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Yearly Archives: 2019

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Vous avez le projet de venir en Équateur et vous vous demandez quel temps vous aurez pour votre voyage. S’il vaut mieux prévoir un short ou un gros pull ? Si vous pourrez randonner au soleil et bronzer sur la plage ou si vous passerez vos journées sous la pluie ? Je vous aide à choisir la meilleure date pour votre aventure équatorienne.

Alors comme la majorité des voyageurs, vous avez sûrement commencé par aller voir les prévisions météo sur internet ou votre smartphone. Comme eux, vous étiez donc désespérés de voir qu’il allait pleuvoir tous les jours… Rassurez-vous, heureusement pour vous (et pour moi), ici les prévisions ne veulent rien dire ! Ne vous découragez donc pas, vous aurez à coup sûr du soleil en venant, de la pluie aussi sûrement, mais ça ne dure pas.

De par sa position, le climat de l’Equateur se veut équatorial (malin), il y a donc très peu de variation dans l’année. Cependant, découpage géographique amène aussi un décalage climatique important entre les 4 régions du pays. Quant aux saisons, pas d’été ni d’hiver mais une saison sèche et une saison humide. Le changement climatique n’épargne pas l’Equateur et les saisonnalités sont de moins en moins marquées. Il est difficile de prévoir au jour le jour le temps qu’il fera mais pour vous simplifier la compréhension je vous propose un petit passage en revu des grandes tendances. Et si vous regardiez la météo pour savoir quand partir, vu la faible différence entre les saisons gardez surtout en tête qu’en Equateur la haute saison touristique s’étend de juin à septembre pour éviter les prix hauts et « la foule ».

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Quelques généralités :

  • Ici, les arbres ne sont jamais sans feuilles, sauf dans la Réserve de Machalilla, l’une des deux dernières forêts tropicales sèches au monde, où les arbres perdent leurs feuilles pour résister à la période sèche ( de juin à décembre)
  • Le soleil se lève toute l’année vers 5h30-6h00 pour se coucher vers 18h00-18h30
  • Le crépuscule est très court et la lumière baisse vite (avec la température)

Les changements dans l’année sont modérés, surtout dans les Andes et il y a surtout des différences entre les régions, les moments de la journée ou les années (avec El Fenómeno del Niño) mais il y a tout de même une distinction entre la saison sèche et la saison des pluies. Par contre les changements climatiques et le manque d’investissement dans les prévisions météorologiques rendent les pronostics très compliqués (à la décharge de ceux qui se risquent à des prévisions). Et oui, comme disait déjà mon grand-père, Y’a plus de saison !

D’ailleurs, d’une ville ou d’une région à l’autre, le temps peut être complètement différent lors d’une même journée. Cette année, il faisait par exemple grand soleil à Quito pendant qu’il neigeait à Papallacta. C’est fou, non ?

Les 4 régions :

Pour vous simplifier quand même la planification de votre voyage, on peut dire qu’il y a 4 grandes zones géographiques avec leurs spécificités. Et oui, l’Équateur est le pays aux 4 mondes. Pour vous aider à vous y retrouver, je vous ai préparé des petits tableaux récapitulatifs bien pratiques :

Commençons par L’Amazonie. Vous deviez probablement savoir que c’est une région « un peu humide ». A part pendant la saison sèche il y a donc pas mal de precipitations. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas gênant pour découvrir ses trésors, on s’y habitue très vite et les lodges prêtent des ponchos. Et puis après la pluie, le beau temps. Sachez aussi que selon les saisons il est plus facile de voir certains animaux : les singes quand poussent les fruits, les anacondas pendant la saison sèche, …

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Et oui, pour une fois la saison des pluies est la meilleure saison. Il y fait plus chaud et s’il y a des averses, entre les épisodes pluvieux il y fait moins gris. De toute façon, peu importe le temps qu’il fera vous pourrez de toute façon déguster les merveilleux plats à base de poisson et de fruits de mer et en plus l’eau est « baignable » toute l’année alors profitez-en !

COSTA

Je vous partage une blague quiteña très représentative de cette météo capricieuse : Tu n’aimes pas le temps qu’il fait ? Traverse donc la rue ! Mais je vous donne surtout un grand conseil : A l’équateur le soleil peu être violent, et d’autant plus en altitude. Si vous pensiez que vous aviez une peau qui résiste bien au soleil vous risquez vite de déchanter ici ! Les rayons aux alentours de midi sont très violents et la crème solaire est OBLIGATOIRE même si le temps est couvert. Il faudra penser aussi à bien vous hydrater (surtout si vous êtes sensible au mal des montagnes). Dans votre sac à dos le mieux c’est d’avoir de tout : crème solaire, eau, K-way, Pull, lunettes de soleil, …

Et pour les randonnées alors ? Si vous partez pour un trek ou une balade sachez que le temps change vite en montagne (là encore pensez à prendre un chapeau, de la crème, un coupe vent, …).  Vous serez rapidement en très haute altitude, si vous allez par exemple au refuge du Cotopaxi vous partirez de presque 5000m alors si le soleil décide de se cacher il peut vite faire froid ! D’ailleurs le refuge est souvent recouvert par la neige. Alors même si vous vous réchauffez en marchant il est préférable de prendre des vêtements chauds !

SIERRA

 

On arrive au Galapagos, et là encore je vous recommande de regarder plutôt la fréquentation que le climat. Si vous pouvez éviter Juillet Août, c’est mieux ou sinon préférez une croisière, il y aura moins de monde sur votre bateau que sur les îles.

 

Galap

 

Pour terminer sur les tableaux, un petit point sur la température de l’eau aux Galapagos. Une légende urbaine dit que l’eau y est toujours froide, je vous laisse juger par vous même :

Temp Galap

 

 

Autre information d’importance, si vous y allez pour plonger, le meilleur moment est aux périodes intermédiaires, on y voit plus de choses.

Comme vous le voyez, c’est possible de voyager toute l’année en Équateur ! Il est aussi possible de se baigner toute l’année, de profiter de la plage et de faire du surf, mais aussi de faire des randonnées. Quelle que soit la saison, vous aurez peut-être quelques averses mais aussi sûrement de belles éclaircies. Et c’est ce qui fait tout le charme du pays, les trésors se méritent ici. Et avec 4 régions aussi riches que les Andes, l’Amazonie, le Pacifique et les Galapagos, vous trouverez à coup sûr votre bonheur.

D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur l’Équateur et chacune de ses régions, n’hésitez pas à me demander le Livre de Léon, c’est un petit guide de voyage idéal pour vous accompagner dans la préparation de votre voyage. Et à me poser toutes vos questions sur le Forum aussi.

Alors, vous avez décidé ? Quand est-ce que vous venez ? Selon la météo, je vous attends avec l’équipe pour un apéro à Quito autour d’un cafecito ou… d’un canelazo !

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

 En Equateur, il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges! Aujourd’hui, suivez le périple de 4 couples de jeunes voyageurs chevronnés qui ont profité de la diversité de mon pays d’adoption pendant tout un mois. 

Après 20 ans de voyages en Amérique du Sud (Pérou, Bolivie, Argentine, Chili Guyane et Brésil), en voitures de location ou personnelles (Aller-retour conteneur) nous avons décidé d’aller en Equateur.

Contrairement à nos habitudes nous avons abandonné le camping et avons choisi de dormir sous un toit. Etant un petit groupe de jeunes entre 60 et 70 ans nous n’avons pas regretté ce choix.

Pour nous déplacer nous avons loué 2 véhicules 4×4 chez Nazcar par l’intermédiaire de Léon et l’équipe de Tout Equateur.

Type de véhicule : Toyota Fortuner 4×4, boite manuelle.

Pour 23 jours de location nous avons payé 2080 € par véhicule soit 90.50 € par jour et par véhicule.

Prix TTC avec GPS, conducteur additionnel, assurance dommages et collisions, kilométrage illimité et assistance en Français 24h/24.

Par l’intermédiaire de Léon, nous n’avons eu à verser aucun acompte ni donner nos coordonnées CB avant la récupération des véhicules à notre hôtel.

A la récupération des véhicules nous avons payé la totalité de la location ainsi qu’une caution de 2000 $US par véhicule pour garantir, en particulier, les paiements d’amendes éventuelles à venir. . .

Tous nos hébergements ont été réservés sur Booking.com sauf le séjour en Amazonie, au Sani Lodge, que nous avons réservé par l’intermédiaire de Léon.

A noter, que contrairement à ce que nous avions lu sur certains sites Internet, les autorités locales ne nous ont demandé ni assurance voyage ni permis de conduire international et encore moins une déclaration d’espèces !!!

Mercredi 03 octobre  Avec Iberia nous avons rejoint Madrid dans la matinée depuis Nantes, Lyon, Marseille et Nice pour embarquer à 11:50 vers Quito où nous arriverons à 15:45. Le vol est à l’heure mais les bagages semblent avoir voyagé sur un autre vol car il nous faudra 1 heure et demie pour les récupérer. Ce sera la même chose pour les 350 passagers du vol car ils seront livrés par petits groupes toutes les dix minutes sans explication . . .

Nous arriverons donc de nuit, après de nombreux bouchons et embouteillages, à notre hôtel Vieja Cuba.

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Cet hôtel est situé dans le quartier de La Mariscal au nord de Quito et nous y resterons deux nuits. Les chambres sont confortables et comme à la réservation il ne restait que 3 chambres nous avons également réservé la suite située dans le pigeonnier (Salon plus chambre en mezzanine). Personnel très sympathique et serviable avec une mention particulière pour Maria qui nous a servi de très bons petits déjeuners avec une grande gentillesse. Prix 75 € la double et 85 € la suite. Un peu éloigné du centre historique mais à 3 $US le taxi pour 4 ce n’est pas très important. Nombreux bars et restaurants dans le quartier.
Jeudi 04 octobre  Nous avons rendez vous avec Valentin de Tout Equateur à 09:00 sur la Plaza Grande.

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Après avoir fait le plein de renseignements nous quitterons Valentin pour aller visiter Quito.

N’étant pas de grands fans des musées, nous avons passé le reste de la journée à nous promener dans Quito.  Nous avons apprécié cette ville qui nous a paru plus calme que la plupart des grandes cités sud-américaines.

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Seule petite déception, nous avons trouvé un peu surfait les commentaires que nous avions lus sur la « Calle La Ronda ». Etant en basse saison, la rue était vide et sans animations autres que les rabatteurs pour les nombreux restaurants. En fin de journée nous avons regagné notre hôtel où nous avions rendez-vous avec Nazcar pour récupérer nos deux véhicules de location. Les 2 voitures ont été livrées à l’heure prévue mais si une des voitures était en très bon état, l’autre n’était pas dans le même état ! Nombreux impacts sur la carrosserie, sièges en mauvais état mais surtout des pneus lisses. Nous avons demandé le changement de pneus ce qui a reporté la livraison de cette voiture au lendemain matin.
Vendredi 05 octobre  Après avoir récupéré notre deuxième voiture avec des pneus neufs nous avons quitté notre hôtel vers 10:00. Ayant décidé de pique-niquer à midi nous faisons une halte dans un hypermarché pour acheter notre ravitaillement et un peu de matériel. Ce départ plus tard que prévu nous a obligé à modifier un peu notre itinéraire et à supprimer notre passage à la Laguna Mojanda au sud d’Otavalo. Nous arriverons vers 14:00 à la Laguna Cuicocha et nous y pique-niquerons. Le temps est couvert et la vue sur la lagune n’est pas extraordinaire. Dans l’après midi nous rejoindrons, à quelques kilomètres,  l’Hacienda San Isidro de Itaqui où nous passerons la nuit. Cette très ancienne hacienda, reconvertie en hôtel est une pure merveille et ses propriétaires sont adorables. Repas uniquement avec les produits de l’hacienda dans une salle à manger avec meubles et couverts anciens. Véritable musée, cet établissement a été un de nos coups de cœur. 120 € la double avec diner et petit déjeuner pour deux.  Petit bémol, y arriver n’est pas simple et il vaut mieux avoir un GPS.

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Samedi 06 octobre  Pour rejoindre Mindo nous emprunterons une piste plus au nord que la route directe et suivrons la vallée du rio Intag. Bonne piste et beaux paysages, nous arriverons tôt à Mindo.

Nous logerons 2 nuits au Mindo Garden Lodge. 140 € la double avec petit déjeuner et dîner pour 2.

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Cet hôtel, un peu cher, a le mérite d’être à l’écart de l’agitation de Mindo dans un cadre superbe le long du Rio Mindo.

Le personnel est très agréable mais a des horaires un peu bizarres. En effet,  le diner était servi à 18:30 sans possibilité de le repousser un peu et,  paradoxalement, le petit déjeuner pas avant 08:00 le matin.

Pour une zone où les clients font beaucoup de randos, c’est surprenant. Le restaurant est très bon.

Promenade l’après-midi dans le parc de l’hôtel et aux alentours.

Dimanche 07 octobre  Etant assez éloignés à pied du départ de la tarabita des cascades et ne voulant pas utiliser les voitures nous avons opté pour une solution intéressante que nous n’avions pas notée sur les blogs et forums que nous avions consultés avant notre départ.

Depuis le Mindo Garden nous avons marché une demi-heure sur la piste en direction de Mindo jusqu’au Minjoy Park. Au Minjoy Park il existe un télésiège qui aboutit à quelques minutes à pied du départ de la tarabita. 20 minutes d’attente avant d’embarquer dans la fameuse tarabita qui nous amènera au départ des randos des cascades. A noter que nous avons tous été plus impressionnés par le télésiège (assez haut face au vide) que par la tarabita elle-même. Les cascades ne sont pas très spectaculaires mais les randos dans la forêt sont assez jolies. Les sentiers sont constitués de nombreuses montées et descentes, ce qui, ajouté à la chaleur humide, les rend moins anodins que prévu. Pour le retour, une surprise nous attendait !!!
Nous étions un dimanche avec pont et nous n’étions pas les seuls aux cascades . . . Résultat : 1 heure de queue pour reprendre la Tarabita !!!  Le très grand nombre de promeneurs (essentiellement Equatoriens) explique surement le peu d’oiseaux que nous avons vu pendant notre séjour à Mindo.

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Lundi 08 octobre  300 kilomètres de route goudronnée pour rejoindre la côte pacifique à Canoa. Paysages alternant la forêt verte, les cultures et la forêt sèche en approchant de l’océan. Le temps est gris et cette grisaille rend la cote assez triste.

Nous passerons la nuit à l’Hosteria Canoa petit ensemble de bungalows sur la plage. 65 € la double avec très bon  petit déjeuner.

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Nous avions réservé 2 bungalows avec 2 chambres doubles chacun . . . mais comme l’hôtel était vide le propriétaire, très sympathique, nous a proposé, pour le même prix de prendre un bungalow par couple.

En fin d’après-midi nous nous sommes baignés car malgré la grisaille l’eau de l’océan était chaude.

Pour le diner, sur les conseils du propriétaire, nous sommes allés manger à l’autre bout de la plage de Canoa au Bambu Restaurant. Nous y avons passé une excellente soirée (repas et ambiance). 

Mardi 09 octobre   de Canoa à Puerto Lopez nous avons essayé de suivre au maximum la cote pacifique. Comme la veille, le temps est gris et ne donne pas beaucoup de charme à l’Océan Pacifique. Malgré cela, après Manta, les côtes deviennent plus belles. Avant Puerto Lopez nous ferons une halte à la fameuse plage  Los Frailes mais là aussi la grisaille a un peu gâché le paysage. Nous arriverons dans l’après midi à Puerto Lopez et nous installerons à l’Hotel Victor Hugo. Cet hôtel est manifestement celui de beaucoup d’ agences de voyages étrangères et nous n’étions pas seuls.

Nous avions deux chambres au deuxième étage : vastes, confortables avec une très belle vue sur l’océan. Deux chambres avec vue sur jardin : plus petites, sombres avec beaucoup de vis-à-vis. Repas et petit déjeuner corrects.

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En fin de journée nous avons réservé une excursion « baleines » pour le lendemain. Nous avons traité directement avec l’hôtel car étant en toute fin de saison les tarifs étaient de toutes façons bas.

Le bonimenteur de l’hôtel nous promet 14 passagers maximum, une « lunch box » et les baleines.

Mercredi 10 octobre  Nous aurons 24 passagers, une part de gâteau, une boisson et . . . les baleines !!!
Sachant que nous étions en toute fin de saison nous n’avions pas grand espoir de voir ces fameuses baleines et pourtant nous en avons vu 4.

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Début octobre, les mâles (ceux qui font les sauts pour épater ces dames) sont déjà repartis et il ne reste que quelques femelles retardataires qui attendent que leurs baleineaux soient assez forts pour partir vers le sud. Ces femelles ne font pas de sauts spectaculaires mais nous avons pu en suivre deux avec leur petit pendant au moins 1 heure. Magique !!! Autour de l’Isla Salango nous avons vu quelques fous de Bassan à patte bleues et également quelques otaries à fourrure. Quelques-uns ont également fait un peu de « snorkeling » mais l’eau était bien fraiche. Le soir nous avons diné dans une pizzeria très sympathique sur le bord de mer.

Nous garderons un bon souvenir de Puerto Lopez et de l’animation de son port de pêche.

Hotel Victor Hugo : 75 € la double avec petit déjeuner et vue mer.

Jeudi 11 octobre   Pour rejoindre Guayaquil nous avons choisi de longer au maximum l’océan avant de tourner à l’Est vers Guyaquil. Nous arriverons en début d’après midi à Guayaquil et nous rejoindrons sans difficulté l’Hôtel Continental. 95 € la double avec petit déjeuner et parking sécurisé.

Cet hôtel, très confortable, est très bien situé car, sur la « place des iguanes » en face de la Cathédrale et très proche du Malecon 2000. Il possède deux restaurants, un gastronomique et un plus standard. Par chance, au gastronomique, c’était soirée langoustes et nous en avons profité ! Adition un peu plus salée mais sans aucune commune mesure avec les prix français. Petite remarque, le serveur, avait oublié de sourire et se prenait un peu trop au sérieux.

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Vendredi 12 octobre  Afin d’avoir une idée générale de la ville nous avions décidé de faire le City Tour en bus découvert. Nous aurions pu nous en passer car la ville est sans grand intérêt et nous n’avons rien vu de plus que pendant notre arrivée et notre départ en voiture. De retour à notre hôtel sur la place du Parque Seminario nous sommes repartis à pied vers le Malecon 2000 que nous avons longé jusqu’au quartier de Las Peñas. Ce quartier ancien est certainement le plus intéressant de la ville et nous n’avons pas manqué de monter les quelques 444 marches jusqu’au mirador du Cerro Santa Ana puis les 50 suivantes pour monter jusqu’en haut du phare. Les points de vue sont spectaculaires avec une vue à 360° sur Guayaquil. Au sommet, surprise, nous avons retrouvé Valentin de l’équipe Tout Equateur avec qui nous avons échangé nos impressions sur Guayaquil et le début de notre voyage. Nous sommes rentrés à pied par le même chemin et le soir, plus sagement, nous avons testé le restaurant standard de l’hôtel et même sans langouste nous y avons bien mangé.

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Samedi 13 octobre   Pour rejoindre Cuenca nous sommes passés par le Parque Nacional Cajas et nous ne l’avons pas regretté car les paysages y sont très beaux. Avant d’atteindre le parc, le fait de passer de l’air chaud et humide à basse altitude à de l’air plus sec en haute altitude nous a valu une vingtaine de kilomètres en plein brouillard. Nous sommes passés ensuite au-dessus des nuages et avons bénéficié de superbes vues sur les vallées dans le brouillard.

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Installation à notre hôtel Four Points by Sheraton.

70 € la double avec petit déjeuner pour le confort d’un 4* en France !!!

Ce prix s’explique surement, là encore, par la basse saison car nous n’étions que très peu dans l’hôtel.
Il est un peu éloigné du centre-ville mais depuis les chambres la vue sur Cuenca est magnifique. De plus il est situé à proximité immédiate du plus grand centre commercial de la ville ce qui nous a permis de faire un ravitaillement pour les jours suivants.

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Dimanche 14 octobre  Comme à Guayaquil, nous avons commencé la visite de Cuenca par un City Tour en bus. Ce tour nous a permis d’avoir un bon aperçu de la ville, centre historique et périphérie puisqu’il nous a conduit jusqu’au mirador de Turi d’où la vue sur Cuenca est superbe. Tout le reste de la journée nous nous sommes promenés à pied au gré des parcs, monuments et rues superbes. Cette ville est très séduisante et a beaucoup de charme. De plus, chose rare en Amérique du Sud, même les constructions récentes et modernes ont gardé une certaine unité avec les constructions anciennes et sont toujours construites en briques roses . . . comme Toulouse. Nous y étions un dimanche avec une grande animation le matin et une ville déserte l’après-midi. Petite déception, toutes les fabriques de chocolat étaient fermées et nous avons pu entrer de justesse, avant la fermeture, au Museo del Sombrero. Nous sommes quand même ressortis avec quelques chapeaux . . . qu’il a fallu caser dans les voitures, sans les abimer, jusqu’à la fin du voyage.

Lundi 15 octobre  La plus longue étape du voyage (390 kms) Cuenca-Gualaceo-Plan de Milagro-Logrono-Macas-Parque Nacional Sangay-Guamote-La Esperanza. Très beaux paysages, très variés pendant toute l’étape et en particulier pendant la traversée du Parc Sangay. Arrivée en fin d’après-midi à la Comunidad Esperanza située à 5 kilomètres à l’ouest de la route E35 à la hauteur du village de Chacabamba. GPS vivement conseillé pour arriver jusqu’à ce gite communautaire. Un très bon souvenir car nous avons reçu un accueil extrêmement chaleureux de la part de cette communauté et en particulier des femmes. Les deux « bungalows » ont tout le confort et la vue, par beau temps, porte jusqu’au Chimborazo.

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Le repas du soir et le petit déjeuner sont composés de produits de la communauté et sont copieux et excellents. Le petit déjeuner est tellement copieux que nous avons dû demander aux cuisinières de le réduire tellement nous étions rassasiés !!!  180 € pour les 2 bungalows pour 8 avec petit déjeuner.

Mardi 16 octobre  Courte étape jusqu’au Chimborazo. Comme il fait assez beau, nous verrons le Chimborazo d’assez loin et en profiterons toute la matinée. Nous monterons en voiture jusqu’au refuge Carrel (4850 m) pousserons à pied jusqu’au monument de Simon Bolivar (4900 m) mais passerons notre tour pour aller plus haut (Refuge Whymper 5000 m) dissuadés par le vent et la fraicheur. Nous pique- niquerons à la hauteur du refuge Carrel abrités par des rochers. L’après-midi nous sommes allés nous promener à pied, un peu plus bas à la rencontre des nombreuses vigognes de la réserve. Où que l’on soit le paysage reste somptueux. Un peu plus tard nous avons rejoint le Chimborazo Lodge où nous passerons la nuit. Réservé et confirmé sur Booking nous n’étions manifestement pas attendus et le premier accueil a été plutôt froid. Après un appel téléphonique à la direction de l’hôtel à Quito les choses se sont arrangées et le personnel est devenu plus convivial. Logés dans un magnifique chalet (4 chambres doubles avec salle de bain et salon) nous avons pu profiter pleinement des paysages et de la quiétude du lieu . . . Exceptionnel. La décoration des chalets ainsi que celle du bâtiment central (salon et restaurant) est très chaleureuse. Elle est axée sur l’alpinisme et en particulier sur les alpinistes  qui ont gravi le Chimborazo. Très bon repas au restaurant du lodge.  120 € la chambre double avec petit déjeuner et repas du soir. Ce n’est pas donné mais le site, le charme de l’hôtel et le confort le valent.

 
Mercredi 17 octobre  Pour rejoindre Baños nous passerons par la route qui contourne le Chimborazo par le nord puis le sud d’Ambato. Les routes qui contournent le Chimborazo, en particulier à l’ouest et au nord, sont magnifiques. Elles sont goudronnées, larges, en très bon état et les paysages traversés valent vraiment le déplacement.

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Nous arriverons à Baños vers midi et avant de regagner notre hôtel nous sommes allés pique-niquer sur une petite piste assez spectaculaire qui monte vers le refuge du volcan Tungurahua. Sur la route de notre hôtel nous ferons un petit détour vers les cascadas del Silencio et de Ulba. La petite ballade est agréable et malgré le manque d’eau la cascade de Ulba est assez belle et rivalise largement avec celles de Mindo. Nous arriverons un peu plus tard à l’hôtel Jardines de Chamana situé dans le village de Ulba à la sortie est de Baños. Nous l’avions choisi parce qu’atypique et nous n’avons pas été déçus. La construction est surprenante (surtout en zone à forte sismicité au pied du volcan actif Tungurahua) et le jardin splendide.

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Pour 380 € (95 € la chambre double avec petit déjeuner) nous avons eu droit à un grand appartement avec salons intérieur et extérieur, 4 chambres avec chacune salle de bain et wc et vue sur le magnifique jardin.
De plus, du jardin, comme il faisait beau nous avions une très belle vue sur le Tungurahua.

Jeudi 18 octobre  De Baños à Puyo, très courte étape qui nous a permis de profiter pleinement de la route des cascades. Cette route est très belle, avec de nombreuses cascades mais il ne faut pas oublier que c’est avant tout un grand terrain de jeu pour les Equatoriens et les touristes (Tarabita, Tyrolienne, rafting, VTT . . .)
Nous avons commencé par El Manto de la Novia à quelques kilomètres de Baños. Malgré le niveau bas des eaux, la cascade est assez spectaculaire et le site remarquable. Tarabita et tyrolienne sont au programme et nous utiliserons les deux ! Les 3 plus vieux feront l’aller en tyrolienne et retour en tarabita, les autres se contenteront de la tarabita. Belle expérience que nous avons appréciée.

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Deuxième acte  à la cascade Paillon del Diablo quelques kilomètres plus loin : la plus spectaculaire.

Ici, changement de programme, plus de tyrolienne et tarabita mais uniquement nos jambes. 20 minutes pour descendre au bas de la cascade et un peu plus pour remonter car il y a une bonne pente. En bas, possibilité de passer derrière la cascade par des goulets étroits avec douche assurée. Les 3 mêmes que la tyrolienne  y sont allés et n’ont pas regretté car le spectacle est au rendez-vous. Nous déjeunerons dans une des gargotes situées au début du sentier. Pas inoubliable. La suite de la route se fera au gré des arrêts photos le long du Rio  Pastaza.

Nous arriverons, non sans mal, au Bellandia Lodge vers 16:00.

Un peu difficile à trouver ce Lodge a été un enchantement et nous y serions volontiers restés quelques jours de plus. Nous avions 2 chambres doubles dans le bâtiment principal et deux bungalows plus éloignés.

45 € par chambre double et par bungalow avec petit déjeuner. Chambres très modernes et vastes avec grande terrasse et hamac donnant sur la forêt et bungalows également très bien équipés complétement isolés dans la forêt.
L’hôtel étant lui-même très isolé en forêt le GPS semble indispensable pour y arriver. Heureusement, nous étions les seuls clients car nous n’étions pas attendus là non plus malgré les confirmations de Booking. Personnel plus qu’agréable, repas et petit déjeuner excellents.

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Vendredi 19 octobre  Avant de prendre la route, le personnel de l’hôtel nous a vivement encouragé à aller voir la cascade située sur le très grand domaine du lodge. Après quelques kilomètres en voiture et 10 minutes de marche nous avons effectivement découvert une très belle cascade (60 m de haut).

Route de liaison vers Francisco de Orellana (Coca). Nous appréhendions une certaine monotonie à travers le foret mais il n’en fut rien car nous avons découvert une route très accidentée, en particulier après Narupa quand nous avons quitté la E45 pour Coca.

Arrivés tôt à Coca nous avons largement eu le temps de nous organiser pour le lendemain et profiter du confort de l’hôtel. Nous avions choisi le Gran Hotel de Lago car il était possible de laisser nos voitures pendant 3 jours au garage de l’hôtel (sécurisé) et également de laisser nos bagages car nous avions prévu de les alléger pour rejoindre le Sani Lodge avec uniquement un sac à dos.
L’hôtel est très confortable, moderne, avec une piscine très agréable ainsi qu’un grand bassin où évoluent de nombreux poissons et tortues de la région. Cependant il est un peu cher pour la région 110 € la double avec petit déjeuner. Pour ce prix nous avions 2 grands appartements avec chacun 1 grand salon et deux grandes chambres avec salle de bain. Nous avons diné le soir au restaurant de l’hôtel. Copieux et bon, avec un personnel serviable, mais vite dépassé par les événements . . . et nous étions pratiquement seuls!

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Samedi 20 octobre  Grasse matinée car nous n’avions rendez vous qu’à 11:45 avec Victor, représentant du Sani Lodge. Le temps de charger du matériel, carburant et ravitaillement il n’était pas loin de 12:30 quand nous sommes partis du port de Coca en direction du Sani Lodge. La navigation durera presque 3h30 car le niveau du fleuve Napo, très bas, nous obligera à faire de nombreux détours entre les bancs de sable. Pendant le trajet il nous sera servi une collation avec boisson. La longue pirogue à moteur, assez confortable, nous a permis de bien profiter des paysages d’autant plus que la météo était au beau. Quelques surprises pendant cette navigation sur le fleuve Napo. Pendant les 3/4 du trajet nous avons trouvé les rives relativement habitées et surtout l’omniprésence des compagnies pétrolières nous a interpellés voire même choqués. En effet nous avons croisé de nombreuses barges de ravitaillement pour les bases pétrolières et vu sur les berges de nombreux sites liés aux compagnies pétrolières. Ceci n’est pas très encourageant pour l’avenir écologique de la région. En parallèle, nous n’avons pas vu d’animaux dans l’eau et très peu d’oiseaux à part quelques hérons et les habituels urubus. En approchant du Parc National Yasuni et du Sani Lodge les paysages redeviendront beaucoup plus sauvages et plus conformes à ceux qu’on attendait. Nous pourrons le vérifier pendant les 15/20 minutes de marche dans La forêt entre le débarcadère sur le Napo et le Rio Negro où nous embarquerons sur une pirogue à rames vers le lodge (20 minutes).  Cette courte navigation sur le Rio Negro et la Laguna Challuacocha , où se situe le lodge fut un enchantement.

A notre arrivée et pendant le briefing de présentation du lodge et du personnel, il nous sera servi un délicieux cocktail/tapas. Le site, le lodge, les bungalows, tout est superbe et nous y passerons un très agréable séjour.

A peine installés et après un apéro mérité, repas à 18:30 car après le repas, balade de nuit en forêt. Bottes en caoutchouc aux pieds (prêtées par le lodge), accompagnés de nos guides, Victor et Juanito et de la mascotte du lodge, une jeune pécari nommée Panchita, nous partons pour l’aventure !
Nous ne verrons pas de « grosses bêtes » ou de reptiles mais de nombreux insectes et amphibiens avec quelques émotions à la vue des tarentules.

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Dimanche 21 octobre   Lever à 04:00 du matin, petit déjeuner à 04:30 et départ à 05:00 pour un programme chargé : pirogue sur la lagune, marches en forêt (de jour)et observation de la canopée depuis la haute tour d’observation. Nous verrons insectes, amphibiens, singes, oiseaux mais pas en très grand nombre.
Même du haut de la tour le « butin » sera maigre malgré plusieurs toucans aperçus de loin et les hurlements lointains des singes . . .  hurleurs. Après le repas, nous irons faire un tour de nuit sur la lagune à la recherche de caïmans. Nous verrons surtout les yeux dans le faisceau des lampes mais un spécimen assez gros nous fera l’honneur de poser quelques minutes. De retour au lodge il ne nous faudra pas longtemps pour s’endormir.

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Lundi 22 octobre  Comme la veille, lever très tôt pour aller jusqu’aux « murs des perroquets » sur le fleuve Napo dans le parc Yasuni. Malheureusement, il a plu une bonne partie de la nuit et comme les perroquets ne viennent pas quand l’argile est humide . . . nous n’en verrons que quelques-uns. En fin de matinée, balade en forêt dans le parc Yasuni. Parcours plus accidenté que dans la forêt autour du lodge et surtout un peu plus d’animaux et en particulier un paresseux et un serpent liane.

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Pour le déjeuner, nous partons non loin de là dans la communauté Kichwa de Sani Isla. Après les discours d’usage et la présentation de la communauté nous partons vers l’école où nous aurons là aussi un discours convenu mais hélas aucun contact avec les élèves et les professeurs pourtant juste à coté de nous. Nous avons distribué quelques fournitures scolaires à la personne qui s’occupait de nous mais nous n’avons pas eu l’impression que cela l’intéressait beaucoup. Après le repas traditionnel et la non moins traditionnelle « dégustation de larves » le personnel du lodge nous a servi un repas « normal » ce dont on aurait pu se passer tant le repas traditionnel était nourrissant (yucca, pomme de terre, banane sous toutes ses formes etc.) Après le repas, passage obligé par le magasin d’artisanat local puis petit discours sur la protection des tortues au sein de la communauté. Nous avons terminé par le tir à la sarbacane qui, avouons-le, nous a réservé quelques bons moments.

En conclusion, ce séjour dans la communauté Kichwa ne nous a pas enthousiasmé car l’accueil nous a paru froid  et convenu et nous n’avons pas appris beaucoup sur leur vraie vie. De plus, malgré les beaux discours écologistes, nous avons quand même remarqué la belle plaque à coté de l’école indiquant le financement de celle-ci par une compagnie pétrolière . . . Cela ne nous empêche pas de comprendre les indiens Kichwa qui n’ont, vraisemblablement pas ou peu d’autres solutions.

Retour au Lodge en fin de journée pour une « soirée libre » après ces deux jours intensifs.

Mardi 23 octobre  Avant de quitter la Sani Lodge nous ne pouvons que remercier chaleureusement notre guide, Victor, pour sa gentillesse et son professionnalisme ainsi que Juanito, indien de la communauté locale, qui nous à également accompagné pendant toutes les excursions et qui nous a fait partager sa grande connaissance de la forêt amazonienne. Un grand merci également à tout les Kichwas qui de près ou de loin, participent au bon fonctionnement de ce lodge et en particulier aux cuisiniers qui nous ont préparé de très bons repas. Nous avons adoré ce séjour et en particulier les promenades en pirogue dans la lagune Challuacocha et sur les petits rios autour du lodge. Le site est enchanteur . . .

Nous partons du Lodge à 07:00 et comme notre route passe à proximité du mur des perroquets nous avons un petit espoir d’en voir un peu plus que la veille. Hélas il commencera à pleuvoir dès notre retour sur le fleuve Napo et nous ne verrons rien. Une grande partie du retour se fera sous la pluie et ponchos, kway et cape de pluie seront de la fête !!! Nous arriverons en fin de matinée à Coca et le temps de rejoindre notre hôtel, il sera l’heure de passer à table. Après midi de farniente à la piscine de l’hôtel.

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Mercredi 24 octobre   Par la même route qu’à l’aller nous rejoindrons Narupa sur la E45 puis Baeza. Un peu avant Narupa, sur les conseils du patron de l’hôtel à Coca nous nous arrêterons aux jolies cascades du Rio Hollin.

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De Baeza à Pifo (Est de Quito) par la route E20, les paysages de moyenne et haute montagne sont superbes. La route longe ou traverse la Réserve Ecologique Cayambe-Coca et offre quelques beaux points de vue sur le volcan Antisana et ses neiges éternelles (5704 m). Fort contraste entre le versant est de la cordillère recouvert de forêts et le versant ouest presque désertique. A noter que cette route, qui monte jusqu’à 4000 m, est souvent à 3 ou 4 voies !!! Après Pifo, changement de décors ce sera un dédale d’autoroutes jusqu’à ce que l’on trouve la route du Cotopaxi. Merci le GPS car vu la largeur, le revêtement (pavés) et l’état de cette route on avait des doutes. Nous arriverons quand même largement avant la nuit à notre hôtel : le Tambopaxi Lodge.

Comme d’habitude, nous n’étions pas attendus et, comme d’habitude, il a fallu un coup de téléphone à la direction de l’hôtel à Quito pour débloquer la situation. Comme au Chimborazo Lodge, nous sommes logés dans un superbe chalet un peu éloigné du bâtiment principal. Nous avons l’exclusivité du chalet avec 2 salons et 4 chambres doubles, chacune avec salle de bain et wc. 100 € par couple et par jour avec le petit déjeuner. Là encore, pas donné, mais le cadre et le confort sont à la hauteur et le chauffage au bois efficace. Comme il fait beau, depuis les chambres nous avons une vue superbe sur le Tambopaxi.

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Jeudi 25 octobre  Nous profiterons d’un relatif beau temps pour monter en voiture jusqu’au parking sous le refuge Jose Rivas. Du parking, très belle vue sur les volcans Antisana et Rumiñahui.
Par la suite nous redescendrons au pied du Cotopaxi pour prendre vers l’est une très belle piste en corniche jusqu’à la Laguna Santo Domingo où nous pique-niquerons. Après le déjeuner nous avions prévu de continuer un peu sur la même piste mais l’aggravation rapide des conditions météo nous a poussés à revenir plus rapidement vers le lodge. Nous avons bien fait car en peu de temps tout est devenu blanc au-dessus de 4200 m. De retour au Tambopaxi Lodge nous nous sommes reposés jusqu’au lendemain, profitant du chauffage à bois des chambres. Une petite parenthèse pour signaler la bonne qualité des repas et du petit déjeuner. A noter également qu’en plus des chevaux, vaches et oiseaux nous avons eu la chance de voir des cerfs.

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Vendredi 26 octobre   Avant de quitter le Parc National du Cotopaxi nous faisons un petit détour par la Laguna de Limpiopungo mais hélas le temps est gris et la visibilité pas extraordinaire.Nous décidons donc de continuer vers la sortie du parc afin de rejoindre la région de Latacunga et Quilotoa.

Avant de continuer, quelques mots sur l’état des pistes dans le parc. Nous avons été surpris par l’entretien quasi nul des pistes dans ce parc. La plupart des grandes pistes ont une « tôle ondulée » très formée mais la palme revient à la montée vers le parking du refuge car la tôle ondulée y est très importante et certains passages sont vraiment des casses voitures. A comparer avec les routes magnifiques du Chimborazo.

Après quelques errements de navigation nous avons rejoint la route E30 vers Quilotoa et sommes arrivés assez tôt à notre hôtel. La route entre Latacunga et Quilotoa offre de nombreux et très beaux paysages.

Hostal Chukirawa. 42 € la chambre double avec petit déjeuner et diner.

Cet hôtel est situé au plus près du mirador de la lagune et pour le prix nous en avons eu largement pour notre argent. Le village de Quilotoa, en lui-même, n’offre strictement aucun intérêt. Ce n’est qu’une juxtaposition sans aucune harmonie d’hôtels, restaurants, agences de voyage et magasins d’artisanat. Les constructions sont rarement finies et souvent pas très belles.

Heureusement la lagune est à la hauteur et, malgré l’heure tardive et un temps encore gris nous avons décidé de descendre jusqu’au lac 350 mètres plus bas. La descente n’est pas compliquée mais le sol très sableux et poussiéreux complique un peu les choses.

35 minutes plus tard nous sommes en bas, c’est toujours aussi beau . . . mais il faut remonter!

Vu notre âge, la fatigue de ceux  que nous avons croisés pendant la descente et l’heure tardive, nous avons rapidement choisi de remonter à dos de mule. Certainement moins fatigante cette solution n’est pas de tout repos car le chemin est très pentu par endroit et il faut bien se tenir. Une petite pensée pour les mules et les gens qui les accompagnent car c’était la dernière montée de la journée et à notre arrivée tous étaient très fatigués. Même les mules étaient mouillées de transpiration et commençaient à ne plus vouloir monter.

On nous a quand même expliqué que les mules et leurs accompagnateurs(trices) ne faisaient qu’un nombre limité d’aller-retour dans une journée.

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Samedi 27 octobre  Avant de partir, comme le soleil est de la partie, nous allons faire un tour au mirador de la lagune. Magnifique spectacle avec des couleurs beaucoup plus vives que la veille et une très grande visibilité. Nous apercevons de nombreux volcans mais le Cotopaxi est dans les nuages.

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Pour notre dernière journée sur la route nous avions décidé de ne pas rentrer directement à Quito par les grandes routes mais de tenter une piste qui contourne la lagune par l’ouest et nous amène dans un premier temps à Sigchos. Bonne pioche car cette piste est superbe . . . mais longue!

De Sigchos à La Union del Toachi, sur la E20,  75 kilomètres de virages à travers la réserve écologique Los llinizas mais très beaux paysages avec des vues de chaque côté de la piste. Nous ne regrettons pas.
En revanche, l’arrivée sur la E20 nous à dégrisés. Travaux d’agrandissement à 4 voies, circulation alternée avec bouchons, pluie et pour finir brouillard dense !!! Cerise sur le gâteau, nous sommes samedi et il y a beaucoup de monde sur la route. Heureusement beaucoup plus dans le sens Quito vers la cote ce qui nous permettra de rejoindre notre hôtel Vieja Cuba sans problème. Un peu avant l’hôtel nous pourrons faire laver les deux voitures.

A 18:00 les deux représentants de Nazcar viennent récupérer les voitures. Ils ne se sont pas attardés sur la voiture la plus vieille car l’état dans lequel ils nous l’ont livrée ne prête pas au pinaillage.

En revanche, ils ont décidé de mettre le paquet sur l’autre en cherchant d’infimes rayures et en sous entendant que nous n’avions pas lavé les voitures … alors qu’elles sortaient d’un lavage complet, intérieur, extérieur !

Un peu énervé nous avons dû rappeler quelques faits  sur la voiture la plus ancienne :

- Livraison avec des pneus lisses.

-Changement des pneus et livraison de cette voiture le lendemain de la date prévue.

-Sièges en mauvais état.

-Fuite permanente de la climatisation sur les pieds du passager.

-Radiateur d’eau tenant par quelques soudures.

-Plus grave, contrôle technique périmé et date de validité du certificat d’immatriculation dépassée.

-Assurance périmée sur l’autre voiture.

Ce sont les policiers, qui lors d’un contrôle routier, se sont aperçus des papiers périmés et nous ont menacé d’une amende. Gentiment ils n’ont pas donné suite et ce sera le même scénario à chaque contrôle.

Notons à ce propos qu’il n’y a eu aucune tentative de corruption et d’amende « au noir » de la part de la police.

Un peu surprises, les deux personnes de Nazcar sont reparties sans rien demander et en s’excusant.

A ce jour, pas de nouvelles et pas de débit sur la CB.

Il semblerait, pratique courante en Amérique du Sud, que les voitures n’appartiennent pas directement au loueur mais à des particuliers.

Pour être positif, notons quand même que nous n’avons eu aucun problème mécanique sur les voitures.

Nous dinerons dans un restaurant du quartier (pas inoubliable) mais nous n’avions pas le courage d’aller plus loin.

 

Dimanche 28 octobre  Le départ de notre vol étant prévu à 18:45, nous avons prévu de partir de l’hôtel à 15:00, ce qui nous laisse encore pas mal de temps à Quito.

La météo étant favorable nous décidons de prendre le Teleferico pour observer la ville d’en haut.

Le beau temps s’étant maintenu nous avons pu bénéficier de très belles vues sur la ville.

Nous en avons profité pour faire les balades jusqu’aux différents miradors.

Un petit regret, caché par le promontoire des antennes, seul le centre historique n’est pas visible. On peut se rattraper en allant sur la colline de La Virgen del Panecillo.

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Avant le départ pour l’aéroport nous avons déjeuné au restaurant « Mama Clorinda » non loin de notre hôtel : excellent.

A notre retour à la gare inférieure du Teleferico nous avons rencontré un chauffeur de taxi avec un minibus Volkswagen qui a pu tous nous ramener à l’hôtel en même temps. Satisfait, nous l’avons utilisé pour notre transfert hôtel/aéroport. Nous avons tous pu entrer avec les bagages sans problème. Chose importante pour la région, il conduit bien, prudemment et il est à l’heure.

Départ à l’heure pour notre retour en France.

 

Quelques réflexions   Habitués aux voyages en camping en Afrique ou dans les zones désertiques des Andes , ce voyage en Equateur nous a paru plus facile mais très agréable.

Nous avons été surpris par le très bon état général du réseau routier et le peu de piste. Des 4 voies pour traverser les Andes c’était une première. Même le très, très grand axe entre Mendoza et Santiago du Chili n’est pas à la hauteur.

De plus, tous les hôtels que nous avons fréquentés méritent une bonne note quelle que soit la catégorie.

Eau chaude, propreté et gentillesse du personnel étaient toujours au rendez-vous.

Nous avons souvent diné au restaurant de l’hôtel où nous étions et, là aussi, pas de mauvaise surprise.

Quelques petits soucis liés aux réservations d’hôtels sur Booking. Plusieurs fois, nous n’étions manifestement pas attendus malgré les confirmations de réservations. Plutôt qu’un problème directement lié à Booking, il semblerait qu’à chaque fois ce soit plutôt un problème de liaison entre la direction de l’hôtel à Quito et l’hôtel lui-même.

A aucun endroit nous nous sommes sentis en insécurité et nous avons apprécié la gentillesse des Equatoriens.

Déjà souligné plus haut, nous n’avons été confrontés à aucune tentative de corruption malgré les papiers périmés des véhicules.

Dans beaucoup de régions nous avons eu beaucoup de difficultés pour trouver un « coin pique-nique » sympa à midi. En effet, entre les clôtures, les zones habitées, la forêt dense et les caniveaux profonds de chaque côté, il était souvent difficile de sortir de la route.

Nous avons remarqué également qu’il y avait peu de miradors aménagés sur les routes ou tout simplement pas de possibilité d’arrêt sans danger alors que le paysage est magnifique . . . frustrant!

Nous avons particulièrement apprécié la gratuité des Parcs Nationaux. De plus en plus rare quand la mode est plutôt de faire payer beaucoup plus cher les touristes étrangers.

Pour conclure, nous avons beaucoup apprécié notre séjour au Sani Lodge, les régions du Chimborazo et du Cotopaxi et la ville de Cuenca.

La cote nous a paru un peu fade mais la saison y est surement pour beaucoup et, même dans la grisaille, si nous avions vu plus de baleines notre avis aurait vraisemblablement été différent.

 Merci à toute l’équipe Léon Tout Equateur pour sa précieuse aide et en particulier pour le séjour au Sani Lodge et la location des deux véhicules.

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Pauline nous livre le récit de son séjour de 2 semaines entre les splendeurs de la cordillère des Andes et les mystères de l’Amazonie profonde.  La découverte de l’Equateur a été un coup de coeur pour Pauline et Pierre nous l’ont promis: ils reviendront  !

Le jour de notre arrivée et le lendemain nous restons sur Quito. Grâce à la Posada, où nous avons passé nos deux premières nuits, nous sommes au cœur du centre historique et pouvons prendre le pouls de la vie équatorienne. Nous mangeons nos premiers almuerzos et les petits dej (très copieux et vraiment pas cher) de la rue Montufar à deux pas de la Posada.

Le 2ème jour, nous sommes montés au Panecillo, le point de vue sur la ville est très joli. De la nous sommes allés à la Mitad del Mundo via le bus de ville (vraiment pratique !). Le parc n’a pas un intérêt phénoménal mais nous avons tout de même passé un bon moment, surtout qu’il y avait des groupes de danseurs andins.

Le lendemain, départ pour Mindo, via le terminal de bus la Ofelia, nous prenons le bus pour 2 heures. Très vite les paysages changent et deviennent plus verdoyants et luxuriants. A peine le temps de déposer notre sac que nous partons direction la Tarabita et les cascades. Les premières sont prises d’assauts par les touristes équatoriens, mais dès que nous marchons un peu nous sommes seuls au monde. Le lendemain nous visitons la ferme des papillons, expérience très chouette. L’observation des colibris est un gros point fort de Mindo. Là-bas, nous avons aussi pu apprécier un match d’équavolley et avons mangé sur une place dans un lieu un peu retirée (perpendiculaire à la rue principale au niveau de l’église) et fait un super barbecue entouré que d’Equatoriens.

Retour à Quito pour la journée du dimanche ou le centre historique est interdit aux voitures. C’est très agréable, tout le monde et a pied ou à vélo, les rues sont animées par des danseurs, des musiciens… Seul point négatif, nous voulions visiter les églises, elles sont toutes prises d’assauts pour les offices qui ont lieu toutes les heures.

Le soir nous prenons la navette direction l’Amazonie…


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Les 4 jours au Guacamayo Lodge sont une parenthèse apaisante et excitante. A peine montés dans la pirogue, nous sentons ici une atmosphère particulière, on se sent tout petit.

Les paysages sont magnifiques et on ne sait où regarder tellement il y a à voir. Notre guide a un œil de lynx ! Grâce à lui en 2h de pirogue nous pouvons observer des singes, des aras, une chouette, des tortues et différents oiseaux.

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Notre séjour est ponctué de balades nocturnes : recherche de caïmans (que nous avons vu en nombre), d’anaconda (que nous n’avons malheureusement pas trouvé…) et de belles surprises : un paresseux, une baignade dans la rivière, observation d’un couple de dauphin de rivière…

Le lodge est top, la cuisine est exceptionnelle et le personnel sympathique !

Retour à Quito pour la nuit avant de partir à l’aventure dans les Andes pour notre 2ème semaine.

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Le matin nous prenons un bus direction Machachi, de là, nous prenons un 2ème bus pour Santa Ana de Pedregal pour rejoindre notre hacienda (le secret de Léon) proche de l’entrée nord du parc du Cotopaxi.

Le décor est tellement différent de l’Amazonie, nous avons troqué le maillot de bain et les tee-shirts pour le manteau. Enfin, nous voyons nos premiers lamas !

Il n’est pas simple de se repérer et de savoir comment fonctionne le parc, comme s’y rendre, qu’y faire, les distances… Nous partons donc à pied… nous tentons le stop et c’est un succès. On nous emmène à l’entrée nord, de là, d’autres nous proposent de nous faire avancer dans le parc, ils nous déposent à la lagune de Limpiopungo de laquelle nous faisons le tour. Le Cotopaxi est timide et se dévoile peu, mais ça reste extraordinaire. Comme d’habitude a cette saison (à ce qu’on nous dit) le crachin fait son apparition vers 15h. Retour en stop par un français et son guide alpiniste équatorien.

Après un bon repas et une bonne nuit nous retournons dans le parc avec nos pouces…

Après l'effort le réconfort: arrivée au refuge du Cotopaxi :)
Après l’effort le réconfort: arrivée au refuge du Cotopaxi :)

Le guide du français nous voit et nous prend de nouveau. Ils ont prévu de monter au refuge et nous emmène jusqu’au parking à 4600m. Nous ne ressentons pas l’altitude et décidons de partir également à l’assaut du refuge (presque aussi haut que le mont Blanc). Dès les premiers mètres, la neige se met à tomber mais nous gardons notre motivation. Arrivés là-haut c’est une belle victoire, le refuge est agréable et nous y buvons un chocolat bien chaud. Nous redescendons, toujours en stop et on nous dépose au Tambopaxi (hôtel/restaurant) où nous en profitons pour manger… la plus grosse erreur de notre séjour ! Le repas le plus cher des vacances et le moins bon !

Une adorable famille nous fait quitter le parc et nous emmène jusqu’à la panaméricaine ou nous prenons un bus direction Latacunga !

Nous passons la nuit à l’hôtel café Tiana, le paradis des backpackers. Latacunga est une grande ville très animée. Le lendemain nous retrouvons Javier, seul guide francophone de Latacunga, avec lui nous partons direction la Laguna de Quilotoa. C’est un super guide, nous faisons plusieurs arrêts sur la route avec des paysages typiques des campagnes andines. Il nous apprend beaucoup sur les coutumes équatoriennes, sur la région et surtout sur l’histoire Incas qui le passionne énormément.

Arrivé à la lagune la vue est sublime! Nous descendons avec Javier les 350 mètres d’altitude qui nous séparent de l’eau. L’aller est simple mais le retour c’est une autre affaire. En tout cas la balade est superbe et le temps dégagé.

Etape suivante dans les Andes : Riobamba pour rejoindre le Chimborazo. La ville n’a pas vraiment d’intérêt, nous y passons une bonne nuit avant une journée sportive demain.

Edison, le contact de Léon, nous récupère tôt le matin avec son 4X4 et les vélos sur le toit. Nous partons à l’assaut du Chimborazo, plus nous montons et plus les paysages sont lunaires et peuplé de vigognes! Nous arrivons au parking à 4800 m. Avant la descente en VTT nous montons au 2ème refuge à 4900m puis jusqu’à la laguna de Condor Cocha à 5100m. Enfin nous chevauchons les vélos et c’est parti pour 32 km de descente jusqu’à un petit village où nous déjeunons. La descente est géniale, nous prenons vite de la vitesse et les sensations sont fortes.

Sensations fortes en VTT!
Sensations fortes en VTT!

Le séjour touche presque à sa fin, nous passerons nos 2 derniers jours à Banos. Après avoir passé du temps dans les Andes, l’effervescence et la quantité de touristes nous apparaît dérangeante, le bruit, les bars, les buggys et les rabatteurs nous « dérangent » presque. Nous n’avons pas vraiment aimé la ville de Banos. En revanche, la journée nous avons fait la route des cascades en vélo, de la tyrolienne et le soir nous avons testé les bains publics. Une expérience authentique ou nous côtoyons les équatoriens.

Retour à Quito. L’Equateur est un pays superbe et très diversifié. Nous reviendrons !

L’Equateur, nouvelle destination de rêve pour les amoureux? Stéphanie et son compagnon m’ont en tous cas fait rêver avec leurs 3 semaines en amoureux, entre dépaysement insulaire et aventure andine. Retour en récit et en images sur leur aventure équatorienne :-) 

30.03 : Arrivée à Guayaquil aux alentours de 17h. Après avoir récupéré nos bagages, nous prenons un taxi directement à la sortie de l’aéroport en direction de notre hôtel (Hostal Suites Madrid – environ 30$ sans petit-déjeuner) pour 5$ la course. Nous nous baladons rapidement autour de l’hôtel mais décidons de ne pas aller trop loin comme nous passerons 1 jour à Guayaquil avant de rentrer. Nous cherchons donc de quoi prendre l’apéro pour profiter de la terrasse de l’hôtel avant de tomber comme des mouches !

31.03 : C’est parti pour notre road trip. On récupère la voiture le matin à 7h, elle a été livrée directement à notre hôtel. La remise des clés ainsi que le tour de la voiture pour vérifier que tout est en ordre aura presque pris 1h mais c’est parti JNous prenons la direction de Cuenca en passant par le parc National El Cajas. La route se passe bien jusqu’au parc où tout d’un coup le paysage est de plus en plus brumeux et la pluie fait son apparition. On voit à peine la route, mais au final on ne peut s’empêcher de rire tellement on ne voit rien !! Nous arrivons finalement au centre d’interprétation où nous mangeons un « almuerzo » avec une vue magnifique sur leparc.

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Nous reprenons finalement la route sous la pluie pour arriver à Cuenca en début d’après-midi. Nous profitons d’un après-midi au sec pour visiter cette jolie cité coloniale.

Un après-midi est un peu court mais au moins nous avons eu un petit aperçu de cette jolie ville.

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Nous passons la nuit dans un hostal en face de la gare routière, très bruyant mais ça fera l’affaire pour une nuit et de toute façon, encore dans le décalage horaire, il ne nous faudra pas longtemps pour nous endormir!

01.04 : Dimanche = jour de marché ! Nous décidons de partir assez tôt pour nous rendre à Chordeleg où nous prenons un petit déjeuner dans une petite boulangerie de la ville qui est encore très calme, il est encore tôt ! Les locaux sont très sympas ici et toujours très souriants. Nous n’avons pas vu beaucoup du marché comme il était encore beaucoup trop tôt mais le village est sympa et nous prenons plaisir à le découvrir.

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Nous prenons ensuite la direction de Sigsig où cette fois ci nous visitons le marché, très animé, et on peut y découvrir des choses intéressantes.

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Après avoir fait le tour du village, nous reprenons la route direction Riobamba et nous arrêtons pour manger dans un petit « buibui » en bord de route. Encore une fois très bon et surtout très copieux et pas cher !

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Nous faisons un arrêt rapide à Alausi, sous la pluie. Nous ferons donc le tour de la ville assez brièvement.

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Pour finir nous arrivons à Guamote, village pas forcément très intéressant en dehors du jour du marché (le jeudi), mais super hôtel : « Chuza Longa House ». Nous sommes très bien accueillis, les chambres sont super mignonnes et le repas du soir très bon également. On se rend bien compte que nous ne sommes pas en pleine saison, nous nous retrouvons tout seul !!

02.04 : Nous reprenons la route le lendemain matin tôt pour le volcan Chimborazo. En chemin nous avons la chance de l’apercevoir entre deux nuages. Nous en profitons pour prendre une photo.

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Et finalement en continuant notre chemin on se dit qu’on a bien fait de s’arrêter quelques minutes pour admirer le paysage car nous n’aurons malheureusement plus l’occasion de voir le volcan, il sera caché toute la journée dans le brouillard. Nous prenons donc la route qui contourne le volcan qui est censée être une des plus belle route d’Equateur mais pour nous, c’est juste de la pluie et du brouillard. Mais au milieu de ces paysages presque lunaires, nous apercevons quand même les vigognes qui vivent ici.

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Nous continuons notre route en direction de Baños. Ce qui nous a marqué ce sont ces beaux paysages aux différents tons de vert en cette saison pluvieuse, c’est magnifique !

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Nous arrivons à Baños en début d’après-midi et allons manger au marché : plat local de patates/saucisses/œufs/avocats pour 3$, boisson incluse ! Nous partons ensuite pour rejoindre le point de vue Bellavista : environ 30minutes de marche pour y monter, assez rude mais la vue sur la ville est vraiment sympa.

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Après cette randonnée nous nous installons dans notre chambre à l’hôtel Casa Real (81$ pour 2nuits). La chambre était très confortable et des bains turcs sont accessibles gratuitement. Le jacuzzi est en supplément. Les installations sont un peu anciennes mais après une rando c’est agréable ! Nous dinons au bar Cherusker, surtout réputé pour ses bières artisanales au style germanique. Endroit très européen!

 

03.04 : Après un bon petit déjeuner à l’hôtel, nous partons pour une journée randonnée autour de Baños. Nous commençons par monter à « la Virgen » : près de 700 marches pour y accéder. Nous voulons ensuite rejoindre la Casa del Arbol. Nous avons eu un peu de mal à nous repérer et après avoir traversé des champs et terminé notre chemin sur la route, nous arrivons en haut. L’entrée est à 1$/personne et nous profitons donc de la balançoire pour admirer la vue. Au retour nous nous arrêtons rapidement au « cafe del cielo » pour profiter de la vue. Nous dinons dans un très bon restaurant italien : Carpe Diem di Verde. Les plats pour 6-7$ sont très bien servis et très bons !

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04.04 : Nous partons aujourd’hui sur la « Ruta de las Cascadas », une jolie route qui part de Baños en direction de la forêt amazonienne sur laquelle on découvre de nombreuses cascades. La plus impressionnante est la « Paillon del diablo».

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Nous nous arrêtons également à la cascade de Machay. Une jolie marche pour y accéder avec quelques escaliers un peu glissants. Nous en profitons même pour se baigner au pied de la cascade. Il y a même des vestiaires prévus pour les affaires. En cette période c’est très calme, nous n’avons croisé qu’une personne.

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Nous nous arrêtons ensuite lorsque nous voyons un cochon suspendu à la verticale, intriguant!

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Nous décidons donc d’y gouter, accompagné de chicharron. C’est rustique mais très bon !

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Nous partons ensuite pour Latacunga et arrivons en début de soirée, le trafic était horrible ! Nous dormons à l’hôtel Rodelu qui était difficile à trouver mais pratique car il y avait un parking à proximité. Nous nous baladons rapidement dans la ville mais ce n’est pour nous qu’une étape donc nous ne nous attardons pas et préférons profiter d’une bonne nuit de sommeil.

05.04 : Après un petit déjeuner rapide nous partons pour le marché de Saquisili (le jeudi uniquement). Il est énorme, c’est impressionnant. Pour le marché aux animaux, il faut essayer d’arriver assez tôt car les animaux partent rapidement. Il est situé un peu en dehors de la ville mais est intéressant à découvrir, c’est assez curieux ! Il y a beaucoup de cochons d’inde, des lapins énormes, poules, chiens, chats…

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Dans l’après-midi nous partons pour le parc de Cotopaxi. Nous nous baladons autour du lac dans le parc mais malheureusement le volcan est voilé. Nous prenons ensuite la direction de notre hôtel :

« El rondador » situé directement après la sortie « Cotopaxi » de la panamericana (environ 30$/nuit, petit déjeuner inclus). Nous sommes seuls dans l’hôtel mais la famille qui le gère est très sympathique et une des filles parle couramment anglais. Le repas est très bon ! Le soir nous apercevons un bout du volcan avant de profiter d’une bonne nuit de sommeil. Les chambres sont petites et froides mais de nombreuses couvertures sont mises à disposition ainsi qu’un petit chauffage d’appoint!

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06.04 : Belle surprise au réveil : le Cotopaxi est complètement découvert et nous n’arrêtons pas de l’admirer ! Après un très bon petit déjeuner, très copieux, nous prenons la route pour en profiter au maximum avant qu’il ne se couvre à nouveau.

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Nous montons en voiture jusqu’au parking en bas du refuge et marchons jusqu’au refuge dans la neige sur un chemin en serpentin d’environ 1,5km, à 4864m d’altitude. Il fait un peu froid mais la vue est très jolie !

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Après en avoir pris plein la vue nous reprenons la route à nouveau en direction de Latacunga pour y déposer nos bagages. Nous pensions les laisser au terminal terrestre mais nous n’y avons pas trouvé de consignes et nous les avons donc laissés à l’hôtel Tiana (2$/pers./jour) avant de reprendre la route pour Sigchos. Nous passons la nuit à l’Hacienda San Jose del Sigchos. Malgré nos échanges par mail, nous avons eu l’impression de ne pas être attendus. Finalement nous accédons à notre chambre et mangeons sur place.

07.04 : Nous laissons la voiture sur le parking de l’hôtel et commençons la randonnée de la boucle de Quilotoa. La première étape est de Sigchos à Insilivi (14km depuis l’Hacienda). Cette première étape n’est pas toujours bien signalée et l’application maps.me ainsi que les descriptifs que nous avions imprimés étaient pour nous indispensables. Nous décidons de passer la nuit à l’Hostel « Taita Cristobal ». Très sympathique, familial : de la grand-mère au petit fils. Très bon repas compris dans le tarif (30$), ainsi que de nombreuses explications pour la 2ème étape. Nous avons rencontré 2 autres couples, nous avons tous mangé à la même table, c’était bien sympathique. Le petit-déjeuner était également bien copieux et nous partons avec une lunch box pour 3$ pour la route.

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08.04 : 2ème étape de la boucle : Insivili – Chugchilan (14km), très bien indiquée cette fois-ci. Très beaux paysages. Grosse montée juste avant Chugchilan et la fin de l’étape est uniquement sur route donc un peu moins intéressante. Nous arrivons en début d’après-midi à l’hôtel Cloud Forest (30$ avec diner et petit-déjeuner). Nous profitons de l’après-midi pour nous reposer et profiter de la salle de jeux.

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09.04 : Dernière étape de la boucle : Chugchillan – Quilotoa. Il y a 12km pour arriver au lac de Quilotoa (avec 1000m de dénivelé positif quand même !). Nous décidons de marcher autour du cratère pour environ 10km de plus. Nous mettons environ 7h pour le tout. Une journée incroyable ! Le lac est magnifique, nous n’arrivons pas à avancer tellement nous avons envie de tout prendre en photo. Ce sera certainement un des souvenirs les plus marquants du voyage !

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Nous restons une nuit à Quilotoa car la journée de randonnée aura été épuisante. Nous dormons à l’hôtel Chikurawa (47$ avec diner et petit déjeuner). La soirée sera courte car la fatigue se fait sentir !

 

10.04 : Journée transit :

-  Camionnette entre Quilotoa et Zimbuhua pour 2$/personne, environ10min

-  Bus jusqu’à Latacunga (2$/personne, environ1h)

-  Bus pour Quito après avoir récupéré nos bagages (1h45,2$15/personne)

-  Trole du terminal de Quitumbe jusque dans la vieille ville (environ30min)

-  Arrivée à l’hôtel « La Posada Colonial ». Salle de bain très étroite mais localisation idéale pour visiter la vieille ville.

Nous nous baladons encore un peu dans la ville et dinons au « Dios no muere ». Nous avons été un peu déçus par rapport à la description qui en avait été faite dans le guide du routard.

11.04 : Visite de Quito – Jour 1

Nous commençons notre journée par le petit-déjeuner à l’hôte où Valentin de Tout Equateur nous rejoint pour discuter un peu de notre voyage jusqu’à présent et sur les choses à ne pas manquer à Quito ! Ensuite c’est parti pour visiter la vieille ville. Nous visitons l’iglesia de la Compania de Jesus. L’entrée est un peu chère (5$) mais elle est vraiment impressionnante, avec de l’or partout. Malheureusement les photos ne sont pas autorisées. Nous montons également en haut de la basilique pour une belle vue sur Quito. Pour le repas de midi nous testons la Cevicheria Puerto Azul. Nous avons beaucoup aimé le Ceviche.

Nous marchons ensuite vers la Floresta et la Mariscal où de nombreux restos/bars se succèdent. Pour le repas du soir nous revenons à la Ronda au Bohemia Cafe. Le personnel est vraiment sympathique et nous découvrons la fameuse boisson Canelazo!

Globalement une très belle première journée et Quito est une ville qui nous plait énormément.

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12.04 : Quito – Jour2

Aujourd’hui nous nous faisons plaisir et prenons un petit déjeuner au « Cafe Cathedral » : délicieux ! Très bonne adresse pour un petit déjeuner. Nous n’avons ensuite pas de plan particulier et flânons un peu dans la vieille ville. Nous montons également un peu sur les hauteurs pour à nouveau profiter de la vue sur Quito. Pour le déjeuner, nous allons à l’Altamira, une adresse qui nous a été conseillée par Valentin. La serveuse est française et son mari, le cuisinier, est équatorien. Les plats du jour (6,5$) sont un peu plus travaillés et c’est vraiment délicieux, très bonne adresse!

Dans l’après-midi nous nous rendons dans la « nouvelle ville » car nous devons passer à l’agence qui nous a vendu la croisière aux Galapagos. Nous traversons le Parc Carolina. La différence entre ces 2 parties de la ville est assez impressionnante ! Nous sommes bien plus fans du centre historique, beaucoup plus de points d’intérêts.

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C’est déjà la fin de la visite de Quito ! Nous avons réellement adoré cette ville toute colorée, magnifique !

 

13.04 : GALAPAGOS JOUR 1

Nous prenons le taxi dès le matin pour l’aéroport (28$ – 45 à 50min). Nous commençons par les formalités pour se rendre aux Galapagos (20$ + check des bagages). Nous avons ensuite un vol de Quito à Guayaquil, un arrêt de 30min puis Guayaquil-San Cristobal.

A l’arrivée nous sommes pris en charge par un taxi envoyé par la compagnie de croisière pour rejoindre notre bateau (Astrea) et les personnes déjà présentes qui font la croisière de 8 jours au lieu de 6. Nous mangeons le repas de midi sur le bateau puis partons sur San Cristobal pour visiter le point El Junco, un lagon d’eau douce. Nous avons ensuite du temps libre pour sa balader un petit peu. Nous observons donc les premiers lions de mer se balader tranquillement au milieu de la ville.

Au coucher du soleil nous revenons sur le bateau et faisons connaissance avec les personnes de  notre groupe. Tout le monde est très sympa et le guide est jeune mais également très gentil. Les cabines sont également plus grandes que nous le pensions donc pour le moment c’est super!

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14.04 : GALAPAGOS JOUR 2

Le réveil sonne à 6h45 pour un petit-déjeuner à 7h. Départ à 7h45 pour l’île Española. Nous commençons par Bahia Gardner : très belle plage de sable blanc où se pavanent de nombreux lions de mer. Nous faisons un peu de snorkeling au départ de la plage, nous observons de magnifiques poissons ainsi qu’une raie. Retour sur le bateau pour un petit snack avant une deuxième sortie snorkeling en « deep water » où nous avons eu la chance de nager avec les lions de mer qui sont très joueurs!

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Retour pour le repas de midi et sieste jusqu’à 16h puis visite du 2ème point sur Española : Punta Suarez, très jolie balade rocailleuse, un paysage magnifique et de nombreux animaux : fous à pieds bleus, albatros, fous masqués, iguanes… Española est vraiment une très belle île.

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15.04 : GALAPAGOS – JOUR 3

Journée sur Floreana Island. Départ à 7h45 pour « Cormorant Point ». Plage aux couleurs verdâtres, ce qui est dû à l’olivine. Un lagon visible au loin avec de nombreux flamants roses. De l’autre côté de l’île on découvre une jolie plage de sable blanc où on a pu voir des raies et les traces de la ponte des tortues. Pour la fin de matinée nous partons faire du snorkeling qui a encore été incroyable avec de nombreux poissons de toutes les tailles et toutes les couleurs, des tortues… Dans l’après-midi nous nous rendons au « Post Office Bay » où nous passons en revue les cartes postales postées par d’autres voyageurs mais malheureusement il n’y en a aucune pour la France proche de chez nous. Nous y avons déposé nos cartes postales et au moment où j’écris ces lignes, je viens d’apprendre que l’une d’entre elles est arrivée à son destinateur grâce à un autre voyageur qui l’a postée, c’est juste incroyable!

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16.04 : GALAPAGOS – JOUR 4

Visite de Santa Cruz le matin : Cerro Dragon où on trouve de nombreux iguanes terrestres. Les paysages sont à nouveau magnifiques ! La matinée se termine par du snorkeling en « deep water ».

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L’après-midi, visite de Santiago Island, une île recouverte de coulées de lave solidifiées. C’est une île incroyable, très différente des autres. Après une balade sur l’île nous profitons de la magnifique place de sable blanc pour se baigner et se reposer.

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Le dîner est servi à 19h et nous nous mettons en route directement après le repas car la route sera longue jusqu’à l’île Genovesa, au nord de l’archipel.

 

17.04 : GALAPAGOS – JOUR 5

Réveil très tôt ce matin : 5h30 pour une randonnée sur Genovesa Island où on a pu observer de nombreux oiseaux : fous à pattes rouges, frégates au cou rouge, chouette… Encore une île  incroyable ! Le repas est servi plus tôt pour visiter Darwin Bay en tout début d’après-midi. Une baie magnifique avec une très belle plage, des lions de mer, des frégates et des fous. Dans la baie on a également eu la chance de voir des requins.

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En fin d’après-midi : deep water snorkeling où nous avons vu un énorme banc de poissons de toutes les couleurs ! Certains ont également aperçus un requin marteau et des raies. Au retour sur le bateau, nous nous mettons en route tout de suite pour arriver vers à 18h au niveau de la ligne de l’Equateur pour un petit cocktail et quelques pas de danse avec l’équipage.

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18.04 : GALAPAGOS – JOUR 6 – Retour sur Santa Cruz

Réveil à 5h30 pour partir pour le dernier tour en bateau et on a observé des tortues et des « golden rays ». Retour sur le bateau pour le dernier petit déjeuner et le retour sur Santa Cruz où c’est l’heure du départ pour la plus grande partie du groupe.

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De notre côté nous repartons avec notre guide et d’autres personnes rencontrées lors de la croisière pour rejoindre notre hôtel : Hostal la Mirada del solitario George. Très grande chambre très jolie avec un personnel très accueillant. Dans l’après-midi nous visitons le Darwin Research Center pour voir les tortues géantes, c’est juste incroyable ! Nous passons la soirée avec notre guide et une autre fille rencontrée pendant la croisière.

 

19.04 : Visite de Tortuga Bay : marche d’environ 5km aller-retour en plein soleil mais la plage est magnifique et surtout énorme. Mais malheureusement la baignade était interdite. Nous mangeons de bons sandwichs et une glace au galapagos deli, excellents ! Dans l’après-midi nous prenons le « water taxi » pour rejoindre « Las Gretas », de belles gorges où nous pouvons nous baigner mais il y a beaucoup de monde et il vaut mieux y aller le matin. Pour notre dernier repas sur l’île nous avons voulu nous faire plaisir avec un repas à l’Isla Grill pour environ 50$ pour 2 personnes, cher mais très bon poisson grillé.

20.04 : Journée transit avec : taxi – bus – barge – bus pour nous rendre à l’aéroport. Il faut compter environ 1h de trajet. Au final nous avons eu un retard de notre vol d’environ 1h. Arrivés à Guayaquil nous prenons le taxi pour l’hostal villa 64 pour 6$. Super petit hotel avec un beau patio, qui est tenu par un français qui nous donnent de bons conseils pour notre dernier jour à Guayaquil. Dans l’après- midi nous ne nous éloignons pas trop de l’hotel lors de notre visite car nous sommes un peu fatigués après tous ces transports. Nous profitons du patio pour y diner tranquillement.

21.04 : Environ 2km de marche pour rejoindre le « malecon » en passant par la cathédrale et le parc des iguanes. Balade le long de la rivière jusqu’à « Las Peñas » où nous découvrons un beau quartier de Guayaquil, une ville qui ne nous a pas plus énormément jusque-là. Nous mangeons rapidement un bout dans une petite galerie d’art-café très sympa, nous mangeons un assortiment de spécialités locales.

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Nous montons ensuite les 400 marches jusqu’au phare, au milieu de jolies petites rues colorées. Au sommet il y a une jolie petite église et une vue sur Guyaquil. Ce quartier aura été un coup de cœur et nous aura fait apprécier Guayaquil.

Retour à l’hôtel pour récupérer nos affaires et partir pour l’aéroport. Retour un peu chaotique entre le chauffeur de taxi qui rate la sortie de l’aéroport parce qu’il tapote sur son téléphone et plus d’1h d’attente pour s’enregistrer sur notre vol. Mais au final tout s’est bien passé pour notre retour. Nous rentrons avec de merveilleux souvenirs plein la tête, un magnifique voyage que nous ne sommes pas prêts d’oublier !

 

 

Marthe et Ruby ont choisi  l’Equateur pour leur premier voyage mère-fille ! En 20 jours, elles ont eu le temps d’avoir un très bel aperçu de la diversité du pays: des Andes aux Galapagos en faisant un petit tour par l’Amazonie, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles n’ont pas perdu de temps ! Découvrez ici le carnet de bord de ce duo de choc…

JOUR 1 – Départ de Montréal avec AéroMexico, escale à Mexico et arrivée à Quito vers 23h30. Un taxi nous a amené à l’hostal La Posada Colonial et nous étions attendues même à 1h du matin.

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JOUR 2 – Petit déjeuner à l’hostal, croissant, guiche café fruits etc.  Rencontre avec Valentin de Tout Equateur.  Il nous a donné plein de conseils pour les téléphones, la nourriture, les autobus etc.  Nous avons bien apprécié!  Il fait un peu frais à l’extérieur mais dès que le soleil se montre nous ressentons sa chaleur.  Nous partons visiter la ville. C’est le week-end de la fête de los Muertos. Les rues sont tranquilles.  Nous passons par la Ronda et visiton sun musée.  Après avoir pris un repas sur la Ronda, nous nous préparons pour partir le soir même pour l’Amazonie.  L’hostal accepte de garder nos bagages puisque nous partons avec seulement le strict nécessaire. Nous prenons le bus à 11h45 le soir pour Lago Agrio.

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JOUR 3 – Difficile de dormir dans ce bus puisque la route est très sinueuse!  Nous devions arriver vers 7h le matin et finalement nous arrivons à 5h.  Il fait encore noir et maintenant, nous ressentons la chaleur et l’humidité.  Nous prenons un taxi pour se rendre au D Mario l’endroit où la navette nous prendra.  Après le voyage en navette, nous rencontrons notre guide et partons en bateau vers le Dolphin Lodge.

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Notre guide de départ ne parle que l’espagnol.  Ouf! Je n’ai pas le choix, je dois pratiquer le peu l’espagnol que j’ai appris ces dernières années.    Le paysage est fantastique, la végétation est luxuriante et nous apercevons de nombreux oiseaux.   Arrivée au Dolphin lodge, on s’installe et on nous sert un très bon repas.  Vers  4 h nous partons voir le coucher de soleil et à ma demande, nous allons à la pêche au piranha.  On rencontre des caïmans, des dauphins roses, un serpent, etc.

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JOUR 4 – Nous avons très bien dormi et nous rencontrons l’autre groupe déjà arrivé il y a quelques jours.  Nous partons en trek pour observer singes, grenouilles, oiseaux, papillons, paresseux, araignées etc. Vers 4 h nous repartons pour une baignade dans la lagune.  L’eau est chaude et agréable et nous avons le coucher de soleil à l’horizon.

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Notre groupe avec notre guide anglophone.  Des gens de France, de Amsterdam, d’Angleterre, des Équatoriens, et nous les canadiennes.

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Trouver l’intrus!  Attention ou vous mettez les pieds.

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Avant de le prendre les guides se sont assurés que la mère n’était pas là.  Très bonne idée.

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Dans notre camp, une araignée banane.  Ne pas déranger, elle est vénéneuse.

JOUR 5 - C’est la journée pour la visite de la communauté nous rencontrons Maria qui est accompagnée de 2 petites filles.   Elle nous montre comment elle fait du pain de manioc.  Nous visitons le village.

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Maria et la petite.

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L’arbre ou le Chaman fait ses célébrations.  Dommage, nous n’avons pu le rencontrer.

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Ces enfants sont très beaux.

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Le plaisir des selfies.

JOUR 6- Nous retournons à Quito.   Bateau, navette et autobus.  Pour la sécurité, l’autobus a été arrêté à 2 reprises pour la vérification des narcotiques.  Les policiers nous demandaient des identifications et après avoir montré nos passeports, ils nous renvoyaient dans le bus sans rien fouiller pour nous.  Probablement qu’avec notre passeport canadien, nous avions une tête de touriste. Ha!  Nous avons été retardés de 2 h puisque qu’un camion s’est renversé sur la route.  Arrivée à Quito, nous retournons coucher a la Posada colonial.

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JOUR 7-   Nous partons prendre le petit déjeuner en ville, et partons explorer les environs.  Cette fois-ci la ville est animée, les boutiques sont ouvertes et beaucoup de gens circulent.  Nous arrêtons dans un café après un arrêt à la banque Pichincha.  Départ en après-midi pour la région du volcan Cotopaxi.   Le chauffeur dans l’autobus nous avise de notre arrêt et nous débarquons sur l’autoroute.  Nous avons Maps.me qui nous dirige vers le Rondador, l’hostal suggéré par Tout Equateur.  Nous remontons un viaduc et une voiture s’arrête.  L’homme nous parle en espagnol et nous demande si nous allons au Rondador.  Après quelques échanges de mots, il nous explique qu’il est le propriétaire et qu’il peut nous y amener.   Son nom est Fernando et nous embarquons avec lui.  L’endroit est très accueillant et nous avons la vue sur le Cotopaxi.  Jenny et Fernando exploitent également un très bon restaurant.  Son père sera notre quide pour le Cotopaxi et le Quilotoa.

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Quelle belle vue.

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Nous avons rencontré Chloé au même endroit et nous avons décidé tous ensemble d’aller au Marché de Sassiquili avant de voir le volcan et la lagune de Quilotoa.   Soirée agréable.

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La lagune de Quilotoa

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Sur le chemin pour se rendre à la Lagune

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Les gens au marché.  C’est une bonne manière de voir leur culture et leur façon de vivre.

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JOUR 8-   Ce matin, le volcan est dans les nuages et il fait froid donc nous repartons vers pour Baños avec Chloé.  Fernando, encore une fois très dévoué, il nous conduit en voiture sur l’autoroute et nous aide à prendre le bus.  Nous avons vraiment apprécié cet endroit que je recommande fortement.   Arrivée a Baños nous trouvons un endroit pour dormir: El Castillo.  Pas très cher, mais je regrette le confort du Rondador.  Nous allons visiter la casa del arbol.  Après avoir mangé, nous allons aux thermes de la Virgen, qui se trouvent tout près de notre auberge.    Il n’y avait qu’une seule piscine en fonction et l’endroit laisse un peu à désirer. .

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Une rue à Baños

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La ville de Baños vue d’en haut.

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La Casa del arbol.

JOUR 9 -  Visite de la route des cascades.  L’endroit est magnifique.   El pailon del diablo est le bout de notre chemin.   Et maintenant nous partons pour Riobamba.  Il y a un train qui circule près du volcan Chimborazo et il semble moins achalandé que la Nariz del diablo.  Arrivée dans la ville nous dormons en face du terminus au Humboldt pour $13 par personne par nuit et l’endroit est très confortable propre et très grand avec des petits salons pour se reposer.   Notre réservation est faite pour le » tren del huelo » pour le lendemain.

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JOUR 10- On prend le train tôt le matin et il se dirige dans la campagne en direction du Chimborazo.    La vue est magnifique.   Ce train est une balade culturelle qui explique la façon qu’un équatorien de 74 ans va encore 2 fois semaines chercher de la glace dans la montagne pour la revendre a des commerçants qui s’en servent pour faire de la crème glacée. On visite ensuite une communauté très intéressante et on prend le repas avec eux.

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Vue de l’hostal Humboldt, juste en face du terminus d’autobus.

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La communauté près du Chimborazo

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On a pu apercevoir le volcan à travers les nuages

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De retour vers 16h.  Nous faisons nos adieux à Chloé et nous repartons en bus pour Guayaquil. Nous arrivons vers 23h et on nous suggère l’hostel Michel qui n’est pas très loin.  Et me voici pour ma première expérience dans un vrai dortoir d’auberge de jeunesse.   Et bien oui, je crois être la plus âgée dans cet endroit.  Comme nous repartons vers 5h du matin pour prendre l’avion pour les Iles Galapagos, ce sera acceptable pour cette nuit.   On me dit qu’il y a des bouteilles d’eau dans un frigidaire et que je dois mettre l’argent dans un coffre sur le côté.  Finalement il n’y a que de la bière.  Les salles de bain sont neuves et très belles mais il n’y a pas d’eau chaude.  On sort de notre confort Hi! Hi!

 

JOUR 11- 5h45 du matin, aéroport de Guayaquil.  Achat du permis migratoire à $20. Et enregistrement des bagages.  Départ à 8h30 avec Avianca.   Nous arrivons sur une île qui nous semble désertique.  Entrée, $100.  Les bagages sont inspectés par des chiens.  Un bus nous amène au traversier et nous faisons nos premières rencontres avec un lion de mer qui se prélasse sous un banc.  Nous partageons une voiture avec 2 autres personnes.  $12 par personne. Nos passagers nous suggèrent un hôtel « El Pinzon » près de la rue principale à Puerto Ayora.  A première vue, l’endroit semble un peu délabré, dans une ruelle et en construction.  Nous sommes accueillis par une dame espagnole et nous arrivons à réserver l’endroit qui est très bien à l’intérieur et il y a une cuisine commune ou nous pouvons préparer nos repas.

Nous partons en taxi pour « el Chato » où nous visiterons une ferme de tortues et nous allons visiter une grotte de lave.

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Voici notre première rencontre en sortant de l’aéroport.

 

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Les tortues et les vaches font bon ménage.

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Dans la grotte de lave.

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JOUR 12- Nous partons en bus et en bateau pour l’Ile Seymour.  Notre guide est très intéressant et nous fait observer les frégates, les blues footed boobies, des iguanes terrestres.  Nous mangeons sur le bateau et on nous sert du poisson pêché ce matin.  Nous accostons sur une plage ou nous devons faire attention où nous posons les pieds puisque les tortues y pondent leurs œufs.  Nous observons des iguanes de mer et nous nous préparons pour faire de l’apnée.   La tête dans l’eau, tout est clair et on se croirait dans un aquarium tellement il y a de poissons.  Ho lala, une tortue passe à 30 cm de moi, je peux la toucher.

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Trouve Charlie, l’iguane

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Le voici

La femelle frégate.

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Le male qui fait le charmeur.

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Un iguane de mer

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Le marché au poisson près de notre hôtel, les otaries et les pélicans sont les premiers clients.

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Un déjeuner pour les tortues au centre Charles Darwin

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Blue footed boobies (fou de bassan à pieds bleus)

 

 

JOUR 13 – Nous prenons le bateau pour se rendre à l’Ile Isabela.  Les otaries sont sur le quai d’embarquement.

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Après 2 heures de bateau, nous constatons que nous n’avons pas le mal de mer.  Des gens ont été malades autour de nous.  Les vagues sont fortes et ça brasse.

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Ils sont encore là

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On couche au grand Tintorera.  Très bel hôtel pour 25$ par personne.

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Puerto Villamil sur l’Ile Isabela

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L’heure de la sieste

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JOUR 14-   Une autre randonnée en bateau pour se rendre à Los Tuneles et faire de l’apnée.

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Les pingouins

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Les tortues de mer nous suivent.

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Les requins à pointe blanche.  Il semble qu’ils n’attaquent pas les humains.

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Les majestueuses raies.

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JOUR 15 – Journée de Vélo. Nous allons à El muro de las Lagrimas.

 

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En passant en vélo nous l’avons intimidé.

JOUR 16 Retour à Puerto Ayora. On se prépare pour une autre randonnée de 2h en bateau.  Encore des gens malades, probablement parce que nous sommes en bateau très tôt le matin. On retourne à l’auberge « El pinzon ».

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JOUR 17 Randonnée en bateau pour faire de l’apnée et allée à Tortuga Bay.

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JOUR 18 Retour en après-midi pour Quito.

JOUR 19 Arrivée à Quito Nous dormons au Quito Suite Hôtel pour 42$ et une navette nous mène à l’aéroport pour notre retour vers Montréal.

Pour notre premier voyage mère/fille, ce que j’ai le moins apprécié, c’est le manque de temps.  Nous aurions eu besoin d’une semaine de plus sur le continent pour découvrir encore plus l’Équateur.  Jamais nous ne nous sommes sentis en danger.  Avec un peu d’espagnol, les gens ont été très aidants et sympathiques avec nous.

L’Equateur nous a fait vivre une expérience de nature et de découvertes exceptionnelles!  Les trésors coloniaux de Quito, l’amour de la nature par la forêt Amazonienne, les mangroves fascinantes, les villages andins authentiques, la cuisine traditionnelle comme les cuys, la population hispanophone généreuse et à 1000 km de la côte, les Iles Galapagos.  Ce voyage nous laisse des souvenirs inoubliables.

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Motivé par un voyage en Équateur ? Et pourquoi pas en road-trip ? Oui je sais, tous les guides et surtout les agences déconseillent de conduire ici. Pourtant en couple, en famille ou entre amis, c’est toujours une expérience unique et magique ! Avec mes conseils, vous profiterez d’une aventure exceptionnelle hors des sentiers battus et vivrez des émotions grandioses.

Vous vous posez sûrement plein de questions avant de voyager. L’une d’elles est sûrement le transport. En Équateur, vous avez 2 options : la location de voiture ou le transport public. Dans cette chronique, je vous aide à envisager la première option en vous partageant toutes mes petites astuces pour louer un véhicule aux meilleures conditions et mes bonnes adresses pour profiter pleinement de votre road-trip dans le pays.

Quel budget prévoir ? Quelle catégorie privilégier ? Auprès de quelle agence de location réserver ? Quels pièges éviter ? Où récupérer et rendre sa voiture ? Quelles assurances choisir ? Quelles routes emprunter ? Quid de la sécurité routière et de la corruption de la police ? Voici quelques unes de vos interrogations les plus courantes auxquelles je vais répondre dans cette chronique pour vous aider à avancer dans l’organisation de votre aventure en Équateur.

Amis voyageurs, accrochez vos ceintures, c’est parti :

  • Est-ce que c’est utile de louer une voiture pour voyager en Équateur ?

Ca dépend de vos envies ! Bon, et un peu de votre budget aussi.

Aujourd’hui, de plus en plus de voyageurs du Réseau Solidaire privilégient une location de voiture pour explorer l’Équateur en toute autonomie et en toute liberté. Vous retrouvez de nombreux carnets de road-trip dont ceux de Lysiane et Rafael, Marion et François, la famille NaudMichèle et StéphaneFrédérique et Guillaume, la famille Heitz ou encore Jérôme et Coco.

C’est la solution idéale pour prendre votre temps et voyager au rythme de vos envies du moment. Par exemple, sur les pentes du volcan Chimborazo, vous pouvez vous arrêter photographier toutes les vigognes que vous croiserez ! Sur la route du Cotopaxi, entre Sangolqui et l’entrée nord, vous pourrez profiter des cascades du Rio Pita. En chemin pour Cuenca, vous pourrez facilement vous arrêter découvrir les ruines d’Ingapirca. Bien sûr, dans chaque région, de nombreux trésors et de multiples surprises vous attendent. Avec une voiture de location, vous pourrez profiter de tous sans choisir !

Bien sûr, cela représente un budget d’au minimum 60 $US/jour en saison basse avec le kilométrage illimité, le second conducteur, l’assurance obligatoire et la TVA. Si vous préférez réserver ce montant pour des hébergements ou des activités (ou tout simplement ne pas dépenser autant !), j’ai rédigé un article sur le transport public pour vous aider.

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  • Est-ce dangereux de conduire en Équateur ?

Vous avez lu les carnets de voyage ? Vous avez donc votre réponse, c’est non ! En plus, je ne suis pas assez fou pour recommander un moyen de transport qui vous empêcherait de profiter tranquillement et sereinement des trésors de l’Équateur. Vous êtes en voyage, conduisez doucement et tout ira bien.

Bien sûr, nous sommes quand même en Amérique Latine, les locaux sont donc un peu « chauds », surtout dans les grandes villes comme Quito et Guayaquil où les klaxons sont mis à rude épreuve. Ne vous inquiétez pas, c’est une habitude que vous prendrez rapidement vous-aussi. Dans le reste du pays, c’est plus tranquille. Même si les équatoriens ne sont pas des fous du volant, ce ne sont pas non plus des as du volant, il faudra donc prendre ses précautions et ses distances.

  • Quel véhicule choisir pour explorer l’Équateur ?

La première étape est de bien choisir le véhicule adapté à un voyage en Équateur. Même si le réseau routier principal est de bonne qualité après sa rénovation dans les années 2010, je vous recommande vivement de privilégier un SUV pour circuler en toute liberté.

Oui, je vous connais, vous aimez sortir des sentiers battus et vous ne voulez pas qu’une véhicule vous empêche d’aller au bout de vos envies ! Après, même pour des trésors naturels classiques, comme les parcs nationaux Cotopaxi et Chimborazo, vous devrez circuler sur des chemins ou des pistes. Sur certaines routes secondaires pittoresques que je vous recommande vivement, comme la vieille route entre Ambato et Guaranda ou la liaison entre Mindo et Otavalo, vous pourrez aussi trouver des dos d’ânes assez violents et surtout de beaux nids de poule communément appelés nids d’autruche. Pour éviter d’endommager le bas de caisse, qui n’est jamais assuré même en tout risque, et donc une note salée au retour, un véhicule surélevé est la meilleure solution.  Je sais, la différence budgétaire est grande mais je vous garantis que vous profiterez beaucoup plus de votre road-trip.

Si vous n’êtes pas sûr de l’utilité, relisez les carnets de voyage ! Vous pouvez aussi me partager votre itinéraire sur le Forum, je vous aiderai en vous indiquant les parties qui requièrent un SUV. J’en profiterai pour vous indiquer quelques routes pittoresques pour vous permettre de profiter pleinement de votre road-trip en terre équatorienne.

Entre les différentes options de SUV, cela dépend du nombre de places, de la taille du coffre et bien sûr du confort voire du moteur. Pour ça, je vous fais confiance, vous êtes grands et vous vous connaissez. Sachez que vous avez aussi le choix entre des 4×2 et 4×4. Un 4×4 n’est pas indispensable, je le recommande surtout à ceux qui sortiront beaucoup des sentiers battus et iront explorer des réserves reculées aux chemins d’accès compliqués. Oui, les ornithologues amateurs se seront reconnus.

Au fait, quel que soit le modèle, si vous avez l’impression de ne pas avancer, c’est que les moteurs manquent d’oxygène – comme vous – pour aller plus vite. D’ailleurs, privilégiez plutôt le Super à l’Extra à la pompe pour de meilleures performances.

Petit conseil : Même si vous louez une voiture, essayez de voyager léger ! À 4 voyageurs dans un grand SUV (Kia Sportage, Grand Vitara SZ, S-Cross), vous n’aurez pas suffisamment de place pour 4 grosses valises et 4 petits sacs. De toute façon, vous n’avez pas besoin de toutes ces affaires…

Cotopaxi 5 - Françoise Pineau

  • Quand réserver ma location de voiture ? À l’avance ou en dernière minute ?

L’idéal est de réserver votre SUV le plus tôt pour bénéficier des meilleures conditions. Sachant que les flottes des agences locales ne sont pas illimitées, notamment les premières catégories, il est préférable de s’y prendre au moins 3 mois à l’avance si vous pouvez. En général, les tarifs sont bien plus avantageux.

Si vous n’êtes pas aussi organisés, ce que je comprends comme je suis personnellement comme ça en voyage, il ne faut pas s’inquiéter non plus, vous trouverez presque toujours un véhicule en dernière minute. Oui, je dis bien presque car ça peut être compliqué pendant les mois de juillet et d’août et pendant les fêtes de fin d’année sachant que les Équatoriens voyagent aussi à cette période. Mais bon, je suis toujours là pour vous aider à trouver votre bonheur et profiter des trésors de l’Équateur.

Petite astuce : Pour réserver un Vitara 3 Portes, un petit 4×4 idéal pour voyager en couple (photo ci-dessous), demandez bien à l’avance ! Ils sont peu nombreux sur le marché et sont très demandés.

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  • Comment réserver ma location de voiture en Équateur ?

Il y a plein de sites web sur internet vous proposant de vous aider à réserver votre véhicule. Malheureusement, ils travaillent tous avec des agences internationales (Thrifthy, Avis, Hertz, Budget, Alamo, etc.) et leurs tarifs ne sont pas aussi économiques que ceux des agences locales.  C’est souvent jusqu’à 2 fois plus cher ! En plus, lisez bien les petits lignes, il n’est pas rare que des surprises se cachent : kilométrage limité, TVA, taxe d’aéroport ou assurance obligatoire non incluse, 2ème conducteur et GPS en supplément… Ca serait dommage de commencer votre voyage sur une mauvaise note.

La meilleure solution ? C’est bien sûr de faire confiance aux partenaires du Réseau Solidaire ! Pour cela, rien de plus simple, il suffit de faire une demande grâce formulaire en ligne. Je vous garantis les meilleurs prix et les meilleures conditions pour un minimum d’effort.

Si vous trouvez moins cher ailleurs pour une même catégorie, je vous invite au restaurant. Oui, je n’ai même pas peur ! En tout cas, si vous pensez avoir trouvé mieux, n’hésitez pas à m’envoyer le devis par email pour que je vous aide à chercher l’éventuelle petite bête. Je commence à avoir l’habitude des devis malhonnêtes. S’il n’y en a pas, vous aurez gagné un déjeuner à Quito. Plutôt honnête comme proposition, non ?

Sachez en tout cas que j’ai négocié de nombreux avantages pour les voyageurs de Tout Équateur qui font aussi toute la différence :

1. Services indispensables toujours prévus : kilométrage illimité, 2nd conducteur, nettoyage et assurance obligatoire. Pour le GPS, ça dépend du partenaire. Personnellement, je préfère utiliser l’application Maps.Me ou Google Maps pour voyager en Équateur.

2. Réservation à la confiance : aucun acompte et aucune coordonnée bancaire nécessaires.

3. Devis en TOUT INCLUS avec  paiement par carte bancaire ou en espèces selon vos envies  pour une réservation 100% garantie sans mauvaise surprise (une empreinte sera toujours nécessaire pour la caution).

4. Livraison et retour de votre véhicule où et quand vous voulez partout en Équateur !

5. Assistance francophone 24h/24 et 7j/7 avec l’équipe depuis la réservation jusqu’au retour du véhicule et même après si nécessaire.

Si vous n’êtes toujours pas convaincus, j’attends votre demande de devis en ligne pour vous envoyer les meilleures propositions de mes partenaires pour vous montrer qu’elles sont bien plus intéressantes. Vous ferez aussi une bonne action en soutenant des prestataires locaux.

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  • Quelles assurances choisir ? Est-ce que ça vaut la peine de prendre une assurance « tous risques » ?

Aïe aïe aïe voici la question compliquée ! J’imagine que vous êtes perdus entre tous les termes (LDW, CDW, TPL, CDW, TPL, TPI, etc.) ? C’est normal, je vais vous aider à y voir plus clair pour vous éviter des dépenses inutiles. D’ailleurs, pensez aussi vérifier les conditions des éventuelles assurances liées à votre carte bancaire, c’est toujours utile avant de prendre sa décision.

Voici en tout cas un petit rappel des assurances :

- La CDW pour Collision Damage Waiver ou LDW pour Loss Damage Waiver :

Cette assurance vous couvre en cas de collisions et de dommages. Comme pour votre véhicule personnel, c’est une assurance avec franchise dont le montant dépend de la catégorie de véhicule. Vous pouvez parfois diminuer le montant de la franchise en payant un supplément. En cas de perte ou de vol du véhicule (ce dont je n’ai encore jamais entendu parler !), ce sera la caution qui est en général de 2000 $US.

Elle ne couvre pas le bris de glace, le vandalisme sur votre véhicule, les pneus ou encore les personnes.

Cette assurance est obligatoire et doit toujours être incluse dans les devis. Même si vous êtes déjà couverts par votre assurance personnelle, vous ne pouvez pas l’enlever en Équateur, la loi équatorienne ne le permet pas.

- La TPL pour Third Party Liability (aussi appelée TPL, TPI, SLI ou encore MLI) :

Cette assurance est la responsabilité vis-à-vis de tiers. Elle couvre les dommages occasionnés par votre véhicule à autrui et aux biens d’autrui. Il y a aussi des franchises selon le type d’accident. Elle ne vous protège pas ni votre véhicule.

Attention, en cas d’accident corporel, c’est généralement de l’ordre du pénal, ce qui n’entre plus dans le champs d’application de l’assurance. Par ailleurs, au vue des frais locaux d’hospitalisation, les montants couverts peuvent être faibles par rapport aux coûts. Il existe des options comme  Bon, je vous rassure tout de suite, aucun voyageur n’a encore blessé quelqu’un. Comme vous êtes prudents sur la route, tout se passe bien !

Cette assurance est facultative. Elle est encore très rare en Équateur. D’ailleurs, seuls les loueurs internationaux l’offrent.

- La Full Cover (ou Zero Liability) : 

En général, elle comprend les 2 assurances précédemment citées avec des petits avantages supplémentaires. En général, elle inclue par exemple le rachat des franchises. Elle peut aussi vous protéger contre le vol, vous assurer pour les pneus et les vitres ou vous offrir une assistance.

Attention, il y a des restrictions ! Le bas de caisse est presque toujours exclu comme un dommage peut être très coûteux. Vérifiez bien les conditions générales de location si vous optez pour cette assurance. Encore une fois, elle n’est offerte que par les agences internationales.

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Dans 99% des locations, la CDW – obligatoire en Équateur – est suffisante. Si vous comptez conduire tranquillement pour profiter des paysages équatoriens, vous n’avez pas besoin d’assurance optionnelle.  Si vous préférez vous protéger, je vous conseille directement la Full Cover pour une protection optimale. Comme mentionné, pensez quand même à vérifier toutes les petites lignes !

D’ailleurs, pour la caution et les franchises, le loueur prendra une empreinte de votre carte bancaire qu’il détruit en général 3 semaines après la fin de la location, le temps de s’assurer que le véhicule n’était pas endommagé et que vous n’avez pas commis d’infraction. Le montant de la caution, autour de 2000 $US, est bloqué et non débité.

  • Comment sont les procédures pour récupérer le véhicule ? Et le rendre ?

Vous avez choisi votre SUV ? Il est réservé ? Parfait ! Il ne reste plus qu’à faire les bagages et vous envoler pour l’Équateur.

Afin de retirer le véhicule en toute tranquillité, pensez bien à emporter votre permis de conduire national et à prévenir votre banque de votre voyage. Et oui, pour le paiement et la caution, avec votre carte bancaire (VISA, Mastercard, American Express), ça peut éviter des petits problèmes sur place pour les autorisations bancaires. En général, l’agence de location prendra une empreinte pour le paiement (sauf si vous payez en espèces) et une empreinte pour la caution et les franchises. Le paiement est débité tandis que la caution est seulement bloquée.

Si vous avez un permis de conduire international, vous pouvez bien sûr le prendre mais sachez qu’il n’est valable que s’il est accompagné de votre permis national. Oui, en fait, c’est juste une traduction sans valeur légal.  Votre passeport pourra aussi être nécessaire au moment de la rédaction du contrat de location.

Au moment de récupérer votre véhicule, pensez à en faire le tour et à tout bien vérifier : les rayures, l’état des pneus, la présence de l’antenne radio et des enjoliveurs, la roue de secours et le kit de secours (incluant en Équateur un extincteur), le niveau d’essence et les papiers du véhicule. Vous pouvez prendre des photos et vidéos à la prise comme au retour du véhicule si le véhicule est propre, ça vous permettra d’avoir des preuves supplémentaires en cas de litige pour un dommage éventuel.

Une fois que tous les documents sont signés, vous pouvez y aller !

Petite astuce : Avec ce type de transport particulièrement pratique dans les Andes, je vous laisse voir directement avec le propriétaire. Attention, certains sont durs en négociation !

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Généralement, c’est très rapide de rendre son véhicule en Équateur comme ailleurs. Vous faîtes le tour du véhicule (avec éventuellement quelques photos), signez la feuille de retour et c’est tout bon !

  • Quelles routes et chemins emprunter en Équateur ?

Dès que vous le pouvez, sortez des sentiers battus ! Chaque région regorge de routes et chemins pittoresques magnifiques qui vous permettront de découvrir des paysages tout aussi magiques. Pour sortir de la Panaméricaine, mon Top 5 d’adresses préférées est :

- Quito à Mindo via Nono : C’est l’Ecoruta del Quinde, un beau chemin au cœur d’une végétation verdoyante où vous pourrez déjà commencer à découvrir l’incroyable diversité et richesse d’oiseaux. Elle est aussi très sympa à VTT.

- Mindo à Otavalo via la vallée d’Intag : Cette région est célèbre pour son agriculture et notamment sa production de café. Très authentique et très charmant !

- Quito au Cotopaxi le long du Rio Pita : Pour arriver au superbe volcan Cotopaxi, quoi de mieux qu’un petit chemin de terre entre les volcans Pasochoa et Sincholagua ? En plus, vous avez les cascades du Rio Pita pour faire des petites pauses.

- Latacunga ou Baños au Chimborazo via la vieille route Ambato – Guaranda : Faire le tour (presque) complet du Chimborazo, c’est un vrai plaisir ! Cette petite route, encore en très bon état, longe une rivière et passe à l’intérieur d’un canyon. Magique !

- Macas à Riobamba via le parc Sangay : Passer de l’Amazonie aux Andes (et vice-versa), c’est toujours une expérience unique. En plus, les lagunes du parc Sangay sont très belles. Petit conseil, faîtes une pause pour déguster une truite.

Bon, comme j’ai dit un Top 5, je ne parle pas de la boucle de Quilotoa en voiture, la descente depuis Santo Domingo, Mindo ou Zumbahua vers la côte Pacifique ou encore des Portes de l’Amazonie entre Baeza et Macas. Personnellement, j’en suis amoureux aussi tellement c’est exceptionnel de changer d’environnements si différents et si charmants dans une même journée. Autour d’une carte lors du briefing Chez Léon, l’équipe vous partagera tous nos adresses.

Si vous avez d’autres coups de cœur, partagez-les nous !

  • Qu’en est-il de la sécurité routière ? Et de la corruption de la Police ? Quid du pico y placa à Quito ?

Le code de la route est globalement similaire en Équateur et aux pays occidentaux. La conduite est à droite, les vitesses sont limitées (30 ou 50 km/h en ville, 60 à 90 km/h sur les routes secondaires et 100 km/h sur la Panaméricaine), les feux de signalisation (parfois de l’autre côté du carrefour), les lignes au sol et les panneaux de circulation vous indiquent quand vous pouvez passer, vous arrêter ou encore doubler.

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Les radars

Voici quelques petits conseils au volant :

- Gardez un œil attentif sur la route plutôt que sur le GPS ! Oui, ça arrive que ce dernier se trompe, ne connaissant par tous les derniers sens interdits. Il est fréquent aussi que des policiers remplacent les feux tricolores pour fluidifier le trafic.

- Oubliez les klaxons ! En Équateur comme dans toute l’Amérique Latine, les locaux aiment klaxonner pour n’importe quel prétexte.

- Soyez prudents ! Même si vous êtes sur une belle route, il n’est pas rare de régulièrement trouver un nid de poule ou un dos d’âne. En roulant doucement, vous profitez tranquillement et pleinement de votre road-trip.

- Pensez au frein moteur ! Que vous conduisiez un véhicule manuel ou automatique, il faut bien penser à  utiliser le frein moteur en descente en altitude. Ca vous permettra d’économiser vos freins et donc de voyager en toute sécurité.

- Pensez aux rétroviseurs des deux côtés. Les dépassement par la droite ne sont pas vraiment autorisés mais largement pratiqués, alors pensez bien à regarder aussi à droite avant de vous rabattre.

- Les voitures se ferment automatiquement en Equateur même si les clés sont encore à l’intérieur. Même si la voiture peut parfois être débloquée à distance, c’est mieux de toujours garder les clés avec vous et de laisser une fenêtre ouverte au cas où.

Conduisez de jour plutôt que de nuit ! C’est beaucoup mieux pour profiter des paysages. Après, si vous devez conduire de nuit pendant quelques minutes, redoublez de vigilance, les piétons et vélos ne sont pas toujours très visibles (les dos d’âne et nids de poule non plus).

Je vous fais confiance, tout se passera bien ! Au cas où, notez bien le numéro d’urgence du loueur pour l’appeler. Si vous avez loué un véhicule avec le Réseau Solidaire, vous avez l’assistance 24h/24 et 7j/7, c’est pratique. Et oui, nous vous aidons à trouver une solution avec le partenaire dans les meilleurs délais pour vous permettre de profiter uniquement des trésors de l’Équateur.

Petite remarque : Les locaux ne respectent pas les feux de signalisation de nuit. C’est encre toléré par la Police (moins par les feux avec caméra intégrée). Cependant, en tant qu’étranger, évitez de les imiter !

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Avant de prendre la route, il reste quelques particularités à connaître sur la conduite en Équateur :

- Il n’existe pas de constat à l’amiable. En cas d’accident (ce qui ne vous arrivera pas), il ne faut pas bouger la voiture d’un millimètre et attendre la policia de transito.  C’est elle qui se charge de le rédiger. Ne vous inquiétez, la Police n’est pas corrompue en Équateur et les forces de l’ordre protègent aussi bien les voyageurs que les locaux.

- Il y a régulièrement des contrôles sur la route. Il suffit de montrer vos papiers (passeport, permis de conduire et immatriculation) et tout se passera très bien.

- Si la police vous arrête dans d’autres conditions, c’est que vous avez commis une infraction. Le mieux est toujours de faire profil bas. Généralement, les policiers sont indulgents avec les voyageurs étrangers et vous laisseront repartir après un petit sermon. Et en cas de problème de communication, vous pourrez toujours compter sur l’assistance francophone 24h/7j. Un interprète, ça peut parfois aider.

- En cas de vrai problème, la Police vous amène à la fourrière en attendant le paiement de l’amende. Oui, c’est plutôt embêtant, respectez bien le code de la route !

- Les amendes sont salées en Équateur. Comptez au minimum 100 $US pour un excès de vitesse !

- Pour l’alcool au volant c’est Tolérance zéro : Boire ou conduire, il faudra choisir si vous ne voulez pas tester les cellules équatorienne, c’est cher et pas vraiment le meilleur rapport qualité/prix des hébergements …

Tant que j’y pense, si vous comptez passer à Quito, sachez qu’il existe le pico y placa pour réguler la circulation. Selon le jour de la semaine, certains véhicules ne sont pas autorisés à circuler dans le centre-ville. Cela concerne les véhicules avec une plaque d’immatriculation se terminant par 1 et 2 (lundi), 3 et 4 (mardi), 5 et 6 (mercredi), 7 et 8 (jeudi) et 9 et 0 (vendredi). Si vous enfreignez la règle et que vous vous faîtes prendre par la Policia de Transito, l’amende est d’au moins 60 $US et le véhicule sera mis à la fourrière.

 

  • Où garer mon véhicule ? En ville et à la campagne ? En journée et la nuit ?

L’Équateur est un pays tranquille et les vols sont rares ici. Pour retrouver votre véhicule en bon état, suivez les précautions d’usage. Bien sûr, où que vous vous gariez, quelle que soit l’heure, ne laissez jamais aucun objet de valeur (GPS, téléphone, portefeuille, etc.) en évidence ! Si seuls vos bagages sont fermés et visibles dans le coffre, tout devrait bien aller.

Ensuite, en ville, notamment à Quito, Cuenca, Riobamba et Guayaquil, vous devez privilégier les parkings protégés de jour comme de nuit. Vous en trouverez dans les hôtels ou à proximité immédiate. Si vous la laissez toute la journée ou toute la nuit, pensez à demander le tarif spécifique ! Dans les petites rues, vous trouverez des employés municipaux qui vérifient les véhicules et facturent les heures de parking. C’est une option alternative pour une petite pause. Ca reste moins sûr qu’un parking surveillé.

En dehors des villes, c’est beaucoup plus aléatoire. Il faut souvent faire confiance à votre bon sens. Vous trouverez généralement dans tous les parcs et toutes les réserves des parkings. Même s’ils ne sont pas toujours protégés, ils sont sûrs. Si vous vous arrêtez au milieu de nul part, comme il n’y a sûrement personne à 20 kilomètres à la ronde (ou même plus), vous aurez très peu de risque de vous faire voler. Bien sûr, gardez toujours votre véhicule à l’œil quand même et essayez de le garer dans un endroit où il ne gênera personne ! La nuit, j’imagine que vous dormirez à l’hôtel, non ? Comme je vous le disais, tous ont un parking (même si ce n’est pas indiqué dans ma liste de partenaires) ou une solution proche.

  • Est-ce que vous avez besoin d’un GPS ? Si oui, lequel ?

Oui, c’est mieux. Pour vous déplacer, je vous conseille de télécharger l’application GPS gratuite MAPS.ME ou équivalent sur votre smartphone. C’est une vraie petite merveille qui fonctionne sans internet et connaît beaucoup de centres d’intérêt. En résumé, le compagnon idéal !

Si vous en avez un avec votre location de voiture, inclus ou en option (environ 10 $US/jour chez un loueur international), sachez qu’il risque de ne pas connaître autant de routes et de chemins que ces applications et n’offrira pas les mêmes avantages. Personnellement, j’ai même envie de le jeter au bout du 2ème jour. Après, si ça vous rassure, sachez que c’est généralement gratuit avec mes partenaires. Vous pourrez donc tester par vous-mêmes.

Pour vous aider, l’équipe peut vous vendre une carte routière en briefing (5 $US). Si vous voulez visualiser vos trajets ou gardez un souvenir de votre road-trip, demandez-nous !

Petite astuce : Pour les voyages en camping-car, je vous conseille l’application iOverlander.

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Si vous avez encore des questions sur la location de voiture en Équateur, vous pouvez me les poser en commentaires de article ou commencer une nouvelle discussion sur le Forum.  Je vous réponds avec plaisir pour vous aider à organiser votre road-trip et profiter des trésors de chaque région de mon pays d’adoption.

Amis voyageurs, je vous attends !

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

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Les Galapagos, c’est forcément en croisière ? Bien sûr que non ! Vous pouvez aussi explorer les îles enchantées en séjour d’île en île à votre rythme pour profiter de ses trésors naturels selon vos envies du moment. Allez, je vous partage quelques informations et conseils pratiques pour vous aider à organiser votre aventure de rêve !

Petite introduction toujours utile, vous avez 5 îles habitées aux Galapagos. San Cristobal est la capitale administrative, Santa Cruz est la capitale économique, Baltra accueille uniquement l’aéroport de cette dernière, Isabela est la plus grande île de l’archipel et Floreana la plus sauvage.  Vous avez donc 4 options de séjour, chacune offrant des trésor magiques et méritant à mes yeux quelques jours de votre voyage. Vous l’aurez compris, il faut du temps pour découvrir les îles enchantées en séjour d’île en île. Personnellement, je conseille au minimum 10 jours sur place.  Si vous avez 2 ou 3 semaines à consacrer à l’archipel, encore mieux.

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Plus de 95% de la surface est protégé par le Parc National des Galapagos. les visites sont très encadrées pour préserver la nature. Contrairement aux idées reçues, vous ne pouvez donc pas faire ce que vous voulez. Pour accéder à de nombreux sites, généralement éloignées de la ville principale, il faut être accompagné d’un guide. Comme pour les croisières, les groupes sont limités à 16 personnes. Ne vous inquiétez, chaque île offre quand même des spots accessibles librement, dont je vous parle dans la suite de cette chronique. Et l’équipe vous montrera tout ça sur des cartes pendant le briefing Chez Léon à Quito.

Allez, je vous sens impatient, passons aux choses sérieuses :

  • Transport :

Pour arriver et repartir des Galapagos, l’unique solution est l’avion via Quito ou Guayaquil sur le continent et Baltra (aéroport de Santa Cruz) ou San Cristobal sur l’archipel. Bon, ce n’est pas totalement vrai, quelques voiliers particuliers arrivent parfois de la côte Pacifique mais c’est trop exceptionnel pour être mentionné.  Il faut compter environ 400 à 500 $US par personne, quel que soit la compagnie (Tame, Latam, Avianca). Attention, un tarif réduit est réservé aux Équatoriens. Si vous vous trompez, la différence vous sera demandée à l’aéroport. Si vous optez pour un billet multi-destinations incluant l’aller-retour aux Galapagos, ça peut être plus intéressant.

Comme pour la croisière, les taxes diverses d’entrée sont de 120 $US à ce jour, à payer uniquement en espèces entre votre aéroport de départ et votre aéroport d’arrivée. Oui, vous avez fait le calcul, il faut compter 500-650 US$ pour poser le pied sur l’archipel. C’est aussi pourquoi je vous recommande d’y séjourner le plus longtemps possible !

Sieste au paradis - Marc - Décembre 2017

Sur place, entre San Cristobal, Isabela, Floreana et Santa Cruz, vous pouvez voyager en bateau ou « lancha » en espagnol. Vous serez toujours obligé de passer par Santa Cruz, située au centre de l’archipel.  Pensez à réserver la veille ou même avant si vous avez déjà vos dates et à vous installer à l’arrière. Les hôtels peuvent d’ailleurs généralement vous aider. Sinon, vous pouvez contacter Transgal – Nautidiving (053016735, info@nautidiving.com). Ci-dessous, pour information, les horaires indicatifs :

  • Santa Cruz -> Isabela : 07h30 et 14h30
  • Isabela -> Santa Cruz : 06h00 et 15h00
  • Santa Cruz -> San Cristobal : 07h00 et 14h00
  • San Cristobal -> Santa Cruz : 07h00 et 15h00
  • Santa Cruz -> Floreana : 08h00
  • Floreana -> Santa Cruz : 15h00

La durée des traversées est d’environ 2 à 3 heures et le prix est de 30 $US.

Entre Santa Cruz, San Cristobal et Isabela, si vous n’avez pas le pied marin (ça peut parfois secouer selon les conditions climatiques !), vous avez aussi une avionnette gérée par Emetebe (trajet de 30 minutes) pour un prix de 200$us par personne.

Ah oui, pensez à vérifier les restrictions pour les bagages ! Vous ne pouvez pas emporter ce que vous voulez sur les îles. Les aliments et les graines sont notamment interdits. Les bagages  » en soute » sont généralement limités à 20 kg et seulement à 11kg si vous prenez les vols inter-îles avec Emetebe.

Sur chacune des îles, ça sera généralement à pied ou à vélo que vous vous baladerez, les distances étant courtes. Vous pouvez aussi parfois utiliser les services de taxi pour quelques distances plus longues. Pensez à demander aux locaux les tarifs et même leurs contacts (surtout en saison haute), ça sera plus économique. Il existe aussi des bus publics pour rejoindre les aéroports. Par exemple sur Santa Cruz, entre le canal d’Itabaca et Puerto Ayora, ça vous coûtera 2 $US en bus ou 20-30 $US en taxi (+ 1 $US pour la traversée du canal). Depuis quelques mois, il faut rajouter le prix du bus entre l’aéroport de Baltra et le canal, qui coûte 5$us.

  • Hébergement :

Les Galapagos, c’est trop cher, c’est un refrain que vous entendrez sûrement en boucle (très souvent par des voyageurs qui n’y ont même pas été !). Pourtant, 30 $US pour une chambre double au cœur d’un paradis naturel situé à 1000 km des côtes, ça vous semble exagéré ? À moi, non ! Bien sûr, il y a des hébergements de luxe qui atteignent jusqu’à 500 $US la nuit mais vous avez beaucoup d’autres options bien plus économiques. En effet, il y en a pour tous les goûts, tous les budgets et toutes les envies sur les îles principales et même sur Floreana.

D’ailleurs, ne vous fiez pas à Booking ou aux sites de réservations, peu d’hôtels y sont référencés. Privilégiez plutôt la liste de mes partenaires pour trouver votre bonheur ! Pour le même prix qu’un Formule 1 à Paris, je crois que vous trouverez beaucoup mieux. En saison basse, vous n’avez même pas besoin de réserver à l’avance, vous trouverez facilement directement sur place. Et ça sera plus simple pour négocier si jamais les prix vus sur Internet vous effrayent.

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En juillet, août et pendant les fêtes de fin d’année, je vous conseille de réserver au moins la première nuit à l’avance. Pour les autres nuits ? C’est à vous de voir si vous voulez jouer ou non !

Petite astuce maline, certains hôtels proposent des cuisines libres, c’est pratique pour éviter de manger à chaque repas au restaurant. C’est l’occasion d’ailleurs de préparer d’excellents poissons achetés à la criée. D’autres mettent des vélos ou des masques à votre disposition, ça permet aussi de faire des petites économies toujours bienvenues.

  • Restauration :

Je dois avouer, ça sera plus cher que sur le continent d’environ 25% à 50%. Cependant, par rapport à un jambon-beurre sur les Champs Élysées ou une crêpe à Saint Malo, ça reste raisonnable. Pour un repas, ça sera à partir de 5 $US.  Vous trouverez des plats typiques comme le ceviche pour environ 15 $US. Si vous avez des coups de cœur, partagez-les nous pour en faire profiter tous les voyageurs du Réseau Solidaire !

Allez, déjà quelques idées que certains d’entre vous m’ont envoyé : Langostina, Cangrejo Loco, El Descanso Marinero et Nativo (San Cristobal), El Rincon de la Madrina, El Toque, Le Cesar et Iguana Point (Isabela) et El Capi, Galapagos Deli  et Al Mar ( au bout du malecon) avec une superbe vue sur le front de mer (Santa Cruz). Ce dernier est le coup de coeur de Sylviane et sa famille, avec des plats goûtus et sympas pour le porte-monnaie.

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Les boissons sont aussi un peu plus chères. Cependant, déguster une limonada bien fraîche face à une plage paradisiaque pour 3 $US, ça ne me dérange pas personnellement. Et vous ? Si vous préférez, vous trouverez aussi des bières et cocktails pour des prix totalement abordables au vu de la situation. Certains font d’ailleurs des happy hour en fin d’après-midi.

  • Activités :

Aïe aïe aïe, je crois que nous arrivons au sujet qui fâche ! Oui, sur chaque île, si vous voulez vraiment découvrir toute la richesse naturelle des Galapagos, vous devrez recourir à des excursions. Mais bon, je vais commencer par les bonnes nouvelles, vous avez aussi plein de sites gratuits et libres d’accès sur chaque île, dont voici une liste non-exhaustive :

  • Santa Cruz : Tortuga Bay, Playa Los Alemanes, Centre Charles Darwin, Finca El Chato 2 (ok, c’est 2-3 USD), Volcans Los Gemelos, Las Grietas (via un bateau-taxi), El Garrapatero, etc.
  • San Cristobal : Cerro Tijeretas, Playa Mann, Centre d’interprétation, La Loberia, El Junco, Puerto Chino, Centre de reproduction « Jacinto Gordillo », Punta Carola, Galapaguera de Cerro Colorado, etc.
  • Isabela : Los Humedales, Muro de las Lagrimas, Playa Grande, Centre de reproduction « Arnaldo Tupiza », Concha y Perla, etc.
  • Floreana : Playa Negra, Cerro Allieri, Asilo de la Paz, Post Office Bay, etc.

Il est également possible de faire du surf pour les amateurs de vagues, vous trouverez ici toutes les informations concernant ce sujet.

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L’équipe pourra vous partager quelques petits secrets en briefing pour profiter de tous ces trésors !

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Je crois que je ne peux plus m’échapper, il faut parler des tours. C’est un passage obligatoire pour compléter votre découverte des Galapagos. À bord d’une petite lancha de maximum 16 personnes, toujours accompagné d’un guide et souvent équipé de votre matériel de snorkeling, vous partirez découvrir des sites privilégiés. Le prix ? Il faut compter environ 80-120 $US pour une demi-journée et 200-250 $US pour une journée, voire plus si vous voulez faire de la plongée avec bouteille. N’hésitez pas à contacter les partenaires du Réseau Solidaire pour des réductions et avantages. Sur place, c’est souvent possible de négocier surtout si vous en prenez plusieurs et voyagez en saison basse.

Les excursions sont toutes top ! Ne me demandez pas de choisir pour vous, je ne pourrai pas et je ne veux surtout pas faire de jaloux entre toutes les îles. Sincèrement, ça dépend vraiment de vos envies. Et toujours bien sûr un peu de la chance concernant les conditions climatiques et les espèces présentes. En tout cas, vous avez le choix entre les options principales suivantes :

  • Santa Cruz : Beagle, Cousins ou Gordon Rocks en snorkeling ou en bouteille, Île Floreana, Île Mosquera, Île Santa Fe, Île South Plaza, Île North Seymour, Île Daphne et bien sûr Île Bartolomé, la plus connue de toute !
  • San Cristobal : Kicker’s Rock (Leon Dormido en espagnol) en snorkeling ou en bouteille, tour à 360° de San Cristobal et Île Española, célèbre pour accueillir des albatros une partie de l’année.
  • Isabela : Volcan Sierra Negra, Las Tintoreras et Los Tuneles.
  • Floreana : l’activité touristique est trop faible sur l’île, il n’y a pas d’agence à ma connaissance ! Et oui, sur place, vous serez vraiment en immersion dans l’univers des Galapagos, une expérience vraiment atypique et tellement magique.

Encore un petit point, les drônes sont-ils autorisés aux Galapagos ou pas? Et bien non! Il est strictement interdit de faire voler son drône, qui sont réservés à l’usage scientifique et la surveillance des espèces. Si l’on vous prend en flagrant délit, c’est confiscation et amende salée.  Il est en revanche possible d’utiliser son drône sur le continent, voici les règles à respecter.

Je n’ ai rien oublié ? N’hésitez pas à me le dire, je n’ai pas la chance de voyager aux Galapagos tous les 4 matins !

Isabela iguane Galapagos - Valerie Florval

Je crois que j’ai été assez exhaustif, non ? Cela vous a déjà bien aidé à éclaircir votre voyage aux Galapagos ? Si vous avez encore des questions, vous avez bien sûr le Forum et aussi le briefing avec l’équipe à Quito. Et n’oubliez pas de lire ma chronique sur la croisière avant de faire votre choix.

Allez, j’attends maintenant votre discussion. Et oui, à votre tour de travailler aussi !

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Nos explorateurs Alain et Françoise sont partis à l’assaut du continent avant de découvrir les Galapagos. Leur voyage plein de couleurs est un vrai dépaysement, entre lagunes andines, marchés ruraux et un détour par l’Amazonie marqué par une rencontre avec… un anaconda! 

Nous voici en Equateur après un  très bon voyage de 20 heures, escales comprises. Un taxi nous attend à l’aéroport, le luxe, cette année !!!

En effet, Paulina, chez qui nous séjournerons  3 jours nous avait proposé de nous envoyer un taxi.

L’arrivée chez elle est très sportive, on ne peut y accéder que par un escalier de 70 marches. Belle entrée en matière !

Oui, Quito est perchée à 2820 mètres d’altitude et ses constructions sont à flanc des nombreux pics qui l’entourent.

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Quito est classée au patrimoine de L’UNESCO, sa vieille ville est magnifique et les bâtiments coloniaux sont intacts.

Cette année, à force de fouiller sur Internet, Françoise a trouvé un site « Tout Equateur » qui propose gratuitement de donner des informations sur leur pays d’adoption, ils sont français.

Du coup nous avons pris contact avec eux et dès le lendemain de notre arrivée nous avons rencontré Valentin.

Nous avons passé deux bonnes heures avec lui et sommes repartis avec un maximum d’informations.

Sitôt après l’avoir quitté,  nous étions déjà dans le petit restaurant  qu’il nous avait suggéré. Nous avons pris un  almuerzo, c’est-à-dire un  menu complet (comme nos formules complètes) sauf que c’est un peu moins cher! Exemple :

  • Une bonne soupe
  • Salade de crudités
  • Sauté de porc au riz

Un petit gâteau et un excellent jus de fraises et tout ça pour 3 dollars ( soit 2,50 euros) .

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Nous avons visité le palais présidentiel qui surplombe la Plaza Grande. Oh, on est loin du palais de l’Elysée, mais enfin  les beaux lustres en cristal de Baccarat nous ont éblouis, et les plafonds en caisson bien plus.

Puis, visite de la Basilica del Voto National et de la somptueuse Iglesia de la Compania de Jesus. La construction de cette église Jésuite a été commencée en 1605 pour s’achever 160 ans plus tard.

Dommage  que les photos soient interdites, mais, Françoise étant indisciplinée, a pu en faire une ou deux à la sauvette.

La Ronda est une jolie rue pavée bordée de belle maison du XVIIe siècle abritant des restaurants.

Valentin nous disait qu’il se plaisait beaucoup en Equateur, qu’il ne reviendrait pas à Paris où il vivait avant. Les Equatoriens semblent effectivement assez « cools ».

L’Equateur c’est la diversité. En seulement 200 kilomètres à vol d’oiseau on peut grimper de la côte pacifique  aux sommets enneigés (le point culminant est le volcan Chimborazo qui culmine à 6310 mètres) à la forêt vierge équatoriale qui couvre encore la majeure partie des plaines de l’Oriente.

Les écologistes ont désigné l’Equateur comme l’un des «  hauts lieux de la biodiversité ». Cette petite nation est l’une des plus riche en espèces du monde.

Ce matin, il fait très beau le soleil brille, si bien que nous décidons de ne pas rater le téléferico qui nous emmène à 4000  mètres et de la haut on découvre de nombreux pics enneigés de la cordillère andine un vrai régal.

Nous n’avons pas trop souffert du manque d’oxygène, mais nous avons pris nos précautions. Nous prenons 6 granules par jour de coca, ce qui évite en principe le mal des montagnes. Il s’avère que ce soit efficace, car nous avions certes le souffle court, mais pas plus.

En fin de voyage, nous retrouvons Quito et ses 2825 mètres d’altitude, nous reprenons nos granules de coca , mais notre souffle  est quand même court.  Il fait très beau, 23°. Hier c’était 30° à Santa Cruz, mais la transition est correcte.

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Nous redécouvrons la ville coloniale avec plaisir, nous retournons sur les sites déjà visité deux mois avant.

Nous avions prévu  pour notre dernier jour, la visite de la « Mitad del mundo » le milieu du monde. En effet, c’est en 1736 que le Français  Charles Marie de la Condamine procéda aux relevés  qui permettent de situer l’Equateur.

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Du coup un monument marque le lieu où l’équateur (ligne équinoxiale) traverse l’Equateur (pays) et partage la terre en deux.

Mais en fait, maintenait on sait que le ligne jaune qui, selon Condamine partage le monde, n’est pas précisément « la Mitad del Mundo », mais à 250 mètres plus loin.

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Pour terminer notre visite de  Quito et juste avant de prendre notre avion pour le grand retour, nous sommes  allés voir « El Panecillo » qui culmine à 3030mètres.

Un site emblématique  de la capitale. Une immense  statue de la vierge de Quito. Les Quitenos  s’enorgueillissent  du fait qu’elle serait la seule vierge ailée au monde. De là, on une vue magnifique sur tout Quito et les volcans environnants, dont le Cotopaxi enneigé.

Otovalo, le marché et sa foule colorée

Cette ville andine de la Sierra du Nord est très connue pour  son marché  centenaire du samedi matin, ce serait le plus grand marché des Andes.

Dès 5 heures du matin, les paysans sont sur place pour vendre leurs bêtes : veaux,  vaches, taureaux,  moutons, agneaux, chèvres,  poules, coqs, énormes cochons  d’Inde, lapins. ça meugle, couine et bêle, caquette  partout. C’est un joyeux bazar qui se passe tout près du centre ville.

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Les indigènes sont vêtus de leurs habits traditionnels. Les dames portent un chapeau fait d’une  longue bande de tissu qu’elles plient soigneusement sur leur tête, un corsage blanc brodé, un foulard bleu et une jupe noire en laine sur un jupon blanc, une grosse ceinture brodée et un gros collier de perles, et des sandales en tissu

Les hommes portent un  chapeau en feutre, un poncho bleu et un pantalon blanc, les chaussures sont les mêmes que les femmes.

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Hommes et femmes ont les cheveux longs, très noirs nattés magnifiquement.

Le  marché est quotidien, mais le samedi,  le Parque del ponchos  en centre ville ainsi que les rues adjacentes sont envahis par des centaines d’artisans. Les Otovalenos sont réputés pour la qualité de leur textile et leur talent de tisserands.

La ville d’Otovalo n’est pas très belle, mais il suffit de lever un peu les yeux pour admirer les montagnes environnantes.

D’ailleurs nous avons fait une superbe randonnée avec un dénivelé de 380 mètres dans une forêt d’eucalyptus et ça nous a suffit, pour aller voir un arbre soit disant curatif (il faut y croire) en arrivant là haut, on était bien fatigués, on a demandé à l’arbre de nous détendre et en fait au bout d’une demi heure à le regarder et profiter du point de vue sur le lac, nous sommes repartis, un peu moins fatigués…Normal, non ??

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Puis nous avons repris notre chemin vers le  Parque Condor, il s’agit d’une fondation  qui réhabilite des rapaces, dont les magnifiques condors des Andes. Nous avons assisté à une démonstration en vol libre de certains rapaces. Beauval c’est chouette, mais ici de voir des énormes rapaces voler au dessus des montagnes, prend un autre sens.

On ne pouvait pas quitter Otovalo sans aller visiter  le cimetière indigène. On n’a rien compris à l’architecture du cimetière, les tombes sont dans tous les sens, et c’est un lieu de vie, à l’entrée les vendeurs de sodas font recette ainsi que les marchands de fleurs et fruits.

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Les enfants jouent sur les tombes pendant que les parents sirotent les sodas et mangent, tout en discutant en famille.

Nous repartons d’Otovalo pour 4 jours en Amazonie, d’où nous n’aurons pas Internet.

Escapade en Amazonie: sans wifi mais avec anaconda!

Nous prenons un petit bus à 23H30 de Quito pour Lago Agrio, une ville à la porte de l’Amazonie, à 9 heures du matin nous  en reprenons  un autre pour encore 2 heures de voyage. Enfin nous arrivons  à une  espèce d’embarcadère  informel, nous montons dans  une pirogue qui nous emmène à l’éco-lodge Guacamayo. Il faudra 1h30 heures de navigation sur le rio Cuyabano avant d’atteindre notre éco-lodge, mais en route le guide nous montre déjà différents animaux de  la forêt qui borde le rio.

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Cet éco-lodge est bien, en bordure du rio Cuyabeno, les chambres sont évidement très rustiques mais nous avons la douche chaude, ce qui est très agréable le soir au retour de l’expédition.

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En revanche, l’électricité fait défaut. En principe l’électricité est fournie par des panneaux solaires, mais pendant notre séjour, nous avons eu 3 jours à la bougie, ça augmente la véritable sensation d’aventure.

Il était possible de se baigner dans le rio et d’utiliser des lianes pour jouer à Tarzan. Nous n’avons pas tenté l’expérience mais des jeunes, l’on fait bien sûr, Et, le lendemain, nous apprenions que la veille, un beau caïman était de passage près du ponton. Brrrrrrrr !

L’amazonie  Equatorienne c’est 30% de la superficie  du pays

Nous arrivons à 13 heures, pile poil pour déjeuner. Notre groupe de 9 personnes est composé de quatre  Danois, un Américain, une Argentine, un Français. Martin le jeune Français nous a bien aidé pour les traductions, merci à lui.

Dès la fin de soirée, nous reprenons une pirogue  pour aller découvrir cette forêt si fascinante. On nous a prêté des bottes et des grandes capes de pluie qui nous serons très utiles tout au long du séjour.

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Le guide nous montre un  énorme anaconda de 7 mètres, endormi dans un trou. En fait, ce serpent avait mangé un caïman et il le digère en 5 mois. Et ainsi de suite, il ne mange que 3 fois par an.

Nous avons vu un magnifique caïman de quelques  mètres. Un beau petit paresseux, de nombreux minuscules singes roux , des singes hurleurs rouges, et des dauphins roses, qui ne  vivent  qu’en Amazonie et dans le Mekong. Cette espèce est en voie de disparition. Les oiseaux sont très  nombreux et leurs plumages le plus souvent multicolores.

Le guide nous expliquait que dans un hectare de forêt  poussaient 400 espèces d’arbres. Les indigénas connaissent parfaitement les vertus de chaque plante, ils se servent de l’arbre à curare pour chasser, ils utilisent la sarbacane  dont les  flèches de bambous sont enduites de ce poison.

Nous avons eu le plaisir d’aller dans une communauté Siona, pour y faire le pain.

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Le guide a arraché des bulbes de Yucca, puis avec  l’aide de la maîtresse de maison nous avons extrait la farine  de la plante, nous  avons fait cuire les galettes dans un plat en terre sur la braise . Le jus extrait des bulbes sert à faire de la soupe ou de la pâte pimentée.

Ce pain ressemble un peu aux galettes bretonnes mais en moins bon.

Nous avons continué notre découverte de la culture indigènas, en allant voir le chaman.

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Il nous a longuement expliqué  en quoi consistait son travail. Il lui faut 12 ans d’apprentissage avant de pouvoir exercer ses pouvoirs de guérisseur. Avant d’être élu chaman il a consommé  une plante hallucinogène mélangée à une autre ce qui  lui a permis  de se libérer des démons et d’avoir des « visions » comme il le dit  afin de mieux soigner les gens. Cependant il nous a dit qu’il ne pouvait pas soigner tout et que lorsqu’il était impuissant devant un cas, il envoyait son client à l’hôpital.

La vie en Amazonie est ponctuée de soleil et de pluie, mais la pluie est tout de même très très très présente, et pourtant nous sommes en période sèche !!!. Nous aurons eu  de la pluie tous les jours, mais chaude celle-ci. Là température n’est pas très élevée, 25 degrés environ.

Le guide nous disait qu’il pleuvait 4 mètres d’eau par an. En période de saison sèche, le niveau des rios augmentent beaucoup.

Le matin lorsque nous prenons nos vêtements, ils sont déjà humides.

Nous avons fait également une sortie de nuit dans la forêt, bien évidemment ce fut un moment assez fort. Heureusement que nous avions un bon guide, nous le suivions semelles de bottes à semelles de bottes.

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Nous avons vues de belles tarentules, une énorme araignée scorpion dont les pattes devaient bien mesurer 7 centimètres, des grenouilles, des insectes  très phosphorescents.

Cette expérience est très riche, mais   comme on dit chez nous, pour « vivre en  Amazonie il faut y être né »!

Le Cotopaxi, joyau volcanique des Andes

Nous voici à nouveau dans l’avenue des volcans. Oh ça n’est pas difficile, puisque l’Equateur ne compte pas moins de 84 volcans, dont 27 en activité.

Nous sommes donc au pied du Cotopaxi, l’un des volcans préférés des équatoriens, il culmine à 5897 mètres et ce n’est pas le plus haut. Le parc fait 32000 hectares. L’éruption du  Cotopaxi a détruit la ville de Latacunga par deux fois, mais à chaque fois elle a été reconstruite, les habitants vouent un véritable culte à cette ville. Sa dernière éruption date de 2015, le parc national a été fermé pendant un an.

Le volcan le plus élevé, d’Equateur est le Chimborazo qui culmine à 6310 mètres. Situé sur le renflement équatorial de la planète, il est à la fois le point le plus éloigné du centre de la terre et le plus proche des étoiles. Après cette parenthèse, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos lamas.

Nous sommes donc arrivés de Quito  en  bus. Nous logeons dans un super petit hôtel, le « Rondador » (Le rondador est un instrument qui ressemble à la flûte de pan).

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L’hôtel est perché à 3300 mètres, géré par Fernando et Jenny. L’accueil est très chaleureux, ils nous offrent thé et café.

Notre chambre est malheureusement très petite, c’est le seul défaut.

Dans la salle de restaurant, le feu brûle dans la cheminée et nous passerons tout l’après midi à nous réchauffer.

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Juanito le lama tondeuse du jardin est très sympathique également, il adore les carottes et ni crache ni mord, nous affirme Fernando.

Le soir après le dîner Fernando a pris son Chazango (une sorte de  toute petite guitare)  et nous a joué et chanté une petite chanson Andine. Dehors il doit faire 15 ° environ.  Françoise aura droit à une bouillotte artisanale, avant d’aller se coucher. On est comme à la maison.

Et comme dans tous les logements des Andes, il n’y a pas de chauffage dans les maisons, sauf de temps en temps une cheminée.

Notre chambre n’est évidemment  pas chauffée, mais on nous a mis un minuscule petit chauffage électrique qui réchauffe quand même l’atmosphère.

Nous avons demandé à Fernando comment faire pour s’approcher du Cotopaxi. Du coup, la sœur de Jenny qui est guide, nous emmènera.

Notre premier jour dans le coin a été d’aller  randonner dans un parc. Très téméraires, nous voilà partis, pour quelques heures de marche, sauf que…………. Au bout de deux heures de marche à 3700 mètres, le souffle est court, et bien qu’Alain ait un GPS, nous étions perdus. Pas une fois nous n’avons rencontré quelqu’un, nous étions seuls sur un chemin des Andes, Oups !!!! Nous décidons donc de rebrousser chemin et revenir sur nos pas. Au total nous avons fait 12 kilomètres, mais là haut l’oxygène se raréfie, et les chemins ne sont pas plats, loin s’en faut.

Evidemment les paysages sont magnifiques, les petites fleurs  émergent tout juste du sol, ce qui est une caractéristique  du paramo qui se situe au dessus des forêts de nuages.

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Il est couvert  de plantes en coussinet de graminées et de petites herbacées qui se sont adaptées à cet environnement.

Le lendemain, Diana, notre charmante guide de haute  montagne nous emmène dans son 4X4 jusqu’au parking  au pied  du volcan, qui permet ensuite de monter jusqu’au refuge à 5000 mètres.

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La montée est assez éprouvante, tant pour le souffle que pour le dos. La route est très bien aménagée  en lave et la fin en terre ou cendre mouillée et pleine de trous.

Les paysages sont vraiment très beaux, mais les nuages omniprésents  gênent parfois la vue.

Arrivés au parking, il fait froid, il pleut et il vente, mais là haut il pleut toujours nous dit Diana.

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Nous sommes à 4800 mètres, nous essayons de gravir les 200 mètres de dénivelé qui restent  pour atteindre le refuge mais en vain pour Françoise, elle rebrousse chemin car l’oxygène lui manque. Alain et Diana continuent encore un peu, mais Alain également revient au parking. Evidemment pour Diana, native de la région, c’est facile. Elle qui a gravi le Chimborazo à plus de 6000 mètres. En anecdote, elle nous disait qu’elle ne pouvait pas aller au bord de l’océan car son corps ne supportait pas la pression atmosphérique. Alors imaginez nous, inversement la haut dans les Andes !!!.

Nous sommes donc redescendus jusqu’à un beau lac, dont on peut faire le tour. Les chevaux et les vaches sauvages y sont très nombreux, les oiseaux également.

Le Quilotoa, légendaire lagune dans un cratère

Après nos 3 jours chez Fernando et Jenny nous avons repris le bus sur la panaméricaine et 1 heure après nous étions déjà à Latacunga.

Cette ville n’est pas très belle, bien que son petit quartier colonial soit agréable. Très peu de touristes s’y promènent. Ceux qui viennent à Latacunga , c’est essentiellement pour le Quilotoa et ses environs.

Le Quilotoa, c’est un magnifique lac de cratère situé à 3914 mètres d’altitude. L’eau turquoise miroite à 400 mètres plus bas.

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On peut y descendre, et même faire du kayak, mais la remontée est difficile. Il faut penser au dénivelé à 3900 mètres !!!! alors il est possible de louer une mule, mais comme on dit « têtu comme une mule », et si elle n’a pas envie de remonter eh bien on reste en bas, et parfois, inversement elle remonte comme une folle si bien que la personne qui est dessus en voit de toutes les couleurs (témoignages de personnes ayant vécu l’aventure).

Nous avons loué les services d’un guide pour faire la balade au Quilotoa, il faut environ 2 heures pour atteindre le cratère. La route est très bonne, et les paysages époustouflants.

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Les collines sont cultivées, et on se demande comment les gens font pour cultiver ces pentes abruptes. En fait, ils sont à genoux dans les champs, car il est presque impossible de se tenir debout pour travailler sans être emporté dans le vide. Les cultures sont essentiellement les pommes de terre, le poireau, l’ail, les fèves, les pois.

Bien évidemment tout se fait à la main, aucun engin n’est capable d’aller sur ces pentes.

L’élevage est également assez important, vaches, cochons, moutons et lamas.
Alors, quelle est la différence entre le lama, l’alpaga et la vigogne ?

Le lama est un animal de trait que l’on l’utilise pour porter des charges de 30 à 40 kg, mais il ne peut pas être monté. Il mesure environ 1,70m. On l’utilise pour sa viande et son lait. On dit que le lama est asocial et crache, ce qui n’est pas tout à fait vrai. II crache s’il se sent menacé, sinon c’est un animal assez intelligent qui répond bien a de nombreux ordres.

L’alpaga est plus petit, on peut l’utiliser pour sa viande, mais c’est surtout pour sa laine, réputée dans le monde entier.

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Françoise a eu l’occasion d’en câliner un, elle confirme que c’est doux comme une peluche.

La vigogne est plus petite, de couleur rousse, et elle est sauvage, tandis que les deux précédents sont domestiqués.

Nous avons longés de magnifiques canyons dont le dénivelé est de 800 mètres, on se serait cru dans le Colorado !!

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Puis au retour, nous sommes passés au marché de Pujili, absolument pas touristique du tout, les indigènes]s, viennent vendre leurs productions, patates, maïs, mélasse, farine de blé moulue sur place, ustensiles de cuisine et de culture artisanaux, cordes pour attacher les animaux dans les champs.

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La plupart des bêtes dans les champs sont attachées, car il n’y a pas de parcs fermés. Il n’y a des bergers que lorsque le troupeau est important sinon, ce sont 3 ou 4 bêtes dans un champ. Même les cochons sont attachés à une longue corde.

Le marché de Saquisili est immense, il s’étale sur 8 places de la petite ville de 8000 habitants.

Pour être typique il est typique, les indigénas y sont majoritaires. Ils descendent de leur village de montagne pour y vendre leurs productions ou leurs animaux.

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Et toujours, ils sont chaleureux et calmes. Les transactions entre eux semblent courtoises. Ils ne parlent pas l’espagnol mais le Quechua, du coup on ne comprend absolument rien.

Pour la première fois nous avons mangé du cuy (cochon d’Inde). C’est très très bon, beaucoup plus fin que le lapin.

Les marchés abondent de bananes, L’Equateur est le 1er exportateur mondial de ce fruit.

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Dans ce pays, les fruits abondent, tous ceux que l’on trouve en Europe et tous les fruits tropicaux, c’est formidable.

Quant aux légumes, idem, il y a pléthore.

En ce qui concerne les fleurs, c’est identique, d’immenses serres sont installées sur le flanc des collines, on y cultive les roses et toutes autres sortes de fleurs qui sont exportées dans le monde entier. L’Equateur est le premier exportateur de roses au monde.

D’ailleurs dans les églises les bouquets composés et les gerbes de roses sont extraordinaires.

L’autre jour on a vu un homme acheter deux gros bouquets de fleurs pour 5 dollars……….ça fait envie.

Baños de Santa Agua, entre thermes et volcans

Banos, 1800 mètres d’altitude, où il fait très bon la journée. Baños est une ville thermale, très touristique.

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Outre ses thermes elle propose de nombreuses activités sportives, et surtout sports de l’extrême. Escalade, rafting, canyonning, VTT, motos, saut à l’élastique et bien d’autres encore.

Nous séjournerons 3 jours  dans cette agréable ville,  coincée dans une vallée verdoyante et  « chapeautée »  par le volcan Tungurahua  qui culmine à 5016 mètres.

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Nous sommes très bien logés dans un hôtel qui surplombe un rio. A deux pas nous avons un super spectacle chaque jour, car du pont qui enjambe le rio, on peut y faire une nouvelle forme de chute libre appelée puenting (sorte de saut  à l’élastique  sans rebond) qui consiste à sauter  d’un pont  avec une corde  et à se laisser balancer dans le vide.

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Pour les spectateurs c’est très impressionnant, mais pour les « voltigeurs », selon leurs témoignages, c’est extraordinaire.

En ce qui nous concerne nous avons fait deux tours organisés en chiva. Il s’agit d’un camion, dont la plate forme arrière est aménagée avec des sièges.

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Et pour que le tour prenne un air festif, la musique à fond nous accompagne tout au long du voyage. Nous avons donc descendu la routes des 7 cascades, et sur la route il était possible de faire de la tyrolienne, et de traverser un canyon dans une nacelle, nous avons opté pour la 2ème formule.

Les cascades sont très belles mais la dernière est carrément exceptionnelle. Elle s’appelle Pailon del diablo. On arrive par le haut du canyon et on descend jusqu’au niveau du rio.

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Il faut passer sur un pont suspendu puis descendre encore un escalier pour enfin arriver au niveau  de l’eau.

En soirée nous avons profité des bains traditionnels de la Virgen. Ces bains portent ce nom car la vierge serait venue ici se tremper les pieds……,  L’eau ferrugineuse est à 45 ° dans le premier bassin, puis un autre  à 36°, et enfin un autre est glacé. Nous n’avons pas pu entrer dans le plus chaud, et pourtant nous avons vu pas mal de personnes tremper dans celui-ci, tout comme dans le glacé. En revanche nous avons pu aller du bain très chaud  sous la cascade d’eau bien froide, un régal !

Le lendemain nous sommes allés aux thermes el Salado , qui sont en dehors de la ville, mais d’un coup de taxi , on y était 5 minutes plus tard.

Ils sont  peu différents. En fait le bain le plus chaud doit être à 37°/ 38°,  en revanche, ce bassin est directement fait sur les sources chaudes, si bien que ça bouillonne toujours et si on se met sur les sorties d’eau naturelles, on se brûle les pieds. Et pour se rafraîchir, au lieu d’aller sous la cascade, on va directement dans le rio glacé. Françoise à essayé, en vain, trop froid.  Qui dit Ville thermale, dit massages bien sûr, vous pensez bien que nous n’avons pas raté l’occasion  de se faire masser, et nous étions très satisfaits du résultat.

Un autre tour a été de monter à 2630 mètres avec la chiva, afin d’aller faire de la balançoire au bord d’un précipice.

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Cette activité est très prisée, il faut d’ailleurs faire la queue pour faire son tour. L’un et l’autre avons profité de cette expérience inédite et  impressionnante surtout pour Françoise.

A l’office de tourisme on nous a donné des idées de randonnées. L’employé nous donne un plan de la ville et de ses environs, il nous explique que de nombreuse randonnées sont possibles a faire à partir de Banos. Celles avec une barrette sur la carte sont faciles et ceci jusqu’à 3 barrettes. On décide donc de faire celle à une barrette. Eh bien on s’est bien demandé comment étaient celles à 3 points ………….. Car notre randonnée a été abandonnée  lorsqu’il a fallu traverser le rio sur un pont suspendu et s’attaquer à la montagne dans un sentier abrupt. Ah ces Equatoriens des Andes, ils n’ont pas du tout les mêmes standards que nous.

A plusieurs reprises nous avons vu de aigles, mais très difficiles à photographier.

Détour par Riobamba

Nous quittons Baños sous le soleil. La route qui nous mène à Riobamba est magnifique, les cultures sur les flancs de montagne sont étonnantes, les vaches qui paissent dans les champs ont intérêt de ne pas avoir le vertige, car elles sont dans des pâturages à pic.

De très loin on voit le toit de l’équateur, le Chimborazo, qui culmine à 6310 mètres.

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Un énorme glacier le coiffe, les neiges y sont éternelles. Les indigénas de la région l’appellent « Taïta » (le père).

Nous logeons chez Nancy, Airbnb. Elle est absolument très drôle et très chaleureuse. Nous avons un appartement d’au moins 80 mètres carrés, et de la terrasse on contemple rien de moins que 4 volcans enneigés, c’est absolument merveilleux. Ce qui nous étonne, c’est qu’à Riobamba il fait vraiment chaud, alors que nous sommes à 2750 mètres d’altitude. A Quito il faisait plus froid à seulement  2820 mètres pas beaucoup plus haut qu’ici. Si quelqu’un peut nous expliquer cette énigme pour nous, on  est preneur.

Selon nous, Riobamba n’est pas une ville extraordinaire. Nous y avons visité le musée des arts religieux situé dans un ancien, bien joli couvent et le quartier de la cathédrale.

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Nous sommes ici, surtout, pour aller visiter des villages environnants.

Ce matin nous avons pris le bus, très local pour aller dans un tout petit village sans intérêt majeur, mais nous voulions nous immerger un peu dans un bled paumé, surtout pas touristique. Nous avons été accueillis  très chaleureusement, tout le monde dit bonjour et un monsieur est même venu nous serrer la main et nous souhaiter la bienvenue. Pulingui, c’est le nom du village vit tranquillement de la culture. Les rues ne sont pas goudronnées, et personne n’a entendu parler du tout à l’égout…………

En revanche l’école est immense, nous supposons que les enfants des hameaux alentours viennent en classe  à Pulingui.

Nous étions près de l’école  à l’heure de la récréation. Des femmes viennent vendre des  petits plats chauds cuits sur place et friandises aux enfants.

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Elles ont leurs victuailles dans une brouette et passent les petits repas aux enfants à travers les trous du grillage de la cour d’école. Certains parents apportent eux même la collation à leur progéniture, tout ça est assez cocasse pour nous. Si les écoliers et lycéens des villes portent l’uniforme, ici à Pulingui, les enfants sont habillés comme ils le souhaitent ou plus tôt, comme ils le peuvent.

Nous avons vus quelques enfants qui n’étaient pas à l’école, mais qui travaillaient. Ils chargeaient des sacs de terre dans le haut du village, et  les descendaient dans le bas.

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On ne sait pas pour quel usage étaient prévus ces sacs horriblement lourds pour des gamins de 9 ou 10 ans.

De retour à Riobamba, nous avons repris un autre bus pour aller à la laguna de la Colta.

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Il s’agit d’un très joli lac, très bien aménagé, ou poussent les mêmes roseaux que sur le lac Titicaca de Bolivie.

La colta est  l’origine de la ville de Riobamba, mais en 1797 un tremblement de terre la détruisit, il  reste  que la façade de l’église. Riobamba  a été reconstruite à son emplacement actuel, soit à 17 kilomètres plus loin.

Guamote, incontournable marché

Ce village à 40 kilomètres de Riobamba est intéressant pour son marché du Jeudi. Du coup nous sommes arrivés mercredi midi, et logeons  dans un  charmant  petit hôtel, de toute façon on n’a pas eu  beaucoup de choix car il n’y en a que deux dans le village.

Actuellement Guamote est en GRAND chantier, et le mot est faible. En effet, des travaux de réfection des rues est en cours.

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Auparavant les rues étaient en  terre, désormais elles seront pavées, ah mais pas avec n’importe quel pavé, des trucs qui pèsent au moins 15 kg pièce.

Mais ce qui est effarant, c’est que toutes les rues sont en travaux, si bien que pour la circulation c’est quelque chose. Heureusement  que les voitures sont pour la plupart des 4X4, et qu’ils peuvent rouler sur les tas de sable gros cailloux, etc ………

Pour le marché du jeudi, les travaux cessent afin de laisser la place aux exposants.

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Etant arrivés à 11 heures, nous avions tout l’après midi pour nous balader dans ce bled paumé  très pentu, donc fatigant pour nos jambes  de Français des plaines, nous avons fait le tour du village, en enjambant sans arrêt les tas de terre et de pavés, et  en respirant la poussière produite par les voitures .En revanche, les gens sont toujours aussi charmants et nous disent tous bonjour, certains s’exercent à nous demander d’où on vient. Il faut dire que nous devions être les seuls touristes dans Guamote.

Ici vivent 96% d’indigénas, on voit beaucoup de très jeunes filles avec leur bébé attachés dans leur  dos.

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L’école est pleine d’enfants, on en voit partout.

Diana notre guide du Cotopaxi nous disaient que les indigénas avaient des enfants dès 13 ou 14 ans et qu’à 20 ans elles en avaient déjà 3. On pourrait supposer que le planning familial  n’est pas un projet pour le gouvernement. Mais après recherche il semblerait que Correa, le président de la république actuel, socialiste et catholique pratiquant, serait favorable à l’abstinence. Une ineptie selon certaines associations caritatives et les opposants au président, car chez lez indigénas, c’est culturel que de faire des enfants très tôt. Du coup personnes ne s’en occupe vraiment et la démographie augmente toujours chez les indigénas.

Ceci étant dit, nous nous sommes plus que régalés de ce marché extraordinaire, et s’il n’y avait qu’un marché à voir en Equateur ce serait absolument celui de Guamote.

Dès 8heures du matin les exposants sont dans toute la ville, y compris sur la voie de chemin de fer.

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Les camions défilent par dizaines pour emmener les bêtes sur un immense terrain à l’extérieur du village et dans l’arène de corrida.

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Les animaux se vendent à grands coups de dollars qui passent de mains en mains. Ce sont des centaines et centaines de bêtes qui sont exposées chaque jeudi, et autant dire que  ça fait du bruit.

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Au marché aux légumes, idem, ce sont des montagnes de fruits et  légumes, et on a contrasté que les légumes étaient énormes, on suppose que les engrais chimiques sont largement utilisés, hélas !

Le marché aux vêtements est très beau aussi, on peut y acheter chapeaux, ceintures brodées, jupe en laine, corsages brodés,  ponchos, etc ……….

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Les costumes des gens sont différents selon les villages  d’origine.

Nous garderons un excellent souvenir de ce marché très haut en couleur.

Cuenca la coloniale

La route qui va de Guamote à Cuenca est très tortueuse, les paysages sont sublimes, on est parfois dans le fond de canyons et parfois dans les forêts de nuages à plus  3500 mètres d’altitude, c’est très très beau. C’est la sierra du sud.

Nous arrivons à Cuenca 2506 mètres d’altitude. Très belle ville coloniale, certainement  la plus belle avec Quito.

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Il fait bon, nous avons délaissé le pantalon et le polaire pour le short et le tee shirt.

Notre hôtel est dans le quartier ancien, ce qui est agréable.

Cuenca regorge de belles maisons coloniales,  musées, théâtres, églises, c’est la ville culturelle  Equatorienne par excellence. Nous nous y sentons bien.

Cuenca c’est également la ville du panama, ce chapeau de paille  qui est d’ailleurs  inscrit au patrimoine  culturel immatériel mondial  de l’UNESCO.

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En fait ce chapeau a été crée à la fin du 19ème siècle, par les équatoriens, pour les ouvriers qui construisent le canal de Panama afin de se protéger du soleil, d’où le nom de ce chapeau  de paille. Il est en fibres  de paja de toquilla. Le terme de panama ne s’applique  pas à une forme mais à une matière. Plus les fibres employées pour la fabrication sont fines, plus le panama coûte cher. Certains modèles peuvent demander 8 mois de travail, les fibres utilisées sont alors  extra fines. Evidemment les prix peuvent atteindre des sommes astronomiques.

En 1906  Théodore Roosevelt porte ce chapeau  lors de sa visite aux  chantiers du canal, ce  qui le  popularisera. Les Français l’adoptent rapidement et il parait que le mot Panam, qui  désigne la ville de Paris, viendrait du nom de ce chapeau.

Nous avons visité la fameuse fabrique de Homero Ortega, qui a été crée en 1887.

Nous sommes tombés sous le charme de ces chapeaux indémodables et sommes repartis avec chacun notre Panama.

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Le quartier du rio Tomebamaba bordé de très belles maisons anciennes est très agréable, et bien aménagé.

La cathédrale, construite en la fin du 19ème siècle est impressionnante, trois dômes de céramiques la coiffent.

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La plaza San Francisco  est en réfection, du coup nous n’avons pas pu la visiter correctement.

Outre la visite de Cuenca, nous avons pris des bus pour visiter des villages environnants, dont l’un d’eux nous a laissé sans voix. Il s’agit de Chordeleg.

Ce village était déjà réputé  pour ses bijouteries bien avant l’arrivée des Incas soit au 16éme siècle. Il est réputé pour ses bijouteries. Le filigrane est la caractéristique de la bourgade.

On n’a pas compté le nombre de bijouteries, mais on pense qu’il y en a bien une centaine pour un bled de quelques milliers d’habitants.

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Le village est très propre, la place du village parfaitement arborée. Les maisons sont belles, bref, on croirait avoir quitté l’équateur pour la Suisse.

Loja, escapade au Sud

Ah Les Andes, quelle beauté, mais pour faire 200km nous avons mis 4 h 30. On pense que nous n’avons pas fait 2 kilomètres en ligne droite, ça tourne, ça monte et ça descend toujours.

Les paysages sont époustouflants, peu après Cuenca, les montagnes sont désertiques, peu de végétation, et beaucoup de canyons, mais après une heure et demie de route on arrive dans une région très verdoyante, les vaches et les moutons paissent dans les vastes étendues andines, bien sûr à pic et ce qui est étonnant c’est que les quelques maisons isolées sont construites juste au bord des précipices, pas de photo (dommage pour vous), hélas le bus roule, et ça ne fait que tourner, du coup, on n’a pas assez d’équilibre pour bien tenir l’appareil photo.

Comme nous le disions dans d’autres articles, l’Equateur, ce magnifique petit pays est peu touristique, du coup nous sommes souvent les seuls touristes dans les bus, avec les gens du pays.

De 3500 mètres parfois nous sommes arrivés à Loja à 2100 mètres et il fait chaud.

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La ville est assez sympa avec son petit quartier colonial.

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Nous sommes dimanche, et tous les magasins et presque tous les restaurants sont fermés, on en a quand même trouvé un pour notre dîner.

Mais dès lundi matin la ville se réveille, et du coup, nous la voyons vivre. Les indigénas vendent leurs légumes sur les trottoirs, et les rues  sont encombrées  de passants. Ceci dit Loja n’a rien d’une grande métropole avec ses 180 000 habitants.

A 45 kilomètres de là, il y a une toute petite ville, Vilcabamba, de 4800  habitants, très connue pour ses centenaires en pleine forme.

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Dans les années 1955, elle a fait l’objet d’études sur la longévité des gens. Il s’avère que de nombreuses personnes auraient dépassés  120 ans. Certains disent que c’est peut être exagéré.

En tout cas ce qui explique cette longévité serait lié

  • A l’habitude de fumer du datura, qui combinerait les effets de la marijuana et de la cocaïne, sans nuire à l’organisme, et c’est d’ailleurs ce qui a attiré les hippies dans les années 1970
  • Les gens du coin mènent une vie simple, dans un environnement sans pesticide et au climat très doux
  • A la présence de nombreuses sources chargées en oligo éléments surtout du magnésium
  • A La consommation de café, ce qui a permis de développer la production et l’exportation.

Toujours est il que de nombreux nord américains et certains européens se sont installés dans cette grosses bourgade et y vivent doucement et heureux. Évidemment les prix de l’immobilier ont augmenté dans cette contrée.

Dès 10H30 nous avons vu pas mal de personnes d’un certain âge, parlant anglais, se réunir au café et siroter des bières et fumer. Ceux là, on ne sait pas s’ils vivront 100 ans et plus……..

Cette petite ville est en tout cas très sympa, avec son « parque central », sa petite église et les commerces qui l’entourent.

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Il est possible de faire des randonnées à cheval, mais pour nous, ça n’est pas notre truc, du coup nous avons gentiment marché dans des chemins  qui embaumaient la citronnelle.

Notre dernier jour à Loja a été consacré à des visites de musées.

Le musée de la musique, bien mignon, mais on s’attendait à voir de nombreux instruments, or il n’y en avait que très peu.

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L’objectif de ce musée est d’honorer les grands musiciens Equatoriens. Bon, ça ne nous a pas emballés, en revanche nous avons pas mal discuté avec la gardienne du musée (ici ce sont des policiers municipaux) et on pense franchement qu’ils doivent s’ennuyer, (heureusement que le smartphone existe !!!) car il y a peu de visiteurs. Alors quand ils peuvent coincer un touriste, et  de surcroit français, c’est le bla bla bla à n’en plus finir. Bref, tout ça est bien chaleureux. On nous sert la main en arrivant et en partant.

Puis nous avons filé vers le musée del monasterio de Madrez conception. Alors là, idem, il s’agit d’un monsieur d’un certain âge qui nous a fait toute la visite et on a compris son espagnol, tant il était appliqué dans sa diction.

Ce musée est une partie  d’un monastère de carmélites qui date du  16eme siècle, de très belles pièces d’ornements sacerdotaux y sont exposées et on visite également les anciennes cuisines, la buanderie, l’atelier de couture le réfectoire. Aujourd’hui on suppose que les nones sont mieux loties qu’au 16ème siècle. Elles ont peut être machines à laver, four à micro ondes, etc…. Au 16eme siècle  elles étaient 25, aujourd’hui elles ne sont plus que 17.

Ce qui est très drôle, c’est qu’elles vendent différentes tisanes que l’on  vient boire sur place. Comme toutes carmélites, elles n’ont pas droit de voir le  public, du coup elles ont une tour (type tour d’abandon) où vous mettez votre dollar dans une des cases du tour qui correspond à la tisane choisie. La tisane arrive, vous buvez, et hop le verre repart dans la tour ; ni vu ni connu. Nous avons vu plusieurs jeunes filles boire leur potion ce matin.

Puis pour finir notre journée, nous sommes montés au mirador teleferico, sauf que le téléphérique ne fonctionne plus. Ceci dit la vue est déjà sympa du parc.

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Notre  très beau voyage est terminé et pour faire un très bref résumé, nous dirons que l ‘Equateur est une destination de choix, car ce petit pays offre tant de possibilités que chacun peut y trouver son compte. L’Amazonie , son énorme réseau fluvial et sa jungle, la cordillère des Andes , ses volcans et cimes enneigées, la côte Pacifique , ses plages , ses villes thermales , ses magnifiques villes coloniales , et  bien évidemment les mythiques Galápagos, dont nous  garderons un souvenir impérissable.

Vous pensez venir découvrir l’Equateur? Vous vous posez des questions ou avez encore des doutes? Ce carnet de voyage va terminer de vous convaincre!!! Entre Amazonie, Andes, Galapagos, quelques rencontres te situations improbables, Camille et Baptiste vont vous donner envie de faire votre valise et venir rapidement nous voir !!

« L’Equateur est un parc d’attraction grande nature ! Émerveillés du début à la fin, chaque jour de nouvelles sensations, des découvertes extraordinaires, de la faune, de la flore, des paysages, des autochtones, une culture. C’est un pays qui nous a complètement conquis et vaut le coup d’y passer du temps.

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Sur nos 20 jours sur place nous avons choisi de découper notre séjour en trois : l’Amazonie, la Cordillère des Andes et les îles Galápagos. Nous n’avons pas eu le temps de découvrir la côte pacifique. Ce sera pour la prochaine fois !

AMAZONIE :
Nous étions au Dolphin Lodge pendant ces 4 jours et notre première expérience de l’Amazonie a été très réussie grâce à eux ! Les guides sont très professionnels mais également conviviaux, les lodges sont simples et très bien entretenus et la cuisine absolument délicieuse : les plats sont variés et équilibrés, plein de saveurs.
Durant ce séjour nous avons pu voir une multitude d’animaux : un paresseux, de magnifiques papillons, de nombreux oiseaux dont un toucan et des perroquets, des dauphins de rivières, des caïmans, plein d’insectes en tout genre, des piranhas, plusieurs anacondas, des chauves-souris, différents singes dont les plus petits au monde (monkey pocket), des tarentules… Un rêve éveillé tout au long de la journée.

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Nous avons pu nous promener dans la forêt, découvrir une communauté amazonienne où nous avons cuisiné le manioc avec une des habitante, rencontré un shaman, nous baigner dans le Rio et voir de superbes coucher de Soleil.

CORDILLERE DES ANDES :
Pour la petite anecdote, sur le chemin entre l’Amazonie et la Cordillère des Andes, nous avons voulu découvrir une des plus grandes cascades d’Equateur : la cascade de San Rafael !
Nous accédons au parc dès l’ouverture et au bout de plusieurs dizaines de minutes de marche, nous tombons nez à nez avec…. Un ours et son ourson qui traversent le chemin que nous empruntions ! Une magnifique expérience !
Les guides, à qui nous avons narré notre découverte, ont été très surpris et vraisemblablement ne pensaient pas que des ours séjournaient dans le parc.

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Pour la suite de notre séjour nous avons fait les thermes de Pappalacta. Ce lieu est peu touristique, nous sommes entourés d’Equatoriens en famille !
Arrive ensuite le Cotopaxi, où nous sommes venus par l’entrée Nord, conseillé par Tout Equateur et complètement validé par Baptiste et moi-même : la route est absolument agréable.
Durant nos quelques jours au Cotopaxi, nous décidons de monter jusqu’au refuge du volcan.
Pas évident ! Nous ne sommes pas suffisamment acclimatés à l’altitude et pas suffisamment habillés. Ce jour-là les températures avoisinaient les -5 degrés et il y avait un vent très fort.
Nous avons également fait le tour du lac, puis promené dans le parc du Cotopaxi avec notre voiture. Ce parc est très grand et les paysages changent énormément en fonction de l’endroit où on est. Avec la voiture nous pouvons facilement nous éloigner de la masse touristique pour découvrir des paysages charmants, sans personne !
Nous avons fait une balade à cheval de 2h. Nous avons passé un super moment ! Les chevaux sont très bien élevés et connaissent très bien le chemin.

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Arrive ensuite Quilotoa, que nous rejoignons en voiture par les petits villages plutôt que la nationale. Le trajet est super ! Nous descendons au cratère, la vue est top et la randonnée également.
Ayant peu de temps, nous décidons de partir directement pour le Chimborazo. Peu de choses à raconter sur ce volcan : malheureusement nous nous sommes embourbés dans un chemin du parc. Les routes en dehors de la principale, sont très peu orientées et sans nous en rendre compte nous nous sommes aventurés dans un chemin pour 4X4. Le résultat a été fatal : embourbement.
Merci encore à Tout Equateur qui a su être un super médiateur entre nous et l’hôtel !

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Nous passons par Riobamba pour la suite de notre séjour : la ville est mignonne et cela fait plaisir de retrouver un peu de civilisation, cependant Riobamba est une ville « étape ».
Direction Guayaquil ! La route est agréable, nous descendons la montagne et les nuages, nous traversons de nombreux villages, des kilomètres de champs de bananes, de nombreux marchés sur le bord de la route… Arrivée à Guayaquil nous devons rendre la voiture, ce qui
prend beaucoup de temps, puis nous nous promenons sur la Malecon 2000 ainsi qu’au parc aux iguanes. La ville est surpeuplée, beaucoup de monde de partout, tous les quartiers ne se valent pas et vaut mieux faire attention où on va.

ILES GALAPAGOS :

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C’est parti pour ces îles mythiques, historiques et envoûtantes, pas question de découvrir l’Equateur sans passer par ici !
Souci de budget, nous ne faisons pas de croisières mais dormons directement sur l’île. On est très contents d’avoir vécu les îles Galapagos comme ceci et ne le regrettons absolument pas.
Nous avons pu séjourner sur Santa Cruz et Isabela.
Il faut savoir que sur les îles Galapagos il y a de nombreuses taxes ! Partout, encore plus que ce qu’on nous avait raconté. Vaut mieux bien l’avoir en tête avant d’y aller, et surtout tirer suffisamment d’argent à Guayaquil ou Quito !

Ce qui nous a le plus émerveillé est ce sentiment général que l’animal est roi en Equateur et encore plus sur ces îles. Sentiment que nous ne connaissons pas, nous, occidentaux chez nous. C’est absolument merveilleux, une perpétuelle remise en question sur la place de l’homme face à la nature.

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Sur place nous sommes entourés d’otaries, d’iguanes marins, de crabes rouges et de nombreux oiseaux comme les fous à pieds bleus.

Sur les deux îles que nous avons faite nous pouvons très facilement faire du snorkelling par nos propres moyens et passer de supers moments : nager avec des bancs de raies, des requins, des poissons; des iguanes marins et otaries avec un peu de chance…
Nous avons également participé à une sortie en snorkelling avec un tour opérateur. Cette sortie nous avait été recommandé et nous n’avons pas été déçus, loin de là ! C’est Los Tunneles où nous découvrons de super paysages et une faune incroyable. Nous avons la chance de pouvoir nager d’encore plus près avec différentes sortes de raies, d’observer des requins encore plus gros, découvrir de nombreuses tortues marines, et voir un petit et
unique hippocampe, caché, au milieu de tous ces animaux.
Plusieurs randonnées sont accessibles et sont très agréables à faire. Là encore on découvre sur notre passage plusieurs animaux dont des flamands roses et des tortues géantes.
Les plages sont magnifiques et super pour se promener de longs moments, pieds dans le sable, regard sur l’océan.
Nous finissons notre séjour avec un rapide arrêt à Mindo où nous avons été extrêmement bien accueillis à La Bicok Ecolodge, tenu par un français. Nous avons découvert la ferme aux papillons qui est extraordinaire, survolé la forêt grâce à trois tyroliennes longues de plusieurs centaines de mètres, vu de nombreuses cascades et enfin observer de nombreux colibris pendant leur repas.

Si cela vous intéresse, voici une vidéo qui résume nos vacances en 2min ! :)

Camille COLEOU et Baptiste