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Quand est-ce le mieux de voyager en Équateur ? Lysiane et Rafael vous diront que c’est en avril et mai ! Dans ce magnifique blog, ils vous racontent leur voyage de 3 semaines avec une immersion en Amazonie dans la réserve Yasuni et un road-trip des Andes au Pacifique. Une superbe aventure en amoureux à découvrir dans ce carnet de voyage :

Nous sommes partis 3 semaines et demie en Équateur du 24 avril au 18 mai 2018. C’était une période à très basse affluence touristique, ce qui nous a permis d’organiser notre programme et les logements au jour le jour. Nous avions uniquement réservé les nuitées à Quito, le séjour en Amazonie, les vols internes et la location de la voiture en avance (tout cela par Tout Équateur). Dans beaucoup d’endroits nous avions l’impression d’être les seuls touristes, ce que nous avons très apprécié.

Le voyage s’est déroulé à merveille, nous avons été ravis par ce pays tellement varié et le soutien de l’équipe de toutéquateur était génial ! Nous avons commencé par Quito, puis l’Amazonie, puis revenus à Quito, loué une voiture avec laquelle nous avons traversé les Andes et terminé sur la côte. Voici un résumé de notre parcours (dont voici l’itinéraire sur Google Maps) et quelques conseils utiles :

Quito

Nous sommes arrivés l’après-midi à l’aéroport de Quito avec le vol KLM depuis Amsterdam, une connexion idéale depuis l’Europe. Nous avons passé deux jours dans la capitale équatorienne, un bon laps de temps pour voir les curiosités du centre historique, surtout si on a prévu de passer à Cuenca, une ville avec plus de charme à notre goût. Nous avons été surpris par la quasi absence de touristes. Nous avons également visité le musée Guayasamin, un must pour les amateurs d’art moderne et une belle découverte de cet artiste peu connu en Europe. Nous avons logé à l’hôtel San Augustin, l’accueil est très chaleureux et l’emplacement idéal dans le centre historique de la ville. Pensez à demander une chambre avec fenêtre qui donne sur l’extérieur à l’arrière du bâtiment, c’est beaucoup plus calme. L’idée du briefing est excellente, évidemment pour les conseils reçus, mais surtout du fait qu’on se soucie moins avant de partir de la maison car on sait que l’on pourra faire un point de la situation sur place.

Amazonie

Ensuite nous avons passé 4 jours en Amazonie, à la Sani Lodge à Yasuní. Un endroit féérique. Le départ se fait de Coca (Puerto Francisco de Orellena) et nous avons réservé les vols aller-retour depuis Quito avec la compagnie Tame. Arrivés à l’aéroport de Quito, nous avons appris que le vol était annulé (manque de passagers, version officielle: problème technique), du coup nous avons fait le voyage en mini-bus organisé par Tame. À cause d’un éboulement sur la route, nous avons fait le détour par Lago Agrio et sommes arrivés à destination à minuit après 8h de route. Malgré les désagréments, c’était une expérience enrichissante et une leçon de vie: aucun équatorien ne s’est plaint une seule fois et tout le monde était d’humeur joviale, ce qui a rendu le voyage divertissant. C’est pourquoi nous conseillons d’arriver la veille du départ pour l’Amazonie à Coca afin d’éviter de mauvaises surprises. À Coca, nous avons dormi à l’hôtel El Auca, un hôtel d’affaire relativement impersonnel, donc pas un grand coup de cœur. Cependant, il y a un très joli parc intérieur pour se reposer et une très bonne cuisine, idéal pour rester une nuit avant de s’aventurer dans la jungle.

Le séjour à la Sani Lodge est absolument magique, c’est définitivement le highlight du voyage, un endroit féérique au milieu de la forêt primaire. Tout le monde y est aux petits soins et surtout, nous avons eu le luxe d’avoir un guide privé tout au long du séjour, malgré le fait que nous sommes arrivés avec un autre groupe de 3 touristes. Cela reflète bien leur état d’esprit, c’est l’expérience du visiteur qui est au centre et non pas l’envie de faire défiler le plus de monde avec le moins d’effort possible. Ceci nous a également permis d’ajuster le programme à notre guise, en discutant avec notre guide.

Jour 1 : descente de la Napo river en bateau à moteur (env. 2.5h), puis 15 min de marche et 20 min en canoë pour rejoindre la lodge. On nous accueille avec un petit apéro, puis nous prenons possession des bungalows (vraiment luxueux !). Puis nous sommes allés observer les oiseaux depuis la Canopi tower, une plateforme perchée au sommet d’un arbre haut de 35 mètres, jusqu’à la tombée de la nuit. On y voit toutes sortes d’oiseaux, toucans, aras, colibris, vautours et j’en passe. Après le repas du soir (tous les repas sont pris avec le guide, ce qui permet un riche échange), marche de nuit pour observer tarentules, phasmes, etc.

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Jour 2 : matinée marche dans la forêt primaire ou l’on voit singes, oiseaux, insectes, grenouilles, arbres, plantes médicinales, etc. Puis retour au lodge pour le lunch et un moment de repos à observer la faune qui entoure le lodge (tortues, caïmans noirs, anacondas, oiseaux, papillons…) nous sommes ensuite allés pêcher des piranhas et sommes revenus au lodge au coucher du soleil – le moment idéal pour voir beaucoup d’oiseaux. Après le repas du soir, ballade en canoë de nuit pour observer les caïmans noirs et d’autres animaux nocturnes.

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Jour 3 : observation des perroquets au mur d’argile, puis visite de la communauté Sani. Nous vous avouerons que nous étions un peu sceptiques au début, nous avions peur de la mise en scène touristique. Mais ce fut un moment fort de notre séjour, c’est authentique de voir comment les gens vivent, la simplicité des moyens. Par la suite nous avons encore visité la communauté Pañacocha, le contraste absolu et l’exemple parfait des conséquences néfastes de l’industrie pétrolière dans la région.

Le dernier jour nous avons demandé de pouvoir rester plus longtemps. Notre guide ainsi que le manager sur place ont tout mis en œuvre pour trouver une solution et organiser un bateau à 13h pour nous ramener à Coca, ce qui nous a permis d’y passer encore la matinée. En général il faut savoir qu’ils sont très flexibles, il est possible d’allonger le séjour facilement, il suffit de discuter avec eux et de payer le supplément. Nous avons croisé deux femmes qui y passaient 14 jours, alors n’hésitez pas à leur demander d’adapter le séjour de base.

À notre sortie de la jungle, nous avons à nouveau dormi une nuit à l’hôtel El Auca à Coca et repris possession de nos affaires pas trop humides. Nous avions le vol pour Quito prévu à 8h le lendemain matin, mais manque de chance, il était à nouveau annulé, la raison nous a doucement fait sourire : jour férié ! Ils se sont probablement rendu compte le matin même que le 1er mai était un jour férié. Par chance, un vol Avianca partait une heure plus tard et nous avons pu embarquer sans frais supplémentaires. Ceci dit, si vous souhaitez maximiser vos chances que le vol ait lieu, prenez la compagnie Avianca qui a l’air bien plus fiable (star alliance) que Tame.

Cotopaxi

Nous avons pris le véhicule à l’aéroport de Quito et sommes allés à l’équateur, au « mitad del mundo » vers Cayambe. On nous avait déconseillé la version touristique standard (presque tous les guides le disent) et le site vers Cayambe est très intéressant, une visite guidée donne beaucoup d’informations sur l’importance du site à l’époque pré-Inca.

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Puis nous avons pris la route pour le Cotopaxi, en arrivant par le Nord. Là on a vraiment l’impression de faire la route des Incas ^^. On ne peut guère rouler à plus de 15-20 km/h ! Il faut donc compter environ 1h30 depuis Los Chillos, mais le paysage est superbe et très sauvage. Nous avons dormi au petit secret de Léon, un endroit très rustique mais accueillant où on peut y pêcher sa truite pour le repas (à condition d’arriver de jour, ou alors d’être un pêcheur expérimenté). De plus, le petit déjeuner qui y est servi est un des meilleurs que nous ayons eu du voyage. Le lendemain, les nuages autour du Cotopaxi se sont levés pendant le petit déjeuner, quelle ambiance! Nous avons fait la marche jusqu’au refuge José Ribas depuis le parking, souvent dans le brouillard et sous une pluie battante à la descente. Il ne faut pas sous-estimer l’altitude, mais en allant lentement et en buvant assez, c’est faisable.

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Marché de Saquisilí

Faire un marché est un must, une belle expérience ! Celui-ci est une bonne alternative au marché d’Otavalo si on est de passage le jeudi. Nous avions prévu de dormir chez le partenaire de Tout Equateur à Saquisilí, mais arrivés sur place il nous a fait savoir que nous aurions dû réserver la veille, car les chambres n’étaient pas prêtes, bon à savoir si vous souhaitez y dormir. Du coup, nous sommes allés jusqu’à Latacunga à l’hôtel Endamo, le patron de l’hôtel était extrêmement gentil, il nous a fait nous sentir comme chez nous. Nous avons laissé la voiture à l’hôtel et sommes allés au marché en Taxi le lendemain. C’était une bonne décision, car nous avons croisé un couple de Français qui faisait le tour de Saquisilí depuis 1h pour trouver un parking surveillé.

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Quilotoa

Sur la route du Quilotoa, nous avons logé à la Posada de Tigua, un cadre vraiment reposant et une nature superbe dans cette vallée verdoyante. C’est une hacienda tenue par une famille dans la 5e génération avec de gros murs en pierre. Il fait plutôt froid la nuit mais la bouillote est tellement agréable pour s’endormir. Le lendemain, nous avons fait le tour du cratère de Quilotoa. C’est une magnifique balade d’environ 6h, il ne faut pas la sous-estimer, c’est en altitude et on fait beaucoup de dénivelé car le chemin est en dents de scie. On passe par des paysages très variés avec une multitude de végétations tout en ayant la vue sur le lagon, un vrai régal. Notez qu’il est vivement conseillé de faire le tour dans le sens contraire des aiguilles de la montre, ainsi on fait la montée la plus difficile au début (comme conseillé par l’équipe!) Il faut savoir que les guides sur place conseillent de faire exactement le contraire.

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Nous avons ensuite dormi deux nuits à Chugchilan chez Mama Hilda, accueil très chaleureux et Mama Hilda est tellement attachante, elle était comme une grand-mère avec nous. Par contre il faudrait leur apprendre à faire du feu, nous avions un petit fourneau dans la chambre et ils font le feu avec de grosses buches de bois humide en y versant des litres de benzine, bien pour donner mal à la tête. Si vous préférez une chambre plus chaude à l’expérience du fourneau, prenez une chambre avec chauffage électrique. Puis nous avons bouclé la boucle de Quilotoa par le nord en passant par Sigchos. La route entre Chugchilan et Sigchos a été récemment refaite, c’est très facile à circuler.

Chimborazo

Nous avons suivi les conseils de François et avons préféré aller au Chimborazo avant de descendre à Baños. Il est évident que ça fait un peu un aller-retour mais nous avons pu garder l’altitude, ce qui fut certainement une des raisons pour lesquelles nous avons très bien supporté de dormir à 4000 d’altitude à la Chimborazo lodge. Nous nous sommes fait plaisir d’y dormir, c’est clair que c’est plus cher qu’ailleurs, mais le cadre est unique avec une chambre qui donne sur le Chimborazo. La chambre Reinhold Messner est la mieux placée, à spécifier si jamais vous souhaitez y passer la nuit. Heureusement que le sommet était dégagé lorsque nous y sommes arrivés, car c’est la seule fois que nous l’avons vu. Le lendemain il pleuvait, et du coup il neigeait déjà au refuge Carrel. Nous ne sommes pas arrivés en haut avec la voiture, ça patinait et nous avons dû nous arrêter au bord de la route. Mais nous y étions presque et nous avons fait la balade jusqu’au refuge Whymper sous la neige. Malheureusement le refuge était fermé, nous nous étions tellement réjouis de l’almuerzo promis par François, mais ce ne fut que partie remise car nous avons finalement eu droit à notre sopa au refuge Carrel. Nous avons finalement fait le tour du Chimborazo par le nord pour rejoindre Baños.

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Baños

Baños est un lieu très touristique que nous conseillons surtout pour la route des cascades qui descend jusqu’à Puyo. C’est très intéressant de voir comment la végétation évolue tout au long de la route alors que l’on perd de l’altitude. La ballade au Pailon del Diablo vaut un arrêt, une chute d’eau très impressionnante et surtout très bruyante. On descend un joli sentier dans la forêt pour rejoindre la chute. Ce fut un régal pour nous de retrouver cette végétation si dense qui manque terriblement dans la Sierra.

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Le soir nous voulions aller aux bains de Luna Runtun. La route étant malheureusement fermée, nous nous sommes contentés des bains de la Virgen. Il faut savoir qu’il y a 2 bains avec le même nom, un des établissements est relativement vieux et l’autre est flambant neuf. Les bains neufs sont ouverts uniquement la journée alors que les « anciens » (franchement décrépis) ouvrent également le soir à partir de 18h. Disons que si vous ne venez que pour les bains, Baños ne vaut pas le déplacement (sauf peut-être pour Luna Runtun).

Ingapirca

Nous avons fait une journée de route pour rejoindre Ingapirca. En partant de Baños, nous avons suivi la 490 par Puela, nous avons eu de la chance que le volcan Tungurahua se dégage pendant quelques minutes alors que nous le contournions par l’ouest, magnifique !

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La route fut longue et pénible, avec du brouillard épais sur de longues parties du tracé, difficile d’avancer dans ces conditions. Importante remarque, la route depuis El Tambo est coupée à moins d’un kilomètre d’Ingapirca, et ce n’est pas signalisé du tout sur la E35 ! Apparemment ça faisait plus de deux mois que c’était ainsi. Nous avons dormi à l’hospedaje El Castillo, des hôtes très gentils, leur fils est vraiment le major d’homme né, très bon accueil et très pratique pour visiter le site Inca qui se trouve à 5 minutes à pied. Un site très intéressant pour découvrir la culture Inca, une visite guidée d’environ 1h y est proposée, mais il est évident que ça n’est pas comparable aux sites péruviens.

Cuenca

Cuenca fut notre prochain arrêt, quelle belle ville ! Surtout lorsqu’on a traversé la Sierra centrale dont les villes n’ont aucun charme. Nous avons dormi à la posada del Angel, accueil très sympathique également, avec l’avantage qu’ils ont un parking gratuit à un pâté de maisons. Nous avons vraiment eu de la chance avec la chambre, car elles donnent presque toutes dans le patio intérieur (où a lieu le petit-déjeuner) ou sur la route, et elles peuvent être très bruyantes. Cuenca propose une architecture coloniale très bien conservée et il y règne un certain calme. Il y a un grand choix de restaurants et de bars, de quoi se régaler, également pour déguster le cochon d’inde grillé à la broche au Salón Tres Estrellas. Nous avons visité la fabrication de chapeaux dits « Panamas » chez Homero Ortega, très impressionnant de voir tisser la paille, en plus il faut en profiter, c’est gratuit !

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Churute

Après tout ce temps dans la Sierra nous nous réjouissions de la chaleur de la côte. Nous avons fait un arrêt dans le parc national de Cajas, mais il fut très bref. L’altitude, l’humidité et le froid ont laissé leurs traces et nous avions hâte de retrouver la côte.

Nous avions prévu de dormir chez Jairo à Churute, cependant il n’a pas (encore) de logement. Apparemment il y a la possibilité de dormir dans le parc national, mais c’est très rudimentaire et on se fait dévorer par les moustiques. Sur internet on trouve encore un logement qui se nomme Monoloco, un endroit très joli mais à l’abandon et qui n’existe plus. Jairo prévoit d’y installer un éco-camping dans les mois qui viennent. Nous avons dormi à l’hôtel Gran Puerto Inca. Idéal pour une nuit quand on est de passage entre Cuenca et Guayaquil et qu’on veut passer dans le parc de Cajas et chez Jairo. Chambres très spacieuses et propres, mais alors quel bruit incessant dans la rue, décidément ce n’est pas la même population que dans la Sierra :-) !

La visite de la finca de Cacao y Mango de Jairo était superbe, quel sourire communicatif. Jairo nous a tout expliqué sur la culture du cacao et nous a fait visiter les plantations de cacao, de fruits de la passion, les rizières et la culture de crevettes en devenir. Pour terminer nous avons cuisiné notre propre chocolat chaud à partir de grains de cacao. C’était superbe et goûteux (avec du sucre, et du puro ^^). Ça nous a donné envie d’y rester plus longtemps et de découvrir le parc national, nous aimons vraiment la jungle ! Mais l’appel de l’océan était trop fort alors nous avons mis le cap sur Puerto Lopez sans s’arrêter à Guayaquil.

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Puerto Lopez

Nous voulions passer quelques jours sur la côte pour se reposer, c’est pourquoi nous avons choisi Puerto Lopez, qui offre une belle variété de restaurants avec des produits frais de la mer. Là nous avons trouvé un logement qui ne figure pas (encore ! :-)) sur la liste de partenaires : la Hosteria Mandalá. Les descriptions dans les guides du routard et du lonely planet étaient très bien, et nous devons dire que la réalité est à la hauteur des critiques. La hosteria se trouve à la limite nord de la ville, on est tout à fait à l’écart du vacarme, avec un bout de plage privé, très soigné et des toits en paille sous lesquels on peut suspendre son hamac et se laisser bercer par le son des vagues. Les chambres sont dispersées dans des bungalows perdus au milieu d’un magnifique jardin tropical. Tout est extrêmement soigné dans les détails. On sent que les propriétaires (un italien et une suissesse) y ont mis corps et âme depuis 20 ans.

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Nous avons essayé de réserver le tour sur Isla de la Plata avec fondo azul, mais il ne nous a jamais répondu et sur son site internet le tour sur l’île n’est pas proposé. Nous y sommes alors allés avec Aventuras Las Plata, un tour d’une journée qui comprend le voyage en bateau d’environ 1h, une ballade sur l’île, le lunch et environ 1h de snorkeling. C’était super de voir ces fous à pattes bleues, belle excursion. Cependant c’est un peu dommage car on part assez tard (nous avons embarqué vers 9h30 et sommes partis à 10h). Du coup on passe peu de temps sur l’île. C’est un peu la course et ça sent légèrement l’industrie à touristes. Ceci dit, nous sommes ceux qui ont passé le plus de temps sur l’île, et ça a l’air d’être un défaut généralisé plutôt que spécifique au prestataire avec lequel nous y sommes allés.

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Retour

Le dernier jour, nous avons repris la route pour l’aéroport de Guayaquil, où nous avons rendu la voiture comme prévu (voir plus bas pour les détails) avant d’embarquer à bord du vol de KLM pour Amsterdam.

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Conseils pratiques

Voiture

La location de la voiture a très bien fonctionné. Une SUV est absolument nécessaire, une 4×4 aurait été bien au Chimborazo sur la neige et sur la route pour le Cotopaxi (ça nous aurait évité quelques palpitations ^^), mais nous nous sommes bien débrouillés sans. Une manuelle est préférable sur les routes sinueuses des volcans. Nous avons remis la voiture à l’agence à l’aéroport de Guayaquil. Nous conseillons d’appeler l’agence la veille pour confirmer qu’ils n’ont pas oublié le rendez-vous (ils n’ont pas d’agence sur place). Le GPS fourni est complètement inutile, et le pays est en pénurie de panneaux aux endroits cruciaux. Heureusement, l’application maps.me conseillée par l’équipe fonctionne à merveille.

Amazonie

Prenez une paire de jumelles chacun, vous seriez frustrés d’entendre votre partenaire dire ooooh aaaah pendant que vous devez attendre votre tour.

Sécurité

On entend tellement d’histoires sur la sécurité en Équateur qui peuvent en dégoûter plus d’un de visiter ce petit pays. Nous n’avons connu aucune situation tendue, nous nous sommes toujours sentis en sécurité. L’hôtel à Quito est placé dans le centre historique où il est possible de se déplacer à pied jusqu’au restaurant même après la tombée de la nuit. Les parkings gardés sont importants la nuit en ville, mais à part ça il suffit de faire preuve de bon sens et suivre les conseils de l’équipe de toutéquateur.

Taxis Quito

Voici une question que nous nous étions posée avant de partir, comment éviter les « faux » taxis. A l’aéroport il existe un guichet auquel on peut réserver une course de taxi officiel à l’arrivée (26$), ça met en confiance. Par la suite, ils sont facilement reconnaissables avec les numéros affichés. Le plus simple est de demander à la réception de l’hôtel de commander un taxi.

Argent

Combien prendre de $ ? Grande question, nous avions pris 500$ depuis l’Europe et nous avons tiré tout le reste sur place. Il y a pas mal d’endroits qui acceptent les cartes de crédit standards (VISA, Mastercard), mais souvent ils préfèrent le liquide. Il y a des guichets automatiques bancaires (bancomats comme on dit chez nous ^^) un peu partout, donc aucun problème pour tirer des sommes raisonnables tout au long du voyage.

Habits

Il faut de tout, c’est facile ^^.

En Amazonie, ça vaut la peine d’avoir des habits légers à manches longues, surtout pour se protéger du soleil et des moustiques. On finit toujours par se faire piquer, mais nous étions surpris en bien de voir que ce n’était pas un fléau d’Egypte. Pensez à prendre uniquement les habits nécessaires en Amazonie et laisser le reste à Quito ou au lieu de départ du tour. Tous les habits que vous prendrez seront humides et garderont une odeur « amazonienne ».

Pour la Sierra, il faut prendre des couches ! Dès que le soleil sort, il fait chaud, dès qu’il se cache, il fait vite frais. Une cape de pluie et des pantalons de pluie sont également vivement conseillés, il fait souvent frais dans les logements – vos habits ne sècheront pas! Si vous êtes frileux, prenez un petit bonnet fin pour dormir, ça fait la différence et sinon les gants et le bonnet pour les journées en haute altitude.

 

Voilà ce qu’il y avait à dire sur ce superbe voyage, maintenant c’est votre tour ! On ne peut rien faire de faux, c’est beau partout, alors profitez (nous vous envions déjà).

Saludos,

Lysiane et Rafael

Un road-trip en famille en Équateur, ça vous tente ? La famille Fiorucci vous raconte son aventure entre les volcans et lagunes des Andes et la jungle d’Amazonie. Au programme de ce voyage en voiture de location : des paysages magnifiques, des rencontres insolites et des petits secrets magiques ! Pour le plaisir des yeux, voici leur blog :

Le 19 juillet : Départ d’Atlanta et arrivée à l’aéroport de Quito à 23h30

Un taxi pour l’hôtel El Cano (Guayllabamba) nous attend (60$ avec petit-déjeuners pour 4 personnes; taxi 25$). Hôtel simple et propre, petite ville typique. L’authenticité de l’Equateur se fait déjà sentir dans la rue principale de cette petite ville.

Le 20 juillet : Direction Quito le lendemain matin pour l’hôtel Chez Leon Colonial. Taxi pour Quito 25$. Hôtel très bien situé dans le centre historique avec une boulangerie juste à côté.

Valentin (Tout Equateur) est déjà là avec d’autres francophones pour le fameux briefing et nous nous joignons au groupe. Merci Valentin pour les bons plans pour la visite de Quito et tout le reste. C’est vraiment super pratique d’avoir tous ces conseils. Nous déjeunons a la Kaypi, l’almuerzo, sorte de plat du jour avec entrée plat, dessert et jus pour 3$ par personne. Puis nous nous baladons dans la ville, visite de la basilique que nous avons beaucoup aimé, puis un café d’équateur à café Galleti (rue Bolivar, à côté d’un théâtre qui a brûlé). Nous goûtons les patisseries locales. Puis dîner à la Ronda, rue festive en particulier le vendredi soir à deux pas de l’hôtel. Dîner pour 33$ pour la famille avec entrée, plats, desserts et boissons.

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Le 21 juillet : Livraison de la voiture de location à l’hôtel directement. Coût = 1000$ jusqu’au 31 juillet. Très bon état, et assez grande. Départ pour Otavalo vers 12h après avoir recueilli tous les bons conseils de Valentin.

Nous trouvons la Mitad del Mundo sur les pentes de Cayambe, avec une petite photo souvenir puis direction Otavalo où nous passons une heure aux milieux des marchants en costumes locaux, souriants et vraiment sympas.

Nous goûtons un sandwich aux figues et fromage (excellent) puis nous dirigeons vers Quiroga à quelques kms ( petite ville au nord d’Otavalo, pas très facile à trouver) où nous allons passer deux nuits chez Secundo, Virginia et leur enfants (un petit secret de Léon), une ferme à quelques kms de Quirogua… accueil superbe, nous vivons avec la famille souriante et heureuse, avec leurs chiens et chats, les cochons, les fruits et les légumes, tout le monde se regroupe aux heures des repas dans la cuisine chauffée à la cheminée.

Repas copieux et chambre grande et propre (60$ par nuit pour la famille avec tous les repas).

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Le 22 juillet : Après un copieux petit-déjeuner ( galettes de pain cuites au feu de bois) nous partons en direction de la lagune de Mojanda, avec ascension du Fuya-Fuya à 4250 m.

Piscine et sauna d’Otavalo l’après-midi. Soirée avec la famille.

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Le 23 juillet : Nous faisons le tour de la lagune de Cuicocha (4h de randonnée, 13,4 kms, 700 m de dénivelé), beau soleil puis pause à Cotacachi pour quelques magasins de cuir et direction vallée de l’ Intag, magnifiques paysages, très vert, un peu de brume, températures légèrement plus chaudes. Nous dormons aux termes de Nanguilvi, plutôt moyen, 60$ la nuit, sans repas. Nous déconseillons.

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Le 24 juillet : Balade sur les crêtes, une descente en canopy, visite du temple du soleil (a éviter, peu d’intérêt et un peu glauque). Agréable fin de journée aux termes (eau chaude à 53 degrés) puis dîner rapide à Apuela.

Le 25 juillet : Départ pour le Cotopaxi à 6h du matin.

Petite pause déjeuner à Cayambe (avec les fameux biscotchos). Arrivée au parc du Cotopaxi en fin de matinée. Nous passons par l’entrée nord, très belle piste au milieu des champs et des vaches. Direction le petit secret de Léon, petite habitation rouge typique type refuge pour deux nuits; 81$ pour la famille avec le petit-déjeuner et le repas du soir.

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Montée au refuge de José Ribal (4750 m au gps) au départ du parking, puis un peu plus pour les adultes (4920 m).

Les paysages sont sublimes, très sauvages, avec quatre volcans en arrière fond. Nous aimons beaucoup.

Retour à l’auberge, nous dînons avec les truites pêchées en début d’après-midi dans le petit lac à côté du refuge. Très belle soirée, endroit magique ! Les nuits sont très fraîches, mais la literie est bonne et nous avons une grosse couverture. Les pantalons et vestes doublées, bonnets sont nécessaires en soirée. Il y a une cheminée dans le refuge.

Le 26 juillet : Les enfants pêchent trois truites et ramassent des myrtilles. Puis nous partons pour la lagune de Limpiopungo, faisons le tour puis direction le LODGE de Tombopaxi (beau restaurant avec très belle vue et possibilité de logement haut de gamme) où nous prenons un café et partons pour une balade à cheval d’une heure sur les plaines du Cotopaxi, excellent.

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Retour à l’auberge, les enfants jouent dehors il fait beau et frais (15-16 degrés). Très bon dîner avec un cheese cake aux myrtilles en dessert.

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Le 27 juillet : Départ pour Banos, deux nuits encore chez un petit secret de Léon (15$ $ par personne avec petit déjeuner). Ville touristique pour les équatoriens. Ambiance village de vacances très animé avec bars, restaurants, musique et petits magasins touristiques. Possibilité de dîners typiques au mercato central pour quelques dollars. Petit tour aux termes de la Salado, très populaires, plusieurs bassins, eau jaune et état de propreté moyen dans les cabines de change. Bonnet de bain obligatoire. Nous cuisinons à l’hôtel le soir. Douches tièdes mais logement confortable et propre. Équipe sympa.

Le 28 juillet : Petits déjeuners copieux puis journée de rafting (niveau 3/4), excellent mais les enfants sont bien remués… quelques minutes après le départ le bateau se retourne dans un rapide et les eaux du Rio sont tumultueuses. Coût: 25$ avec repas de midi inclus. N’oubliez pas de négocier les prix pour le rafting ! Nous rencontrons trois jeunes français très sympas.

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Fin de journée à se balader à Baños, sympathique. Pizzas et glaces.

Le 29 juillet : Départ pour Puerto Misahuali. Nous dormons deux nuits au lodge Sinchi Warmi, passage par la forêt amazonienne (20$ par adulte et 12$ par enfant avec petit dej). Petites habitations typiques très sympas tenues par une communauté qui proposent des activités. Ambiance sympa, restaurant ouvert, petit coin lecture avec hamacs, belles plantations autour.

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Nous partons visiter le village à 1km et réserver notre activité pour le lendemain. Le village est relativement pauvre, les enfants jouent dehors dans la rue, et on sent que nous sommes observés. Il fait très chaud et humide, le climat est très différent du Cotopaxi !

Soirée dans le village, quelques singes sur la place. Merienda pour 3$/personne.

Le 30 juillet : Départ à 8h30 sur la route du village pour une journée avec un guide Téo Rumi qui parle français (balade en forêt amazonienne, tour en pirogue…), excellente journée de découverte, nous marchons dans la forêt primaire pendant 4h, puis déjeunons simplement sur les bords d’une rivière , il fait chaud, nous repartons en pirogue, c’est le guide à l’arrière qui nous dirige. Grand moment, très paisible et paysage très exotique…. retour en soirée vers Sinchi Warmi. Dîner à la tortuga à Tena (le meilleur hamburger!).

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Le 31 juillet : Retour sur Quito par Tena, Papallacta… il nous faut 4 bonnes heures. Après midi dans la ville, il fait froid et la pluie est dense. Nuit à la Posada Colonial. Nous rendons la voiture à l’hôtel le 1er août au matin.

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Le 1er août : Dernière journée à Quito, nous prenons le téléphérique. Vue superbe d’en haut. À faire absolument !

Départ pour Atlanta à 23h30.

Hélène, Marc, Manon & Martin de la famille Fiorucci

En 20 jours de voyage en Équateur, Marion et François ont profité des plaisirs de la côte Pacifique avant d’explorer en road-trip les Andes. Oui, avec de nombreux trésors « classiques »: Isla de la Plata, Vilcabamba, Podocarpus, Cuenca, Chimborazo, Baños, Quilotoa, Cotopaxi, Otavalo ou encore Mindo. Et aussi des pépites moins connues : les lagunes d’Ozogoche, le marché de Saquisili ou le Cerro Catequilla.

Ils ont été surpris par la magie de l’Équateur et profité des conseils de l’équipe Tout Équateur pour vivre des expériences uniques dans chaque région. Allez, pour vous motiver vous-aussi à voyager dans ce beau pays, découvrez leurs aventures avec ce blog ponctué de superbes photos :

  • QUITO :

Arrivée en fin d’après-midi samedi 19/05, nuit à Quito dans le centre historique. Le soir même et le lendemain dimanche 20/05 : visite du centre historique.

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Dimanche soir 20/05 : bus de nuit pour Puerto Lopez.

  • OLON, PUERTO LOPEZ et ISLA DE LA PLATA :

Lundi 21/05 arrivée tôt à Puerto Lopez pour repartir dans la foulée à OLON. Surf et baignade à Olon et nuit à Olon. Côté surf le spot est plus gros qu’annoncé dans les guides de voyage…! Le lendemain mardi 22/05 bus pour Puerto Lopez et son marché au poisson sur la plage. Puis direction Isla de la Plata. DSC04982

Arrivée sur l’ile, on a le choix entre 2 sentiers : 1 avec uniquement des fous à patte bleue et des frégates ou 1 avec plus d’espèces d’oiseaux tropicaux mais sans frégate. La quasi-totalité du groupe prend le 2ème choix. On prend le 1er et c’était le bon choix. Des fous de bassans de partout même en travers du chemin. Les parades des mâles et leur sifflement, la couvée des femelles. Puis le superbe spectacle des gorges rouges des frégates ! Retour à Puerto Lopez et bus vers Olon. Nuit à Olon.

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Mercredi matin 23/05 bus pour Guayaquil.

  • GUAYAQUIL :

Arrivée en début d’après-midi, dépose des sacs à dos dans une consigne de la gare routière pour se balader en ville. Balade le long du Malecon et à Las Penas que nous avons beaucoup aimé.

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Le soir même bus de nuit pour Loja.

  • VILCABAMBA et le parc PODOCARPUS :

Jeudi 24/05 arrivée à Loja tôt le matin, puis directement bus pour Vilcabamba. Balade sur les crêtes du Mandango, nuit à Vilcabamba.

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Vendredi 25/05, bus jusqu’à l’entrée du parc Podocarpus. Marche de l’entrée jusqu’aux premiers sentiers de rando. Balade dans la forêt tropicale, on y a croisé que 2 autres touristes, retour en bus et nuit à Vilcabamba.

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Le soir même, grande fête dans la ville avec concert et spectacle de danse traditionnelle, puis nuit à Vilcabamba. On se plait beaucoup à Vilcabamba, une ambiance sereine y règne. Un peu trop de touristes à notre goût mais avec la fête de la ville, beaucoup de locaux des vallées voisines afflus et l’ambiance touristique s’efface en soirée.

Samedi 26/05, balade jusqu’à la cascade d’El Palto, aucun autre touriste sur cette rando. Nuit à Vilcabamba. Dimanche 27/05, bus tôt le matin pour Cuenca via Loja.

  • CUENCA :

Arrivée en milieu d’après-midi, balade dans le centre historique. Le centre est à taille humaine, on aime vraiment l’ambiance de la ville. Nuit à Cuenca. Lundi 28/05 matin, balade dans le centre historique et musée. Début de location de voiture à 12h. L’après-midi, route vers Alausi.

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  • ALAUSI et OZOGOCHE :

Arrivée en début de soirée à Alausi lundi 28/05, nuit dans le vieux centre. En soirée balade dans les rues d’Alausi. Mardi matin 29/05 route vers les lacs d’Ozogoche. Route incroyable. On s’y balade 4h, c’est magnifique. On n’y croise aucun touriste. Ces lacs à 4000m d’altitude sont superbes. Super conseils de François !

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En milieu d’après-midi on repart direction Casa del Condor au pied du Chimborazo pour y dormir.

  • CHIMBORAZO :

Mercredi matin 30/05 on part tôt en stop pour faire la boucle conseillée par François. La montée est superbe, la brume, les vigognes, les oiseaux de montagne. La montée au refuge Whymper et son lac se fait plutôt facilement.

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Pour le retour de la rando, on suit les conseils de François et on prend la descente permettant de faire la boucle débouchant directement à Casa del Condor. Personne ne s’engage sur ce tronçon, c’est magnifique de se sentir seul quelques instants. Les paysages sont à couper le souffle. Les paysages changent du tout au tout constamment, c’est superbe ! On finit avec du mal cette rando car on a beaucoup de mal à se repérer (beaucoup de cairns trompeuses).

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Nuit à Casa del Condor.

  • SAQUISILI :

Jeudi matin 31/05 très tôt on part pour Saquisili. On prend une petite route qui contourne la Panamericaine et débouche sur Ambato. Superbe route, on s’arrête souvent pour contempler le paysage.

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On arrive un peu tard à Saquisili et on met du temps à comprendre qu’il y a 3 marchés à 3 endroits distincts. On arrive tout juste à 9h30 au marché aux bestiaux. C’est presque la fin mais ça valait quand même le coup ! On profite ensuite des autres marchés. Très peu de touristes.

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  • BAÑOS :

On reprend la route direction Banos. On y arrive jeudi en fin de journée. On va directement à Casa del Arbol. C’est beau mais blindé…. Puis on se balade en ville, c’est bliiiiindé de touristes occidentaux et équatoriens. On n’a pas aimé l’ambiance de la ville… On a uniquement aimé quelques boutiques d’artisanat (à Vilcabamba l’artisanat y est plus présent) et des boutiques de chocolat / café.

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Vendredi 01/06 on loue des vélos pour faire la route des cascades. C’est superbe, on se fait doubler par quelques bus blindés, mais en général peu de monde en vélo. On décide de descendre à pied jusqu’à une cascade, aller en tarabita et retour par un point au-dessus de la rivière, ça valait vraiment le coup ! Puis on fait les 2 sites de visite de la cascade del Diablon. Les 2 sites sont très différents et les 2 permettent d’aborder cette immense cascade sous 2 angles distincts.

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A la nuit tombée même on va aux bains El Salado. On a adoré l’ambiance locale, loin de la foule occidentale de la ville.

  • QUILOTOA :

Samedi 02/06 on part très tôt mais le volcan de Banos reste couvert. Du coup on part directement vers Quilotoa. A proximité de Quilotoa la route devient incroyable. On s’arrête très rapidement en chemin à un canyon à quelques kilomètres de Quilotoa. On y arrive à la lagune en début d’après-midi, on a pile assez de temps pour faire le tour de la lagune. Nuit à Quilotoa près du lac.

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Dimanche 03/06 sur les conseils de François on part faire du kayak dans le lac. Ca a été un super moment car on a pu profiter d’un autre point de vue de ce merveilleux lac !

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On prend la route l’après-midi pour aller chez le petit secret de Léon. On passe par l’entrée Nord du parc, la route y pourrie mais ce détour valait vraiment le coup ! Encore merci aux conseils de François. On s’arrête souvent pour observer les volcans. On arrive en fin d’après-midi. On pêche et on se régale le soir même. Notre chambre avec vue sur le Cotopaxi est à couper le souffle !

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Le lendemain matin lundi 04/06, on passe l’entrée Nord et on va faire du cheval via le lodge Tambopaxi. On est claqué du rythme soutenu depuis le début du voyage. On pensait rester sur le large chemin de terre accessible aux voitures… Ce fut tout le contraire ! Le cavalier-guide a établi une boucle de 3h (il faut faire minimum 3h et non 2h). Ce fut un des moments les plus incroyables du voyage. Les chevaux sauvages, le canyon, la rivière, les plaines, le Cotopaxi, personne à 360°. Le cavalier-guide n’emprunte que très peu de chemins tracés, il traverse souvent des grandes plaines que nous n’aurions pas osé emprunter à pied. Il nous laisse accélérer ou ralentir suivant nos envies et celles des chevaux. On est bien loin des centres équestres français avec des chevaux à la queue-leu-leu…! On pique-nique au pied du Cotopaxi. On n’y monte pas.

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On repart en début d’après-midi via l’entrée Sud. On arrive à Machachi en fin d’après-midi. La ville et son marché sont très agréables.

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  • CAYAMBE et OTAVALO :

Mardi matin 05/06 on part vers Cayambe. On s’arrête faire le monument-musée de la ligne de l’Equateur. C’était super intéressant !

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L’après-midi on part sur Otavalo. On a prévu que très peu de temps ici…. On décide d’aller au lac de Cuicocha. On n’a pas le temps d’en faire le tour complet, on n’en fait qu’une partie puis on fait demi-tour.

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On passe rapidement à Otavalo et on passe un peu de temps El Lobo Del Lago sur les rives de lac San Pablo. On rentre à Cayambe en début de soirée. On y découvre une ville animée qui veille plus tard que celles qu’on a visitées au cours du voyage. Ce n’est pas beau mais on a aimé l’ambiance nocturne !

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  • QUITO :

Mercredi matin 06/06 on prend la route pour restituer la voiture. On prend la route 28B, certaines portions sont très belles. On s’arrête en chemin à La Verdadera Mitad del Mundo Cerro Catequilla. La route tortueuse et pas large fait plutôt peur ! On est très content de voir ce lieu et la vue qu’il permet d’avoir.

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On rend la voiture à La Ofelia pour prendre ensuite le bus vers Mindo.

  • MINDO :

On arrive à Mindo en fin de journée. Plutôt touristique mais l’ambiance y est agréable et sereine ! Jeudi 07/06 on part depuis le centre de Mindo à pied pour aller jusqu’à la tarabita et les 4 cascades. On y observe un toucan, ce spectacle est magique ! Nuit à Mindo.

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Vendredi 08/06 on passe toute la matinée à El Eden Treehouse pour observer les oiseaux. C’est un super endroit pour les voir de près. Ils sont certes bien nourris par l’homme mais reste tout de même sauvages et pas en captivité. L’après-midi on visite la chocolaterie Yumbos suites aux conseils de touristes rencontrés, visite très intéressante ! Nuit à Mindo.

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Samedi 09/06 on prend le bus direction la Ofelia. A ce terminal il y a un bus qui amène à l’aéroport.

Le voyage est terminé, on a fait tellement de choses en si peu de temps et pourtant en regardant la carte de ce petit pays on se rend compte qu’on a presque rien vu !! On ne pensait pas que l’Equateur était à ce point magique et unique !

Nous souhaitons remercier l’équipe de Tout Equateur et plus particulièrement Léon et François. Ils ont été patients et de très bon conseil. Nous ne parlons pas espagnol et ils nous ont permis de louer une voiture via un de leurs partenaires locaux. Nous avons louer une voiture rehaussée type SUV sans laquelle nous n’aurions pas pu faire autant de choses !

Encore mille fois merci pour tous les conseils de François qui nous ont permis de faire de notre voyage une expérience unique et inoubliable !

Marion et François

PS : Encore quelques photos magnifiques pour ceux qui ont déjà visité l’Équateur et veulent encore profiter de ses magnifiques trésors :

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Mindo, c’est un paradis naturel à 2 heures de Quito ! La région est célèbre chez tous les passionnés d’ornithologie grâce à son extraordinaire diversité d’oiseaux et sa cloudforest. Vous avez peut-être aussi entendu parler de ses cascades ? Vous avez raison, c’est une région riche de multiples trésors et surprises. Dans cet article, je vous aide à en profiter aux meilleures conditions grâce à mes bonnes astuces et petites adresses.

Vous allez en Équateur pour admirer des centaines de colibris, découvrir des papillons de toutes les couleurs, voir des jolies petites cascades et profiter de l’atmosphère apaisante de la forêt tropicale ? Alors, pas de doute, Mindo est fait pour vous ! Que vous soyez en famille, en solo, entre amis ou en couple, je suis sûr que vous allez trouver votre bonheur. Faîtes-moi confiance, c’est l’un de mes coups de cœur et je compte bien que ce soit aussi très bientôt l’un des vôtres. Allons-y pour mes conseils pour profiter de Mindo !

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  • L’activité principale et incontournable : l’observation des oiseaux !

Tout le monde le sait (ou le saura très bientôt grâce à vous), Mindo est le paradis des colibris. Pour épater les copains à la rentrée, sachez d’ailleurs que l’Équateur compte 130 espèces des 340 recensées au monde. Oui, c’est un record ! Dans sa forêt de nuages, vous avez bien sûr plein d’autres espèces uniques et magnifiques, la liste est bien trop longue pour l’énumérer ici. Les plus connus sont… les toucans. Oui, si vous êtes chanceux, vous pourrez en observer quelques uns.

Vous pensiez vous rendre à Mindo pour la journée depuis Quito ? Les oiseaux se montrent surtout le matin au lever du soleil, c’est-à-dire vers entre 6h00 et 9h00 en Équateur. Du coup, en plus de passer beaucoup de temps dans les transports, vous risquez de rater le spectacle. Ça serait dommage, non ? Prenez plutôt le temps d’y passer une nuit ou même plusieurs. Si vous choisissez bien votre hôtel dans ma liste de partenaires et que vous avez de la chance, vous aurez en plus le privilège de prendre votre petit-déjeuner entouré de colibris et pourquoi pas même en compagnie de toucans. Que du bonheur !

Je reviens sur les meilleurs hébergements de Mindo un peu plus loin dans l’article. En attendant, voici quelques unes des meilleures photos prises par des voyageurs du Réseau Solidaire :

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Vous êtes un ornithologue ? Vous faîtes partie de ceux qui se lèvent tôt pour partir à la chasse à la photo ? Pensez aussi à regarder le carnet de voyage d’Yves, ça fait rêver. Vous avez aussi ceux de Kathy et Marc, de Judith et Alain, de la famille Heitz ou encore de Jean-Jacques le botaniste qui vous aideront à dénicher les meilleures adresses pour observer une multitude d’espèces d’oiseaux dans la région.

Une des préférées est le Refugio Paz de las Aves, un partenaire qui vous offre en plus 10% de réduction avec la Carte Premium.  Avec les frères Paz, vous êtes en excellente compagnie pour découvrir les oiseaux locaux !

Allez, comme je sais que vous aimez voyager de manière responsable, je vous donne d’ailleurs 2 adresses exceptionnelles de réserves gérées par l’ONG Mindo Cloudforest Fondation qui vous offriront un spectacle unique : Milpe et Rio Silanche. Pensez à appeler pour prévenir de votre passage et bénéficier des précieux conseils de l’association! Vous pouvez les rejoindre en taxi, ça sera bien plus économique qu’un tour avec une agence locale de Mindo.

Tant que j’y suis, j’en profite aussi pour vous parler de la Fundacion Jocotoco dont la réserve Yanacocha est sur la route entre Quito et Mindo au niveau de Nono. Vous en avez plein d’autres à travers tout le pays, je les conseille à tous les passionnés de faune et de flore.

  • Un trésor pour les yeux : les papillons multicolores !

Petits chanceux, vous avez déjà observé tous les oiseaux de Mindo ? Il reste d’autres belles surprises ailées et colorées aux mariposarios.

Pour tous ceux qui ont pris allemand deuxième langue ou ceux qui n’étaient pas trop attentifs en cours d’espagnol, mariposa veut dire « papillon ». Avec cette petite leçon, vous devriez maintenant pouvoir en déduire sans trop de soucis que mariposario signifie… serre à papillons !

Il y en a plusieurs à Mindo, le plus important est « El Mariposario » situé à 30-45 minutes à pied du centre-ville. Vous pourrez également trouver des serres dans le centre, un de mes préférés étant Nathaly, ou même seulement ouvrir les yeux en vous promenant sur la route des cascades pour profiter du spectacle des papillons. Cette dernière option à l’avantage d’être gratuite. En revanche, grâce aux serres, vous aurez beaucoup plus de chances de voir un papillon se poser sur vous, un autre sortir de sa chrysalide ou encore d’identifier quelle chenille correspond à quel papillon. Et bon, ça reste économique (environ 5 $US/personne) pour un spectacle aussi magnifique.

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  • La randonnée « coup de cœur » : la route des cascades !

Il y a une multitude de cascades dans cette région humide. La balade la plus connue est « la ruta de las cascadas » et est accessible par la fameuse « tarabita » (environ 5 $US/personne). Cette nacelle vous transportera au-dessus du vide pour accéder à un chemin bien entretenu qui longe de nombreuses cascades. Sortez l’appareil photo, vous aurez de belles photos et vidéos !

Si vous avez peur du vide, il y a un autre chemin d’accès en descendant en contrebas, l’équipe pourra vous expliquer comment faire en briefing autour d’une carte et d’un cafecito à Quito.

C’est accessible à tous les niveaux et même en famille avec des enfants en bas âge. Comptez quand même environ 2 heures de marche pour profiter de plusieurs cascades et de cet environnement reposant. Privilégiez le taxi pour vous y rendre à l’aller (ça monte un peu !), le tarif est fixe et vous pouvez le partager avec d’autres voyageurs. Si vous êtes motivé, vous pouvez bien sûr marcher au retour. Comptez environ 1 heure jusqu’au centre-ville de Mindo avec bien sûr de belles surprises tout au long du chemin.

  • Le petit plaisir des papilles : les fabriques de chocolat !

Mindo est un village touristique et vous pouvez y retrouver la fierté nationale équatorienne : le chocolat. Même si aucun cacao n’est produit à proximité immédiate mais un tout petit plus loin (comme chez mon partenaire Sueños à Puerto Quito), vous pouvez y découvrir le processus de fabrication de cet or noir et même goûter un chocolat chaud fait maison par vos soins. Oui oui, c’est toujours celui-là le meilleur du monde !

C’est une activité très agréable en famille ou entre amis. Gourmands comme vous êtes, je sais que vous n’allez pas résister. Si vous cherchez d’autres adresses dans le pays, j’ai des contacts aussi à Guayaquil et aux portes de l’Amazonie.

  • Le plein de sensations et d’adrénaline : randonnée, canopy, tyrolienne & co !

Amoureux d’aventure, Mindo est aussi fait pour vous avec sa grande diversité d’activités sportives. Si vous voulez profiter pleinement des trésors et surprises que vous réservent la nature, Mindo offre une mosaïque d’activités. Allez-y, faîtes votre choix selon vos goûts et vos envies :

- Vous aimez la randonnée ? Baladez-vous dans les différentes réserves de la région ! Grâce à votre tour d’observation, vous saurez déjà reconnaître de nombreux oiseaux et peut-être que vous en trouverez même de nouveaux pour compléter votre collection. Si vous avez de la chance, vous pourrez aussi découvrir des singes ou autres mammifères. Les entrées sont gratuites ou le prix est symbolique.

- Vous préférez les promenades à cheval ? J’ai votre bonheur dans la liste des partenaires !

- Vous êtes des amateurs de sensations fortes ? Il y a toujours les fameuses activités : la tyrolienne, les sauts de Tarzan, le canyoning ou encore le tubing. Si vous cherchez vraiment de l’adrénaline, privilégiez la région de Santo Domingo ou de Tena. Ici, c’est accessible à toute la famille.

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  • Le tour insolite : une balade de nuit !

La nature réserve des surprises de jour comme de nuit. Une option peu connue à Mindo – et pourtant si célèbre en Amazonie – est d’explorer la nature à la tombée du soleil. C’est l’occasion de découvrir une autre facette de cet environnement naturel privilégié. Insectes, grenouilles, chauves souris, petits mammifères, escargots ou encore serpents vous attendent tout au long de votre randonnée.

Bien sûr, j’ai le partenaire idéal pour cela : Mindo Night Walks. Nick et Eric sont de véritables passionnés qui sauront vous partager leur amour pour la nature et tous ses habitants. Allez, sortez vos frontales, une aventure magique vous attend !

  • Les hébergements : l’embarras du choix !

Mindo est l’une des 3 villes touristiques équatoriennes avec le plus d’options d’hébergements de qualité. Tout comme à Baños ou à Cuenca, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Vous trouverez bien sûr les meilleures options, testées et approuvées par les voyageurs du Réseau Solidaire, dans ma liste de partenaires.

Personnellement, j’ai un coup de cœur pour les cabanes dans les arbres. Je suis encore un enfant dans l’âme et j’adore cette relation magique dans cette nature si riche en trésors et surprises. Mes deux partenaires sont El Eden Treehouse et The Bird Tower. Dans le village de Mindo, de Cabañas Armonia à La Bicok EcoLodge, vous avez des hébergements confortables adaptés à toutes les bourses. Bien sûr, les amoureux d’ornithologie privilégieront les environs de Mindo. Le Refugio Paz de los Aves est un véritable incontournable, Santa Lucia est un petite paradis et Milpe est une immersion unique.

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  • Le transport jusqu’à Mindo : simple comme bonjour !

Pour contredire de nombreux guides et sites internet, commençons tous d’abord par une petite explication sur comment s’y rendre. Car oui, je vous le garantis, c’est facile et économique comme toujours en Équateur.

Le plus simple en transport public ?

Ce petit paradis situé à seulement 2 heures au Nord-Ouest de Quito est accessible depuis la gare routière Ofelia, terminal de la ligne de MetroBus (qui passe à La Marin dans le centre historique). En taxi, comptez 12 $US. Vous y avez des bus directs pour Mindo pour environ 3,10$US avec la compagnie « Flor de Valle ».

Voici les horaires indicatifs des bus publics directs :

- Quito -> Mindo : 8h00, 9h00, 11h00, 13h00 et 16h00 du lundi au vendredi, 7h40, 8h20, 9h20, 11h00, 13h00, 14h00 et 16h00 le samedi, 7h40, 8h20, 9h20, 14h00, 16h00 et 17h00 le dimanche.

- Mindo -> Quito : 6h30, 11h00, 13h45, 15h00 et 17h00 du lundi au vendredi, 6h30, 11h00, 13h00, 14h00, 15h00, 16h00 et 17h00 le samedi, 6h30, 13h00, 14h00, 15h00, 16h00 et 17h00 le dimanche.

Ce n’est pas la seule solution en bus !

Une première alternative sont les bus vers San Miguel de los Bancos, un peu plus fréquents et eux-aussi au départ de la station de bus Ofelia, qui vous déposent sur la route à l’intersection pour Mindo. Des camionnettes – ou taxis collectifs – vous y attendront pour vous descendre jusqu’au centre (0,75 $US/personne ou 3 $US pour un transport privé). Au lieud’attendre le prochain bus direct, je vous conseille cette option tout aussi pratique et économique.

Une deuxième alternative, si vous êtes à la gare routière de Carcelen ou à la Mitad del Mundo, est de prendre place dans n’importe quel bus allant de Quito en direction de la côte Pacifique nord (Esmeraldas, Bahia de Caraquez, etc.) et de lui demander de vous arrêter sur la route à la hauteur de Mindo. C’est ce que font tous les locaux pour éviter d’attendre aux gares routières.

Pour ces deux alternatives, pensez à suivre votre localisation sur votre GPS pour éviter de rater votre arrêt ! Je vous conseille l’application gratuite Maps.Me, elle est vraiment très complète en Équateur avec même de nombreuses randonnées.

Et le retour à Quito ? Même chose, si vous voulez partir à un autre horaire que ceux de la compagnie Flor de Valle ou que vous avez raté le bus (oui oui, ça arrive, pas de panique !), remontez sur la route principale, vous n’aurez pas à y attendre longtemps avant de vous faire prendre par des bus qui vont en direction de Quito.

Pour se déplacer dans Mindo, c’est à pied ou en taxi ! Sachez que les prix des camionetas sont fixes pour les trajets courants, c’est difficile de négocier. Pour diminuer le coût, vous pouvez par contre les partager avec d’autres voyageurs. Vous verrez, tout le monde est très sympa dans cette région, c’est très facile de sympathiser avec des compagnons d’aventure.

Quelle option privilégier en voiture ?

Le chemin le plus pittoresque en voiture depuis Quito, c’est la Ecoruta Paseo del Quinde ! Cette route entre Nono et Mindo est un vrai bonheur avec son petit cours d’eau et sa nature verdoyante qui vous entourent. Un véhicule surélevé est fortement recommandé pour profiter tranquillement de ce chemin qui commence déjà à vous immerger dans l’incroyable biodiversité de la cloudforest. Pensez d’ailleurs à faire une pause à la réserve Yanacocha pour observer quelques espèces d’oiseaux de la région.

D’ailleurs, ça sera aussi uniquement en taxi ou en voiture de location pour rejoindre Otavalo, autre étape incontournable du nord de Quito. La route entre Nanegalito et la lagune de Cuichocha est magnifique, vous êtes au cœur d’une région verdoyante magique. Sur la route, pensez à vous arrêter découvrir les trésors naturels locaux, vous avez de nombreux fruits tropicaux, des plantations de cacao et de café ou encore des champs de canne à sucre. Et vous pourrez même apprécier le temps d’une baignade quelques rivières et cascades des plus pittoresques ! Connaissant bien les habitants de la région, je suis sûr que vous ferez aussi des rencontres insolites.

Petite astuce : Si vous restez sur la route classique, pensez à prendre votre petit-déjeuner en terrasse à Los Armadillos, c’est l’une de mes adresses préférées dans la région. Pour déguster votre repas, vous êtes entourés de… colibris.

Et en randonnée à pied ou à VTT, c’est possible ?

Bien sûr, c’est même une aventure inoubliable ! Oui oui, ça commence à Lloa, petit village dont je vous ai déjà parlé dans ma chronique sur les thermes. Il faut compter environ 60 km soit généralement 2 jours de marche en toute autonomie. Le chemin est indiqué sur l’application Maps.Me. Vous pouvez faire de belles rencontres en chemin comme des… tatous. J’attends avec impatience vos photos pour motiver les voyageurs les plus sportifs.

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Après tout ça, vous cherchez encore de bonnes raisons de vous rendre à Mindo ? En briefing Chez Léon, je suis sûr que l’équipe saura vous convaincre que ce petit paradis naturel est aussi fait pour vous. En attendant, vous pouvez me poser toutes vos questions en commentaire ou sur le Forum, je vous aide avec plaisir à préparer votre itinéraire de voyage en Équateur.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Découvrez le blog de Nadine et ses 3 semaines de road-trip en Equateur. Entre l’Amazonie, les Andes et la côte Pacifique, elle a découvert une bonne partie du pays en voyageant seule et en autonomie. Suivez son aventure pour découvrir ses astuces et ses conseils. 

1er au 4ème jour (10 au 13 mai) – Quito

A Quito, j’ai choisi de loger au Chez Léon Back Back, recommandé par Léon. C’est une super auberge de jeunesse, parfaite aussi pour les moins jeunes… Elle est très propre avec un personnel très sympathique.

En arrivant dans la capitale équatorienne, le trajet en taxi entre l’aéroport et la ville m’a donné un aperçu de la manière dont les gens conduisent. Mais je n’avais encore rien vu !

Le 1er matin, Valentin, de Tout Equateur, est venu me faire un briefing sur mon séjour. Tous ses conseils ont été très utiles.

A l’exception d’un gros mal de tête (mais qui était peut-être aussi dû au voyage), l’altitude ne m’a posé aucun problème. Quito est une ville très agréable à visiter, dans laquelle on passe son temps à monter et descendre.  Je n’ai malheureusement pas pris le téléphérique, car le jour où j’aurais pu le faire, le temps était beaucoup trop couvert et je n’aurais pas vu le panorama sur la ville. Ce sera pour une autre fois. Mais je suis allée à la Mitad del Mundo.

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Il vaut mieux s’y rendre assez tôt le matin, avant l’arrivée des groupes de touristes et de scolaires. J’ai beaucoup aimé cet endroit, ne serait-ce que pour le symbole, même si ce n’est pas l’emplacement exact.

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5ème au 8ème jour (14 au 17 mai) – Amazonie

Je ne sais pas si je vais réussir à décrire la magie de ces 4 jours en Amazonie. Ce fut une expérience inoubliable. Après avoir passé la nuit dans le bus entre Quito et Lago Agrio, nous nous sommes tous retrouvés à la terrasse d’un hôtel pour un petit-déjeuner. Chaque lodge a envoyé sa navette pour nous récupérer. Encore 2 heures de route et nous voici embarqués à bord d’une pirogue (ce fut notre moyen de transport pendant toute la durée du séjour). Et c’est là que l’aventure a vraiment commencé ! Nous avions beaucoup de mal à voir les animaux que notre guide essayait de nous montrer. Mais nous nous sommes améliorés par la suite. J’avais choisi le Guacamayo Lodge, car il y a une tour pour observer les oiseaux. Après le déjeuner et une pause de 2 heures, nous sommes repartis pour une baignade dans un lac et assister au coucher de soleil. Comme nous sommes sur l’Equateur, il se couche à 18h00. Quel spectacle !

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Ensuite, nous avons observé la vie sauvage de nuit. Jimmy, notre guide et Christian, notre pilote étaient imbattables pour trouver les animaux. Nous avons ainsi pu voir un bébé boa sur une branche et un petit caïman. Le dîner était à 20h00 et comme il n’y a aucun réseau (que ce soit wifi ou téléphonique), tout le monde était couché de bonne heure. De plus, l’énergie du lodge étant solaire, les lumières étaient éteintes à 21h30. Et quel bonheur de dormir au calme, avec pour seuls bruits les oiseaux et la pluie.

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Rien de tel que des hamacs pour prendre des forces avant de partir en ballade…

… ou pour la sieste après le déjeuner.

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Le lendemain, nous sommes partis faire une ballade de 3 heures dans la forêt. Petit à petit, nous nous sommes habitués à chercher les animaux, et à les voir ! Jimmy nous a montré une grenouille venimeuse et nous a fait manger des fourmis citron. Si si… elles ont vraiment goût de citron !

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Comme la veille, après le déjeuner et un repos bien mérité, nous sommes repartis sur le lac pour le coucher de soleil. Quand la nuit a été bien noire, nous avons fait une ballade d’une heure en forêt. Malheureusement, nous étions sous des trombes d’eau et n’avons pas profité de cette sortie comme nous aurions pu. En revanche, le retour au lodge en pirogue sous le déluge a été un véritable plaisir. De toutes façons, nous ne pouvions pas être plus mouillés que nous l’étions. Que ce soit de jour comme de nuit, Christian est un excellent pilote et il connait parfaitement les méandres du fleuve, tout comme Jimmy !

Le dernier jour, nous sommes partis voir une communauté qui vit dans la forêt amazonienne. En chemin, nous avons fait des rencontres inoubliables, en particulier avec un anaconda. J’espérais vraiment en voir un, tout en sachant que ce serait difficile. Mais je n’aurais jamais imaginé que nous en verrions un de si près…

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Nous avons également vu des singes, des perroquets, des toucans et d’autres oiseaux, ainsi que des dauphins roses.

Comme plusieurs personnes de mon groupe, j’avais des doutes sur l’authenticité d’une telle visite dans une communauté amazonienne, mais ce fut une belle surprise. Notre présence n’a pas perturbé les membres de cette famille dans leur tâche (ils étaient en train de faire un toit avec des grandes feuilles de palmier).

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Et les femmes participent aux mêmes travaux physiques que les hommes !

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Nous avons assisté à la préparation de galettes de manioc, que nous avons ensuite dégustées, accompagnées de poisson cuit dans des feuilles de palmier.

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La communauté a adopté ce singe lorsqu’il était bébé. C’est un « wooly monkey ».

Il ne s’est pas fait prier pour venir chercher un morceau de galette au manioc !

Après le déjeuner, nous sommes allés chercher un shaman et avons assisté à une cérémonie.

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Pour notre dernier soir en Amazonie, le coucher de soleil était très spectaculaire.

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Et pendant le dîner, nous avons eu la visite, comme chaque soir, d’une magnifique tarentule…

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9ème jour (18 mai) – Cotopaxi

En rentrant d’Amazonie, j’étais ravie de ne passer qu’une nuit à Quito. Je n’étais plus habituée aux bruits de la ville. Lorsque j’ai organisé mon voyage, j’ai choisi de louer une voiture (un SUV de classe 2) par l’intermédiaire de Léon, afin de ne pas être tributaire des horaires de bus et avoir ainsi une liberté totale. J’ai donc récupéré la voiture le lundi matin. Alors que je suis habituée à louer des voitures avec le réservoir plein, celle-ci n’avait qu’un quart de plein. C’est un détail important pour la suite de l’histoire… Le loueur m’a expliqué que pour ouvrir les portes je devais appuyer 3 fois sur la clé (impossible de passer inaperçue !). Ensuite, pour mettre le contact, il fallait composer un code à 4 chiffres et appuyer de nouveau sur la clé. Il a également précisé, mais Valentin de Tout Equateur me l’avait aussi dit, qu’il ne valait mieux ne pas sortir de la voiture (et fermer les portes) en laissant les clés à l’intérieur, car elle se verrouillait très vite.

Je pensais sortir de Quito assez rapidement, mais je me suis perdue et me suis retrouve au milieu du terminal de bus…

Ma 1ère étape était le Chilcabamba Lodge, dans le parc national du Cotopaxi. Pour y aller, Léon m’avait conseillé de prendre la vielle route entre Sangolqui et l’entrée nord du parc. J’ai utilisé l’application maps.me pour me guider, mais les temps de route qu’elle donne ne sont pas bons car elle ne tient compte que des distances mais pas de l’état des routes et cette route, comme beaucoup d’autres au cours de mon voyage, n’est pas goudronnée. Les temps de conduite sont donc beaucoup plus longs.

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Comme je l’ai précisé, j’ai toujours eu des voitures de location avec le réservoir plein. J’ai donc complètement oublié que ce n’était pas le cas pour celle-là et n’ai pas fait le plein. Jusqu’au moment où la lampe indiquant que j’étais sur la réserve s’est allumée. Petit moment de panique, mais je ne pouvais pas faire demi-tour et j’ai espéré très fort qu’il resterait assez d’essence pour rejoindre le lodge. C’est avec un énorme soulagement que je suis arrivée à destination, d’autant que le propriétaire m’a dit qu’il avait un peu d’essence…

Le Chilcabamba Lodge, qui fait partie du « réseau de Léon », a une vue magnifique sur le Cotopaxi. Le cocktail de bienvenue est un canelazo, que j’ai adoré ! Il y a des ponchos bien chauds dans les chambres, ainsi qu’un poêle, comme dans tous les lodges en altitude. Chilcabamba est à 3100 m.

10ème jour (19 mai) – Tigua

C’est tôt le matin qu’on peut profiter du soleil, car ensuite le temps se couvre très vite et on ne voit plus le sommet du volcan.

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Avant de quitter le lodge, le propriétaire m’a dépannée avec un gallon d’essence, ce qui m’a permis de parcourir les 17 km qui me séparaient de la station-service la plus proche à Machachi. J’ai beaucoup apprécié de me retrouver sur la Panamericana, car j’ai pu dépasser le 20 km/h… Direction Tigua ! En route, je me suis arrêtée à la Laguna de Limpiopungo, au pied du Cotopaxi. Il y a de magnifiques ballades à faire, même si c’était très nuageux.

Ce que j’aurais pu voir : (source internet)

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Et ce que j’ai vu :

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Pour rejoindre Tigua, et plus précisément la Posada de Tigua (également recommandée par l’équipe de Léon), maps.me m’a fait éviter Latacunga en me faisant passer par des chemins absolument impossibles, pour finalement me faire reprendre la route principale. D’un autre côté, cela m’a permis de voir des paysages grandioses.

Cette carte n’est pas la représentation exacte de la route que j’ai prise, mais elle donne une idée :7

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Située à 3400 m d’altitude, la Posada de Tigua est une ferme laitière en contrebas de la route principale. Les visiteurs sont accueillis par Benjamin, le chien de la famille.

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Sebastian accueille les visiteurs et leur fait visiter sa propriété. Il fait tout pour que l’on se sente chez soi et il y parvient parfaitement ! De plus, il est un excellent cuisinier. A une telle altitude, le poncho est très apprécié quand on veut prendre l’air le soir, après le coucher du soleil ! Et ceux-là étaient particulièrement épais, lourds et chauds.

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Sebastian nous a raconté qu’en 1996 il y avait eu un tremblement de terre de magnitude 6,5. L’épicentre était au niveau de la posada et tous les bâtiments ont été détruits. Tout a été reconstruit.

11ème jour (20 mai) – Laguna del Quilotoa

La Laguna del Quilotoa n’est qu’à 27 km de la Posada de Tigua.

L’accès au parking coûte 2 dollars ; le village est fermé à la circulation, mais il y a un grand parking d’où il est très facile de rejoindre le cratère.

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C’est difficile de prendre en photo les visages des équatoriens, surtout avec un réflex et un zoom qui ne passent pas inaperçus… Il faut donc ruser ! Le téléphone portable m’a également beaucoup aidée, surtout au milieu de la foule.

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A l’heure du déjeuner, j’ai goûté le beignet de banane plantain fourré au fromage. C’est très bon et ça cale bien !

12ème jour (21 mai) – Baños

J’étais ravie d’avoir passé 2 nuits à la Posada de Tigua, car ça en vaut vraiment la peine ! J’en suis partie un peu avant 9h00 et ai pris la direction de Baños. La route est très belle et les paysages sont magnifiques. Malheureusement, et je l’ai souvent regretté au cours de ce voyage, il y a très peu de dégagement prévu pour s’arrêter et prendre des photos. Je suis arrivée vers 11h00 et ai eu un choc thermique car il y faisait très chaud. Mais Baños n’est « qu’à » 1800 m d’altitude !

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J’avais décidé de loger à la Posada del Arte et avait demandé une chambre avec vue sur la cascade. Par chance, j’ai pu m’y installer en arrivant. L’hôtel est très coloré et très chaleureux.

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Comme je quittais Baños le lendemain matin, je suis allée voir le Pailón del Diablo. La descente est un peu raide, et il vaut mieux prévoir de l’eau. Mais la ballade est très agréable. Baños est une jolie ville, réputée pour ses eaux thermales et ses nombreuses cascades. Les touristes sont nombreux à y séjourner, en particulier les américains.

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13ème jour (22 mai 2018) – Chimborazo

La journée avait si bien commencé ! J’ai quitté Baños de bonne heure, car je ne savais pas quel allait être l’état de la route que je devais emprunter à partir d’Ambato (une vieille route que Léon m’avait conseillée). Or c’est une route en excellent état, entièrement goudronnée, qui traverse de très beaux paysages. C’est en rejoignant la route principale qu’on peut voir de nombreuses vigognes.

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Jusque-là, tout allait bien. Sauf que maps.me m’a entraînée sur un chemin que je n’aurais pas dû prendre. Il avait certainement beaucoup plu car je me suis retrouvée embourbée aux ¾ d’une côte. Dès que j’essayais de sortir de la voiture, la boue n’était qu’une patinoire. J’aurais dû me méfier car un bus vide était penché dans le fossé, également pris au piège. Trois locaux, dont une femme, essayaient de le faire sortir de là. Je leur ai demandé de m’aider et au bout d’un moment, un 4ème homme est arrivé. Il leur a fallu 2 heures pour que je puisse repartir ! Je les ai récompensés –ils l’avaient plus que mérité- car sans eux, je ne sais pas ce que j’aurais fait… Ces gens étaient tellement gentils ! Le chauffeur m’avait dit que je pouvais accéder au lodge par la route. Or, je n’avais vu aucun panneau et maps.me ne m’avais rien dit… Je suis donc repartie par où j’étais arrivée et me suis arrêtée dans un restaurant pour appeler Tout Equateur. François m’a confirmée que, parfois, maps.me donnait des itinéraires étranges, car je n’aurais jamais dû me retrouver embourbée. Sur ses indications, j’ai repris la route et ai très vite vu l’entrée du lodge. En fait, on ne voit le panneau d’entrée que d’un côté de la route.

Mais ces péripéties ont été bien vite oubliées une fois arrivée à la Estrella del Chimborazo, même si une grande partie du volcan était dans les nuages. Le lodge est très accueillant et confortable. Il est composé de plusieurs petites unités. La décoration de celle dans laquelle j’étais est une ode à l’alpinisme de haute montagne. Un poêle à bois trône dans le salon et à cette altitude (4000 m), la flambée est la bienvenue.

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14ème jour (23 mai 2018) – Guamote

Ce matin, la vue sur le Chimborazo était époustouflante. Les nuages arrivaient vite, mais ils n’avaient pas encore caché le volcan. Une blessure au genou m’a empêchée d’en gravir les pentes, ou du moins de commencer la ballade. Mais quel spectacle !

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De nombreux alpagas se baladent sur la propriété et ils ne sont pas du tout perturbés par les visiteurs.

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Après le petit-déjeuner j’ai pris la direction de Guamote. Le marché de Guamote, le plus grand marché aux bestiaux d’Equateur, a lieu tous les jeudis et afin d’en profiter au maximum, j’avais décidé d’arriver la veille. J’avais choisi de poser mes valises à l’Inti Sisa Guesthouse, chaudement recommandée par Tout Equateur. Et cette auberge est vraiment géniale ! Les chambres, tout comme les pièces communes, sont spacieuses et très confortables et le personnel très agréable. On s’y sent vraiment bien. De nombreuses créations d’artistes locaux y sont exposées. D’ ailleurs l’auberge finance la fondation qui porte le même nom. Je me suis baladée dans les rues de la ville le reste de l’après-midi, et même si je savais, j’ai eu la confirmation que les gens n’aiment pas qu’on les prenne en photo. Le téléphone portable a donc été bien utile…

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Les gens sont très accueillants et très curieux. Il est vrai que je ne faisais pas vraiment couleur locale avec mon 1,83m et les yeux verts. De nombreuses personnes sont venues me tendre la main en me disant « buenos dias » et en demandant « de donde? ». Et toujours avec un grand sourire ! Le contact était encore plus facile avec les enfants, surtout les petites filles.

Cependant, deux personnes ont accepté que je les photographie. Mais elles m’avaient arrêtée en me demandant d’où je venais.

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15ème jour (24 mai 2018) – Guamote

En voyant l’activité dans la ville ce matin, je me suis félicitée d’être arrivée la veille. Toutes les rues étaient occupées par des vendeurs et leurs marchandises. Même les motos avaient du mal à circuler ! Le marché aux bestiaux (taureaux, vaches, moutons et cochons) est en dehors de la ville et n’a lieu que le matin. Il est vraiment très impressionnant, très haut en couleurs. Il n’y avait pratiquement aucun touriste, ce qui l’a rendu encore plus authentique.

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De retour en ville, où le marché dure toute la journée, je me suis assise à un endroit « stratégique » et ai observé les gens. J’ai trouvé que c’était le meilleur moyen de faire des photos sans être vue… Et je me suis régalée !

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J’avais organisé mon séjour en Equateur autour de ce marché et je ne l’ai absolument pas regretté. J’espère qu’il gardera son authenticité, mais cela ne sera possible que s’il n’est pas envahi par des hordes de touristes.

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Cela fait exactement 2 semaines que je suis arrivée dans ce pays, mais j’ai le sentiment d’y être depuis beaucoup plus longtemps ! Mon espagnol n’est pas parfait, mais je n’ai aucun mal à me faire comprendre et encore moins à comprendre les équatoriens. Et comme dans tous les pays, ils sont tellement contents lorsque l’on parle, ou du moins qu’on essaie de parler leur langue.

16ème au 18ème jour (25-26 et 27 mai 2018) – Cuenca

J’ai quitté Guamote le vendredi 25 au matin, direction Cuenca. La route était longue, mais j’ai fait un arrêt aux ruines d’Ingapirca.

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J’ai encore vu des paysages magnifiques ; mais c’est toujours aussi difficile de s’arrêter sur le bas-côté pour les admirer ou prendre des photos. En outre, il faut rester concentré en permanence, car les gens conduisent comme des fous… doubler dans une côte ou un virage sans aucune visibilité n’est absolument pas un problème pour eux, la palme allant aux chauffeurs d’autobus.

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A Cuenca, j’avais choisi la Casa Montalvo, tenue par Sonia, une femme adorable. La casa est pleine de couleurs ensoleillées et un très beau jardin attend les visiteurs à l’arrière de la maison. Comme elle est située au centre-ville, la voiture n’est pas nécessaire. Si vous en avez une, il est impossible de se garer dans la rue devant chez Sonia, mais il y a un parking payant non loin de chez elle. En revanche, il est gratuit du samedi midi au lundi matin. Donc, il vaut mieux être à Cuenca le weekend si vous êtes motorisés.

Pendant les 3 jours que j’ai passés à Cuenca, j’ai voulu sortir de la ville et aller visiter le Parque Nacional de Cajas. Malheureusement, le temps était tellement mauvais (pluie, nuages et brouillard) qu’on ne voyait rien du tout. J’y ai donc renoncé. Et le temps était bien meilleur en ville.

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19ème jour (28 mai 2018) – en route pour Puerto Lopez

En quittant Cuenca à 8h00 ce matin, je ne pensais pas que la journée serait aussi éprouvante. C’était la distance la plus longue que je parcourais depuis le début de mon périple, car j’avais décidé d’être à Puerto Lopez le soir même.

La route passe par le Parque Nacional de Cajas, mais là encore, même s’il ne pleuvait pas, le brouillard m’a empêchée de profiter de cette merveille de la nature. Après le parc, en revanche, le temps s’est dégagé et j’ai pu voir de splendides paysages.

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Sur les conseils de Léon, je me suis arrêtée à la « finca de cacao » de Jairo. Sa plantation de cacao est une histoire de famille et Jairo et son jeune frère aiment partager leur passion avec les visiteurs. Ils nous ont ainsi montré les différentes étapes de la transformation du cacao.

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Et le produit final, la mousse au chocolat, était excellente !

En revanche, je n’avais pas du tout anticipé la présence des moustiques… Je ne me suis pas fait piquer en Amazonie car je m’étais beaucoup protégée, mais dans la plantation les moustiques se sont vengés ! La visite était très intéressante. En quittant la plantation, il faut passer par Guayaquil pour rejoindre Puerto Lopez. Jusqu’à présent, j’avais toujours trouvé que les conducteurs étaient « locos », mais à Guayaquil ils sont « completamente locos ». Ils conduisent comme des malades. D’ailleurs, Jairo m’avait dit que je n’avais encore rien vu en ce qui concerne la conduite et il avait raison ! Et la présence de vélo taxis n’arrange rien. Inutile de dire que j’étais ravie lorsque je suis sortie de la ville. La route a été encore longue, d’autant que je n’ai pas voulu prendre le raccourci que maps.me m’indiquait (la tombée de la nuit était proche et l’état du chemin proposé laissait présager un long trajet). Je suis donc restée sur la route principale, même si la distance était plus longue et il faisait presque nuit quand je suis arrivée.

20 et 21ème jours (28 et 30 mai 2018) – Puerto Lopez

J’ai choisi de loger à la Hostería Mandala. C’est un véritable havre de paix et de tranquillité. Chaque chambre, qui est un bungalow individuel entouré de végétation, a une très belle salle de bain, une terrasse et des hamacs. Le restaurant était fermé pour rénovation.

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L’hôtel est situé à une extrémité de la ville, ce qui l’isole des bruits de la vie nocturne (restaurants et bars sur la plage). Mais il est facile de s’y rendre à pied. Le 1er jour, comme le temps a été magnifique, la journée a été consacrée aux ballades et à la plage (l’eau y est chaude !).

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Pour le dîner, je suis allée à la Cabana D’chuky, qui est située juste en face de la jetée. Le propriétaire adore cuisiner et vous faire essayer les spécialités de son pays. C’est chez lui que j’ai mangé le meilleur ceviche… un véritable délice ! Les plats sont très copieux. Allez-y de bonne heure car le restaurant ferme à 19h00 et il n’y a pas beaucoup de tables.

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Pour mon dernier jour à Puerto Lopez le temps était couvert, sans pluie, et c’était idéal pour aller sur la Isla de la Plata. Nous avons atteint l’île après une heure de bateau. Pour protéger les espèces, l’accès y est limité. Ainsi chaque groupe ne peut commencer à marcher que 20 minutes après le départ du groupe qui le précède. Car les oiseaux sont sur les chemins de randonnée (c’est nous qui sommes sur leur territoire). C’était une ballade très agréable et instructive avec un guide connaissant très bien son sujet.

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Pour mon dernier dîner en Equateur, je suis retournée à la Cabana D’chuky pour manger de délicieuses crevettes à la plancha. C’était aussi bon que le ceviche ! Malheureusement, je n’ai pas pu goûter tout ce qu’il y avait à la carte, car il aurait fallu que je reste quelques jours de plus..

22ème jours (31 mai 2018) – Guayaquil et retour à Paris

J’ai quitté Puerto Lopez sans trop de regrets, car le temps était pluvieux. La route jusqu’à Guayaquil est très agréable et s’est passée sans encombre. Mon vol étant en fin d’après-midi, j’avais tout le temps !

J’ai fait de nombreux voyages et ce voyage en Equateur est un de mes préférés. Je crois que ce qui m’a le plus marquée est l’Amazonie. Ces 4 jours ont été extraordinaires. Avant de partir, j’espérais voir un anaconda, sans trop y croire. Et j’en ai vu un ! Le seul fait de ne pouvoir se déplacer qu’en pirogue est déjà très dépaysant et la biodiversité est incroyable !

Tout au long de ces 3 semaines, j’ai vu des paysages magnifiques, comme les volcans. Mais surtout, c’est le contact avec la population qui restera inoubliable. Au cours de mes voyages, je recherche toujours le contact avec la population. Je fuis les hôtels, tellement impersonnels, et privilégie le logement chez l’habitant. J’essaie toujours de m’imprégner, autant que possible, de la culture locale. Et le marché de Guamote a été le point d’orgue des rencontres avec les locaux. Ils étaient presque plus curieux envers moi que l’inverse. Et être capable de leur parler en espagnol a ouvert beaucoup de portes. C’est un peuple fier de ses origines -il a bien raison de l’être- et tellement accueillant.

Avant de tourner cette page équatorienne, je tiens à remercier Léon, de Tout Equateur, et son équipe. Je ne sais pas combien de messages je lui ai envoyés avant mon voyage, mais il a répondu à tous, toujours très rapidement. Ses conseils ont été très précieux et une fois sur place, son équipe a été d’une grande aide. Je les ai contactés à deux reprises, et ils ont toujours répondu présents.

Encore un grand merci !

Nadine

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Nous vous laissons ce récit enthousiaste de Michèle et Stéphane, qui ont préféré l’option avec location de véhicule pour la flexibilité et l’autonomie.  L’Equateur, pays qui fait la moitié de la taille de la France, se prête parfaitement à cette alternative! Amazonie, sommets enneigés avec les volcans Cotopaxi et Chimborazo, Cuenca et côte Pacifique étaient au programme.

voyage du 22/06 au 09/07 en 4×4…

Nous avons opté pour le 4×4, ce qui nous a permis de faire et voir un maximum de choses, la liberté de choisir des itinéraires moins fréquentés ..et aussi la rencontre avec beaucoup d ‘Équatoriens que nous avons transporté de village en village ….

Nous avons passé 2 jours à Quito (chez Léon colonial) …puis un arrêt à mitad del mundo et en route pour Lago Agrio …

amazonie

4 jours en amazonie au Guacamayo lodge (Cuyabeno) les nombreux animaux étaient au rendez-vous …sortie nocturne dans la jungle. Baignade …visite d’une communauté et de son chamane …

amazonie 2

retour et nuit sur Quito ou nous avons récupéré nos bagages … et départ pour Le Cotopaxi …nous avons choisi le Tambopaxi lodge et franchement c’est magnifique ..à l’intérieur du parc ..un petit poêle a bois dans la chambre et de notre lit la vue sur le Cotopaxi !!!!!!

l’après-midi ballade à cheval …

le lendemain jusqu’au parking en 4×4 puis nous sommes montés jusqu’au refuge Jose F. Rivas  ..après un bon chocolat chaud nous avons poursuivi jusqu’au pied du glacier , ou il commençait a neiger ….

cotopaxi

nous avons assisté dans la cuisine du refuge sur un petit écran  a la victoire de la France contre l’Argentine …( mon voisin n’était pas trés content )

aprés cela route vers Quilotoa …

Quilotoa à notre arrivée grosse pluie …. mais le lendemain matin temps génial soleil pour faire tout  le tour … cet endroit est une pure merveille ………..

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route pour le Chimborazo …là encore je ne regrette pas d’avoir choisi le lodge  Estrella del Chimborazo ..au pied du chimborazo .. une déco magnifique ..et des Alpagas devant les fenêtre… Et une vue sur le Chimborazo ….

le matin nous avons un temps magnifique … Edison de Biking Spirit est venu nous prendre et avec lui nous sommes montés jusqu’a un premier refuge ou nous avons laissé le 4×4 puis avons grimpé au second refuge Whymper 5000m et continué jusqu’a la lagune Condor Cocha 5100m ….

chimbo

chimborazo

de retour au 4×4 nous avons récupéré les VTT et sommes descendus ……..

En route pour Cuenca …visite du centre historique …en chemin visite du parc de Cajas …….

une nuit pour faire une étape dans la réserve  de Churute ….

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Puerto Lopez …ou nous sommes resté 3 nuits (histoire de se reposer un peu ) Isla de la Plata  et les fous a pattes bleues …et surtout les baleines spectacle magique et impressionnant …et nous avons rendu notre 4×4 a l’aéroport de Guayaquil …….

puerto lopez

Conclusion : l’Equateur est petit et pourtant  j ‘ai eu l’impression d’avoir vu 3 pays en 1 …. (Amazonie/les Andes/et la côte Pacifique ) …

Merci pour nous avoir aidé à réaliser notre voyage magnifique, intense et inoubliable…

Michèle et Stéphane les Niçois …

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Vous voulez une petite idée de préparation et d’acclimatation pour monter le Cotopaxi (ou le Chimborazo) ? Le récit du voyage et des ascensions (Rucu Pichincha, Ilinizas, Pasochoa, Ruminahui et Sincholahua) de Guillaume vous sera probablement utile :

J’avais pour but de grimper le Cotopaxi. Vu l’altitude je savais qu’il me fallait de l’acclimatation et des giboles solides pour pouvoir y arriver. Du coup j’me suis concocté un petit entraînement comando.

Pour limiter les coûts, la pluspart des ascensions se font sans guide. Les chemins sont très bien repérés sur maps.me !

Depuis Quito, j’ai fait le Ruccu Pinchincha, franchement tranquille (guide absolument inutile).

Ensuite Francois m’a conseillé **** (le petit secret de Léon) qui s’est révélé être un camp base parfait.

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J’ai pu faire l’ascension du Pasochoa, Ruminahui et Sincholahua en prenant un jour de repos entre chaque. Ça se fait sans guide, c’est beau, et en demandant un 4×4 pour se rapprocher du départ de la marche tous les matins ça enlève entre 6&8 km a des randos qui font déjà entre 17 et 25 km. Plus des ascensions entre 700 et 1200m ça permet de se faire une bonne condition.

Depuis **** (le petit secret de Léon) le Rumanahui est les moins intéressant, le chemin n’est pas toujours claire et la dernière partie de l’ascension est assez escarpée.

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Ensuite j’ai enchaîné avec l’Illiniza Norte en me rendant à Chaupi. J’ai contacté Gato qui en fait n’est pas vraiment un guide mais plutôt le gardien du refuge si j’ai bien compris… et soyons honnête il est franchement à l’arrache … mais c’est vrai qu’il connaît très bien cette montagne. On a fait l’ascension et le retour au refuge en 2h. Assez facile avec ce que je m’étais farcis avant pour « l’entraînement ».

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Après il a fallu trouver une expédition pour le Cotopaxi. Les ascensions avec guide privé sont très chères, autour de 400$. J’avais récupéré les contacts de 11 guides/agences.

Au final c’est Cotopaxi Travel, partenaire de Tout Équateur, qui m’a rappelé en me disant qu’une Anglaise était partante et qu’on pouvait partager les frais pour 250$ chacun. C’est toujours cher mais je ne pouvais pas attendre plus au risque de perdre de l’acclimatation.

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Malheureusement ce que je craignais est arrivé, elle n’était pas au niveau. Au bout d’une heure et demie d’ascension elle était KO et vomissait à cause de l’altitude. Dans ce cas là toute la cordée doit redescendre. Par miracle un autre groupe parti plutôt nous a croisé après avoir eux-mêmes rebroussé chemin. Ils ont très gentiment accepté de la prendre pour la redescendre au refuge et nous permettre de continuer l’ascension à deux avec le guide. Au final on a rattrapé les groupes partis plutôt et on est arrivé au sommet en 4h45 (puis 2h de redescente).

Il faut s’envoyer un peu, c’est éprouvant et sans acclimatation c’est l’enfer. Mais avec un peu de sérieux c’est franchement pas impossible et c’est très beau !

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Vu que je me sentais bien j’ai voulu enchaîner sur le Chimborazo que j’avais pas vraiment envisagé au début mais qui au final me semblait abordable.
Rebelote après avoir demandé à tous les contacts, plus de 400$ avec guide privé ou sinon il faut attendre un inconnu qui sera potentiellement pas au niveau. D’autant plus qu’il y a moins de monde pour tenter cette ascension…

Il s’est écoulé plusieurs jours sans possibilité de départ pendant lesquels je perdais de plus en plus d’acclimatation. Avec la finale de la coupe du monde qui approchait je me suis résolu à abandonner l’idée pour retourner sur Quito et célébrer le match en bonne compagnie.

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Voilà voilà ! Mon conseil serait de booker les ascensions à l’avance et pas au fur et à mesure comme je l’ai fait.

Pour finir je suis actuellement à Santa Marianita, après la montagne, la mer. Je confirme pour François c’est un spot de kite pas mal du tout. Y’a du très bon matos à louer à des prix très compétitifs. Petit bonus à cette période de l’année comme vous le savez y’a des tonnes de baleines au large. On peut les approcher en kite c’est absolument fabuleux !

Salut à vous !

Guillaume

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L’Amazonie, c’est un rêve d’enfant pour beaucoup d’entre nous ! En Équateur, la jungle est facilement accessible et offre des expériences pour toutes les envies (nature, communauté, etc.). Comment l’explorer pendant votre voyage ? Quel que soit votre budget et votre temps, vous pouvez le faire. Je vous explique tout ça dans cette chronique pour vous aider à trouver votre bonheur.

Une fois arrivés à Quito ou à Guayaquil, vous êtes déjà si proches du but ! Oui, à seulement quelques petites heures de réaliser votre rêve d’enfant passionné d’Indiana Jones, des Cités d’Or ou encore de Spirou. Si vous lisez cet article, c’est vraisemblablement que je prêche des convertis et que vous avez déjà coché au programme d’explorer l’Amazonie. Sinon, lisez le premier paragraphe de l’article et vous serez convaincus !

Avant de vous lancez dans l’aventure, vous vous posez peut-être encore des questions : Où aller ? Avec qui ? Dans quelles conditions ? Quand partir ? Quel budget ? Qu’emporter avec moi ? Quelle bête est susceptible de me manger ? Je vais tenter de vous éclairer dans votre choix… sauf pour cette dernière question, je préfère vous laisser la surprise sur place.

C’est parti pour le jeu des questions/réponses :

  • Pourquoi explorer l’Amazonie ?

J’ai vraiment besoin de vous expliquer les trésors et les surprises qu’offre une telle biodiversité ? Lisez les carnets de voyage sur le Blog, ce sont encore les voyageurs du Réseau Solidaire qui en parlent le mieux !

L’Équateur offre 4 mondes en 1 : les Andes, le Pacifique, l’Amazonie et les Galapagos. Ces deux dernières régions sont incontournables pour tous les amoureux de nature. L’Amazonie équatorienne, que l’on appelle ici Oriente, offre une spectacle incroyable et une expérience unique. Si la part de la jungle équatorienne reste minime par rapport à l’ensemble de l’Amazonie (120 000 sur 5,5 millions de km²), la densité de la richesse naturelle est l’une des plus importantes de notre planète et ne manquera pas de vous étonner où que vous la visitiez.

Pendant votre aventure dans la jungle, à vous animaux mythiques et plantes atypiques ! Singes, dauphins roses, anacondas, toucans, caïmans ou encore piranhas sont quelques-unes espèces que vous aurez peut-être la chance de rencontrer.

Si vous aimez les cultures et traditions ancestrales, partager avec les indigènes Shuar, Achuar, Huaorani ou Shiwar est une expérience des plus enrichissantes tant leur mode de vie et leur façon de penser sont éloignés de nos habitudes. Même si beaucoup de peuples sont malheureusement trop occidentalisés, il est encore possible de s’immerger au cœur de communautés traditionnelles partageant une relation privilégiée avec leur environnement. Après avoir échangé avec les Quechuas dans les Andes ou encore les Tsa’chila sur le Pacifique, vous vivrez une nouvelle aventure humaine inoubliable.

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  • Pourquoi découvrir la jungle pendant mon voyage en Équateur ?

En 3 mots, l’Amazonie équatorienne est accessible, économique et authentique !

Oui, premier avantage non négligeable, elle est à proximité des Andes, à seulement à 8 heures de Quito, 4 heures de Cuenca ou encore 2 heures de Baños. En transport public, vous pouvez très facilement rejoindre Lago Agrio, Coca, Puerto Misahualli, Tena, Puyo et Macas. Vous avez des tours à la journée, des séjours de 4 jours/3 nuits ou encore des expéditions d’une semaine. Que vous ayez peu ou beaucoup de temps, vous pouvez donc en profiter.

Deuxième avantage, c’est bien sûr le budget. Aux Portes de l’Amazonie, vous trouver des tours à la journée à partir de 50 $US. Dans la jungle profonde, comptez à partir de 250 $US pour un séjour de 4 jours/3 nuits en tout inclus avec des réductions de 25 à 50% pour les enfants. Plutôt abordable, non ? Pour les aventures personnalisées, c’est très variable. Ca commence généralement autour de 80 $US par personne et par jour. Ca reste très raisonnable par rapport à la même expérience dans nos pays voisins, notamment le Pérou, la Colombie et le Brésil.

Le troisième et dernier avantage est l’authenticité ! L’Équateur étant un pays encore peu touristique, vous pouvez encore profiter tranquillement de la jungle amazonienne même pendant la saison « haute » en juillet et août. Si vous cherchez une immersion, avec la nature ou au cœur d’une communauté indigène, vous serez même très sûrement seuls au monde pendant quelques jours. Oui, je sais, c’est tentant, je vous explique comment un peu plus loin.

Au fait, tant que j’y pense, l’Amazonie convient bien sûr aux petits et aux grands enfants jusqu’à 88 ans ! Il existe des options adaptées aux familles. En plus, ce sont souvent les plus jeunes qui profitent le plus de cette aventure.

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C’est bon, vous êtes convaincus ? Je peux passer aux choses sérieuses ? C’est parti !

  • Quand voyager en Amazonie équatorienne ?

L’Amazonie est une région humide sans saisonnalité marquée, vous pouvez y voyager toute l’année ! Comme je le dis dans ma chronique sur la météo, le climat chaud et humide y est relativement stable.

Les mois de juillet et août sont soit-disant plus pluvieux. Même lors de ces deux à trois mois, les séjours en Amazonie restent très agréables. De toute façon, vous n’êtes pas faits en sucre et les lodges sont bien équipés en bottes et capes de pluie. La saison « sèche » est elle plutôt entre décembre et février. Pendant cette période, le niveau de l’eau baisse de manière conséquente et les paysages changent drastiquement. Il semble qu’on a aussi plus de chance de voir certains animaux comme des anacondas ou des caimans alors que d’autres comme les singes sortent un peu moins car ils trouvent moins de fruits. En lisant les carnets de voyage sur le Blog, vous vous rendrez compte que c’est très aléatoire.

La meilleure période ? C’est toujours compliqué et même impossible. Certaines guides conseillent d’explorer l’Amazonie entre avril et juin, d’autres à partir de septembre. Chaque période a ses avantages et vous offrira de nombreux trésors à découvrir. Le mieux ? Y aller quand ça vous arrange ! Si vous avez de la chance et voyager plusieurs fois en Équateur, vous pouvez y aller deux fois, une pendant la saison des pluies et l’autre pendant la saison sèche.

  • Quelle région de l’Amazonie équatorienne privilégier ?

Pour visiter l’Amazonie en Équateur, il existe 2 options principales. Le choix dépend de votre temps, de votre budget et, bien sûr, de vos envies. Je vous les présente pour vous aider à choisir :

1. L’Amazonie profonde :

Pour profiter de toute l’incroyable richesse de la jungle, il faut privilégier une immersion en son cœur, notamment dans les célèbres réserves Cuyebeno et Yasuni au nord-est du pays.

Ces réserves sont des zones protégées de forêts primaires, c’est-à-dire des espaces forestiers qui n’ont jamais subi l’influence humaine et qui se sont développés de manière autonome au fil des millénaires. Il va sans dire que ce sont des espaces abritant une biodiversité extrêmement riche. On parle en Équateur de bosque primario. C’est ici que vous aurez le plus de chance de rencontrer la faune sauvage propre à la région. Relativement isolées, elles impliquent des séjours qui s’organisent sur au moins 3 jours. Je vous conseille personnellement de privilégier ceux de 4 à 5 jours pour profiter de cet environnement naturel privilégié et profiter de ses nombreuses richesses.

Comme je vous le disais, les deux principales destinations sont le Cuyabeno, forêt quasi-inondée située au nord près de la frontière colombienne, et le Yasuni, l’une des zones abritant la plus grande biodiversité de notre planète et désignée réserve de biosphère par l’UNESCO.

Pour une idée des prix en Lodge, l’option la plus classique, comptez à partir de 250 $US par personne pour un séjour de 4 jours/3 nuits en tout inclus dans la réserve Cuyabeno. Pour la réserve Yasuni, c’est à partir de 490 $US ou de 900 $US selon l’option choisie. Les groupes sont au maximum de 12 personnes, ce sont des conditions privilégiées. Bien sûr, j’ai des Lodges partenaires dans chacune de ces réserves, testés et approuvés par les voyageurs du Réseau Solidaire, pour vous faire bénéficier des meilleures conditions ! Si ça vous intéresse, vous pouvez faire une demande de devis en ligne.

Pour les plus aventuriers d’entre vous, habitués aux conditions de voyage basiques, j’ai aussi un petit secret, Fernando. C’est un guide local qui peut vous organiser une expérience sur-mesure en camping dans la réserve Yasuni à partir de Nuevo Rocafuerte à la frontière avec le Pérou, à une journée en bateau de Coca. Oui, c’est toute une expédition mais vos efforts sont largement récompensés ! Emilie et Nelly en parlent d’ailleurs dans leur carnet de voyage. Comptez environ 80-90 $US par personne et par jour pour vous offrir ces émotions uniques et ces souvenirs magiques. Si vous voulez ses coordonnées, écrivez-moi un petit email à leon.equateur@gmail.com.

Si c’est plutôt l’échange avec les communautés locales qui vous intéresse, sachez que c’est encore possible. Là encore, il existe des aventures plus ou moins hors des sentiers battus selon vos envies. Je vous explique tout ça plus loin dans l’article.

Petit conseil : Si vous avez 4 jours ou plus, ne vous posez même pas la question et privilégiez l’Amazonie profonde ! Une aventure unique et magique vous attend, je vous le garantis.

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2. Les Portes de l’Amazonie :

C’est la zone qui correspond à l’entrée de la forêt. On parle alors de forêt secondaire comme elle a malheureusement déjà subi l’influence humaine. Pour un aperçu de la biodiversité de l’Amazonie, c’est une option parfaite !

Tout le front amazonien n’est pas égal d’un point de vu touristique. Le sud du pays est peu exploité et difficilement accessible. Quant au nord, il l’est mais d’avantage pour son pétrole… Il comprend des villes comme Loreto, Tena, Archidona, Puerto Misahualli, Puyo ou encore Macas. Dans cette zone du pays, on visite principalement le bosque secundario autour des villes. La faune est ici plus discrète à cause des zones de peuplement humain qui ont fait reculer notamment les grands mammifères même si certains réserves font un travail exceptionnel comme Rio Bigal. Nous vous garantissons que le dépaysement sera total dès l’embarquement sur une pirogue.

L’intérêt principal des Portes de l’Amazonie réside dans la possibilité de découvrir la forêt à petit prix et sa facilité d’accès depuis Quito et ou Baños. Il est aussi plus facile de s’immerger dans la culture amazonienne avec de nombreuses options de tourisme communautaire comme Indillama Yaku ou Sinchi Warmi. Vous retrouverez d’ailleurs tous les meilleurs hébergements et activités dans mes listes de partenaires. Dernier avantage, vous trouverez aussi une grande diversité de sports aquatiques (rafting, kayak, etc.) et de trésors naturels (cascades, grottes, réserves, etc.).

Si vous cherchez une expérience plus rustique, j’ai aussi un contact, le guide local Andy. Fabienne en parle dans son carnet de voyage. Il peut organiser tout type d’aventure depuis Puerto Misahualli. N’hésitez pas à le contacter !

Petit conseil : Si vous avez seulement 2-3 jours, c’est une opportunité idéale de se dépayser et de se ressourcer au cœur d’une nature verdoyante. Ca s’intègre en plus facilement dans un itinéraire sur l’avenue des volcans dans les Andes équatoriennes.

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  • Comment rejoindre l’Amazonie et l’intégrer dans votre programme de voyage en Équateur ?

Comme je l’ai déjà dit et répété, l’un des grands intérêts de l’Amazonie en Équateur est sa facilité de l’accès.

1. L’Amazonie profonde :

Si vous explorez le cœur de la jungle, vous devrez généralement rejoindre les Lodges à Lago Agrio pour la réserve Cuyabeno et à Coca pour la réserve Yasuni, les Lodges vous prenant en charge à partir de ce moment-là. D’ailleurs, pour votre information, il vous restera environ 1 à 2 heures de transport terrestre avant de commencer à découvrir la forêt en pirogue.

Vous avez 2 options principales pour rejoindre Lago Agrio depuis Quito, le bus public ou la navette collective privée, et pour rejoindre Coca depuis Quito, le bus public et l’avion. L’aller en transport public se fait généralement de nuit (départ à 23h00, arrivée à 6h00) tandis que le retour se fait le dernier jour de votre séjour (départ à 15h00, arrivée à 22h00). Depuis Baños, Cuenca et même depuis Tulcan ou Guayaquil, vous avez aussi des bus. Pensez à vous renseigner aux gares routières, ils sont moins nombreux. L’option aérienne est uniquement recommandée pour Coca, la compagnie TAME n’étant pas fiable sur la ligne Quito – Lago Agrio – Quito.

Pour rejoindre mon petit secret Fernando à Nuevo Rocafuerte, vous aurez en plus une journée de bateau depuis Coca en lancha (environ 10 heures avec une pause). Je vous l’avais bien dit que c’était un sacré périple, non ?

Et depuis le Pérou, la Colombie et le Brésil ? C’est possible en lancha ! Quand on a du temps devant et qu’on sait faire preuve de patience, c’est une expérience ! Depuis Iquitos (Pérou), vous pouvez naviguer via Mazan jusqu’à Cabo Pantoja (Pérou) sur le Rio Napo en 3 à 7 jours selon le bateau. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à traverser la frontière. Depuis Leticia (Colombie) ou Manaos (Brésil) sur le Rio Amazonas, ça prend encore plus de temps mais c’est ce qui fait le charme de l’aventure, non ? Pour des contactez de bateaux entre Iquitos et Cabo Pantoja, écrivez-moi, je peux me renseigner auprès de Fernando qui vit dans la région.

Petite astuce : Si vous comptez opter pour une location de voiture pour commencer votre road-trip après votre séjour en Amazonie profonde (ou vice-versa), mes partenaires peuvent vous livrer votre SUV à Lago Agrio et Coca.  Ca évite de payer votre location en laissant votre voiture se reposer sur un parking. Oui, encore un avantage de faire confiance au Réseau Solidaire !

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2. Les Portes de l’Amazonie :

Pour les forêts secondaires, c’est beaucoup plus simple comme vous pouvez l’imaginer. Vous trouverez de nombreux bus pour Tena, Puerto Misahualli, Puyo ou encore Macas depuis toutes les principales villes du pays. Généralement, vous les découvrirez depuis Baños qui est à seulement 2 heures de route. Quito est à environ 4 heures via Papallacta.

Bien sûr, mon coup de cœur personnel est de voyager en road-trip du nord au sud pour varier les plaisirs ! Dans la région de Loreto, après avoir découvert la cascade de San Rafael et le volcan Reventador, je profite des réserves privées exceptionnelles. À Tena, je m’offre un peu d’adrénaline avec du canyoning.  Du côté de Puerto Misahualli, je préfère partager avec une communauté ou tenter une aventure avec Andy. Enfin, quand je suis à Macas, je m’immerge dans la jungle pour quelques nuits de camping avant de prendre la route pour Cuenca en traversant le parc Sangay. Oui, si vous louez une voiture, vous trouverez votre bonheur aux Portes de l’Amazonie.

D’ailleurs, si vous avez des doutes sur votre itinéraire et votre programme de voyage en Équateur, je vous attends sur le Forum dès maintenant. Commencez une nouvelle discussion pour me poser toutes vos questions !

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  • Quel hébergement privilégier pour découvrir l’Amazonie ?

À ma connaissance, il existe 3 options : le lodge, le camping et la communauté. Bon, vous pouvez aussi tenter à la belle étoile mais je ne vous le conseille pas trop avec les habitants de la jungle amazonienne. Je vous les présente chaque hébergement un par un :

1. Le Lodge : 

C’est le logement touristique le plus célèbre de l’Amazonie. Vous le retrouverez dans toutes les réserves nationales et privées du pays, que ce soit en Amazonie profonde ou aux Portes de l’Amazonie.

Sorte d’hôtel en forêt, le Lodge propose généralement des séjours en petit groupe en formule « tout compris »  pour vous assurer la tranquillité dans votre voyage (et parce que vous ne trouverez pas un seul restaurant à côté !). Un guide vous accompagnera également tout au long de votre séjour pour vous faire découvrir les trésors de la région. Selon le Lodge et la région, le programme est plus ou moins orienté vers la nature ou la culture. Il peut aussi être plus ou moins flexible selon vos envies.

Aujourd’hui, les Lodges sont très souvent éco-responsables. Ce respect de la nature environnante est très important pour préserver l’incroyable biodiversité de l’Amazonie. Je compte sur vous pour les encourager et les aider à continuer sur la voie du tourisme responsable !

L’offre de Lodges est très grande, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets, vous pourrez choisir votre Lodge préféré en fonction du programme, du confort et du prix. Comme je le disais en introduction, les prix commencent généralement autour de 70 $US la nuit en pension complète avec 2-3 activités. Ca peut monter à plus 1 000 $US par séjour dans certains établissements aux conditions d’immersion privilégiées. Demandez-moi ma liste de partenaires, je suis sûr que vous y trouverez votre bonheur grâce aux nombreux retours d’expérience de la communauté du Réseau Solidaire.

Pour des conseils sur la meilleure option, encore une fois, pensez d’ailleurs à lire les carnets de voyage sur le Blog ! Ce sont encore les voyageurs eux-mêmes qui en parlent le mieux. Vous trouverez aussi bien des avis de familles, de couples, de backpackers ou encore de retraités. Si vous hésitez encore, vous pouvez me poser toutes vos questions sur le Forum.

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2. Le camping :

Pour une immersion encore plus proche de la nature, certains Lodges proposent maintenant une option camping. C’est le cas par exemple de mon partenaire Sani Lodge qui offrent des tentes très confortables. Pour un séjour atypique avec des enfants, c’est très agréable ! Bien sûr, certaines réserves privées peuvent mettre à disposition un espace pour camper, vous devrez alors généralement venir avec votre matériel personnel.

Bien sûr, le camping est aussi l’opportunité d’une aventure hors des sentiers battus. Vous dormirez au cœur d’une réserve avec votre seule toile de tente comme frontière avec la nature sauvage. Les conditions sont rustiques, les sensations sont inoubliables ! Comme vous êtes généralement seuls avec votre guide, le programme est très flexible. Vous l’imaginez bien, la découverte de la nature est la priorité, vous serez donc presque toute la journée en randonnée à pied ou en balade en pirogue. Bon, vous aurez aussi le droit à quelques siestes bien méritées.  J’ai quelques contacts, dont Fernando à Yasuni que j’ai déjà mentionné en début de chronique, que je vous partage avec plaisir.

Quel est le budget pour cette aventure au cœur de la jungle ? Sincèrement, le prix est toujours très honnête au regard des émotions uniques et des souvenirs magiques qu’elle vous procure. Je dirai que c’est généralement entre 80 $US et 120 $US par personne par jour, ce qui permet au guide vous offrir des conditions agréables et de subvenir aux besoins de sa famille. Ca varie selon le nombre de jours, le nombre de personnes et la saison.

Petit conseil : Je vous recommande de privilégier le cœur de l’Amazonie si vous avez le temps (5 jours minimum). Lisez le carnet de voyage de Nelly et Emilie, je crois que ça vous convaincra que cette aventure mérite quelques efforts !

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3. Les communautés :

Le tourisme communautaire est une aventure qui vous fera partager le quotidien des communautés indigènes. Comme pour le camping, vous avez des expériences plus ou moins authentiques selon la profondeur où vous vous immergez dans la jungle.

Vous trouverez un grand nombre d’options aux Portes de l’Amazonie. De Coca à Macas, il existe de nombreux communautés aujourd’hui facilement accessibles qui vous partageront avec plaisir leurs légendes et traditions. Même si elles sont déjà « occidentalisées », elles ont toujours une relation privilégiée avec leur environnement qui vous offriront un très bon aperçu de leurs façon de vivre et de penser. Je le recommande à tous ceux qui veulent se re-connecter avec la nature et aussi aux parent qui veulent montrer à leurs enfants un autre mode de vie. Dans ma liste de partenaires, j’ai notamment le projet Indillama Yaku ou l’association Sinchi Warmi. Parcourez-la, vous trouverez l’expérience qui vous correspond.

Si vous recherchez une aventure hors des sentiers battus, c’est aussi possible avec un peu de temps (et d’argent !) devant vous. Comme vous pouvez l’imaginer, elles sont coupées du monde et c’est donc tout un périple de s’y rendre, impliquant souvent un trajet en avionnette. Ca demande aussi une certaine préparation – et une certaine maturité ! – pour que cette expérience soit intéressante aussi bien pour vous que pour eux. En Équateur,  je vous conseille de partager avec les Achuar de Wachirpas où vit le français Didier ou avec les Achuar de Napurak, dont parle l’anthropologue Alessandro sur son site internet.  Elles sont très différentes des standards de notre monde occidental, c’est tellement enrichissant.  D’ailleurs, lisez les bandes dessinées d’Alessandro, elles méritent le détour aussi pour comprendre ces populations indigènes.

Quelle que soit l’option, vous reviendrez changés ! Pensez à prévenir vos familles et amis de cette immersion dans une communauté, ils risqueraient de ne pas vous reconnaître.

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  • Quelles affaires emporter pour votre séjour en Amazonie ?

Comme je vous l’ai dit au début de l’article, le climat dans la jungle est chaud et humide. Je vous conseille donc d’emporter le minimum d’affaires avec vous pour éviter que tous vos vêtements goûtent à cette humidité et reviennent avec une odeur peu agréable. D’ailleurs, si vous avez acheté un chapeau de Panama, ne l’emportez surtout pas, ils risquent de souffrir horriblement !

Pour vous aider à préparer vos valises, voici une liste du matériel conseillé :

- chapeau ou casquette,

- imperméable ou k-way (fourni par les Lodges !),

- pantalons et affaires légères à manches longues,

- chaussures de marche,

- maillot de bain (oui oui, on peut se baigner avec les piranhas !),

- répulsif,

- crème solaire,

- lampe-torche,

- jumelles,

- gourde,

- l’appareil photo bien sûr.

Si vous pouvez emporter un sac étanche pour protéger vos affaires de valeur (passeport, cartes bancaires, téléphone, etc.), c’est toujours mieux pour voyager l’esprit léger.

Pour protéger la nature et laisser un impact minimum après votre passage, pensez aussi à appliquer le répulsif dans votre hébergement et non au beau milieu de la jungle. Ces produits sont très toxiques et peuvent nuire à de nombreux espèces végétales comme animales. D’ailleurs, de la même manière, évitez la crème solaire avant de vous baigner et privilégiez un lycra pour vous protéger du soleil ! Ce conseil s’applique aussi aux îles Galapagos.

Petite astuce : la majorité des hébergements en Équateur, que ce soit à Quito, Baños ou aux Portes de l’Amazonie, acceptent de garder vos affaires gratuitement le temps de vos séjours dans la jungle. C’est notamment le cas des bases d’accueil Chez Léon.

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  • Quels vaccins prévoir pour votre séjour en Amazonie ? Quelles précautions prendre ?

En Amazonie équatorienne, il n’y a aucun cas de fièvre jaune ou de paludisme - malaria en anglais – recensé à ce jour aux Portes de l’Amazonie et dans les réserves Cuyabeno et Yasuni. Même si votre médecin dit le contraire, sûrement car il n’a pas encore la chance d’avoir voyagé en Équateur, vous pouvez éviter ces médicaments onéreux et aux effets secondaires indésirables. Bien sûr, pour plus de précaution, vous pouvez aussi l’écouter ! Il vaut mieux prévenir que guérir comme dit le célèbre dicton.

Bien sûr, vous êtes en Amazonie dans un environnement qui vous est totalement inconnu. Il est donc conseillé de bien sûr suivre les instructions du guide, par exemple éviter de toucher à tout ou de courir partout (notamment pour les enfants). Oui, ça peut paraître basique mais c’est toujours utile de rappeler quelques précautions d’usage pour garantir une aventure 100% réussie en Amazonie !

  • Est-ce que l’Amazonie est dangereuse ?

Tout d’abord, arrêtez d’écouter les Ministères des Affaires ! D’après eux, il faudra voyager depuis son canapé en regardant Arte. J’aime beaucoup regarder les émissions de voyage mais vous serez d’accord que c’est encore mieux de les vivre soi-même, non ?

Ensuite, la réponse est non. Même si la réserve Cuyabeno est effectivement proche de la frontière avec la Colombie, il n’y a aucun incident à reporter, les seuls habitants de la jungle étant ses animaux et quelques communautés indigènes. Si vous entendez un seul voyageur se plaindre d’un vol en Amazonie, c’était sûrement un singe trop curieux et trop intéressé par un fruit. Je suis sûr que vous considérez ça comme un risque totalement acceptable.

Bon, bien sûr, il y a quelques espèces potentiellement « dangereuses » en Amazonie et surtout très impressionnantes. À l’heure actuelle, encore personne n’a été mangé par un cousin de Kaa ! Comme vous serez toujours accompagnés par un guide certifié et que vous avez sûrement mauvais goût, vous pouvez profiter en toute tranquillité et ramener de superbes clichés pour impressionner les copains et collègues à la rentrée.

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Maintenant que vous avez toutes vos réponses, qu’est-ce que vous attendez pour explorer la jungle équatorienne ?

Si vous avez encore quelques doutes sur votre séjour en Amazonie, vous pouvez bien sûr me poser toutes vos questions en commentaire de cet article ou commencer une nouvelle discussion sur le Forum. Et si vous voulez déjà réserver un séjour en Lodge à Cuyabeno et Yasuni, j’attends votre demande de devis en ligne pour vous faire bénéficier des meilleurs prix.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Voici le récit du voyage de Jean-Jacques venu visiter l’Équateur seul pendant 2 mois. C’est est un amoureux de la nature (botaniste de surcroît) et il en a eu pour son compte en choisissant le pays aux 4 mondes. Au programme : Quito, l’Amazonie (bien profonde), les Portes de l’Amazonie (chez les Shuars), Cuenca, Loja, Podocarpus ou encore Puerto Lopez.

Pour commencer, sachez que je suis un petit veinard, pour mon anniversaire des 60 ans ma petite famille et quelques amis se sont cotisés et m’ont envoyé un chèque avec mention ‘pour un voyage où tu veux quand tu veux’, franchement autre chose qu’une cravate en soie ou un bon pour un massage… ma première idée était une virée aux Nouvelles-Hébrides (ou Vanuatu) mais les circonstances m’ont fait opter pour l’Equateur et très franchement non seulement je ne le regrette pas mais je suis carrément en train de prospecter pour y acheter un terrain et y monter un projet, c’est vous dire si ce pays m’a fait de l’effet !

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Bref, une fois la destination choisie et les dates arrêtées (début mai à fin juin, tant qu’à faire faut pas mégoter…) quelques clics plus loin je tombe sur Léon et sur un blog de deux Réunionnaises relatant leur escapade en Amazonie. Il se trouve que je vis moi-même à La Réunion et qu’un précédent séjour professionnel en Guyane en tant que grimpeur d’arbres m’avait laissé un souvenir indélébile de cette forêt primaire fabuleuse. Donc contact par e-mail et peu après de vive voix une fois arrivé à Quito avec Valentin qui me confirme le sérieux et l’implication de l’équipe, dans la foulée rendez-vous est pris par mail avec Fernando, le ‘bon plan’ Amazonien…Quelques jours à Quito pour dérouiller mon Espagnol, goûter les excellentes spécialités locales et visiter l’incontournable (pour moi, mais je vous le recommande chaudement) jardin botanique du Parque La Carolina qui comporte une collection d’orchidées endémiques de premier ordre et ‘on the road’ !

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Un premier arrêt à Tena et je profite d’un des bons tuyaux de Léon en dormant à la ‘Casa del Abuelo’ fort sympathique et bien tranquille. Tant qu’à être à Tena je prends un bus en direction de Misahuali et de la réserve biologique ‘Jatun Sacha’ intéressante au niveau plantes mais limitée en animaux, la réserve gère également un jardin botanique à 30mn de marche de là avec une belle collection de fruitiers et d’héliconias. Puis direction El Coca (officiellement ‘Puerto Francisco de Orellana’) pour y rencontrer Fernando et sa femme qui y faisaient un stage de renouvellement de la certification de guide, gage de sérieux. Une fois les dates et tarifs arrêtés rendez-vous est pris pour le lendemain à 7h histoire d’embarquer pour 8 heures de pirogue à moteur sur le Rio Napo jusqu’à Nuevo Rocafuerte et le parc Yasuni. La suite est un mélange de cris d’oiseaux, sentiers souvent boueux mais riches en rencontres botaniques et faunistiques, marches de nuit dans la forêt, délicieux repas préparés par Leiza, la femme de Fernando, nuits en tente au milieu de la forêt, ballades en pirogue à travers les lagunes,

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Visite de communauté indienne et préparation de galettes de manioc, la totale! Fernando est non seulement très sympa mais fort calé en oiseaux, poissons et plantes (ok, je l’ai repris deux-trois fois sur les cryptogames et épiphytes mais je suis insupportable comme tout botaniste qui se respecte…). En plus j’ai eu la chance de faire cette ballade avec seulement deux autres touristes au début, un Américain et une Equatorienne, puis seul ensuite et du coup bien chouchouté ! Bref, une super expérience mais avec confort spartiate, si vous avez besoin d’un jacuzzi en fin de journée et de tartines grillées le matin ça va pas le faire, il faut pouvoir se passer de douches quelques jours et en revanche accepter de se faire rincer par les pluies pluriquotidiennes mais ça vaut vraiment le coup ! En plus il y a moins de moustiques que chez moi et pas de paludisme.

Pour plus de détails jetez un œil sur le récit de Nelly et Emilie ; http://www.tout-equateur-blog-forum.com/vos-carnets-de-voyage/immersion-en-amazonie-camping-au-coeur-du-yasuni/

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Les meilleurs choses ayant une fin, je reprend la pirogue de Nuevo-Rocafuerte à Coca, petit arrêt pour se gaver de délicieuses larves grillées et de jus de guanabana puis en route pour Puyo, un peu plus bas vers le sud, toujours en région Amazonienne. Le bled a peu d’intérêt mais par contre il y a deux incontournables ; le jardin botanique ‘Las Orquideas’ et le parc ethnobotanique Omaere. Le premier, vous l’aurez deviné, est consacré aux orchidées mais pas que…le propriétaire a racheté plusieurs hectares à l’origine de pacages qu’il a transformé en forêt hébergeant des centaines de variétés d’orchidées bien sûr mais aussi d’héliconias, de broméliacées, de fougères, lianes, papillons, oiseaux et toutes formes de vie sauvage. La visite guidée est passionnante et se termine par l’impressionnante collection de photos d’insectes réalisées par le dit propriétaire.

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Le parc Omaere est quand à lui tenu par un ornithologue Américain marié à une indienne Shuar, elle même spécialiste des plantes médicinales, autant dire que la visite censée durer une heure ou deux s’est transformée pour moi en une journée d’émerveillement et d’échanges passionnés ! Ajoutons que le parc est accessible à pied en 10mn depuis la ville. Ensuite Rio Verde, Banos, Riobamba et retour en Amazonie à Macas, petit bled légèrement en dehors des sentiers touristiques. Une agence locale (Tsuirim) me propose de passer quelques jours chez les Shuars (plus connus des Européens sous le nom de Jivaros…) en pleine forêt ce qui me convient tout à fait, ma tête en granit Breton ne risque pas de se faire réduire si facilement…Quelques heures de route jusqu’à la communauté indigène Buena Esperanza puis quelques heures de marche avec Bolivar et nous arrivons au lieu de vie de sa famille, quelques huttes de bambou et de paille au bord d’une petite rivière. Etant seul avec la petit famille cela m’a permis de vivre une véritable immersion dans leur quotidien et leur culture, les Indiens n’ont de fait guère besoin du monde extérieur si ce n’est pour des hameçons et machettes, la forêt leur fournit de quoi manger, se loger, se vêtir, se soigner et les innombrables esprits qui la peuplent les guident et les protègent, une sacré leçon de vie !

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Et je repars direction Cuenca et son superbe musée ethnoarchéologique de la banque Pichincha, gratuit et vraiment très riche, flanqué d’un jardin botanique également de qualité.

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Nouveau saut de bus (oui, de bus, pas de puce!) vers Loja et visite d’un autre jardin botanique, ‘Reinaldo Espinosa’, fondé en 1949 c’est le plus ancien de l’Equateur et il mérite au moins une demi-journée pour apprécier ses 7 hectares, vous pourrez y voir les espèces de Podocarpus endémiques du pays (ce sont des conifères tropicaux donc assez peu communs). Au départ de Loja il existe d’ailleurs un accès au parc Podocarpus qui sur 146280 hectares propose une diversité faunistique et botanique à couper le souffle, un véritable festival de colibris, toucans, orchidées, fougères arborescentes, le tout au milieu d’une végétation luxuriante qui se raréfie au fur et à mesure que l’on monte en altitude jusqu’à atteindre le paramo, zone plus dénudée. L’entrée du parc est gratuite, la visite peut se faire avec ou sans guide et les chemins permettent des ballades plus ou moins longues. L’étape suivante est Vilcabamba, à peine à une heure de bus, petit village idyllique qui a d’ailleurs attiré un certains nombre d’Américains et Européens qui s’y sont installés. Là aussi on peut atteindre le Podocarpus ce qui en permet une approche différente. Au départ de Zamora il existe également des accès à ce même parc mais dans sa partie Est, plus luxuriante encore. A 10mn du centre de Vilcabamba la réserve écologique Rumi Wilco qui propose des dizaines de sentiers à travers la forêt semi-sèche avec de très nombreuses plantes identifiées (nom botanique, famille, nom vernaculaire) qui va m’occuper trois jours d’affilée.

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Et maintenant un saut non plus de puce mais de kangourou, je vais de Vilcabamba à Puerto Lopez sur la côte Pacifique dans la journée, alternant bus, minibus, taxis et pour finir mobylette à trois roues. Puerto Lopez n’a pas un charme fou mais c’est le point d’embarquement pour Isla de la Plata, également connue comme ‘les Galapagos des pauvres’, l’accès se fait en 80 à 100 minutes de bateau (les Galapagos sont à 1000km des côtes, donc plus loin et plus cher). Certes il n’y a ici qu’une seule île et pas de tortues terrestres ni iguanes mais en chemin on peut voir des baleines à bosse, des tortues marines et des pélicans et une fois sur l’île les sentiers permettent de rencontrer les étonnants fous à pattes bleues, oiseaux marins aux pattes palmées d’une couleur bleu azur tout à fait surprenante. Des crabes rouges, des lézards à rayures et des frégates à jabot rouge complètent le spectacle, le bateau nous éloigne ensuite du débarcadère pour du snorkling au milieu des tortues, des coraux et divers poissons multicolores. Après Puerto Lopez quelques jours plus au nord sur la côte à Canoa, très tranquille, où une petite mangrove abrite de nombreux oiseaux type grèbes, hérons, martins-pêcheurs, aigrettes, qui sont faciles à approcher et photographier avec un peu de patience bien entendu.

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Et après deux mois de ce fabuleux voyage, retour à Quito, puis Madrid, puis Paris, puis La Réunion…Donc, que dire de l’Equateur? Deux choses; allez-y mais surtout prenez votre temps! C’est un pays rempli de gens adorables, accueillants, ouverts et honnêtes, la nourriture est variée, de qualité, très bon marché, les paysages à couper le souffle, les transports en commun en bon état de même que les routes et les chauffeurs! Sur la carte c’est un petit pays mais il y a énormément à voir, à vrai dire je me permettrais de faire la comparaison avec La Réunion; 80km du nord au sud et de l’est à l’ouest, on se dit qu’il suffira de quelques jours…De fait quand des amis me demandent si une semaine ou dix jours suffiront je leur réponds ‘restez chez vous’ ou venez au moins trois semaines, ça fait trente ans que j’y vis et suis loin d’avoir tout vu! Et pour en revenir à l’Equateur c’est vraiment une destination hors du commun et avec le coup de pouce de Léon, franchement allez-y et révisez votre Espagnol avant, les Equatoriens le méritent largement !

Jean-Jacques (Juanito para los amigos)

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En pleine préparation de votre voyage, vous cherchez des informations sur le volcan Cotopaxi et vous entendez un peu tout et son contraire ? Dans cette article, je vais rétablir quelques vérités et vous partager mes petites adresses pour vous aider à profiter de ce parc national exceptionnel.

Le volcan Cotopaxi, culminant à 5 897 mètres d’altitude, est situé au cœur des Andes équatoriennes entre Quito et Latacunga. Le parc national compte 32 255 hectares protégés, 17 espèces de mammifères et 37 espèces d’oiseaux recensées, dont le célèbre condor.  C’est un volcan actif dont la dernière éruption date de 2015 et dont les précédentes ont rythmé l’économie du pays. Il est encore aujourd’hui considéré comme l’un des volcans les plus dangereux au monde.

Après cette petite introduction, continuons avec vos questions les plus courantes :

  • Est-ce que le parc national Cotopaxi est payant ?

C’est la première information erronée qui circule dans le pays et même sur internet. Tous les parcs nationaux sont gratuits en Équateur. Cela permet aux voyageurs locaux comme étrangers de profiter d’un maximum de trésors naturels du pays. L’exception qui confirme la règle ? Les Galapagos. Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos lamas : le parc national Cotopaxi est gratuit ! 

Au moment d’entrer dans le parc, il vous sera donc juste demandé de vous enregistrer avec votre passeport, c’est tout. Une copie peut être suffisante. Sachez qu’il est possible d’entrer dans le parc de 8h00 à 15h00. Les portes ferment quant à elles à 17h00, ce qui vous laisse suffisamment de temps pour randonner à pied, à cheval ou à VTT.

Mon petit conseil : Privilégiez d’arriver le plus tôt possible à l’entrée du parc national ! En plus de meilleures conditions météorologiques, vous serez souvent seul et aurez plus de temps devant vous pour randonner. Ah et pensez bien que le soleil se lève et se couche tôt en Équateur.

  • Est-ce que je dois être accompagné d’un guide ?

Dans la grande majorité des parcs nationaux, vous pouvez faire des randonnées par vous-même sans guide. Oui oui oui, au Cotopaxi aussi, vous n’avez pas besoin de guide pour entrer ou même randonner. Il y a plusieurs sentiers balisés, il vous suffit de demander le plan à l’entrée – ou de le photographier – et d’avoir une application GPS comme MAPS.ME pour vous repérer. Vous avez peur de vous perdre ? Ne vous inquiétez pas,  même avec un mauvais sens de l’orientation, il est très compliqué de se perdre dans ce parc national, la végétation étant presque inexistante.

Le 28 avril 2018, les ministères du Tourisme, du Sport et de l’Environnement ont d’ailleurs inauguré la randonnée Kawsay Ñan. Elle vous permet de rejoindre l’aire Boliche en longeant les flancs du volcan Cotopaxi. Une magnifique balade à pied de 11 kilomètres bientôt aussi accessible à cheval et à VTT !

L’accès au refuge José Ribas est ouvert à tous après une dernière montée à pied depuis le parking. Comme vous arrivez à 4 800 mètres d’altitude, ça vous prendra environ 30 minutes à 1 heure pour cette « petite » ascension.  Vous pouvez même aller découvrir le glacier et toucher la neige sans être accompagné d’un guide, c’est suffisamment bien indiqué.

Vous l’aurez donc naturellement compris, vous n’avez donc pas besoin d’une agence pour explorer le parc national. Oui, grâce au Réseau Solidaire Tout Équateur, déjà une belle économie réalisée !

Bien sûr, pour l’ascension jusqu’au sommet, c’est une autre histoire. Pour des questions évidentes de sécurité, il vous faut être accompagné de guides nationaux certifiés, qualifiés et expérimentés. Comptez environ 250 à 300 $US par personne pour ce challenge réservé à de vrais sportifs après une période d’acclimatation. J’ai 3 partenaires – testés et approuvés par les voyageurs du Réseau Solidaire – qui peuvent vous aider à vivre cette aventure unique et magique, dont le célèbre Fernando Iza ou encore le guide francophone Miguel Perez. Contactez-les pour plus d’information, notamment sur les meilleures saisons et la période d’acclimation. Ce sont de vrais professionnels, vous serez entre de bonnes mains.

Cotopaxi Equateur

  • Comment accéder au parc national Cotopaxi ?

Le parc national Cotopaxi a 2 entrées officielles : l’une située au sud le long de la Panaméricaine et l’autre au nord du côté de Loreto de Pedregal. La première, plus facilement accessible, est aussi la plus fréquentée. La deuxième offre plus d’authenticité et d’intimité.

Si vous êtes en transport public, depuis Quito, Machachi ou Latacunga, vous pouvez prendre un bus et lui demander de vous laisser sur la Panaméricaine au niveau de la sortie d’autoroute pour l’entrée sud du Cotopaxi. Ne vous inquiétez pas, ils sont habitués. Ca ne vous coûtera que quelques dollars (voir mon article sur le bus en Équateur). De là, vous pouvez louer les services d’une camionnette (taxi type pick-up blanc et vert) pour entrer dans le parc (prix à négocier selon le programme souhaité, à partir de 15-20 $US). Le stop peut fonctionner aussi, surtout le week-end comme le parc est plus visité le samedi et le dimanche par les locaux.

Vous pouvez aussi rejoindre l’entrée nord depuis Machachi (voir les indications et horaires plus bas) et faire la randonnée dans le chemin inverse. Le mieux, si vous le pouvez, c’est bien sûr de dormir à Loreto de Pedregal dans l’une des superbes haciendas (El Porvenir, Los Mortiños, etc.) ou chez mon petit secret pour profiter plus tranquillement de cet environnement charmant.

Si vous êtes en voiture de location et que vous venez de Quito, je vous conseille la route depuis Sangolqui. Ce sera l’occasion de découvrir les cascades du Rio Pita en chemin et d’arriver directement face au volcan Cotopaxi. Comme je vous le disais, c’est aussi un environnement très charmant, idéal pour un séjour de quelques jours. À l’intérieur du parc, vous pourrez garer votre véhicule où vous voulez pour faire des petites balades à pied. De l’entrée nord jusqu’à la lagune de Limpiopungo, pensez à sortir des sentiers battus ! Et oui, la petite rivière qui traverse le parc, j’en suis amoureux personnellement, c’est tellement pittoresque.

Si vous venez du sud, vous pouvez entrer, monter jusqu’au refuge et ensuite explorer librement le parc jusqu’à l’entrée nord. Je vous promets que vous allez adorer vous promener au cœur de tous ces volcans.

Bon à savoir, ce n’est pas possible d’entrée dans le parc national en moto ou en quad. Par contre, c’est bien sûr possible en VTT si vous êtes motivés par un peu d’effort dans ce magnifique environnement !

Mon petit conseil : Si vous êtes en transport public, après avoir été emmené à l’intérieur du parc par une camionette, commencez votre randonnée à partir du Centro de Visitantes et poussez à pied jusqu’à l’entrée nord, où vous pouvez récupérer un bus local pour Machachi. Avec un pique-nique, c’est une belle journée de marche au cœur du parc qui vous attend. 

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Ruta Rumiñahui depuis Machachi

Si vous êtes à court de temps pour découvrir cet impressionnant volcan, depuis Quito, Latacunga ou encore Baños, vous pouvez trouver des excursions à la journée. Ils vous emmènent généralement à la lagune de Limpiopungo avant de monter au refuge. La descente ? Elle peut se faire en VTT pour les plus courageux et les plus téméraires. Il faut compter environ 50 $US pour ce tour d’une journée. Pensez à consulter mes partenaires pour une réduction de 10 à 15% avec votre Carte Premium Tout Équateur !

  • Est-ce que le volcan Cotopaxi est toujours convert d’un nuage ?

Aïe aïe aïe, question piège, la météo étant très capricieuse dans les Andes équatoriennes. Mais la réponse est quand même non sinon vous ne verriez pas autant de photos et vidéos de son sommet !

Toute l’année, quelle que soit la saison et quel que soit le mois, vous pouvez avoir la chance d’observer le magnifique volcan Cotopaxi en entier. Je croise les doigts, ça sera aussi votre cas. Par contre, ce qui est sûr aussi, c’est qu’il est très rare qu’il soit découvert toute la journée. C’est généralement au petit matin entre 6h00 et 9h00 ou au coucher de soleil entre 16h30 et 18h30 qu’il est plus fréquent de voir son sommet enneigé. D’ailleurs, ça arrive de temps en temps de le voir depuis le centre-ville de Quito.

Mon petit conseil : Restez une nuit dans un hébergement avec vue sur le volcan ! Continuez de lire, je vous partage mes petites adresses un peu plus loin dans l’article.

  • Combien de temps profitez du parc national Cotopaxi ?

Le mieux, si vous avez un peu de temps à consacrer à la région, c’est même de rester pendant plusieurs jours de ce magnifique parc national. Après s’être baladé à pied, à cheval (avec Patricio !), en VTT ou en 4×4 dans le parc national du Cotopaxi, pourquoi ne pas continuer avec les volcans environnants ? Oui, vous avez le Rumiñahui, le Sincholagua, le Pasochoa ou encore Las Ilinizas qui vous offrent de superbes randonnées de différentes difficultés, de débutant à grand sportif.

Vous avez aussi les cascades du Rio Pita pour des balades dans des forêts verdoyantes ou les piscines pétillantes et rafraîchissantes de Güitig pour un peu de détente. En couple, entre amis ou en famille, vous trouverez chaque jour votre bonheur dans cette région magnifique et vous multiplierez vos chances d’observer le volcan Cotopaxi.

Pasochoa Antoine Dhaynaut

Sommet du volcan Pasochoa

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Volcan Sincholagua, dont le départ est accessible depuis le parc national Cotopaxi

  • Où dormir à proximité du volcan Cotopaxi ?

Pour être au plus près du volcan et au cœur de cet environnement naturel exceptionnel, c’est du côté de l’entrée nord qu’il faut vous rendre. Vous avez un grand choix de lodges de grande qualité, dont bien sûr des partenaires du Réseau Solidaire (Tambopaxi, El Porvenir, Los Mortiños, etc.). Grâce aux chambres privées, dortoirs et camping, vous en avez pour tous les goûts et toutes les envies.

Et, contrairement aux idées reçues, c’est accessible en bus depuis Machachi (via Playon La Marin depuis Quito) vers Santa Ana et Loreto de Pedregal avec la compagnie Machacheñas. Du lundi au vendredi, ils partent à 4h30, 7h30, 10h30, 13h10 et 14h10 de Machachi. Le week-end, c’est à 4h30, 7h30 et 13h00 (et 11h00 aussi le dimanche). Depuis votre arrêt, il faut ensuite généralement marcher 15 à 45 minutes pour rejoindre votre lodge. Pour le retour, le mieux est de vérifier avec votre hébergement et d’être à l’arrêt un peu en avance. Du lundi au vendredi, les départs de Santa Ana et Loreto de Pedregal sont à 5h30, 8h45, 11h30, 15h30 et 16h30. Le week-end, c’est à 6h00, 8h40 et 15h30 (et 12h30 aussi le dimanche). En camionnette, il faut compter 15 $US.  Avec ça, je crois que vous avez tout.

Et j’ai un petit secret : une auberge authentique et économique où vous pourrez déguster au dîner d’excellentes truites que vous pêcherez vous-même (environ 30 USD par nuit et par personne avec le dîner et le petit-déjeuner, 10% de réduction avec la Carte Premium). Ca vous intéresse ? L’équipe peut vous donner le contact lors du traditionnel briefing Chez Léon.

Depuis la ré-ouverture du sommet du volcan Cotopaxi, c’est aussi possible de séjourner au Refuge José Ribas (sur réservation uniquement au 03 2233 129). Même si vous ne faîtes pas l’ascension, ça peut être une expérience insolite ! Je vous conseille d’être bien équipé pour passer une agréable nuit. Et oui, à 4 800 mètres d’altitude, les nuits sont fraîches. Par précaution, pensez aussi à des médicaments contre le mal d’altitude, c’est assez fréquent chez les voyageurs encore non totalement acclimités.

Si vous avez moins de temps, vous avez des hébergements le long de la Panaméricaine entre Latacunga et Machachi. Vous êtes alors juste à côté de l’entrée sud, ce qui est pratique pour une journée de découverte du volcan Cotopaxi. Un des coups de cœur des voyageurs du Réseau Solidaire est l’hostal Rondador Cotopaxi. Vous avez plein d’autres options, pour tous les budgets, dans ma liste de partenaires avec comme toujours des avantages pour les détenteurs de la Carte Premium.

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Piscine rafraîchissante et pétillante de Güitig à Machachi

  • Encore des questions sur le parc national du volcan Cotopaxi ?

Si vous vous posez encore des questions, vous pouvez me les poser en commentaire de cet article, je vous réponds très rapidement comme d’habitude. Je suis aussi disponible sur le Forum du Réseau Solidaire Tout Équateur pour vous aider à organiser votre découverte du volcan Cotopaxi et même tout votre voyage en Équateur d’ailleurs.

 

Avec toutes ces informations, vous pouvez maintenant profiter pleinement du Cotopaxi ! Pensez à partager cet article avec toutes vos amis pour les aider eux-aussi à explorer ce volcan incontournable de la Sierra dans les meilleures conditions pendant leur voyage en Équateur. Comme d’habitude, j’attends vos plus belles photos, vos superbes vidéos et vos meilleurs récits d’aventure pour motiver tous les voyageurs du monde à découvrir ce parc naturel unique et magique.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur. Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!