Quand est-ce le mieux de voyager en Équateur ? Lysiane et Rafael vous diront que c’est en avril et mai ! Dans ce magnifique blog, ils vous racontent leur voyage de 3 semaines avec une immersion en Amazonie dans la réserve Yasuni et un road-trip des Andes au Pacifique. Une superbe aventure en amoureux à découvrir dans ce carnet de voyage :

Nous sommes partis 3 semaines et demie en Équateur du 24 avril au 18 mai 2018. C’était une période à très basse affluence touristique, ce qui nous a permis d’organiser notre programme et les logements au jour le jour. Nous avions uniquement réservé les nuitées à Quito, le séjour en Amazonie, les vols internes et la location de la voiture en avance (tout cela par Tout Équateur). Dans beaucoup d’endroits nous avions l’impression d’être les seuls touristes, ce que nous avons très apprécié.

Le voyage s’est déroulé à merveille, nous avons été ravis par ce pays tellement varié et le soutien de l’équipe de toutéquateur était génial ! Nous avons commencé par Quito, puis l’Amazonie, puis revenus à Quito, loué une voiture avec laquelle nous avons traversé les Andes et terminé sur la côte. Voici un résumé de notre parcours (dont voici l’itinéraire sur Google Maps) et quelques conseils utiles :

Quito

Nous sommes arrivés l’après-midi à l’aéroport de Quito avec le vol KLM depuis Amsterdam, une connexion idéale depuis l’Europe. Nous avons passé deux jours dans la capitale équatorienne, un bon laps de temps pour voir les curiosités du centre historique, surtout si on a prévu de passer à Cuenca, une ville avec plus de charme à notre goût. Nous avons été surpris par la quasi absence de touristes. Nous avons également visité le musée Guayasamin, un must pour les amateurs d’art moderne et une belle découverte de cet artiste peu connu en Europe. Nous avons logé à l’hôtel San Augustin, l’accueil est très chaleureux et l’emplacement idéal dans le centre historique de la ville. Pensez à demander une chambre avec fenêtre qui donne sur l’extérieur à l’arrière du bâtiment, c’est beaucoup plus calme. L’idée du briefing est excellente, évidemment pour les conseils reçus, mais surtout du fait qu’on se soucie moins avant de partir de la maison car on sait que l’on pourra faire un point de la situation sur place.

Amazonie

Ensuite nous avons passé 4 jours en Amazonie, à la Sani Lodge à Yasuní. Un endroit féérique. Le départ se fait de Coca (Puerto Francisco de Orellena) et nous avons réservé les vols aller-retour depuis Quito avec la compagnie Tame. Arrivés à l’aéroport de Quito, nous avons appris que le vol était annulé (manque de passagers, version officielle: problème technique), du coup nous avons fait le voyage en mini-bus organisé par Tame. À cause d’un éboulement sur la route, nous avons fait le détour par Lago Agrio et sommes arrivés à destination à minuit après 8h de route. Malgré les désagréments, c’était une expérience enrichissante et une leçon de vie: aucun équatorien ne s’est plaint une seule fois et tout le monde était d’humeur joviale, ce qui a rendu le voyage divertissant. C’est pourquoi nous conseillons d’arriver la veille du départ pour l’Amazonie à Coca afin d’éviter de mauvaises surprises. À Coca, nous avons dormi à l’hôtel El Auca, un hôtel d’affaire relativement impersonnel, donc pas un grand coup de cœur. Cependant, il y a un très joli parc intérieur pour se reposer et une très bonne cuisine, idéal pour rester une nuit avant de s’aventurer dans la jungle.

Le séjour à la Sani Lodge est absolument magique, c’est définitivement le highlight du voyage, un endroit féérique au milieu de la forêt primaire. Tout le monde y est aux petits soins et surtout, nous avons eu le luxe d’avoir un guide privé tout au long du séjour, malgré le fait que nous sommes arrivés avec un autre groupe de 3 touristes. Cela reflète bien leur état d’esprit, c’est l’expérience du visiteur qui est au centre et non pas l’envie de faire défiler le plus de monde avec le moins d’effort possible. Ceci nous a également permis d’ajuster le programme à notre guise, en discutant avec notre guide.

Jour 1 : descente de la Napo river en bateau à moteur (env. 2.5h), puis 15 min de marche et 20 min en canoë pour rejoindre la lodge. On nous accueille avec un petit apéro, puis nous prenons possession des bungalows (vraiment luxueux !). Puis nous sommes allés observer les oiseaux depuis la Canopi tower, une plateforme perchée au sommet d’un arbre haut de 35 mètres, jusqu’à la tombée de la nuit. On y voit toutes sortes d’oiseaux, toucans, aras, colibris, vautours et j’en passe. Après le repas du soir (tous les repas sont pris avec le guide, ce qui permet un riche échange), marche de nuit pour observer tarentules, phasmes, etc.

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Jour 2 : matinée marche dans la forêt primaire ou l’on voit singes, oiseaux, insectes, grenouilles, arbres, plantes médicinales, etc. Puis retour au lodge pour le lunch et un moment de repos à observer la faune qui entoure le lodge (tortues, caïmans noirs, anacondas, oiseaux, papillons…) nous sommes ensuite allés pêcher des piranhas et sommes revenus au lodge au coucher du soleil – le moment idéal pour voir beaucoup d’oiseaux. Après le repas du soir, ballade en canoë de nuit pour observer les caïmans noirs et d’autres animaux nocturnes.

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Jour 3 : observation des perroquets au mur d’argile, puis visite de la communauté Sani. Nous vous avouerons que nous étions un peu sceptiques au début, nous avions peur de la mise en scène touristique. Mais ce fut un moment fort de notre séjour, c’est authentique de voir comment les gens vivent, la simplicité des moyens. Par la suite nous avons encore visité la communauté Pañacocha, le contraste absolu et l’exemple parfait des conséquences néfastes de l’industrie pétrolière dans la région.

Le dernier jour nous avons demandé de pouvoir rester plus longtemps. Notre guide ainsi que le manager sur place ont tout mis en œuvre pour trouver une solution et organiser un bateau à 13h pour nous ramener à Coca, ce qui nous a permis d’y passer encore la matinée. En général il faut savoir qu’ils sont très flexibles, il est possible d’allonger le séjour facilement, il suffit de discuter avec eux et de payer le supplément. Nous avons croisé deux femmes qui y passaient 14 jours, alors n’hésitez pas à leur demander d’adapter le séjour de base.

À notre sortie de la jungle, nous avons à nouveau dormi une nuit à l’hôtel El Auca à Coca et repris possession de nos affaires pas trop humides. Nous avions le vol pour Quito prévu à 8h le lendemain matin, mais manque de chance, il était à nouveau annulé, la raison nous a doucement fait sourire : jour férié ! Ils se sont probablement rendu compte le matin même que le 1er mai était un jour férié. Par chance, un vol Avianca partait une heure plus tard et nous avons pu embarquer sans frais supplémentaires. Ceci dit, si vous souhaitez maximiser vos chances que le vol ait lieu, prenez la compagnie Avianca qui a l’air bien plus fiable (star alliance) que Tame.

Cotopaxi

Nous avons pris le véhicule à l’aéroport de Quito et sommes allés à l’équateur, au « mitad del mundo » vers Cayambe. On nous avait déconseillé la version touristique standard (presque tous les guides le disent) et le site vers Cayambe est très intéressant, une visite guidée donne beaucoup d’informations sur l’importance du site à l’époque pré-Inca.

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Puis nous avons pris la route pour le Cotopaxi, en arrivant par le Nord. Là on a vraiment l’impression de faire la route des Incas ^^. On ne peut guère rouler à plus de 15-20 km/h ! Il faut donc compter environ 1h30 depuis Los Chillos, mais le paysage est superbe et très sauvage. Nous avons dormi au petit secret de Léon, un endroit très rustique mais accueillant où on peut y pêcher sa truite pour le repas (à condition d’arriver de jour, ou alors d’être un pêcheur expérimenté). De plus, le petit déjeuner qui y est servi est un des meilleurs que nous ayons eu du voyage. Le lendemain, les nuages autour du Cotopaxi se sont levés pendant le petit déjeuner, quelle ambiance! Nous avons fait la marche jusqu’au refuge José Ribas depuis le parking, souvent dans le brouillard et sous une pluie battante à la descente. Il ne faut pas sous-estimer l’altitude, mais en allant lentement et en buvant assez, c’est faisable.

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Marché de Saquisilí

Faire un marché est un must, une belle expérience ! Celui-ci est une bonne alternative au marché d’Otavalo si on est de passage le jeudi. Nous avions prévu de dormir chez le partenaire de Tout Equateur à Saquisilí, mais arrivés sur place il nous a fait savoir que nous aurions dû réserver la veille, car les chambres n’étaient pas prêtes, bon à savoir si vous souhaitez y dormir. Du coup, nous sommes allés jusqu’à Latacunga à l’hôtel Endamo, le patron de l’hôtel était extrêmement gentil, il nous a fait nous sentir comme chez nous. Nous avons laissé la voiture à l’hôtel et sommes allés au marché en Taxi le lendemain. C’était une bonne décision, car nous avons croisé un couple de Français qui faisait le tour de Saquisilí depuis 1h pour trouver un parking surveillé.

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Quilotoa

Sur la route du Quilotoa, nous avons logé à la Posada de Tigua, un cadre vraiment reposant et une nature superbe dans cette vallée verdoyante. C’est une hacienda tenue par une famille dans la 5e génération avec de gros murs en pierre. Il fait plutôt froid la nuit mais la bouillote est tellement agréable pour s’endormir. Le lendemain, nous avons fait le tour du cratère de Quilotoa. C’est une magnifique balade d’environ 6h, il ne faut pas la sous-estimer, c’est en altitude et on fait beaucoup de dénivelé car le chemin est en dents de scie. On passe par des paysages très variés avec une multitude de végétations tout en ayant la vue sur le lagon, un vrai régal. Notez qu’il est vivement conseillé de faire le tour dans le sens contraire des aiguilles de la montre, ainsi on fait la montée la plus difficile au début (comme conseillé par l’équipe!) Il faut savoir que les guides sur place conseillent de faire exactement le contraire.

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Nous avons ensuite dormi deux nuits à Chugchilan chez Mama Hilda, accueil très chaleureux et Mama Hilda est tellement attachante, elle était comme une grand-mère avec nous. Par contre il faudrait leur apprendre à faire du feu, nous avions un petit fourneau dans la chambre et ils font le feu avec de grosses buches de bois humide en y versant des litres de benzine, bien pour donner mal à la tête. Si vous préférez une chambre plus chaude à l’expérience du fourneau, prenez une chambre avec chauffage électrique. Puis nous avons bouclé la boucle de Quilotoa par le nord en passant par Sigchos. La route entre Chugchilan et Sigchos a été récemment refaite, c’est très facile à circuler.

Chimborazo

Nous avons suivi les conseils de François et avons préféré aller au Chimborazo avant de descendre à Baños. Il est évident que ça fait un peu un aller-retour mais nous avons pu garder l’altitude, ce qui fut certainement une des raisons pour lesquelles nous avons très bien supporté de dormir à 4000 d’altitude à la Chimborazo lodge. Nous nous sommes fait plaisir d’y dormir, c’est clair que c’est plus cher qu’ailleurs, mais le cadre est unique avec une chambre qui donne sur le Chimborazo. La chambre Reinhold Messner est la mieux placée, à spécifier si jamais vous souhaitez y passer la nuit. Heureusement que le sommet était dégagé lorsque nous y sommes arrivés, car c’est la seule fois que nous l’avons vu. Le lendemain il pleuvait, et du coup il neigeait déjà au refuge Carrel. Nous ne sommes pas arrivés en haut avec la voiture, ça patinait et nous avons dû nous arrêter au bord de la route. Mais nous y étions presque et nous avons fait la balade jusqu’au refuge Whymper sous la neige. Malheureusement le refuge était fermé, nous nous étions tellement réjouis de l’almuerzo promis par François, mais ce ne fut que partie remise car nous avons finalement eu droit à notre sopa au refuge Carrel. Nous avons finalement fait le tour du Chimborazo par le nord pour rejoindre Baños.

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Baños

Baños est un lieu très touristique que nous conseillons surtout pour la route des cascades qui descend jusqu’à Puyo. C’est très intéressant de voir comment la végétation évolue tout au long de la route alors que l’on perd de l’altitude. La ballade au Pailon del Diablo vaut un arrêt, une chute d’eau très impressionnante et surtout très bruyante. On descend un joli sentier dans la forêt pour rejoindre la chute. Ce fut un régal pour nous de retrouver cette végétation si dense qui manque terriblement dans la Sierra.

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Le soir nous voulions aller aux bains de Luna Runtun. La route étant malheureusement fermée, nous nous sommes contentés des bains de la Virgen. Il faut savoir qu’il y a 2 bains avec le même nom, un des établissements est relativement vieux et l’autre est flambant neuf. Les bains neufs sont ouverts uniquement la journée alors que les « anciens » (franchement décrépis) ouvrent également le soir à partir de 18h. Disons que si vous ne venez que pour les bains, Baños ne vaut pas le déplacement (sauf peut-être pour Luna Runtun).

Ingapirca

Nous avons fait une journée de route pour rejoindre Ingapirca. En partant de Baños, nous avons suivi la 490 par Puela, nous avons eu de la chance que le volcan Tungurahua se dégage pendant quelques minutes alors que nous le contournions par l’ouest, magnifique !

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La route fut longue et pénible, avec du brouillard épais sur de longues parties du tracé, difficile d’avancer dans ces conditions. Importante remarque, la route depuis El Tambo est coupée à moins d’un kilomètre d’Ingapirca, et ce n’est pas signalisé du tout sur la E35 ! Apparemment ça faisait plus de deux mois que c’était ainsi. Nous avons dormi à l’hospedaje El Castillo, des hôtes très gentils, leur fils est vraiment le major d’homme né, très bon accueil et très pratique pour visiter le site Inca qui se trouve à 5 minutes à pied. Un site très intéressant pour découvrir la culture Inca, une visite guidée d’environ 1h y est proposée, mais il est évident que ça n’est pas comparable aux sites péruviens.

Cuenca

Cuenca fut notre prochain arrêt, quelle belle ville ! Surtout lorsqu’on a traversé la Sierra centrale dont les villes n’ont aucun charme. Nous avons dormi à la posada del Angel, accueil très sympathique également, avec l’avantage qu’ils ont un parking gratuit à un pâté de maisons. Nous avons vraiment eu de la chance avec la chambre, car elles donnent presque toutes dans le patio intérieur (où a lieu le petit-déjeuner) ou sur la route, et elles peuvent être très bruyantes. Cuenca propose une architecture coloniale très bien conservée et il y règne un certain calme. Il y a un grand choix de restaurants et de bars, de quoi se régaler, également pour déguster le cochon d’inde grillé à la broche au Salón Tres Estrellas. Nous avons visité la fabrication de chapeaux dits « Panamas » chez Homero Ortega, très impressionnant de voir tisser la paille, en plus il faut en profiter, c’est gratuit !

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Churute

Après tout ce temps dans la Sierra nous nous réjouissions de la chaleur de la côte. Nous avons fait un arrêt dans le parc national de Cajas, mais il fut très bref. L’altitude, l’humidité et le froid ont laissé leurs traces et nous avions hâte de retrouver la côte.

Nous avions prévu de dormir chez Jairo à Churute, cependant il n’a pas (encore) de logement. Apparemment il y a la possibilité de dormir dans le parc national, mais c’est très rudimentaire et on se fait dévorer par les moustiques. Sur internet on trouve encore un logement qui se nomme Monoloco, un endroit très joli mais à l’abandon et qui n’existe plus. Jairo prévoit d’y installer un éco-camping dans les mois qui viennent. Nous avons dormi à l’hôtel Gran Puerto Inca. Idéal pour une nuit quand on est de passage entre Cuenca et Guayaquil et qu’on veut passer dans le parc de Cajas et chez Jairo. Chambres très spacieuses et propres, mais alors quel bruit incessant dans la rue, décidément ce n’est pas la même population que dans la Sierra :-) !

La visite de la finca de Cacao y Mango de Jairo était superbe, quel sourire communicatif. Jairo nous a tout expliqué sur la culture du cacao et nous a fait visiter les plantations de cacao, de fruits de la passion, les rizières et la culture de crevettes en devenir. Pour terminer nous avons cuisiné notre propre chocolat chaud à partir de grains de cacao. C’était superbe et goûteux (avec du sucre, et du puro ^^). Ça nous a donné envie d’y rester plus longtemps et de découvrir le parc national, nous aimons vraiment la jungle ! Mais l’appel de l’océan était trop fort alors nous avons mis le cap sur Puerto Lopez sans s’arrêter à Guayaquil.

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Puerto Lopez

Nous voulions passer quelques jours sur la côte pour se reposer, c’est pourquoi nous avons choisi Puerto Lopez, qui offre une belle variété de restaurants avec des produits frais de la mer. Là nous avons trouvé un logement qui ne figure pas (encore ! :-)) sur la liste de partenaires : la Hosteria Mandalá. Les descriptions dans les guides du routard et du lonely planet étaient très bien, et nous devons dire que la réalité est à la hauteur des critiques. La hosteria se trouve à la limite nord de la ville, on est tout à fait à l’écart du vacarme, avec un bout de plage privé, très soigné et des toits en paille sous lesquels on peut suspendre son hamac et se laisser bercer par le son des vagues. Les chambres sont dispersées dans des bungalows perdus au milieu d’un magnifique jardin tropical. Tout est extrêmement soigné dans les détails. On sent que les propriétaires (un italien et une suissesse) y ont mis corps et âme depuis 20 ans.

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Nous avons essayé de réserver le tour sur Isla de la Plata avec fondo azul, mais il ne nous a jamais répondu et sur son site internet le tour sur l’île n’est pas proposé. Nous y sommes alors allés avec Aventuras Las Plata, un tour d’une journée qui comprend le voyage en bateau d’environ 1h, une ballade sur l’île, le lunch et environ 1h de snorkeling. C’était super de voir ces fous à pattes bleues, belle excursion. Cependant c’est un peu dommage car on part assez tard (nous avons embarqué vers 9h30 et sommes partis à 10h). Du coup on passe peu de temps sur l’île. C’est un peu la course et ça sent légèrement l’industrie à touristes. Ceci dit, nous sommes ceux qui ont passé le plus de temps sur l’île, et ça a l’air d’être un défaut généralisé plutôt que spécifique au prestataire avec lequel nous y sommes allés.

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Retour

Le dernier jour, nous avons repris la route pour l’aéroport de Guayaquil, où nous avons rendu la voiture comme prévu (voir plus bas pour les détails) avant d’embarquer à bord du vol de KLM pour Amsterdam.

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Conseils pratiques

Voiture

La location de la voiture a très bien fonctionné. Une SUV est absolument nécessaire, une 4×4 aurait été bien au Chimborazo sur la neige et sur la route pour le Cotopaxi (ça nous aurait évité quelques palpitations ^^), mais nous nous sommes bien débrouillés sans. Une manuelle est préférable sur les routes sinueuses des volcans. Nous avons remis la voiture à l’agence à l’aéroport de Guayaquil. Nous conseillons d’appeler l’agence la veille pour confirmer qu’ils n’ont pas oublié le rendez-vous (ils n’ont pas d’agence sur place). Le GPS fourni est complètement inutile, et le pays est en pénurie de panneaux aux endroits cruciaux. Heureusement, l’application maps.me conseillée par l’équipe fonctionne à merveille.

Amazonie

Prenez une paire de jumelles chacun, vous seriez frustrés d’entendre votre partenaire dire ooooh aaaah pendant que vous devez attendre votre tour.

Sécurité

On entend tellement d’histoires sur la sécurité en Équateur qui peuvent en dégoûter plus d’un de visiter ce petit pays. Nous n’avons connu aucune situation tendue, nous nous sommes toujours sentis en sécurité. L’hôtel à Quito est placé dans le centre historique où il est possible de se déplacer à pied jusqu’au restaurant même après la tombée de la nuit. Les parkings gardés sont importants la nuit en ville, mais à part ça il suffit de faire preuve de bon sens et suivre les conseils de l’équipe de toutéquateur.

Taxis Quito

Voici une question que nous nous étions posée avant de partir, comment éviter les « faux » taxis. A l’aéroport il existe un guichet auquel on peut réserver une course de taxi officiel à l’arrivée (26$), ça met en confiance. Par la suite, ils sont facilement reconnaissables avec les numéros affichés. Le plus simple est de demander à la réception de l’hôtel de commander un taxi.

Argent

Combien prendre de $ ? Grande question, nous avions pris 500$ depuis l’Europe et nous avons tiré tout le reste sur place. Il y a pas mal d’endroits qui acceptent les cartes de crédit standards (VISA, Mastercard), mais souvent ils préfèrent le liquide. Il y a des guichets automatiques bancaires (bancomats comme on dit chez nous ^^) un peu partout, donc aucun problème pour tirer des sommes raisonnables tout au long du voyage.

Habits

Il faut de tout, c’est facile ^^.

En Amazonie, ça vaut la peine d’avoir des habits légers à manches longues, surtout pour se protéger du soleil et des moustiques. On finit toujours par se faire piquer, mais nous étions surpris en bien de voir que ce n’était pas un fléau d’Egypte. Pensez à prendre uniquement les habits nécessaires en Amazonie et laisser le reste à Quito ou au lieu de départ du tour. Tous les habits que vous prendrez seront humides et garderont une odeur « amazonienne ».

Pour la Sierra, il faut prendre des couches ! Dès que le soleil sort, il fait chaud, dès qu’il se cache, il fait vite frais. Une cape de pluie et des pantalons de pluie sont également vivement conseillés, il fait souvent frais dans les logements – vos habits ne sècheront pas! Si vous êtes frileux, prenez un petit bonnet fin pour dormir, ça fait la différence et sinon les gants et le bonnet pour les journées en haute altitude.

 

Voilà ce qu’il y avait à dire sur ce superbe voyage, maintenant c’est votre tour ! On ne peut rien faire de faux, c’est beau partout, alors profitez (nous vous envions déjà).

Saludos,

Lysiane et Rafael

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