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Monthly Archives: août 2018

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Pour vous aider à voyager aux meilleures conditions, je passe en revue toutes vos questions courantes sur l’argent en Equateur : monnaie, budget, change, retrait, transfert, etc. Mon objectif ? Vous faire réaliser quelques économies ! Oui, je ne suis pas un grand fan des frais bancaires et je vous explique dans cet article comment les minimiser pour profiter pleinement de votre aventure.

Comme les bons comptes font les bons amis et que je veux que vous le soyez avec les Équatoriens, je vous partage toutes mes astuces pour dépenser au plus juste pendant votre voyage en Équateur. Cela vous permettra de consacrer votre temps à profiter des trésors du pays plutôt qu’à râler pour des frais bancaires souvent élevés et évitables. Passons tout de suite à vos questions recurrentes :

  • Quelle est la monnaie officielle de l’Équateur ?

Depuis le 9 janvier 2000, la monnaie équatorienne est le dollar américain, généralement représenté par les signes $, $US, US$ ou encore USD.

La monnaie précédente, le Sucre, était en vigueur depuis le 22 mars 1884. Il n’aura pas survécu à la grave crise politique et économique qu’a traversé l’Équateur pendant les années 90. Les causes principales étaient l’instabilité politique, la corruption généralisée, les relations conflictuelles avec le Pérou, le déficit fiscal et les mauvaises pratiques bancaires. Oui, ça faisait beaucoup ! Lorsque la crise s’est étendue au secteur public en 1998, le déficit a atteint 12% du PIB, ce qui a empêché l’Équateur de rembourser sa dette.

Même si le changement de monnaie s’est accompagné d’une perte d’achat, les résultats sont globalement positifs pour l’ensemble de la population avec une baisse des coûts d’importation, la stabilisation puis l’amélioration de l’économie, notamment avec le retour de capitaux et le coût élevé du pétrole. Aujourd’hui, l’Équateur est l’un des pays les plus stables d’Amérique Latine et au salaire minimum le plus élevé (380 $US/mois).

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Le volcan Chimborazo de nuit – Andes centrales
  • Quel budget prévoir pour mon voyage en Équateur ?

Plutôt que de vous donner un chiffre précis, je vais plutôt vous donner un ordre d’idée des dépenses courantes en voyage. Comme ça, vous pourrez calculer vous-même votre budget selon vos envies et prévoir l’argent à emporter et retirer pendant votre aventure :

- Hébergement : 5 à 20 $US par personne pour une auberge basique, 20 à 40 $US par personne pour une maison d’hôte charmante, 40 $US et plus par personne pour un hôtel luxueux. Cela inclut généralement le petit-déjeuner et est valable pour une chambre double. Bien sûr, cela varie selon la région et la période. Pour les enfants de moins de 12 ans, il y a souvent des réductions jusqu’à 50%. Pensez à me demander ma liste de partenaires pour trouver les meilleurs hébergements et bénéficier des meilleures conditions.

- Repas et boissons : Comptez 2-3 $US pour un desayuno (petit-déjeuner) ou un almuerzo (déjeuner) local et à partir de 4-5 $US pour un plato a la carta. Bien sûr, dans des restaurants à la gastronomie plus élaborée, les prix sont plutôt entre 10 et 20 $US par personne. Un batido (smoothie) est souvent autour de 1-2 $US tandis que les bières sont entre 2 et 5 $US. Le vin est hors de prix, il n’est pas d’ici mais du Chili ou d’Argentine !

- Transport : Le taxi le plus cher de votre voyage sera sûrement celui depuis l’aéroport de Quito (25 $US pour le centre-ville). Après, ça restera des trajets économiques de maximum 5 $US. Pour le transport public, c’est seulement 1,5 $US/heure, c’est très raisonnable, non ?

- Excursions et entrées : Sur le continent équatorien, comptez environ 50 à 100 $US pour une journée d’excursion et 250 $US pour une ascension. Pour les entrées des musées ou encore du teleferiQo à Quito, c’est généralement autour de 5 $US quand c’est payant. Ah oui, d’ailleurs, tous les parcs nationaux sont gratuits ! Pour les réserves privées, c’est très aléatoire mais vous payerez rarement plus de 20 $US par personne. Aux Galapagos, c’est bien sûr plus élevé, je vous explique tout ça dans ma chronique sur le séjour d’île en île.

- Téléphone : Une carte Sim locale coûte 5 $US chez Claro ou Movistar, les opérateurs avec la meilleure couverture. Avec une recharge de 5 $US, vous pouvez appeler environ 45 minutes. Évitez les données mobiles, c’est cher en Équateur et vous aurez internet dans tous vos hébergements. Ca sera aussi l’occasion de couper vraiment pendant votre voyage !

- Souvenirs : Les produits artisanaux sont bon marché. Un hamac coûte environ 10 à 20 $US, un poncho environ 10 à 15 $US et un maillot de l’Équateur environ 5 à 10 $US. Un chapeau de Panama de qualité commence généralement autour de 50 $US.

Je considère que le budget minimum est de 30 $US par jour et par personne pour profiter tranquillement de son voyage en Équateur. Quand on aime se faire plaisir sans compter, il n’y a pas de limite supérieure ! Pour une petite idée, comptez 150 $US par jour et par personne pour un voyage confortable, sans la location de voiture ni la croisière aux Galapagos.

Petite astuce : Il est difficile de négocier en Équateur, les prix étant généralement déjà fixés. Sur les marchés d’artisanat, dont celui d’Otavalo, vous pouvez quand obtenir jusqu’à 25% de réduction si vous achetez plusieurs articles. Sur les marchés de fruits et légumes, vous pouvez avoir la yapita, c’est-à-dire 1 fruit ou 1 légume offert pour l’achat de plusieurs. 

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La fabrication du fameux sombrero panama – Cuenca

  • Quel moyen de paiement prévoir pour mes dépenses en voyage en Équateur ?

Pour payer en Équateur, ça sera majoritairement en espèces. Comme vos dépenses courantes sont généralement peu élevées, privilégiez les petites coupures, c’est-à-dire les billets de 5, 10 ou 20 $US et les pièces de 1, 0,50 ou 0,25 $US. Vous réaliserez d’ailleurs rapidement que les locaux ont souvent du mal à rendre la monnaie. Les billets de 50 $US et 100 $US sont particulièrement difficiles à utiliser. Cela sera possible dans certains hôtels, restaurants ou supermarchés. Pour les changer au besoin, vous pouvez vous rendre dans des banques.

C’est bien sûr possible de payer par carte bancaire avec un supplément. Oui, comme les banques locales facturent des frais d’environ 6% pour l’utilisation d’un terminal bancaire, les établissements vous les refacturent. Ils incluent en plus alors obligatoirement la TVA de 12%. En ajoutant les frais de votre banque personnelle, ça fait donc un supplément total d’environ 20%, ce qui n’est pas négligeable sur tout un voyage. Certains prestataires offrant des services onéreux – hôtels de luxe, loueurs de voiture, etc. – ne facturent pas toujours de supplément, c’est souvent déjà compris dans leurs tarifs. Renseignez-vous bien, ça peut faire une belle différence !

Conseil pratique : Pensez à prévenir votre banque de voyage, à vérifier vos plafonds de retrait et de dépense et à demander les frais à l’étranger ! Ca vous permet d’éviter des mauvaises surprises sur place au moment de payer un service ou de retirer de l’argent.

  • Comment retirer des dollars en Équateur ? Quelle banque privilégier ? Combien je peux retirer à chaque retrait ? Quels sont les frais ?

Dans toutes les villes du continent équatorien (Quito, Guayaquil, Cuenca, Baños, Latacunga, Otavalo, Mindo, Salinas, Puerto Lopez, etc.) et même sur 2 îles aux Galapagos (San Cristobal et Santa Cruz), il y a des distributeurs automatiques, c’est-à-dire ATM ou cajero automático, un peu partout.

Voici quelques banques nationales que je vous recommande : Banco Pichincha, Banco Guayaquil, Banco Internacional ou encore ProduBanco. Elles ont des distributeurs dans les principaux quartiers de toutes les villes du pays. Certaines ont peut-être un accord avec votre banque personnelle, c’est toujours bien de se renseigner avant le départ pour limiter les frais à chaque retrait.

Vous pouvez retirer jusqu’à 500 $US par opération si votre banque le permet. Il vous sera remis des billets de 10 $US et 20 $US. Les frais dépendent de la banque locale et aussi de votre banque personnelle. Avec les premières banques mentionnées, les frais sont limités à quelques dollars. Comme je le dis un peu plus haut, pensez à vérifier vos plafonds avant le grand départ, ça vous permettra de bien organiser vos retraits selon vos dépenses prévisionnelles. Si vous comptez notamment aller en Amazonie ou aux Galapagos, je vous conseille de l’avoir bien anticipé pour être sûr de pouvoir vous offrir le voyage de vos rêves.

Quand vous êtes au distributeur, vous pouvez souvent choisir la langue entre l’anglais et l’espagnol. Même si vous n’êtes pas bilingue, sachez que vous devez généralement choisir Cuenta de Tarjeta de Credito ou Credit Cart Account pour vos retraits, la Cuenta de Ahorro ou Saving Account étant réservée aux comptes locaux à ma connaissance. Par ailleurs, si vous choisissez d’imprimer un reçu de votre opération, vous aurez des frais d’environ 0,5-1 $US.

Si vous avez l’habitude de voyager, sachez qu’il existe maintenant des cartes bancaires alternatives pour économiser des frais bancaires ! Je pense notamment aux cartes sans frais bancaires (Revolut, N26, Hello Bank, The Curve, etc.) ou encore aux banques en ligne (Boursorama, Monabanq, Fortuneo, etc.). Comme il est préférable de payer en espèces, privilégiez l’option favorisant les retraits avec peu de frais. Je vous laisse étudier tout ça, vous trouverez de nombreux articles sur internet présentant les avantages de chacune des cartes et des banques. Si vous faîtes le comparatif et trouvez la solution miracle, tenez-moi au courant en commentaire pour compléter ma chronique et aider les voyageurs du Réseau Solidaire.

Conseil pratique : Effectuez des retraits uniquement de jour et de préférence dans des distributeurs à l’intérieur d’une banque ! Bien sûr, il ne faut jamais communiquer son code de carte bancaire à personne et essayer de cacher rapidement la somme retirée après l’avoir compté discrètement. Oui, évitez la poche arrière de votre pantalon ou de votre sac, c’est un accès facile pour les rares pickpockets locaux.

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La lagune de Quilotoa – Andes centrales
  • Comment faire du change en Équateur ? Est-ce plus intéressant de partir avec des dollars ?

Vous trouverez des bureaux de change à l’aéroport de Quito et de Guayaquil à votre arrivée en Équateur. Il y en a aussi dans les centres des principales villes touristiques (ex : Quito, Baños, Cuenca et Guayaquil). Cependant, le taux de change n’est pas du tout favorable ! Je vous conseille plutôt de changer auprès de votre banque personnelle – ou d’un organisme près de chez vous – pour bénéficier de meilleurs taux.

Une autre solution, bien sûr, est de retirer sur place si les conditions de votre banque le favorisent. Ca vous permet de vous balader avec des sommes d’argent plus modestes sur vous, ce qui est toujours plus confortable à mes yeux. Je vous laisse échanger avec votre banquier, il saura mieux vous conseiller que moi.

  • Comment payer des services à l’avance pour mon voyage en Équateur ?

Si vous réservez des services nécessitant un acompte ou un paiement anticipé, vous pouvez utiliser PayPal, Western Union ou réaliser un virement international pour les dépenses avant votre départ. Cette option du transfert international est souvent plus économique.

Cela concerne généralement les croisières aux Galapagos ou des hébergements en saison haute. Chaque prestataire a sa politique, pensez à vérifier avec lui avant de réserver ! Sur PayPal ou Western Union, ils vous refacturent généralement les frais de retrait de l’argent, ce n’est pas toujours si intéressant. Attention, quel que soit le moyen, rappelez-vous bien que tous les frais bancaires – même ceux du destinataire – sont à votre charge. Oui, si vous voulez éviter une mauvaise surprise, c’est mieux de bien tout prévoir à l’avance.

Petite information utile, les comptes équatoriens n’ont pas d’IBAN. Ca sera uniquement avec le numéro de compte et le SWIFT. Si certains prestataires vous demandent des transferts sur un compte en dehors d’Équateur (ex : États-Unis, Panama, Allemagne, Suisse, etc.), c’est normal, c’est généralement l’adresse du propriétaire. Comme je vous l’expliquais précédemment, suite aux problèmes économiques de l’Équateur dans les années 90, beaucoup de locaux ont emigré ou déplacé leurs comptes.

Comme pour les cartes bancaires, il y a un système pour des transferts (presque) sans frais bancaires ! Sachant qu’un transfert international coûte en moyenne 7%, ça peut être utile d’étudier d’autres options. Une solution intéressante est TransferWise (même développeurs que Skype) sachant qu’elle offre des taux de change fidèles à la réalité. En général, c’est moins de 1% de frais, c’est vraiment une très bonne option. Même si votre banque vous dit que les frais de transfert sont peu élevés, pensez à demander le taux de change utilisé et les frais du destinataire, le résultat final pourra vous surprendre. Je parle en connaissance de cause depuis le temps que je vis en Équateur et subis les banques nationales.

Pour utiliser TransferWise, regardez sur internet, vous trouverez facilement des modes d’emploi. C’est facile pour les virements vers l’Europe et les États-Unis, un peu plus compliqué vers l’Équateur. Dans tous les cas, le site étant en français, je suis sûr que vous réussirez à vous sortir en les appelant. Au besoin, comme à Qui veut gagner des millions ?, demandez l’aide d’un ami ! Vos efforts seront récompensés.

Conseil pratique : Payez seulement avec une facture d’un prestataire de confiance pour éviter la fraude fiscale et surtout une arnaque. Même si c’est très rare en Équateur, mieux vaut prévenir que guérir, non ? Une facture indique toujours une adresse email et un numéro de téléphone, n’hésitez pas à leur écrire pour vérifier ! 

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Les îles Galapagos
  • Comment payer ma location de voiture ? Est-ce que la garantie est prélevée ? Quand sont détruites les empreintes ?

Si vous n’avez jamais loué de voiture, sachez que c’est simple comme bonjour ! Le loueur réalise généralement 2 empreintes de votre carte bancaire, l’une pour le paiement et l’autre pour la garantie (environ 2000 $US). Le paiement est débité le jour-même, l’agence attend d’ailleurs généralement la confirmation avant de vous laisser partir avec le véhicule.

La garantie est seulement bloquée et les empreintes sont détruites 3 semaines après la fin de location. Cela permet au loueur de vous facturer des éventuels problèmes (ex : choc, rayures, amende, etc.) survenus pendant la location mais détectés après le retour du véhicule. En cas de frais, ils doivent bien sûr vous envoyer un justificatif.

Pour éviter les mauvaises surprises, le mieux est de faire confiance aux partenaires du Réseau Solidaire Tout Équateur. En plus de vous faire bénéficier des meilleures conditions du marché (sans vous demander vos coordonnées bancaires !), j’inclus l’assistance 24h/7j. Plutôt pratique, non ? J’attends votre demande de devis pour vous envoyer la meilleure proposition de mes partenaires.

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Un caiman en Amazonie – Réserve Cuyabeno
  •  Encore des questions ? Je les attends en commentaire ou sur le Forum !

Si après toutes ces explications, vous avez encore des doutes quels qu’ils soient, vous pouvez créer une nouvelle discussion sur mon Forum. C’est totalement gratuit ! Allez, je vous attends pour vous aider à profiter de votre voyage en Équateur.

À bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur. Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Des Andes et au Pacifique, Frédérique et Guillaume ont découvert de nombreux trésors ! Retrouvez dans leur carnet de voyage avec toutes leurs étapes dont les volcans Cotopaxi et Chimborazo, la lagune de Quilotoa, les cascades de Baños, la ville de Cuenca, les iguanes de Guayaquil, les plages de Montañita et de Los Frailes ou encore les oiseaux de Mindo. Voici leur superbe blog avec leurs magnifiques photos :

23‐09 : Vols Marseille – Madrid – Miami – Quito avec une arrivée à Quito vers 22h.

Un taxi nous a emmené de la gare à l’hôtel Rosario situé près de la vieille ville de Quito. Première nuit à Quito. Notre hôtel pour nuit était simple mais très mignon et très bien placé pour visiter la vieille ville.

24‐09 : Les trois matins à Quito, nous avons pris notre petit déjeuner à la Fruteria Monserrate où c’était très bon. Ensuite, nous avons visité la vieille ville, la Basilica del Voto où nous avons assisté à la messe du dimanche. Petite tisane dans un café sur la place autour de la Basilique.

Ensuite, nous avons pris un taxi qui nous a emmené en haut del Panecillo (3016 m). Le dimanche, il y avait une très bonne ambiance en haut del Panecillo avec les familles équatoriennes venues se balader et manger dans les petites baraques. On a gouté les pristinos et bu du bon canelazo. Très joli vue sur l’immense et très étendue ville de Quito. Des nuages, habituels, sur les hauts sommets nous empêchaient malheureusement de voir les volcans autour de la ville.

On a mangé dans un restaurant sur la Plaza Grande et l’après‐midi, on s’est baladé dans toute la vieille ville, visité les belles églises, le palais présidentiel et bu un coup dans le patio du Centre Culturel Métropolitain. En fin de journée, on s’est baladé dans le joli parc de la laguna de la Alameda où il y a un joli lac très agréable. Retour à l’hôtel puis repas le soir au Miskay Restaurant sur la Plaza Foch.

25‐09 : Petit déjeuner à la Fruteria Monserrate. Puis départ en taxi au pied du teleferico qui monte à 4000m. On s’est baladé sur les hauteurs de Quito et avons fait une randonnée de 25 minutes à Cheval vers le volcan Rucu Pichincha (4784 m).

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Après quelques empanadas mangées en haut du teleferico, nous sommes redescendus et sommes allés au très beau jardin botanique de Quito et au parc de la Carolina remplit de sportifs ! Le soir, nous avons mangé près de l’hôtel dans un bon petit restaurant italien (le café San Blas).

26‐09 : Valentin et François, de Leon Tout Equateur sont venus à notre hôtel le matin pendant plus d’une heure nous expliquer les bons plans et les endroits sympas à visiter tout le long de notre road trip. Ils ont été super sympa et on a été super contents de leurs bons conseils! On a récupéré notre voiture de location réservée via Léon Tout Equateur et qui a été livrée directement à notre hôtel, un beau Kia Sportage qui nous a permis de rouler partout et même hors des routes principales.

Nous sommes arrivés à l’entrée du parc National du Cotopaxi par l’entrée Nord qui est très jolie mais la route pour y accéder est très chaotique avec des pavés. A l’entrée du parc, nous avons eu la chance de croiser un lobo del paramo (coyote) pour nous souhaiter la bienvenue. Le volcan Cotopaxi était dans les nuages malheureusement mais on voyait quand même la glace. En voiture, nous sommes montés jusqu’à 4630 m au pied du refuge où la température est descendue à près de 5° avec quelques flocons de neige. La vue était très jolie sur les montagnes pelées. Ensuite, on s’est baladée à la laguna Limpiopungo où il y avait des beaux oiseaux.

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C’était déjà la fin de l’après‐midi et nous sommes sortis du parc vers 17h pour rejoindre notre hôtel El Rondador Cotopaxi situé à l’entrée Sud du Parc. Les anciennes coulées de lave le long de la route étaient très belles. Guigui a pris des photos de nuit pour réussir à avoir une photo en pause longue du volcan Cotopaxi mais les nuages étaient encore là. En revanche, le volcan Chimborazo était dégagé et très beau. Nuit et repas très sympa dans cet hôtel.

27‐09 : Après un très bon petit déjeuner à l’hôtel, nous avons donné à manger au lama de l’hôtel qui s’appelait Juanito ! Nous avons roulé vers Singchos en passant par les belles montagnes enneigées de la Illinizas (environ 5000m). On a picniqué au bord de la route après Singchos et ensuite nous sommes allés au mirador del Canyon del Toachi (3000m). Ce mirador appartenait à un local qui nous a accueillit, nous a fait le guide et nous a expliqué sa vie au quotidien. C’était très intéressant et une discussion riche pour notre culture.

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La suite de notre route nous a emmené jusqu’au Lac Quilotoa à 3900m qui est un beau lac de cratère au bleu éclatant. Petite balade dans la descente du cratère.

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Nous sommes partis assez tôt car notre route était encore longue jusque Banos où nous sommes arrivés vers 21h le soir à notre hôtel Hostal Monte Carmelo. La route entre le lac Latacunga et Pujili était tout simplement splendide! On a vu des belles montagnes, des beaux paysages andins, des lamas… Le contraste avec l’arrivée à Banos (1500m) où tout est vert à l’entrée de l’Amazonie est assez saisissant.

28‐09 : Descente en voiture par la route des cascades vers Puyo. On a fait de la tarabita au dessus de la cascade du manteau de la Novia. C’était trop cool et on était tout seul dans la tyrolienne. Très bon souvenir!

Puis, nous sommes allés randonner à la cascade Pailon del Diablo. Quelle belle surprise cette cascade exceptionnelle qui se mérite pour atteindre le haut où il faut quasiment ramper sous la roche et ensuite on accède sous la cascade où une sacrée douche naturelle nous y attend. Le très joli pont suspendu valait également cette belle randonnée.

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On a mangé le midi au restaurant de la cascade avec une très belle vue sur toute la verdure exceptionnelle. L’après‐midi, notre route nous a conduit par une jolie petite et pittoresque route.

En arrivant au pied du Chimborazo, on a été surpris par la neige présente au sol sur la route vers 4200 m. Les paysages n’étaient que plus magnifiés! Les troupeaux épars de Vicunas dans la montagne étaient magnifiques et c’était joli de les voir traverser la route !

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Le soir, nous avons dormi dans le magnifique Chimborazo Lodge Marco Cruz situé à 3950m. Ce n’était pas facile de dormir à cette altitude mais on a réussi à bien s’habituer. Le soir on s’est baladé près du lodge pour voir les lamas et les alpagas. Puis on a fait des belles photos de nuit avec les étoiles sur le Chimborazo, c’était magique !

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29‐09 : Longue journée de route entre le Chimborazo et Cuenca. Le matin, nous sommes rentrés dans le Parc National du Chimborazo où nous avons accédé en voiture jusqu’au plus haut point possible (4850m) au pied du refuge Whymper. Les paysages étaient magnifiques et la route en terre facilement accessible.

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Redescente et passage par Cajabamba, Guamote et arrivée à Alausi où on a mangé à midi dans un restaurant près de la route à l’entrée de la ville. Visite en début d’après‐midi del Nariz del Diablo, jolie montagne en forme de nez du diable.

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On a continué notre route vers Ingapirca où on a visité les ruines incas et canaris avec un guide d’origine canari qui était super intéressant. On a eu droit à la dernière visite de la journée et on était juste nous deux avec le guide.

Ensuite, nous avons roulé de nuit jusqu’à Cuenca et notre hôtel Nass Bed & Breakfast qui était trop bien situé proche du centre‐ville. Soirée sympathique où on s’est baladé dans le centre‐ville mignon de Cuenca avec un bon petit repas devant un match de foot de l’Emelec ! On a été surpris par la bonne ambiance dans la ville avec beaucoup de jeunes, c’était très contrastant avec le reste de l’Equateur.

30‐09 : Matinée au Parc National de Cajas situé vers 4200 m d’altitude. Nous avons visité le visitor center et effectué une jolie ballade autour de la laguna Toreadora. Comme souvent là‐bas, le ciel était couvert et on a eu un peu de pluie et 7° au plus froid! On a pu voir quelques jolis oiseaux mais pas de lama…

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Le midi, on a mangé au restaurant de la laguna et ensuite on a repris la route et la descente vertigineuse de 4200 m jusqu’au niveau 0. La route était pénible car on est resté dans un brouillard dense entre 3500 et 2000 m d’altitude et obligé de suivre un camion très lent.

Arrivée en plaine, le changement était radical, bienvenu dans les tropiques avec bananiers, palmiers, beaucoup de verdure et d’humidité! Les équatoriens de la costa sont typés différemment de ceux des Andes et on a de suite senti une importante différence de mentalité et d’attitude. Il faisait chaud, près de 30°.

En fin d’après‐midi, nous sommes arrivés à Guayaquil à notre hôtel Rio Guayas que nous avons eu beaucoup de mal à trouver. Ce ne fut pas notre meilleur hôtel, mais il avait le mérite d’être situé près de la promenade de front de mer Malecon 2000. Le soir, nous nous sommes baladés le long du Malecon 2000, avons fait un tour sur la grande roue de la Perla, avons mangé des empanadas directement dans le salon des locaux sur la colline de las Penas et avons fini par un cocktail et quelques danses sur du bon son de reggaeton! Excellente soirée!

01‐10 : Balade matinale dans les rues de Guayaquil, au marché, dans la cathédrale y q , , et dans el parque du Seminario avec ses fameux iguanes et petite vision de l’immense bras de rivière le long du Malecon 2000.

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En fin de matinée, nous avons pris la route pour la côte et nous nous sommes arrêtés sur la route au Bosque Cierro Blanco où nous avons fait une randonnée avec un guide dans la forêt locale. On a vu des jolis papillons dont le fameux morpho en liberté, plein d’oiseaux et même une tarentule!

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A midi, nous avons mangé dans un petit restaurant en bord de route et sommes arrivés à Salinas en fin d’après‐midi. La mauvaise surprise fut le temps tout gris et frais du bord de mer alors qu’il faisait très beau et chaud dans l’intérieur des terres. On s’est posé sur la plage et nous nous sommes baladés le long du littoral, avons vu des beaux pélicans, des perruches, etc… Il y avait très peu de monde, peu de touristes, on était visiblement pas à la bonne saison sur le front de mer.

Restaurant le soir à Salinas et petit tour au marché local avec quelques achats. Très bonne nuit à l’hôtel Mar Vento II.

02‐10 : Bain matinal dans un océan doux ( environ 22 à 24°) malgré le temps gris. Petite ballade sur le front de mer de Salinas. Départ en fin de matinée pour Montanita, station balnéaire de surf avec beaucoup de jeunes, de bar et notamment sa fameuse calle de los cocteles! Nous sommes arrivés pour midi à notre bel hôtel Kundalini qui donnait directement sur la plage. On a dormi dans un très beau bungalow avec notre hamac privé parfait pour la sieste!

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A midi, on a mangé au restaurant de l’hôtel les pieds dans le sable et l’après‐midi on a fait un petit tour dans le petit centre animé de Montanita. Ce fut l’occasion d’acheter quelques t‐shirts et shorts de bain et boire un petit coup! Comme ce n’était pas la saison touristique, il y avait malheureusement peu de monde et c’était un peu mort l’ambiance. Il faut avouer qu’à cause du mauvais temps, on s’est un peu ennuyé… On en a profité pour se reposer dans le beau jardin tropical de l’hôtel et s’exercer au slackline! Le soir, on a mangé dans un restaurant italien très bon dans la rue des cocktails et sommes rentrés pas trop tard à l’hôtel.

03‐10 : C’est notre troisième jour en bord de mer et troisième jour de temps gris. On voulait à l’origine passer la journée en mer et aller sur l’Isla de la Plata mais le mauvais temps nous a poussé à annuler l’excursion. On a donc pris notre temps avec le petit déjeuner et matinée tranquille dans le jardin de l’hôtel. On a acheté des beaux bijoux à Frédé à un vendeur à la sauvette. On a ensuite pris la route pour Puerto Lopez, autre station touristique connue du littoral.

Sur la route littorale très belle, on s’est arrêté à un joli point de vue sur les hauteurs de Salengo nous permettant d’avoir une vue imprenable sur la belle baie de Salengo et sur l’île de Salengo.

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Nous sommes arrivés à l’hôtel Victor Hugo et dans notre belle chambre avec vue sur l’océan. On a mangé à midi au restaurant de l’hôtel et nous nous sommes baladés sur la plage déserte de monde de Puerto Lopez. On s’est ensuite posé sur un chiringuito sympa pour siroter un cocktail et manger une crêpe les pieds dans le sable face à l’océan. Soirée et repas à l’hôtel.. On a croisé aucun touriste ou presque de la journée.. On retiendra qu’octobre n’est pas la bonne saison pour aller en bord de mer !

04‐10 : C’est notre journée de route la plus longue de notre road trip avec 425 km et une arrivée le soir à l’hôtel vers 20h! On a fait une longue route car on en avait marre d’être sur le bord de mer avec le mauvais temps et avons préféré faire la route d’une traite pour la végétation luxuriante de Mindo! Cependant tôt le matin nous sommes Cependant, matin, quand même allés nous balader sur la magnifique plage de los Frailes où on était seul au monde, c’était trop beau et très agréable.

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Nous avons commencé notre longue route vers 11h et avons grignoté sur la route à Sancan une tortilla de maïs puis avons mangé le midi un bon caldo de pollo dans un petit restaurant sympa sur le bord de la route à Sosote. Longue route interminable jusqu’à Mindo… Sur la route, on s’est arrêté acheté des bons fruits aux marchands le long des routes. A notre arrivée à Mindo de nuit et sous la pluie battante (oui, il pleut tous les jours à partir de 17h à Mindo!), notre gps MapsMe indiquait notre hôtel à la mauvaise adresse mais ça on ne le savait pas encore..lol! On s’est retrouvé dans une route paumée de chez paumée et ultra étroite avec des torrents d’eau de part et d’autre de la route. On a commencé à bien flippé en se demandant où nous pourrions faire demi‐tour sachant qu’on était en plus dans le noir absolu avec toujours des trombes d’eau. F

inalement, Guigui a pu faire demi‐tour après de nombreuses manoeuvres et nous sommes arrivés à l’hôtel après plusieurs appels téléphoniques pour nous faire guider. On retiendra que ce n’est pas un bon plan d’arriver de nuit dans les hôtels en Equateur! On a quand même pu manger tardivement à notre super hôtel pour les trois prochaines nuits, un petit paradis sur terre l’hôtel Terrabambu Lodge. Petite soirée sympathique dans notre jacuzzi privé sur la terrasse de notre bungalow, le réconfort après l’effort !

05‐10 : Réveil vers 7h du matin pour observer les magnifiques oiseaux de toutes les couleurs (jaune, rouge, bleu, vert…)et belles surprises, Frédé a vu la première plusieurs superbes toucans! La journée s’annonçait bien! Nous nous sommes reposés ensuite à la piscine paradisiaque de l’hôtel puis nous nous sommes baladés à Mindo et avons mangés des empanadas !

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Mindo est une petite ville très animée et très agréable pour flâner avec de nombreux papillons dont le très beau monarque et on a même eu la grande chance d’observer le beau morpho bleu! L’après‐midi, nous avons visité le magnifiques mariposario et Frédé était aux anges! Il y avait un nombre incroyable de papillons et de très beaux colibris.

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06‐10 : Réveil à 6h du matin dans l’espoir de revoir nos beaux toucans! Et oui ils sont revenus et on a pu prendre de bien belles photos!

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Puis nous sommes partis en rando vers la route des cascades et avons visité le matin la cascade Mambilla où on était seuls et un local nous a accompagné jusqu’au bout de la rando en nous montrant les beaux oiseaux dans les arbres.. Au bout de la rando, la belle cascade de Mambilla nous attendait avec ses piscines seminaturelles et le toboggan aménagé dans la roche qui se jetait directement dans la rivière très fraiche à 11°. Guigui l’a fait avec beaucoup de courage car le toboggan se terminait par un saut de près de 5 m dans la rivière! Il fallait ensuite nager vers la gauche pour ne pas tomber dans la cascade, lol! On a pu voir plein de beaux colibris!

L’après‐midi nous avons refait une belle randonnée jusqu’à la cascade de la Reina après avoir pris une tarabita avec une vue exceptionnelle au‐dessus de la jungle! Cette randonnée paraissait interminable dans la chaleur humide de la jungle.

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Retour à l’hôtel et soirée tranquille avec un petit restaurant dans le centre de Mindo et on a regardé en direct le match Equateur‐Chili qualificatif pour la coupe du monde mais malheureusement l’Equateur à perdu.

07‐10 : Comme d’habitude, on se réveille avec les magnifiques oiseaux, les colibris et les toucans. On passe une dernière matinée tranquille à l’hôtel et on remercie chaleureusement les personnes de l’hôtel pour leur super accueil !

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Départ pour Quito et pour aller visiter Mitad del Mundo juste avant d’aller à l’aéroport. Tous les touristes en Equateur s’étaient donnés rendez‐vous là‐bas car il y avait beaucoup de monde ! Le musée était sympathique et ça a bien conclue notre road trip Equatorien.

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Le petit clin d’oeil sympathique c’est qu’on a pas eu la chance de voir le Cotopaxi de près à cause des nuages mais comme un symbole on l’a vu totalement depuis Mitad del Mundo. C’était notre cadeau d’au revoir de l’Equateur.

Frédérique et Guillaume

PS : Voici toutes leurs photos pour le bonheur des yeux :

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Quand est-ce le mieux de voyager en Équateur ? Lysiane et Rafael vous diront que c’est en avril et mai ! Dans ce magnifique blog, ils vous racontent leur voyage de 3 semaines avec une immersion en Amazonie dans la réserve Yasuni et un road-trip des Andes au Pacifique. Une superbe aventure en amoureux à découvrir dans ce carnet de voyage :

Nous sommes partis 3 semaines et demie en Équateur du 24 avril au 18 mai 2018. C’était une période à très basse affluence touristique, ce qui nous a permis d’organiser notre programme et les logements au jour le jour. Nous avions uniquement réservé les nuitées à Quito, le séjour en Amazonie, les vols internes et la location de la voiture en avance (tout cela par Tout Équateur). Dans beaucoup d’endroits nous avions l’impression d’être les seuls touristes, ce que nous avons très apprécié.

Le voyage s’est déroulé à merveille, nous avons été ravis par ce pays tellement varié et le soutien de l’équipe de toutéquateur était génial ! Nous avons commencé par Quito, puis l’Amazonie, puis revenus à Quito, loué une voiture avec laquelle nous avons traversé les Andes et terminé sur la côte. Voici un résumé de notre parcours (dont voici l’itinéraire sur Google Maps) et quelques conseils utiles :

Quito

Nous sommes arrivés l’après-midi à l’aéroport de Quito avec le vol KLM depuis Amsterdam, une connexion idéale depuis l’Europe. Nous avons passé deux jours dans la capitale équatorienne, un bon laps de temps pour voir les curiosités du centre historique, surtout si on a prévu de passer à Cuenca, une ville avec plus de charme à notre goût. Nous avons été surpris par la quasi absence de touristes. Nous avons également visité le musée Guayasamin, un must pour les amateurs d’art moderne et une belle découverte de cet artiste peu connu en Europe. Nous avons logé à l’hôtel San Augustin, l’accueil est très chaleureux et l’emplacement idéal dans le centre historique de la ville. Pensez à demander une chambre avec fenêtre qui donne sur l’extérieur à l’arrière du bâtiment, c’est beaucoup plus calme. L’idée du briefing est excellente, évidemment pour les conseils reçus, mais surtout du fait qu’on se soucie moins avant de partir de la maison car on sait que l’on pourra faire un point de la situation sur place.

Amazonie

Ensuite nous avons passé 4 jours en Amazonie, à la Sani Lodge à Yasuní. Un endroit féérique. Le départ se fait de Coca (Puerto Francisco de Orellena) et nous avons réservé les vols aller-retour depuis Quito avec la compagnie Tame. Arrivés à l’aéroport de Quito, nous avons appris que le vol était annulé (manque de passagers, version officielle: problème technique), du coup nous avons fait le voyage en mini-bus organisé par Tame. À cause d’un éboulement sur la route, nous avons fait le détour par Lago Agrio et sommes arrivés à destination à minuit après 8h de route. Malgré les désagréments, c’était une expérience enrichissante et une leçon de vie: aucun équatorien ne s’est plaint une seule fois et tout le monde était d’humeur joviale, ce qui a rendu le voyage divertissant. C’est pourquoi nous conseillons d’arriver la veille du départ pour l’Amazonie à Coca afin d’éviter de mauvaises surprises. À Coca, nous avons dormi à l’hôtel El Auca, un hôtel d’affaire relativement impersonnel, donc pas un grand coup de cœur. Cependant, il y a un très joli parc intérieur pour se reposer et une très bonne cuisine, idéal pour rester une nuit avant de s’aventurer dans la jungle.

Le séjour à la Sani Lodge est absolument magique, c’est définitivement le highlight du voyage, un endroit féérique au milieu de la forêt primaire. Tout le monde y est aux petits soins et surtout, nous avons eu le luxe d’avoir un guide privé tout au long du séjour, malgré le fait que nous sommes arrivés avec un autre groupe de 3 touristes. Cela reflète bien leur état d’esprit, c’est l’expérience du visiteur qui est au centre et non pas l’envie de faire défiler le plus de monde avec le moins d’effort possible. Ceci nous a également permis d’ajuster le programme à notre guise, en discutant avec notre guide.

Jour 1 : descente de la Napo river en bateau à moteur (env. 2.5h), puis 15 min de marche et 20 min en canoë pour rejoindre la lodge. On nous accueille avec un petit apéro, puis nous prenons possession des bungalows (vraiment luxueux !). Puis nous sommes allés observer les oiseaux depuis la Canopi tower, une plateforme perchée au sommet d’un arbre haut de 35 mètres, jusqu’à la tombée de la nuit. On y voit toutes sortes d’oiseaux, toucans, aras, colibris, vautours et j’en passe. Après le repas du soir (tous les repas sont pris avec le guide, ce qui permet un riche échange), marche de nuit pour observer tarentules, phasmes, etc.

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Jour 2 : matinée marche dans la forêt primaire ou l’on voit singes, oiseaux, insectes, grenouilles, arbres, plantes médicinales, etc. Puis retour au lodge pour le lunch et un moment de repos à observer la faune qui entoure le lodge (tortues, caïmans noirs, anacondas, oiseaux, papillons…) nous sommes ensuite allés pêcher des piranhas et sommes revenus au lodge au coucher du soleil – le moment idéal pour voir beaucoup d’oiseaux. Après le repas du soir, ballade en canoë de nuit pour observer les caïmans noirs et d’autres animaux nocturnes.

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Jour 3 : observation des perroquets au mur d’argile, puis visite de la communauté Sani. Nous vous avouerons que nous étions un peu sceptiques au début, nous avions peur de la mise en scène touristique. Mais ce fut un moment fort de notre séjour, c’est authentique de voir comment les gens vivent, la simplicité des moyens. Par la suite nous avons encore visité la communauté Pañacocha, le contraste absolu et l’exemple parfait des conséquences néfastes de l’industrie pétrolière dans la région.

Le dernier jour nous avons demandé de pouvoir rester plus longtemps. Notre guide ainsi que le manager sur place ont tout mis en œuvre pour trouver une solution et organiser un bateau à 13h pour nous ramener à Coca, ce qui nous a permis d’y passer encore la matinée. En général il faut savoir qu’ils sont très flexibles, il est possible d’allonger le séjour facilement, il suffit de discuter avec eux et de payer le supplément. Nous avons croisé deux femmes qui y passaient 14 jours, alors n’hésitez pas à leur demander d’adapter le séjour de base.

À notre sortie de la jungle, nous avons à nouveau dormi une nuit à l’hôtel El Auca à Coca et repris possession de nos affaires pas trop humides. Nous avions le vol pour Quito prévu à 8h le lendemain matin, mais manque de chance, il était à nouveau annulé, la raison nous a doucement fait sourire : jour férié ! Ils se sont probablement rendu compte le matin même que le 1er mai était un jour férié. Par chance, un vol Avianca partait une heure plus tard et nous avons pu embarquer sans frais supplémentaires. Ceci dit, si vous souhaitez maximiser vos chances que le vol ait lieu, prenez la compagnie Avianca qui a l’air bien plus fiable (star alliance) que Tame.

Cotopaxi

Nous avons pris le véhicule à l’aéroport de Quito et sommes allés à l’équateur, au « mitad del mundo » vers Cayambe. On nous avait déconseillé la version touristique standard (presque tous les guides le disent) et le site vers Cayambe est très intéressant, une visite guidée donne beaucoup d’informations sur l’importance du site à l’époque pré-Inca.

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Puis nous avons pris la route pour le Cotopaxi, en arrivant par le Nord. Là on a vraiment l’impression de faire la route des Incas ^^. On ne peut guère rouler à plus de 15-20 km/h ! Il faut donc compter environ 1h30 depuis Los Chillos, mais le paysage est superbe et très sauvage. Nous avons dormi au petit secret de Léon, un endroit très rustique mais accueillant où on peut y pêcher sa truite pour le repas (à condition d’arriver de jour, ou alors d’être un pêcheur expérimenté). De plus, le petit déjeuner qui y est servi est un des meilleurs que nous ayons eu du voyage. Le lendemain, les nuages autour du Cotopaxi se sont levés pendant le petit déjeuner, quelle ambiance! Nous avons fait la marche jusqu’au refuge José Ribas depuis le parking, souvent dans le brouillard et sous une pluie battante à la descente. Il ne faut pas sous-estimer l’altitude, mais en allant lentement et en buvant assez, c’est faisable.

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Marché de Saquisilí

Faire un marché est un must, une belle expérience ! Celui-ci est une bonne alternative au marché d’Otavalo si on est de passage le jeudi. Nous avions prévu de dormir chez le partenaire de Tout Equateur à Saquisilí, mais arrivés sur place il nous a fait savoir que nous aurions dû réserver la veille, car les chambres n’étaient pas prêtes, bon à savoir si vous souhaitez y dormir. Du coup, nous sommes allés jusqu’à Latacunga à l’hôtel Endamo, le patron de l’hôtel était extrêmement gentil, il nous a fait nous sentir comme chez nous. Nous avons laissé la voiture à l’hôtel et sommes allés au marché en Taxi le lendemain. C’était une bonne décision, car nous avons croisé un couple de Français qui faisait le tour de Saquisilí depuis 1h pour trouver un parking surveillé.

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Quilotoa

Sur la route du Quilotoa, nous avons logé à la Posada de Tigua, un cadre vraiment reposant et une nature superbe dans cette vallée verdoyante. C’est une hacienda tenue par une famille dans la 5e génération avec de gros murs en pierre. Il fait plutôt froid la nuit mais la bouillote est tellement agréable pour s’endormir. Le lendemain, nous avons fait le tour du cratère de Quilotoa. C’est une magnifique balade d’environ 6h, il ne faut pas la sous-estimer, c’est en altitude et on fait beaucoup de dénivelé car le chemin est en dents de scie. On passe par des paysages très variés avec une multitude de végétations tout en ayant la vue sur le lagon, un vrai régal. Notez qu’il est vivement conseillé de faire le tour dans le sens contraire des aiguilles de la montre, ainsi on fait la montée la plus difficile au début (comme conseillé par l’équipe!) Il faut savoir que les guides sur place conseillent de faire exactement le contraire.

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Nous avons ensuite dormi deux nuits à Chugchilan chez Mama Hilda, accueil très chaleureux et Mama Hilda est tellement attachante, elle était comme une grand-mère avec nous. Par contre il faudrait leur apprendre à faire du feu, nous avions un petit fourneau dans la chambre et ils font le feu avec de grosses buches de bois humide en y versant des litres de benzine, bien pour donner mal à la tête. Si vous préférez une chambre plus chaude à l’expérience du fourneau, prenez une chambre avec chauffage électrique. Puis nous avons bouclé la boucle de Quilotoa par le nord en passant par Sigchos. La route entre Chugchilan et Sigchos a été récemment refaite, c’est très facile à circuler.

Chimborazo

Nous avons suivi les conseils de François et avons préféré aller au Chimborazo avant de descendre à Baños. Il est évident que ça fait un peu un aller-retour mais nous avons pu garder l’altitude, ce qui fut certainement une des raisons pour lesquelles nous avons très bien supporté de dormir à 4000 d’altitude à la Chimborazo lodge. Nous nous sommes fait plaisir d’y dormir, c’est clair que c’est plus cher qu’ailleurs, mais le cadre est unique avec une chambre qui donne sur le Chimborazo. La chambre Reinhold Messner est la mieux placée, à spécifier si jamais vous souhaitez y passer la nuit. Heureusement que le sommet était dégagé lorsque nous y sommes arrivés, car c’est la seule fois que nous l’avons vu. Le lendemain il pleuvait, et du coup il neigeait déjà au refuge Carrel. Nous ne sommes pas arrivés en haut avec la voiture, ça patinait et nous avons dû nous arrêter au bord de la route. Mais nous y étions presque et nous avons fait la balade jusqu’au refuge Whymper sous la neige. Malheureusement le refuge était fermé, nous nous étions tellement réjouis de l’almuerzo promis par François, mais ce ne fut que partie remise car nous avons finalement eu droit à notre sopa au refuge Carrel. Nous avons finalement fait le tour du Chimborazo par le nord pour rejoindre Baños.

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Baños

Baños est un lieu très touristique que nous conseillons surtout pour la route des cascades qui descend jusqu’à Puyo. C’est très intéressant de voir comment la végétation évolue tout au long de la route alors que l’on perd de l’altitude. La ballade au Pailon del Diablo vaut un arrêt, une chute d’eau très impressionnante et surtout très bruyante. On descend un joli sentier dans la forêt pour rejoindre la chute. Ce fut un régal pour nous de retrouver cette végétation si dense qui manque terriblement dans la Sierra.

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Le soir nous voulions aller aux bains de Luna Runtun. La route étant malheureusement fermée, nous nous sommes contentés des bains de la Virgen. Il faut savoir qu’il y a 2 bains avec le même nom, un des établissements est relativement vieux et l’autre est flambant neuf. Les bains neufs sont ouverts uniquement la journée alors que les « anciens » (franchement décrépis) ouvrent également le soir à partir de 18h. Disons que si vous ne venez que pour les bains, Baños ne vaut pas le déplacement (sauf peut-être pour Luna Runtun).

Ingapirca

Nous avons fait une journée de route pour rejoindre Ingapirca. En partant de Baños, nous avons suivi la 490 par Puela, nous avons eu de la chance que le volcan Tungurahua se dégage pendant quelques minutes alors que nous le contournions par l’ouest, magnifique !

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La route fut longue et pénible, avec du brouillard épais sur de longues parties du tracé, difficile d’avancer dans ces conditions. Importante remarque, la route depuis El Tambo est coupée à moins d’un kilomètre d’Ingapirca, et ce n’est pas signalisé du tout sur la E35 ! Apparemment ça faisait plus de deux mois que c’était ainsi. Nous avons dormi à l’hospedaje El Castillo, des hôtes très gentils, leur fils est vraiment le major d’homme né, très bon accueil et très pratique pour visiter le site Inca qui se trouve à 5 minutes à pied. Un site très intéressant pour découvrir la culture Inca, une visite guidée d’environ 1h y est proposée, mais il est évident que ça n’est pas comparable aux sites péruviens.

Cuenca

Cuenca fut notre prochain arrêt, quelle belle ville ! Surtout lorsqu’on a traversé la Sierra centrale dont les villes n’ont aucun charme. Nous avons dormi à la posada del Angel, accueil très sympathique également, avec l’avantage qu’ils ont un parking gratuit à un pâté de maisons. Nous avons vraiment eu de la chance avec la chambre, car elles donnent presque toutes dans le patio intérieur (où a lieu le petit-déjeuner) ou sur la route, et elles peuvent être très bruyantes. Cuenca propose une architecture coloniale très bien conservée et il y règne un certain calme. Il y a un grand choix de restaurants et de bars, de quoi se régaler, également pour déguster le cochon d’inde grillé à la broche au Salón Tres Estrellas. Nous avons visité la fabrication de chapeaux dits « Panamas » chez Homero Ortega, très impressionnant de voir tisser la paille, en plus il faut en profiter, c’est gratuit !

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Churute

Après tout ce temps dans la Sierra nous nous réjouissions de la chaleur de la côte. Nous avons fait un arrêt dans le parc national de Cajas, mais il fut très bref. L’altitude, l’humidité et le froid ont laissé leurs traces et nous avions hâte de retrouver la côte.

Nous avions prévu de dormir chez Jairo à Churute, cependant il n’a pas (encore) de logement. Apparemment il y a la possibilité de dormir dans le parc national, mais c’est très rudimentaire et on se fait dévorer par les moustiques. Sur internet on trouve encore un logement qui se nomme Monoloco, un endroit très joli mais à l’abandon et qui n’existe plus. Jairo prévoit d’y installer un éco-camping dans les mois qui viennent. Nous avons dormi à l’hôtel Gran Puerto Inca. Idéal pour une nuit quand on est de passage entre Cuenca et Guayaquil et qu’on veut passer dans le parc de Cajas et chez Jairo. Chambres très spacieuses et propres, mais alors quel bruit incessant dans la rue, décidément ce n’est pas la même population que dans la Sierra :-) !

La visite de la finca de Cacao y Mango de Jairo était superbe, quel sourire communicatif. Jairo nous a tout expliqué sur la culture du cacao et nous a fait visiter les plantations de cacao, de fruits de la passion, les rizières et la culture de crevettes en devenir. Pour terminer nous avons cuisiné notre propre chocolat chaud à partir de grains de cacao. C’était superbe et goûteux (avec du sucre, et du puro ^^). Ça nous a donné envie d’y rester plus longtemps et de découvrir le parc national, nous aimons vraiment la jungle ! Mais l’appel de l’océan était trop fort alors nous avons mis le cap sur Puerto Lopez sans s’arrêter à Guayaquil.

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Puerto Lopez

Nous voulions passer quelques jours sur la côte pour se reposer, c’est pourquoi nous avons choisi Puerto Lopez, qui offre une belle variété de restaurants avec des produits frais de la mer. Là nous avons trouvé un logement qui ne figure pas (encore ! :-)) sur la liste de partenaires : la Hosteria Mandalá. Les descriptions dans les guides du routard et du lonely planet étaient très bien, et nous devons dire que la réalité est à la hauteur des critiques. La hosteria se trouve à la limite nord de la ville, on est tout à fait à l’écart du vacarme, avec un bout de plage privé, très soigné et des toits en paille sous lesquels on peut suspendre son hamac et se laisser bercer par le son des vagues. Les chambres sont dispersées dans des bungalows perdus au milieu d’un magnifique jardin tropical. Tout est extrêmement soigné dans les détails. On sent que les propriétaires (un italien et une suissesse) y ont mis corps et âme depuis 20 ans.

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Nous avons essayé de réserver le tour sur Isla de la Plata avec fondo azul, mais il ne nous a jamais répondu et sur son site internet le tour sur l’île n’est pas proposé. Nous y sommes alors allés avec Aventuras Las Plata, un tour d’une journée qui comprend le voyage en bateau d’environ 1h, une ballade sur l’île, le lunch et environ 1h de snorkeling. C’était super de voir ces fous à pattes bleues, belle excursion. Cependant c’est un peu dommage car on part assez tard (nous avons embarqué vers 9h30 et sommes partis à 10h). Du coup on passe peu de temps sur l’île. C’est un peu la course et ça sent légèrement l’industrie à touristes. Ceci dit, nous sommes ceux qui ont passé le plus de temps sur l’île, et ça a l’air d’être un défaut généralisé plutôt que spécifique au prestataire avec lequel nous y sommes allés.

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Retour

Le dernier jour, nous avons repris la route pour l’aéroport de Guayaquil, où nous avons rendu la voiture comme prévu (voir plus bas pour les détails) avant d’embarquer à bord du vol de KLM pour Amsterdam.

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Conseils pratiques

Voiture

La location de la voiture a très bien fonctionné. Une SUV est absolument nécessaire, une 4×4 aurait été bien au Chimborazo sur la neige et sur la route pour le Cotopaxi (ça nous aurait évité quelques palpitations ^^), mais nous nous sommes bien débrouillés sans. Une manuelle est préférable sur les routes sinueuses des volcans. Nous avons remis la voiture à l’agence à l’aéroport de Guayaquil. Nous conseillons d’appeler l’agence la veille pour confirmer qu’ils n’ont pas oublié le rendez-vous (ils n’ont pas d’agence sur place). Le GPS fourni est complètement inutile, et le pays est en pénurie de panneaux aux endroits cruciaux. Heureusement, l’application maps.me conseillée par l’équipe fonctionne à merveille.

Amazonie

Prenez une paire de jumelles chacun, vous seriez frustrés d’entendre votre partenaire dire ooooh aaaah pendant que vous devez attendre votre tour.

Sécurité

On entend tellement d’histoires sur la sécurité en Équateur qui peuvent en dégoûter plus d’un de visiter ce petit pays. Nous n’avons connu aucune situation tendue, nous nous sommes toujours sentis en sécurité. L’hôtel à Quito est placé dans le centre historique où il est possible de se déplacer à pied jusqu’au restaurant même après la tombée de la nuit. Les parkings gardés sont importants la nuit en ville, mais à part ça il suffit de faire preuve de bon sens et suivre les conseils de l’équipe de toutéquateur.

Taxis Quito

Voici une question que nous nous étions posée avant de partir, comment éviter les « faux » taxis. A l’aéroport il existe un guichet auquel on peut réserver une course de taxi officiel à l’arrivée (26$), ça met en confiance. Par la suite, ils sont facilement reconnaissables avec les numéros affichés. Le plus simple est de demander à la réception de l’hôtel de commander un taxi.

Argent

Combien prendre de $ ? Grande question, nous avions pris 500$ depuis l’Europe et nous avons tiré tout le reste sur place. Il y a pas mal d’endroits qui acceptent les cartes de crédit standards (VISA, Mastercard), mais souvent ils préfèrent le liquide. Il y a des guichets automatiques bancaires (bancomats comme on dit chez nous ^^) un peu partout, donc aucun problème pour tirer des sommes raisonnables tout au long du voyage.

Habits

Il faut de tout, c’est facile ^^.

En Amazonie, ça vaut la peine d’avoir des habits légers à manches longues, surtout pour se protéger du soleil et des moustiques. On finit toujours par se faire piquer, mais nous étions surpris en bien de voir que ce n’était pas un fléau d’Egypte. Pensez à prendre uniquement les habits nécessaires en Amazonie et laisser le reste à Quito ou au lieu de départ du tour. Tous les habits que vous prendrez seront humides et garderont une odeur « amazonienne ».

Pour la Sierra, il faut prendre des couches ! Dès que le soleil sort, il fait chaud, dès qu’il se cache, il fait vite frais. Une cape de pluie et des pantalons de pluie sont également vivement conseillés, il fait souvent frais dans les logements – vos habits ne sècheront pas! Si vous êtes frileux, prenez un petit bonnet fin pour dormir, ça fait la différence et sinon les gants et le bonnet pour les journées en haute altitude.

 

Voilà ce qu’il y avait à dire sur ce superbe voyage, maintenant c’est votre tour ! On ne peut rien faire de faux, c’est beau partout, alors profitez (nous vous envions déjà).

Saludos,

Lysiane et Rafael

Un road-trip en famille en Équateur, ça vous tente ? La famille Fiorucci vous raconte son aventure entre les volcans et lagunes des Andes et la jungle d’Amazonie. Au programme de ce voyage en voiture de location : des paysages magnifiques, des rencontres insolites et des petits secrets magiques ! Pour le plaisir des yeux, voici leur blog :

Le 19 juillet : Départ d’Atlanta et arrivée à l’aéroport de Quito à 23h30

Un taxi pour l’hôtel El Cano (Guayllabamba) nous attend (60$ avec petit-déjeuners pour 4 personnes; taxi 25$). Hôtel simple et propre, petite ville typique. L’authenticité de l’Equateur se fait déjà sentir dans la rue principale de cette petite ville.

Le 20 juillet : Direction Quito le lendemain matin pour l’hôtel Chez Leon Colonial. Taxi pour Quito 25$. Hôtel très bien situé dans le centre historique avec une boulangerie juste à côté.

Valentin (Tout Equateur) est déjà là avec d’autres francophones pour le fameux briefing et nous nous joignons au groupe. Merci Valentin pour les bons plans pour la visite de Quito et tout le reste. C’est vraiment super pratique d’avoir tous ces conseils. Nous déjeunons a la Kaypi, l’almuerzo, sorte de plat du jour avec entrée plat, dessert et jus pour 3$ par personne. Puis nous nous baladons dans la ville, visite de la basilique que nous avons beaucoup aimé, puis un café d’équateur à café Galleti (rue Bolivar, à côté d’un théâtre qui a brûlé). Nous goûtons les patisseries locales. Puis dîner à la Ronda, rue festive en particulier le vendredi soir à deux pas de l’hôtel. Dîner pour 33$ pour la famille avec entrée, plats, desserts et boissons.

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Le 21 juillet : Livraison de la voiture de location à l’hôtel directement. Coût = 1000$ jusqu’au 31 juillet. Très bon état, et assez grande. Départ pour Otavalo vers 12h après avoir recueilli tous les bons conseils de Valentin.

Nous trouvons la Mitad del Mundo sur les pentes de Cayambe, avec une petite photo souvenir puis direction Otavalo où nous passons une heure aux milieux des marchants en costumes locaux, souriants et vraiment sympas.

Nous goûtons un sandwich aux figues et fromage (excellent) puis nous dirigeons vers Quiroga à quelques kms ( petite ville au nord d’Otavalo, pas très facile à trouver) où nous allons passer deux nuits chez Secundo, Virginia et leur enfants (un petit secret de Léon), une ferme à quelques kms de Quirogua… accueil superbe, nous vivons avec la famille souriante et heureuse, avec leurs chiens et chats, les cochons, les fruits et les légumes, tout le monde se regroupe aux heures des repas dans la cuisine chauffée à la cheminée.

Repas copieux et chambre grande et propre (60$ par nuit pour la famille avec tous les repas).

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Le 22 juillet : Après un copieux petit-déjeuner ( galettes de pain cuites au feu de bois) nous partons en direction de la lagune de Mojanda, avec ascension du Fuya-Fuya à 4250 m.

Piscine et sauna d’Otavalo l’après-midi. Soirée avec la famille.

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Le 23 juillet : Nous faisons le tour de la lagune de Cuicocha (4h de randonnée, 13,4 kms, 700 m de dénivelé), beau soleil puis pause à Cotacachi pour quelques magasins de cuir et direction vallée de l’ Intag, magnifiques paysages, très vert, un peu de brume, températures légèrement plus chaudes. Nous dormons aux termes de Nanguilvi, plutôt moyen, 60$ la nuit, sans repas. Nous déconseillons.

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Le 24 juillet : Balade sur les crêtes, une descente en canopy, visite du temple du soleil (a éviter, peu d’intérêt et un peu glauque). Agréable fin de journée aux termes (eau chaude à 53 degrés) puis dîner rapide à Apuela.

Le 25 juillet : Départ pour le Cotopaxi à 6h du matin.

Petite pause déjeuner à Cayambe (avec les fameux biscotchos). Arrivée au parc du Cotopaxi en fin de matinée. Nous passons par l’entrée nord, très belle piste au milieu des champs et des vaches. Direction le petit secret de Léon, petite habitation rouge typique type refuge pour deux nuits; 81$ pour la famille avec le petit-déjeuner et le repas du soir.

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Montée au refuge de José Ribal (4750 m au gps) au départ du parking, puis un peu plus pour les adultes (4920 m).

Les paysages sont sublimes, très sauvages, avec quatre volcans en arrière fond. Nous aimons beaucoup.

Retour à l’auberge, nous dînons avec les truites pêchées en début d’après-midi dans le petit lac à côté du refuge. Très belle soirée, endroit magique ! Les nuits sont très fraîches, mais la literie est bonne et nous avons une grosse couverture. Les pantalons et vestes doublées, bonnets sont nécessaires en soirée. Il y a une cheminée dans le refuge.

Le 26 juillet : Les enfants pêchent trois truites et ramassent des myrtilles. Puis nous partons pour la lagune de Limpiopungo, faisons le tour puis direction le LODGE de Tombopaxi (beau restaurant avec très belle vue et possibilité de logement haut de gamme) où nous prenons un café et partons pour une balade à cheval d’une heure sur les plaines du Cotopaxi, excellent.

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Retour à l’auberge, les enfants jouent dehors il fait beau et frais (15-16 degrés). Très bon dîner avec un cheese cake aux myrtilles en dessert.

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Le 27 juillet : Départ pour Banos, deux nuits encore chez un petit secret de Léon (15$ $ par personne avec petit déjeuner). Ville touristique pour les équatoriens. Ambiance village de vacances très animé avec bars, restaurants, musique et petits magasins touristiques. Possibilité de dîners typiques au mercato central pour quelques dollars. Petit tour aux termes de la Salado, très populaires, plusieurs bassins, eau jaune et état de propreté moyen dans les cabines de change. Bonnet de bain obligatoire. Nous cuisinons à l’hôtel le soir. Douches tièdes mais logement confortable et propre. Équipe sympa.

Le 28 juillet : Petits déjeuners copieux puis journée de rafting (niveau 3/4), excellent mais les enfants sont bien remués… quelques minutes après le départ le bateau se retourne dans un rapide et les eaux du Rio sont tumultueuses. Coût: 25$ avec repas de midi inclus. N’oubliez pas de négocier les prix pour le rafting ! Nous rencontrons trois jeunes français très sympas.

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Fin de journée à se balader à Baños, sympathique. Pizzas et glaces.

Le 29 juillet : Départ pour Puerto Misahuali. Nous dormons deux nuits au lodge Sinchi Warmi, passage par la forêt amazonienne (20$ par adulte et 12$ par enfant avec petit dej). Petites habitations typiques très sympas tenues par une communauté qui proposent des activités. Ambiance sympa, restaurant ouvert, petit coin lecture avec hamacs, belles plantations autour.

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Nous partons visiter le village à 1km et réserver notre activité pour le lendemain. Le village est relativement pauvre, les enfants jouent dehors dans la rue, et on sent que nous sommes observés. Il fait très chaud et humide, le climat est très différent du Cotopaxi !

Soirée dans le village, quelques singes sur la place. Merienda pour 3$/personne.

Le 30 juillet : Départ à 8h30 sur la route du village pour une journée avec un guide Téo Rumi qui parle français (balade en forêt amazonienne, tour en pirogue…), excellente journée de découverte, nous marchons dans la forêt primaire pendant 4h, puis déjeunons simplement sur les bords d’une rivière , il fait chaud, nous repartons en pirogue, c’est le guide à l’arrière qui nous dirige. Grand moment, très paisible et paysage très exotique…. retour en soirée vers Sinchi Warmi. Dîner à la tortuga à Tena (le meilleur hamburger!).

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Le 31 juillet : Retour sur Quito par Tena, Papallacta… il nous faut 4 bonnes heures. Après midi dans la ville, il fait froid et la pluie est dense. Nuit à la Posada Colonial. Nous rendons la voiture à l’hôtel le 1er août au matin.

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Le 1er août : Dernière journée à Quito, nous prenons le téléphérique. Vue superbe d’en haut. À faire absolument !

Départ pour Atlanta à 23h30.

Hélène, Marc, Manon & Martin de la famille Fiorucci

En 20 jours de voyage en Équateur, Marion et François ont profité des plaisirs de la côte Pacifique avant d’explorer en road-trip les Andes. Oui, avec de nombreux trésors « classiques »: Isla de la Plata, Vilcabamba, Podocarpus, Cuenca, Chimborazo, Baños, Quilotoa, Cotopaxi, Otavalo ou encore Mindo. Et aussi des pépites moins connues : les lagunes d’Ozogoche, le marché de Saquisili ou le Cerro Catequilla.

Ils ont été surpris par la magie de l’Équateur et profité des conseils de l’équipe Tout Équateur pour vivre des expériences uniques dans chaque région. Allez, pour vous motiver vous-aussi à voyager dans ce beau pays, découvrez leurs aventures avec ce blog ponctué de superbes photos :

  • QUITO :

Arrivée en fin d’après-midi samedi 19/05, nuit à Quito dans le centre historique. Le soir même et le lendemain dimanche 20/05 : visite du centre historique.

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Dimanche soir 20/05 : bus de nuit pour Puerto Lopez.

  • OLON, PUERTO LOPEZ et ISLA DE LA PLATA :

Lundi 21/05 arrivée tôt à Puerto Lopez pour repartir dans la foulée à OLON. Surf et baignade à Olon et nuit à Olon. Côté surf le spot est plus gros qu’annoncé dans les guides de voyage…! Le lendemain mardi 22/05 bus pour Puerto Lopez et son marché au poisson sur la plage. Puis direction Isla de la Plata. DSC04982

Arrivée sur l’ile, on a le choix entre 2 sentiers : 1 avec uniquement des fous à patte bleue et des frégates ou 1 avec plus d’espèces d’oiseaux tropicaux mais sans frégate. La quasi-totalité du groupe prend le 2ème choix. On prend le 1er et c’était le bon choix. Des fous de bassans de partout même en travers du chemin. Les parades des mâles et leur sifflement, la couvée des femelles. Puis le superbe spectacle des gorges rouges des frégates ! Retour à Puerto Lopez et bus vers Olon. Nuit à Olon.

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Mercredi matin 23/05 bus pour Guayaquil.

  • GUAYAQUIL :

Arrivée en début d’après-midi, dépose des sacs à dos dans une consigne de la gare routière pour se balader en ville. Balade le long du Malecon et à Las Penas que nous avons beaucoup aimé.

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Le soir même bus de nuit pour Loja.

  • VILCABAMBA et le parc PODOCARPUS :

Jeudi 24/05 arrivée à Loja tôt le matin, puis directement bus pour Vilcabamba. Balade sur les crêtes du Mandango, nuit à Vilcabamba.

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Vendredi 25/05, bus jusqu’à l’entrée du parc Podocarpus. Marche de l’entrée jusqu’aux premiers sentiers de rando. Balade dans la forêt tropicale, on y a croisé que 2 autres touristes, retour en bus et nuit à Vilcabamba.

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Le soir même, grande fête dans la ville avec concert et spectacle de danse traditionnelle, puis nuit à Vilcabamba. On se plait beaucoup à Vilcabamba, une ambiance sereine y règne. Un peu trop de touristes à notre goût mais avec la fête de la ville, beaucoup de locaux des vallées voisines afflus et l’ambiance touristique s’efface en soirée.

Samedi 26/05, balade jusqu’à la cascade d’El Palto, aucun autre touriste sur cette rando. Nuit à Vilcabamba. Dimanche 27/05, bus tôt le matin pour Cuenca via Loja.

  • CUENCA :

Arrivée en milieu d’après-midi, balade dans le centre historique. Le centre est à taille humaine, on aime vraiment l’ambiance de la ville. Nuit à Cuenca. Lundi 28/05 matin, balade dans le centre historique et musée. Début de location de voiture à 12h. L’après-midi, route vers Alausi.

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  • ALAUSI et OZOGOCHE :

Arrivée en début de soirée à Alausi lundi 28/05, nuit dans le vieux centre. En soirée balade dans les rues d’Alausi. Mardi matin 29/05 route vers les lacs d’Ozogoche. Route incroyable. On s’y balade 4h, c’est magnifique. On n’y croise aucun touriste. Ces lacs à 4000m d’altitude sont superbes. Super conseils de François !

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En milieu d’après-midi on repart direction Casa del Condor au pied du Chimborazo pour y dormir.

  • CHIMBORAZO :

Mercredi matin 30/05 on part tôt en stop pour faire la boucle conseillée par François. La montée est superbe, la brume, les vigognes, les oiseaux de montagne. La montée au refuge Whymper et son lac se fait plutôt facilement.

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Pour le retour de la rando, on suit les conseils de François et on prend la descente permettant de faire la boucle débouchant directement à Casa del Condor. Personne ne s’engage sur ce tronçon, c’est magnifique de se sentir seul quelques instants. Les paysages sont à couper le souffle. Les paysages changent du tout au tout constamment, c’est superbe ! On finit avec du mal cette rando car on a beaucoup de mal à se repérer (beaucoup de cairns trompeuses).

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Nuit à Casa del Condor.

  • SAQUISILI :

Jeudi matin 31/05 très tôt on part pour Saquisili. On prend une petite route qui contourne la Panamericaine et débouche sur Ambato. Superbe route, on s’arrête souvent pour contempler le paysage.

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On arrive un peu tard à Saquisili et on met du temps à comprendre qu’il y a 3 marchés à 3 endroits distincts. On arrive tout juste à 9h30 au marché aux bestiaux. C’est presque la fin mais ça valait quand même le coup ! On profite ensuite des autres marchés. Très peu de touristes.

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  • BAÑOS :

On reprend la route direction Banos. On y arrive jeudi en fin de journée. On va directement à Casa del Arbol. C’est beau mais blindé…. Puis on se balade en ville, c’est bliiiiindé de touristes occidentaux et équatoriens. On n’a pas aimé l’ambiance de la ville… On a uniquement aimé quelques boutiques d’artisanat (à Vilcabamba l’artisanat y est plus présent) et des boutiques de chocolat / café.

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Vendredi 01/06 on loue des vélos pour faire la route des cascades. C’est superbe, on se fait doubler par quelques bus blindés, mais en général peu de monde en vélo. On décide de descendre à pied jusqu’à une cascade, aller en tarabita et retour par un point au-dessus de la rivière, ça valait vraiment le coup ! Puis on fait les 2 sites de visite de la cascade del Diablon. Les 2 sites sont très différents et les 2 permettent d’aborder cette immense cascade sous 2 angles distincts.

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A la nuit tombée même on va aux bains El Salado. On a adoré l’ambiance locale, loin de la foule occidentale de la ville.

  • QUILOTOA :

Samedi 02/06 on part très tôt mais le volcan de Banos reste couvert. Du coup on part directement vers Quilotoa. A proximité de Quilotoa la route devient incroyable. On s’arrête très rapidement en chemin à un canyon à quelques kilomètres de Quilotoa. On y arrive à la lagune en début d’après-midi, on a pile assez de temps pour faire le tour de la lagune. Nuit à Quilotoa près du lac.

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Dimanche 03/06 sur les conseils de François on part faire du kayak dans le lac. Ca a été un super moment car on a pu profiter d’un autre point de vue de ce merveilleux lac !

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On prend la route l’après-midi pour aller chez le petit secret de Léon. On passe par l’entrée Nord du parc, la route y pourrie mais ce détour valait vraiment le coup ! Encore merci aux conseils de François. On s’arrête souvent pour observer les volcans. On arrive en fin d’après-midi. On pêche et on se régale le soir même. Notre chambre avec vue sur le Cotopaxi est à couper le souffle !

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Le lendemain matin lundi 04/06, on passe l’entrée Nord et on va faire du cheval via le lodge Tambopaxi. On est claqué du rythme soutenu depuis le début du voyage. On pensait rester sur le large chemin de terre accessible aux voitures… Ce fut tout le contraire ! Le cavalier-guide a établi une boucle de 3h (il faut faire minimum 3h et non 2h). Ce fut un des moments les plus incroyables du voyage. Les chevaux sauvages, le canyon, la rivière, les plaines, le Cotopaxi, personne à 360°. Le cavalier-guide n’emprunte que très peu de chemins tracés, il traverse souvent des grandes plaines que nous n’aurions pas osé emprunter à pied. Il nous laisse accélérer ou ralentir suivant nos envies et celles des chevaux. On est bien loin des centres équestres français avec des chevaux à la queue-leu-leu…! On pique-nique au pied du Cotopaxi. On n’y monte pas.

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On repart en début d’après-midi via l’entrée Sud. On arrive à Machachi en fin d’après-midi. La ville et son marché sont très agréables.

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  • CAYAMBE et OTAVALO :

Mardi matin 05/06 on part vers Cayambe. On s’arrête faire le monument-musée de la ligne de l’Equateur. C’était super intéressant !

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L’après-midi on part sur Otavalo. On a prévu que très peu de temps ici…. On décide d’aller au lac de Cuicocha. On n’a pas le temps d’en faire le tour complet, on n’en fait qu’une partie puis on fait demi-tour.

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On passe rapidement à Otavalo et on passe un peu de temps El Lobo Del Lago sur les rives de lac San Pablo. On rentre à Cayambe en début de soirée. On y découvre une ville animée qui veille plus tard que celles qu’on a visitées au cours du voyage. Ce n’est pas beau mais on a aimé l’ambiance nocturne !

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  • QUITO :

Mercredi matin 06/06 on prend la route pour restituer la voiture. On prend la route 28B, certaines portions sont très belles. On s’arrête en chemin à La Verdadera Mitad del Mundo Cerro Catequilla. La route tortueuse et pas large fait plutôt peur ! On est très content de voir ce lieu et la vue qu’il permet d’avoir.

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On rend la voiture à La Ofelia pour prendre ensuite le bus vers Mindo.

  • MINDO :

On arrive à Mindo en fin de journée. Plutôt touristique mais l’ambiance y est agréable et sereine ! Jeudi 07/06 on part depuis le centre de Mindo à pied pour aller jusqu’à la tarabita et les 4 cascades. On y observe un toucan, ce spectacle est magique ! Nuit à Mindo.

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Vendredi 08/06 on passe toute la matinée à El Eden Treehouse pour observer les oiseaux. C’est un super endroit pour les voir de près. Ils sont certes bien nourris par l’homme mais reste tout de même sauvages et pas en captivité. L’après-midi on visite la chocolaterie Yumbos suites aux conseils de touristes rencontrés, visite très intéressante ! Nuit à Mindo.

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Samedi 09/06 on prend le bus direction la Ofelia. A ce terminal il y a un bus qui amène à l’aéroport.

Le voyage est terminé, on a fait tellement de choses en si peu de temps et pourtant en regardant la carte de ce petit pays on se rend compte qu’on a presque rien vu !! On ne pensait pas que l’Equateur était à ce point magique et unique !

Nous souhaitons remercier l’équipe de Tout Equateur et plus particulièrement Léon et François. Ils ont été patients et de très bon conseil. Nous ne parlons pas espagnol et ils nous ont permis de louer une voiture via un de leurs partenaires locaux. Nous avons louer une voiture rehaussée type SUV sans laquelle nous n’aurions pas pu faire autant de choses !

Encore mille fois merci pour tous les conseils de François qui nous ont permis de faire de notre voyage une expérience unique et inoubliable !

Marion et François

PS : Encore quelques photos magnifiques pour ceux qui ont déjà visité l’Équateur et veulent encore profiter de ses magnifiques trésors :

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Mindo, c’est un paradis naturel à 2 heures de Quito ! La région est célèbre chez tous les passionnés d’ornithologie grâce à son extraordinaire diversité d’oiseaux et sa cloudforest. Vous avez peut-être aussi entendu parler de ses cascades ? Vous avez raison, c’est une région riche de multiples trésors et surprises. Dans cet article, je vous aide à en profiter aux meilleures conditions grâce à mes bonnes astuces et petites adresses.

Vous allez en Équateur pour admirer des centaines de colibris, découvrir des papillons de toutes les couleurs, voir des jolies petites cascades et profiter de l’atmosphère apaisante de la forêt tropicale ? Alors, pas de doute, Mindo est fait pour vous ! Que vous soyez en famille, en solo, entre amis ou en couple, je suis sûr que vous allez trouver votre bonheur. Faîtes-moi confiance, c’est l’un de mes coups de cœur et je compte bien que ce soit aussi très bientôt l’un des vôtres. Allons-y pour mes conseils pour profiter de Mindo !

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  • L’activité principale et incontournable : l’observation des oiseaux !

Tout le monde le sait (ou le saura très bientôt grâce à vous), Mindo est le paradis des colibris. Pour épater les copains à la rentrée, sachez d’ailleurs que l’Équateur compte 130 espèces des 340 recensées au monde. Oui, c’est un record ! Dans sa forêt de nuages, vous avez bien sûr plein d’autres espèces uniques et magnifiques, la liste est bien trop longue pour l’énumérer ici. Les plus connus sont… les toucans. Oui, si vous êtes chanceux, vous pourrez en observer quelques uns.

Vous pensiez vous rendre à Mindo pour la journée depuis Quito ? Les oiseaux se montrent surtout le matin au lever du soleil, c’est-à-dire vers entre 6h00 et 9h00 en Équateur. Du coup, en plus de passer beaucoup de temps dans les transports, vous risquez de rater le spectacle. Ça serait dommage, non ? Prenez plutôt le temps d’y passer une nuit ou même plusieurs. Si vous choisissez bien votre hôtel dans ma liste de partenaires et que vous avez de la chance, vous aurez en plus le privilège de prendre votre petit-déjeuner entouré de colibris et pourquoi pas même en compagnie de toucans. Que du bonheur !

Je reviens sur les meilleurs hébergements de Mindo un peu plus loin dans l’article. En attendant, voici quelques unes des meilleures photos prises par des voyageurs du Réseau Solidaire :

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Vous êtes un ornithologue ? Vous faîtes partie de ceux qui se lèvent tôt pour partir à la chasse à la photo ? Pensez aussi à regarder le carnet de voyage d’Yves, ça fait rêver. Vous avez aussi ceux de Kathy et Marc, de Judith et Alain, de la famille Heitz ou encore de Jean-Jacques le botaniste qui vous aideront à dénicher les meilleures adresses pour observer une multitude d’espèces d’oiseaux dans la région.

Une des préférées est le Refugio Paz de las Aves, un partenaire qui vous offre en plus 10% de réduction avec la Carte Premium.  Avec les frères Paz, vous êtes en excellente compagnie pour découvrir les oiseaux locaux !

Allez, comme je sais que vous aimez voyager de manière responsable, je vous donne d’ailleurs 2 adresses exceptionnelles de réserves gérées par l’ONG Mindo Cloudforest Fondation qui vous offriront un spectacle unique : Milpe et Rio Silanche. Pensez à appeler pour prévenir de votre passage et bénéficier des précieux conseils de l’association! Vous pouvez les rejoindre en taxi, ça sera bien plus économique qu’un tour avec une agence locale de Mindo.

Tant que j’y suis, j’en profite aussi pour vous parler de la Fundacion Jocotoco dont la réserve Yanacocha est sur la route entre Quito et Mindo au niveau de Nono. Vous en avez plein d’autres à travers tout le pays, je les conseille à tous les passionnés de faune et de flore.

  • Un trésor pour les yeux : les papillons multicolores !

Petits chanceux, vous avez déjà observé tous les oiseaux de Mindo ? Il reste d’autres belles surprises ailées et colorées aux mariposarios.

Pour tous ceux qui ont pris allemand deuxième langue ou ceux qui n’étaient pas trop attentifs en cours d’espagnol, mariposa veut dire « papillon ». Avec cette petite leçon, vous devriez maintenant pouvoir en déduire sans trop de soucis que mariposario signifie… serre à papillons !

Il y en a plusieurs à Mindo, le plus important est « El Mariposario » situé à 30-45 minutes à pied du centre-ville. Vous pourrez également trouver des serres dans le centre, un de mes préférés étant Nathaly, ou même seulement ouvrir les yeux en vous promenant sur la route des cascades pour profiter du spectacle des papillons. Cette dernière option à l’avantage d’être gratuite. En revanche, grâce aux serres, vous aurez beaucoup plus de chances de voir un papillon se poser sur vous, un autre sortir de sa chrysalide ou encore d’identifier quelle chenille correspond à quel papillon. Et bon, ça reste économique (environ 5 $US/personne) pour un spectacle aussi magnifique.

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  • La randonnée « coup de cœur » : la route des cascades !

Il y a une multitude de cascades dans cette région humide. La balade la plus connue est « la ruta de las cascadas » et est accessible par la fameuse « tarabita » (environ 5 $US/personne). Cette nacelle vous transportera au-dessus du vide pour accéder à un chemin bien entretenu qui longe de nombreuses cascades. Sortez l’appareil photo, vous aurez de belles photos et vidéos !

Si vous avez peur du vide, il y a un autre chemin d’accès en descendant en contrebas, l’équipe pourra vous expliquer comment faire en briefing autour d’une carte et d’un cafecito à Quito.

C’est accessible à tous les niveaux et même en famille avec des enfants en bas âge. Comptez quand même environ 2 heures de marche pour profiter de plusieurs cascades et de cet environnement reposant. Privilégiez le taxi pour vous y rendre à l’aller (ça monte un peu !), le tarif est fixe et vous pouvez le partager avec d’autres voyageurs. Si vous êtes motivé, vous pouvez bien sûr marcher au retour. Comptez environ 1 heure jusqu’au centre-ville de Mindo avec bien sûr de belles surprises tout au long du chemin.

  • Le petit plaisir des papilles : les fabriques de chocolat !

Mindo est un village touristique et vous pouvez y retrouver la fierté nationale équatorienne : le chocolat. Même si aucun cacao n’est produit à proximité immédiate mais un tout petit plus loin (comme chez mon partenaire Sueños à Puerto Quito), vous pouvez y découvrir le processus de fabrication de cet or noir et même goûter un chocolat chaud fait maison par vos soins. Oui oui, c’est toujours celui-là le meilleur du monde !

C’est une activité très agréable en famille ou entre amis. Gourmands comme vous êtes, je sais que vous n’allez pas résister. Si vous cherchez d’autres adresses dans le pays, j’ai des contacts aussi à Guayaquil et aux portes de l’Amazonie.

  • Le plein de sensations et d’adrénaline : randonnée, canopy, tyrolienne & co !

Amoureux d’aventure, Mindo est aussi fait pour vous avec sa grande diversité d’activités sportives. Si vous voulez profiter pleinement des trésors et surprises que vous réservent la nature, Mindo offre une mosaïque d’activités. Allez-y, faîtes votre choix selon vos goûts et vos envies :

- Vous aimez la randonnée ? Baladez-vous dans les différentes réserves de la région ! Grâce à votre tour d’observation, vous saurez déjà reconnaître de nombreux oiseaux et peut-être que vous en trouverez même de nouveaux pour compléter votre collection. Si vous avez de la chance, vous pourrez aussi découvrir des singes ou autres mammifères. Les entrées sont gratuites ou le prix est symbolique.

- Vous préférez les promenades à cheval ? J’ai votre bonheur dans la liste des partenaires !

- Vous êtes des amateurs de sensations fortes ? Il y a toujours les fameuses activités : la tyrolienne, les sauts de Tarzan, le canyoning ou encore le tubing. Si vous cherchez vraiment de l’adrénaline, privilégiez la région de Santo Domingo ou de Tena. Ici, c’est accessible à toute la famille.

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  • Le tour insolite : une balade de nuit !

La nature réserve des surprises de jour comme de nuit. Une option peu connue à Mindo – et pourtant si célèbre en Amazonie – est d’explorer la nature à la tombée du soleil. C’est l’occasion de découvrir une autre facette de cet environnement naturel privilégié. Insectes, grenouilles, chauves souris, petits mammifères, escargots ou encore serpents vous attendent tout au long de votre randonnée.

Bien sûr, j’ai le partenaire idéal pour cela : Mindo Night Walks. Nick et Eric sont de véritables passionnés qui sauront vous partager leur amour pour la nature et tous ses habitants. Allez, sortez vos frontales, une aventure magique vous attend !

  • Les hébergements : l’embarras du choix !

Mindo est l’une des 3 villes touristiques équatoriennes avec le plus d’options d’hébergements de qualité. Tout comme à Baños ou à Cuenca, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Vous trouverez bien sûr les meilleures options, testées et approuvées par les voyageurs du Réseau Solidaire, dans ma liste de partenaires.

Personnellement, j’ai un coup de cœur pour les cabanes dans les arbres. Je suis encore un enfant dans l’âme et j’adore cette relation magique dans cette nature si riche en trésors et surprises. Mes deux partenaires sont El Eden Treehouse et The Bird Tower. Dans le village de Mindo, de Cabañas Armonia à La Bicok EcoLodge, vous avez des hébergements confortables adaptés à toutes les bourses. Bien sûr, les amoureux d’ornithologie privilégieront les environs de Mindo. Le Refugio Paz de los Aves est un véritable incontournable, Santa Lucia est un petite paradis et Milpe est une immersion unique.

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  • Le transport jusqu’à Mindo : simple comme bonjour !

Pour contredire de nombreux guides et sites internet, commençons tous d’abord par une petite explication sur comment s’y rendre. Car oui, je vous le garantis, c’est facile et économique comme toujours en Équateur.

Le plus simple en transport public ?

Ce petit paradis situé à seulement 2 heures au Nord-Ouest de Quito est accessible depuis la gare routière Ofelia, terminal de la ligne de MetroBus (qui passe à La Marin dans le centre historique). En taxi, comptez 12 $US. Vous y avez des bus directs pour Mindo pour environ 3,10$US avec la compagnie « Flor de Valle ».

Voici les horaires indicatifs des bus publics directs :

- Quito -> Mindo : 8h00, 9h00, 11h00, 13h00 et 16h00 du lundi au vendredi, 7h40, 8h20, 9h20, 11h00, 13h00, 14h00 et 16h00 le samedi, 7h40, 8h20, 9h20, 14h00, 16h00 et 17h00 le dimanche.

- Mindo -> Quito : 6h30, 11h00, 13h45, 15h00 et 17h00 du lundi au vendredi, 6h30, 11h00, 13h00, 14h00, 15h00, 16h00 et 17h00 le samedi, 6h30, 13h00, 14h00, 15h00, 16h00 et 17h00 le dimanche.

Ce n’est pas la seule solution en bus !

Une première alternative sont les bus vers San Miguel de los Bancos, un peu plus fréquents et eux-aussi au départ de la station de bus Ofelia, qui vous déposent sur la route à l’intersection pour Mindo. Des camionnettes – ou taxis collectifs – vous y attendront pour vous descendre jusqu’au centre (0,75 $US/personne ou 3 $US pour un transport privé). Au lieud’attendre le prochain bus direct, je vous conseille cette option tout aussi pratique et économique.

Une deuxième alternative, si vous êtes à la gare routière de Carcelen ou à la Mitad del Mundo, est de prendre place dans n’importe quel bus allant de Quito en direction de la côte Pacifique nord (Esmeraldas, Bahia de Caraquez, etc.) et de lui demander de vous arrêter sur la route à la hauteur de Mindo. C’est ce que font tous les locaux pour éviter d’attendre aux gares routières.

Pour ces deux alternatives, pensez à suivre votre localisation sur votre GPS pour éviter de rater votre arrêt ! Je vous conseille l’application gratuite Maps.Me, elle est vraiment très complète en Équateur avec même de nombreuses randonnées.

Et le retour à Quito ? Même chose, si vous voulez partir à un autre horaire que ceux de la compagnie Flor de Valle ou que vous avez raté le bus (oui oui, ça arrive, pas de panique !), remontez sur la route principale, vous n’aurez pas à y attendre longtemps avant de vous faire prendre par des bus qui vont en direction de Quito.

Pour se déplacer dans Mindo, c’est à pied ou en taxi ! Sachez que les prix des camionetas sont fixes pour les trajets courants, c’est difficile de négocier. Pour diminuer le coût, vous pouvez par contre les partager avec d’autres voyageurs. Vous verrez, tout le monde est très sympa dans cette région, c’est très facile de sympathiser avec des compagnons d’aventure.

Quelle option privilégier en voiture ?

Le chemin le plus pittoresque en voiture depuis Quito, c’est la Ecoruta Paseo del Quinde ! Cette route entre Nono et Mindo est un vrai bonheur avec son petit cours d’eau et sa nature verdoyante qui vous entourent. Un véhicule surélevé est fortement recommandé pour profiter tranquillement de ce chemin qui commence déjà à vous immerger dans l’incroyable biodiversité de la cloudforest. Pensez d’ailleurs à faire une pause à la réserve Yanacocha pour observer quelques espèces d’oiseaux de la région.

D’ailleurs, ça sera aussi uniquement en taxi ou en voiture de location pour rejoindre Otavalo, autre étape incontournable du nord de Quito. La route entre Nanegalito et la lagune de Cuichocha est magnifique, vous êtes au cœur d’une région verdoyante magique. Sur la route, pensez à vous arrêter découvrir les trésors naturels locaux, vous avez de nombreux fruits tropicaux, des plantations de cacao et de café ou encore des champs de canne à sucre. Et vous pourrez même apprécier le temps d’une baignade quelques rivières et cascades des plus pittoresques ! Connaissant bien les habitants de la région, je suis sûr que vous ferez aussi des rencontres insolites.

Petite astuce : Si vous restez sur la route classique, pensez à prendre votre petit-déjeuner en terrasse à Los Armadillos, c’est l’une de mes adresses préférées dans la région. Pour déguster votre repas, vous êtes entourés de… colibris.

Et en randonnée à pied ou à VTT, c’est possible ?

Bien sûr, c’est même une aventure inoubliable ! Oui oui, ça commence à Lloa, petit village dont je vous ai déjà parlé dans ma chronique sur les thermes. Il faut compter environ 60 km soit généralement 2 jours de marche en toute autonomie. Le chemin est indiqué sur l’application Maps.Me. Vous pouvez faire de belles rencontres en chemin comme des… tatous. J’attends avec impatience vos photos pour motiver les voyageurs les plus sportifs.

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Après tout ça, vous cherchez encore de bonnes raisons de vous rendre à Mindo ? En briefing Chez Léon, je suis sûr que l’équipe saura vous convaincre que ce petit paradis naturel est aussi fait pour vous. En attendant, vous pouvez me poser toutes vos questions en commentaire ou sur le Forum, je vous aide avec plaisir à préparer votre itinéraire de voyage en Équateur.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Découvrez le blog de Nadine et ses 3 semaines de road-trip en Equateur. Entre l’Amazonie, les Andes et la côte Pacifique, elle a découvert une bonne partie du pays en voyageant seule et en autonomie. Suivez son aventure pour découvrir ses astuces et ses conseils. 

1er au 4ème jour (10 au 13 mai) – Quito

A Quito, j’ai choisi de loger au Chez Léon Back Back, recommandé par Léon. C’est une super auberge de jeunesse, parfaite aussi pour les moins jeunes… Elle est très propre avec un personnel très sympathique.

En arrivant dans la capitale équatorienne, le trajet en taxi entre l’aéroport et la ville m’a donné un aperçu de la manière dont les gens conduisent. Mais je n’avais encore rien vu !

Le 1er matin, Valentin, de Tout Equateur, est venu me faire un briefing sur mon séjour. Tous ses conseils ont été très utiles.

A l’exception d’un gros mal de tête (mais qui était peut-être aussi dû au voyage), l’altitude ne m’a posé aucun problème. Quito est une ville très agréable à visiter, dans laquelle on passe son temps à monter et descendre.  Je n’ai malheureusement pas pris le téléphérique, car le jour où j’aurais pu le faire, le temps était beaucoup trop couvert et je n’aurais pas vu le panorama sur la ville. Ce sera pour une autre fois. Mais je suis allée à la Mitad del Mundo.

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Il vaut mieux s’y rendre assez tôt le matin, avant l’arrivée des groupes de touristes et de scolaires. J’ai beaucoup aimé cet endroit, ne serait-ce que pour le symbole, même si ce n’est pas l’emplacement exact.

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5ème au 8ème jour (14 au 17 mai) – Amazonie

Je ne sais pas si je vais réussir à décrire la magie de ces 4 jours en Amazonie. Ce fut une expérience inoubliable. Après avoir passé la nuit dans le bus entre Quito et Lago Agrio, nous nous sommes tous retrouvés à la terrasse d’un hôtel pour un petit-déjeuner. Chaque lodge a envoyé sa navette pour nous récupérer. Encore 2 heures de route et nous voici embarqués à bord d’une pirogue (ce fut notre moyen de transport pendant toute la durée du séjour). Et c’est là que l’aventure a vraiment commencé ! Nous avions beaucoup de mal à voir les animaux que notre guide essayait de nous montrer. Mais nous nous sommes améliorés par la suite. J’avais choisi le Guacamayo Lodge, car il y a une tour pour observer les oiseaux. Après le déjeuner et une pause de 2 heures, nous sommes repartis pour une baignade dans un lac et assister au coucher de soleil. Comme nous sommes sur l’Equateur, il se couche à 18h00. Quel spectacle !

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Ensuite, nous avons observé la vie sauvage de nuit. Jimmy, notre guide et Christian, notre pilote étaient imbattables pour trouver les animaux. Nous avons ainsi pu voir un bébé boa sur une branche et un petit caïman. Le dîner était à 20h00 et comme il n’y a aucun réseau (que ce soit wifi ou téléphonique), tout le monde était couché de bonne heure. De plus, l’énergie du lodge étant solaire, les lumières étaient éteintes à 21h30. Et quel bonheur de dormir au calme, avec pour seuls bruits les oiseaux et la pluie.

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Rien de tel que des hamacs pour prendre des forces avant de partir en ballade…

… ou pour la sieste après le déjeuner.

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Le lendemain, nous sommes partis faire une ballade de 3 heures dans la forêt. Petit à petit, nous nous sommes habitués à chercher les animaux, et à les voir ! Jimmy nous a montré une grenouille venimeuse et nous a fait manger des fourmis citron. Si si… elles ont vraiment goût de citron !

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Comme la veille, après le déjeuner et un repos bien mérité, nous sommes repartis sur le lac pour le coucher de soleil. Quand la nuit a été bien noire, nous avons fait une ballade d’une heure en forêt. Malheureusement, nous étions sous des trombes d’eau et n’avons pas profité de cette sortie comme nous aurions pu. En revanche, le retour au lodge en pirogue sous le déluge a été un véritable plaisir. De toutes façons, nous ne pouvions pas être plus mouillés que nous l’étions. Que ce soit de jour comme de nuit, Christian est un excellent pilote et il connait parfaitement les méandres du fleuve, tout comme Jimmy !

Le dernier jour, nous sommes partis voir une communauté qui vit dans la forêt amazonienne. En chemin, nous avons fait des rencontres inoubliables, en particulier avec un anaconda. J’espérais vraiment en voir un, tout en sachant que ce serait difficile. Mais je n’aurais jamais imaginé que nous en verrions un de si près…

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Nous avons également vu des singes, des perroquets, des toucans et d’autres oiseaux, ainsi que des dauphins roses.

Comme plusieurs personnes de mon groupe, j’avais des doutes sur l’authenticité d’une telle visite dans une communauté amazonienne, mais ce fut une belle surprise. Notre présence n’a pas perturbé les membres de cette famille dans leur tâche (ils étaient en train de faire un toit avec des grandes feuilles de palmier).

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Et les femmes participent aux mêmes travaux physiques que les hommes !

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Nous avons assisté à la préparation de galettes de manioc, que nous avons ensuite dégustées, accompagnées de poisson cuit dans des feuilles de palmier.

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La communauté a adopté ce singe lorsqu’il était bébé. C’est un « wooly monkey ».

Il ne s’est pas fait prier pour venir chercher un morceau de galette au manioc !

Après le déjeuner, nous sommes allés chercher un shaman et avons assisté à une cérémonie.

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Pour notre dernier soir en Amazonie, le coucher de soleil était très spectaculaire.

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Et pendant le dîner, nous avons eu la visite, comme chaque soir, d’une magnifique tarentule…

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9ème jour (18 mai) – Cotopaxi

En rentrant d’Amazonie, j’étais ravie de ne passer qu’une nuit à Quito. Je n’étais plus habituée aux bruits de la ville. Lorsque j’ai organisé mon voyage, j’ai choisi de louer une voiture (un SUV de classe 2) par l’intermédiaire de Léon, afin de ne pas être tributaire des horaires de bus et avoir ainsi une liberté totale. J’ai donc récupéré la voiture le lundi matin. Alors que je suis habituée à louer des voitures avec le réservoir plein, celle-ci n’avait qu’un quart de plein. C’est un détail important pour la suite de l’histoire… Le loueur m’a expliqué que pour ouvrir les portes je devais appuyer 3 fois sur la clé (impossible de passer inaperçue !). Ensuite, pour mettre le contact, il fallait composer un code à 4 chiffres et appuyer de nouveau sur la clé. Il a également précisé, mais Valentin de Tout Equateur me l’avait aussi dit, qu’il ne valait mieux ne pas sortir de la voiture (et fermer les portes) en laissant les clés à l’intérieur, car elle se verrouillait très vite.

Je pensais sortir de Quito assez rapidement, mais je me suis perdue et me suis retrouve au milieu du terminal de bus…

Ma 1ère étape était le Chilcabamba Lodge, dans le parc national du Cotopaxi. Pour y aller, Léon m’avait conseillé de prendre la vielle route entre Sangolqui et l’entrée nord du parc. J’ai utilisé l’application maps.me pour me guider, mais les temps de route qu’elle donne ne sont pas bons car elle ne tient compte que des distances mais pas de l’état des routes et cette route, comme beaucoup d’autres au cours de mon voyage, n’est pas goudronnée. Les temps de conduite sont donc beaucoup plus longs.

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Comme je l’ai précisé, j’ai toujours eu des voitures de location avec le réservoir plein. J’ai donc complètement oublié que ce n’était pas le cas pour celle-là et n’ai pas fait le plein. Jusqu’au moment où la lampe indiquant que j’étais sur la réserve s’est allumée. Petit moment de panique, mais je ne pouvais pas faire demi-tour et j’ai espéré très fort qu’il resterait assez d’essence pour rejoindre le lodge. C’est avec un énorme soulagement que je suis arrivée à destination, d’autant que le propriétaire m’a dit qu’il avait un peu d’essence…

Le Chilcabamba Lodge, qui fait partie du « réseau de Léon », a une vue magnifique sur le Cotopaxi. Le cocktail de bienvenue est un canelazo, que j’ai adoré ! Il y a des ponchos bien chauds dans les chambres, ainsi qu’un poêle, comme dans tous les lodges en altitude. Chilcabamba est à 3100 m.

10ème jour (19 mai) – Tigua

C’est tôt le matin qu’on peut profiter du soleil, car ensuite le temps se couvre très vite et on ne voit plus le sommet du volcan.

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Avant de quitter le lodge, le propriétaire m’a dépannée avec un gallon d’essence, ce qui m’a permis de parcourir les 17 km qui me séparaient de la station-service la plus proche à Machachi. J’ai beaucoup apprécié de me retrouver sur la Panamericana, car j’ai pu dépasser le 20 km/h… Direction Tigua ! En route, je me suis arrêtée à la Laguna de Limpiopungo, au pied du Cotopaxi. Il y a de magnifiques ballades à faire, même si c’était très nuageux.

Ce que j’aurais pu voir : (source internet)

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Et ce que j’ai vu :

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Pour rejoindre Tigua, et plus précisément la Posada de Tigua (également recommandée par l’équipe de Léon), maps.me m’a fait éviter Latacunga en me faisant passer par des chemins absolument impossibles, pour finalement me faire reprendre la route principale. D’un autre côté, cela m’a permis de voir des paysages grandioses.

Cette carte n’est pas la représentation exacte de la route que j’ai prise, mais elle donne une idée :7

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Située à 3400 m d’altitude, la Posada de Tigua est une ferme laitière en contrebas de la route principale. Les visiteurs sont accueillis par Benjamin, le chien de la famille.

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Sebastian accueille les visiteurs et leur fait visiter sa propriété. Il fait tout pour que l’on se sente chez soi et il y parvient parfaitement ! De plus, il est un excellent cuisinier. A une telle altitude, le poncho est très apprécié quand on veut prendre l’air le soir, après le coucher du soleil ! Et ceux-là étaient particulièrement épais, lourds et chauds.

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Sebastian nous a raconté qu’en 1996 il y avait eu un tremblement de terre de magnitude 6,5. L’épicentre était au niveau de la posada et tous les bâtiments ont été détruits. Tout a été reconstruit.

11ème jour (20 mai) – Laguna del Quilotoa

La Laguna del Quilotoa n’est qu’à 27 km de la Posada de Tigua.

L’accès au parking coûte 2 dollars ; le village est fermé à la circulation, mais il y a un grand parking d’où il est très facile de rejoindre le cratère.

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C’est difficile de prendre en photo les visages des équatoriens, surtout avec un réflex et un zoom qui ne passent pas inaperçus… Il faut donc ruser ! Le téléphone portable m’a également beaucoup aidée, surtout au milieu de la foule.

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A l’heure du déjeuner, j’ai goûté le beignet de banane plantain fourré au fromage. C’est très bon et ça cale bien !

12ème jour (21 mai) – Baños

J’étais ravie d’avoir passé 2 nuits à la Posada de Tigua, car ça en vaut vraiment la peine ! J’en suis partie un peu avant 9h00 et ai pris la direction de Baños. La route est très belle et les paysages sont magnifiques. Malheureusement, et je l’ai souvent regretté au cours de ce voyage, il y a très peu de dégagement prévu pour s’arrêter et prendre des photos. Je suis arrivée vers 11h00 et ai eu un choc thermique car il y faisait très chaud. Mais Baños n’est « qu’à » 1800 m d’altitude !

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J’avais décidé de loger à la Posada del Arte et avait demandé une chambre avec vue sur la cascade. Par chance, j’ai pu m’y installer en arrivant. L’hôtel est très coloré et très chaleureux.

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Comme je quittais Baños le lendemain matin, je suis allée voir le Pailón del Diablo. La descente est un peu raide, et il vaut mieux prévoir de l’eau. Mais la ballade est très agréable. Baños est une jolie ville, réputée pour ses eaux thermales et ses nombreuses cascades. Les touristes sont nombreux à y séjourner, en particulier les américains.

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13ème jour (22 mai 2018) – Chimborazo

La journée avait si bien commencé ! J’ai quitté Baños de bonne heure, car je ne savais pas quel allait être l’état de la route que je devais emprunter à partir d’Ambato (une vieille route que Léon m’avait conseillée). Or c’est une route en excellent état, entièrement goudronnée, qui traverse de très beaux paysages. C’est en rejoignant la route principale qu’on peut voir de nombreuses vigognes.

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Jusque-là, tout allait bien. Sauf que maps.me m’a entraînée sur un chemin que je n’aurais pas dû prendre. Il avait certainement beaucoup plu car je me suis retrouvée embourbée aux ¾ d’une côte. Dès que j’essayais de sortir de la voiture, la boue n’était qu’une patinoire. J’aurais dû me méfier car un bus vide était penché dans le fossé, également pris au piège. Trois locaux, dont une femme, essayaient de le faire sortir de là. Je leur ai demandé de m’aider et au bout d’un moment, un 4ème homme est arrivé. Il leur a fallu 2 heures pour que je puisse repartir ! Je les ai récompensés –ils l’avaient plus que mérité- car sans eux, je ne sais pas ce que j’aurais fait… Ces gens étaient tellement gentils ! Le chauffeur m’avait dit que je pouvais accéder au lodge par la route. Or, je n’avais vu aucun panneau et maps.me ne m’avais rien dit… Je suis donc repartie par où j’étais arrivée et me suis arrêtée dans un restaurant pour appeler Tout Equateur. François m’a confirmée que, parfois, maps.me donnait des itinéraires étranges, car je n’aurais jamais dû me retrouver embourbée. Sur ses indications, j’ai repris la route et ai très vite vu l’entrée du lodge. En fait, on ne voit le panneau d’entrée que d’un côté de la route.

Mais ces péripéties ont été bien vite oubliées une fois arrivée à la Estrella del Chimborazo, même si une grande partie du volcan était dans les nuages. Le lodge est très accueillant et confortable. Il est composé de plusieurs petites unités. La décoration de celle dans laquelle j’étais est une ode à l’alpinisme de haute montagne. Un poêle à bois trône dans le salon et à cette altitude (4000 m), la flambée est la bienvenue.

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14ème jour (23 mai 2018) – Guamote

Ce matin, la vue sur le Chimborazo était époustouflante. Les nuages arrivaient vite, mais ils n’avaient pas encore caché le volcan. Une blessure au genou m’a empêchée d’en gravir les pentes, ou du moins de commencer la ballade. Mais quel spectacle !

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De nombreux alpagas se baladent sur la propriété et ils ne sont pas du tout perturbés par les visiteurs.

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Après le petit-déjeuner j’ai pris la direction de Guamote. Le marché de Guamote, le plus grand marché aux bestiaux d’Equateur, a lieu tous les jeudis et afin d’en profiter au maximum, j’avais décidé d’arriver la veille. J’avais choisi de poser mes valises à l’Inti Sisa Guesthouse, chaudement recommandée par Tout Equateur. Et cette auberge est vraiment géniale ! Les chambres, tout comme les pièces communes, sont spacieuses et très confortables et le personnel très agréable. On s’y sent vraiment bien. De nombreuses créations d’artistes locaux y sont exposées. D’ ailleurs l’auberge finance la fondation qui porte le même nom. Je me suis baladée dans les rues de la ville le reste de l’après-midi, et même si je savais, j’ai eu la confirmation que les gens n’aiment pas qu’on les prenne en photo. Le téléphone portable a donc été bien utile…

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Les gens sont très accueillants et très curieux. Il est vrai que je ne faisais pas vraiment couleur locale avec mon 1,83m et les yeux verts. De nombreuses personnes sont venues me tendre la main en me disant « buenos dias » et en demandant « de donde? ». Et toujours avec un grand sourire ! Le contact était encore plus facile avec les enfants, surtout les petites filles.

Cependant, deux personnes ont accepté que je les photographie. Mais elles m’avaient arrêtée en me demandant d’où je venais.

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15ème jour (24 mai 2018) – Guamote

En voyant l’activité dans la ville ce matin, je me suis félicitée d’être arrivée la veille. Toutes les rues étaient occupées par des vendeurs et leurs marchandises. Même les motos avaient du mal à circuler ! Le marché aux bestiaux (taureaux, vaches, moutons et cochons) est en dehors de la ville et n’a lieu que le matin. Il est vraiment très impressionnant, très haut en couleurs. Il n’y avait pratiquement aucun touriste, ce qui l’a rendu encore plus authentique.

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De retour en ville, où le marché dure toute la journée, je me suis assise à un endroit « stratégique » et ai observé les gens. J’ai trouvé que c’était le meilleur moyen de faire des photos sans être vue… Et je me suis régalée !

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J’avais organisé mon séjour en Equateur autour de ce marché et je ne l’ai absolument pas regretté. J’espère qu’il gardera son authenticité, mais cela ne sera possible que s’il n’est pas envahi par des hordes de touristes.

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Cela fait exactement 2 semaines que je suis arrivée dans ce pays, mais j’ai le sentiment d’y être depuis beaucoup plus longtemps ! Mon espagnol n’est pas parfait, mais je n’ai aucun mal à me faire comprendre et encore moins à comprendre les équatoriens. Et comme dans tous les pays, ils sont tellement contents lorsque l’on parle, ou du moins qu’on essaie de parler leur langue.

16ème au 18ème jour (25-26 et 27 mai 2018) – Cuenca

J’ai quitté Guamote le vendredi 25 au matin, direction Cuenca. La route était longue, mais j’ai fait un arrêt aux ruines d’Ingapirca.

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J’ai encore vu des paysages magnifiques ; mais c’est toujours aussi difficile de s’arrêter sur le bas-côté pour les admirer ou prendre des photos. En outre, il faut rester concentré en permanence, car les gens conduisent comme des fous… doubler dans une côte ou un virage sans aucune visibilité n’est absolument pas un problème pour eux, la palme allant aux chauffeurs d’autobus.

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A Cuenca, j’avais choisi la Casa Montalvo, tenue par Sonia, une femme adorable. La casa est pleine de couleurs ensoleillées et un très beau jardin attend les visiteurs à l’arrière de la maison. Comme elle est située au centre-ville, la voiture n’est pas nécessaire. Si vous en avez une, il est impossible de se garer dans la rue devant chez Sonia, mais il y a un parking payant non loin de chez elle. En revanche, il est gratuit du samedi midi au lundi matin. Donc, il vaut mieux être à Cuenca le weekend si vous êtes motorisés.

Pendant les 3 jours que j’ai passés à Cuenca, j’ai voulu sortir de la ville et aller visiter le Parque Nacional de Cajas. Malheureusement, le temps était tellement mauvais (pluie, nuages et brouillard) qu’on ne voyait rien du tout. J’y ai donc renoncé. Et le temps était bien meilleur en ville.

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19ème jour (28 mai 2018) – en route pour Puerto Lopez

En quittant Cuenca à 8h00 ce matin, je ne pensais pas que la journée serait aussi éprouvante. C’était la distance la plus longue que je parcourais depuis le début de mon périple, car j’avais décidé d’être à Puerto Lopez le soir même.

La route passe par le Parque Nacional de Cajas, mais là encore, même s’il ne pleuvait pas, le brouillard m’a empêchée de profiter de cette merveille de la nature. Après le parc, en revanche, le temps s’est dégagé et j’ai pu voir de splendides paysages.

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Sur les conseils de Léon, je me suis arrêtée à la « finca de cacao » de Jairo. Sa plantation de cacao est une histoire de famille et Jairo et son jeune frère aiment partager leur passion avec les visiteurs. Ils nous ont ainsi montré les différentes étapes de la transformation du cacao.

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Et le produit final, la mousse au chocolat, était excellente !

En revanche, je n’avais pas du tout anticipé la présence des moustiques… Je ne me suis pas fait piquer en Amazonie car je m’étais beaucoup protégée, mais dans la plantation les moustiques se sont vengés ! La visite était très intéressante. En quittant la plantation, il faut passer par Guayaquil pour rejoindre Puerto Lopez. Jusqu’à présent, j’avais toujours trouvé que les conducteurs étaient « locos », mais à Guayaquil ils sont « completamente locos ». Ils conduisent comme des malades. D’ailleurs, Jairo m’avait dit que je n’avais encore rien vu en ce qui concerne la conduite et il avait raison ! Et la présence de vélo taxis n’arrange rien. Inutile de dire que j’étais ravie lorsque je suis sortie de la ville. La route a été encore longue, d’autant que je n’ai pas voulu prendre le raccourci que maps.me m’indiquait (la tombée de la nuit était proche et l’état du chemin proposé laissait présager un long trajet). Je suis donc restée sur la route principale, même si la distance était plus longue et il faisait presque nuit quand je suis arrivée.

20 et 21ème jours (28 et 30 mai 2018) – Puerto Lopez

J’ai choisi de loger à la Hostería Mandala. C’est un véritable havre de paix et de tranquillité. Chaque chambre, qui est un bungalow individuel entouré de végétation, a une très belle salle de bain, une terrasse et des hamacs. Le restaurant était fermé pour rénovation.

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L’hôtel est situé à une extrémité de la ville, ce qui l’isole des bruits de la vie nocturne (restaurants et bars sur la plage). Mais il est facile de s’y rendre à pied. Le 1er jour, comme le temps a été magnifique, la journée a été consacrée aux ballades et à la plage (l’eau y est chaude !).

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Pour le dîner, je suis allée à la Cabana D’chuky, qui est située juste en face de la jetée. Le propriétaire adore cuisiner et vous faire essayer les spécialités de son pays. C’est chez lui que j’ai mangé le meilleur ceviche… un véritable délice ! Les plats sont très copieux. Allez-y de bonne heure car le restaurant ferme à 19h00 et il n’y a pas beaucoup de tables.

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Pour mon dernier jour à Puerto Lopez le temps était couvert, sans pluie, et c’était idéal pour aller sur la Isla de la Plata. Nous avons atteint l’île après une heure de bateau. Pour protéger les espèces, l’accès y est limité. Ainsi chaque groupe ne peut commencer à marcher que 20 minutes après le départ du groupe qui le précède. Car les oiseaux sont sur les chemins de randonnée (c’est nous qui sommes sur leur territoire). C’était une ballade très agréable et instructive avec un guide connaissant très bien son sujet.

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Pour mon dernier dîner en Equateur, je suis retournée à la Cabana D’chuky pour manger de délicieuses crevettes à la plancha. C’était aussi bon que le ceviche ! Malheureusement, je n’ai pas pu goûter tout ce qu’il y avait à la carte, car il aurait fallu que je reste quelques jours de plus..

22ème jours (31 mai 2018) – Guayaquil et retour à Paris

J’ai quitté Puerto Lopez sans trop de regrets, car le temps était pluvieux. La route jusqu’à Guayaquil est très agréable et s’est passée sans encombre. Mon vol étant en fin d’après-midi, j’avais tout le temps !

J’ai fait de nombreux voyages et ce voyage en Equateur est un de mes préférés. Je crois que ce qui m’a le plus marquée est l’Amazonie. Ces 4 jours ont été extraordinaires. Avant de partir, j’espérais voir un anaconda, sans trop y croire. Et j’en ai vu un ! Le seul fait de ne pouvoir se déplacer qu’en pirogue est déjà très dépaysant et la biodiversité est incroyable !

Tout au long de ces 3 semaines, j’ai vu des paysages magnifiques, comme les volcans. Mais surtout, c’est le contact avec la population qui restera inoubliable. Au cours de mes voyages, je recherche toujours le contact avec la population. Je fuis les hôtels, tellement impersonnels, et privilégie le logement chez l’habitant. J’essaie toujours de m’imprégner, autant que possible, de la culture locale. Et le marché de Guamote a été le point d’orgue des rencontres avec les locaux. Ils étaient presque plus curieux envers moi que l’inverse. Et être capable de leur parler en espagnol a ouvert beaucoup de portes. C’est un peuple fier de ses origines -il a bien raison de l’être- et tellement accueillant.

Avant de tourner cette page équatorienne, je tiens à remercier Léon, de Tout Equateur, et son équipe. Je ne sais pas combien de messages je lui ai envoyés avant mon voyage, mais il a répondu à tous, toujours très rapidement. Ses conseils ont été très précieux et une fois sur place, son équipe a été d’une grande aide. Je les ai contactés à deux reprises, et ils ont toujours répondu présents.

Encore un grand merci !

Nadine