Découvrez, Vivez, Partagez!

Yearly Archives: 2015

Quito :
Après un long périple en avion, nous avons débuté notre séjour par une visite de deux jours de la capital équatorienne.
Nous avons consacré le premier jour à la visite du centre historique, du palais présidentiel (super visite que nous recommandons) et des différents églises et cathédrale. Nous sommes également allés au Panecillo qui propose une vue imprenable sur toute la ville.

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (1 of 15)
Le deuxième jour, nous avons commencé notre journée par la visite de la Basilica del Voto Nacional puis nous avons continué notre excursion en prenant le téléphérique. Arrivé au sommet, la vue est époustouflante mais le froid glacial. Nous avions acheté des sandwichs dans un petit marché pas loin de la Basilique et nous avons pique-niqué avec plaisir sur les hauteurs de Quito. Après une petite promenade, nous sommes redescendus et avons visité la super musée du ministère de la culture. Le soir nous avons rencontré l’équipe de Tout Equateur qui nous a donné des conseils précieux pour la suite du parcours.

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (2 of 15)

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (3 of 15)

Otavalo :
Nous avons pris le bus à partir du terminal terrestre Carcelén pour aller à Otavalo, le billet est peu onéreux et le trajet prend 2h, sachez que si vous y allez le samedi (jour de marché), l’attente peut être importante à cause de l’affluence.

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (5 of 15)
Le jour du marché, la ville est très animée et les échoppes innombrables. Profitez d’une pause repas au marché alimentaire couvert afin de gouter aux délicieux mets locaux.

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (4 of 15)
Une visite au mirador el Lechero (accessible à petit prix en prenant un taxi dans le centre de la ville) permet de profiter d’une vue somptueuse sur la vallée, le lac et les volcans environnants, c’est paisible et permet d’accéder à un calme qu’Otavalo n’offre pas.

Mindo :
Puisqu’il n’existe pas de bus direct entre Otavalo et Mindo, nous sommes retournés à Quito le dimanche matin très tôt. Le trajet entre Quito et Mindo dure environ 2h.
Mindo fut notre coup de coeur du voyage tant par sa beauté que par son calme. Lors de notre séjour de deux jours, nous avons visité la ferme de papillons, effectué une superbe randonnée en tyrolienne et nous sommes réveillés aux aurores pour voir les oiseaux.

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (6 of 15)

Cuenca :
A partir de Quito, des bus de nuit permettent de rejoindre Cuenca en environ 8h. Cette ville typiquement coloniale est un joyau du sud du pays, l’ambiance y est paisible, les bâtiments et églises majestueux. On vous suggère vivement le musée Pumapungo qui est très riche et permet d’accéder aux ruines incas l’entourant.

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (7 of 15)
Un incontournable : une journée de visite au parc Cajas situé à 1h30 en bus de Cuenca. A cette altitude, il faut être chaudement vêtu et avoir préparé un casse-croute au préalable, néanmoins ça vaut le détour, les paysages sont à couper le souffle, et l’itinéraire de randonnée est plein de surprise. Un vrai coup de coeur!

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (8 of 15)

Alausi :
Après deux jours à Cuenca, nous avions décidé de nous rendre dans la ville d’Alausi afin de prendre le fameux train de la Nariz del Diablo. Le train est joli, confortable et les paysages vraiment sublimes. Néanmoins, le côté ultra touristique de ce trajet nous a déplu et notamment les attractions « artificielles » autour de la gare dans laquelle nous nous arrêtons pendant plus d’1h.

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (9 of 15)

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (10 of 15)

Riobamba :
La ville est agréable mais ne présente pas particulièrement d’intérêt hormis la visite du volcan Chimborazo. Nous conseillons le sublime hôtel « Casa 1881″ dans lequel l’accueil, les prestations et le confort étaient au top et pour un petit prix.
Nous sommes passés par une agence pour descendre le volcan et ses alentours en VTT pendant une journée, les sites archéologiques et paysages somptueux sont inoubliables. Une des meilleurs journées de notre séjour!

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (11 of 15)

Baños :
Nous sommes arrivés dimanche en milieu d’après-midi à Banos. La ville fourmille de monde le week-end mais devient beaucoup plus calme en semaine. Tout comme Mindo, une visite à Banos est l’occasion de faire de multiples activités sportives. Nous avons profité de notre séjour pour faire une demi-journée de rafting. C’était une expérience extraordinaire au milieu des Andes et de l’Amazonie pour un prix tout à fait raisonnable (25$ incluant le transport, les photos sur CD-Rom et le déjeuner). Ensuite, nous ne pouvions pas échappé à la fameuse route des cascades. Néanmoins, nous déconseillons de faire cette visite via les bus touristiques, qui ont pour seul but de vendre des activités annexes (tarabiata…). Enfin, nous avons passé un bon moment dans les bains chauds de la ville.

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (13 of 15)

Puerto Misahualli :
Si vous n’avez pas suffisamment de temps pour visiter l’Amazonie profonde, quelques jours à Puerto Misahualli permettent de profiter d’un excellent panorama de cette partie de l’Equateur. Nous avons logé au sein d’une communauté recommandée par Tout Equateur, qui nous a offert un chaleureux accueil, les bungalows étaient agréables et l’environnement dépaysant.

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (14 of 15)
Nous avons effectué une journée de marche au milieu de l’Amazonie avec un guide de la communauté, ponctuée par un retour vers la ville en pirogue, c’était superbe. Il était déjà temps de retourner à Quito pour notre vol retour…

 

Quito :
Cette dernière journée à Quito nous a permis de nous rendre au musée Quayasamin que nous n’avions pas eu le temps de faire lors de notre arrivée. Nous avons adoré la visite de ce lieu qui surplombe la ville.
Nous avons profité de nos derniers instants pour revoir l’équipe de Tout Equateur et leur raconter nos périples.

Merci encore pour vos précieux conseils!

blog- Quito-Amazonie-tout-equateur (15 of 15)

1 6377

Voici le carnet de route de Lénaïc dans lequel il partage avec nous son expérience sous-marine aux Galápagos. Une immersion de 7 jours pendant laquelle il a pu s’adonner à quelques plongées spectaculaires notamment sur Darwin et Wolf, les deux iles les plus isolées de l’archipel.

Au programme requins baleine, véritables bancs de requins marteau, raies manta, dauphins… bref que du beau monde ! Allez, on enfile ses palmes et on part découvrir ce monde extraordinaire.

Pour suivre les aventures de Lénaïc autour du monde en vidéo, rendez-vous sur sa page Facebook : Ma première fois autour du monde.

blog-plongée-Galápagos-tout-equateur (4 of 6)

JOUR 1 : Départ pour Baltra avec le DIVEMASTER LUIS afin d’aller chercher les personnes qui m’accompagneront sur le bateau à l’aéroport. A l’issu départ pour la petite ile de Mosquera afin que tout le monde puisse tester son matériel de plongée. Par chance nous apercevrons 2 requins marteaux ! De bonne augure pour la suite de l’aventure ! A l’issu de ce test nous voila parti pour l’ile de Bartolome.

JOUR 2 : Nous y voila! Premier vrai jour de plongée ! Levé 6h00 du matin et première plongée a 7h00 du matin ! Les suivantes seront a 10H et 13H. Au menu du jour quelques Eagle Ray, requins à pointes blanches et quelques Lions de mer. Après les plongées départ pour les choses sérieuses ! WOLF !

blog-plongée-Galápagos-tout-equateur (3 of 6)

JOUR 3 : Arrivée à WOLF au petit matin pour une journée de 4 plongées ! Nous y verrons des dizaines de requins marteaux à quelques dizaines de mètres et une trentaine de dauphins ! Bonne journée en perspective !

JOUR 4 : DARWIN ! Nous y voilà ! L’ile qui doit son nom à ce grand scientifique ! 4 plongées programmées sur cette journée et par chance nous y verrons au total 5 requins baleines sur la journée ! Un lieu magique et mythique ! Mais mon préféré reste malgré tout WOLF.

blog-plongée-Galápagos-tout-equateur (1 of 6)

JOUR 5 : Quand on parle du Loup, nous revoilà à WOLF ! Mon site préféré et je ne vais pas être déçu car cette fois ci ce n’est pas dix, vingt, trente mais pas loin de 200 requins marteaux à seulement 5 mètres de moi qui vont défiler pendant 15 minutes sur chacune des deux premières plongées du jour ! La troisième sera sans intérêt quand on a connue cette expérience !

blog-plongée-Galápagos-tout-equateur (6 of 6)

JOUR 6 : Je me trouve désormais au nord ouest de l’ile d’Isabela pour faire deux plongée sur le site de PUNTA VICENTE ROCA. L’eau y est très froide je n’en ferai finalement qu’une avec une rencontre d’un MOLA MOLA mais rien de plus.
Nous nous rendons ensuite pour le milieu d’après midi à CAPE MARSHALL ou l’on espère croiser des Raies, mais à notre grand désarroi nous ne verrons « que » des Lions de mer.

JOUR 7 : Nous y voila, nous arrivons a la fin du séjour avec le site de Pitzon réputé pour les raies manta. Malheureusement nous ne verrons rien sur les deux plongées du jour.

blog-plongée-Galápagos-tout-equateur (2 of 6)

Pour vivre le séjour de Lénaïc en vidéo, rendez-vous sur Youtube pour des images à couper le souffle !

3 5991

L’Amazonie, on ne pouvait pas passer à côté en venant en Equateur, mais difficile de savoir comment s’organiser, où partir… l’Amazonie c’est grand! Finalement après quelques recherches et demandes d’avis, nous avons opté pour la réserve de Cuyabeno. Et ma foi, on n’a pas été déçu !

Après un voyage dans un bus de nuit (agréablement surpris, nous avons réussi à dormir ! Certains ont même ronflé^^, mais je ne citerai pas de nom), nous sommes arrivés au tout petit matin à Lago Agrio.
L’aventure à vraiment commencé vers 9h, lorsque que l’on a rejoint les autres voyageurs (un petit groupe très sympa, un melting pot de nationalité) et que le bus est venu nous chercher pour nous amener jusqu’à El Puente, le point départ pour la balade en pirogue jusqu’au lodge.

Photo blog 1

Dès que le trajet en pirogue commence, on sent qu’on se déconnecte petit à petit de la civilisation et ça fait du bien !

Notre guide, ne perd pas de temps pour nous mettre dans l’ambiance, assez vite pendant le trajet en pirogue, il nous montre des oiseaux (Hoatzin, cacique, toucan…), des singes (mono ardilla, mono bebe leche…) et même un anaconda ! On se regarde avec Yannick et on se dit que le séjour promet de belles rencontres !

Blog 3

Photos 5

Blog 4

Après, 2heures de pirogue, on arrive au lodge, il est plutôt cosy, on s’attendait à quelque chose de plus sommaire. Il y a tout ce qu’il faut : moustiquaires, petit espace détente avec hamac et même des prises alimentées à l’énergie solaire pour recharger appareils photos et lampes.

Photos 8

Après s’être installés dans notre chambre, on mange copieusement et on s’en va en pirogue vers la Laguna Grande, il parait que l’on va se baigner ! Très emballés par l’idée au début, on l’est un peu moins lorsque l’on apprend qu’après ce plouf, on va aller à la recherche des crocos sur cette même lagune. Tout le monde se prête au jeu et il parait qu’il n’y a pas de danger, alors ni une ni 2, Yannick se jette à l’eau et je suis timidement derrière.

Après la baignade, on assiste au coucher de soleil sur la lagune, la lumière tire sur le rose, le mauve, le orange, c’est magnifique. Tout le monde est silencieux, certains moments se passent de commentaires.

Photos 12

Photos 11

Puis, la nuit tombe, on allume nos lampes et la « chasse » aux caïmans débute. On peut les repérer car leurs yeux brillent dans l’eau avec la lumière des lampes. On croise le chemin d’un caïman, il prend la pose pour nous. C’est assez impressionnant de le voir de si près, je me cramponne un peu à Yannick des fois que Mr le caïman aurait décidé de s’inviter dans la pirogue.

Photos 13

Le lendemain, après le petit-déjeuner, on part pour une balade en pirogue à moteur. On sait déjà que la journée va être sportive. En effet, à un endroit où le courant est favorable, on troque notre pirogue à moteur pour une pirogue traditionnel, il va falloir ramer ! C’est grandiose, on essaye d’être le plus discret possible, et la nature se découvre à nous. On aperçoit des dauphins roses, on se rapproche doucement. On va pouvoir les observer pendant une dizaine de minutes.

On revient ensuite au lodge pour le repas de midi (sur la route on croisera un paresseux).

Photos 9

Après une sieste bien méritée, on repart avec le guide pour une promenade en forêt pendant laquelle il nous donnera des explications sur les plantes et les animaux qui peuplent la zone. On nous a prêté des bottes, mais avec mes petites jambes, je me retrouve vite bien trempée. L’aventure quoi !

Une journée bien remplie après laquelle on tombe de sommeil, mais le guide nous propose une balade nocturne après le diner que l’on accepte volontiers. Nous voilà donc avec nos lampes au milieu de la forêt dans la nuit noire. Le guide nous montre des araignées, et de nombreux insectes, de quoi faire de jolis rêves !

Photo 14

Le dernier jour, on se réveille plus tôt pour monter à la tour d’observation, le guide est avec nous et nous montre un tas d’oiseaux. On part petit-déjeuner et il est déjà temps de retrouver la civilisation.
Nous n’avions, malheureusement que 3 jours à consacrer à l’Amazonie mais ça valait le coup !

Un petit clin d’œil à l’Equipe Tout Equateur qui nous a bien aidés durant notre périple en Equateur !

Aurélie et Yannick (2 amoureux du voyage)

0 6735

Voici un petit aperçu de quelques jours sur la côte équatorienne avant d’embarquer à Guayaquil pour les Galápagos.

1er jour :
Après un trajet de nuit j’arrive à Manta depuis Quito. Je découvre la ville au petit matin et profite du calme pour une balade sur la plage et un petit déjeuner bien copieux à base de bolones (boulette de banane plantin frite avec du fromage). Manta est une station balnéaire importante un peu trop fréquentée et bétonnée à mon goût, du coup je ne me suis pas éternisé c’était juste le point d’arrivé de mon bus. C’était aussi à Manta que l’on m’a livré une voiture pour descendre la côte jusqu’à Guayaquil. La voiture arrivée, prochaine étape Montecristi.

Montecristi est une petite ville située à l’intérieur des terres non loin de Manta. Cette localité est réputée mondialement comme capitale de la production des célèbres chapeaux Panama. Ici, on préfère les appeler sombrero de paja toquilla. Ces chapeaux de pailles sont 100% équatoriens et l’appellation Panama vient simplement du fait qu’ils étaient utilisés par les ouvriers lors de la construction du canal de Panama. Ils ont été popularisés comme des couvre-chefs élégants en coiffant la tête de grands hommes du 20ème siècle (Roosevelt, Churchill, Sinatra…). A Montecristi on produit les plus fins et aussi les plus chers : los superfinos de Montecristi.

En rentrant dans une petite boutique qui ne payait pourtant pas de mine, le vendeur me présenta un chapeau à plus de 1000 dollars ! Je dois avouer que la qualité et la finesse était hallucinante mais n’ayant pas de monnaie sur moi je suis ressorti sans le chapeau…

Au delà des chapeaux la ville est connue pour être le lieu de naissance du président libéral et laïc Eloy Alfaro, héros controversé et père du chemin de fer transandin.

Après un almuerzo et cette sympathique halte à Montecristi, je repris la voiture pour me rendre à Puerto López. La route qui passe par Jipijapa et reprend la direction du bord de mer est belle et bien entretenue.

blog-costa-tout-equateur (5 of 9)

Avant de me rendre dans le village de Puerto López, je me suis arrêté au Parque Nacional Machalilla pour profiter une bonne heure de la plage de Los Frailes. C’est un espace protégé et bien conservé où les tortues viennent pondre leurs œufs pendant l’été. L’endroit est génial, le sable blanc et l’eau à température parfaite. Par contre pensez à la crème solaire car il n’y à littéralement pas un centimètre d’ombre. Le paysage dans cette région est très désertique.

blog-costa-tout-equateur (9 of 9)

2ème jour :
Le lendemain je décide de poursuivre mon exploration de la région avec la visite de la très sauvage Isla de la Plata. En m’y rendant (environ 1h en bateau depuis Puerto López) j’ai aussi pu assister au bal des baleines qui viennent se reproduire chaque année au large des côtes.

blog-costa-tout-equateur (6 of 9)
Sur l’île, tout est encadré par les gardes du parc. C’est une terre vierge d’humains mais un véritable paradis pour les oiseaux. On l’appelle justement île d’argent (Isla de la Plata) à cause des couches de guano déposées par les oiseaux sur les rochers et qui lui donnent ce reflet argenté particulier lorsqu’on arrive en bateau. En me promenant sur l’île, j’ai parfois eu l’impression d’être dans une scène du film « les oiseaux » d’Alfred Hitchcock tant ils étaient nombreux.

blog-costa-tout-equateur (1 of 9)blog-costa-tout-equateur (7 of 9)

blog-costa-tout-equateur (2 of 9)

Au retour, nous avons pu voir encore les baleines qui semblaient plus joueuses et sautaient hors de l’eau.

Le soir direction le sud dans les environs de Montañita. Cette ville est réputée comme l’une des plus festive de la côte. Pour m’éviter la musique en continue toute la nuit, je préfère dormir à Olón, à quelques kilomètres de Montañita. La plage d’Olón est calme, belle, grande et on y mange de délicieux ceviche. L’endroit est parfait pour se reposer et profiter des vagues.

blog-costa-tout-equateur (4 of 9)

3ème jour :
Le troisième jour, journée farniente où je profite de cette plage avec ma planche de surf. En fin d’après midi je prends mon bus pour Guayaquil et pour poursuivre l’aventure aux Galápagos.

blog-costa-tout-equateur (8 of 9)

0 5948

Voici l’itinéraire de notre voyage à travers l’Equateur, depuis la frontière colombienne jusqu’à la frontière péruvienne.

Jour 1 (Tulcán et El Angel)

Après avoir pris possession de notre véhicule livré à la frontière sous les conseils de Léon nous partons visiter le cimetière de Tulcán et ses fameux cyprès sculptés. Nous prenons ensuite la direction de la réserve écologique d’El Angel pour découvrir les paysages typiques du páramo.

blog-traversée-tout-equateur (4 of 24)

Jour 2 (El Angel à Otavalo)
Aujourd’hui, visite de Cotacachi, village réputé pour le travail du cuir. Sur la route d’Otavalo arrêt à Peguche pour découvrir la cascade sacrée et le travail des tisserands locaux.

blog-traversée-tout-equateur (18 of 24)

Jour 3 (Otavalo et la réserve de Cotacachi – Cayapas)
Balade au marché d’Otavalo et du marché au bétail présent tous les samedis matin. C’est un marché très typique et coloré sur lequel s’affaire beaucoup de monde. On a pu admirer les costumes traditionnels des paysans venant des alentours et sur la place de Los Ponchos se tient tous les jours un marché d’artisanat.

blog-traversée-tout-equateur (17 of 24)blog-traversée-tout-equateur (9 of 24)

blog-traversée-tout-equateur (13 of 24)

Après le marché, nous sommes parti faire une superbe randonnée autour du cratère de l’ancien volcan Cotacachi.

blog-traversée-tout-equateur (21 of 24)

Jour 4 (Otavalo à Mindo)
Découverte de la vallée de l’Intag. Des paysages exceptionnels dans une zone où, des cultures ancestrales ont été réintroduites.

blog-traversée-tout-equateur (14 of 24)

Jour 5 (Mindo à Quito)
Nous sommes partis de l’hôtel à 5h du matin pour avoir la chance d’observer le coq de roche : un très bel oiseau mais difficile à voir. Sur le chemin de Quito, arrêt à la Mitad del Mundo pour pouvoir poser un pied dans l’hémisphère nord et l’autre dans le sud.

blog-traversée-tout-equateur (15 of 24)

blog-traversée-tout-equateur (16 of 24)

Jour 6 (Quito et le centre historique)
Promenade depuis notre hôtel jusqu’au centre historique de la ville pour y visiter la cathédrale et les musées.

blog-traversée-tout-equateur (19 of 24)

Jour 7 (Encore Quito !)
Visite très intéressante de la Casa de la Cultura et du Musée Nationale. A midi, nous déjeunons avec la très sympathique équipe de Tout Equateur. Cela nous permît de faire le plein de bonnes informations pour la suite du voyage.
L’après midi nous avons fait un tour de 3h avec le City bus tour.

blog-traversée-tout-equateur (20 of 24)

Jour 8 (De Quito au Quilotoa)
Nous avons suivi l’excellent tronçon de la Panaméricaine au sud de Quito et admiré de très jolis paysages.
C’était le jour du marché de Saquisili avec ses 8 places différentes (poissons, fruits et légumes, artisanat, bétail).

blog-traversée-tout-equateur (11 of 24)

Les petites communautés de Tigua, un peu plus loin, sont réputées pour leurs peintres et leurs toiles très colorées sur la vie andine.

blog-traversée-tout-equateur (10 of 24)
Plus loin, visite de la lagune du Quilotoa sur un ancien cratère.

Jour 9 (Le Cotopaxi)
Un journée remplie de magnifiques paysages : des grands canyons profonds, des plantations de pin, un patchwork de cultures sur les pentes raides des montagnes et un vue impressionnante sur les volcans Illinizas et Cotopaxi.
Dans le parc naturel du Cotopaxi, retour à un paysage de páramo puis plus nous approchions du volcan, plus le paysage devenait minéral. Les roches rouges et blanches se mélangent. Lors de notre passage, il y avait un peu de brume mais cela ne nous empêcha de monter jusqu’au refuge puis jusqu’au glacier à 5000m. Au retour nous nous sommes arreté près d’une petite lagune pour observer canards et gaviotes des Andes.

blog-traversée-tout-equateur (8 of 24)
Après cette journée nous avons pris la route pour Baños, petite ville thermale située au fond d’une vallée.

Jour 10 (Baños)
La randonnée pédestre au dessus de la ville nous donna une vue imprenable sur Baños. Même si le temps n’était pas au beau fixe nous sommes allés jusqu’à la Casa del Arbol.
Au menu ce soir le cui (cochon d’inde), il fallait bien y gouter… La viande ressemble à celle du lapin.

Jour 11 (Baños et Puyo)
Il pleut encore à Baños mais nous prenons la route pour la jungle. Direction Puyo aux portes de l’Amazonie. Là bas, nous nous baladons sur le malecon, le long de la rivière avant de remonter à Baños par la route des cascades.

Jour 12 (De Baños à Riobamba)
Les paysages sont splendides et les cultures variées. Il y a des élevages de vaches, moutons et lamas. Nous rencontrons de nombreuses communautés le long de cette route.

blog-traversée-tout-equateur (3 of 24)
A l’approche du Chimborazo, la végétation se fait plus rare : c’est le plus haut volcans équatoriens, culminant à 6310m. Nous croisons beaucoup de vigognes… Qu’elles sont belles ! Nous marchons jusqu’au retour Whymper à 5100m puis nous continuons un peu, jusqu’à rencontrer une petite lagune. Après, interdiction d’aller plus haut.
Nous descendons en voiture jusqu’à Riobamba pour y découvrir une belle architecture coloniale.

Jour 13 (La région de Chimborazo)
Aujourd’hui, nous rendons visite à une communauté indienne, les Puruha, à Pulingui San Pablo. Depuis la Casa del Condor, on nous indique des sentiers de randonnée pédestre. Nous nous promenons dans un « bosque de polylepis ». A 4350m, la vue sur le Chimborazo est imprenable.

blog-traversée-tout-equateur (5 of 24)

Nous visitons ensuite une autre communauté indigène. L’accueil des habitants est super ! Nous visitons une choza puis ils nous invitent à partager le déjeuner avec eux. Au menu c’est soupe de pomme de terre et viande et de la poule au riz. Les choses simples ont parfois une saveur exceptionnelle. Nous somme mutuellement contents de partager ces quelques moments, ils sont heureux que l’on s’intéresse à eux et cela nous apporta une rencontre inoubliable.

Jour 14 (Riobamba à Alausi)
Nous suivons une route de moyenne montagne où tout est cultivé. Cela donne magnifique camaïeu de verts. Sur cette terre fertile on cultive beaucoup le blé et l’orge.
A Alausi, nous prenons le train transandin jusqu’à Sibambe : La Nariz del Diablo. Cette voie ferrée arpente en zigzaguant les falaise escarpées. A Sibambe, nous sommes accueillis par des danses folkloriques.

blog-traversée-tout-equateur (6 of 24)

Au final ce fut une balade de 2h30 en train très agréable. De retour à Alausi nous pouvons profiter des jolies maisons construites en adobe près de la gare.

blog-traversée-tout-equateur (1 of 24)

Jour 15 (De Alausi à Cuenca)
Sur le chemin vers Cuenca, nous faisons un petit détour aux ruines d’Ingapirca. Ce site archéologique fut occupé par les Cañaris il y a plus de 1000 ans. Ce peuple vénérait la lune. Au 15ème siècle la cité tombe aux mains des Incas… Une visite intéressante.
Cuenca est une jolie ville qui nous a tout de suite séduite avec son centre historique son patrimoine classé à l’UNESCO et ses maisons coloniales. Nous avons fait le tour de la ville en bus open top.

Jour 16 (Cuenca)
Aujourd’hui nous approfondissons la visite de la ville : centre historique, cathédrale, marché aux fleurs, musées suivi du promenade le long du rio Tomebamba sans oublier les fabriques du célèbre chapeau Panama.

blog-voyage-equateur-tout-équateur-2

Jour 17 (Parc National Cajas)
Pour nous aventurer dans le parc nous laissons la voiture au poste forestier de la laguna Toreadora à 4198m. Il pleut mais nous nous engageons dans une marche de 4h à la découverte des nombreux lacs, des paysages fleuris et des forêts de polylepis.

Jour 18 (De Cuenca à Sigsig)
Chordeleg, sur la route est un petit village réputé pour l’artisanat de bijoux en filigranes d’argent. Les bijouteries sont très nombreuses et le travail de qualité. Sur la place se trouvait un grand nombre d’hommes et de femmes en habits traditionnels.
A Sigsig, le produit phare est plutôt le chapeau Panama et nous avons visité 2 fabriques dont celle de l’association Tesya.

blog-traversée-tout-equateur (12 of 24)

Jour 19 (De Cuenca à Loja)
Sur la route qui nous mène à Loja, nous nous arrêtons dans le village de Saraguro où les femmes portent de longues jupes noires, des chapeaux haut de forme à larges bords noirs ou blancs, des châles attachés par des fibules ouvragées. Les pantalons noirs des hommes s’arrêtent au genoux.
Loja est la cité de la musique et on y trouve quelques jolies maisons coloniales.

Jour 20 (Loja – Vilcabamba)
Dans le coin, nous avons visité le parc national Podocarpus et marché sur le « sendero de los miradores ». La montée sur un chemin pierreux et glissant, la brume et la boue ont rendu l’expédition un peu difficile.
Vilcabamba est entourée de montagne et est connue pour être le village des centenaires avec ces 4200 habitants dont 2000 étrangers ! Très agréable.

blog-voyage-equateur-tout-équateur-3

Jour 21 (Vallée de Quinora)
Depuis Vilcabamba, nous avons rejoint la vallée de Quinora, ses belles montagnes, ses cheminées de fées. On y cultive la canne à sucre et nous avons visité une fabrique de panela.

blog-traversée-tout-equateur (7 of 24)Jour 22 (Dernier jour à Vilcabamba)

Ce dernier jour est l’occasion du randonnée dans la réserve de Rumi Wilco et d’un après midi relax à la piscine.

Notre en séjour en Equateur se termine à Macara qui fait frontière avec le Pérou. Nous avons été enchantés par notre passage en Equateur, par les paysages de paramo, les randonnées aux Cotopaxi, l’accueil des communautés, la gentillesse de Equatoriens, les marchés et les costumes, par Cuenca et son quartier historique et par les conseils de Tout Equateur. Merci à vous.

Roselyne et Patrice

0 3936

Un petit retour d’une super expérience au Cotopaxi, avec une montée à plus de 5000m et une descente en vélo.

Arrivé depuis 3 jours à Quito, le Cotopaxi faisait partie des choses à découvrir que je ne voulais manquer sous aucun prétexte.

Au début, je me suis tâté pour le sommet à 5900m mais pour être honnête, mes années sportives sont loin derrière moi et Alex (mon compagnon de voyage) m’a fait redescendre sur terre. Et pour ma défense, le sommet était fermé à cause de l’activité du volcan au niveau du cratère ! Du coup on s’est motivé pour monter jusqu’au glacier (déjà un bon 5000m) en passant par le refuge pour redescendre en vélo au cœur du parc. Un bon programme et pas cher ! Pour le coup merci à l’équipe Tout Equateur pour le tuyau ;-)

blog-voyage-cotopaxi-tout-équateur-4

Départ de Quito prévu vers 7h30. C’est un petit bus qui est venu nous chercher… Cool de ne pas partir dans ce genre d’excursions avec 50 personnes je préfère les petits comités. Sur la route notre guide nous raconte plein de choses sur les volcans, l’histoire, les équatoriens en glissant deux trois petites blagues. Il parlait anglais donc un gros plus pour moi et mon espagnol approximatif.

blog-voyage-cotopaxi-tout-équateur-1

La météo a été vraiment clémente avec nous hormis une petite frayeur à l’entrée du parc ou l’on a été accueilli avec un joli brouillard mais plus on s’approchait du volcan plus le ciel s’éclaircissait.

blog-voyage-cotopaxi-tout-équateur-5

Le bus s’est arrêté au parking un peu en contrebas du refuge (4600m). De là, on voit le refuge 200m plus haut… La montée jusqu’au refuge est courte mais raide et un peu douloureuse. Au refuge, petite pause pour recharger les batteries avant d’attaquer le chemin du glacier. La ballade n’est pas trop difficile ni raide mais le souffle est court. On marche sur un mélange de sable rouge et de roche volcanique parfait pour les glissades. Le paysage est splendide !

blog-voyage-cotopaxi-tout-équateur-7

Devant nous le dôme enneigé du Cotopaxi et derrière c’est le parc national qui s’étend avec l’imposant Rumiñahui (un volcan inactif voisin du Cotopaxi). Arrivé au glacier, on était fier de voir que nos amis hollandais, qui montaient avec nous, ne tenaient pas la distance. Eh ouais c’est le risque d’habiter dans un pays tout plat.

blog-voyage-cotopaxi-tout-équateur-6

Après une petite séance photo, et deux trois boules de neige, retour au parking pour enfourcher les vélos. De là, rendez-vous à la lagune Limpiopungo à 3800 mètres, presque 1000m de dénivelé.

blog-voyage-cotopaxi-tout-équateur-2

La descente se fait sur la route qu’empruntent les voitures. Même si il n’y a quasiment pas de circulation, c’est dommage de ne pas avoir un sentier dédié plus petit. La route en gravier est large et sans trop d’intérêt. Les hollandais nous ont clairement mangés sur la descente… un partout les mecs ! Du coup nous avons pris notre temps et fait quelques arrêts pour des jolis photos.

blog-voyage-cotopaxi-tout-équateur-8
Une fois à la lagune, nous sommes remontée dans le bus direction Quito. Sur la route nous nous sommes arrêtés pour manger un almuerzo bien mérité.

Au final je suis ravi d’avoir pu approché ce géant et la journée était vraiment sympa. Tout ca m’a juste donné encore plus envie de tenter l’ascension jusqu’au bout. Je m’entraine et je reviens !

Laurent

1 9822

La santé est un sujet primordial lorsque l’on souhaite entreprendre un voyage à l’étranger. Il est important d’être au courant de la situation sanitaire du pays que l’on va visiter pour se prémunir en cas de problèmes et éviter les mauvaises surprises.

La bonne nouvelle est que l’Equateur est un pays moderne qui bénéficie de bonnes conditions sanitaires. Cependant, comme tous pays situés sous ces latitudes il faut se montrer vigilant et conscient des risques propres aux zones tropicales.

Voici un petit tour d’horizon, et surtout quelques recommandations, pour prévenir les petits désagréments afin que vous puissiez rentrer de votre séjour libre de tout mauvais souvenir.

 

Avant de partir

La première étape consiste à se tenir informé des maladies endémiques propre à cette zone de la planète.

Une histoire de piqûres

Contre certaines maladies, il est possible de se prévenir à l’aide de vaccins. Une bonne piqûre avant de partir vous permettra d’éviter les maladies qui découlent d’autres piqûres, certes moins douloureuses et plus petites, mais beaucoup plus embêtantes sur le long terme.

Aucun vaccin n’est obligatoire pour l’Equateur mais certains sont vivement recommandés en fonction des régions que vous allez visiter. L’Amazonie et la côte sont les deux régions Equatoriennes qui présentent des risques de maladies liés aux piqûres de moustiques (climat chaud et humide oblige). Dans les Andes, aucun risque, les moustiques ne sévissent pas en altitude. Pour les autres maladies liées directement aux conditions d’hygiène, notamment la qualité de l’eau, les risques existent seulement dans les zones reculées.

articl-santé-tout-equateur-5

Les moustiques ne sont jamais loin en Amazonie

Assurez vous d’être à jour dans les « basiques » de la vaccination avant de partir. Votre voyage pourra être l’occasion de savoir où vous en êtes avec la DT polio et l’hépatite B par exemple.

Concernant les vaccins plus spécifiques aux régions tropicales :

L’hépatite A : recommandé dans tout le pays car encore très présente dans tous les endroits où les conditions d’hygiène ne sont pas très bonnes. Le virus se transmet principalement par l’eau, d’où l’importance de consommer uniquement de l’eau purifiée. Le vaccin peut être administré aux enfants dès l’âge de 1 an.

La typhoïde : le vaccin est recommandé seulement en cas de séjour prolongé dans le pays ou qui inclurait des conditions d’hygiène précaires. Les enfants peuvent être vaccinés à partir de 2 ans.

La fièvre jaune : Le virus étant transmis par les piqûres de moustiques, le vaccin est fortement conseillé en Amazonie. Sur la côte le risque est faible. En altitude, il n’existe aucun risque (vaccin inutile à Quito par exemple). Les enfants sont vaccinables à partir de 9 mois.

La rage : Très rare, le vaccin est recommandé aux séjours «aventureux» de longue durée, ou en isolement prolongé. Les enfants peuvent être vaccinés à partir du moment où ils commencent à marcher.

Dans tous les cas, il est judicieux de se renseigner auprès d’un institut spécialisé en maladies tropicales ou auprès de votre médecin qui saura vous conseiller au mieux. Voici toutes les recommandations aux voyageurs sur le site de l’Institut Pasteur.

Certaines maladies tropicales ont la fâcheuse tendance d’émerger sur la Côte et en Amazonie, principalement pendant la saison des pluies, propice au développement de foyer infectieux (merci les moustiques !). Si le gouvernement équatorien est très soucieux d’enrayer les épidémies rapidement le risque zéro n’existe pas. Sans constituer de véritables épidémies ces maladies sont dites endémiques et demandent d’être vigilant.

Le Paludisme ou Malaria est un parasite transmis par les piqûres d’un certain type de moustique. Le paludisme ne sévit pas au dessus de 1500m car les moustiques responsables ne sont pas de grands montagnards. En Equateur, les zones à risques sont l’Amazonie et, dans une très faible proportion, la côte. De même que pour le thème des vaccins, il vous faudra consulter un médecin pour que vous décidiez ensembles de la nécessité ou non d’un traitement préventif anti-paludéen. Les traitements anti-palu peuvent avoir des effets secondaires gênants, ne les prenez pas sans avis médical.

Sur la côte, il existe quelques foyers de Dengue et de Chikungunya dans les zones rurales. Les symptômes de ces deux virus transmis par les piqûres de moustiques sont ceux d’une grippe mais les conséquences peuvent être plus lourdes. S’il n’existe aucun vaccin ni traitement contre ces maladies, il existe un moyen simple et efficace de minimiser les risques : se protéger contre les piqûres de moustiques.

Nous l’avons vu, le grand coupable est ici le moustique. S’il s’avère compliqué de contrôler l’ensemble de la population des moustiques en Equateur, il existe des gestes individuels faciles à mettre en oeuvre pour se protéger. Vous pourrez utiliser du répulsif (repelente), en imbiber vos vêtements ainsi que votre moustiquaire et, en Amazonie, préférez les vêtements couvrants, surtout le soir. Dans les zones à risque, la plupart des lits sont couvert d’une moustiquaire.

articl-santé-tout-equateur-8

Votre meilleur ami… A savoir que la crème est meilleure pour l’environnement

Si des symptômes grippaux apparaissent, caractéristiques de ces maladies, consultez rapidement un médecin pour procéder à des dépistages. Cela garantira un traitement adéquat en fonction des cas.

 

Sur place

Les conditions et les risques sanitaires dépendront essentiellement de votre voyage. Il est clair que si vous passez trois mois en Amazonie vous serez plus exposé que pendant deux semaines dans les Andes.

Les grandes villes équatoriennes disposent de bonnes infrastructures sanitaires. Examens, prise en charge et urgences, tout est là mais la qualité varie et la prise en charge peut être très onéreuse dans le privé et les soins doivent être payés sur place. Dans les zones rurales, la santé est une donnée plus aléatoire…

articl-santé-tout-equateur-7

On trouve de tout dans les pharmacies équatoriennes !

Les pharmacies sont, en générale, bien équipées. Ne partez donc pas avec un hôpital dans vos valises et contentez vous des indispensables (désinfectants, compresses et pansements, antidouleur, médicaments pour les maux de ventre et contre la diarrhée, crème solaire et, bien sûr, anti-moustique).

 

Précautions alimentaires

Pour sauvegarder votre estomac, il est important de prendre quelques précautions vis à vis de l’alimentation :

  • Privilégiez les viandes bien cuites.
  • Évitez les glaçons, boissons à base d’eau et crudités (surtout dans les petits restaurants bons marchés).
  • Évitez d’acheter à manger dans la rue (vendeurs ambulants).
  • Epluchez vos fruits ou rincez-les avec de l’eau purifiée.

articl-santé-tout-equateur-3

Ne vous privez pas du bon ceviche sur la côte

Pour ce qui est de l’eau, ne consommez pas celle du robinet, peu importe l’endroit. Certaines personnes vous diront qu’à Quito, l’eau est potable, ce qui est probablement vrai, mais elle est intensément traitée et son « goût » laisse à désirer. Vous trouverez des bouteilles de toutes contenances dans les épiceries : préférez ce moyen pour vous désaltérer. Café et thé ne pressentent pas de risque car l’eau est bouillie. Enfin si vous comptez jouer les Robinson Crusoé en Amazonie, il existe des pastilles (en pharmacie) qui vous permettront de purifier l’eau pour la rendre potable.

C’est en suivant ces recommandations que vous pourrez réduire vos chances de contracter la hantise de beaucoup de voyageur : la turista.

La turista, plus poétiquement appelée diarrhée du voyageur, est un mal commun, pas grave s’il est correctement traité, mais qui peut s’avérer très gênant. C’est une infection intestinale, souvent d’origine alimentaire qui provoque de violentes diarrhées. En cas d’infection, pensez à vous réhydrater (on trouve dans toutes les pharmacies des solutions réhydratantes). Les désinfectants intestinaux (type Ercéfuryl) se montrent aussi très efficaces mais seulement si l’infection est de type bactérien. Si les diarrhées se prolongent plus de 5 jours, il faut consulter un médecin, l’infection pouvant être due à un parasite ou un virus. Les anti-diarrhéiques classiques (type imodium), s’ils peuvent soulager les symptômes, n’ont que peu d’efficacité car ils ne traitent pas la cause du mal.

Une attention particulière est à apporter aux enfants et aux personnes âgées chez qui la déshydratation peut être dangereuse.

articl-santé-tout-equateur-6 Pensez à vous hydrater en cas de diarrhée

 

Mal aigu des montagnes

En arrivant à Quito et plus généralement le long de la cordillère andine vous pourrez ressentir un petit malaise, parfois gênant, à cause de l’altitude.

Le Mal des Montagnes, que l’on appelle ici « Soroche », est un syndrome qui touche les personnes se situant en altitude et qui résulte du manque d’oxygène utilisable par notre corps, à cause du changement de pression atmosphérique. Il varie en fonction des personnes, de la vitesse de montée et de l’acclimatation. Les symptômes peuvent se faire ressentir dès 2500m et consistent en nausées, étourdissements, maux de tête ou insomnie. Pour ceux d’entre vous qui souhaitent se lancer à l’assaut des sommets, sachez qu’à partir de 5000m, les complications peuvent être graves (troubles du comportement, de la vue ou encore œdème cérébral, qui peut être fatal).

articl-santé-tout-equateur-2

Des paysages à couper le souffle… Littéralement !

Pour réduire les risques et s’acclimater en douceur, hydratez-vous, reposez-vous les premiers jours et profitez en pour gouter une infusion de coca réputée pour minimiser la gêne causée par l’altitude. En montage, sachez que le seul vrai moyen pour parer à ce mal est simplement de redescendre en altitude. Soyez particulièrement vigilant avec les enfants !

 

Gare au soleil

Nous savons tous que le soleil est, pour beaucoup d’entre nous, l’ingrédient indispensable à des vacances réussies. Si c’est votre cas, vous serez comblé par l’Equateur et son soleil présent à l’année. Mais avant de vous offrir innocemment à ses rayons, en imaginant déjà vous venter de votre teint halé à votre retour de vacances, gardez à l’esprit que le soleil en Equateur n’est pas le même que sous nos latitudes. Etre sur l’Equateur signifie être plus proche du soleil et il sera de bon ton de se protéger peu importe l’endroit. Crème solaire avec un fort indice et chapeau seront indispensables, que ce soit au bord de mer, en Amazonie ou en montagne.

Vous verrez que les Equatoriens se protègent beaucoup du soleil alors faites comme eux, ils savent ce qu’ils font.

articl-santé-tout-equateur-1

La meilleure façon de profiter du soleil

Pour conclure, en suivant ces recommandations et en vous prévenant contre certains risques, vos vacances se dérouleront le plus calmement du monde. Et si jamais vous auriez besoin d’aide et de conseils sur place vous pouvez toujours contacter 24/7 l’Assistance Francophone Tout Equateur.

 

0 4102

Kallari signifie commencer, dans la langue Kichwa. Pour nous, à notre arrivée dans l’association, c’était le commencement d’un mois de découvertes, de rencontres, de service et de partage.

blog-voyage-communauté-tout-equateur-7Kallari est une association qui regroupe plusieurs familles de producteurs Kichwas, dans la province de Napo, en Equateur. Son objectif : permettre aux familles de garder leur culture et mode de vie, face aux pressions des sociétés modernes. Pour cela, Kallari produit du chocolat ! L’association achète aux producteurs fèves de cacao et autres ingrédients biologiques tels que la vanille ou le gingembre. Cela donne un soutien financier aux familles, pour pouvoir vivre de leurs récoltes, et donner un accès à la scolarité aux enfants.

blog-voyage-communauté-tout-equateur-2
Kallari propose à ses volontaires, ou aux touristes de passage dans la région, de vivre quelques jour dans une famille Kichwa, de partager leur travail, leurs repas, leurs nuits dans les maisons de bois ; en bref, de découvrir leur quotidien ! C’est ce que nous avons fait durant deux semaines. Une immersion dans un mode de vie complètement diffèrent, loin du matérialisme et de la course au temps dans lesquels nous vivons. 

blog-voyage-communauté-tout-equateur-6
Les familles Kichwa cultivent des Chakras, de petites parcelles de terre ou poussent pêle-mêle cacaoyers, bananiers, yucca, mais aussi toutes sortes de plantes comestibles, médicinales ou ornementales.

blog-voyage-communauté-tout-equateur-3Depuis toujours, ce peuple préfère à une agriculture extensive la capacité d’utiliser toutes les espèces qui poussent sur la parcelle, de façon raisonnée. Une aubaine pour l’environnement, qui se trouve préservé de la déforestation, et abrite une des plus grandes biodiversités au monde. Ils vivent en harmonie avec la nature : utilisant l’eau des fleuves d’Amazonie, une feuille comme parapluie, les fibres de certaines plantes tissées en fils pour les filets…

blog-voyage-communauté-tout-equateur-5
Pour nous, fraichement arrivées de France, ce fut une prise de recul énorme sur notre société, ses contraintes et ses limites, ainsi que des rencontres exceptionnelles. Pour Kallari, c’est une lutte permanente contre les géants de l’agroalimentaire, les diktats des marchés mondiaux et des modes de production actuels, pour rester fidèle à ses valeurs. Pour les familles, il s’agit d’une volonté de s’insérer dans le monde moderne, sans abandonner le mode de vie ancestral qui fonde leur culture et préserve la nature environnante. 

blog-voyage-communauté-tout-equateur-1
Alors que son chocolat commence à être primé et reconnu internationalement, l’association compte sur des volontaires, comme nous, pour se faire connaitre ; et est ravie d’accueillir volontaires et touristes pour partager sa richesse. Les visiteurs de passage pourront, sur une ou deux journées, visiter une chakra, ainsi que découvrir le traitement du cacao jusqu’au chocolat. 

blog-voyage-communauté-tout-equateur-4Si Tena se situe aux portes de l’Amazonie, à 5h de Quito, Kallari possède aussi un petit café dans la capitale. On peut y goûter boissons et spécialités amazonienne, ainsi que le chocolat sous toutes ses formes !

Pour en savoir plus, en image notamment, rendez-vous sur Kallari : www.kallari.com

Manon – volontaire à Kallari – Juillet 2015

 

0 12079

Lorsque que l’on souhaite découvrir un pays pleinement et en toute indépendance, il faut pouvoir se déplacer comme on l’entend.  Bonne nouvelle: l’Equateur est un petit pays, qui s’avère bien connecté, et où vous aurez l’embarras du choix pour vos déplacements !

La question est souvent de savoir comment se déplacer pour ne rien manquer et revenir comblé de son séjour.

Pour que vous puissiez profiter au maximum de vos vacances et suivre vos envies, nous allons passer en revue les différentes options de transports qui s’offriront à vous. En route !

article-transport-tout-equateur-3

Les routes sont en bon état même dans la plupart des petits villages !

Quelques informations sur le réseau routier

En Equateur, le réseau routier est, dans son ensemble, de très bonne qualité. Il a fait l’objet d’importants investissements ces dernières années et n’est en rien comparable avec les routes que l’on pouvait parcourir dans le pays il y a 10 ans. Vous vous étonnerez sûrement de rouler sur des 4 voies au milieu des Andes, ou de croiser des routes fraîchement asphaltées en Amazonie.

Aujourd’hui, ce réseau est encore en pleine expansion, il existe des routes de très bonne qualité tandis que certains tronçons n’ont pas encore été rénovés (parfois pour préserver certains sites) ou sont en travaux. Vous verrez cependant que les pistes en terre participent au charme de l’expérience. Pour un aperçu de la situation, voici la page du gouvernement équatorien qui vous donnera une idée générale de l’état du réseau routier.

article-transport-tout-equateur-8

 Le charme de la campagne et de ses routes secondaires.

La voiture

La voiture fait de plus en plus d’émules chez les voyageurs qui rêvent d’indépendance pour sillonner le pays. C’est une façon inédite de découvrir l’Equateur qui s’adapte à tous types de voyageurs. En famille, entre amis ou en solo, tout le monde peut tenter l’expérience !

article-transport-tout-equateur-15-1En route vers les petites criques secrètes !

Cette option vous offrira la possibilité de voyager autrement, comme vous l’entendez et à votre rythme. C’est en voiture que s’ouvriront à vous des  paysages somptueux et inaccessibles, ainsi que les trésors cachés de l’Equateur. Prendre le volant, c’est l’occasion unique de longer la côte à la recherche de plages isolées, de partir à la découverte de villages hors des sentiers battus ou encore de faire le tour du géant Chimborazo. Quoi de mieux qu’un coucher de soleil sur les Andes au détour d’un virage ?

article-transport-tout-equateur-7

Belles luminosités sur les Andes avant le coucher du soleil.

Si vous souhaitez avoir une idée du prix pour une location de voiture, l’Equipe Tout Equateur vous propose d’établir un devis gratuit avec nos partenaires locaux.

Un petit plus pour ceux qui voudraient se déplacer en voiture : l’essence est très bon marché !

Faire du stop sur les routes est réservé aux plus aventureux et ceux qui ne sont pas pressés. C’est un moyen de transport peu démocratisé et utilisé en Equateur. Sur certaines routes peu fréquentées, il vous faudra attendre des heures pour voir la première voiture passer. Les camions s’arrêtent parfois en demandant une rémunération (qui reste toutefois minime !).

article-transport-tout-equateur-4

 Esprits aventuriers : les nombreuses pistes en zones rurales vous combleront !

Conseils avant de prendre la route

Même si les routes vous donneront souvent une impression de sûreté, il existe quelques dangers dont il faut être conscient et la prudence doit être de mise.

Malgré un bon état général, la montagne et les fortes précipitations mettent parfois les routes à rudes épreuves. Il faut être particulièrement vigilant lorsque l’on descend les Andes (des deux cotés). Il n’est pas rare de voir des éboulements ou des glissements de terrain. Cette situation amène parfois à des fermetures de routes… Il faut alors prendre son mal en patience, mais ne vous inquiétez pas, la situation finit toujours par se débloquer !

Un autre danger vient des usagers. Si dans l’ensemble les Équatoriens conduisent bien, méfiez-vous des bus et autres poids lourds qui ont tendance, de par leur taille, à se prendre parfois pour les maîtres de la route. Vous devrez aussi être très vigilants car les piétons (et notamment les enfants) ont l’habitude de marcher au bord de la chaussée. Redoublez de prudence, si vous conduisez de nuit !

INAUGURACIÓN DE AUTOVÍA OTAVALO – IBARRAAttention aux excès de vitesse : les amendes peuvent être lourdes !

Les contrôles policiers sont assez fréquents sur la route et les radars existent, ce qui est au final plutôt rassurant… Il vous faudra surveiller votre vitesse (50km/h en ville, 90km/h hors agglomération, 100km/h sur les voies rapides et 60km/h dans les virages hors agglomération), bannir l’alcool, veiller à avoir vos papiers… Bref les incontournables de la sécurité routière, peu importe l’endroit où l’on conduit !

La signalisation est souvent (mais pas toujours !) approximative et il est parfois difficile de s’orienter ; mais un GPS couplé à une carte routière feront l’affaire! Dans les agglomérations, attention au sens de circulation : de nombreuses voies sont en sens unique.

article-transport-tout-equateur-9

Panneaux et lignes de démarcation sont, de façon générale, très visibles.

Concernant le permis de conduire, vous pouvez rouler avec votre permis national pendant trois mois en Equateur. Le permis de conduire international n’est pas obligatoire, mais il est d’avantage reconnu lors des contrôles routiers… Si vous l’avez, ne vous en privez pas !

Le bus

C’est un moyen de transport très démocratisé. Le bus est parfait pour se déplacer à petit prix (moins de 2$ par heure) et il existe de nombreuses compagnies qui offrent une grande variété de destinations à travers tout le pays.

La qualité des bus est parfois inégale, et pour vous assurer un certain confort, vous préférerez opter pour les bus « ejecutivo » qui proposent climatisation, sièges inclinables ou encore télévision.

article-transport-tout-equateur-12

Un terminal de bus typique en Equateur.

Côté inconvénients : les bus sont très pratiques pour vous emmener d’un point à un autre, mais ils ne vous permettront pas de vous aventurer hors des sentiers battus, de vous arrêter lorsque certains panoramas méritent une photo ou encore de décider pleinement des horaires de vos déplacements.

Dans les transports en commun, veillez à vos affaires. Il existe quelques risques de vols, certes peu courant, mais dont il faut être conscient. Vous pouvez consulter notre article sur la sécurité en Equateur pour vous parer contre ces petits désagréments.

Le train

S’il fût à l’origine une prouesse technique, le réseau ferré équatorien a longtemps été laissé à l’abandon. Ce n’est aujourd’hui plus le cas, grâce à la volonté du gouvernement de rénover certains tronçons. Qu’on se le dise, l’intérêt est d’abord touristique, mais certains trajets, comme la célèbre Nariz del Diablo, valent le détour. Se laisser porter sur les chemins escarpés des Andes, tout en admirant le paysage, est une expérience unique.

Pour découvrir tous les itinéraires, les tarifs et les horaires des trains, rendez-vous sur le site de Trenecuador.

article-transport-tout-equateur-6

 Ambiance Far West à la « Nariz Del Diablo »!

Le bateau

Certains endroits ne vous laisseront pas d’autres alternatives que le bateau !

article-transport-tout-equateur-11-1Une pirogue au fil de l’eau en Amazonie.

En Amazonie par exemple, il faudra parfois emprunter un taxi pirogue pour rejoindre votre lodge : une belle occasion de sillonner les méandres des rivières dans des zones où la nature est omniprésente. Il existe aussi des bateaux plus confortables qui proposent des itinéraires immersifs et contemplatifs au cœur de la forêt. Si l’idée de vous laisser glisser au fil de l’eau vous intéresse, rendez-vous ici.

Aux Galápagos, vous aurez le choix : yachts et voiliers de croisière, ou encore les « lanchas », idéales pour les voyageurs qui souhaitent voguer d’îles en îles à leur guise. Pour des idées de croisières à prix malins, consultez les bons plans du Réseau Tout Equateur.

article-transport-tout-equateur-1 Ferry entre Baltra et Santa Cruz aux Galápagos.

L’avion

Si vous souhaitez opter pour la rapidité, sachez que l’Equateur est bien pourvu en lignes aériennes intérieures. Les compagnies TAME, AVIANCA et LAN desservent les grandes villes (Cuenca, Quito, Guayaquil), la côte (Manta, Esmeraldas), l’Oriente (Lago Agrio, El Coca) et les Galápagos. Les vols intérieurs sont sûrs et bon marché. Ils ne dépassent généralement pas 100$ pour un aller, sauf dans le cas des Galápagos, où les billets avoisinent plutôt 400-500$ aller-retour.

Comme nous l’avons vu, se déplacer en Equateur ne présente aucun problème particulier ! Les moyens de locomotion ne manquent pas et s’adaptent très bien à vos envies et à votre porte-monnaie. A vous de choisir maintenant !

N’oubliez pas que l’Equipe Tout Equateur vous propose la tranquillité et la sérénité, peu importe la voie que vous suivrez, avec l’assistance francophone 24/7 : l’indispensable du voyageur indépendant en Equateur !

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de conseils de voyage ;

A très bientôt !

article-transport-tout-equateur-5

0 5941

Si je vous dis Galápagos, qu’est ce que cela vous évoque ?

Pour certains, des îles paradisiaques perdues au milieu de l’océan, pour d’autres un laboratoire de nature à ciel ouvert où résonne encore le nom du savant anglais Charles Darwin et sa célèbre théorie de l’évolution.

A chacun sa vision, ses histoires et ses références mais une chose est sûre, c’est que cet imaginaire qui renvoie à l’exploration, aux voyages ou à la nature indomptable n’est en rien exagéré et vous vous en rendrez compte dès votre arrivée.

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-12

L’archipel des Galápagos est composé de 19 îles et de nombreux ilots. Chacune de ces îles possède son propre microcosme et sa propre identité, ce qui rend ce voyage insulaire unique !

Aux Galápagos, on plonge dans des eaux merveilleuses à la découverte d’un monde sous-marin époustouflant, à Wolf et Darwin par exemple. On côtoie une faune et une flore propre à l’archipel et l’origine volcanique des îles a façonnée des paysages terrestres surprenants. Les tunnels de lave et les plaines lunaires vous donneront parfois l’impression d’explorer une autre planète !

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-4

Dans cet article, nous essayerons de répondre aux questions que vous vous posez très souvent avant d’entreprendre un séjour aux Galápagos.

Nous vous proposerons également (en fin d’article) une nouvelle façon de découvrir les Galápagos pour profiter au maximum de votre séjour !

Quand partir ?

Les Galápagos se visitent toute l’année, chaque saison, chaque période apportant son lot de spécificités. Quant à Dame Nature, elle se donne en spectacle à chaque instant. Les tortues pondent en janvier par exemple et c’est en juillet que certains cétacés viennent caresser les côtes.

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-5

Malgré la présence de nombreux microclimats on distingue deux grandes tendances saisonnières.

L’une est chaude et humide. Elle s’étend de janvier à mai.  La température de l’air tourne en général autour de 25-30˚C et celle de l’eau autour de 25˚C. Les pluies ne sont pas perpétuelles mais plutôt intenses. C’est la période la plus ensoleillée, idéal pour profiter des paysages côtiers.

L’autre saison est plus fraiche et sèche. Elle s’étend de juin à décembre et la température de l’air est de 22-24˚C en moyenne alors que l’eau se rafraichit sous l’influence du courant de Humboldt. C’est la saison la plus propice à l’observation de la vie sous-marine.

Pour en savoir plus sur le climat et l’observation des animaux, n’hésitez pas à poser toutes vos questions sur le forum.

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-13

Quel Budget ?

La visite des Galápagos est un voyage dans le voyage ; cela représente donc un budget non négligeable.

Si certaines astuces permettent de réduire un peu la facture, certaines dépenses sont incompressibles.

- Le prix du billet d’avion depuis l’Equateur qui s’élève à 450 $ environ. Il est judicieux de réserver votre billet en avance pour bénéficier de prix « raisonnables » et être sûr d’avoir de la place, surtout en haute saison.

- La taxe d’entrée au parc est de 100$ par personne et 50$ pour les enfants de moins de 12 ans.  Vous devrez vous en acquittez en espèce, à l’aéroport dès votre arrivée sur l’archipel.

- La “Tarjeta de Control de Transito” (TCT) s’élève à 20$ que vous paierez à l’aéroport de départ (Quito ou Guayaquil).

Le reste de vos dépenses va essentiellement dépendre de la façon dont vous allez découvrir les Galápagos (croisière, séjour terrestre…) et du nombre de jour que vous allez passer sur place.

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-6

Comment se rendre aux Galápagos ?

Le moyen le plus simple, rapide et pratique pour vous rendre sur l’archipel est de prendre l’avion.

Les départs pour les Galápagos se font uniquement depuis les aéroports de Guayaquil et Quito.

Aux Galápagos, deux aéroports proposent des liaisons avec l’Equateur continental. Vous pouvez choisir d’atterrir sur l’île de Baltra, pour rejoindre plus facilement l’île de Santa Cruz, la plus peuplée de l’archipel. L’autre option est l’aéroport de San Cristóbal, l’île la plus orientale de l’archipel.

Malin : Si vous souhaitez visiter Santa Cruz et San Cristobal, vous pouvez par exemple choisir d’atterrir sur Baltra et  repartir  depuis San Cristobal (ou inversement), cela vous permettra d’économiser une traversée en bateau.

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-8

Comment visiter les Galápagos ?

Maintenant que vous êtes a terre voyons comment partir à l’aventure !

  • Les croisières

C’est l’offre touristique phare des Galápagos et la manière la plus courante de découvrir l’archipel. En optant pour une croisière vous découvrirez les îles au gré de l’itinéraire de votre bateau. Chaque embarcation propose un ou plusieurs itinéraires bien précis réglementés par le parc national des Galápagos.

Les croisières sont le seul moyen de visiter certaines îles éloignées. Elles s’avèrent aussi avantageuses si vous ne disposez que de peu de temps sur place. En effet, elles offrent la possibilité de découvrir plusieurs îles et sites en optimisant les temps de déplacements.

Du coté des inconvénients les croisières sont en générale plutôt onéreuses et aux vues de l’offre importante, le rapport qualité / prix n’est pas toujours au rendez vous. Certaines croisières proposent des activités que l’on peut faire librement et quelque fois gratuitement sur les îles habitées.

Si vous êtes enclin au mal de mer sachez qu’à certaines périodes, ça remue un peu !

Il est peut être difficile de s’y retrouver parmi toutes les offres proposées, si vous avez besoin d’un avis sur un itinéraire ou d’un petit coup de pouce pour trouver une croisière, n’hésitez pas à nous contacter. L’Equipe Tout Equateur vous a déniché quelques croisières à prix malin, n’hésitez pas à y jeter un œil !

DCIM103GOPRO

  • Les séjours terrestres en indépendant

Si vous êtes plus serein sur le plancher des vaches, vous pouvez opter pour un séjour terrestre en indépendant.

En voyageant ainsi, vous pourrez réaliser un certain nombre d’activités en solo (vélo, farniente sur la plage, surf, snorkeling sur certains sites, balades, baignades, visites) et compléter ces activités par des excursions à la journée sur les sites et îles voisines dont la découverte nécessite un guide. Lorsque vous pensez avoir fait le tour d’une île rien ne vous empêche de prendre un bateau et de mettre le cap sur la suivante.

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-14

L’archipel compte 4 îles habitées sur lesquels vous pouvez séjourner au grès de vos envies :

Santa Cruz est le centre névralgique des Galápagos. Elle concentre de nombreux hôtels, agences et restaurants. C’est l’île la plus animée. C’est de là que partent la majorité des excursions pour les îles inhabitées (Bartolomé, Plaza Sur, Santa Fé, Seymour Norte…)

San Cristobal est plus sauvage et moins touristique que Santa Cruz. C’est le paradis des lions de mer.

Isabela est la plus grande des îles habitées et également la plus sauvage et authentique. Elle abrite 6 volcans dont le Sierra Negra.

Floreana est petite île agréable mais avec peu de possibilité d’hébergement.

La vie est plus chère sur l’archipel que sur le continent, mais il est possible de trouver des hôtels sympas à petit prix et de quoi se rassasier sans se ruiner.

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-2

Le camping sauvage est formellement interdit sur les îles, cependant à certains endroits (comme El Garrapatero sur Santa Cruz), les voyageurs sont autorisés à planter leur tente en demandant au préalable une autorisation. Aller à l’encontre du règlement du parc peut coûter cher ! Si l’expérience camping vous intéresse, n’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

Le principal attrait de ce type de séjour c’est la liberté. Vous pourrez, en préparant un peu votre voyage, vous concentrer sur ce que vous avez envie de voir et ne pas suivre un parcours prédéfini. Cette option est souvent plus économique qu’une croisière. Vous pourrez moduler vos dépenses plus facilement (alimentations, hébergement, activités…) qu’en prenant un package déjà tout fait.

Découvrez la vidéo : les Galapagos en terrestre

Les inconvénients de ce type de séjour seront d’avantage relatifs au déplacement. Certaines îles ne sont accessibles qu’avec une croisière et il n’existe pas de liaison maritime directe entre San Cristobal et Isabela et il vous faudra repasser par Santa Cruz.

Cette option « à la carte » entre mer et terre demande un peu de préparation mais peut être tout aussi intéressante qu’un séjour en croisière et vous procurera une expérience de voyage différente.

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-3

Pour vous faire une idée de ce qui vous attend si vous optez pour un séjour terrestre en indépendant, n’hésitez pas à consulter le carnet de voyage de Marine et Guillaume.

En conclusion, séjour terrestre ou croisière, tout dépend de chacun ! Ce sont deux façons de voyager différentes mais qui peuvent aussi se compléter. Si vous pouvez combiner les 2, c’est le must !

 

Le Réseau Solidaire vous fait profiter de ses Bons Plan !

Pour une expérience inoubliable et complète à prix d’amis, le Réseau Solidaire vous propose de combiner la croisière et le séjour terrestre.

Les croisières sont négociées directement avec nos partenaires locaux : pas d’intermédiaires, petits prix garantis !

Quant à la Carte Premium Galápagos elle vous permettra de bénéficier de remises sur les activités et hôtels partenaires de notre réseau.

Avec le Réseau Solidaire Tout Equateur, économisez jusqu’à -30% sur votre séjour !

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter tous nos Bons Plans Galápagos !

 

article-voyager-Galapagos-tout-equateur-7