Carnet de route : La côte équatorienne de Manta à Guayaquil (Août 2015)
Voici un petit aperçu de quelques jours sur la côte équatorienne avant d’embarquer à Guayaquil pour les Galápagos.
1er jour :
Après un trajet de nuit j’arrive à Manta depuis Quito. Je découvre la ville au petit matin et profite du calme pour une balade sur la plage et un petit déjeuner bien copieux à base de bolones (boulette de banane plantin frite avec du fromage). Manta est une station balnéaire importante un peu trop fréquentée et bétonnée à mon goût, du coup je ne me suis pas éternisé c’était juste le point d’arrivé de mon bus. C’était aussi à Manta que l’on m’a livré une voiture pour descendre la côte jusqu’à Guayaquil. La voiture arrivée, prochaine étape Montecristi.
Montecristi est une petite ville située à l’intérieur des terres non loin de Manta. Cette localité est réputée mondialement comme capitale de la production des célèbres chapeaux Panama. Ici, on préfère les appeler sombrero de paja toquilla. Ces chapeaux de pailles sont 100% équatoriens et l’appellation Panama vient simplement du fait qu’ils étaient utilisés par les ouvriers lors de la construction du canal de Panama. Ils ont été popularisés comme des couvre-chefs élégants en coiffant la tête de grands hommes du 20ème siècle (Roosevelt, Churchill, Sinatra…). A Montecristi on produit les plus fins et aussi les plus chers : los superfinos de Montecristi.
En rentrant dans une petite boutique qui ne payait pourtant pas de mine, le vendeur me présenta un chapeau à plus de 1000 dollars ! Je dois avouer que la qualité et la finesse était hallucinante mais n’ayant pas de monnaie sur moi je suis ressorti sans le chapeau…
Au delà des chapeaux la ville est connue pour être le lieu de naissance du président libéral et laïc Eloy Alfaro, héros controversé et père du chemin de fer transandin.
Après un almuerzo et cette sympathique halte à Montecristi, je repris la voiture pour me rendre à Puerto López. La route qui passe par Jipijapa et reprend la direction du bord de mer est belle et bien entretenue.
Avant de me rendre dans le village de Puerto López, je me suis arrêté au Parque Nacional Machalilla pour profiter une bonne heure de la plage de Los Frailes. C’est un espace protégé et bien conservé où les tortues viennent pondre leurs œufs pendant l’été. L’endroit est génial, le sable blanc et l’eau à température parfaite. Par contre pensez à la crème solaire car il n’y à littéralement pas un centimètre d’ombre. Le paysage dans cette région est très désertique.
2ème jour :
Le lendemain je décide de poursuivre mon exploration de la région avec la visite de la très sauvage Isla de la Plata. En m’y rendant (environ 1h en bateau depuis Puerto López) j’ai aussi pu assister au bal des baleines qui viennent se reproduire chaque année au large des côtes.
Sur l’île, tout est encadré par les gardes du parc. C’est une terre vierge d’humains mais un véritable paradis pour les oiseaux. On l’appelle justement île d’argent (Isla de la Plata) à cause des couches de guano déposées par les oiseaux sur les rochers et qui lui donnent ce reflet argenté particulier lorsqu’on arrive en bateau. En me promenant sur l’île, j’ai parfois eu l’impression d’être dans une scène du film « les oiseaux » d’Alfred Hitchcock tant ils étaient nombreux.
Au retour, nous avons pu voir encore les baleines qui semblaient plus joueuses et sautaient hors de l’eau.
Le soir direction le sud dans les environs de Montañita. Cette ville est réputée comme l’une des plus festive de la côte. Pour m’éviter la musique en continue toute la nuit, je préfère dormir à Olón, à quelques kilomètres de Montañita. La plage d’Olón est calme, belle, grande et on y mange de délicieux ceviche. L’endroit est parfait pour se reposer et profiter des vagues.
3ème jour :
Le troisième jour, journée farniente où je profite de cette plage avec ma planche de surf. En fin d’après midi je prends mon bus pour Guayaquil et pour poursuivre l’aventure aux Galápagos.