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Si l’Equateur, petit pays situé entre le Pérou et la Colombie, a une taille nettement inférieure à celle de la plupart de ses voisins sud-américains, il n’a rien à leur envier en termes de découvertes ou de richesses !

Amazonie, Andes, côte Pacifique, Galápagos… l’Equateur vous offrira de nombreuses possibilités de voyage et de paysages !

Mais alors, où aller ? Que faire ? Combien de temps partir ? Avec quel budget ? Puis je voyager sereinement en famille ? Voilà quelques questions auxquelles cet article tentera de répondre ! S’il vous vient d’autres interrogations, n’hésitez pas à contacter l’Equipe Tout Equateur qui fera de son mieux pour vous aider à préparer votre voyage!

Malin ! 

Profitez du traditionnel Briefing de l’Equipe sur place : un moment convivial durant lequel nous vous livrerons nos petits secrets de voyage, pour rendre votre séjour inoubliable ! Un bon plan gratuit signé Tout Equateur !

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 Lagune de Cuicocha, région d’Otavalo

Combien de jours en Equateur ?

Evidemment, cela dépendra de vos disponibilités, de votre budget et de vos envies ! Certains d’entre vous choisiront de visiter seulement l’archipel des Galápagos, d’autres partiront à la découverte de Quito, la capitale, de la jolie ville coloniale de Cuenca, des Andes,  de l’Amazonie et certains iront sur la « Costa » prendre un bain de soleil.  Idéalement, trois semaines vous permettront de découvrir les différentes facettes de l’Equateur tout en gardant un peu de suspens pour votre prochaine visite !

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 Leon Dormido (Kickers Rock), Galápagos 

Voyage en famille, entre amis, en couple ? Où aller ?

L’Equateur est un pays qui se visite facilement (en préparant bien son voyage), que vous partiez seul, en famille, entre amis ou en couple. Il est facile de s’y déplacer, en bus comme en voiture (ou en avion !), ses habitants sont très accueillants et il est possible d’y pratiquer un grand nombre d’activité (plongée, randonné, ascension, rafting,…).

Votre escapade pourra être tantôt romantique et paisible tantôt aventurière et sportive ! Les plages paradisiaques des Galápagos et les eaux thermales volcaniques répondront parfaitement aux envies de détente et d’évasion des amoureux en lune de miel. Les nombreux volcans de la Cordillère des Andes, et les fleuves et cascades d’Amazonie satisferont les amateurs de sensations fortes comme les amoureux de la nature. Pour ceux qui seraient attirés par la verdoyante forêt Amazonienne, et la richesse de sa faune, n’hésitez pas à consulter notre article « Comment visiter l’Amazonie Equatorienne ? » .

Pour ceux qui pensent voyager avec des enfants, pas de souci à se faire, le pays est parfaitement adapté aux séjours en famille ! Pour plus d’infos sur la sécurité en Equateur, c’est par ici !

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 Dans tout le pays, vous trouverez des activités pour les petits comme pour les grands !

Quand partir ?

L’Equateur présente seulement deux saisons : une saison sèche et une saison humide, qui sont cependant peu marquées : il est donc possible d’y voyager toute l’année sans rencontrer de problème climatique majeur. Le pays se divise grosso-modo en quatre régions présentant des climats et microclimats différents. La « Costa » (côte Pacifique) a une température annuelle moyenne entre 26 et 29 degrés, les îles Galápagos offrent des températures variant entre 20 et 30 degrés, selon la saison ; la « Sierra » (la région des Andes), plus fraîche, a une température moyenne oscillant entre 14 et 19 degrés, et finalement l’Amazonie, humide et chaude, a une température qui varie généralement entre 25 et 28 degrés.

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Pensez à vous protéger du soleil !

Certaines périodes sont plus propices à la réalisation de telle ou telle activité. Si vous souhaitez observer des baleines par exemple,  il faudra organiser votre séjour dans la période qui s’étend de juin à septembre/octobre.  N’hésitez pas à consulter l’Equipe pour plus d’informations (meilleurs mois pour les ascensions…).

Où dormir ?

L’Equateur offre une large gamme de types d’hébergements, il y en a pour tous les goûts et budgets: des petites auberges économiques aux grandes haciendas, vous aurez l’embarras du choix !

Si vous avez besoin d’un petit coup de pouce pour vous décider, l’Equipe Tout Equateur a testé et sélectionné pour vous des hébergements sympas sur l’ensemble du pays, que vous pouvez consulter sur le site Tout Equateur (réductions et avantages pour les membres du Réseau).

Puis-je faire du Camping ?

Il est possible de camper en Equateur, à condition d’être bien équipé et conscient des conditions météorologiques ! Veillez à bien vous couvrir en altitude, car les températures baissent rapidement au coucher du soleil dans les Andes. Sur le bord de mer, n’oubliez pas votre anti moustique !

Le camping sauvage n’est pas conseillé et il vaut mieux s’assurer de l’accord des habitants. Certains hôtels proposent des espaces de camping à bas coût ; vous pourrez aussi camper dans des lieux uniques comme les îles Galápagos, le parc national du Cotopaxi et le parc national Cajas entre autres… N’hésitez pas à demander conseil à l’Equipe.

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Camping sur la lagune du Quilotoa

Quelles activités ?

Amoureux de la nature, de sports extrêmes ou de vacances « détente », bienvenue au paradis !

De par son incroyable géographie, l’Equateur offre une infinité d’activités : débutants comme « experts » pourront se lancer à l’assaut des volcans, en profitant des majestueux paysages andins. Randonnées, balades à cheval, cyclisme, rafting, canyoning, escalade, ou encore soins thermaux ne sont qu’un petit échantillon d’exemples des activités auxquelles vous pourrez prendre part en Equateur.

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Canyoning à Mindo

Pour ceux qui préfèrent la mer, pourquoi ne pas vous laisser tenter par un cours de surf, de pêche, de plongée sous marine ou de yoga sur la plage ? Pour les débutants, ou voyageurs à petit budget,  la plongée avec masque et tuba (snorkeling) sera suffisante pour vous offrir des vues imprenables de la biodiversité sous-marine des îles Galápagos.

article-voyager-en-équateur-tout-equateur-5 Masque et tuba vous permettront de profiter de l’incroyable faune sous marine des Galápagos !

Le saviez vous ?

Léon et l’Equipe Tout Equateur ont sélectionné pour vous des partenaires de confiance : activités pour tous les goûts et tous les budgets! N’hésitez pas à les consulter sur le site Tout Equateur.

Quel budget ?

Vous pourrez découvrir le pays avec un budget raisonnable : l’Equateur reste beaucoup moins cher que nos contrées.

Côté hébergement, il y en a pour tous les goûts ! Vous pourrez trouver des petits hôtels à partir de 10 dollars par personne, des hôtels de charme avec vue sur mer, mais également des haciendas coloniales et des lodges en plein cœur de la forêt !

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 Détente assurée sur la côte dans nos hôtels affiliés !

En ce qui concerne le transport, Il est possible de voyager en bus à prix économique : comptez en moyenne 1 à 1,50 dollar par heure de bus.

Et pour ceux qui voudraient voyager plus librement et facilement, Tout Equateur a négocié pour vous des locations de voiture équipées et avec toutes les options nécessaires incluses (Kilométrage illimité, GPS, 2ième conducteur), à petit prix. N’hésitez pas à comparer les offres et à demander un devis gratuit auprès de notre Equipe.

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Le 4×4 sera votre meilleur allié pour partir à la découverte des Andes ou de l’Amazonie.

Quant à la nourriture, le célèbre « almuerzo » (repas de midi composé d’une soupe, d’un plat principal souvent à base de riz et de viande, et d’un jus) ne coûte que très rarement plus de 3,50 dollars. Les plats traditionnels sont généralement bon marché, même si toutes les gammes de prix (et types de cuisine – surtout dans les grandes villes !) existent.

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 Le « Ceviche » est un plat typique de la côte, à consommer sans modération !

Vous l’aurez compris: l’Equateur est LE pays à visiter !

Si vous avez des questions concernant la préparation de votre voyage, n’hésitez pas à les poser sur le Forum Tout Equateur, nous y répondrons dans les plus brefs délais !

A très bientôt !

Léon & l’Equipe Tout Equateur

 

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Bonjour tout le monde !

Voici un petit carnet de voyage qui raconte mon expédition en Amazonie équatorienne avec trois amis.

Après 2 semaines passées à se balader sur l’Allée des Volcans, nous avons décidé de nous lancer à l’assaut des contrées de l’Oriente. Désireux de garder notre autonomie et sous les conseils avisés de l’Equipe tout Equateur, nous avons choisi de louer un 4×4, indispensable pour se lancer sur les pistes amazoniennes. L’idée était pour nous un petit « roadtrip » qui devait nous emmener à Papallacta, Tena et ses alentours et Puyo pour finalement remonter à Quito.

Mardi 9 juin, départ de Quito

Après la livraison de la voiture directement à notre hôtel (si vous souhaitez louer une voiture je vous recommande vivement l’Equipe Tout Equateur… C’est super simple et pratique) et deux cafés plus tard, nous prenons la route en direction de l’est et de la ville thermale de Papallacta. En effet, avant de gouter à la chaleur de la forêt tropical quoi de mieux qu’un bon bain chaud à l’eau volcanique.

Après une route sinueuse et majestueuse dans les Andes, nous arrivons en vue de la lagune de Papallacta. Ici, premier arrêt aux thermes de Jamanco, un petit complexe thermal qui fait aussi restaurant. Ca tombe bien, nous sommes affamés ! La spécialité de la région, la truite fraichement pêchée, ravie nos papilles et nos estomacs.
Pas de baignade pour le moment mais une super randonnée autour de la lagune, parfait pour admirer les cascades environnantes. Pensez aux chaussures de marche les chemins sont magnifiques mais un peu boueux dans la région.
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C’est après la lagune que ce trouve le village de Papallacta. Perché à 3300 mètres, le climat est frais et très humide aussi en raison de la proximité avec le volcan Antisana et de ses neiges éternelles. Lors de notre passage la brume épaisse nous empêcha de voir le géant.
Le soir venu, rien de mieux que de faire trempette dans les bains chauds du village… Décontraction garantie !
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Mercredi 10 juin, en route pour l’Amazonie

Après une nuit fraîche mais reposante et un réveil très matinal, direction l’Amazonie, avec une halte dans la paisible ville de Baeza. Sur la route nous avons fait une petite halte dans une maison d’hôtes spécialisée en ornithologie et dans l’observation des oiseaux. Le balai des colibris qui nous tournaient autour en nous frôlant était superbe !
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Par la suite, la route fut très sinueuse avec parfois des éboulements. Mais pas de panique ! Nous avons été agréablement surpris par le bon état des routes en Equateur.

Baeza est une ville divisée en 2 avec une partie coloniale fondée par les espagnols au 16ème comme étape sur la route qui devait mener au royaume de la cannelle.
Cette étape fut pour nous l’occasion de déguster une truite (de loin la meilleure !) dans un petit restaurant sur la place du village. Le poisson, et surtout les délicieuses frites nous donnèrent l’énergie suffisante pour partir découvrir une jolie cascade en contrebas du village.
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Sur la route qui mène à Archidona, petit stop pour une marche digestive en forêt le long d’une rivière. Dans ce climat montagneux et humide, caractérisé par une forêt de nuages, les plus chanceux peuvent croiser le célèbre ours à lunettes ou jukumari, espèce d’ours la plus rare et la plus menacée au monde. Pour notre part, aucune trace de ce discret mammifère.

Au détour d’un des nombreux virages qui dévalent les montagnes nous avons assisté à un spectacle grandiose qui marqua notre voyage. C’était la vision de l’immense forêt de nuage léchant les cimes des arbres et s’étendant sous nos yeux à travers tout le continent, jusqu’à l’Atlantique. C’est ici que nait le bassin du plus grand fleuve de notre planète… Vraiment impressionnant !
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Le soir, ce fut la découverte d’Archidona. Le climat est ici beaucoup plus chaud et nous avons dégusté une délicieuse chuleta dans la rue avant de regagner notre hôtel.

Jeudi 11 juin, Archidona et ses alentours.

Cette journée fut particulièrement sportive ! Lors de notre passage dans la petite localité de Cotundo pour admirer les pierres sacrées qui sont légion dans la région, un employé municipal s’improvisa guide et nous invita à le suivre. Il nous fit ainsi découvrir d’autres pierres sacrées disséminées dans le coin et nous parla d’une cascade à ne manquer sous aucun prétexte ! Très intéressé à l’idée de découvrir cet endroit, il nous présenta un guide kichwa qui nous accompagna pour cette randonnée.

La balade était sportive et le chemin parfois boueux mais le jeu en valait largement la chandelle. En récompense une cascade splendide, une baignade dans une petite lagune et la possibilité de sauter d’une plateforme naturelle pour une bonne dose d’adrénaline. Le petit plus c’est que nous n’avons croisé personne ! Un coup de cœur !
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En fin d’après midi, nous sommes parti visiter les grottes de Jumandi. Dans ce complexe souterrain où court une rivière nous avons croisé des chauves souris et des forêts de stalactites. Tout ça les pieds dans l’eau et la frontale vissée sur le front.

Le soir nous nous avons fait escale dans un hôtel sur les hauteurs de Tena.

Vendredi 12 juin, de Tena à Puerto Misahualli.

Journée dédiée à la visite de Tena, capitale de la province du Napo. Ce fut l’occasion de faire quelques achats d’artisanat amazonien dans une boutique qui propose des objets fabriqués par différentes ethnies de la région (Kichwa, Shuar, Waorani…).
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En début de soirée nous avons fait route pour Puerto Misahualli, une petite bourgade sur le Rio Napo. C’est un petit village calme mais assez touristique car c’est ici que démarrent de nombreux tours pour la forêt amazonienne. C’est l’endroit parfait pour découvrir les singes capucins qui ont élu domicile sur la place du village. Attention à vos poches, ce sont de vrais chapardeurs !
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Samedi 13 juin, direction Puyo

Après une nuit dans un hôtel appartenant à une communauté kichwa, nous avons rejoint le centre du village pour embarquer dans une pirogue qui nous amena visiter une communauté sur les rives du fleuve. Ces excursions sont une partie importante du tourisme de la région et même si l’authenticité de la visite est faussée par le tourisme, il faut garder à l’esprit que c’est une source de revenus importante pour les communautés indigènes.
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Après une purification shamanique et quelques achats, dont le très populaire Guayusa qui remplace le café chez les kichwa, nous avons quitté Puerto Misahualli pour Puyo à environ 80km au sud.

Sur la route, en sortant de Puerto Misahualli, un petit arrêt pour découvrir un arbre immense, qui donne plus l’impression d’être face à un mur que face à un tronc. C’est dans ce coin que se trouve les fameuses cascadas de latas que nous n’avons malheureusement pas vu faute de temps.

La route pour Puyo est bonne et bien entretenue et nous sommes arrivé dans la capitale de la province de Pastaza dans l’après midi.

Puyo fut un vrai coup de cœur. Situé à 950m d’altitude c’est un centre touristique important et le point de départ de nombreuses expéditions pour l’Amazonie.
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Un peu à l’extérieur de la ville, nous avons visité un refuge d’animaux sauvage. Ce fut un excellent moyen pour découvrir la faune locale (ocelots, caïmans, capibaras et de nombreux oiseaux)
Le Paseo Turistico de la ville nous proposa une jolie promenade jusqu’au parc ethnobotanique Omaere. Ici nous avons découvert toute la pharmacopée amazonienne, le projet étant géré par une femme shuar spécialiste en plantes médicinales. C’est aussi dans ce parc que nous avons pu voir les différents habitats traditionnels des ethnies amazoniennes. Un joli projet super instructif pour ceux qui s’intéressent aux plantes et aux médecines indigènes.

Lors de notre retour en ville nous nous sommes arrêtés sur la tour d’observation au bord de la rivière pour apprécier un spectacle grandiose : la vue sur les Andes et notamment le volcan Sangay et son dôme quasi parfait.
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Après une nuit reposante, le dimanche fut dédié au retour sur Quito en passant par Baños et par le Cotopaxi.
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C’est avec des souvenirs plein la tête et quelques courbatures que nous avons regagné la capitale. Ce petit « roadtrip » en Amazonie fut intense et très riche en découvertes, sans doute un instant fort de notre séjour dans ce pays fabuleux.

Encore merci à Léon et l’Equipe Tout Equateur pour leur temps et leurs conseils et merci pour l’idée du 4×4, c’est un moyen génial pour partir explorer cette région.
On reviendra et cette fois, ci on ramènera la photo de l’ours à lunettes !

Vincent.

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Quelques impressions sur mon voyage en Equateur…

L’idée de partir là-bas en solitaire me trottait dans la tête depuis un moment, c’est un petit pays qui commence à faire parler de lui, alors je me suis dis pourquoi pas ?
Le petit hic, c’était justement le fait d’y aller seule. Mon niveau d’espagnol est relativement bas et les clichés sur l’Amérique Latine ont la vie dure.
J’avais vu à droite à gauche sur internet que le pays se prêtait bien au voyage pour une personne seule, même pour une femme, alors je me suis lancée et franchement, que du bonheur ! A Quito, j’ai rencontré Léon qui m’a bien aidé (il m’a donné un tas de conseils) et que je salue au passage.

Les premiers jours je suis partie à la découverte de Quito : Son quartier historique et de ses ruelles bourrées de charme ! Pour une capitale, je trouve que c’est une ville qui a beaucoup d’âme…

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Après 3 jours, me sentant d’attaque, je suis montée à plus de 4000m d’altitude avec le téléphérico (petit tips, amenez des gants et bonnet si vous vous baladez  une fois en haut, parce glagla quand on monte un peu !).

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Mon meilleur souvenir reste ma randonnée au Quilotoa. Un lieu plutôt touristique mais ça n’enlève rien à son charme (cette palette de couleurs !!) . Depuis Quito, j’ai pris un bus pour Latacunga (ou j’ai passé la nuit à l’hôtel Tiana) et le lendemain direction Quilotoa (avec le premier bus de la matinée). Je me suis engagée dans ma petite marche, à mon rythme sous un beau soleil (la crème solaire était nécessaire !). Au final une journée à m’émerveiller sur des paysages splendides : parfait pour se ressourcer (après quelques semaines stressantes au boulot, j’ai apprécié^^).

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Une autres destination que j’ai beaucoup aimé aussi : Mindo ! On peut observer les oiseaux, les papillons et la nature en générale tellement facilement..

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Voilà, après coup, je peux témoigner de la gentillesse des habitants, des bonnes infrastructures et surtout de la richesse naturelle incroyable de ce pays.

C’est en m’aidant des forums que j’ai réussi à organiser mon voyage, à mon tour de témoigner, partir seule en Equateur, ça se fait !

Quelques réflexions sur mon voyage en Equateur et aux Galápagos :

Ce séjour fait partie d’un voyage de 9 semaines qui m’ont permis de visiter, certes un peu rapidement,L’Equateur, les Galápagos, La Colombie et Cuba ; des univers bien différents mais je l’ai voulu ainsi. Je n’ai pas fait 1 voyage mais 4 en privilégiant ce qui est la particularité de chacun. C’est pour cela, qu’en Equateur, je ne suis pas allé sur le Pacifique, me réservant pour Cuba, ni à Cuenca préférant les nombreuses villes colombiennes et cubaines. Les Andes, les volcans, les marchés représentaient de réels centres d’intérêts et je n’ai pas été déçu.

Sur les conseils de Léon, je suis resté 3 jours à Quito :

Le lundi pour assister à la relève de la garde et visiter le vieux Quito.

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Le 2ème jour pour me rendre au volcan Pululahua et visiter le musée Inti nan à la Mitad del Mundo : les sites sont facilement accessibles à partir de Quito. Il suffit de rejoindre la station de la Ofelia, prendre un bus pour Calacali et descendre au volcan Pululahua, pas très spectaculaire mais curieux puisque des fermiers se sont installés dans le cratère. Toutes les ½ h, un bus fait le trajet inverse et vous ramène au musée indien d’Inti Nan, bien plus intéressant que le complexe touristique de la Mitad del Mundo. Le 3ème jour, le téléphérique du Rucu Pinchincha m’a permis de vérifier mon adaptation à l’altitude. Je n’ai même eu aucun problème pour effectuer une 1ère rando sur le plateau, jusqu’à 4 500 m – vraiment un bon moyen de se tester!

Comme dans mes voyages précédents, j’ai ensuite privilégié une immersion dans un lieu hors du tourisme. Ca été le cas pour 4 jours à Riobamba (5 h de bus de Quito) d’où j’ai pu rayonner vers La lagune de Colta, Cuatro Esquinas (0,50$ en bus) et le chemin des hieleros vers le Chimborazo puis 2 marchés: samedi le marché aux bestiaux de Galpi et celui de Riobamba puis le marché de Cajabamba le dimanche.

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En 4 jours j’ai croisé 5 touristes et sur les marchés j’ai pu tranquillement discuter, prendre des photos, provoquer des sourires, des « buenas dias » … J’ai adoré, d’autant plus que l’hôtel Oasis est top, les transports en taxis et bus faciles et bons marchés.

De Riobamba ; j’ai rejoint Guayaquil où je ne suis resté qu’une nuit. C’est vraiment le seul endroit où, la nuit, je me suis senti en insécurité : dès 7 h du soir, tout est fermé, les rideaux métalliques tirés, les policiers avec gilets pare-balles tous les 100 m – j’ai eu bien du mal à trouver quelque chose à manger. Mais c’était une étape obligatoire pour rejoindre les Galápagos.

Les Galápagos: 2 jours à San Cristobal et 3 à Santa Cruz.

C’est de loin la 1ère île (San Cristobal), paradis des lions de mer, que j’ai préféré. De superbes balades, des criques abritées et tout cela à pied au départ de Puerto Baquerizo.  J’ai effectué la plus belle des randos (3 heures) à partir de La Loberia, un chemin qui part vers les falaises, à gauche de la plage, tout seul à enjamber les iguanes, casser la croute à 1 m d’un fou aux pattes bleues …

Santa Cruz est plus touristique et les autochtones plus distants, surtout les taxis, plutôt déplaisants. Je l’ai découvert seul, y compris le ranch des tortues et les plages un peu plus lointaines accessibles en louant un vélo.

J’étais venu aux Galápagos pour la faune et j’ai été servi : lions de mer, iguanes, oiseaux dont les fous aux pattes bleues, tortues …

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Sinon encore quelques mots sur les Galápagos :

Propreté : les îles sont très propres – aucun plastique dans les villes, sur les routes, les villages … Une vraie campagne d’affichage rappelle partout « cet univers est unique au monde – préservons le ».

Animaux : ils sont les rois partout, et je n’ai jamais eu l’impression d’être dans un zoo. Ils sont bien en liberté, et c’est ce qui semble irréel – tant de proximité, tant d’animaux de toute sorte !!! Tout le monde les respecte – la séquence des lions de mer au marché aux poissons en est la preuve ; parfois le pêcheur hausse le ton (le thon aussi d’ailleurs – bof …), mais jamais je n’ai vu frapper un lion de mer qui piquait un poisson.

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Tourisme : finalement pas tant que cela, même à Santa Cruz. Il y a tellement de sites à voir que ça se passe très bien. J’étais un peu à l’écart, je ne peux donc pas vraiment parler du centre ville à la nuit tombée.

Accueil : excepté les taxis qui font leur loi et qui ne sont pas sympas, à l’hôtel, dans les commerces, les petits restos, les guides, je n’ai guère vu de changement par rapport au continent.

Coût : bien sûr plus cher que le reste du continent mais tout dépend de la forme de tourisme. Pour 5 jours, avion (280€) et taxe (100€) compris j’ai dépensé 600€ avec des hébergements très corrects à 15$.

De Santa Cruz, l’avion m’a ramené à Guayaquil dont je suis reparti aussi vite en atteignant Banos le lendemain matin, après une nuit à Riobamba.

Pour donner un exemple d’organisation des transports, dans un pays peu motorisé individuellement, je reprends les différentes étapes qui m’ont emmené ici.

7 h : taxi (5 mn) pour le terminal de bus de Puerto Ayora

7 h 30 : 45 mn de bus afin de traverser l’île de Santa Cruz

8 h 30 : mini ferry (10 mn) pour rejoindre la petite île qui accueille l’aéroport (trop de relief sur Santa Cruz)

9 h : 10 mn de bus jusqu’à l’aéroport

11 H 20 : décollage – arrivée à 14 h locale (+ 1 heure) à Guayaquil

14 h 30 : 10 mn de taxi pour rejoindre le terminal de bus

15 h : départ du bus pour un trajet de 4 heures (en partie au dessus des nuages – les Andes sont vraiment très belles !!!) jusqu’à Riobamba

19 h 20 : 10 mn de taxi pour rejoindre mon hôtel sympa. Il était trop tard pour aller jusqu’à Banos – encore 2 h 30 de route de montagne.

Tout cela est très bien organisé, les bus, taxis sont très nombreux et plus qu’abordables.

Je suis resté 2 jours à Banos dont je n’ai pas raffolé, très touristique, ce n’est pas l’Equateur que je recherche, moins authentique avec toutes ses boutiques et je trouve un peu formaté. Il y a quand même de belles balades à faire dont une descente aux cascades en vélo, une excursion en bus à la casa de arbol (retour à pied très sympa), des thermes bien reposants …

J’ai préféré La Lagune de Quilotoa. Vraiment un endroit à découvrir en pleine communauté Quetchua. J’en ai fait le tour à pied, seul – quelle beauté et pureté !!! Hébergement dans un petit hôtel, en ½ pension avec soirée autour du poêle en compagnie de la famille quetchua – que du bonheur, simple et authentique. Surtout passez une nuit sur place, mais prévoyez les pulls !!! Quilotoa est facilement accessible en bus puis camionnette au départ de Lacatunga.

En repartant très tôt le matin, j’ai réussi à rejoindre Otavalo au nord de Quito en passant 3 bonnes heures au Cotopaxi. Il suffit de descendre au km 44 de la panaméricaine et là, une camionnette vous prend en charge pour 30$ afin de vous conduire à la lagune et au parking du volcan, à 4 500 m. De là il faut 1 h aller/retour pour rejoindre le refuge à 4 860 m. Ensuite la Colombie m’attendait, une autre superbe destination.

Je voyage en solo et je n’ai jamais pris d’agence ; c’est tout à fait possible. Le problème des voyageurs solos, c’est qu’ajouter des 40$ + 40$ … rend le voyage difficilement accessible. Excepté les Galápagos, j’ai tenu mon budget de 25$ par jour et je n’ai jamais dormi en dortoir, ce qui réduirait encore le coût !!!

J’aurai pu aller à Mindo, en Amazonie … j’ai dû faire des choix, pas toujours simples..

Avant de partir je me posais quelques questions : sécurité, accueil, coût de la vie, d’autant plus, qu’habitué à l’Asie, je ne savais pas trop ce que j’allais trouver.

Sécurité : à part une alerte à Quito, je n’ai rencontré aucun problème. De toute façon, à part mon appareil photo bien calé au fond, je n’ai rien dans mon sac : une copie de passeport, une bouteille d’eau, un guide et environ 40$ pour ne pas trop frustrer un éventuel braqueur … Tout le reste est à l’hôtel. Sinon je n’ai connu réellement aucun problème, je prends uniquement les transports en commun, rentre quelquefois à pied de nuit, vraiment aucune pression et je me sens en sécurité.

Coût de la vie : c’est vrai que je voyage de façon très simple, que je ne fréquente pas les restos touristiques. Je me contente des restos populaires à 2$, je me débrouille seul et ne fais appel à aucune agence. Je suis dans les mêmes coûts qu’en Asie. Je bénéficie aussi des prix des transports : une course en taxi coûte maxi 3 euros pour traverser la ville, les bus en ville et campagne coûte 0,20 et pour les grandes distances : de Quito à Guayaquil, 450 km, j’ai déboursé 7,50 euros !!!

Accueil : alors ça, c’est ma plus grande surprise : je monte dans le bus et un montagnard équatorien, avec son poncho qui sent un peu la fumée (mais ça ce n’est pas grave), vient s’assoir à côté de moi (alors qu’il y a plein de places), me serre la main et me dit « buenas dias » ; je sors mon routard, hésite, et quelqu’un vient me voir, me conseille, me guide en métro ; quand je monte dans les bus pour les longs trajets, si je sors mon appareil photo, le copilote me laisse sa place, parfois m’offre un bonbon ; quand je randonne, tout le monde me dit bonjour, quelques uns cherchent à m’accompagner un bout de chemin pour discuter … Comme je n’ai pas de téléphone cette année, quand j’arrive dans un hôtel, je demande de téléphoner pour moi afin de réserver mon prochain hôtel – ils n’ont jamais accepté que je paye les communications. Ces exemples se sont multipliés depuis mon arrivée et c’est top. Je me suis senti bien ici.

Langue : heureusement que j’ai révisé. C’est incroyable comme l’attitude change quand je réponds en espagnol. Et là, toujours les éternelles questions : d’où venez vous, où allez vous …. Petit à petit, le dialogue commence. Je pense qu’un voyage ici en solo n’est pas le même quand on parle, ou pas l’espagnol – d’ailleurs dans les 2 premiers hôtels, on ne parlait pas (ou presque pas) l’anglais.

Jacky le Voyageur

 

Nous sommes dimanche matin. C’est le moment le plus calme pour quitter la ville de Quito, au volant de son propre véhicule. Surtout, si le véhicule en question est un vélo ! 1-quito-tout-équateur On traverse la ville en toute tranquillité en direction de la vieille route. En prenant cette vieille route, on traversera les plus beaux paysages, tout en évitant la grande circulation. Mais pour l’instant, il faut pédaler pour dépasser les reliefs de la périphérie de Quito. Ce n’est pas gagné ! Depuis la hauteur du quartier « barrio el Mirador », la ville de Quito se détache des montagnes, telle une énorme broderie éclatante enfouie dans un cirque de montagnes. 2-paysage-quito-tout-équateur Les dernières rues sont si verticales que je fini ma grimpette en poussant mon vélo. Une dame qui vend des fruits au bout de cette rue, nous voit franchir la côte hors haleine. Avec un grand sourire, elle nous approche et offre une clémentine à chacun en nous disant « c’est ma façon de contribuer au sport ». Oh lala !!! C’est une générosité pleine de vitamines. Magiquement, le souffle revient ! Petit à petit, notre horizon ressemble à une mosaïque, des parcelles recouvrant les plus capricieux reliefs. L’état de la piste est excellent. Autour de nous, le calme règne. 3'-paysage-vallée-tout-équateur   3-vallée-paysage-quito-tout-équateur En passant par « el balcón suizo », avec le froid, les vaches et les moutons qui broutent sur les parois des collines, on pourrait se croire vraiment en Suisse. Mais nous sommes bien sous le ciel bleu Équatorien, et on sait que nous ne sommes pas loin de la plage, du soleil, de la chaleur ! 4'-écoroute-mindo-tout-équateur Alors que l’après-midi commence, une forte pluie, très froide, nous oblige à faire un atterrissage forcé à Nono (30 km). L’endroit est tellement minuscule que c’est vraiment par chance que l’on trouve un hôtel, une chambre au milieu d’un grand jardin, une bonne douche, une petite soupe et une cheminée pour nous réchauffer et sécher nos vêtements. Ce fut un vrai régal. 5-hacienda-paysage-tout-équateur Nono est le plus petit village qu’on a vu sur toute notre route. Une longue rue bordée sur le flanc du volcan Pichincha, quelques maisonnettes, un hôtel-resto, une église, des jardins, une place et une population très discrète. Un authentique « rincon andino », pas très loin de Quito, où l’on mange le meilleur « locro » (délicieuse soupe de pomme de terre) de la région. 6-village-nono-tout-équateur De Nono à Mindo (+60 km), ce fut l’une de nos plus belles traversées. En quittant Nono, nous avons continué sur la vieille route, appelé localement « La Ecoruta, paseo del Quinde ». Encore une piste en très bonne état qui permet traverser une partie des Andes, dans le plus grand calme et par les plus jolis décors (viable aussi pour les voitures). 7'-paysage-quito-mindo-tout-équateur 7-route-quito-mindo-tout-équateur Après la forêt de pins, viennent la forêt tropicale puis, « la forêt des nuages » (nom locale de cette promenade). Nous roulons entre fougères gigantesques, bananiers sauvages, toutes sortes de bambous et palmiers, ainsi qu’une multitude de plantes, fleurs et arbres aux feuilles anguleuses dont on ne connait pas le nom. Tout est vert autour de nous. 8-plantes-route--tout-équateur Notre journée sera riche en rencontres : quelques colibris et papillons, un mille pattes un peu pressé, un ver de terre gigantesque (d’au moins 70 cm, sans exagérer) et… une sacrée bonne pluie, qui nous a empêchés de faire une photo du ver de terre. 9-mille-pattes-tout-équateur On arrive à Mindo, encore sous la pluie. La petite ville est en travaux et malgré la boue dans les rues, touristes et locaux circulent dans tous les sens. Pas étonnant de voir autant d’étrangers dans ce coin mythique du pays, tellement réputé pour sa nature. Heureusement à Mindo, il y a le choix pour les hôtels. Pour nous, ça sera au calme et à petit prix. 10-mindo-tout-équateur Nous avons passé trois jours à découvrir la richesse de la biodiversité de cet endroit. A bord de la « tarabita » (télécabine survolant entre deux collines) nous avons survolé la rivière et le sommet des arbres, pour gagner la promenade des 7 cascades. Mais, le plus amusant a lieu loin de l’agitation : lorsque l’on essaye de distinguer les nombreuses espèces de papillons, de colibris et d’autres oiseaux. 11-tarabita-route-cascade-tout-équateur 12-colibri-mindo-tout-équateur 12'-mindo-colibri-tout-équateur 13-cascades-mindo-tout-équateur Sur la route au parfum de chocolat De Mindo vers Puerto Quito (80 km), la forêt des nuages et la forêt tropicale, continuent. Sur le chemin, on rencontre beaucoup de « jinetes » (cavaliers), transportant à dos des bêtes, le fruit des palmiers, riche en huile. Mais autre chose nous attire très particulièrement : les étalages de fèves de cacao, à répétition, séchant sur le bord de la route. 14-route-mindo-tout-équateur Le pays produit quelques bonnes variétés de cacao, considérées parmi les plus fines de la planète. Par endroits, les grands panneaux affichent « se compra cacao » (ici, on peut acheter du cacao). Deux dollars pour une livre de fèves séchées de ce cacao qui sera acheminé vers Guayaquil pour un plus long voyage qui prendra fin dans les chocolateries européennes… 15-cacao-mindo-tout-équateur La ville de Puerto Quito est toute petite et un peu moche. Mais à l’entrée de cette ville, nous avons déniché un petit endroit (hôtel le « Rincon del Caoni »), au bord de la rivière. Ces jolis bungalows et terrasses, dans le décor d’un magnifique jardin. On demande le prix, sans trop y croire : 20$ le bungalow pour deux personnes. Juste pour finir notre course en beauté ! 16-hotel-sympa-tout-équateur Vers Quinindé (+70 km), le début de la chaleur. Les champs de cacao et les étalages des fèves, sont de plus en plus nombreux. L’atmosphère au parfum de chocolat nous donne envie de goûter une fève. Beaucoup moins bon qu’une bonne tablette Côte d’or… 17-fêve-cacao-tout-équateur A l’entrée ou à la sortie des petits villages il y a toujours de marchés de fruits. Il nous faut demander aux gens pour connaître quelques noms (yufri, babaco, maracuya, borojó, guabas…) tellement ils nous semblent tous nouveaux. On se laisse tenter par quelques uns, on apprend que la pulpe du cacao se mange aussi. Miam, miam ! 18-fruits-tropicaux-tout-équateur Quininde n’est ni plus joli ni plus intéressant que Puerto Quito mais après quelques heures de route, ça fait du bien de trouver une table pour se restaurer, une douche pour se rafraichir et un lit au calme pour se reposer. Ce soir, on retrouvera la mer, le Pacifique… Vers Esmeraldas (+95 km), il fait de plus en plus chaud et le paysage tourne de plus en plus tropical. C’est le festival des fruits. Avec un grand sourire, les jeunes des petits villages nous proposent des mangues et de la canne à sucre, coupés en petits morceau. 19-voyage-rencontre-tout-équateur Plus loin, dans un autre village, un groupe de gamins nous suivent à vélo pendant quelques bosses. Vers 17 heures, enfin le pont sur la rivière qui nous annonce que nous ne sommes plus très loin de la ville. 20-jeunes-vélos-tout-équateur Nous arrivons sur la plage de Las Palmas juste bien pour un magnifique coucher du soleil. Nous sommes dimanche, la longue plage est presque entièrement occupée par toutes les familles des alentours. Des bouts de bois entraînés par le courant de la rivière occupent aussi la plage, mais personne ne paraît gêné. En tout cas, ça fait du bien de revoir la mer…. 21-plage--tout-équateur A très bientôt sur la route Spondilus : de Atacames à Puerto Lopez

Voyage en Couple de Katya & Jonathan – Mars 2015 - www.katyajonathan.com

Nous avons opté pour un séjour terrestre (l’autre option, un peu plus chère, est de se joindre à un bateau de croisière), qui nous a amené successivement à Santa Cruz (île centrale la plus peuplée), Isabela (celle à l’ouest en forme d’hippocampe), San Cristobal (la plus orientale, où se situe la capitale administrative), et Santa Cruz de nouveau. Comme nous avions du temps, nous n’avions pas prévu grand chose à l’avance et nous nous sommes laissés porter par le courant…

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Le premier jour à Santa Cruz a été l’occasion de faire connaissance avec les îles et ses habitants: tortues et iguanes terrestres dans le centre de recherche Darwin, iguanes marins sur la plage, otaries et pélicans un peu partout…

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Les deux jours suivants ont été consacrés a la plongée autour de Santa Cruz, en particulier les fameux ilots de Gordon Rocks, ou j’ai pu côtoyer pour la première fois le timide Mola-Mola et les impressionnants requins-marteaux.

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Des plongées extraordinaires au milieu d’une vie sous-marine incroyable. Poissons tropicaux et océaniques mélangés, raies, otaries qui chassent au milieu des bancs de sardines ou s’amusent à pourchasser les requins… Les intervalles de surface se font au milieu de colonies d’otaries qui viennent de bon cœur nager et jouer avec les plongeurs… Comme l’a bien résumé une des plongeuses américaine du groupe : « OMG – They are so fucking cute – OMG».

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Nous nous rendons ensuite à Isabela, la plus sauvage des îles habitées. En plus de nos désormais proches connaissances (iguanes et otaries), son exposition au courant très froid du Pacifique lui permet d’héberger des colonies de pingouins. Petits (30 cm), ce sont les pingouins les plus septentrionaux au monde. Nous partons nager avec eux (ils sont d’une rapidité incroyable sous l’eau lorsqu’ils chassent), et rencontrons quelques requins et raies au passage…

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Nous passons quelques jours entre sortie randonnée sur les flancs du volcan Sierra Negra (immense cratère de 12km sur 10km, deuxième plus grand au monde), ballade en vélo sur la cote et vers les étangs salés ou vivent quelques flamands roses, et promenades sur l’immense plage de Puerto Villamil pour admirer les sublimes couchers de soleil. Une nouvelle sortie plongée, et hop il est temps de repartir.

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Nous prenons le bateau direction San Cristobal. Par chance nous sommes les seuls passagers, effet VIP garanti ! Des notre arrivée, San Cristobal s’impose comme notre île préférée. La capitale administrative, Puerto Baquerizo Moreno, est un petit port de 7000 habitants très bien tenu, très accueillant. Tellement accueillant qu’une gigantesque colonie d’otarie (plusieurs centaines) a élu domicile au beau milieu de la ville, sur la plage principale, qui leur est donc réservée.

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On y a passe une partie de nos soirées à observer l’agitation de la colonie : entre mâles qui se râlent dessus pour marquer leur territoire, femelles et petits qui se crient et se courent après pour se retrouver, et jeunes qui jouent dans les vagues, c’est un beau bordel, bruyant et remuant, mais tellement drôle…

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Nous profitons des 5 plages à distance de marche du port, et des superbes ballades sur les falaises environnantes, où nichent (entre autres) fous a pattes bleus et une espèce de mouettes magnifiques, avec les yeux cercle de rouge…

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Chaque jour nous nous étonnons de la facilité avec laquelle tous ces animaux se laissent approcher, pas à les toucher mais presque… C’est vraiment incroyable. Nous faisons un tour de l’île en bateau, où nous découvrons d’autres espèces (fou a pattes rouges, fou de Nazca), visitons des plages sublimes et totalement désertes (exception faite des tortues, iguanes, pélicans etc.) et nous émerveillons de la topographie de l’île : côte volcanique, falaise en forme de cathédrale, arche du Cerro Brujo (« colline de la sorcière »), et le fameux Leon Dormido, un « rocher » de 145m qui émerge à quelques encablures de la côte et qui a la forme d’un lion endormi. D’où son nom.

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D’ailleurs mon dernier jour est consacré à une sortie plongée autour du Leon Dormido, peut-être la plus belle de toute ma vie. Je ne pense pas exagérer en disant qu’on a croisé entre 100 et 150 requins pendant la seule première plongée, de toutes sortes : pointes noires, pointes blanches, Galápagos, marteaux…

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Plus des bancs de barracudas, d’innombrables tortues, des otaries qui jouent dans nos bulles, et une myriade d’autres poissons et raies, c’était tout bonnement incroyable. Tellement irréel qu’à la fin de la deuxième plongée j’ai pris 16 minutes de pallier dans les dents pour être resté trop longtemps trop profond…

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Nous finissons par retourner à Santa Cruz, où après deux derniers jours de plongée (j’arrête les commentaires dithyrambiques mais ils les mériteraient tout autant) nous profitons une dernière fois de la superbe Playa Tortuga, immense plage de sable fin après un sentier agréable entre les cactus.

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Et comme aux Galápagos il en faut toujours un peu plus, on se rend compte rapidement qu’entre nos pieds, dans 20 cm d’eau, passent des bébés requins pointe noire. Encore une fois, « so fucking cute », comme dirait l’autre.

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Bref c’est le cœur bien lourd que l’on décolle le lendemain de Baltra, l’aéroport principal de l’archipel. Un dernier regard par le hublot au Leon Dormido, et la promesse de revenir dès qu’on pourra…

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Katya & Jonathan – Mars 2015

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Otavalo, ou le goût authentique de l’Amérique du Sud

Depuis notre arrivée à Quito, nous en avons entendu parler… Les Equatoriens sont comme ça, fiers pour leur pays au point de vous titiller l’envie d’aller de plus en plus loin !

Vendredi matin, en arrivant à la gare routière de Carcelén, au nord de Quito, un bus en direction d’Otavalo est prêt à partir. Et nous voila pour un petit tour dans ce magnifique au milieu des montagnes.

otavalo tout équateur

Le relief Equatorien est envoutant. Je ne savais pas à quel point la nature aime à s’y s’amuser. Elle a baigné copieusement ce pays de grande et petite verdure, comme pour combler ses habitants d’un printemps éternel.

Même les arrêts de bus dégagent un goût local : les vendeurs de chips de banane, de « biscochos » (gâteaux), de fruits, de glaces… montent dans le bus, défilent et descendent, pendant tout le trajet.

En arrivant (2 heures plus tard), nous débarquons presque au cœur de la petite ville, ce qui nous aide à trouver rapidement un « hostel » pour nous loger (bon marché… mais bon confort quand-même !).

Notre programme est vaste. Pour profiter au mieux du temps, on enfile nos chaussures de marche et on se met en route (bus + taxi, et marche pendant une demi-heure) pour aller se mouiller sous la cascade de Peguche. Il fait un peu couvert mais, heureusement en Equateur, les nuages ne voilent pas la chaleur.

Des bassins de l’époque des Incas, récemment restaurés, apparaissent sur notre sentier. Ce n’est pas sur que les Incas auraient imaginé les dizaines de petits enfants qui aujourd’hui jouent dans l’eau des bassins. Ils sautent joyeusement en faisant déborder la même eau fraîche qui coule de la montagne depuis de centaines d’années.

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La voila enfin notre cascade ! Quelle quantité des familles en promenade. Un double paysage devant nous. Les rires et sourires comblent l’atmosphère. Certains gravissent les roches et vont jusqu’à se faire éclabousser sous la fraicheur des eaux mais la plupart préfère profiter de loin ! Comme il paraît que cette eau purifie, j’ose grimper aussi.

cascade peguche tout équateur

Otavalo se découvre le samedi. Tous les jours de la semaine, la ville étale son colossal marché mais, le samedi, il y a en plus le marché des bestiaux !!! Comme une grande fenêtre vers une époque lointaine !

marché bestiaux otavalo tout équateur

Sous le beau soleil de 7h, l’emplacement du marché grouille déjà de monde. Nous yeux se pressent d’avancer, tellement l’atmosphère déborde. A peine entrés sur l’allée en terre battue on marche déjà entre les marchands de textile, de bijoux, de cuir, de ferraille, de jouets de toutes les époques, de rafraichissements.

photo marché otavalo tout équateur

Un petit vent nous fait parvenir le mugissement des vaches, le couinement des cochons, le piaule-piaule des poussins, le roucoulement des cochons d’Inde… et notre soif du nouveau qui nous pousse, qui nous pousse !

Le parc est énorme et la plus part des gens sont en tenue traditionnelle ! Surtout les femmes. Elles vont parées d’un chapeau ou un turban, de dentelles, de broderies, de rayures colorées, des bijoux dorés. La tenue des hommes est plus simple. Leur charme, c’est leur coiffure en longues tresses.

otavalo marché tout équateur

Comme on ne comprend pas le Kichwa (langue locale d’origine Quechua), on essaye juste d’observer le marchandage. Une dame cherche une poule plus grande pour un plus petit prix ; là-bas, un couple se décide enfin pour un cochon moyen, moins cher qu’un petit mouton ; vers 9h, encore sous le soleil, la petite dame lance une promo de trois petits canards pour le prix de deux.

tradition otavalo tout équateur

Il ne faut pas craquer sinon, on risque de rentrer à notre hôtel avec un petit cochon, un petit canard et même ce veau proposé par un petit garçon…

marché otavalo équateur

Il est presque dix heures du matin, c’est pour nous le moment de partir vers l’autre bout de la ville, « La Plaza de los Ponchos ». On dit que le marché d’Otavalo est l’un des plus grands et plus beaux marchés d’artisanat du monde. En tout cas, on y trouve une multitude de textures, d’épices, de couleurs et de parfums impressionnante. Un endroit des plus beaux endroits pour savourer le dépaysement.

marché los ponchos tout équateur

Les portes vers le paysage sont toujours grand ouvertes en Equateur. Et comme il n’est pas encore 15h, il nous reste encore un peu de temps pour monter prendre un bol d’air sur le volcan de Cotacachi. Que nous cache ce Cotacachi ? Un magnifique lac, bleu comme le ciel, au milieu de la verdure d’un parc naturel (Reserva Ecológica Cotacachi-Cayapas).

lagune cotacachi tout équateur

« Le lac et ses fécondes îles ont été formés il y a un peu plus de 3000 ans, après la dernière éruption du volcan… », nous raconte notre capitaine-guide, durant notre promenade en bateau sur les 200 m de profondeur du lac…

Enfin, dimanche matin, une promenade de découverte de la ville d’Otavalo et son charme de petite ville coloniale.

Ainsi finit notre séjour à Otavalo et ses environs. Mais, notre expédition Equatorienne continue…
tout équateur voyage

Bonjour à tous, voyageurs en Equateur !

Nous sommes Nico et Justine, deux étudiants en agronomie actuellement en stage de développement rural dans la province de Carchi (qui n’a d’ailleurs pas le succès touristique qu’elle mérite !). Pour Noël, la visite de la famille de Justine nous a donné l’opportunité de faire un peu de tourisme en Equateur.

Nous disposions pour cela de peu de temps : un impératif de retour à Quito 8 jours après l’arrivée pour la première vague de départ. L’idée de notre tour était de faire découvrir le plus de facettes possibles de ce beau pays, tout en limitant le temps de trajet en voiture. Comme nous ne trouvons pas que la côte équatorienne vaille spécialement le détour par rapport aux merveilles que sont la Sierra et l’Amazonie, on a décidé de ne pas y aller et de faire une boucle Quito-Baeza-Puyo-Quito via l’Avenida de los Volcanes (avenue des volcans).

Pour un séjour de cette durée, la location d’une voiture nous paraît indispensable, sous peine de rester cantonnés aux environs proches de Quito ou de passer littéralement une semaine dans les bus. Nous avons profité des services de Tout-Equateur comme intermédiaire pour la location de la voiture et nous avons été super satisfaits ! Rapport qualité-prix bien plus intéressant que chez les agences internationales (tout compris on économise bien 30% !) pour cette petite agence de location, chez laquelle nous n’aurions peut-être pas osé venir sans les conseils rassurants de Tout Equateur.

Conclusion : n’hésitez pas, ça semble moins sécurisant que de réserver par une agence internationale sur Internet avec carte bleue et toutes nos sécurités à l’européenne, mais ça vaut le coup et on n’a eu aucun problème ! Bien se mettre d’accord sur l’heure de retour de la voiture (et, bien sûr, éviter d’oublier la façade de l’autoradio dans sa chambre d’hôtel à 45 minutes de bus de l’agence de loc’ :-)).

Par rapport à la conduite en Equateur, rien à dire, les routes traversent des paysages magnifiques dont on profite bien plus en voiture qu’en bus (et on s’arrête quand on veut !). La qualité des routes est nickel la plupart du temps sauf à certains endroits qu’on précise au fur et à mesure de l’itinéraire. Avec une voiture haute, pas nécessairement 4*4 (on avait un 4*2), on passe partout sans problème dans les routes citées ! Conduite de nuit à éviter sur des routes jamais parcourues de jour ou alors être très, très attentif aux éventuels nids-de-poule et aux ralentisseurs assassins !

Voilà donc le tour que nous avons choisi de faire :

Jour 1 : Arrivée, route pour Papallacta et détente dans les thermes

De notre côté retrait de la voiture dans l’après-midi à l’agence (mais on peut également demander moyennant un tout petit supplément à retirer la voiture à l’aéroport, ça reste archi archi compétitif par rapport aux budget, avis et autres hertz).

Arrivée à l’aéroport à 17h, retrait des bagages et départ pour Papallacta. La route est en travaux et assez défoncée par endroits, donc commencer par cette route de nuit peut être un peu chaud pour des gens fraîchement débarqués de 20 heures de vol. Commencer son séjour par une journée à Quito peut être une bonne idée. Montée direct aux thermes de Papallacta pour se relaxer en douceur de l’avion, eau à 38°C sous les étoiles, super mise en bouche. On a dormi à l’hôtel Coturpa, rien à dire. Les draps en polaire sont appréciés vu le froid ambiant et les proprios sont sympas et arrangeants (et c’est beaucoup moins cher que l’hôtel des thermes). Les thermes publics plus fréquentés par les locaux sont aussi sympas : situés un peu après l’entrée du village à gauche, et sont à 3$ contre 8.5$ en haut !

Jour 2 prévu : ballade dans le páramo, route pour Baeza

Nous avions initialement prévu un jour de flottement avec ballade dans le páramo pour les motivés (magnifique sentier qui descend du col La Virgen jusqu’au village de Papallacta en 5-6 heures), récupération dans les thermes et route jusqu’à Baeza pour y passer la nuit. Mais la famille de Justine est arrivée un jour en retard à cause de problème d’avions, nous obligeant à zapper ce « sas » avant la forêt, et à faire d’une seule traite la route Papallacta-Tena, assez longue.

Jour 2 et 3 : route pour Tena, premier jour au lodge Anaconda

Lever tôt et départ pour Tena. Paysage magnifique pour la portion Papallacta-Baeza, avec une magnifique vue sur l’Antisana par moment (voir un glacier émerger derrière la forêt tropicale permet de se rendre compte qu’on est bien parti de France =) ). Après Tena, encore 45 minutes de route jusqu’à Puerto Ahura, embarcadère du Anaconda Lodge, où nous avions réservé un séjour de 3 jours et 2 nuits.

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Par rapport à ce lodge, séjour globalement très sympa. La personnalité du propriétaire qui a eu l’air d’avoir 10 vies et sait bien en parler y est pour beaucoup, mais les balades dans la jungle ne sont pas mal non plus. Justine et moi avions déjà passé 4 jours dans la réserve de Cuyabeno et il faut avouer que d’un point de vue isolement et richesse de la flore/faune, les environs du Lodge Anaconda sont un peu en-dessous de ce qu’on avait vu là-bas (au Nicky Lodge, endroit EXTRAORDINAIRE). Pour les amoureux de la nature pouvant se permettre de laisser un peu de temps dans les transports, on conseille donc vivement de faire un peu de route pour s’enfoncer dans la « vraie » jungle, celle de Cuyabeno qui nous a émerveillés ou celle du Yasuni qui nous fait tant envie ! Mais la famille de Justine est quand même ressortie fascinée par ce milieu si étranger pour nous occidentaux, et par les contacts avec les communautés quechua des abords de l’île qui sont faits avec beaucoup de respect et d’intelligence. Et pour finir, la nourriture est vraiment super bonne, ce qui ne gâche jamais rien.

Jour 4 : Départ du lodge Anaconda, ruta de las Cascadas, nuit au pied du Chimborazo

Départ du lodge à 9h et route jusqu’à Puno. De là nous remontons vers Baños par la fameuse route des Cascades et ses paysages époustouflants. Arrêt au Pailon del Diablo, puis au Manto de la Novia, initiation aux tarabitas… Super sympa ! Nous continuons ensuite vers Riobamba en contournant le Tungurahua par des paysages lunaires (voiture haute recommandé pour cette route, et ne pas hésiter à demander son chemin). Arrivée à Riobamba pour un spectaculaire coucher de soleil sur le Chimborazo. Nous avons dormi au Chimborazo Lodge, dont le prix (55$/personne avec demi-pension) était un peu au-dessus du budget que nous nous étions fixé, mais qui est un endroit extraordinaire ! Nous ne pouvons que conseiller de casser sa tirelire pour dormir dans ce petit bout de steppe mongole à la déco haute-montagne très réussie, au pied du colossal Chimborazo. Et aider Marco Cruz, le grand monsieur de l’andinisme équatorien et le proprio de ce refuge-hôtel, à déménager dans son nouveau pied-à-terre, c’est sympa !

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Jour 5 : Ballade dans les communautés indigènes du Chimborazo, tour du Chimborazo par l’Ouest en voiture et nuit à Latacunga.

Les paysages autour du Chimborazo sont magnifiques et cette province à majorité peuplé d’indigènes et super rurale est restée très authentique. Aller se balader aux alentours des communautés pour voir les troupeaux traverser la route, les gamins garder les vaches donne apparemment l’impression de remonter 50 ans en arrière en France.

Nous avons ensuite repris la voiture pour faire le tour du Chimborazo par le versant Ouest et c’est vraiment à faire : les paysages sont incroyables, si il n’y avait pas les vigognes on se croirait sur Mars. Et argument météorologique, les vents venant d’Amazonie ont tendance à plaquer les nuages sur le côté Est (Riobamba) du Chimborazo. Résultat, alors que c’est la purée de pois terrible du côté Riobamba, c’est complètement dégagé avec une vue magnifique sur le glacier de l’autre côté (phénomène identique les deux fois où on s’est trouvé dans le coin, c’est apparemment le cas très souvent). Ça passe très bien en voiture. La route qui redescend sur Ambato passe par des communautés indigènes magnifiques, à recommander pour tous ceux qui aiment la campagne. Messe de Noël à la cathédrale de Latacunga et nuit à l’Hôtel Villa Tacvnga, très bien.

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Jour 6 : Marché de Saquisili et Cotopaxi

Ce jour-là étant un jeudi, on a décidé de se rendre au marché de Saquisili. Bien que ce soit le 25 décembre, pas de problème, il y a de l’activité. On recommande vraiment ce marché et notamment celui aux animaux. Pour nous ça vaut 10 fois plus le détour que la farce pour touristes d’Otavalo ! Y aller tôt, on n’a croisé les premiers touristes qu’à partir de 11h avant ça on était seul dans la fourmilière indigène, dépaysement garanti.

Initialement on avait prévu d’aller faire un tour à Quilotoa mais on a reculé devant la longueur des trajets. A intégrer sans hésitation à notre boucle avec un peu plus de temps !

On part donc au parc du Cotopaxi pour une nuit au Tambopaxi, autre endroit extraordinaire. Les barbecues situés au niveau du parking de bivouac sont accessibles et se faire un barbecue à 3800m avec le Cotopaxi sous les yeux c’est vraiment une expérience !

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Jour 7 : Ballade dans le parc Cotopaxi et Quito

Le parc du Cotopaxi est un endroit extraordinaire, une nature sauvage et grandiose. Nicolas est parti tôt le matin monter le Rumiñahui central, petit sommet malheureusement plongé ce jour-là dans une brume bien épaisse. Mais le chemin pour y accéder monte dans un páramo superbe avec des vues magnifiques. En entamant le tour de la laguna Limpiopungo par la droite, et en étant un peu attentif, on trouve un chemin qui monte raide sur la droite. Ça monte un peu, mais c’est superbe. Il doit y avoir moyen de faire une boucle et de revenir à la laguna en basculant dans la petite vallée d’à côté. Avis aux amateurs =)

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Après ça on reprend la route, une petite halte à la Reserva de Vida Silvestre au sud de Quito (voiture haute impérative vu l’état du chemin). Un sentier sympa dans un bout de forêt vierge accroché à une colline, et ça permet de voir d’un peu plus près les grosses haciendas laitières de ce coin-là (ça change des 3 vaches de la province du Chimborazo). Et pas très loin du tumulte de Quito ! En quelques dizaines de minutes nous voilà arrivés dans le Quito Colonial. On a dormi à l’hôtel Quito Cultural, très sympa (décoration faites par la propriétaire, patio type colonial… ) et d’un bon rapport qualité-prix pour le quartier. Par contre ne prenez pas les chambres qui font l’angle avec la rue, la fenêtre est au-dessus d’un feu de signalisation, et les indications sonores des feux de signalisation ont déjà dû rendre fou plus d’un client de cet hôtel…

Jour 8 : Mindo

Après un jour de musées à Quito (Casa del Alabado, à ne pas manquer, que ce soit pour ses collections précolombiennes, ou pour son architecture) et le départ de l’un de nos visiteurs, il nous restait deux jours à occuper.

Nous avons opté pour une escapade à Mindo. Sans voiture, il suffit de se rendre au terminal de la Ofelia, de prendre un bus et en 2h, nous nous trouvons dans la « forêt de nuages »… Encore une fois, dépaysement garanti. Nous avons trouvé un petit hôtel pas cher, situé un peu en marge du brouhaha de la rue principale (Mindo étant très touristique), Le Descanso. La particularité de cet hôtel est son jardin, enrichi depuis 25ans en plantes attirant les colibris. L’écosystème unique ainsi créé permet au touriste de pouvoir observer des colibris durant des heures… Singulier et apprécié !

Blog Tout Equateur

A Mindo, de multiples activités sont proposées : rafting, tubing, randonnées, tarabitas… Nous avons opté pour une randonnée aux aurores, favorisant l’observation des oiseaux : toucans et perroquets étaient au rendez-vous ! Un sentier/piste assez emprunté par du centre-ville et rejoint une magnifique série de cascades. Il y a 6km jusqu’à la tarabita qui fait traverser la vallée jusqu’aux cascades mais des voitures peuvent vous y avancer.

Voilà un petit compte-rendu de ce tour. On pense que l’idée de cette boucle Quito-Baeza-Puno-Quito est assez intéressante pour avoir un bon aperçu de l’Oriente et de l’Avenida de los Volcanes puisqu’elle permet de jamais avoir à revenir sur ces pas et traverse beaucoup de paysages différents. Si vous voulez plus de renseignements sur les endroits qu’on a visités, n’hésitez pas à demander notre contact à l’équipe Tout Equateur : nous nous ferons un plaisir d’y répondre !

Avec un peu plus de temps, nous aurions consacré un jour à nous enfoncer plus dans la forêt, sûrement aux alentours du Yasuni, un jour ou deux à une excursion du côté de Quilotoa …

Nicolas et Justine – Décembre 2014

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Pour ce dernier jour de travail avant Noël (21 décembre: jour du solstice) et la nouvelle année, mes collègues avaient organisé une sortie aux cascades de Peguche (près d’Otavalo). Le but était d’aller se baigner sous la cascade pour prendre l’énergie de l’eau et éliminer ses maux pour l’année qui vient. Un beau moment de partage que je ne suis pas prête d’oublier ! La promenade jusqu’à la cascade est sympa, le long de la rivière, avec une petite piscine sur le chemin. Un endroit sympa pour se détendre et se promener en famille ou entre amis !

Cascada de Peguche 2

Et pour bien continuer dans la détente, rien de tel que « Las cabañas del lago ». Le lieu est unique : d’un côté le lac San Pablo, 2ème plus grand lac du pays, et de l’autre l’Imbaburra, magnifique volcan… C’est aussi un beau point de départ pour une journée de détente : il y a autour du restaurant des activités (surtout pour les enfants si je me rappelle bien), on peut se balader à pied autour du lac ou prendre la voiture vers d’autres points de vue sur le lac ou le volcan ! Et une fois par an, il y a une course de natation dans le lac : il faut s’accrocher, à environ 2500 mètres d’altitude l’eau est fraiche !

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Cratère Pululahua

Avec ses 300 mètres de profondeur et ses 4kms de diamètre, le cratère du volcan Pululahua est l’un des seuls au monde à être habité. Une trentaine de familles y vivent de façon permanente et une centaine de personnes viennent y cultiver la terre (très fertile).

Depuis le mirador du cratère du Pululahua, on peut observer le Cerro el Chivo et le Cerro Pondona, deux dômes de lave qui offrent de très belles vues et où vous pourrez rencontrer des papillons.

Le terme « Pululahua » signifie « nuage d’eau » en kichwa. Ce nom s’explique par le climat spécial qui y règne : le brouillard est souvent présent. L’humidité de la côte se condense dans le cratère créant un microclimat propice à la vie végétale et animale.

Le mirador du cratère est le point de départ de plusieurs randonnées, l’une d’entre elles vous mènera à des thermes naturels.

Essayez de vous y rendre le matin de préférence, vous aurez ainsi un peu plus de chance d’avoir une vue dégagée sur le cratère.

Le saviez-vous ? On dénombre plus de 1200 espèces de plantes et d’animaux dans cette réserve géobotanique.

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Museo Templo del Sol

Situé juste avant l’entrée du mirador du cratère du Pululahua, le musée Templo del Sol est situé sur la ligne équatoriale et on vous donnera l’occasion de le vérifier (ne goûtez pas le canelazo avant, cela pourrait fausser les résultats…)

En passant les portes de ce temple, on se retrouve immédiatement plongé dans une atmosphère particulière : un mélange de sacré et de sérénité.

Après quelques explications sur le calendrier solaire situé au milieu du temple et sur la ligne équatoriale, la visite se poursuit par une petite séance de relaxation dans une salle aux lumières tamisées où fleurissent les attrape-rêves. Quelques huiles essentielles essayées plus tard, le corps est apaisé et prêt à découvrir les autres pièces de ce temple.

Le premier et le second étage sont dédiés au peintre et sculpteur Cristobal Ortega, le peintre le plus rapide du monde (et oui, rien que ça !). Si vous avez de la chance, il sera de passage lors de votre visite et vous fera une démonstration. En une minute, et avec un instrument des plus naturels, ses mains, le Chimborazo apparait sur la toile ! Une expérience unique à vivre en Equateur !

La visite est également agrémentée d’une petite explication sur la feuille de coca et ses propriétés ainsi que d’une dégustation d’un thé de coca.

Si vous avez prévu de vous rendre au cratère du Pululahua, n’hésitez pas à faire un arrêt dans ce temple/musée et à demander si Cristobal Ortega est présent. Si c’est le cas, sautez sur l’occasion, vous ne serez pas déçu.

Le saviez-vous ? Cristobal Ortega est présent dans le livre Guinness des records pour avoir peint 100 œuvres uniques en une heure.

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Information Pratique :

Comment y accéder : A partir de la Mitad del Mundo, prendre un bus en direction de Calacali, signalez au chauffeur que vous voulez aller au cratère Pululahua. Le bus vous laissera au croisement indiquant le cratère. Ensuite il vous faudra suivre la route goudronnée indiquant le cratère jusqu’à arriver au mirador du cratère. (Ne prenez pas la route champêtre sur la droite indiquant mirador, bien suivre la route goudronnée jusqu’à arriver au mirador).

Horaire de visite du cratère du Pululahua : 8h- 17h (entrée gratuite)

Prix de l’entrée Musée Templo del sol : 3$/personne