Découvrez, Vivez, Partagez!

Monthly Archives: décembre 2018

0 3012

Alain et Françoise ont pu profiter des merveilles offertes par les îles Galapagos durant 2 semaines, en 2018.  De Isabela à San Cristobal, ils ont marché dans les pas de Darwin, partant à la rencontre des tortues, otaries et iguanes marins.  Ils nous parlent de leur expérience inoubliable dans ce formidable réservoir de biodiversité! 

Le moment tant attendu arrive enfin. Nous sommes à  l’aéroport de Guayaquil en attente de notre avion pour l’archipel des Galapagos.
1

Ce nom fait rêver, et nous sommes très heureux de pouvoir découvrir « les îles enchantées » comme disent les Équatoriens. Les Galapagos, ce sont 41 îles volcaniques situées à un millier de kilomètres dans l’océan pacifique. Quelques unes seulement sont habitées. Nous avons choisi de visiter Santa Cruz, Isabela, San Cristobal et Floreana.

Mais pour entrer dans l’archipel, il faut vraiment casser sa tirelire. Certes l’archipel est classé  au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1978, mais quand même !!!

On nous fait payer très cher la visite:

  • Billet d avion : 350 dollars par personne l aller/ retour (pour un peu plus de 1000 km)
  • Entrée dans l archipel : 100 dollars ( pour l entretien du parc)
  • Contrôle des bagages :20 dollars (car il est formellement interdit d importer des fruits légumes graines etc…..d ailleurs on nous appose des scellés sur les bagages et à l arrivée  à l aéroport un chien détecteur de graines  fruits, etc…renifle tous les bagages  avant que l on puisse les récupérer.

Malgré tout ça, ce projet nous tenait à  cœur et on est vraiment très heureux d’être ici: ces îles isolées et leurs fragiles écosystèmes ont un statut quasi mythique de vitrines de biodiversité. C’est l’un des endroits de la planète où les empreintes humaines restent minimales.

Place aux animaux et à la flore que l’humain n’a pas le droit de détruire. Du coup les animaux ne sont absolument pas craintifs.

Isla Isabela

Nous avons changé d’île. Isabela est la plus grande des Galapagos mais peu peuplée, 1700 personnes l’habitent. La traversée de Santa Cruz à Isabela prend deux heures. Le bateau est puissant: 700 chevaux! On est assez chahuté par moment.

L’arrivée à Puerto Villamil est cocasse.

3

Les otaries et les iguanes sont affalés  sur le chemin qui mène à la ville, du coup on est obligé de les contourner, c’est la législation. Évidemment, on est obligé de payer la taxe de 10 $ par personne pour mettre les pieds sur l’île.  Ça aussi c’est est la législation.

Le village est très sympa et calme en bord de mer. La rue principale est en sable ce qui rajoute au côté très tropical du lieu. Juste à côté du débarcadère se trouve une belle petite lagune : Concha de perla. Nous y avons fait du snorkeling. Les poissons sont assez nombreux mais les otaries encore plus nombreuses.  Françoise a joué avec l’une d’entre elles pendant un quart d’heure. L’ otarie venait la narguer sous le menton et  replongeait aussitôt et ainsi de suite pour revenir de plus belle. Un moment rare dont elle se souviendra longtemps. Puis deux bébés otaries très joueurs nous reniflaient les pieds en bas de l’escalier qui conduit à  la mer. Un vrai délice que cette aventure.

L’après midi nous sommes allés voir les flamants roses dans deux lagunes, puis avons continué jusqu’au centre de conservation des tortues géantes.

Flamants roses
Flamants roses

Les tortues d’Isabela sont différentes  de celles de Santa Cruz. Il existe 10 espèces de tortues aux Galapagos.

Tortues Galapagos
Lors de la dernière  éruption d’un des volcans de l’île (il y en quatre) de nombreuse tortues sont mortes. Aujourd’hui l’espèce est sauvée grâce au centre.  Il  est très difficile aux tortues de copuler, même si on en a vu souvent le faire.  Et quand ça marche les œufs sont souvent  mangés ou écrasés  par des prédateurs  tels que les  vaches, les ânes, les sangliers. Les chiens mangent les jeunes tortues.

Ce matin nous louons des vélos VTT.

 

6

L’objectif est d’aller au mur des larmes. Les Galapagos n’ont pas toujours été le paradis que l’on connaît aujourd’hui. Isabela avait une prison, et de 1948 à 1959 pour ajouter à la peine des prisonniers on leur a fait construire un mur en pierre de lave dans des conditions inhumaines. Ce mur de 10 mètres de haut sur 100 mètres de longueur est édifié en pleine forêt, à 10 kilomètres de la ville.

Le mur des larmes.
Le mur des larmes.

Ce mur n’avait aucun objectif sauf de détruire les hommes. De nombreux prisonniers y laissèrent leur peau. Un monument en leur hommage est édifié au pied du mur. Sur le chemin en sable qui mène au mur, les paysages sont magnifiques, plages désertes, tunnels de lave, miradors pour admirer la canopée. En revanche le soleil tape fort et les chapeaux, crème solaire et eau sont indispensables.

Los Tuneles
Los Tuneles

Pour notre 4ème jour sur Isabela nous prenons un tour pour « Los Tuneles ». Nous aurons une heure de navigation  avant atteindre le site. Après 45 minutes de navigation le capitaine ralentit sa vitesse car il vient d’apercevoir des raies mantas.  Effectivement  ce sont de magnifiques  ailes  volantes qui passent sous notre nez. Nous n’en avons jamais vu d’aussi près. Le guide nous dit qu’elles font 6 mètres de diamètre.  Nous les observons un long moment car elles nagent à la surface de l’eau et très lentement, c’est  superbe. Puis nous repartons et 30 minutes plus tard nous arrivons dans un lieu sublime. Il s’agit des fameux tunnels de lave qui forment des décors époustouflants.

Lors des éruptions volcaniques il y a des millions d’années, la lave s’est solidifiée  mais la mer a érodé certaines pierres, ce qui forme aujourd’hui des tunnels que nous avons emprunté avec le guide. C’est impressionnant car parfois il y fait noir mais souvent on voit la lumière du jour au  bout, ce qui rassure.

9

Nous avons vu beaucoup de tortues de différentes espèces. Certaines ont des carapaces magnifiques. Les poissons multicolores sont nombreux  mais ce ne sont pas eux qui nous ont le plus ému. Puis, vint la séquence émotion avec la visite des requins à pointe blanche.

Le guide nous a montré une bonne dizaine de ces énormes bêtes au fond d’ une grotte. Ils sont complètement inoffensifs mais ça impressionne quand même.

10

Le clou de la balade à été de découvrir les magnifiques fous à pattes bleues, et comme dans tout l’archipel les animaux sont protégés, nous avons pu en approcher à deux mètres  sans qu’ils ne bougent.

11

Ce tour nous a beaucoup plu, nous ne pouvons que le conseiller aux futurs voyageurs !!!

La plage de la ville est superbe, mais le côté droit est envahi d’iguanes marins, très protégés car uniques au monde. Il est donc interdit d’aller dans cette partie car les nids y sont nombreux. Les rangers sont très nombreux aux Galapagos, ils surveillent les plages où il est interdit d’accrocher ses vêtements dans les arbres. Des portes manteaux style perroquet sont installés tout au long afin de pouvoir accrocher sacs et autres choses. Certaines plages sont fermées la nuit afin que les animaux (tortues marines et iguanes) puissent aller nidifier tranquillement. Il est également impossible de faire certaines randonnées marines ou pédestres seuls, la présence d’un guide naturaliste est indispensable. Toutes ces infrastructures permettent ou permettront peut être de garder l’archipel indemne de pollution.

Isabela aura été un vrai coup de cœur.

Nous repartons seulement d’ Isabella ce dimanche pour San Cristobal. Le problème est qu’il est obligatoire de repasser par Santa Cruz. Dès 6 heures du matin, nous prenons le bateau pour nos deux heures de traversée.  La mer est une vraie mer d’huile. Donc le voyage est très confortable.

Arrivés à Puerto Ayora nous prenons un petit déjeuner et tentons de trouver un cyber café. En vain, nous sommes dimanche et tout est fermé. On s’installe sur le quai du port pour  y admirer les nombreuses  raies et petits requins qui évoluent sous nos yeux. Un délice.  Il est 9 heures et il fait déjà chaud.

12

Notre première journée fut consacrée à la découverte des tortues géantes des Galapagos. Elles sont absolument impressionnantes. 200 000  vivent dans l archipel.  Nous en avons vu qui se reproduisaient.  C’est un vrai spectacle très bruyant. 10 espèces de tortues sont recensées dans l’archipel.

Les lions de mer (otaries? on ne sait pas encore faire la différence) sont partout chez eux. Si on est assis sur un banc et que l’un d’eux veut la place, eh bien on se déplace. Le règlement dans l’archipel est que l’on ne doit pas être à  moins de deux mètres d’un animal, mais il n’est pas interdit à l’animal de se rapprocher de l’humain, c’est assez cocasse.

13

Les iguanes marins ne sont pas beaux mais inoffensifs. Selon les différentes îles, leurs couleurs sont différentes.  Aujourd’hui nous en avons vu des rouges sur l’île Floreana. Les noirs se confondent avec la lave. Il faut faire attention de ne pas marcher dessus !!!!

14

Les oiseaux également sont nombreux et notamment les pinsons de Darwin. Les jaunes sont très beaux ainsi que  certains rouges. Après la découverte de ces tortues géantes nous sommes allés dans les tunnels de lave. En fait, lors des explosions des volcans, la lave s’est solidifiée sur le dessus et le dessous est resté liquide. Cette visite est assez drôle à explorer.

A Puerto Ayora, le centre de recherche Charles Darwin, à l’origine de la théorie des espèces, est ouvert au public. Le centre travaille essentiellement  à  la conservation des différentes espèces de tortues des Galapagos.

Une autre activité  nous a beaucoup plu à  Puerto Ayora. La criée du matin est un véritable spectacle. Les pêcheurs déchargent leurs grosses cargaisons de poissons pêches au lancer sur les tables de la criée et les gens viennent directement acheter leurs poissons.

15

Mais ici il faut composer avec les otaries, les pélicans, les iguanes et les hérons qui eux sont assez timides. Les pêcheurs découpent les poissons  et donnent les déchets aux animaux, et quand ça ne vient pas assez vite les bestioles volent sur les étals.  Nous nous sommes beaucoup amusés  de cette situation.

Les plages sur l’île de Santa Cruz sont très belles, nous en avons testé  une où  des petits requins à pointe noire nagent juste en bord de plage. Ils sont eux aussi inoffensifs. Ce qui est bien ici c’est qu il n’y a aucun animal agressif.

Isla Floreana

Nous avons pris un tour guide pour aller sur Floreana. Cette île est la plus australe des Galapagos. Peu peuplée: seulement 125 personnes y sont recensées. Cette île fut le refuge de pirates à l époque coloniale. Nous avons fait du snorkeling mais assez décevant… nous avons vu quelques grosses tortues marines, une raie, un gros poisson tout rond aux yeux globuleux et quelques poissons multicolores.  Nous sommes  loin des merveilles que nous avons vu à Sumatra ou à Sulawasi. En revanche nous avons vu des pingouins des Galapagos!

Nous nous excusons pour les fautes d orthographe et les erreurs de ponctuation  mais nous devons  « travailler » sur un clavier qwerty ce qui n’est pas aidant.  Nous avions oublié que les cyber cafés existaient encore, et heureusement.  Ils nous rendent bien service actuellement.

Isla San Cristobal

Il est 14 heures quand  nous reprenons un bateau pour San Cristobal. La mer est plus que calme, on se croirait sur un lac. 2 heures plus tard  nous arrivons à Puerto  Barquerizo Moreno.

16

Le petit port est très mignon. Le malecon est agréable mais ce qui nous interpelle le plus ce sont les colonies d’otaries qui peuplent les eaux du port, les rochers, et les deux plages de chaque côté du débarcadère. Selon un guide il y en aurait environ 600 à Puerto Barquerizo et 14000 dans les Galapagos!

17

L’hôtel est tout proche. Du coup nous y allons à pied. Nous posons nos affaires et filons faire quelques courses. Nous avons pris un hôtel avec cuisine si bien que nous ferons notre popote nous-mêmes. En soirée, nous retournons sur le malecon, histoire de regarder les otaries. Elles viennent en grand nombre sur la plage et passe beaucoup de temps à jouer, grogner ou câliner leurs petits.

Ce matin nous partons vers la plage de Tirgeretas. Elle est à 2.5km du la ville, mais d’accès très facile. Le sentier qui y mène est très agréable et assez ombragé. Le site est magnifique pour le snorkeling.  Il faut escalader quelques rochers avant d’atteindre la mer mais rien de méchant.  Françoise est obligée  d’enjamber une jeune otarie pour atteindre l’eau !!!

18

Il y a énormément de bancs de tous petits poissons qui sautent hors de l’eau en faisant des nuages argentés. Les fous à  pattes bleues, les frégates et les pélicans sont nombreux car la nourriture abonde. Les otaries nagent autour de nous et ne sont absolument pas dérangées par la présence humaine.

19

En soirée, nous faisons une balade sur le malecon pour le spectacle des otaries. Ce sont des centaines de bêtes qui sont affalées sur le sable de la plage. Afin qu’elles  n‘envahissent pas la ville, les autorités ont installé une clôture grillagée toute au long des plages, mais plus malines, elles sortent par la caserne militaire un peu plus loin.

20

On en trouve quelques unes en ville, sur le trottoir et sur la place du village. Deux d’entre elles se sont invitées dans un restaurant de bord de mer, le serveur les a gentiment repoussées vers la sortie, et ces demoiselles sont reparties en tortillant les fesses.

Un autre site se prête très bien également au snorkeling. Il s’agit de La Loberia. Cinq minutes  de taxi puis on  longe la mer sur 600 mètres et on arrive sur une belle plage. Pour aller se baigner en revanche, mieux vaut avoir des chaussures car il y a beaucoup de rochers. L’eau est assez trouble, on voit quand même assez de  poissons multicolores mais rien d’extraordinaire.  En revanche, les otaries sont là et nous surprennent.  Nombreux sont les bébés qui se dorent au soleil, on peut admirer  leur jolie fourrure brune, et Françoise se retient d’en prendre un dans ses bras.

La ville de Puerto Baquerizo Moreno est très calme, 4800 habitants. Les gens sont détendus  et toutes les maison ont leur hamac, très souvent utilisé. L’île de San Cristobal n’est pas très grande, du coup nous avons pris un tour d’une journée pour la visiter en bateau. Après une heure de navigation, notre premier arrêt est à « Leon dormido » ou «  Kicker rock », il s’agit de deux énormes rochers émergeant de l’océan séparés par un grand couloir.

21

Nous y faisons une randonnée marine. Ici l’eau est fraîche car la profondeur est importante. Nous mettons les combinaisons néoprène. Le guide nous emmène voir des requins à pointe blanche, des raies, des tortues, des très grosses étoiles de mer, des poissons. Françoise y verra même le fameux requin marteau, impressionnant !!

Randonnée sous-marine impressionnante!
Randonnée sous-marine impressionnante!

Puis nous continuons notre tour pour arriver sur une plage déserte où là encore nous remettons masque et tuba, mais sans la combinaison, car l’eau est chaude.

23

Le sable est blanc étincelant, on croirait de la farine, c’est « Playa Blanca » la bien nommée. Puis nous faisons un 3ème arrêt  où nous nous baignons. Nous aurons l’occasion de rencontrer une fois de plus des otaries, toujours aussi curieuses.

Bilan de ces quinze jours aux Galapagos

L’archipel des Galapagos, évoque  un pays lointain, et c’est loin, dans le pacifique, d’ailleurs,  on ne sait pas toujours où le situer. National Geographic, Thalassa ou autre documentaire ont souvent fait des reportages sur cet archipel. Nous en avions rêvé, et notre rêve s’est réalisé. Très heureux d’avoir pu y rester 15 jours. Nous aurions été très frustrés d’y rester moins.

Les quatre îles que nous avons visitées ont leurs propres caractéristiques:

- Isabela, cette grande île, aux quatre volcans, est peu peuplée, 1700 habitants. Ses rues en sable sont ô combien exotiques, ses petits commerces, ses petits hôtels en font un lieu magique. Ce sera notre coup de cœur.

24

- San Cristobal et ses innombrables otaries, le tour de l’île a été un super moment.

25

 

- Santa Cruz, la plus touristique, mais si on s’éloigne du centre ville, on  peut facilement se retrouver seul  et tranquille.

26

- Floreana, la plus petite, 127 habitants, ses plages, sa tranquillité, son centre de sauvetages de tortues terrestres. Sa boîtes aux lettres, dont les lettres ne partent jamais, faute de facteur.

27

Si bien qu’elle  est ouverte et les touristes de passage prennent le courrier à destination de leur pays et postent les cartes postales en arrivant chez eux. Lors de notre passage, nous avons chercher des cartes Françaises, en vain ! En revanche nombreuses étaient celles pour les Etats Unis ou le Canada.

La fameuse boîte aux lettres de  Floreana!
La fameuse boîte aux lettres de Floreana!

Mais nous mettrons tout de même un bémol à ce  paradis. Il faut réellement casser sa tirelire pour profiter de tout ce qui est offert dans ces îles enchantées, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle. 

Pour finir une petite partie de pêche,  qui rapportera  un joli petit thon. Une super journée !!

29

 

Et pour finir en beauté, retour à Santa Cruz…

On ne peut pas aller d’île en île sans repasser par Santa Cruz. Nous avions réservé le même hôtel que lors de notre premier séjour. Nous y avions laissé une valise  et les panamas afin de voyager léger. Nous retrouvons donc notre charmant petit hôtel et son adorable propriétaire, qui nous embrasse à l’arrivée. On dépose nos affaires et hop, nous repartons à la plage de la « station Darwin » tout près du centre scientifique. Nous y ferons encore du snorkeling, Françoise ne s’en lasse jamais.

30

On y verra douze raies qui semblent voler, une merveille. Un petit requin à pointe noire, et de nombreux poissons, mas l’eau est trouble.

31

Notre dernier tour, est celui  du tour de la baie, sur une matinée. Paysages magnifiques, snorkeling extra avec tortues de différentes espèces, et beaucoup de gros poissons multicolores. Notre dernier arrêt se fait à Los Grietas. Il s’agit d’un lagon encaissé entre deux immenses falaises. L’eau est fraîche mais c’est « regal…apagos » !!!!!!!! Notre dernier après midi sera consacré à une nouvelle visite  de la station  scientifique Darwin.

L’itinéraire détaillé de Françoise et Alain pour ces 15 jours aux Galapagos: 

Santa Cruz 4 jours

Bateau Santa Cruz-Isabela

Isabela 4 jours

Bateau Isabella-Santa Cruz-San Cristobal

San Cristobal 4 jours

Bateau San Cristobal-Santa Cruz

Santa Cruz 3 jours

Les Galapagos ne constituent qu’une petite partie du séjour de Françoise et Alain. De l’Amazonie à la côte, ils reviennent vite dans un prochain carnet de voyage en Equateur! 

En attendant la suite, vous pouvez retrouver leurs périples sur leur blog :-)

 

2 10302

Vous êtes de plus en plus nombreux à envisager une croisière aux Galapagos et à vous poser plein de questions. Combien ça coûte ? Quel bateau choisir ? Combien de temps à l’avance réserver ? Quel itinéraire privilégier ? Quand y aller ? Pour vous aider à organiser votre voyage de rêve aux îles enchantées, je vous partage mes bons plans et petits conseils.

Allez, je sais que vous êtes impatients d’avoir vos réponses. Je me permets quand même une petite introduction pour vous rappeler en quelques chiffres que les îles Galapagos sont l’une des plus belles merveilles naturelles au monde.

Situées au cœur de l’océan Pacifique au confluent de 3 courants océaniques, les îles sont éloignées de 1 000 kilomètres du continent sud-américain. Rendu célèbre par Charles Darwin, où il y a développé sa théorie de l’évolution, l’archipel est un musée et un laboratoire uniques au monde. Il est constitué de 127 îles, îlots et rochers avec 19 îles de grande taille dont 4 sont habitées (Santa Cruz, San Cristobal, Isabela et Floreana). 97% de la partie émergée a été déclarée Parc National en 1959. C’est aussi une réserve protégée de l’UNESCO depuis 1978. Sur terre comme en mer, vous y trouverez des espèces endémiques exceptionnelles. La liste est trop longue, je vous la laisse découvrir sur place.

Découvrir les îles Galapagos, c’est le rêve de tout amoureux de la nature que vous aurez sûrement la chance de réaliser qu’une fois dans votre vie. Les explorer en croisière, c’est s’offrir un cadeau exceptionnel !

Passons maintenant aux choses sérieuses et à vos questions les plus récurrentes :

  • Pourquoi est-ce qu’une croisière est mieux qu’un séjour d’île en île ?

C’est la meilleure solution pour découvrir des îles éloignées en toute intimité, s’immerger au cœur au cœur de cet environnement naturel exceptionnel, se couper du monde moderne et vivre des émotions inoubliables. C’est en prendre plein les yeux chaque jour entre les randonnées, les snorkeling et les moments de détente sur la plage. C’est profiter des Galapagos sans se préoccuper de rien d’autre, le personnel est aux petits soins avec vous.

À bord d’un Yacht de 16 passagers, avec un guide naturaliste, ce sont toujours des conditions privilégiées de découverte.  Et il y a des bateaux et des itinéraires pour tous les goûts et toutes les envies !

C’est aussi l’unique option pour profiter de couchers de soleil sur l’océan ou encore découvrir certaines espèces endémiques des Galapagos comme par exemple le cormoran-qui-ne-peut-pas-voler. Oui oui, je vous promets, ça existe et c’est entre les îles Fernandina et Isabela que vous pourrez les observer pendant des itinéraires de 8 jours.  Vous ne me croyez pas ? Regardez le carnet de voyage de Marc et Anne, un couple de jeunes retraités qui ont voyagé à bord du Millenium en novembre dernier.

D’ailleurs, qui mieux que d’autres voyageurs pour vous montrer à quel point cette expérience est unique et magique ? Je vous invite à lire les blogs de croisière aux Galapagos du couple Marie-Noëlle et Jean à bord du Golondrina et des backpackers Pierre et Paul à bord du Fragata, ça devrait vous conforter dans votre idée.

Vous y avez jeté un œil ? Vous êtes tentés par la croisière pour explorer les Galapagos ? Je continue de vous aider.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

  • Quel budget prévoir pour découvrir les îles Galapagos en croisière ?

Commençons directement par le sujet qui fâche et soyons honnêtes ! Si vous optez pour cette option, la croisière représentera une partie majeure du coût de votre voyage en Équateur. Ce seront aussi les plus belles émotions et incroyables souvenirs.

Que ce soit à l’avance ou en dernière minute, même sur les bateaux les plus basiques et économiques, il est impossible de pouvoir trouver un itinéraire à moins de 200 US$ par jour et par personne. Cela n’inclut pas en plus les billets d’avion (environ 400-500 $US) ni les taxes d’entrée (120 $US en 2019). Oui, c’est un budget mais je ne connais pas un seul voyageur qui le regrette ! Si vous n’avez pas prévu ce montant, privilégiez de découvrir seulement le continent et revenez une autre fois en Équateur pour vous offrir ce magnifique cadeau.

Pourquoi est-ce si cher ? Parce que ce sont des conditions privilégiés ! Quand on compare une croisière de 8 jours à bord d’un Yacht de 16 passagers aux îles Galapagos à celle à bord d’un immeuble flottant de 4 000 personnes en Méditerranée, je crois que ça se justifie amplement :

- 16 passagers seulement ;

- 6 à 10 membres d’équipage ;

- 1 guide naturaliste anglophone ;

- 1 révision annuelle à Guayaquil (environ 2000 kilomètres aller-retour et 1 mois d’inactivité par an) ;

- 2 itinéraires imposés plus de 2 ans à l’avance par le Parc National des Galapagos (avec une licence à 15.000$/an).

Outre l’achat et l’entretien du bateau, il faut aussi prendre en compte tous les services inclus : la pension complète à bord (petit-déjeuner, déjeuner, dîner et snacks), le service de chambre, les visites et activités quotidiennes, l’eau, le café et le thé à volonté ou encore le sauna sur les bateaux les plus modernes et luxueux. Finalement, ce n’est plus si cher quand on regarde en détail.

Et puis bon, les Galapagos, vous n’irez sûrement qu’une fois, ça sera dommage de ne pas en profiter pleinement, non ?

P1010808

  • Quelles prestations avez-vous selon le prix de la croisière ?

Les backpackers et « petits budgets » privilégient des Yachts basiques offrant des prestations similaires à une auberge de jeunesse. Ce sont par exemple le Golondrina, le Darwin, l’Aida Maria, le Fragata ou encore le Danubio Azul. Les cabines doubles sont plus petites et possèdent des lits superposés. Comme je vous le disais, il faut quand même prévoir entre 200 $US et 300 $US par jour, ça reste une dépense conséquente dans un voyage.

Quand on voyage à bord de ces bateaux, on met de côté le confort à bord et on se concentre sur la découverte des trésors naturels des îles Galapagos. Je vous le promets, c’est facile tellement toutes les îles sont uniques et magiques. Vous avez déjà lu le carnet de Paul et Pierre ? Ils ont adoré !

Bien sûr, je vous aide avec plaisir à profiter des îles enchantées aux meilleures conditions. J’ai les contacts directs des propriétaires, ça vous fera une réduction toujours appréciable.  Comme Tout Équateur est un Réseau Solidaire, je vous accompagne même dans les échanges pour faciliter la réservation, le paiement et tout et tout.

Si vous avez une enveloppe un peu plus confortable d’environ 300-400 $US par jour, vous aurez bien sûr plus de choix et surtout de meilleures prestations. Pour vous donner une idée, je dirai que ça correspond à des hôtels 2* ou 3*.  Au final, la différence budgétaire n’est pas si grande mais celle à bord est immense. On passe aux lits bas, simples ou matrimoniaux et les cabines sont plus spacieuses. Bien sûr, je vous aide aussi. L’équipe est même disponible par Skype et WhatsApp pour vous permettre d’y voir plus clair entre toutes les options à votre disposition. Ne soyez pas timides, demandez-nous, nous sommes là pour ça.

Si vous êtes prêts à vous offrir plus de confort, type hôtel 4* et 5*, il faudra monter jusqu’à 500 $US par jour et même plus ! Je vous promets, à ce prix,  les services des Yachts de luxe sont incroyables. La gastronomie est de grande qualité et de grande diversité, vos cabines sont spacieuses (certaines même avec balcon !), les lits sont grands et confortables, les espaces communs sont nombreux et tout l’équipage est à vos petits soins.  Ce sont vraiment des croisières hauts de gamme avec les prestations adaptées. Dans cette catégorie, il y a encore plus l’embarras du choix, vous trouverez facilement votre bonheur entre tous mes partenaires.

Voici quelques petites photos extraites du carnet de voyage de Marc et Anne pour vous donner un aperçu de cette expérience fabuleuse :

P1010936

P1010938

P1020204

Maintenant que vous avez une idée concrète du budget à prévoir pour découvrir les îles Galapagos en croisière, continuons avec le choix du Yacht, toujours un moment important dans la préparation de son voyage.

  •  Comment choisir son Yacht ? Oubliez la catégorie, regardez les photos !

Une fois le budget maximum fixé et les dates envisagées, regardez les différentes possibilités de Yacht qui s’offrent à vous. Comment ? Demandez-moi, je vous enverrai toutes les propositions de croisières qui vous paraissent intéressantes et même d’autres pour vous aider à choisir l’option qui vous correspond vraiment.

Il y en a pour  tous les goûts et toutes les envies ! Comme pour les hôtels et leurs étoiles, ne vous fiez pas à la catégorie, elle peut parfois être trompeuse. Mon conseil, c’est de regarder un maximum de photos pour se faire une idée du confort à bord.

Et bien sûr d’éviter les bateaux de plus de 16-24 passagers, n’offrant pas un rapport qualité/prix intéressant et ayant en plus des itinéraires très limités à cause de leur taille. Ne vous inquiétez pas, ils sont peu nombreux, vous avez donc l’embarras du choix pour trouver votre bonheur. Certains bateaux ont même une capacité de seulement 8 passagers. Oui, sur les petits Yachts, une expérience intime et privilégiée au cœur de ce paradis naturel !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Si vous avez le mal de mer, les bateaux les plus modernes sont aussi les plus rapides. Si vous voulez éviter de passer beaucoup de temps en mouvement, c’est encore la meilleure solution. Et ne croyez pas que ça sera mieux en séjour d’île en île sachant que les excursions vous obligent à passer 3 à 5 heures sur l’eau !

  • Quelle date et quel itinéraire privilégier ? Les Galapagos, c’est toujours exceptionnel !!!

Oui oui oui, je sais, je réponds un peu vite à votre question.  Allez, je vais vous aider un peu quand même.

Pour la météo aux îles enchantées, vous avez déjà tout dans une chronique. Comme j’ai un breton dans l’équipe, expert en eaux froides, il me dit que les températures indiquées sont un peu exagérées (sauf tout à l’est !). Pour ceux qui ne sont pas aussi courageux, les bateaux proposent des combinaisons en location qui vous aideront à profiter de chaque session de snorkeling (et éviter aussi les coups de soleil). Vous pouvez aussi emporter votre matériel.

Et pour la faune ? La majorité des espèces – tortues terrestres et marines, iguanes terrestres et marins, raies, requins à pointe blanche, fous à pattes bleues, lions de mer et otaries, pingouins, etc. – sont présentes toute l’année à quelques exceptions près, comme certains mammifères marins et les albatros. Par contre, elles ne sont pas partout.  Par exemple, ces rois de l’azur chers à Baudelaire nichent exclusivement sur l’île Española tandis que les Flyless Cormoran sont visibles entre les îles Fernandina et Isabela. Si vous voulez voir des fous à pattes rouges, cela sera uniquement sur Genovesa et pour les pingouins, cela sera sur la côte ouest d’Isabela. Les îles Wolf et Darwin, tout au nord-est, offrent les meilleurs spots de plongée. La saison des amours est toujours un spectacle unique et magique.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Bon, comme vous le savez, la nature à l’état sauvage n’est pas zoo. Quel que soit votre programme et la période, je suis sûr que vous aurez des moments privilégiés avec toutes ces espèces exceptionnelles ! Regardez ma chaîne YouTube et ma page Facebook, vous trouverez de superbes vidéos de voyageurs.

  • Quels sont les meilleurs programmes ?

Ah oui, j’ai oublié de parler des programmes !

Ils font tous la part belle à la découverte de la nature entre des randonnées, des snorkeling (masque et tuba !), des tours en zodiac et des moments de détente sur la plage. Comptez en moyenne une de chacune de ces activités une fois par jour ! Oui, toute la journée, vous êtes occupés à profiter des trésors que vous réservent les Galapagos avec les conseils avisés de votre guide naturaliste. Vous croyez vraiment que ça allait être reposant ?

Bien sûr, certains itinéraires offrent plus d’opportunités de snorkeling ou encore de randonnée. Comment choisir ? La seule solution est de lire les itinéraires. Je vous les partage avec plaisir pour vous faciliter la vie.

  • Est-ce que tous les Yachts offrent des plongées avec bouteille ?

Si vous êtes passionnés de plongée et déjà expérimentés, vous avez des bateaux et itinéraires spécialisés, uniquement pour 8 jours. Ils vous emmèneront tout au nord-est aux îles Wolf et Darwin. Avec de la chance, vous pourrez nager avec des requins marteaux ou des requins baleines ! Comptez quand même entre 3 500 et 6 000 $US pour ces croisières exceptionnelles. Ah oui, il faut aussi avoir au minimum 50 plongées à son actif.

Est-ce que ça vaut vraiment la peine ? Le mieux, c’est encore de lire le carnet de voyage de Lénaïc, je crois que ça vous convaincra. Vous pouvez aussi contacter par email pour en savoir plus. Je vous enverrai toutes les informations sur ces aventures spectaculaires.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

  • Quand réserver ? À l’avance ? En dernière minute ? Si vous trouvez votre bonheur, foncez !

Comme je le disais plus haut, vous ne devriez aller qu’une fois aux Galapagos. Si vous trouvez un bateau, un itinéraire et un prix qui vous conviennent, je vous conseille donc de réserver quand vous trouvez votre bonheur. Ce serait dommage de passer à côté de la croisière de vos rêves, non ?

Les périodes les plus demandées sont juillet, août et les fêtes de fin d’année. Pour certains Yachts, particulièrement appréciés par les voyageurs (ou les agences…), il faut parfois s’y prendre presque un an à l’avance. Les autres mois de l’année, c’est généralement plus calme, ça suffit entre 3 et 9 mois avant le début de la croisière. Sachez qu’il n’y a pas de règle, on peut toujours trouver son bonheur ! Demandez-moi les disponibilités, je vous aide avec plaisir.

Si vous êtes joueur, vous pouvez attendre le dernier moment pour tenter de bénéficier de tarifs promotionnels. Prévoyez quand même un plan B au cas où pour être sûr de profiter de ce paradis naturel. Pour les meilleures offres de dernière minute, contactez-moi !

P1020091

Ah oui, petite précision toujours utile, le paiement se fait par transfert bancaire ou en espèces sur place pour bénéficier des meilleures conditions. Les banques des croisiéristes sont généralement situées aux États-Unis, quelques uns ont un compte équatorien.

  • J’ai le mal de mer. Est-ce que je peux quand même profiter en croisière ?

Bien sûr que oui ! En suivant les conseils de votre médecin (médicaments, patchs, etc.), vous devriez vous sentir à l’aise sur le Yacht dès le 2ème jour. Je parle en connaissance de cause.

Et bon, dans tous les cas, vous ne passez pas tout votre temps à bord. L’avantage de la croisière, c’est d’ailleurs que le Yacht navigue généralement de nuit au contraire des excursions où vous avez 3 à 5 heures de navigation en pleine journée. Au besoin, ça vous laisse donc le temps de vous remettre tranquillement de vos émotions et de profiter pleinement des activités.

  • Est-ce qu’il faut vraiment laisser des pourboires ?

En toute honnêteté, sachez que le coût de la vie est très élevé pour les membres d’équipage. Ils ne peuvent d’ailleurs généralement plus vivre sur les îles. Pour offrir une bonne éducation à leurs enfants, il est aussi préférable pour eux de vivre à Guayaquil ou à Quito même si cela implique d’être éloigné de sa famille pendant les 2/3 de l’année.

Quel montant prévoir ? Vous êtes libres de juger ! Je n’aime pas donner des chiffres, cela dépend vraiment de votre appréciation des services de l’équipage et du guide. Ils restent facultatifs. Après,

  • Encore perdu ? Je suis là !

Vous avez encore plein de questions ? Le mieux ? Faire une demande en ligne ! Après un petit Skype avec l’équipe, je vous enverrai un panel de propositions de dates, bateaux et itinéraires pour vous aider à trouver votre bonheur. Comme d’habitude, je suis à vos côtés pour vous aider à organiser tout votre voyage en Équateur.

Bien sûr, si vous avez des questions, vous pouvez les laisser en commentaire ou commencer une nouvelle discussion sur le Forum, je vous réponds avec plaisir comme d’habitude.

  •  Je ne peux/veux pas faire une croisière. Comment faire ?

Vous préférez plus d’indépendance ? Vous avez un budget plus limité ? Vous pouvez bien sûr découvrir les Galapagos en séjour terrestre. Si ça vous intéresse, lisez ma chronique sur le séjour d’île en île. Quatre îles habitées, Santa Cruz, San Cristobal, Isabela et Floreana, vous attendent pour vous présenter leurs incroyables trésors. Et ceux des îles voisines accessibles en excursion !  Le combiné croisière-séjour est aussi une option très intéressante pour varier les plaisirs pendant un même voyage aux îles enchantées.

124

Allez, je crois maintenant que j’ai assez parlé, je vais vous laisser digérer tout ça et revenir vers moi dès que vous aurez avancé dans votre réflexion.. Qu’est-ce que vous en pensez ? En tout cas, si vous avez besoin d’aide, je suis là. N’hésitez pas, c’est toujours un plaisir pour moi de vous permettre d’explorer les îles Galapagos dans les meilleures conditions.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

0 2318

Voici un très beau pele-mêle en photos de ce qu’a été le voyage d’Olivier et Valérie en Equateur en mai 2018, de quoi nous donner envie de crapahuter dans les Andes, sur la côte Pacifique et en Amazonie !

Quito:

DSC02074

DSC02066

DSC02072

DSC02086

DSC02089

DSC02117

DSC02123

DSC02126

DSC02142 (1)

DSC02153

DSC02154

 

Puerto Lopez et Isla de la Plata

DSC02160

DSC02167

DSC02175

DSC02187

DSC02192

DSC02197

DSC02256

DSC02258

DSC02294

Cuenca

DSC02382

DSC02403

DSC02404

DSC02433

DSC02435

DSC02445

DSC02448

DSC02471

DSC02498

 

Ingapirca et le volcan Chimborazo

 

DSC02508

DSC02522

DSC02524

DSC02527

DSC02553

DSC02556

DSC02566

DSC02585

DSC02602

DSC02607

DSC02621

DSC02633

 

Et enfin, la réserve du Cuyabeno !!

 

 

 

 

DSC02935 - Copie

DSC03008

DSC03017 DSC03051

DSC03079

DSC03133

DSC03179

Merci à Olivier pour ces magnifiques photos !!

 

 

0 3550

Vous préparez le Cotopaxi ! C’est une des ambitions ou même l’objectif du voyage ? Vous voulez faire un 5000m ? Gravir le Chimborazo ? Ce carnet de voyage de préparation à la haute altitude vous emmènera progressivement du Cuicocha au Fuya Fuya, au Rucu Pichincha, au Corazon, à las Ilinizas, pour finir au sommet du mythique volcan du Cotopaxi et de sa vue spectaculaire ! Ca donne envie non ? Il donne des indications sur les temps de parcours, la logistique, la préparation, … Bref une bonne introduction à votre préparation ; )

Lagune de Cuicocha

img_0396
Information sur le lieu :
Au pied du volcan Cotacachi. La lagune de Cuicocha est un ancien cratère de ce dernier. Les deux îlots situés en son centre proviennent de petites éruptions qui ont suivit l’éruption principale.

itinéraire :
Le chemin est très évident. Il n’y a aucune difficulté technique. Le tour peut se faire en baskets. Il fait 14km et pas plus de 500 mètres de dénivelé en cumulé. On marche entre 3100 et 3450 mètres d’altitude. Le tour est annoncé 5h. C’est effectivement ce qu’on a mis avec 3 pauses pique-nique, une séance de révision d’espagnol pendant une demi-heure et un retour sur nos pas pour remonter des escaliers dans le but de nous entraîner encore un peu physiquement avant nos prochaines ascensions.

Pour y arriver :
Nous avons pris le taxi d’Otavalo jusqu’à la lagune (10$). On a mis 1/2 heure avec un chauffeur pas très pressé. Nous avons pris son numéro de portable afin d’être flexible pour l’heure de retour.

Le Fuya Fuya

img_0312
Information sur le lieu :
Le Fuya Fuya est un volcan éteint formé de deux sommets (est et ouest). Le rocher n’est pas volcanique mais plutôt granitique et bien structuré (On a trouvé un bloc au sommet).

Itinéraire :
Le chemin est marqué et passe dans des pentes herbeuses qui deviennent plus raide lorsque que l’on commence a attaquer le sommet. Malgré le brouillard on a pu profiter de nos premières impressions de la montagne en Equateur. On a pu tester nos pantalons de pluie dans l’herbe mouillée. Très utiles! On arrive, après une dernière partie sur l’arête sommitale, au sommet est en 1h25. Une descente raide mais avec des bonnes terrasses et un passage sur du bon rocher (T4), nous permet d’atteindre le col. Lors de la remonté vers le sommet ouest, on a choisi une variante coté sud mais très proche de l’arête et on gravi une fissure intéressante (II+) de 8 mètres environ. On arrive dans un mini-col (il serait plus facile d’arriver ici du coté nord et d’éviter la fissure) et 3-4 minutes plus tard on a atteint le sommet ouest (4279m) après 1h45 de montée. Pour la descente, on retourne au niveau du col entre les deux sommets. Un chemin descend directement du col et rejoint plus loin le chemin de montée du sommet est.

img_0301

Pour y arriver :
Prendre une camionetta d’Otavalo à la lagune de Mojanda (30 min – 15$ l’aller). Nous avons convenue d’une heure de retour avec le chauffeur pour venir nous chercher car ça ne capte pas toujours bien à côté de la lagune.

Rucu Pichincha

img_0803

Nous avons voulu nous réacclimater à l’altitude avant de monter plus haut. Nous avons donc décidé de faire le Rucu Pichincha, la montagne emblématique de Quito. Le Rucu Pichincha est un volcan de 4696 mètres qui surplombe la ville de Quito. Un téléphérique qui part de la ville monte jusqu’à 3947 mètres. De là un promontoire permet d’admirer la vue sur Quito et, lorsqu’ils ne sont pas dans les nuages, plusieurs volcans emblématiques de l’Equateur.

Derrière la station du téléphérique et en passant par une petite chapelle, commence le chemin pour le Rucu Pichincha. Le chemin principal part sur la droite et suit une arête. Nous avons fait une variante en passant par la gauche par une petite quebrada (vallée) avant de rejoindre l’arête avec le chemin principal à 4170m. Dès les premiers pas, nous avons déjà remarqué que la marche en altitude était plus dure après les 4 jours en amazonie à seulement 200m.

img_0806

Nous avons continué sur la deuxième partie de l’arête qui est large et facile (T2) jusqu’à une bifurcation. La voie normale fait une longue traversée dans les pentes nord-est, puis monte péniblement par une piste de sable avec les derniers 50 mètres plus raides où il faut utiliser un petit peu les mains (T4). Cela sera notre chemin pour la descente. Au lieu de ça, nous avons directement attaqué la belle arête rocheuse sud-est qui monte directement au sommet. C’est une ligne évidente mais aussi bien raide avec des passages d’escalade modérés.

Après un début plutôt facile (T4+) on arrive sur une partie raide et bien rocheuse. Nous avons hésité pour une attaque directe sur l’arête (cela aurait été probablement mieux et moins expo) mais nous nous sommes laissé tromper par des traces dans la pente à droite de l’arête ce qui nous a obligé de faire un passage assez difficile avant de rejoindre l’arête ; un couloir glissant avec de la boue, une traversée assez expo et finalement un mur de 10 mètres presque vertical (III) au dessus du vide. C’était la limite de ce qu’on pouvait faire sans la corde. Nous sommes ensuite arrivé au Paso de la Muerte qui, contrairement à ce qu’indique son nom, est un col sympa avec un peu d’herbe. Après une partie moins dure (T5,I, pas soutenu) le deuxième passage clé était une traversée et une petite arête aérienne avec de l’escalade en II+. Puis, c’est la fin des difficultés. Ensuite, il faut naviguer encore en peu pour trouver le chemin entre quelques tours. Les derniers mètres sont de la marche dans le sable.

img_0813

Nous sommes arrivé au sommet dans les nuages, comme souvent en Equateur. Mais le reste de la montée avait été plutôt beau. Nous avons mis 2h40 pour la montée. Après 25 minutes sur le sommet nous sommes redescendu par la voie normale sans problème en 1h30 environ. Sur les 15 dernières minutes nous nous sommes pris un gros orage mais heureusement nous étions presque arrivés à la station. La course est une belle traversée mais qui pourrait être limite sans l’utilisation de la corde. C’est aussi une belle montagne dont on a eu la chance de pouvoir l’apercevoir quelque temps.

El Corazon

img_0491

Restant quelques jours à Machachi, nous avions plusieurs options de randonnées autour de nous. Après avoir fait l’Iliniza Norte, nous hésitions entre le Corazon et le Ruminahui. En discutant, nous avions l’impression que sans guide, nous pouvions avoir des difficultés à accéder au parc national du Cotopaxi, d’où commence l’ascension du Ruminahui. Nous avons donc opté pour le Corazon.

Le parking Ingacorral (le nom est pas nécessairement connu chez les taxi), situé à environ 3700 mètres, est accessible par El Chaupi et comme souvent par une route bien trouée et sur la fin par des chemins de terre. Au parking, nous devons nous enregistrer (noms et numéros de passeport). Au départ de la randonnée, on suit une route en terre jusqu’à 4020m. Puis dans un virage, un panneau indique le chemin pour le Corazon. Celui-ci qui coupe droit vers le sommet. Le chemin se voit plutôt bien mais en cas d’humidité on recommande fortement de prendre un pantalon de pluie parce que l’on marche souvent dans l’herbe haute. Le ciel était déjà bien couvert mais nous pouvons voir le sommet de temps en temps. La rando est importante en distance. Du coup la première partie est plutôt plate. Plus tard, on arrive sur une sorte de plateau avant de enfin rejoindre l’arête qui mène au sommet. L’arête est assez sympa. La plupart du temps assez facile (T3) avec un passage clé au milieu ou il faut grimper un peu sur du bon rocher pour éviter des couloirs avec de la boue (T4+). Le chemin est très logique et on peut pas le manquer (encore moins si on utilise windy maps).

img_0494

Au moment ou nous étions sur l’arête, il a commencé à pleuvoir, puis à neiger. On a quand même continué pour pouvoir arriver au sommet. On était un peu tendu par crainte qu’un orage arrive donc nous n’avons pas trainé sur les derniers mètres. Heureusement, sur le sommet (4790m), on a pu profiter de quelques minutes de répits. On a mis 3h heures pour y arriver. Pour la descente ça a tout juste suffit pour désescalader les pas un peu délicats avant qu’il recommence à neiger et pleuvoir. Mais le pire n’était pas encore arrivé car ensuite, il s’est mis à grêler. Sur les parties faciles, nous sommes descendu en courant pour ne plus être sur l’arête au cas d’orage.

img_0501

img_0509

Le reste de la descente s’est fait sous la pluie. C’était un peu dur pour le moral mais le terrain était très agréable pour marcher, notamment pour les genoux. Pour retrouver le parking on a mis 5h au total, ce qui est possible sans faire trop de pauses. Du parking, nous sommes encore descendu 20 min de plus, jusqu’à ce que la route soit carrossable, parce que la camioneta n’a pas pu monter sur la partie en terre du chemin à cause de la pluie. Malgré la pluie, c’était une belle randonnée et on était content d’avoir fait notre plus haut sommet en autonomie.

Ilinizas Norte

img_0468

Après quelques randonnées sur les sommets à 4000, nous avons voulu essayer de faire notre premier 5000. L’Iliniza Norte est souvent un candidat pour cela en Equateur.  S’élevant à 5126 mètres d’altitude, il n’est pas très technique contrairement à son voisin l’Iliniza Sud et il ne comporte pas de glacier à son sommet. Pour les montagnes de plus de 5000 mètres, il est mieux d’avoir un guide. En me renseignant sur la montagne avant le voyage, j’étais tombé sur un rapport d’une personne ayant fait l’ascension avec le gardien du refuge des Ilinizas qui se surnomme El Gato. J’ai réussi à avoir ces coordonnées grace à Tout Equateur et à le contacter afin de convenir d’une date pour faire le sommet avec lui. L’Iliniza Norte peut se faire en un ou deux jours. Nous avons choisi de le faire en deux jours, donc de dormir au refuge situé à 4750, pour l’acclimatation.

Montée au refuge :

A dix heures notre guide, El Gato, est venu nous chercher à l’hôtel avec une camioneta pour monter jusqu’ au parking (3960m). Avant d’entrer dans la réserve des Ilinizas nous avons dû nous enregistrer (numéros de passeport et les cartes des clubs alpins nous ont été demandées). Au parking, le guide nous a laissé partir avant lui. Finalement, il ne nous rattrapera que quelques mètres avant le refuge (4750m). Le chemin de montée au refuge est bien indiqué. Nous n’avions aucune chance de nous perdre. Nous avons mis 2h10 pour les 800 mètres de dénivelé.

img_0423

Pas longtemps après notre arrivée au refuge, un gros orage a éclaté. La pluie a continuée toute la nuit, nous rendant de plus en plus septique quand à l’ascension du lendemain.

Ascension :

La longue nuit à commencée et nous avons tous les deux plus ou moins souffert de l’altitude. A 4 heures du matin (heure initiale ou nous devions nous lever), la pluie ne s’est toujours pas arrêtée. Nous retentons un nouveau réveil et une nouvelle chance à 5h. Toujours pas de visibilité et la neige tombe. Pourtant, nous étions motivés de nous bouger et tenter notre premier 5000 et notre guide était optimiste.

img_0439

Après quelques minutes de marche, il faut mettre les mains quelques fois et on suit l’arête tout en zigzagant entre les rochers. On continue et ça fait plaisir parce qu’on avance bien malgré la neige (10 cm). On arrive au « Paso de la Muerte » qui est une traversée dans la pente nord avant de remonter par des petits couloirs et des vires pour finalement arriver au sommet (5126 mètres) après 1h20 et environ 400m de dénivelé. Les difficultés peuvent être décrites comme T5, I. On a porté les baudriers mais finalement on n’a pas utilisé la corde. Sur le sommet, il faisait froid et humide, avec une vue de maximum 20 mètres. On a donc toute de suite recommencé avec la descente. Mais après quelques minutes de descente les circonstances on changé et la vue c’est beaucoup améliorée. On a pu faire des photos avec une ambiance de haute montagne assez géniale et on a même vu le Cotopaxi !

 img_0450

Pour la deuxième moitié de la descente on est parti dans la pente sud et on a pu courir dans le sable et les petits cailloux. Ainsi, on a rejoint le refuge en 40 minutes. Après un petit-déjeuner on est descendu au parking. Comme le chemin passe surtout dans du sable et de la terre, nous n’avons pas mis plus d’ une heure pour les 800m de dénivelé. La camioneta nous a déjà attendu. On était très content de notre premier 5000 et on était satisfait d’avoir eu un guide qui nous a fait confiance et qui nous a laissé pas mal d’autonomie.

Le Cotopaxi !

img_0592

Nous avions choisi comme une de nos destination l’Équateur, notamment à cause de ces volcans. Nous étions curieux de les voir et d’en gravir quelques uns. Le Cotopaxi nous a intéressé car il a vraiment la forme typique du volcan : un cône parfait avec le cratère en son centre et comme il est actuellement actif on peut voir des nuages de fumée sortir du cratère. Le Cotopaxi s’élève a 5897 mètres d’altitude, il est obligatoire de faire son ascension avec un guide. Comme nous avions vraiment envie de tenter son ascension, nous avons chercher un guide déjà avant le départ du voyage.

Recherche du guide :

En se renseignant sur internet, nous avons trouvé qu’il était possible de contacter un guide par l’ASEGUIM, l’association équatorienne de guide de montagne. Sur leur site internet, on peut voir les membres et avoir leurs coordonnées. Parmi tous les membres, nous en avons contacté un au hazard. En parallèle, nous avons contacté deux agences sans grand succès. Au contraire, le guide contacté en direct nous a tout de suite répondu. Nous avons fixé une date d’ascension avec lui et il s’est occupé de la réservation du refuge et du permis. Nous sommes restés pas mal en contact par whatsapp avec lui et nous avons pu le rencontrer 5 jours avant l’ascension afin de voir ensemble les détails de l’ascension. Par exemple, pour le matériel nous avons décidé de prendre notre propre matériel de montagne que nous utilisons dans les Alpes.

img_0587

Montée au refuge :

La veille de l’ascension, Camilo vient nous chercher avec son 4×4 et on monte dans le parc du Cotopaxi, jusqu’au parking à 4650 mètres. On voit bien le refuge et il semble super proche mais finalement nous avons mis 35 minutes pour gravir les 200 mètres de dénivelé dans le sable et les petits cailloux. A peine nous commençons à marcher qu’il se met à pleuvoir. C’est devenu un peu la routine, mais à un moment Michel à senti l’électricité pas loin. On descend en vitesse de l’arête sur laquelle nous étions en train de marcher et on a continuer la monté dans une espèce de creux.

Le refuge était une belle surprise après les Ilinizas. Il est grand, propre et agréable. Le repas est très bon. D’après Camilo, il est fréquent que certains weekend, il accueille jusqu’à 120 personnes. On a eu de la chance puisque ce soir-là, nous n’étions que 20. On s’est couché à 19h30 et on a plutôt bien dormi par rapport au refuge de las Ilinizas. On devait être mieux acclimaté pour supporter cette nuit à pratiquement la même altitude que le Mont-Blanc. Après une discussion avec Camilo, nous avons décidé de nous lever à minuit. Une heure plus tard que les autres cordées. Camilo a pensé qu’on pourrait aller vite et que si on arrivait trop tôt sur le sommet, avant le levé de soleil, on ne pourrait pas attendre sur le sommet à cause du froid. Donc il fallait mieux arriver plus tard que trop tôt.

img_0582

Ascension :

Il est minuit. Le réveil sonne. Après un petit déjeuner rapide, nous nous préparons au départ. Nous sommes bien habillés : un pantalon polaire en dessous de mon pantalon de montagne pour moi, le pantalon de pluie par dessus le pantalon de montagne pour Michel. Le début de la marche se passe encore dans le sable. C’est raide mais on avance vite. Une heure plus tard, nous arrivons au glacier. Nous y rejoignons 2 des 6 cordées qui tentent aujourd’hui l’ascension et qui finissent de mettre leur crampons. Il fait froid et en plus de chausser les crampons, on enfilent des affaires chaudes en plus : masques pour le visage, gants doudounes. Sur le glacier, je ne me sens pas très bien. La montée est raide et on ne traîne pas. J’ai un peu mal au ventre et je me demande à ce moment là comment je vais faire pour arriver au bout alors que nous sommes qu’à 1/4 de l’ascension. Je me concentre alors sur ma respiration. Je respire à fond: Je n’ai jamais autant souffler que pour cette ascension. Plus tard, Camilo nous dira qu’il trouvait qu’on a avancé vite mais comme il nous a pas entendu souffler trop fort, il a continué sur ce rythme.

Ensuite, nous arrivons sur une longue traversée. Cela fait du bien. On arrive à reprendre notre souffle et à nous reposer plus ou moins. Nous commençons à faire un peu plus de pauses afin d’arriver au sommet au lever du jour. Il fait vraiment froid et on se rend compte qu’on est un peu limite avec notre matériel (surtout pour les chaussures). On rajoute nos doudounes en plus de toutes nos épaisseurs. Puis, on attaque la montée finale : 200 mètres encore bien raides avant le sommet. On commence à sentir le souffre à certains endroits. Michel souffre aussi durant ces derniers mètres qui n’en finissent plus. Puis, le sommet arrive en même temps que le soleil. Une ambiance indescriptible tellement ce qui nous arrive est émouvant. Toutes les cordées se félicitent. Ce matin, tous le monde aura réussi à arriver en haut mais tout le monde semble avoir beaucoup souffert. Nous avons mis environ 5h pour la montée avec les pauses pour arriver au bon moment au sommet.

img_0560 (1)

Au sommet, les autres volcans se découvrent : Chimborazo, Cayambe, Antisana, las Ilinizas. Malgré le froid, nous sommes restés presque une 1/2 heure afin de profiter du spectacle.

img_0566 (1)

A la descente on découvre le paysage du glacier avec le chemin qui zigzag entre des crevasses et des séracs impressionnants. Sur la neige et plus tard le sable on arrive à descendre vite et à atteindre le refuge en 1h45.

img_0572 (1)

Pour ceux qui veulent en savoir plus, voici le lien  du blog de nos deux aventuriers !

 

0 2239

Retrouvez les aventures des Rochers qui après avoir gravi le Cotopaxi se sont laissés tenter par l’Amazonie ! Ce carnet de voyage retrace leurs 4 jours dans la jungle en lodge dans le Cuyabeno. Vous retrouverez le programme et leurs impressions ainsi que leur superbe photos ; )

J’ai convaincu Michel qu’après le Cotopaxi et les randonnées dans les Andes Equatoriennes, cela pourrait être sympa de se prendre quelques jours pour se changer les idées et pour changer de paysages. Nous sommes donc parti pour un séjour de 4 jours dans la réserve de Cuyabeno.

img_0720

La réserve de Cuyabeno se trouve en Amazonie et représente la plus grande zone humide de l’Equateur. La partie de la réserve ouverte au tourisme se trouve autour d’une des 14 lagunes que comporte l’immense réseau fluviale du secteur, la Laguna Grande. Plusieurs lodges y sont installés et proposent des séjours. Le tourisme dans la réserve est réglementé et les lodges doivent proposer des activités qui répondent aux enjeux sociaux et environnementaux du territoire en travaillant en collaboration avec les communautés locales.

Nous sommes parti avec le Cuyabeno Dolphin Lodge pour un séjour de 4 jours/3 nuits. 4 jours est un bon compromis pour visiter le coin. En effet, le déplacement pour aller jusqu’à la réserve est conséquent : il faut dans un premier temps se rendre à Lago Agrio (Nueva Loja) qui est à environ 7 heures de bus de Quito, puis une navette vient nous chercher pour nous déposer deux heures plus tard au portes de la réserve. D’ici, il faut prendre le bateau pendant 1h30 à 2h pour arriver au lodge. Pouvoir profiter de 2 jours entiers sur place est selon nous l’idéal du temps nécessaire afin de voir beaucoup de choses et ne pas avoir l’impression de passer la majorité du temps dans les transports.

img_0713

Ici le climat change complétement. D’une altitude d’environ 2850 mètres, nous descendons à environ 200 mètres. Il fait beaucoup plus chaud et humide (même si on a eu parfois beaucoup d’humidité dans les montagnes aussi).

Nous avons passé beaucoup de temps sur l’eau puisque le fleuve est la principale voie de circulation et on peut apercevoir pas mal d’animaux de notre embarcation, que ce soit au dessus de l’eau (singes, oiseaux, papillons, serpents) ou dans l’eau (dauphin d’eau douce ou poissons). En plus, nous avons eu quelques sorties dans la forêt primaire de jour et de nuit.

img_0716

On pensait pouvoir se reposer en Amazonie mais finalement on ne sait pas ce qui a été le plus difficile entre l’ascension du Cotopaxi et les sorties sous la pluie, les piqûres de scorpions ou les kilomètres que nous avons dû faire à la rame sous une chaleur caniculaire…

img_0626

Mais à part ça, on a bien pu profiter des baignades dans la rivière :

img_0612

En arrivant en Amazonie, nous nous sommes dit que nous n’allions pas faire beaucoup de photos. Notamment pour les animaux car on les vois de loin, ils bougent vite et nous n’avons pas vraiment un appareil photo adapté pour faire de la photo animalière. Mais finalement, et comme toujours, on a quand même fait beaucoup de photos et aussi des photos de quelques animaux qui ont bien voulu se laisser photographier.

Si nous avons pu observer autant d’animaux c’est aussi grâce à notre guide Camillo qui a grandi dans la jungle et qui a un talent hors pair pour les repérer dans la végétation.

Les lodges travaillent en collaboration avec les communautés locales et dans ce cadre nous sommes allé rencontrer l’une d’entre elles. C’est une communauté Siona, une des 5 éthnies qui vivent en amazonie. Les autres éthnies vivant sur le territoire sont les Secoyas, les Cofans, les Kichwas et les Shuar.

img_0638

Une personne de la communauté nous a présenté les cultures cultivées sur le village : bananiers, arbres à tomates, papayer et surtout le manioc (appelé aussi Yucca) qui est préparé de différentes façons. L’une d’entre elle est la fabrication de galettes dont nous avons participer à la réalisation comme cela est fait régulièrement par les femmes du village.

img_0665

Finalement, nous avons beaucoup aimer ce séjour ou nous nous sommes laisser guider après tout le travail d’organisation de notre programme d’acclamation pour le Cotopaxi. Nous sommes passé par l’association Tout Equateur qui a pu nous faire la réservation du lodge et des transports pendant qu’on gambadait dans les montagnes.

img_0739

La jungle a été aussi une belle découverte pour Michel pour qui cela a était une toute nouvelle expérience. Et pour moi aussi même si j’avais déjà eu un aperçu de la jungle au Népal dans le parc du Chitwan.

Pour ceux qui veulent en savoir plus, voici le lien  du blog de nos deux aventuriers !

0 4122

Que voir, que faire dans le Grand Sud andin?

Il n’y a pas que Quito, Otavalo, les volcans et Cuenca dans les Andes, nous avons aussi les confins délaissés, tout au sud. Ils valent la peine, je vous le jure ! Dans cette région voisine du Pérou, se trouvent quelques trésors loin des circuits habituels. Alors après mon week-end à Mompiche en avril, il est temps pour moi de débarquer tout au sud pour quelques jours de dépaysement ! C’est évidemment avec plaisir que je vous partage mes découvertes. Au programme, des petits secrets et quelques activités touristiques encore méconnues car éloignées des axes principaux, tel que Saraguro, la mine d’or de Sexmo, Vilcabamba et le fameux Cerro Mandango, la forêt pétrifiée de Puyango, l’hacienda Jambeli et fin du voyage à Guayaquil.

J’adore commencer mes voyages par un marché traditionnel, rien de mieux pour se mêler à la population locale. Aussi, entre Loja et Cuenca, je débute donc mon itinéraire par le marché de Saraguro.

Se déroulant uniquement le dimanche, c’est l’occasion de voir les villageois des environs venir échanger leurs marchandises en costume noir et blanc. Le principal attrait réside dans le marché aux animaux qui se déroule de bon matin, attention, il faudra se lever tôt !

Saraguro

Allez, petite minute culture : cette ethnie d’environ 3000 personnes dispose de sa propre langue, de ses codes vestimentaires et représente un hommage à la présence inca dans le sud du pays. Originaires du lac Titicaca, elle fut déportée dans le cadre des mitlae incas et s’est sédentarisée dans la région au XVème siècle. Agriculteurs, tisserands et éleveurs, les Saraguros conservent un lien fort avec la Pachamama (mère Terre). Les hommes portent le traditionnel poncho en laine noire avec chapeau de feutre et pantalons courts. Les femmes arborent de belles boucles d’oreilles en argent, des broderies colorées et ornent leurs ponchos noirs des tumpos qui se transmettent des mères en fille.

Bon, il est temps de continuer le périple. Envie de visiter une ancienne mine d’or ? Celle del Sexmo, près de Zaruma,  est maintenant ouverte aux visiteurs. L’extraction d’or, depuis le temps du peuple Cañar jusqu’au siècle dernier, a fait la gloire de cette région.

Chaussés de bottes et casque avec un guide local de la mine, découvrons la galerie de 500 mètres de long et apprenons-en un peu plus sur le pénible processus d’extraction de l’or ainsi que sur l’ambiance de la mine. La mine n’est plus en activité mais constitue un témoignage historique de l’activité aurifère de la région, depuis les Incas jusqu’à l’exploitation américaine de la fin du 19ème siècle.

VAR260117F18

Cela vous plait jusqu’à présent ? Continuons donc vers Vilcabamba. Je suis sûr que vous en avez entendu parlé ! Cette petite ville se trouve au cœur d’une vallée verdoyante au printemps éternel.

La longévité exceptionnelle de ses habitants lui valut sa célébrité de vallée des centenaires. Cette longévité serait due à la présence de nombreuses sources riches en oligo-éléments, et en particulier en magnésium, n´hésitez pas à la goûter. J’en ai bu pas mal pour me requinquer et même pris pour le reste du voyage, même s’ils forment la jeunesse, nous le savons bien.

Vilcabamba Tardivel 3

Au menu, balades équestres, pédestres ou à vélo pour observer la flore et les nombreux oiseaux. De nombreuses randonnées sont possibles.

Personnellement j’ai particulièrement apprécié le Cerro Mandango qui surplombe la vallée. Pas haut pour le petit andin que je suis devenu, trois petites heures suffisent à monter au sommet en toute liberté (2064 mètres) en suivant le sentier qui commence derrière la place du marché. Récompense avec un joli point de vue à 180 degrés sur ces vallées andines verdoyantes.

Vilcabamba Tardivel 6

Des tours communautaires autour de la panela (canne à sucre) et du café sont faciles à organiser en dernière minute dans les villages d’artisans des alentours.

Vous avez aussi d’autres options depuis Vilcabamba, comme le sentier écologique Caxamuri, qui est l’ancienne route entre Loja et Vilcabamba. Il est aujourd’hui utilisé pour des randonnées, des balades à vélo ou à cheval. Ses paysages de montagnes, rivières et vallées vous plongent au coeur de la nature et vous aurez l’occasion d’observer des oiseaux et autres animaux. Le Parc du Podocarpus est situé à environ deux heures . La réserve de Bosque Nublado Las Palmas ( forêt nuageuse) est située à 7km du fleuve Yambala, avec un accès à pied ou à cheval. Il y a eu un recensement avec plus de 160 espèces d’oiseaux comptabilisés. Le fleuve Yambala est situé à 1h à pied,  45 min à cheval ou 20 minutes en voiture de Vilcabamba, c’est l’occasion de se rafraîchir dans les eaux claires et profiter des petites cascades pour un hydromassage revigorant ! Autre option, vous avez la forêt protégée de Rumi Wilco, du nom de l’arbre emblématique de la région, le wilco.  Enfin, vous avez la Réserve Naturelle Tapichalaca, conformée par une forêt montagneuse temperée humide avec du paramo dans la partie haute et un climat sous-tropical. C’est une zone créée pour la conservation et la protection d’oiseaux tels que le Jocotoco Antpitta. Cette réserve protège les uniques 15 couples de cet oiseau au niveau mondial. Existent également 17 espèces de colibris, ainsi que 24 espèces de grenouilles, amphibiens et reptiles. Le tapir laineux des montagnes, l’ours à lunettes son t aussi des hôtes de cette réserve. En ce qui concerne les orchidées, vous pourrez admirer plus de 40 espèces le long des sentiers.

Je continue à m’éloigner de la civilisation et m’aventure aux confins de l’Equateur pour un lieu (presque) unique au monde ! Située à la frontière entre les provinces de El Oro et de Loja au sud de l’Équateur, la forêt pétrifiée de Puyango est un site incroyable où se sont accumulées des centaines de troncs d’Araucaria il y a près de 100 millions d’années.

C’est l’une des trois seules forêts pétrifiées recensées sur le globe qui illustre une autre facette de la diversité et richesse de ce petit pays. Ces vestiges géologiques vieux de 105 millions d’années justifient bien à eux-seuls quelques heures de routes supplémentaires.

Tronco Petrificado Gigante_1

Je ne peux m’en empêcher, voici donc une nouvelle minute culture : le processus de transformation des troncs en pierre se nomme la perminéralisation. Concrètement les espaces vides de l’arbre sont comblés par la précipitation de minéraux, ce qui permet de conserver les structures originales comme la forme des cellules végétales ou les cernes de croissance. Si le tronc est enfoui très rapidement le poids des sédiments peut déformer les troncs et leur donner une forme elliptique.

A Puyango la plupart des troncs ont été silicifiés d’une manière si parfaite qu’ils pourraient être confondus avec des troncs actuels. On reconnaît facilement l’écorce, les nœuds et la fibre du bois.
Le plus grand spécimen mesure deux mètres de diamètre et 15 mètres de longueur.

Une étude réalisée assure que les troncs pétrifiés de la forêt de Puyango sont la plus grande collection du genre dans le monde et, sont comparables à ceux que l’on trouve en Arizona ou en Patagonie chez nos amis argentins.

Bosque-Petrificado-de-Puyango

La visite est accompagnée avec un guide local naturaliste, spécialiste de la faune et la géologie. Un rêve d’enfant se concrétise et je le bombarde de questions pour profiter sans vergogne de son savoir et accessoirement du fait d’être le seul visiteur de la réserve depuis plusieurs jours !

Je pousse le voyage vers la côte et fait une pause vers Machala. Je suis frappé par les changements d’écosystèmes en arrivant sur la Côte Pacifique dont la région est connue pour l’élevage de crevettes et la production de bananes. D’ailleurs, la route est bordée de champs de bananes sur des kilomètres à perte de vue.
Petite étape à Jambeli près de Balao Chico dans une hacienda de 283 hectares exploitant le cacao et la banane. Après 5 kilomètres de piste cabossée dans la propriété, on rechausse les bottes et débutons par quelques explications sur le processus de récolte du cacao, de la transformation (fermentation, déshydratation) jusqu’à l’exportation.

33704362652_cc842d67c0_b

Retour sur la route et arrivée à Guayaquil en fin de journée, où j’en profite pour déguster des pattes de crabe délicieuses. N’hésitez pas à me demander ma bonne adresse pour faire plaisir à votre estomac !

Voici un petit résumé pour vous donner envie d’explorer ce territoire du bout du monde !

  1. Une superbe expérience dans une zone reculée et non touristique où l’on se sent loin du Monde.
  2. C’est une autre version originale des Andes : certes moins hautes, moins froides et plus verdoyantes avec des populations locales attachantes comme accueillantes mais vierges et pour les plus aventuriers.
  3. Des réserves écologiques bien préservées et d’une grande biodiversité (écosystèmes tropicaux ou humides, forêts de nuages ou sèches).
  4. La magnifique province d’El Oro qui offre un joli panorama agricole du pays. Les plantations de canne à sucre, de bananes, de café constituent une plateforme pour l’agrotourisme local qui émerge tout juste.
  5. Les villes coloniales de Loja, Zaruma ou Vilcabamba constituent de bonnes bases pour rayonner aux alentours. A la clé de belles randonnées à la journée pour tous les niveaux, notamment celles du mythique parc national Podocarpus (entrées Ouest et Est).

podocarpus-park-2

Allez, comme je veux que vous en profitiez au mieux, voici quelques petits conseils : Ce circuit est réalisable toute l’année. Pour autant, évitez le mois de décembre, le plus pluvieux et venté dans le Parc National Podocarpus. Janvier correspond à la floraison des majestueux Guayacanes dans le grand Sud (province de Loja). Cette boucle est très facilement réalisable avec une location de voiture compte-tenu de la qualité des routes (attention toutefois aux temps de parcours qui peuvent-être assez longs).

Voici les informations de temps de conduite pour vous donner une idée: de Saraguro à Zaruma, il faut compter environ 4h, de Zaruma à Vilcabamba environ 4h, de Vilcabamba à Puyango environ 5h et de la forêt de Puyango à Guayaquil environ 6h.

057841829f2d62bb1693a43bd7d85098_XL

Vous m’en direz des nouvelles !! Et si vous prenez des photos des majestueux Guayacanes, n’hésitez pas à m’en envoyer, je serai ravi !

Allez, je suis sûr que vous vous poserez pas mal de questions! Je les attends avec plaisir !

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!