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Monthly Archives: juillet 2018

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Nous vous laissons ce récit enthousiaste de Michèle et Stéphane, qui ont préféré l’option avec location de véhicule pour la flexibilité et l’autonomie.  L’Equateur, pays qui fait la moitié de la taille de la France, se prête parfaitement à cette alternative! Amazonie, sommets enneigés avec les volcans Cotopaxi et Chimborazo, Cuenca et côte Pacifique étaient au programme.

voyage du 22/06 au 09/07 en 4×4…

Nous avons opté pour le 4×4, ce qui nous a permis de faire et voir un maximum de choses, la liberté de choisir des itinéraires moins fréquentés ..et aussi la rencontre avec beaucoup d ‘Équatoriens que nous avons transporté de village en village ….

Nous avons passé 2 jours à Quito (chez Léon colonial) …puis un arrêt à mitad del mundo et en route pour Lago Agrio …

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4 jours en amazonie au Guacamayo lodge (Cuyabeno) les nombreux animaux étaient au rendez-vous …sortie nocturne dans la jungle. Baignade …visite d’une communauté et de son chamane …

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retour et nuit sur Quito ou nous avons récupéré nos bagages … et départ pour Le Cotopaxi …nous avons choisi le Tambopaxi lodge et franchement c’est magnifique ..à l’intérieur du parc ..un petit poêle a bois dans la chambre et de notre lit la vue sur le Cotopaxi !!!!!!

l’après-midi ballade à cheval …

le lendemain jusqu’au parking en 4×4 puis nous sommes montés jusqu’au refuge Jose F. Rivas  ..après un bon chocolat chaud nous avons poursuivi jusqu’au pied du glacier , ou il commençait a neiger ….

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nous avons assisté dans la cuisine du refuge sur un petit écran  a la victoire de la France contre l’Argentine …( mon voisin n’était pas trés content )

aprés cela route vers Quilotoa …

Quilotoa à notre arrivée grosse pluie …. mais le lendemain matin temps génial soleil pour faire tout  le tour … cet endroit est une pure merveille ………..

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route pour le Chimborazo …là encore je ne regrette pas d’avoir choisi le lodge  Estrella del Chimborazo ..au pied du chimborazo .. une déco magnifique ..et des Alpagas devant les fenêtre… Et une vue sur le Chimborazo ….

le matin nous avons un temps magnifique … Edison de Biking Spirit est venu nous prendre et avec lui nous sommes montés jusqu’a un premier refuge ou nous avons laissé le 4×4 puis avons grimpé au second refuge Whymper 5000m et continué jusqu’a la lagune Condor Cocha 5100m ….

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de retour au 4×4 nous avons récupéré les VTT et sommes descendus ……..

En route pour Cuenca …visite du centre historique …en chemin visite du parc de Cajas …….

une nuit pour faire une étape dans la réserve  de Churute ….

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Puerto Lopez …ou nous sommes resté 3 nuits (histoire de se reposer un peu ) Isla de la Plata  et les fous a pattes bleues …et surtout les baleines spectacle magique et impressionnant …et nous avons rendu notre 4×4 a l’aéroport de Guayaquil …….

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Conclusion : l’Equateur est petit et pourtant  j ‘ai eu l’impression d’avoir vu 3 pays en 1 …. (Amazonie/les Andes/et la côte Pacifique ) …

Merci pour nous avoir aidé à réaliser notre voyage magnifique, intense et inoubliable…

Michèle et Stéphane les Niçois …

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Vous voulez une petite idée de préparation et d’acclimatation pour monter le Cotopaxi (ou le Chimborazo) ? Le récit du voyage et des ascensions (Rucu Pichincha, Ilinizas, Pasochoa, Ruminahui et Sincholahua) de Guillaume vous sera probablement utile :

J’avais pour but de grimper le Cotopaxi. Vu l’altitude je savais qu’il me fallait de l’acclimatation et des giboles solides pour pouvoir y arriver. Du coup j’me suis concocté un petit entraînement comando.

Pour limiter les coûts, la pluspart des ascensions se font sans guide. Les chemins sont très bien repérés sur maps.me !

Depuis Quito, j’ai fait le Ruccu Pinchincha, franchement tranquille (guide absolument inutile).

Ensuite Francois m’a conseillé **** (le petit secret de Léon) qui s’est révélé être un camp base parfait.

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J’ai pu faire l’ascension du Pasochoa, Ruminahui et Sincholahua en prenant un jour de repos entre chaque. Ça se fait sans guide, c’est beau, et en demandant un 4×4 pour se rapprocher du départ de la marche tous les matins ça enlève entre 6&8 km a des randos qui font déjà entre 17 et 25 km. Plus des ascensions entre 700 et 1200m ça permet de se faire une bonne condition.

Depuis **** (le petit secret de Léon) le Rumanahui est les moins intéressant, le chemin n’est pas toujours claire et la dernière partie de l’ascension est assez escarpée.

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Ensuite j’ai enchaîné avec l’Illiniza Norte en me rendant à Chaupi. J’ai contacté Gato qui en fait n’est pas vraiment un guide mais plutôt le gardien du refuge si j’ai bien compris… et soyons honnête il est franchement à l’arrache … mais c’est vrai qu’il connaît très bien cette montagne. On a fait l’ascension et le retour au refuge en 2h. Assez facile avec ce que je m’étais farcis avant pour « l’entraînement ».

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Après il a fallu trouver une expédition pour le Cotopaxi. Les ascensions avec guide privé sont très chères, autour de 400$. J’avais récupéré les contacts de 11 guides/agences.

Au final c’est Cotopaxi Travel, partenaire de Tout Équateur, qui m’a rappelé en me disant qu’une Anglaise était partante et qu’on pouvait partager les frais pour 250$ chacun. C’est toujours cher mais je ne pouvais pas attendre plus au risque de perdre de l’acclimatation.

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Malheureusement ce que je craignais est arrivé, elle n’était pas au niveau. Au bout d’une heure et demie d’ascension elle était KO et vomissait à cause de l’altitude. Dans ce cas là toute la cordée doit redescendre. Par miracle un autre groupe parti plutôt nous a croisé après avoir eux-mêmes rebroussé chemin. Ils ont très gentiment accepté de la prendre pour la redescendre au refuge et nous permettre de continuer l’ascension à deux avec le guide. Au final on a rattrapé les groupes partis plutôt et on est arrivé au sommet en 4h45 (puis 2h de redescente).

Il faut s’envoyer un peu, c’est éprouvant et sans acclimatation c’est l’enfer. Mais avec un peu de sérieux c’est franchement pas impossible et c’est très beau !

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Vu que je me sentais bien j’ai voulu enchaîner sur le Chimborazo que j’avais pas vraiment envisagé au début mais qui au final me semblait abordable.
Rebelote après avoir demandé à tous les contacts, plus de 400$ avec guide privé ou sinon il faut attendre un inconnu qui sera potentiellement pas au niveau. D’autant plus qu’il y a moins de monde pour tenter cette ascension…

Il s’est écoulé plusieurs jours sans possibilité de départ pendant lesquels je perdais de plus en plus d’acclimatation. Avec la finale de la coupe du monde qui approchait je me suis résolu à abandonner l’idée pour retourner sur Quito et célébrer le match en bonne compagnie.

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Voilà voilà ! Mon conseil serait de booker les ascensions à l’avance et pas au fur et à mesure comme je l’ai fait.

Pour finir je suis actuellement à Santa Marianita, après la montagne, la mer. Je confirme pour François c’est un spot de kite pas mal du tout. Y’a du très bon matos à louer à des prix très compétitifs. Petit bonus à cette période de l’année comme vous le savez y’a des tonnes de baleines au large. On peut les approcher en kite c’est absolument fabuleux !

Salut à vous !

Guillaume

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L’Amazonie, c’est un rêve d’enfant pour beaucoup d’entre nous ! En Équateur, la jungle est facilement accessible et offre des expériences pour toutes les envies (nature, communauté, etc.). Comment l’explorer pendant votre voyage ? Quel que soit votre budget et votre temps, vous pouvez le faire. Je vous explique tout ça dans cette chronique pour vous aider à trouver votre bonheur.

Une fois arrivés à Quito ou à Guayaquil, vous êtes déjà si proches du but ! Oui, à seulement quelques petites heures de réaliser votre rêve d’enfant passionné d’Indiana Jones, des Cités d’Or ou encore de Spirou. Si vous lisez cet article, c’est vraisemblablement que je prêche des convertis et que vous avez déjà coché au programme d’explorer l’Amazonie. Sinon, lisez le premier paragraphe de l’article et vous serez convaincus !

Avant de vous lancez dans l’aventure, vous vous posez peut-être encore des questions : Où aller ? Avec qui ? Dans quelles conditions ? Quand partir ? Quel budget ? Qu’emporter avec moi ? Quelle bête est susceptible de me manger ? Je vais tenter de vous éclairer dans votre choix… sauf pour cette dernière question, je préfère vous laisser la surprise sur place.

C’est parti pour le jeu des questions/réponses :

  • Pourquoi explorer l’Amazonie ?

J’ai vraiment besoin de vous expliquer les trésors et les surprises qu’offre une telle biodiversité ? Lisez les carnets de voyage sur le Blog, ce sont encore les voyageurs du Réseau Solidaire qui en parlent le mieux !

L’Équateur offre 4 mondes en 1 : les Andes, le Pacifique, l’Amazonie et les Galapagos. Ces deux dernières régions sont incontournables pour tous les amoureux de nature. L’Amazonie équatorienne, que l’on appelle ici Oriente, offre une spectacle incroyable et une expérience unique. Si la part de la jungle équatorienne reste minime par rapport à l’ensemble de l’Amazonie (120 000 sur 5,5 millions de km²), la densité de la richesse naturelle est l’une des plus importantes de notre planète et ne manquera pas de vous étonner où que vous la visitiez.

Pendant votre aventure dans la jungle, à vous animaux mythiques et plantes atypiques ! Singes, dauphins roses, anacondas, toucans, caïmans ou encore piranhas sont quelques-unes espèces que vous aurez peut-être la chance de rencontrer.

Si vous aimez les cultures et traditions ancestrales, partager avec les indigènes Shuar, Achuar, Huaorani ou Shiwar est une expérience des plus enrichissantes tant leur mode de vie et leur façon de penser sont éloignés de nos habitudes. Même si beaucoup de peuples sont malheureusement trop occidentalisés, il est encore possible de s’immerger au cœur de communautés traditionnelles partageant une relation privilégiée avec leur environnement. Après avoir échangé avec les Quechuas dans les Andes ou encore les Tsa’chila sur le Pacifique, vous vivrez une nouvelle aventure humaine inoubliable.

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  • Pourquoi découvrir la jungle pendant mon voyage en Équateur ?

En 3 mots, l’Amazonie équatorienne est accessible, économique et authentique !

Oui, premier avantage non négligeable, elle est à proximité des Andes, à seulement à 8 heures de Quito, 4 heures de Cuenca ou encore 2 heures de Baños. En transport public, vous pouvez très facilement rejoindre Lago Agrio, Coca, Puerto Misahualli, Tena, Puyo et Macas. Vous avez des tours à la journée, des séjours de 4 jours/3 nuits ou encore des expéditions d’une semaine. Que vous ayez peu ou beaucoup de temps, vous pouvez donc en profiter.

Deuxième avantage, c’est bien sûr le budget. Aux Portes de l’Amazonie, vous trouver des tours à la journée à partir de 50 $US. Dans la jungle profonde, comptez à partir de 250 $US pour un séjour de 4 jours/3 nuits en tout inclus avec des réductions de 25 à 50% pour les enfants. Plutôt abordable, non ? Pour les aventures personnalisées, c’est très variable. Ca commence généralement autour de 80 $US par personne et par jour. Ca reste très raisonnable par rapport à la même expérience dans nos pays voisins, notamment le Pérou, la Colombie et le Brésil.

Le troisième et dernier avantage est l’authenticité ! L’Équateur étant un pays encore peu touristique, vous pouvez encore profiter tranquillement de la jungle amazonienne même pendant la saison « haute » en juillet et août. Si vous cherchez une immersion, avec la nature ou au cœur d’une communauté indigène, vous serez même très sûrement seuls au monde pendant quelques jours. Oui, je sais, c’est tentant, je vous explique comment un peu plus loin.

Au fait, tant que j’y pense, l’Amazonie convient bien sûr aux petits et aux grands enfants jusqu’à 88 ans ! Il existe des options adaptées aux familles. En plus, ce sont souvent les plus jeunes qui profitent le plus de cette aventure.

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C’est bon, vous êtes convaincus ? Je peux passer aux choses sérieuses ? C’est parti !

  • Quand voyager en Amazonie équatorienne ?

L’Amazonie est une région humide sans saisonnalité marquée, vous pouvez y voyager toute l’année ! Comme je le dis dans ma chronique sur la météo, le climat chaud et humide y est relativement stable.

Les mois de juillet et août sont soit-disant plus pluvieux. Même lors de ces deux à trois mois, les séjours en Amazonie restent très agréables. De toute façon, vous n’êtes pas faits en sucre et les lodges sont bien équipés en bottes et capes de pluie. La saison « sèche » est elle plutôt entre décembre et février. Pendant cette période, le niveau de l’eau baisse de manière conséquente et les paysages changent drastiquement. Il semble qu’on a aussi plus de chance de voir certains animaux comme des anacondas ou des caimans alors que d’autres comme les singes sortent un peu moins car ils trouvent moins de fruits. En lisant les carnets de voyage sur le Blog, vous vous rendrez compte que c’est très aléatoire.

La meilleure période ? C’est toujours compliqué et même impossible. Certaines guides conseillent d’explorer l’Amazonie entre avril et juin, d’autres à partir de septembre. Chaque période a ses avantages et vous offrira de nombreux trésors à découvrir. Le mieux ? Y aller quand ça vous arrange ! Si vous avez de la chance et voyager plusieurs fois en Équateur, vous pouvez y aller deux fois, une pendant la saison des pluies et l’autre pendant la saison sèche.

  • Quelle région de l’Amazonie équatorienne privilégier ?

Pour visiter l’Amazonie en Équateur, il existe 2 options principales. Le choix dépend de votre temps, de votre budget et, bien sûr, de vos envies. Je vous les présente pour vous aider à choisir :

1. L’Amazonie profonde :

Pour profiter de toute l’incroyable richesse de la jungle, il faut privilégier une immersion en son cœur, notamment dans les célèbres réserves Cuyebeno et Yasuni au nord-est du pays.

Ces réserves sont des zones protégées de forêts primaires, c’est-à-dire des espaces forestiers qui n’ont jamais subi l’influence humaine et qui se sont développés de manière autonome au fil des millénaires. Il va sans dire que ce sont des espaces abritant une biodiversité extrêmement riche. On parle en Équateur de bosque primario. C’est ici que vous aurez le plus de chance de rencontrer la faune sauvage propre à la région. Relativement isolées, elles impliquent des séjours qui s’organisent sur au moins 3 jours. Je vous conseille personnellement de privilégier ceux de 4 à 5 jours pour profiter de cet environnement naturel privilégié et profiter de ses nombreuses richesses.

Comme je vous le disais, les deux principales destinations sont le Cuyabeno, forêt quasi-inondée située au nord près de la frontière colombienne, et le Yasuni, l’une des zones abritant la plus grande biodiversité de notre planète et désignée réserve de biosphère par l’UNESCO.

Pour une idée des prix en Lodge, l’option la plus classique, comptez à partir de 250 $US par personne pour un séjour de 4 jours/3 nuits en tout inclus dans la réserve Cuyabeno. Pour la réserve Yasuni, c’est à partir de 490 $US ou de 900 $US selon l’option choisie. Les groupes sont au maximum de 12 personnes, ce sont des conditions privilégiées. Bien sûr, j’ai des Lodges partenaires dans chacune de ces réserves, testés et approuvés par les voyageurs du Réseau Solidaire, pour vous faire bénéficier des meilleures conditions ! Si ça vous intéresse, vous pouvez faire une demande de devis en ligne.

Pour les plus aventuriers d’entre vous, habitués aux conditions de voyage basiques, j’ai aussi un petit secret, Fernando. C’est un guide local qui peut vous organiser une expérience sur-mesure en camping dans la réserve Yasuni à partir de Nuevo Rocafuerte à la frontière avec le Pérou, à une journée en bateau de Coca. Oui, c’est toute une expédition mais vos efforts sont largement récompensés ! Emilie et Nelly en parlent d’ailleurs dans leur carnet de voyage. Comptez environ 80-90 $US par personne et par jour pour vous offrir ces émotions uniques et ces souvenirs magiques. Si vous voulez ses coordonnées, écrivez-moi un petit email à leon.equateur@gmail.com.

Si c’est plutôt l’échange avec les communautés locales qui vous intéresse, sachez que c’est encore possible. Là encore, il existe des aventures plus ou moins hors des sentiers battus selon vos envies. Je vous explique tout ça plus loin dans l’article.

Petit conseil : Si vous avez 4 jours ou plus, ne vous posez même pas la question et privilégiez l’Amazonie profonde ! Une aventure unique et magique vous attend, je vous le garantis.

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2. Les Portes de l’Amazonie :

C’est la zone qui correspond à l’entrée de la forêt. On parle alors de forêt secondaire comme elle a malheureusement déjà subi l’influence humaine. Pour un aperçu de la biodiversité de l’Amazonie, c’est une option parfaite !

Tout le front amazonien n’est pas égal d’un point de vu touristique. Le sud du pays est peu exploité et difficilement accessible. Quant au nord, il l’est mais d’avantage pour son pétrole… Il comprend des villes comme Loreto, Tena, Archidona, Puerto Misahualli, Puyo ou encore Macas. Dans cette zone du pays, on visite principalement le bosque secundario autour des villes. La faune est ici plus discrète à cause des zones de peuplement humain qui ont fait reculer notamment les grands mammifères même si certains réserves font un travail exceptionnel comme Rio Bigal. Nous vous garantissons que le dépaysement sera total dès l’embarquement sur une pirogue.

L’intérêt principal des Portes de l’Amazonie réside dans la possibilité de découvrir la forêt à petit prix et sa facilité d’accès depuis Quito et ou Baños. Il est aussi plus facile de s’immerger dans la culture amazonienne avec de nombreuses options de tourisme communautaire comme Indillama Yaku ou Sinchi Warmi. Vous retrouverez d’ailleurs tous les meilleurs hébergements et activités dans mes listes de partenaires. Dernier avantage, vous trouverez aussi une grande diversité de sports aquatiques (rafting, kayak, etc.) et de trésors naturels (cascades, grottes, réserves, etc.).

Si vous cherchez une expérience plus rustique, j’ai aussi un contact, le guide local Andy. Fabienne en parle dans son carnet de voyage. Il peut organiser tout type d’aventure depuis Puerto Misahualli. N’hésitez pas à le contacter !

Petit conseil : Si vous avez seulement 2-3 jours, c’est une opportunité idéale de se dépayser et de se ressourcer au cœur d’une nature verdoyante. Ca s’intègre en plus facilement dans un itinéraire sur l’avenue des volcans dans les Andes équatoriennes.

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  • Comment rejoindre l’Amazonie et l’intégrer dans votre programme de voyage en Équateur ?

Comme je l’ai déjà dit et répété, l’un des grands intérêts de l’Amazonie en Équateur est sa facilité de l’accès.

1. L’Amazonie profonde :

Si vous explorez le cœur de la jungle, vous devrez généralement rejoindre les Lodges à Lago Agrio pour la réserve Cuyabeno et à Coca pour la réserve Yasuni, les Lodges vous prenant en charge à partir de ce moment-là. D’ailleurs, pour votre information, il vous restera environ 1 à 2 heures de transport terrestre avant de commencer à découvrir la forêt en pirogue.

Vous avez 2 options principales pour rejoindre Lago Agrio depuis Quito, le bus public ou la navette collective privée, et pour rejoindre Coca depuis Quito, le bus public et l’avion. L’aller en transport public se fait généralement de nuit (départ à 23h00, arrivée à 6h00) tandis que le retour se fait le dernier jour de votre séjour (départ à 15h00, arrivée à 22h00). Depuis Baños, Cuenca et même depuis Tulcan ou Guayaquil, vous avez aussi des bus. Pensez à vous renseigner aux gares routières, ils sont moins nombreux. L’option aérienne est uniquement recommandée pour Coca, la compagnie TAME n’étant pas fiable sur la ligne Quito – Lago Agrio – Quito.

Pour rejoindre mon petit secret Fernando à Nuevo Rocafuerte, vous aurez en plus une journée de bateau depuis Coca en lancha (environ 10 heures avec une pause). Je vous l’avais bien dit que c’était un sacré périple, non ?

Et depuis le Pérou, la Colombie et le Brésil ? C’est possible en lancha ! Quand on a du temps devant et qu’on sait faire preuve de patience, c’est une expérience ! Depuis Iquitos (Pérou), vous pouvez naviguer via Mazan jusqu’à Cabo Pantoja (Pérou) sur le Rio Napo en 3 à 7 jours selon le bateau. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à traverser la frontière. Depuis Leticia (Colombie) ou Manaos (Brésil) sur le Rio Amazonas, ça prend encore plus de temps mais c’est ce qui fait le charme de l’aventure, non ? Pour des contactez de bateaux entre Iquitos et Cabo Pantoja, écrivez-moi, je peux me renseigner auprès de Fernando qui vit dans la région.

Petite astuce : Si vous comptez opter pour une location de voiture pour commencer votre road-trip après votre séjour en Amazonie profonde (ou vice-versa), mes partenaires peuvent vous livrer votre SUV à Lago Agrio et Coca.  Ca évite de payer votre location en laissant votre voiture se reposer sur un parking. Oui, encore un avantage de faire confiance au Réseau Solidaire !

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2. Les Portes de l’Amazonie :

Pour les forêts secondaires, c’est beaucoup plus simple comme vous pouvez l’imaginer. Vous trouverez de nombreux bus pour Tena, Puerto Misahualli, Puyo ou encore Macas depuis toutes les principales villes du pays. Généralement, vous les découvrirez depuis Baños qui est à seulement 2 heures de route. Quito est à environ 4 heures via Papallacta.

Bien sûr, mon coup de cœur personnel est de voyager en road-trip du nord au sud pour varier les plaisirs ! Dans la région de Loreto, après avoir découvert la cascade de San Rafael et le volcan Reventador, je profite des réserves privées exceptionnelles. À Tena, je m’offre un peu d’adrénaline avec du canyoning.  Du côté de Puerto Misahualli, je préfère partager avec une communauté ou tenter une aventure avec Andy. Enfin, quand je suis à Macas, je m’immerge dans la jungle pour quelques nuits de camping avant de prendre la route pour Cuenca en traversant le parc Sangay. Oui, si vous louez une voiture, vous trouverez votre bonheur aux Portes de l’Amazonie.

D’ailleurs, si vous avez des doutes sur votre itinéraire et votre programme de voyage en Équateur, je vous attends sur le Forum dès maintenant. Commencez une nouvelle discussion pour me poser toutes vos questions !

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  • Quel hébergement privilégier pour découvrir l’Amazonie ?

À ma connaissance, il existe 3 options : le lodge, le camping et la communauté. Bon, vous pouvez aussi tenter à la belle étoile mais je ne vous le conseille pas trop avec les habitants de la jungle amazonienne. Je vous les présente chaque hébergement un par un :

1. Le Lodge : 

C’est le logement touristique le plus célèbre de l’Amazonie. Vous le retrouverez dans toutes les réserves nationales et privées du pays, que ce soit en Amazonie profonde ou aux Portes de l’Amazonie.

Sorte d’hôtel en forêt, le Lodge propose généralement des séjours en petit groupe en formule « tout compris »  pour vous assurer la tranquillité dans votre voyage (et parce que vous ne trouverez pas un seul restaurant à côté !). Un guide vous accompagnera également tout au long de votre séjour pour vous faire découvrir les trésors de la région. Selon le Lodge et la région, le programme est plus ou moins orienté vers la nature ou la culture. Il peut aussi être plus ou moins flexible selon vos envies.

Aujourd’hui, les Lodges sont très souvent éco-responsables. Ce respect de la nature environnante est très important pour préserver l’incroyable biodiversité de l’Amazonie. Je compte sur vous pour les encourager et les aider à continuer sur la voie du tourisme responsable !

L’offre de Lodges est très grande, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets, vous pourrez choisir votre Lodge préféré en fonction du programme, du confort et du prix. Comme je le disais en introduction, les prix commencent généralement autour de 70 $US la nuit en pension complète avec 2-3 activités. Ca peut monter à plus 1 000 $US par séjour dans certains établissements aux conditions d’immersion privilégiées. Demandez-moi ma liste de partenaires, je suis sûr que vous y trouverez votre bonheur grâce aux nombreux retours d’expérience de la communauté du Réseau Solidaire.

Pour des conseils sur la meilleure option, encore une fois, pensez d’ailleurs à lire les carnets de voyage sur le Blog ! Ce sont encore les voyageurs eux-mêmes qui en parlent le mieux. Vous trouverez aussi bien des avis de familles, de couples, de backpackers ou encore de retraités. Si vous hésitez encore, vous pouvez me poser toutes vos questions sur le Forum.

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2. Le camping :

Pour une immersion encore plus proche de la nature, certains Lodges proposent maintenant une option camping. C’est le cas par exemple de mon partenaire Sani Lodge qui offrent des tentes très confortables. Pour un séjour atypique avec des enfants, c’est très agréable ! Bien sûr, certaines réserves privées peuvent mettre à disposition un espace pour camper, vous devrez alors généralement venir avec votre matériel personnel.

Bien sûr, le camping est aussi l’opportunité d’une aventure hors des sentiers battus. Vous dormirez au cœur d’une réserve avec votre seule toile de tente comme frontière avec la nature sauvage. Les conditions sont rustiques, les sensations sont inoubliables ! Comme vous êtes généralement seuls avec votre guide, le programme est très flexible. Vous l’imaginez bien, la découverte de la nature est la priorité, vous serez donc presque toute la journée en randonnée à pied ou en balade en pirogue. Bon, vous aurez aussi le droit à quelques siestes bien méritées.  J’ai quelques contacts, dont Fernando à Yasuni que j’ai déjà mentionné en début de chronique, que je vous partage avec plaisir.

Quel est le budget pour cette aventure au cœur de la jungle ? Sincèrement, le prix est toujours très honnête au regard des émotions uniques et des souvenirs magiques qu’elle vous procure. Je dirai que c’est généralement entre 80 $US et 120 $US par personne par jour, ce qui permet au guide vous offrir des conditions agréables et de subvenir aux besoins de sa famille. Ca varie selon le nombre de jours, le nombre de personnes et la saison.

Petit conseil : Je vous recommande de privilégier le cœur de l’Amazonie si vous avez le temps (5 jours minimum). Lisez le carnet de voyage de Nelly et Emilie, je crois que ça vous convaincra que cette aventure mérite quelques efforts !

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3. Les communautés :

Le tourisme communautaire est une aventure qui vous fera partager le quotidien des communautés indigènes. Comme pour le camping, vous avez des expériences plus ou moins authentiques selon la profondeur où vous vous immergez dans la jungle.

Vous trouverez un grand nombre d’options aux Portes de l’Amazonie. De Coca à Macas, il existe de nombreux communautés aujourd’hui facilement accessibles qui vous partageront avec plaisir leurs légendes et traditions. Même si elles sont déjà « occidentalisées », elles ont toujours une relation privilégiée avec leur environnement qui vous offriront un très bon aperçu de leurs façon de vivre et de penser. Je le recommande à tous ceux qui veulent se re-connecter avec la nature et aussi aux parent qui veulent montrer à leurs enfants un autre mode de vie. Dans ma liste de partenaires, j’ai notamment le projet Indillama Yaku ou l’association Sinchi Warmi. Parcourez-la, vous trouverez l’expérience qui vous correspond.

Si vous recherchez une aventure hors des sentiers battus, c’est aussi possible avec un peu de temps (et d’argent !) devant vous. Comme vous pouvez l’imaginer, elles sont coupées du monde et c’est donc tout un périple de s’y rendre, impliquant souvent un trajet en avionnette. Ca demande aussi une certaine préparation – et une certaine maturité ! – pour que cette expérience soit intéressante aussi bien pour vous que pour eux. En Équateur,  je vous conseille de partager avec les Achuar de Wachirpas où vit le français Didier ou avec les Achuar de Napurak, dont parle l’anthropologue Alessandro sur son site internet.  Elles sont très différentes des standards de notre monde occidental, c’est tellement enrichissant.  D’ailleurs, lisez les bandes dessinées d’Alessandro, elles méritent le détour aussi pour comprendre ces populations indigènes.

Quelle que soit l’option, vous reviendrez changés ! Pensez à prévenir vos familles et amis de cette immersion dans une communauté, ils risqueraient de ne pas vous reconnaître.

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  • Quelles affaires emporter pour votre séjour en Amazonie ?

Comme je vous l’ai dit au début de l’article, le climat dans la jungle est chaud et humide. Je vous conseille donc d’emporter le minimum d’affaires avec vous pour éviter que tous vos vêtements goûtent à cette humidité et reviennent avec une odeur peu agréable. D’ailleurs, si vous avez acheté un chapeau de Panama, ne l’emportez surtout pas, ils risquent de souffrir horriblement !

Pour vous aider à préparer vos valises, voici une liste du matériel conseillé :

- chapeau ou casquette,

- imperméable ou k-way (fourni par les Lodges !),

- pantalons et affaires légères à manches longues,

- chaussures de marche,

- maillot de bain (oui oui, on peut se baigner avec les piranhas !),

- répulsif,

- crème solaire,

- lampe-torche,

- jumelles,

- gourde,

- l’appareil photo bien sûr.

Si vous pouvez emporter un sac étanche pour protéger vos affaires de valeur (passeport, cartes bancaires, téléphone, etc.), c’est toujours mieux pour voyager l’esprit léger.

Pour protéger la nature et laisser un impact minimum après votre passage, pensez aussi à appliquer le répulsif dans votre hébergement et non au beau milieu de la jungle. Ces produits sont très toxiques et peuvent nuire à de nombreux espèces végétales comme animales. D’ailleurs, de la même manière, évitez la crème solaire avant de vous baigner et privilégiez un lycra pour vous protéger du soleil ! Ce conseil s’applique aussi aux îles Galapagos.

Petite astuce : la majorité des hébergements en Équateur, que ce soit à Quito, Baños ou aux Portes de l’Amazonie, acceptent de garder vos affaires gratuitement le temps de vos séjours dans la jungle. C’est notamment le cas des bases d’accueil Chez Léon.

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  • Quels vaccins prévoir pour votre séjour en Amazonie ? Quelles précautions prendre ?

En Amazonie équatorienne, il n’y a aucun cas de fièvre jaune ou de paludisme - malaria en anglais – recensé à ce jour aux Portes de l’Amazonie et dans les réserves Cuyabeno et Yasuni. Même si votre médecin dit le contraire, sûrement car il n’a pas encore la chance d’avoir voyagé en Équateur, vous pouvez éviter ces médicaments onéreux et aux effets secondaires indésirables. Bien sûr, pour plus de précaution, vous pouvez aussi l’écouter ! Il vaut mieux prévenir que guérir comme dit le célèbre dicton.

Bien sûr, vous êtes en Amazonie dans un environnement qui vous est totalement inconnu. Il est donc conseillé de bien sûr suivre les instructions du guide, par exemple éviter de toucher à tout ou de courir partout (notamment pour les enfants). Oui, ça peut paraître basique mais c’est toujours utile de rappeler quelques précautions d’usage pour garantir une aventure 100% réussie en Amazonie !

  • Est-ce que l’Amazonie est dangereuse ?

Tout d’abord, arrêtez d’écouter les Ministères des Affaires ! D’après eux, il faudra voyager depuis son canapé en regardant Arte. J’aime beaucoup regarder les émissions de voyage mais vous serez d’accord que c’est encore mieux de les vivre soi-même, non ?

Ensuite, la réponse est non. Même si la réserve Cuyabeno est effectivement proche de la frontière avec la Colombie, il n’y a aucun incident à reporter, les seuls habitants de la jungle étant ses animaux et quelques communautés indigènes. Si vous entendez un seul voyageur se plaindre d’un vol en Amazonie, c’était sûrement un singe trop curieux et trop intéressé par un fruit. Je suis sûr que vous considérez ça comme un risque totalement acceptable.

Bon, bien sûr, il y a quelques espèces potentiellement « dangereuses » en Amazonie et surtout très impressionnantes. À l’heure actuelle, encore personne n’a été mangé par un cousin de Kaa ! Comme vous serez toujours accompagnés par un guide certifié et que vous avez sûrement mauvais goût, vous pouvez profiter en toute tranquillité et ramener de superbes clichés pour impressionner les copains et collègues à la rentrée.

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Maintenant que vous avez toutes vos réponses, qu’est-ce que vous attendez pour explorer la jungle équatorienne ?

Si vous avez encore quelques doutes sur votre séjour en Amazonie, vous pouvez bien sûr me poser toutes vos questions en commentaire de cet article ou commencer une nouvelle discussion sur le Forum. Et si vous voulez déjà réserver un séjour en Lodge à Cuyabeno et Yasuni, j’attends votre demande de devis en ligne pour vous faire bénéficier des meilleurs prix.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Voici le récit du voyage de Jean-Jacques venu visiter l’Équateur seul pendant 2 mois. C’est est un amoureux de la nature (botaniste de surcroît) et il en a eu pour son compte en choisissant le pays aux 4 mondes. Au programme : Quito, l’Amazonie (bien profonde), les Portes de l’Amazonie (chez les Shuars), Cuenca, Loja, Podocarpus ou encore Puerto Lopez.

Pour commencer, sachez que je suis un petit veinard, pour mon anniversaire des 60 ans ma petite famille et quelques amis se sont cotisés et m’ont envoyé un chèque avec mention ‘pour un voyage où tu veux quand tu veux’, franchement autre chose qu’une cravate en soie ou un bon pour un massage… ma première idée était une virée aux Nouvelles-Hébrides (ou Vanuatu) mais les circonstances m’ont fait opter pour l’Equateur et très franchement non seulement je ne le regrette pas mais je suis carrément en train de prospecter pour y acheter un terrain et y monter un projet, c’est vous dire si ce pays m’a fait de l’effet !

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Bref, une fois la destination choisie et les dates arrêtées (début mai à fin juin, tant qu’à faire faut pas mégoter…) quelques clics plus loin je tombe sur Léon et sur un blog de deux Réunionnaises relatant leur escapade en Amazonie. Il se trouve que je vis moi-même à La Réunion et qu’un précédent séjour professionnel en Guyane en tant que grimpeur d’arbres m’avait laissé un souvenir indélébile de cette forêt primaire fabuleuse. Donc contact par e-mail et peu après de vive voix une fois arrivé à Quito avec Valentin qui me confirme le sérieux et l’implication de l’équipe, dans la foulée rendez-vous est pris par mail avec Fernando, le ‘bon plan’ Amazonien…Quelques jours à Quito pour dérouiller mon Espagnol, goûter les excellentes spécialités locales et visiter l’incontournable (pour moi, mais je vous le recommande chaudement) jardin botanique du Parque La Carolina qui comporte une collection d’orchidées endémiques de premier ordre et ‘on the road’ !

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Un premier arrêt à Tena et je profite d’un des bons tuyaux de Léon en dormant à la ‘Casa del Abuelo’ fort sympathique et bien tranquille. Tant qu’à être à Tena je prends un bus en direction de Misahuali et de la réserve biologique ‘Jatun Sacha’ intéressante au niveau plantes mais limitée en animaux, la réserve gère également un jardin botanique à 30mn de marche de là avec une belle collection de fruitiers et d’héliconias. Puis direction El Coca (officiellement ‘Puerto Francisco de Orellana’) pour y rencontrer Fernando et sa femme qui y faisaient un stage de renouvellement de la certification de guide, gage de sérieux. Une fois les dates et tarifs arrêtés rendez-vous est pris pour le lendemain à 7h histoire d’embarquer pour 8 heures de pirogue à moteur sur le Rio Napo jusqu’à Nuevo Rocafuerte et le parc Yasuni. La suite est un mélange de cris d’oiseaux, sentiers souvent boueux mais riches en rencontres botaniques et faunistiques, marches de nuit dans la forêt, délicieux repas préparés par Leiza, la femme de Fernando, nuits en tente au milieu de la forêt, ballades en pirogue à travers les lagunes,

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Visite de communauté indienne et préparation de galettes de manioc, la totale! Fernando est non seulement très sympa mais fort calé en oiseaux, poissons et plantes (ok, je l’ai repris deux-trois fois sur les cryptogames et épiphytes mais je suis insupportable comme tout botaniste qui se respecte…). En plus j’ai eu la chance de faire cette ballade avec seulement deux autres touristes au début, un Américain et une Equatorienne, puis seul ensuite et du coup bien chouchouté ! Bref, une super expérience mais avec confort spartiate, si vous avez besoin d’un jacuzzi en fin de journée et de tartines grillées le matin ça va pas le faire, il faut pouvoir se passer de douches quelques jours et en revanche accepter de se faire rincer par les pluies pluriquotidiennes mais ça vaut vraiment le coup ! En plus il y a moins de moustiques que chez moi et pas de paludisme.

Pour plus de détails jetez un œil sur le récit de Nelly et Emilie ; http://www.tout-equateur-blog-forum.com/vos-carnets-de-voyage/immersion-en-amazonie-camping-au-coeur-du-yasuni/

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Les meilleurs choses ayant une fin, je reprend la pirogue de Nuevo-Rocafuerte à Coca, petit arrêt pour se gaver de délicieuses larves grillées et de jus de guanabana puis en route pour Puyo, un peu plus bas vers le sud, toujours en région Amazonienne. Le bled a peu d’intérêt mais par contre il y a deux incontournables ; le jardin botanique ‘Las Orquideas’ et le parc ethnobotanique Omaere. Le premier, vous l’aurez deviné, est consacré aux orchidées mais pas que…le propriétaire a racheté plusieurs hectares à l’origine de pacages qu’il a transformé en forêt hébergeant des centaines de variétés d’orchidées bien sûr mais aussi d’héliconias, de broméliacées, de fougères, lianes, papillons, oiseaux et toutes formes de vie sauvage. La visite guidée est passionnante et se termine par l’impressionnante collection de photos d’insectes réalisées par le dit propriétaire.

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Le parc Omaere est quand à lui tenu par un ornithologue Américain marié à une indienne Shuar, elle même spécialiste des plantes médicinales, autant dire que la visite censée durer une heure ou deux s’est transformée pour moi en une journée d’émerveillement et d’échanges passionnés ! Ajoutons que le parc est accessible à pied en 10mn depuis la ville. Ensuite Rio Verde, Banos, Riobamba et retour en Amazonie à Macas, petit bled légèrement en dehors des sentiers touristiques. Une agence locale (Tsuirim) me propose de passer quelques jours chez les Shuars (plus connus des Européens sous le nom de Jivaros…) en pleine forêt ce qui me convient tout à fait, ma tête en granit Breton ne risque pas de se faire réduire si facilement…Quelques heures de route jusqu’à la communauté indigène Buena Esperanza puis quelques heures de marche avec Bolivar et nous arrivons au lieu de vie de sa famille, quelques huttes de bambou et de paille au bord d’une petite rivière. Etant seul avec la petit famille cela m’a permis de vivre une véritable immersion dans leur quotidien et leur culture, les Indiens n’ont de fait guère besoin du monde extérieur si ce n’est pour des hameçons et machettes, la forêt leur fournit de quoi manger, se loger, se vêtir, se soigner et les innombrables esprits qui la peuplent les guident et les protègent, une sacré leçon de vie !

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Et je repars direction Cuenca et son superbe musée ethnoarchéologique de la banque Pichincha, gratuit et vraiment très riche, flanqué d’un jardin botanique également de qualité.

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Nouveau saut de bus (oui, de bus, pas de puce!) vers Loja et visite d’un autre jardin botanique, ‘Reinaldo Espinosa’, fondé en 1949 c’est le plus ancien de l’Equateur et il mérite au moins une demi-journée pour apprécier ses 7 hectares, vous pourrez y voir les espèces de Podocarpus endémiques du pays (ce sont des conifères tropicaux donc assez peu communs). Au départ de Loja il existe d’ailleurs un accès au parc Podocarpus qui sur 146280 hectares propose une diversité faunistique et botanique à couper le souffle, un véritable festival de colibris, toucans, orchidées, fougères arborescentes, le tout au milieu d’une végétation luxuriante qui se raréfie au fur et à mesure que l’on monte en altitude jusqu’à atteindre le paramo, zone plus dénudée. L’entrée du parc est gratuite, la visite peut se faire avec ou sans guide et les chemins permettent des ballades plus ou moins longues. L’étape suivante est Vilcabamba, à peine à une heure de bus, petit village idyllique qui a d’ailleurs attiré un certains nombre d’Américains et Européens qui s’y sont installés. Là aussi on peut atteindre le Podocarpus ce qui en permet une approche différente. Au départ de Zamora il existe également des accès à ce même parc mais dans sa partie Est, plus luxuriante encore. A 10mn du centre de Vilcabamba la réserve écologique Rumi Wilco qui propose des dizaines de sentiers à travers la forêt semi-sèche avec de très nombreuses plantes identifiées (nom botanique, famille, nom vernaculaire) qui va m’occuper trois jours d’affilée.

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Et maintenant un saut non plus de puce mais de kangourou, je vais de Vilcabamba à Puerto Lopez sur la côte Pacifique dans la journée, alternant bus, minibus, taxis et pour finir mobylette à trois roues. Puerto Lopez n’a pas un charme fou mais c’est le point d’embarquement pour Isla de la Plata, également connue comme ‘les Galapagos des pauvres’, l’accès se fait en 80 à 100 minutes de bateau (les Galapagos sont à 1000km des côtes, donc plus loin et plus cher). Certes il n’y a ici qu’une seule île et pas de tortues terrestres ni iguanes mais en chemin on peut voir des baleines à bosse, des tortues marines et des pélicans et une fois sur l’île les sentiers permettent de rencontrer les étonnants fous à pattes bleues, oiseaux marins aux pattes palmées d’une couleur bleu azur tout à fait surprenante. Des crabes rouges, des lézards à rayures et des frégates à jabot rouge complètent le spectacle, le bateau nous éloigne ensuite du débarcadère pour du snorkling au milieu des tortues, des coraux et divers poissons multicolores. Après Puerto Lopez quelques jours plus au nord sur la côte à Canoa, très tranquille, où une petite mangrove abrite de nombreux oiseaux type grèbes, hérons, martins-pêcheurs, aigrettes, qui sont faciles à approcher et photographier avec un peu de patience bien entendu.

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Et après deux mois de ce fabuleux voyage, retour à Quito, puis Madrid, puis Paris, puis La Réunion…Donc, que dire de l’Equateur? Deux choses; allez-y mais surtout prenez votre temps! C’est un pays rempli de gens adorables, accueillants, ouverts et honnêtes, la nourriture est variée, de qualité, très bon marché, les paysages à couper le souffle, les transports en commun en bon état de même que les routes et les chauffeurs! Sur la carte c’est un petit pays mais il y a énormément à voir, à vrai dire je me permettrais de faire la comparaison avec La Réunion; 80km du nord au sud et de l’est à l’ouest, on se dit qu’il suffira de quelques jours…De fait quand des amis me demandent si une semaine ou dix jours suffiront je leur réponds ‘restez chez vous’ ou venez au moins trois semaines, ça fait trente ans que j’y vis et suis loin d’avoir tout vu! Et pour en revenir à l’Equateur c’est vraiment une destination hors du commun et avec le coup de pouce de Léon, franchement allez-y et révisez votre Espagnol avant, les Equatoriens le méritent largement !

Jean-Jacques (Juanito para los amigos)

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En pleine préparation de votre voyage, vous cherchez des informations sur le volcan Cotopaxi et vous entendez un peu tout et son contraire ? Dans cette article, je vais rétablir quelques vérités et vous partager mes petites adresses pour vous aider à profiter de ce parc national exceptionnel.

Le volcan Cotopaxi, culminant à 5 897 mètres d’altitude, est situé au cœur des Andes équatoriennes entre Quito et Latacunga. Le parc national compte 32 255 hectares protégés, 17 espèces de mammifères et 37 espèces d’oiseaux recensées, dont le célèbre condor.  C’est un volcan actif dont la dernière éruption date de 2015 et dont les précédentes ont rythmé l’économie du pays. Il est encore aujourd’hui considéré comme l’un des volcans les plus dangereux au monde.

Après cette petite introduction, continuons avec vos questions les plus courantes :

  • Est-ce que le parc national Cotopaxi est payant ?

C’est la première information erronée qui circule dans le pays et même sur internet. Tous les parcs nationaux sont gratuits en Équateur. Cela permet aux voyageurs locaux comme étrangers de profiter d’un maximum de trésors naturels du pays. L’exception qui confirme la règle ? Les Galapagos. Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos lamas : le parc national Cotopaxi est gratuit ! 

Au moment d’entrer dans le parc, il vous sera donc juste demandé de vous enregistrer avec votre passeport, c’est tout. Une copie peut être suffisante. Sachez qu’il est possible d’entrer dans le parc de 8h00 à 15h00. Les portes ferment quant à elles à 17h00, ce qui vous laisse suffisamment de temps pour randonner à pied, à cheval ou à VTT.

Mon petit conseil : Privilégiez d’arriver le plus tôt possible à l’entrée du parc national ! En plus de meilleures conditions météorologiques, vous serez souvent seul et aurez plus de temps devant vous pour randonner. Ah et pensez bien que le soleil se lève et se couche tôt en Équateur.

  • Est-ce que je dois être accompagné d’un guide ?

Dans la grande majorité des parcs nationaux, vous pouvez faire des randonnées par vous-même sans guide. Oui oui oui, au Cotopaxi aussi, vous n’avez pas besoin de guide pour entrer ou même randonner. Il y a plusieurs sentiers balisés, il vous suffit de demander le plan à l’entrée – ou de le photographier – et d’avoir une application GPS comme MAPS.ME pour vous repérer. Vous avez peur de vous perdre ? Ne vous inquiétez pas,  même avec un mauvais sens de l’orientation, il est très compliqué de se perdre dans ce parc national, la végétation étant presque inexistante.

Le 28 avril 2018, les ministères du Tourisme, du Sport et de l’Environnement ont d’ailleurs inauguré la randonnée Kawsay Ñan. Elle vous permet de rejoindre l’aire Boliche en longeant les flancs du volcan Cotopaxi. Une magnifique balade à pied de 11 kilomètres bientôt aussi accessible à cheval et à VTT !

L’accès au refuge José Ribas est ouvert à tous après une dernière montée à pied depuis le parking. Comme vous arrivez à 4 800 mètres d’altitude, ça vous prendra environ 30 minutes à 1 heure pour cette « petite » ascension.  Vous pouvez même aller découvrir le glacier et toucher la neige sans être accompagné d’un guide, c’est suffisamment bien indiqué.

Vous l’aurez donc naturellement compris, vous n’avez donc pas besoin d’une agence pour explorer le parc national. Oui, grâce au Réseau Solidaire Tout Équateur, déjà une belle économie réalisée !

Bien sûr, pour l’ascension jusqu’au sommet, c’est une autre histoire. Pour des questions évidentes de sécurité, il vous faut être accompagné de guides nationaux certifiés, qualifiés et expérimentés. Comptez environ 250 à 300 $US par personne pour ce challenge réservé à de vrais sportifs après une période d’acclimatation. J’ai 3 partenaires – testés et approuvés par les voyageurs du Réseau Solidaire – qui peuvent vous aider à vivre cette aventure unique et magique, dont le célèbre Fernando Iza ou encore le guide francophone Miguel Perez. Contactez-les pour plus d’information, notamment sur les meilleures saisons et la période d’acclimation. Ce sont de vrais professionnels, vous serez entre de bonnes mains.

Cotopaxi Equateur

  • Comment accéder au parc national Cotopaxi ?

Le parc national Cotopaxi a 2 entrées officielles : l’une située au sud le long de la Panaméricaine et l’autre au nord du côté de Loreto de Pedregal. La première, plus facilement accessible, est aussi la plus fréquentée. La deuxième offre plus d’authenticité et d’intimité.

Si vous êtes en transport public, depuis Quito, Machachi ou Latacunga, vous pouvez prendre un bus et lui demander de vous laisser sur la Panaméricaine au niveau de la sortie d’autoroute pour l’entrée sud du Cotopaxi. Ne vous inquiétez pas, ils sont habitués. Ca ne vous coûtera que quelques dollars (voir mon article sur le bus en Équateur). De là, vous pouvez louer les services d’une camionnette (taxi type pick-up blanc et vert) pour entrer dans le parc (prix à négocier selon le programme souhaité, à partir de 15-20 $US). Le stop peut fonctionner aussi, surtout le week-end comme le parc est plus visité le samedi et le dimanche par les locaux.

Vous pouvez aussi rejoindre l’entrée nord depuis Machachi (voir les indications et horaires plus bas) et faire la randonnée dans le chemin inverse. Le mieux, si vous le pouvez, c’est bien sûr de dormir à Loreto de Pedregal dans l’une des superbes haciendas (El Porvenir, Los Mortiños, etc.) ou chez mon petit secret pour profiter plus tranquillement de cet environnement charmant.

Si vous êtes en voiture de location et que vous venez de Quito, je vous conseille la route depuis Sangolqui. Ce sera l’occasion de découvrir les cascades du Rio Pita en chemin et d’arriver directement face au volcan Cotopaxi. Comme je vous le disais, c’est aussi un environnement très charmant, idéal pour un séjour de quelques jours. À l’intérieur du parc, vous pourrez garer votre véhicule où vous voulez pour faire des petites balades à pied. De l’entrée nord jusqu’à la lagune de Limpiopungo, pensez à sortir des sentiers battus ! Et oui, la petite rivière qui traverse le parc, j’en suis amoureux personnellement, c’est tellement pittoresque.

Si vous venez du sud, vous pouvez entrer, monter jusqu’au refuge et ensuite explorer librement le parc jusqu’à l’entrée nord. Je vous promets que vous allez adorer vous promener au cœur de tous ces volcans.

Bon à savoir, ce n’est pas possible d’entrée dans le parc national en moto ou en quad. Par contre, c’est bien sûr possible en VTT si vous êtes motivés par un peu d’effort dans ce magnifique environnement !

Mon petit conseil : Si vous êtes en transport public, après avoir été emmené à l’intérieur du parc par une camionette, commencez votre randonnée à partir du Centro de Visitantes et poussez à pied jusqu’à l’entrée nord, où vous pouvez récupérer un bus local pour Machachi. Avec un pique-nique, c’est une belle journée de marche au cœur du parc qui vous attend. 

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Ruta Rumiñahui depuis Machachi

Si vous êtes à court de temps pour découvrir cet impressionnant volcan, depuis Quito, Latacunga ou encore Baños, vous pouvez trouver des excursions à la journée. Ils vous emmènent généralement à la lagune de Limpiopungo avant de monter au refuge. La descente ? Elle peut se faire en VTT pour les plus courageux et les plus téméraires. Il faut compter environ 50 $US pour ce tour d’une journée. Pensez à consulter mes partenaires pour une réduction de 10 à 15% avec votre Carte Premium Tout Équateur !

  • Est-ce que le volcan Cotopaxi est toujours convert d’un nuage ?

Aïe aïe aïe, question piège, la météo étant très capricieuse dans les Andes équatoriennes. Mais la réponse est quand même non sinon vous ne verriez pas autant de photos et vidéos de son sommet !

Toute l’année, quelle que soit la saison et quel que soit le mois, vous pouvez avoir la chance d’observer le magnifique volcan Cotopaxi en entier. Je croise les doigts, ça sera aussi votre cas. Par contre, ce qui est sûr aussi, c’est qu’il est très rare qu’il soit découvert toute la journée. C’est généralement au petit matin entre 6h00 et 9h00 ou au coucher de soleil entre 16h30 et 18h30 qu’il est plus fréquent de voir son sommet enneigé. D’ailleurs, ça arrive de temps en temps de le voir depuis le centre-ville de Quito.

Mon petit conseil : Restez une nuit dans un hébergement avec vue sur le volcan ! Continuez de lire, je vous partage mes petites adresses un peu plus loin dans l’article.

  • Combien de temps profitez du parc national Cotopaxi ?

Le mieux, si vous avez un peu de temps à consacrer à la région, c’est même de rester pendant plusieurs jours de ce magnifique parc national. Après s’être baladé à pied, à cheval (avec Patricio !), en VTT ou en 4×4 dans le parc national du Cotopaxi, pourquoi ne pas continuer avec les volcans environnants ? Oui, vous avez le Rumiñahui, le Sincholagua, le Pasochoa ou encore Las Ilinizas qui vous offrent de superbes randonnées de différentes difficultés, de débutant à grand sportif.

Vous avez aussi les cascades du Rio Pita pour des balades dans des forêts verdoyantes ou les piscines pétillantes et rafraîchissantes de Güitig pour un peu de détente. En couple, entre amis ou en famille, vous trouverez chaque jour votre bonheur dans cette région magnifique et vous multiplierez vos chances d’observer le volcan Cotopaxi.

Pasochoa Antoine Dhaynaut

Sommet du volcan Pasochoa

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Volcan Sincholagua, dont le départ est accessible depuis le parc national Cotopaxi

  • Où dormir à proximité du volcan Cotopaxi ?

Pour être au plus près du volcan et au cœur de cet environnement naturel exceptionnel, c’est du côté de l’entrée nord qu’il faut vous rendre. Vous avez un grand choix de lodges de grande qualité, dont bien sûr des partenaires du Réseau Solidaire (Tambopaxi, El Porvenir, Los Mortiños, etc.). Grâce aux chambres privées, dortoirs et camping, vous en avez pour tous les goûts et toutes les envies.

Et, contrairement aux idées reçues, c’est accessible en bus depuis Machachi (via Playon La Marin depuis Quito) vers Santa Ana et Loreto de Pedregal avec la compagnie Machacheñas. Du lundi au vendredi, ils partent à 4h30, 7h30, 10h30, 13h10 et 14h10 de Machachi. Le week-end, c’est à 4h30, 7h30 et 13h00 (et 11h00 aussi le dimanche). Depuis votre arrêt, il faut ensuite généralement marcher 15 à 45 minutes pour rejoindre votre lodge. Pour le retour, le mieux est de vérifier avec votre hébergement et d’être à l’arrêt un peu en avance. Du lundi au vendredi, les départs de Santa Ana et Loreto de Pedregal sont à 5h30, 8h45, 11h30, 15h30 et 16h30. Le week-end, c’est à 6h00, 8h40 et 15h30 (et 12h30 aussi le dimanche). En camionnette, il faut compter 15 $US.  Avec ça, je crois que vous avez tout.

Et j’ai un petit secret : une auberge authentique et économique où vous pourrez déguster au dîner d’excellentes truites que vous pêcherez vous-même (environ 30 USD par nuit et par personne avec le dîner et le petit-déjeuner, 10% de réduction avec la Carte Premium). Ca vous intéresse ? L’équipe peut vous donner le contact lors du traditionnel briefing Chez Léon.

Depuis la ré-ouverture du sommet du volcan Cotopaxi, c’est aussi possible de séjourner au Refuge José Ribas (sur réservation uniquement au 03 2233 129). Même si vous ne faîtes pas l’ascension, ça peut être une expérience insolite ! Je vous conseille d’être bien équipé pour passer une agréable nuit. Et oui, à 4 800 mètres d’altitude, les nuits sont fraîches. Par précaution, pensez aussi à des médicaments contre le mal d’altitude, c’est assez fréquent chez les voyageurs encore non totalement acclimités.

Si vous avez moins de temps, vous avez des hébergements le long de la Panaméricaine entre Latacunga et Machachi. Vous êtes alors juste à côté de l’entrée sud, ce qui est pratique pour une journée de découverte du volcan Cotopaxi. Un des coups de cœur des voyageurs du Réseau Solidaire est l’hostal Rondador Cotopaxi. Vous avez plein d’autres options, pour tous les budgets, dans ma liste de partenaires avec comme toujours des avantages pour les détenteurs de la Carte Premium.

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Piscine rafraîchissante et pétillante de Güitig à Machachi

  • Encore des questions sur le parc national du volcan Cotopaxi ?

Si vous vous posez encore des questions, vous pouvez me les poser en commentaire de cet article, je vous réponds très rapidement comme d’habitude. Je suis aussi disponible sur le Forum du Réseau Solidaire Tout Équateur pour vous aider à organiser votre découverte du volcan Cotopaxi et même tout votre voyage en Équateur d’ailleurs.

 

Avec toutes ces informations, vous pouvez maintenant profiter pleinement du Cotopaxi ! Pensez à partager cet article avec toutes vos amis pour les aider eux-aussi à explorer ce volcan incontournable de la Sierra dans les meilleures conditions pendant leur voyage en Équateur. Comme d’habitude, j’attends vos plus belles photos, vos superbes vidéos et vos meilleurs récits d’aventure pour motiver tous les voyageurs du monde à découvrir ce parc naturel unique et magique.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur. Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

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Le récit du voyage de la famille Maston autour de l’Equateur. La famille est constituée des parents d’une soixantaine d’année et des enfant 22-26-28 ans.

Voyage en bus autour de Quito à Mindo, Cotopaxi, Banos, Quilotoa en une dizaine de jours :

Après des échanges très constructifs avec l’équipe de Tout Equateur, nous nous sommes lancés dans l’aventure de l’Equateur en famille!

De Quito la capitale, en route pour la Mitad del Mundo, et Mindo au Nord. Puis retour au sud de Quito pour les randonnées au Quilotoa et les superbes vues sur le Cotopaxi. Enfin, nous avons opté pour une escale rafraîchissante à Banos. Le tout en 10 jours, sans location de voiture car nous voulions utiliser les bus et rencontrer les autochtones.

Le site officiel du « milieu du monde » est assez décevant, grand parking, boutiques, fast foods… Tout pour le tourisme de masse ! Par contre, sur les conseil de Léon, nous avons pris un réel plaisir à visiter le petit musée Inti Nan juste à côté du site officiel à droite. Le prix d’entrée sert à financer cette petite association tenue par des bénévoles et elle propose des expériences originales. A ne pas manquer!

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Nous avons continué en bus pour arriver à Mindo en fin d’après midi. Nous avons découvert le paradis des colibris au petit hôtel d’ El Descando. Une grande terrasse couverte sert de salle à manger et d’observatoire pour les oiseaux, On peut passer des heures à les observer, ils sont à quelques pas de vous, voletant autour des abreuvoirs! Hôtel très propre, patron sympa, nous avons dormi dans le dortoir tout ouvert sous le toit. Il y a aussi des hamacs à disposition. Une super expérience pour s’endormir au milieu de la nature.

Là nous avons visité une serre à papillons (il y en a plusieurs), et randonné autour du village sur le sentier des cascades sans oublier de prendre une tarabita pour passer au dessus du vide ! Frissons garantis … Sinon, la randonnée se fait sur une petite journée. Le dénivelé est faible. Sur le chemin, on voit des bambous géants, des arbres magnifiques, des boeufs à bosse, nous avons même vu un toucan. Dans le village, il y a de nombreuses propositions d’activités de tyrolienne, canyoning pour les plus hardis! Goutez aux noix de coco que l’on vous coupe en eux à la demande, c’est délicieux…, exotique et fantastique !

Nous sommes repartis en bus pour descendre au sud vers le Cotopaxi en faisant une escale à Quito.

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De Quito, nous avons pris un bus vers Latacunga (compter 2h de bus) à partir d’une gare au sud de Quito. Pas évident de se repérer dans les histoires de terminaux de cars. Si vous pouvez n’hésitez pas à demander à Tout Equateur, ils connaissent ça par coeur et ça vous évite des pertes de temps ! Et ensuite nous avons repris un bus pour Saquisili afin de visiter le marché qui se tient tous les jeudis.

L’hôtel de Saquisili sur la place principale est plutôt moyen, voire limite, mais c’est le seul ! C’est un hotel pour les fermiers qui viennent vendre et acheter. Le marché aux tissus et aux fruits/legumes est super il se tient dans tout le village. Ambiance garantie, odeurs alléchantes, couleurs chatoyantes, Equatoriens très amicaux! On peut y manger. Par contre, il faut prendre une navette pour aller au marché des animaux. Compter 10 minutes en voiture, y aller de bonne heure au moment des transactions! Sur place, lamas, taureaux, cochons, moutons…Très vivant, très tipique, pas touristique, génial ! C’est le pays des Quechas, comme on l’imagine !

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Le lendemain nous avons pris un bus pour le Quilotoa, en traversant des paysages magnifiques! Ils cultivent des féves et des pommes de terre, très haut en altitude. La montagne est magnifique avec des éléments de géologie intéressants (des courbes de niveau, des failles)

Le village de Quilotoa est un « nouveau village ». Beaucoup d’hôtels en auto-consrtuction…parfois avec des murs penchés!! On a eu l’impression de connaître la ruée vers l’or des touristes! Bref peu d’autenticité dans ce village et de l’amateurisme dans l’hotellerie! Il vaut mieux prévoir d’avoir un poële dans sa chambre, car les températures sont basses le soir venu.

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Mais le site est magnifique, compter 5 heures de marche, et une bonne forme physique si on veut faire le tour du volcan (on frise les 4000 m). Nous avons tenté de rejoindre Chugchilan par des sentiers, mais les chemins ne sont pas indiqués, nous avons du faire demi tour pour ne pas se perdre. C’est le seul endroit où des enfants nous ont demandé des bonbons ou de l’argent. Le tourisme de masse a commencé à pervertir la population.

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De là, nous sommes allés dans le parc du Cotopaxi, en étant logés dans une ancienne ferme, El Porvenir transformée en auberge. Grandes chambres avec salle de bain, très bonne cuisine, salon cosy avec cheminée, et thé à disposition. Un vrai havre de paix après une randonnée à pied ou à cheval. Très belle vue sur le Cotopaxi qui culmine à 5897m. Accès facile au parc du Cotopaxi. Nous sommes allés jusqu’au lac. On croise des troupeaux de lamas, de chevaux sauvages dans des paysages lunaires et avec l’omniprésence du volcan. Le chemin est quasiment plat mais avec l’altitude on est tout de même vite essouflé !

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Un peu plus loin dans le parc ne pas manquer la balade des cascades du rio Pita; La promenade est aménagée et nous emmène à travers des gorges et dans une végétation luxuriante au pied d’une cascade gigantesque…magique ! Possibilité de dormir dans un hôtel qui fait aussi élevage de truites et de pêcher soit même son repas du soir. Vue sur le Cotopaxi au réveil…

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Enfin nous avons terminé notre périple à Banos, où on a retrouvé de la chaleur. Petite cité touristique qui propose là aussi des activités; randonnées, rafting, kayak, tarabita…Nous avons barboté dans les bains de la Piscinas de la Virgen, on passe d’une eau à 18°, jusqu’a 38°, très relaxant ! Par contre un peu cher. Nous avons dévalé en VTT la Ruta de las cascades. Ne pas louper le Pailon del Dablo, impressionnant! Pas de problème pour le retour, il se fait en pick up !

Retour à Quito pour les achats au marché artisanal;

L’Equateur est un pays formidable, authentique, sûr. Nous avons aimé la végétation extraordinaire, les différences incroyables de paysages, d’habitants. Très beau voyage que nous conseillons

Et encore merci à la jeune et dynamique équipe de Tout Equateur pour leur précieuse aide!

La famille Maston

 

 

 

 

 

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Découvrez le carnet de voyage d’Hélène dont voici le résumé :

Un peu plus de trois semaines à parcourir l’Équateur, enfin juste quelques régions, je n’avais pas envie de me bousculer. Alors ce qui s’est esquissé avec comme fil rouge marcher et marchés : deux semaines dans la Sierra, à peine cinq jours sur la côte sud, deux jours à Mindo.

Balades à la journée dans le parc du Cotopaxi, dans le parc du Chimbarozo, dans le parc de Cajas, trois jours dans la région de Quilotoa sans oublier les petites balades par-ci par-là à Guamote, à Puerto Inca, à Puerto Lopez et à Mindo.

Le parc du Cotopaxi :

J’y suis allée depuis Santa Ana del Pedregal (nord du parc). Depuis l’hostal, 4 kms de piste qui monte régulièrement.

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Approximation le chemin (en bleu) que j’ai parcouru au hasard de mes pas et de ma curiosité.

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J’ai suivi au départ un sentier jusqu’à un relief puis sans chemin dans les herbes hautes ou rases.

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Le temps n’était pas vraiment de la partie. Le Cotopaxi s’est à peine dévoilé.

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Le parc du Chimborazo :

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Mon camp de base a été el Templo Chakana (bâtisse à gauche de la photo) sur la route Riobamba – Guaranda peu avant Pulingui San Pablo. Le temps a été clément avec moi pour mon arrivée où, après avoir déposé mes affaires, j’ai fait un petit tour et pu admirer le Chimbarozo. Il y a un site d’escalade tout près. C’est un canyon, à priori assez connu. Il est possible de camper près d’el Templo Chakana.

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Ce qui était prévu : el Templo Machay mais je n’ai pu aller jusqu’au bout ! Un chemin y conduit depuis Chorrera, un hameau en face de San Pablo. Après la traversée des pâturages, il grimpe sans détour. Il est bien marqué. Plus haut, le chemin est plus aléatoire mais comme je me suis approché des vigognes, j’ai pu le perdre un moment. J’en ai trouvé d’autres, j’en ai suivi un mais comme le temps avait vraiment décidé de me jouer la pluie, la neige et le brouillard j’ai fini par rebrousser chemin !!!

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Le chemin passe à gauche de cette ravine. Il y a/avait des « refuges » le long du chemin, ils sont indiqués. J’en ai vu un en piteux état mais j’ai pu m’y abriter quelques instants, le deuxième je n’ai vu que les écriteaux.

 

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Le parc el Cajas

Il est accessible depuis Cuenca très facilement à 1h00 de bus. Le parc el Caras est traversé par la route Cuenca-Guyaquil.

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Aucune carte pour emporter avec soi n’est disponible à la maison d’information Toreadora, poste des gardes principal où il faut s’enregistrer avant de faire une randonnée, ou aux autres postes de garde. Les gardes expliquent les différentes possibilités de randonnées. Il y en a pour tous les goûts. Selon votre choix, les gardes acquiescent ou non tout en vérifiant votre équipement. Si vous sortez par un autre poste de garde, ils l’appellent pour prévenir de votre itinéraire.

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La discussion avec les gardes m’a conduite sur la ruta 6 et la ruta 7 avec point de sortie le poste des gardes Llaviucu Zarrocucho. Végétation herbeuse, lagunas et forêt au programme de ces 21.3 kms de chemins plus ou moins marqués. Sur la ruta 7, il y a de temps à autres des points de peinture rouge passé mais sur la ruta 6 rien vu. Il y a pas mal de sentiers et il n’est pas facile de savoir lequel est le bon.

Heureusement, j’ai fait le parcours avec John, un américain rencontré dans le bus qui était plus dérouté que moi.

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Après une petite grimpette, la ruta 6 nous dévoile le paysage dans lequel elle évolue. Au hasard de la multitude de chemins, nous arrivons au seul panneau indicateur !!! ouf même pas perdus !

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Paysage avant d’atteindre la forêt.

Fin de la balade avec un regard vers d’où nous venions.

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Une fois arrivé, il reste 2,9 kms à parcourir pour retrouver la route et les bus. N’hésitez pas à apporter vos chaussures de randonnées tant il y a des chemins à parcourir !

Hélène

Retrouvez le carnet de voyage de Simon et Geneviève qui sont venus passer Noël en Equateur en 2017 ! Au programme les Andes et les Galapagos en 3 semaines.  Ils ont pu voir Quito, le Cotopaxi, le Quilotoa, Banos, Cuenca, Otavalo lors de leur road-trip en 4×4 et faire une croisière plus quelques jours aux Galapagos ! Un beau cadeau de Noël non ? 

Après plusieurs mois de préparatifs, nous voilà fin prêt pour notre départ en Équateur. Pendant nos recherches, nous sommes tombés sur les conseils de Léon de l’équipe Tout Équateur sur différents blog. Nous lui avons donc écrit pour valider notre itinéraire et poser nos nombreuses questions. Nous avons également bénéficié de leurs précieux services pour la location d’un 4X4 et pour nous aider à réserver notre croisière aux Galapagos, sans compter tous leurs conseils. Si vous allez en Équateur, nous vous encourageons fortement à faire appel à leurs services et en plus, l’équipe est fort sympathique!

Pour se rendre en Équateur de Montréal, nous avons eu une escale de 10h à Mexico. Nous en avons donc profité pour aller visiter un peu la ville. En sortant de l’aéroport, nous avons pris un autobus pour la place de la Constitution – Zocalo. Après avoir marché et pris une assiette de tacos, nous sommes retournés à l’aéroport pour notre vol de nuit pour Quito.

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Partie 1 – De Quito à Guayaquil

Arrivée à Quito en début de journée, nous en profitons pour aller se promener dans la ville. Notre hôtel se trouve dans le centre historique, recommandée et réservée avec Léon. Nous sentons l’effet de l’altitude, du fait que la ville est parsemée de côtes, mais à part quelques essoufflements, ce n’est rien de dramatique. Nous avons visité la Basilica del Voto Nacional et son observatoire. C’est à ne pas manquer, mais attention à ceux qui ont le vertige! Le lendemain matin, après le briefing avec l’équipe de Léon et les derniers conseils, nous prenons possession du 4X4 et partons à l’aventure. Rapidement, nous réalisons que conduire manuelle dans Quito est un petit défi, surtout lorsqu’on doit s’arrêter dans les côtes, mais le tout se déroule bien!

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Première destination : Cotopaxi

Nous entrons dans le parc par l’entrée nord. Après quelques kilomètres sur une route sinueuse (une fois que nous avons un 4X4) nous arrivons à l’entrée du parc. Nous sommes accueillis par plusieurs lamas et chevaux sauvages. Nous sommes chanceux, nous sommes en mesure d’apercevoir le sommet du Cotopaxi entre deux nuages. Les paysages sont à couper le souffle!

Direction Quilotoa

Pour se déplacer en voiture en Équateur, l’application maps.me, suggéré par l’équipe de Tout Équateur, est réellement pratique. Il faut simplement faire attention aux temps suggérés par l’application qui est facilement 2 fois plus long qu’indiqué. Nous arrivons à Quilotoa juste avant la tombée du jour. Notre hostel est juste en face du lagoon que nous avons la chance de contempler avec le coucher du soleil. Il faut dire que la nuit tombée, la température est plutôt fraiche et nous sommes heureux d’avoir un foyer dans notre chambre. Le lendemain matin, nous nous habillons chaudement et décidons de descendre le lagoon. Il s’agit d’une belle randonnée d’environ 1h30 aller-retour. La montée, plutôt apique, est un peu demandant, mais le tout se fait très bien!

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En route pour Baños

Nous arrivons à Baños où nous resterons pour 2 nuits. Dès le début, nous tombons sous le charme de la ville située dans une vallée entourée de montagne. Nous faisons rapidement le tour de la ville en marchant. Nous sommes ici aux portes de l’Amazonie et nous le sentons avec un climat plus tropical. Nous avons eu beaucoup de plaisir à se promener sur la route des cascades et aller visiter le Pailon del Diablo. Soyez prêts à vous faire mouiller! Le lendemain, nous en profitons pour aller à la Casa del Arbol, se balancer dans le vide! Par la suite nous décidons d’aller au spa Luna Runtum où nous profitons des bains thermaux et piscines, le tout avec une vue splendide qui surplombe la ville. Nous recommandons!

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Arrêt à Cuenca

Les deux prochaines journées se feront à Cuenca. Une ville plus grande et plus populeuse. L’architecture est très intéressante avec des influences espagnoles et coloniales. Nous faisons le tour de la ville et nous en profitons pour aller au Mercado 10 de Agosto pour voir les kiosques de fruits, légumes, de viandes, poissons et les petits restaurants. Une belle expérience!

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Escale à Guayaquil

Avant notre périple aux Galápagos, où partons de Guayaquil, nous arrêtons deux nuits à Guayaquil. Avant d’arriver à Guayaquil, nous décidons d’arrêter dans une ferme de cacao. Nous rencontrons Jairo, suite aux recommandations de l’équipe Tout Équateur, qui nous fait un tour de ses champs de cacao et nous explique la production et la culture du cacao. Après la tournée de la plantation, nous avons cuisiné une pâte de cacao après avoir grillé les fèves de cacao et les broyer. Rendu à Guayaquil, nous partons marcher pour découvrir la ville. Rapidement, nous nous rendons compte que la ville est moins charmante que les autres que nous avions faites. La promenade sur le bord de l’eau sur la Maleçon est très agréable. Après avoir fait un tour de grande roue qui nous permet d’avoir une belle vue sur la ville, nous nous rendons au phare et le quartier de Las Peñas avec des belles maisons. Le lendemain, vu que nous avions pas mal fait le tour de Guayaquil, nous avons décidé d’aller visiter la ville balnéaire de Montanita. Une belle journée à la plage!

Partie 2 – Iles Galapagos

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Arrivée à l’aéroport de Baltra, nous prenons une navette jusqu’au canal. Après la traversée de quelques minutes en bateau taxi, nous prenons un taxi jusqu’à Puerto Ayora. Afin de profiter pleinement des Galapagos, nous avons décidé de rester 4 jours avant d’amorcer notre croisière de 4 jours. C’était une très bonne idée afin de pouvoir s’imprégner de la vie des Îles. Nous en avons profité pour aller voir la Station Charles Darwin et voir de nombreuses tortues sous les soins du centre. En se rendant au Centre, on passe à côté d’une belle petite plage, la playa de la Estacion, où cela vaut la peine de s’arrêter. Le lendemain, nous décidons d’aller visiter une plage, Bahia Tortuga, qui est une très grande et jolie plage. Un autre incontournable est d’aller visiter Las Grietas qui consiste en un bassin naturel d’eau douce au creux de rochers. Il faut absolument aller manger sur la rue Charles Bindford, pour manger un bon ceviche ou poisson grillé! L’ambiance est super.

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Par la suite, nous partons pour une croisière de 4 jours à bord du Darwin, un petit bateau pouvant accueillir 16 passagers. Le bateau est très propre, l’équipage et le guide super sympathique et la nourriture très bonne. Nous avons beaucoup apprécié notre croisière qui nous a permis de visiter plusieurs iles, effectuer 5 sorties en snorkling. Les plongées sont incroyables, nous avons nagé avec des sea lion, des requins et pleine de poissons. Avec le guide, nous faisons aussi des excursions sur les iles. Nous recommandons sans réserve le Darwin.

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Partie 3 – De Quito à Otavalo

De retour à Quito, nous poursuivons notre exploration de la ville que nous avions débutée au début de notre voyage. Nous montons au Panecillo pour voir la statue de la vierge ainsi que la vue du haut de cette butte. Le lendemain matin, nous reprenons possession du 4X4 afin de se rendre à Otavalo. En se rendant, nous arrêtons à la Mitad del Mundo, qui est supposément le centre du monde (à quelques degrés près).   La route sinueuse pour se rendre à Otavalo est très agréable. Une fois arrivée, nous sommes encore une fois tombés sous le charme de la ville. Nous partons marcher à la découverte de chutes se trouvant un peu à l’extérieur de la ville. Un très beau site qui en vaut le déplacement!

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Samedi matin, jour de marché. Nous nous levons tôt afin d’aller au marché animalier. Nous nous rendons compte que ce marché attire peu les touristes et nous aurions pu acheter une vache, un cochon, des poussins et pleins d’autres animaux. Déjà à 7h, le marché est rempli de personnes cherchant à faire des bonnes affaires.

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Avant d’aller au marché d’artisanat pour lequel Otavalo est réputé, nous nous rendons à la hacienda Cusin afin de faire de l’équitation. Pendant 2 heures, nous sommes seuls avec un guide à se promener aux alentours d’Otavalo avec de supers points de vue. Au retour, nous allons finalement au marché d’artisanat. Pour l’occasion, plusieurs rues sont fermées, il y a des centaines des kiosques qui vendent des couvertures, chandails, chapeaux, et plusieurs autres articles. Nous en profitons pour acheter de super belles couvertures colorées en laine d’alpaga et quelques chandails. Il est bien important de négocier et de comparer les prix d’un kiosque à l’autre. En milieu d’après-midi, il est temps de retourner à Quito. Il nous reste maintenant 2 jours avant de repartir à la maison. Nous en profitons pour découvrir de nouveaux endroits dans la ville. Pour notre dernière soirée, nous décidons d’aller au restaurant Urko que nous avons beaucoup aimé. Je vous conseille de vous asseoir au bar afin de pouvoir échanger avec les cuisiniers. La nourriture, l’atmosphère, le staff, tout était super. Cela terminait bien notre voyage en Équateur.

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Bref, notre voyage en Équateur a été incroyable du début à la fin et nous avons adoré!

Adios Ecuador

Résumé

  • Nombre de jours  au total: 18
  • Nombre de jours aux Galapagos : 7
  • Villes visitées en Équateur : 9
  • Iles visitées aux Galapagos : 5
  • Nombre de km en 4X4 : 1730
  • Budget pour 2  - sans avion (incluant location 4X4) : 3 000$ US

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Si vous voulez prendre un grand bol d’air frais, le téléphérique de Quito est le lieu idéal ! Une belle randonnée sur le volcan Rucu Pichincha vous permettra de profiter de magnifiques paysages. Avec de la chance, vous pourrez même voir le Cotopaxi, le Cayambe ou encore l’Antisana, les sommets enneigés autour de la capitale. Suivez le guide pour profiter de cette attraction célèbre d’Équateur.

Le teleferiQo, avec un « Q » comme Quito, est l’un des plus élevés d’Amérique du sud. Il vous emmène à plus de 4000 mètres d’altitude sur le páramo du volcan Pichincha. L’occasion de profiter d’une magnifique nature et de vues exceptionnelles pendant votre séjour dans la capitale au début ou à la fin de votre voyage en Équateur !

Du mardi au jeudi, le téléphérique est ouvert de 9h00 à 20h00. Du vendredi au lundi, c’est de 8h00 à 20h00. Pensez que vous devez vous présenter au plus tard à 19h30 pour le retour. Le prix est de 8,50 $US pour les touristes étrangers adultes et 6,50 $US pour les enfants.

Comme pour toutes les randonnées, je vous recommande de commencer au plus tôt avec bien sûr tout le matériel adapté (chaussures de randonnée, eau, encas, casquette, crème solaire, imperméable, etc.). De bon matin, le temps est souvent plus dégagé et vous offrira donc des conditions privilégiées pour profiter des volcans environnants ! Au coucher de soleil, ça peut aussi être magique et romantique. Le mieux ? Grimper jusqu’au sommet pour une belle journée au cœur de la nature andine.

  • Comment le rejoindre ? Taxi, bus ou navette ?

Le plus simple est de prendre un taxi pour environ 4 à 6 $US depuis le centre de Quito.  Comptez environ 15 à 30 minutes de trajet selon la circulation. Comme d’habitude, pensez à demander l’utilisation du taximètre ! Pour le retour, surtout le week-end où la demande est forte, le tarif est officieusement fixé autour de 6 $US. Sinon, vous pouvez descendre gratuitement en navette jusqu’à l’occidental où il sera plus facile de négocier avec les taxis de passage l’utilisation du taximètre et donc un meilleur prix. Mais bon, après une belle randonnée, j’imagine que vous préférerez rentrer rapidement pour déguster une bonne bière artisanale dans l’une de mes petites adresses.

Une alternative est bien sûr les bus publics bleus. Vous devez en prendre qui passe sur l’occidental, les 3 principales lignes sont Mitad del Mundo, San Carlos et Rapitrans. Cette solution est plus économique (environ 0,50 $US) mais bien plus longue sachant que vous aurez très vraisemblablement au moins un changement. Pour rejoindre le téléphérique depuis l’occidental, c’est avec la navette gratuite (départ toutes les 15 minutes).

Enfin, si vous êtes dans le quartier de La Mariscal, sachez qu’il y a des navettes collectives privées pour 2 $US par personne. Renseignez-vous auprès de votre hébergement sur les horaires et lieux précis de départ. Si vous êtes 2 ou plus, le taxi reste aussi pratique et économique.

  • Combien de temps jusqu’en haut du téléphérique ? Et jusqu’au sommet du volcan Pichincha ?

Après une ascension d’une vingtaine de minutes qui vous offre une vue époustouflante sur la Luz de America, vous voilà arrivé à la Cruz de Loma. En haut, les points de vue sont nombreux, on en prend vraiment plein les yeux !

En contemplant Quito sous toutes ses coutures, on se rend compte de l’étendue de la ville et de son étroitesse. En effet, Quito s’étend sur plus de 30 kilomètres mais n’est large que de 10 kilomètres. Sa forme rappelle à certains celle d’une banane. Bon oui, surtout si c’est l’heure du repas. Lorsque le ciel est dégagé, on peut observer des volcans de la chaîne andine tels que le Cayambe, l’Antisana, le Cotopaxi, le Pasochoa ou encore le Rumiñahui. Les 3 premiers sont facilement reconnaissables à leurs sommets enneigés.

Une randonnée peut vous mener tout en haut du volcan. Comptez entre 2 et 4 heures de marche jusqu’au sommet du Rucu Pichincha ! Il n’y a pas de difficulté particulière. Regardez bien où vous mettez les pieds et n’hésitez pas à faire des pauses si le souffle manque. D’ailleurs, l’expression « lentement mais sûrement » prend tout son sens quand on fait des efforts en altitude.

Et si vous préférez vous concentrer essentiellement sur les paysages, pourquoi ne pas vous laissez porter par votre monture ? Des promenades à cheval sont également possibles. Les prix dépendent de la durée, ils sont fixés et indiqués en haut du téléphérique.

Pour les amoureux d’adrénaline et de sensations fortes, je vous garantis que la descente en VTT offre le plein d’émotions ! Elle est recommandée aux sportifs expérimentés. Si vous la faîtes, pensez à vous équiper de votre GoPro pour que je partage vos exploits avec toute la communauté de voyageurs du Réseau Solidaire sur Facebook.

  • Comment faire avec l’altitude ? Est-ce qu’il faut prévoir un temps d’acclimation ? Quel matériel emmener ?

Bien sûr, avant de grimper tout en haut, il est préférable de passer un ou deux jours à Quito afin de s’acclimater à l’altitude. N’oubliez pas que le téléphérique vous emmène à plus de 4000 mètre d’altitude et que le Rucu Pichincha culmine à 4696 m, ce qui n’est pas négligeable pour le corps ! Si vous aviez déjà un peu mal à la tête en arrivant dans la capitale, prévoyez même 3 à 4 jours.

Pensez aussi à bien vous équiper pour profiter de cette escapade : chaussures de randonnée, eau, encas, casquette, crème solaire, imperméable, etc. Même si vous aviez chaud dans le centre-ville, il peut faire très frais là-haut et les conditions changent très rapidement.

  • Quand y aller ? Quel jour et à quelle heure ?

Si vous voulez être au calme, il est préférable de s’y rendre durant la semaine. Le site, comme d’ailleurs Baños, Mindo ou encore le Cotopaxi, est très prisé par les Quiteños durant le week-end. Comme je vous le disais, le mieux est d’y aller au plus tôt le matin surtout si vous comptez aller jusqu’au sommet du Rucu Pichincha, le temps commence souvent à se couvrir en début d’après-midi. Si vous y êtes au coucher de soleil, ça peut aussi être magique !

  • Le saviez-vous ?

Le téléphérique a été construit en 2005 par Poma, une entreprise française. Et oui, ils sont partout ces Gaulois !

 

Maintenant que vous avez toutes les informations, vous pouvez partir découvrir les magnifiques vues sur Quito et les environs depuis le téléphérique. Comme d’habitude, j’attends bien sûr vos plus belles photos et vidéos.

Si vous avez des questions, écrivez-moi en commentaire ou sur le Forum, je vous réponds avec plaisir.

À bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!