Baños, une ville à part…
Baños, 1er jour
Je quitte l’Hostal Central vers 10h ce matin, non sans regret. Même si l’endroit n’est pas un quatre étoile, j’aurai vraiment apprécié les deux jours passés ici et la gentillesse de Viola, sa gérante, et de Rocio, son intendante. J’ai dû faire bonne impression à Viola car elle m’offre avant de partir un petit cadeau (châle traditionnel en laine d’alpaga)… Embrassades puis me voilà reparti à vadrouiller avec mes deux sacs, le petit devant, le gros derrière. L’adrénaline se remet à couler dans mes veines. Sentiment grisant de repartir vers un nouvel horizon sans trop savoir ce qui m’y attend… L’impression de vraiment voyager, en laissant une part de choix à l’Inconnu…
Je monte rapidement dans un bus qui me conduit en une petite heure à Ambato, situé, comme Latacunga, sur la Panamericana (l’axe routier parcourant les deux continents américains du Nord au Sud). Mais Ambato n’est qu’une escale : je remonte sans tarder dans un bus pour Puyo en direction de l’est.
12h30. Me voilà fraîchement débarqué à Baños, petit ville balnéaire très connue dans le pays. La taille de cette bourgade tranquille, nichée au fond d’une large et profonde vallée, me plaît d’emblée. On respire ici un air plus pur qu’à Quito ou Latacunga. Les rues sont moins congestionnées par les voitures et les bus. Les gens ont l’air plus accueillants aussi, leurs regards moins inquisiteurs. La présence du Tungurahua, volcan culminant à plus de 5000 m d’altitude, n’est pas étrangère à l’aura que dégage cette petite cité. On n’a beau ne pas le voir, on sent sa présence… Le cratère est à moins de 10 kilomètres à vol d’oiseau !
Ambiance des petites rues colorées de la ville…
Dès ma sortie du bus, je me mets en quête de trouver l’hostal que j’ai pré-sélectionné grâce à mon guide. J’ai jeté mon dévolu sur Llanovientos, un hostal offrant une vue royale sur la ville. Baños regorge d’hostals. Il y en a, sans exagérer, au moins un à chaque coin de rue. C’est assez ahurissant ! Gandi, le propriétaire de Llanovientos, estime qu’il y en a 200, et je pense qu’il ne doit pas être très loin du compte ! Pour une ville de 20 000 habitants, ça donne quoi ? Eh bien, un hostal pour 100 habitants. Ahurissant, c’est bien ce que je disais !
Il faut dire que Baños est fréquentée aussi bien par les touristes que par les locaux qui affluent des quatre coins de l’Équateur pour venir se détendre dans ses bains ou profiter de toutes les activités qui y sont accessibles : randonnées à pied, à cheval ou à vélo, escalade, canyoning, saut à l’élastique, canopy (ou comment traverser le vide accroché à un câble allongé sur le ventre…), etc. J’ai d’ailleurs souvent entendu Baños être qualifié de « ville des sports extrêmes ».
Hostal Llanovientos, dans la partie haute de la ville
J’arrive donc à cet hostal où je suis reçu par Gandi et Marie, son employée. Je négocie une chambre au premier étage avec vue sur la ville pour 10$ (au lieu de 12). Le panorama depuis la fenêtre est superbe ! Je peux même voir la cascade qui abreuve les bains de la Vierge où j’ai hâte de me rendre…
Vue depuis ma chambre au premier étage de l’hostal Llanovientos
C’est débarrassé de mon fardeau que je redescends dans le centre-ville pour manger un bout et me familiariser avec l’endroit. J’essaie de trouver une agence pour partir faire un tour en Amazonie depuis Baños mais le seul qui soit vraiment intéressant (forêt primaire) semble se trouver à l’Est de Quito et il faudrait donc remonter vers la capitale pour s’y rendre… Ce n’est pas logique dans mon parcours, ma direction étant le Sud. Tant pis, je tenterai l’Amazonie depuis le Pérou ou la Bolivie.
En fin d’après-midi, sur le coup des 16h30, je me mets en quête de monter au point de vue surplombant la ville à l’Est et portant le nom plutôt évocateur de Bellavista. Après avoir tâtonné un peu, je tombe enfin sur le sentier qui permet d’y accéder. Ma motivation à atteindre le point de vue enfle à mesure que les nuages se dissipent. Et si je réussissais à voir le Tungurahua depuis ce belvédère ? Une petite demi-heure plus tard, j’atteins le point de vue. Le panorama sur la ville est superbe mais c’est surtout ce qui se passe au-dessus qui attire mon attention. Le volcan ! Quelques filets de nuage le masquent un peu mais il est bien là !
Le Tungurahua se dégage en fin d’après-midi…
L’occasion est trop belle. Je continue l’ascension, sachant qu’il existe une route pour monter jusqu’à un autre belvédère situé au niveau de la Casa del Árbol (2630 m d’altitude), dont le nom m’intrigue. Je grimpe à bon rythme, poussé par l’envie de voir le volcan d’aussi près que je le pourrai. L’heure tourne et le soleil décline rapidement. J’ai la chance de pouvoir admirer, au détour d’un virage, une superbe vue sur le volcan. Je parcours une paire de kilomètres sur la route asphaltée.
A 18h, je ne suis plus qu’à 2 km de la Casa del Árbol. Une voiture monte à bonne allure. Je lui faire signe de s’arrêter. Autant terminer en stop si je veux avoir une chance de voir le volcan depuis le belvédère car il fera bientôt nuit. Le conducteur et sa passagère, tous deux de Guayaquil (la plus grande ville du pays), sont en vacances à Baños et ont ce soir le même objectif que moi : voir le volcan. C’est chose faite lorsque nous débarquons à la Casa del Árbol. Même si le soleil est déjà passé sous l’horizon, la vue sur le Tungurahua complètement dégagé vaut le détour. La petite maison perchée dans l’arbre a son charme aussi… Je fais un tour de balançoire au-dessus du vide face au monstre.
Casa del Árbol, au pied du Tungurahua
Il fait presque nuit lorsque nous retournons à la voiture. J’avais prévu de redescendre à la frontale mais la voiture offre une option qu’il est difficile de refuser. Nous faisons un petit détour par Bellavista pour admirer la ville dans sa parure de nuit. Superbe ! Je sens vraiment que je vais me plaire à Baños !
Fin d’une journée bien remplie.
Ville illuminée, vue depuis le mirador de Bellavista
Baños, 2ème jour
Quelle journée que celle que je viens de vivre ! Probablement la plus riche en émotions et découvertes depuis le début de l’aventure…
Réveil vers 6h30. Baños est déjà en ébullition : les coqs s’égosillent, les chiens aboient pour une raison qu’ils sont seuls à connaître, une alarme de voiture vocifère… Les voitures émettent des sons un peu bizarres dans ce pays, on se croirait parfois dans un jeu vidéo… C’est un peu agaçant après une demi-heure sans interruption mais ça fait partie du paysage sonore du lieu alors j’essaie de savourer l’ambiance…
7h30, je descends au centre-ville, situé à deux pas, pour prendre un bon petit déjeuner avant d’attaquer la journée. Après avoir tourné un peu, je jette mon dévolu sur un petit resto faisant face à la place centrale, joliment entretenue. Pain, beurre, confiture, œufs brouillés, le tout arrosé d’un bon café et d’un jus de maracudja. Le petit-déjeuner lambda ici en fait.
Sur le coup de 8h, je file chez Sixto pour récupérer le vélo que je lui ai réservé la veille. 8$ pour avoir à disposition un vélo de compét’ jusqu’à 21h ce soir. Nickel ! Me voilà parti pour la Ruta de las Cascadas, un incontournable à Baños. Le principe est simple : il suffit de se laisser porter par la route en direction de Puyo et de s’arrêter en chemin pour admirer les chutes d’eau dont regorge la vallée.
Il se met à pleuvoir. J’enfile ma veste de pluie et protège mon sac à dos d’un sur-sac. Me voilà paré pour le mauvais temps qui a l’air de s’installer… Je parcoure un peu les rues de la ville – j’avais presque oublié à quel point il est agréable de se déplacer à vélo – puis attaque la descente. J’aperçois très vite le visage familier d’un homme perché lui aussi sur un vélo. Mais oui, c’est bien Robert, l’Allemand sympa que j’avais rencontré à Insinliví, à l’hostal Llullu Llama ! Se femme, Micaela, le suit de près. J’étais parti pour faire cette route seul mais le sort en décide autrement ! Je me joins à eux.
La descente est particulièrement grisante. Ça circule pas mal mais les gens ont l’air de faire plutôt attention. Ils doivent avoir l’habitude (ce parcours en vélo est très fréquenté) et, si ce n’est pas le cas, des panneaux se chargent de leur rappeler qu’il faut partager la voie avec les cyclistes.
Premier arrêt à la Cascada de Agoyán. Nous attachons nos vélos à un garde-corps puis grimpons dans un téléphérique (1,50$ AR) qui nous conduit de l’autre côté de la vallée en passant juste au-dessus de la cascade. Il y a en fait deux chutes d’eau (l’une formée par la rivière Pastaza et l’autre par une rivière affluente à celle-ci). Joli spectacle. Retour sur la rive gauche par le téléphérique. Nous reprenons les vélos et poursuivons.
Téléphérique au-dessus de la Cascada de Agoyán
Nouvel arrêt un peu plus bas au niveau d’un stand de canopy. La gérante nous appâte : « Celui-ci fait 1000 m de longueur, c’est le plus long du pays ! ». Je demande le tarif par curiosité, m’attendant à quelque chose comme 20-30$. C’est 10$ seulement. J’essaie de convaincre Robert d’y aller aussi mais ça ne le tente pas, il a le vertige. Je me lance, Robert et Micaela acceptant sans problème de garder mes affaires le temps de passer (il n’y a pas foule, je suis le seul). La femme m’harnache puis me lâche le long du câble en me spécifiant bien qu’il faut que je garde en permanence les mais ouvertes face au vent pour freiner la chute. Belles sensations ! Petit frisson cependant à l’idée qu’une défaillance du système signerait sans nul doute ma fin… Un homme me réceptionne en bas, me détache puis me remonte avec son 4×4 au point de départ.
C’est reparti pour la descente à vélo. La vallée, truffée de petites cascades, est vraiment magnifique.
Le temps, peu engageant se matin, vire discrètement mais sûrement au beau. Nous atteignons peu de temps après la cascade Manto de la Novia. Il faut pour s’y rendre prendre un téléphérique puis un grand pont suspendu. Jolie cascade là encore.
Cascada Manto de la Virgen et son pont suspendu
Cette fois-ci, pas de retour par le même câble. On peut en effet faire une boucle en empruntant un autre téléphérique situé plus en aval. Petite marche sympathique dans la forêt tropicale qui me replonge dans les sous-bois de Basse-Terre, la belle sauvage guadeloupéenne… Le chemin est parfois très boueux. Je cueille quelques goyaves en chemin. Quel délice de manger ce fruit goûtu directement sur site ! Nous atteignons le second téléphérique en une petite heure. Robert fait sonner la cloche pour avertir l’opérateur qui se trouve sur l’autre berge. Nous traversons de nouveau la rivière puis remontons à pied le long de la route pour récupérer nos vélos.
Il est 14h passés lorsque nous arrivons à la cascade la plus célèbre des environs : El Pailón del Diablo. Et quelle cascade ! J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à une cascade aussi impressionnante… Sa réputation est largement justifiée : je suis face à une véritable merveille. Jamais je n’ai vu une chute d’eau aussi puissante ! Et ce qui est génial, c’est qu’on peut s’en approcher à mi-hauteur. De près, de très près. De quoi se faire rincer en beauté si on a un peu chaud… Parfait pour apprécier la puissance de cette force de la nature. L’impression d’avoir un avant-goût en miniature des Chutes d’Iguaçu, où j’essaierai de me rendre à la fin de mon périple en Amérique du Sud si j’en ai le temps.
L’incroyable cascade El Pailón del Diablo
El Pailón del Diablo : une force de la Nature !
Je reste de longues minutes à admirer cette beauté et à prendre des photos. L’accès rive gauche est situé plus près du pied de la chute. J’ai très envie de m’y rendre. Pour cela, il me faut remonter jusqu’à la route puis descendre le long d’un sentier forestier pendant un bon quart d’heure pour atteindre l’entrée (1,50$ comme pour l’autre rive). Robert et Micaela ont préféré se poser dans un resto pour boire une bière (de fervents adeptes de la bière, comme tout allemand qui se respecte !) et manger un bout. Je me faufile dans une sorte de galerie pour atteindre le point le plus haut qui soit accessible en rive gauche. Il me faut presque ramper pour atteindre une petite plate-forme au niveau de laquelle on est au plus près de la chute. Je peux même me faufiler derrière la belle (impossible d’y prendre une photo malheureusement, ça mouille beaucoup trop !).
On ne reste pas sec bien longtemps…
Je prends quelques photos de gens qui, comme moi, se font éclaboussés en beauté. J’essaie de faire au plus vite car mon reflex est vite recouvert de gouttelettes et je ne veux, qui plus est, pas trop faire attendre Robert et Micaela. Il me faut 20 petites minutes d’efforts intenses pour remonter sur la route. Je retrouve mes deux compagnons d’un jour confortablement installé à la table d’un petit resto bien sympa tenu par Alexandro, un polyglotte assez marrant. J’ai une faim de loup (il est 16h et je n’ai rien avalé depuis le petit déj’). Je commande un almuerzo, qui finit vite dans mon ventre affamé. 16h30, on se remet en route pour aller jusqu’au bout de cette petite aventure.
Nous atteignons notre point le plus bas en fin d’après-midi : Machay. Un petit sentier nous conduit en une vingtaine de minute à une petite chute d’eau souffrant de la comparaison face aux beautés que nous venons de découvrir. J’ai le bonheur d’admirer en chemin deux superbes papillons aux couleurs exotiques qui ont bien l’air de se tourner autour…
Ces deux là se tournent autour…
17h45. Il est temps à présent de se positionner au bord de la route pour solliciter un retour express vers Baños. Nous sommes chanceux. Le premier pick-up auquel je fais signe s’arrête et son coffre est vide. Je demande à son chauffeur combien il prendrait pour nous remonter jusqu’à Baños. « Nada », me répond-il ! Il semble qu’on ait vraiment tiré le bon numéro. Nous chargeons les vélos à l’arrière du véhicule et, hop, en voiture Simone. Un bon quart d’heure plus tard, nous voilà de retour dans la petite cité balnéaire. On se rend compte, en remontant la vallée, du long chemin parcouru. On a bien pédalé tout de même… (enfin « pédaler » est un bien grand mot quand la plupart du temps il suffisait de se laisser tirer vers le bas par la gravité…). Nous offrons au chauffeur 1$ chacun pour le remercier de son geste, puis rapportons les vélos chez Sixto (comble de coïncidence, nous avions loué nos vélos au même endroit !). Bien décidés à clore cette journée en beauté, on se donne rendez-vous à 19h sur la place pour aller boire un verre et manger un bout.
Je remonte me doucher vite fait à l’hostal puis retrouve Robert et Micaela au Cafe Hood plutôt fréquenté par des étrangers. Belle ambiance musicale. Nous y restons une bonne heure et demi à discuter dans la langue de Shakespeare. Ah l’Anglais, langue fédératrice par excellence ! Je ne parle pas plus Allemand que Robert et Micaela ne parlent le Français, et pourtant nous parvenons à avoir une discussion digne de ce nom…
21h approche. Il est temps de remonter à l’hostal pour un repos bien mérité mais aussi en prévision d’un réveil très matinal. Nous avons en effet prévu de nous retrouver aux bains de la Vierge (Baños de la Virgen) à 6h demain matin pour expérimenter les fameux thermes de Baños…
Baños, 3ème jour
5h. Il fait encore nuit noire. Je rejoins les bains de la Vierge, situé en marge de la ville, à 5h45 et retrouve, comme prévu, Robert et Micaela. Je m’étonne de voir déjà autant de monde à une heure si matinale. Il y a trois bassins à l’air libre au premier étage : une piscine d’eau froide, un grand bassin d’eau chaude, et un bain plus petit rempli d’une eau vraiment très chaude (40-45°). Les deux bassins d’eau chaude sont bondés. Le cadre est magnifique : une chute d’eau s’écoule de la montagne à deux pas et la ville est encore revêtue de sa parure de nuit…
J’abandonne rapidement le bassin d’eau « tiède » pour passer au bain « bouillant » puis, n’en pouvant plus de cette chaleur, passe m’immerger intégralement dans la piscine d’eau froide, où seuls quelques téméraires osent s’aventurer (la plupart préférant passer rapidement sous les douches froides plutôt que de s’immerger totalement). L’effet est immédiat : vitalité et bien-être ! Je reste quelques minutes dans l’eau froide puis retourne à l’eau « bouillante ». S’ensuivent 4 ou 5 cycles à répéter le processus. Au bout d’une petite heure, nous sortons des bains. Il est bientôt 7h. Je dis au revoir à Robert et Micaela qui prennent aujourd’hui la direction de Cuenca, puis passe prendre un petit-déjeuner en ville avant de remonter dans ma chambre.
Le reste de la journée sera calme et studieux : je passe de nombreuses heures à travailler sur mon blog, à développer des photos et écrire le premier article. Demain, au plus tard, il doit être lancé !
Je rencontre en fin d’après-midi Adrien, Anne et leurs trois enfants (3, 5 et 7 ans). On accroche rapidement. Ils font un tour du monde eux aussi, sont partis à peu près en même temps que moi, et ont un itinéraire se rapprochant beaucoup du mien. Adrien tient, comme moi, un blog (croquelemonde.com). Nous avons donc naturellement beaucoup de choses à nous raconter ! Nous mangeons tous les six au resto ce soir et passons un agréable moment. Fin d’une journée pépère…
Baños, 4ème jour
Ce matin est à nouveau studieux : je me lève tôt pour me remettre sur le blog. Je lance officiellement le bébé vers 14h. « Le blog de Nico : 365 jours Autour du Monde », c’est parti ! Voilà une très bonne chose de faite. Je peux à présent quitter mon écran d’ordinateur pour sortir et continuer à découvrir ce bel endroit, je suis là pour ça tout de même…
Eux aussi regardent avant de traverser…
L’ère de l’enfouissement des lignes n’est pas encore là !
Les maisons ne sont pas toujours crépies…
Je me balade dans la ville. Le nombre d’hostals ne cesse de m’étonner. Je passe devant des stands proposant les sucreries (soit-disant) typiques de Baños. Ils sont une quinzaine, côte à côte le long de la route principale, tous tenus par des femmes et proposant exactement les mêmes produits. La compétition est discrète mais féroce. J’en choisi un, car il le faut bien, et achète de la pâte de fruit (goyave) et du nougat. Il est tenu par une vieille dame, au poste depuis plus de 30 ans me dit-elle. De simple observateur à client, il est à présent plus facile de la solliciter pour une petite photo…
Une vendeuse de produits locaux
Je pars ensuite en vadrouille de l’autre côté du Pastaza, qui a ici creusé un profond sillon dans la vallée.
La ville est construite en surplomb du Pastaza
J’ai le loisir d’y admirer de jolies vues sur la ville et ses cascades…
La ville et ses cascades en surplomb du Pastaza
18h. Je retourne aux bains de la Vierge pour profiter une dernière fois de ses bienfaits. Pendant une heure, je renouvelle le processus : une série d’immersions totales dans l’eau « bouillante » puis dans l’eau « glacée ». Je m’offre ensuite un resto un peu plus chic que d’habitude pour fêter le lancement de mon blog : un resto provençal, bon mais sans plus…
Demain matin, je dirais au revoir à Baños, une ville vraiment à part où je me serai senti vraiment bien…
Pour suivre les aventures de Nico en Equateur et tout autour du monde… Rendez-vous ici !