Retrouvez les conseils d’Aurélie sur son voyage en Amazonie, sa préparation d’ascension du Cotopaxi et du Chimborazo et sa détente aux Galapagos. En voyageant 3 semaines en bus elle a pu voir de nombreuses choses : Quito, le Cuyabeno, Otavalo,  le Quilotoa, las Ilinizas, le Cotopaxi et le Chimborazo avant les îles.

Je décolle le 28 avril pour Quito avec comme objectif principal faire l’ascension du Cotopaxi et du Chimborazo, les 2 plus hauts sommets d’Equateur, et pour moi un rêve depuis longtemps de les gravir…. !. A l’aide du guide du Routard et des précieux conseils de Leon, j’avais planifié dans les grandes lignes mon séjour, surtout le début (Amazonie) et la fin (Galapagos) ; la partie intermédiaire dans les Andes était à ce moment-là loin d’être organisée !

Pour vous donner un aperçu global, mon séjour s’est finalement décomposé comme suit :

Arrivée à Quito

2 jours à Quito

4 jours/3 nuits au Dolphin Lodge dans le Cuyabeno

1 jour à Otavalo

8 jours dans les Andes

3 jours aux Galapagos

Retour à Quito pour prendre le vol retour sur Paris

Quito

Après un briefing avec l’équipe Chez Léon Colonial (hôtel que je recommande car il est très bien situé et c’est un très bon rapport qualité-prix…même les nuits en dortoir dans d’autres hôtels sont plus chères !), j’ai mis à profit mes 2 premiers jours en Equateur pour découvrir le Quito colonial. Il est intéressant de visiter quelques musées ou églises mais aussi, et surtout, de déambuler dans les rues pour admirer l’architecture et s’imprégner de l’ambiance locale.

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Si le temps est au beau fixe, cela vaut également la peine de monter au Rucu Pichincha . Je recommande d’y aller en début de matinée car la queue pour prendre le téléphérique sera moins longue, surtout le week-end. Il faut également avoir en tête que le temps peut changer très vite, donc si vous vous levez et que le soleil est là, il ne faut pas tergiverser et y aller ! Même si vous n’avez pas prévu une grande ballade une fois arrivé au sommet, prévoyez tout de même au minimum une bonne demi-journée pour y aller et revenir (j’ai pour ma part pris un taxi pour aller jusqu’au départ du téléphérique et revenir au centre-ville).

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Amazonie

Après cette première étape citadine, j’ai pris un mini-bus de nuit pour passer 4 jours en Amazonie. C’était pour moi une bonne option pour me reposer et laisser à mon corps le temps de se faire au décalage horaire avant d’attaquer la partie des Andes. J’avais avant mon départ de France réservé, via Leon, mon séjour au Dolphin Lodge. Avez la carte Tout Equateur (qui a du coup été rentabilisée rien qu’avec ce voyage), le séjour m’est revenu à 250USD. En échangeant par la suite avec les autres personnes que j’avais rencontrées au cours de ce séjour, je me suis rendue compte que c’était un prix imbattable pour ce lodge dans lequel on mange bien et où les chambres sont simples mais propres ! Le guide sur place ne m’a pas laissé un souvenir impérissable mais il a fait son travail.

Le programme des 4 jours est décrit sur le site Tout Equateur (https://www.toutequateur.com/sejour-amazonie/cuyabeno-petit-prix/).

Quelques remarques :

-Le trajet de nuit en mini-bus est très pratique car il vous dépose au lieu où le responsable du lodge viendra vous récupérer pour refaire environ 1h30 de voiture pour aller prendre une pirogue qui vous amènera finalement au lodge après 1h30-2h de navigation. Il faut savoir que le mini-bus de nuit arrive à Lago Agrio vers 5h du matin et que le responsable du lodge ne viendra vous récupérer que vers 9h. Vous l’aurez compris…aller en Amazonie est une petite expédition en soi, donc si vous avez le temps, je recommande de passer 3 nuits, et non uniquement 2, sur place pour « amortir » le trajet et pouvoir en profiter !

-L’Amazonie est très humide. Dans la mesure du possible, essayez donc de n’emmener que le strict minimum pour le séjour car, avec l’humidité, les habits, même non portés, prennent vite des odeurs et donc il faudra les laver dès votre sortie d’Amazonie !

-Il y a certes quelques moustiques qui justifient qu’on utilise un répulsif mais je n’ai de loin pas connu d’infestation, du moins lors de mon séjour ! Je précise également que je n’ai pris aucun antipaludique.

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Les Andes

Après ces 4 jours passés au vert, je suis revenu avec un mini-bus de jour sur Quito pour ensuite, le lendemain, prendre le bus pour Otavalo (il n’y a pas de bus direct de Lago Agrio jusqu’à Otavalo). On parle beaucoup du marché d’Otavalo dans les guides…pour en avoir fait dans tous les pays que j’ai visités, je dirai que c’est un marché « classique » aux couleurs du pays mais qui n’a rien de très original ! Ce passage à Otavalo était également l’occasion pour moi de commencer mon acclimatation en vue de l’ascension des 2 sommets avec l’ascension du Fuya Fuya à 4263m d’altitude. L’ascension débute à la Laguna de Mojanda et ne présente pas de difficulté particulière. L’aller-retour depuis Otavalo, pause déjeuner comprise, se fait en une grosse matinée (départ vers 8h d’Otavalo et retour vers 13h-14h). J’avais pris un guide via l’agence Ecomontes Tour mais je ne recommande pas cette agence car le guide, bien que sympathique, n’était pas professionnel.

J’ai ensuite pris un bus pour l’Atacunga où m’attendait le lendemain Fernando Iza (gérant de l’agence Cotopaxi Travel, partenaire de Tout Equateur, et que je recommande vivement pour débuter mon périple de 8 jours dans les Andes.

Toujours dans l’optique de m’acclimater à l’altitude, nous avons débuté par une randonnée de 2 jours dans la région de Quilotoa (1 er jour : randonnée dans la région de Zumbahua et traversée du canyon du fleuve Toachi / 2e jour : tour de la lagune de Quilotoa) avec, entre les 2 jours, une nuit au Shalala Lodge. Les petites maisonnettes du lodge, au milieu du bois, propres et bien aménagées, sont tenues par les communautés locales environnantes et présentent l’avantage d’être à l’écart des autres hébergements très touristiques.

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J’ai ensuite séjourné 2 nuits à El Chaupi, « la Suisse d’Amérique Latine » (ditix Fernando !!!). Ce petit village est très bien situé pour qui a envie de faire quelques sommets car il est entouré de quelques sommets : Des Illinizas, Corazon, … et du Cotopaxi ! J’ai pour ma part entrepris l’ascension des Illinizas Norte, l’objectif étant de faire un 5000m avant l’ascension du Cotopaxi. Nous avons toutefois été retenus au niveau du refuge Nuevos Horizontes à 4700m en raison des conditions météo.

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Vint ensuite le moment tant attendu de l’ascension du Cotopaxi ! L’expédition commence par une petite montée d’1h pour arriver au refuge de José Rivas à 4862m d’altitude. Thé, dîner puis dodo pour un réveil autour de 23h-minuit, selon l’horaire de départ qui aura été défini avec votre guide (qui dépendra notamment des conditions météo et de votre forme physique !). L’ascension dure environ 6-7h et ne présente pas de difficulté technique. Il faut toutefois être bien équipé contre le froid car l’effort que vous fournirez en montée ne vous permettra pas de vous réchauffer. Une fois en haut, la joie est immense et le paysage grandiose !

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Afin de me reposer avant l’ascension du Chimborazo, j’ai ensuite passé 2 nuits à Baños. C’est une petite ville très touristique mais qui vaut néanmoins le détour pour un petit massage (bien mérité après le Cotopaxi!) et une balade à vélo à la cascade du Pailón del Diablo.

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L’ascension du Chimborazo se déroule sur le même principe que celle du Cotopaxi : nuit au refuge Hermanos Carrel à 4850m (sans marche d’approche) puis levé à 22h pour un départ à 23h. Mon corps m’ayant lâché à 6130m (non pas à cause du mal d’altitude mais plutôt d’un repos insuffisant entre les 2 sommets), je ne suis toutefois pas arrivée au sommet à 6268 m.

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Mon périple dans les Andes s’est terminé à Riobamba (ville sans grand intérêt selon moi) où j’ai passé une nuit avant de prendre un bus pour Guayaquil.

Les Galapagos

Ne pouvant dédier que 3 jours à cette étape, je décide de prendre un hôtel sur l’île de Santa Cruz et de faire des excursions à la journée pour visiter d’autres îles (Floreana et Santa Fe). J’ai également loué un vélo pour une journée afin de visiter l’arrière-pays, la plage El Garrapatero et fuir les touristes de Puerto Ayora !!! Je n’ai eu qu’un petit aperçu de ce qu’on peut voir aux Galapagos mais il est vrai que la richesse de la faune et de la flore vaut le détour. D’un point de vue budgétaire, il faut simplement avoir à l’esprit que venir aux Galapagos coûte déjà environ 500$ et qu’une excursion à la journée coûte au minimum 110-120$.

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Sur la carte, l’Equateur n’est pas un grand pays mais même avec 3 semaines sur place, j’ai dû faire de nombreux choix tant le pays regorge de beautés naturelles et culturelles à voir et à visiter. En synthèse : « Que chevre el Ecuador y por seguro, volveré ! »

Aurélie

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