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Yearly Archives: 2017

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Une sacrée expérience que celle que nous vivons depuis 4 jours au nord de l’Equateur. Au cœur d’une communauté Indienne Otavalo – qui a conservé son mode de vie traditionnel – au pied du volcan Cotacachi, nous sommes accueillis par Secundo et Virginia. Ici le coq suspend son vol et le temps s’arrête. 

Secundo a un visage d’acteur de cinéma. Avec sa longue tresse et son chapeau de feutre, il aurait très bien pu jouer dans un film de Cow-boys et d’Indiens. Avec son épouse Virginia, ils sont à la tête de cette famille vraiment attachante. Quatre jours seulement que nous ne sommes pas près d’oublier.

Nous partageons le quotidien de la famille qui compte 7 enfants dans le cadre d’un projet de tourisme équitable. Secundo, Virginia ainsi que toutes les familles de la communauté cultivent leurs champs et élèvent leurs bêtes, préparent les récoltes pour leur propre consommation ou l’échange intra-communautaire. Les 22 femmes se relaient également au marché pour vendre les surplus.

Les récoltes ayant lieu toute l’année (fruits et légumes), ils n’ont pas besoin de conditionner ou conserver. La confiture et le pain par exemple sont  préparés tous les matins. Ils arrivent à se nourrir intégralement des productions personnelles ou de la communauté.

Haehnel Secundo 3

Nous participons à notre petit niveau aux travaux quotidiens. Les enfants préfèrent aider Graziella que de finir leurs devoirs ! Ils apprennent ainsi à distinguer, trier et égrainer les différentes variétés de maïs, qui est bien plus ici que la nourriture des bêtes. Il y a le rouge pour l’apéritif, le blanc pour la soupe, le jaune pour la potée ou celui pour la farine. On trie les meilleurs épis pour replanter… et les abîmés pour les cochons. Les enfants sont aux anges.

Haehnel Secundo 6

Lola sait se débrouiller en espagnol à présent, Milo et sa bonne humeur est la coqueluche de service et Anna « la bébé » est câlinée de toutes parts. Manu ne peut s’empêcher d’avoir une pensée cynique pour les hectares consacrés au maïs mal aimé qui dévorent l’espace de la plaine d’Alsace et dont nous ne mangerons pas un grain.

Plus que la rusticité qui nous rappelle les camps scouts d’hiver, le froid et l’humidité m’incommodent. Nous vivons dehors la plupart du temps par 13°C, sans chauffage dans les chambres et sans eau chaude. Nous nous retrouvons le soir autour du feu qui a plus vocation à cuire la soupe et les galettes qu’à réchauffer les corps. Nos lits comptent chacun 5 couvertures de laine…

Haehnel Secundo 4

Je suis très admirative de la cohésion familiale et communautaire forgée autour de ce couple incroyable. Tous les repas sont préparés et pris en commun au sein de la famille très élargie auxquels sont conviés oncles, tantes et autres cousins. Le kishwa (quechua), leur langue maternelle, se mélange à l’espagnol et à quelques mots de français aussi : Secundo a fondé en 2004 avec des touristes français de passage une association pour soutenir l’éducation des enfants de la communauté. Graziella, l’une des filles de Secundo et Virginia termine ainsi vendredi ses études de droit, la voilà avocate. Petite anecdote – les liens avec la France sont étroits et nos hôtes sont habillés de vestes polaires …Quechua ! Ca ne s’invente pas : le Quechua s’habille en Quechua.

Haehnel Secundo 5

Nous arrivons en pleine préparation de la fête la plus importante de l’année, celle du solstice d’été : l’inti raymi, la fête du soleil. Secundo et les shamans de la communauté ont démarré les festivités par des bains rituels. Virginia recevra 150 personnes samedi et tuera l’un de ses cochons (vous imaginez d’ici les larmes de Milo). Elle est déçue que nous ne restions pas pour l’événement.

Nous sommes à présent des nomades et poursuivons notre route, nous avons fort besoin d’une pause technique de nettoyage intégral (autant le linge que les cheveux et le reste) et 10 km plus tard, après 4 jours rudes, nous vous écrivons depuis Otavalo où par Airbnb nous avons loué un appartement des plus modernes. Nous passons l’après-midi à visionner des séries sur Youtube sous la couette cependant que Manu nous cuit des crêpes promises il y a 6 semaines, que les enfants se gavent de coca et les grands de vin rouge, le Gato Negro du Chili ! Comble du luxe et pour le plus grand plaisir de Lola, nous avons cassé la tirelire pour un pot de …nutella.

*** merci à Marco de tout Equateur pour ses conseils avisés***

Caroline, Manu, Lola, Milo et Anne pour les Haehnel autour du monde
Retrouvez toutes leurs aventure sur leur blog : www.petitscoqsmigrateurs.fr

Haehnel Secundo 7

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Lundi 5 juin : Salinas de Guaranda

Jb n’est pas très en forme, tourista. On retarde d’une journée notre départ pour Alausi. On passe la journée à l’hôtel. Tout le monde se repose. L’hôtel possède une sorte de grande véranda très agréable avec des plantes, des fauteuils. Lecture, cartes et jeux sur la tablette. On en profite pour faire laver un peu de linge. En fin d’après-midi, on apprécie un petit feu dans le poêle, ce qui permet aussi de finir de sécher le linge. Jb va mieux.

Pour le troisième soir, ce sera pizza ! Prune et Abel passent le début de la soirée à jouer au foot et à cache cache avec des enfants du village. Prune continue la soirée à discuter avec les enfants dans la rue. Ils sont impressionnés car elle fait des roues et le grand écart.

Bouvier Chimborazo 7

Mardi 6 juin : Salinas de Guaranda

Mauvaise nuit. Maryline est à son tour malade. On retarde encore d’un jour notre départ. Abel, Prune et Jb partent marcher 2h aux alentours de Salinas. Le paysage fait penser aux Vosges mais à plus de 3000 m. Ils se font attaquer par des chiens qui gardent les moutons. Heureusement Jb a ses béquilles pour se défendre. Ils sautent des fossés, passent sous des cactus… C’est la balade de « l’extrême » !

Les propriétaires de l’hôtel très gentils nous proposent une chambre plus grande et plus lumineuse pour le même prix. On déménage donc d’une chambre.

Après midi et soirée très calmes. À nouveau jeux de cartes et lecture. Prune retrouve les enfants de la veille à la tombée de la nuit. Pour de nouvelles photos, il faut attendre un bon point wifi… peut être à notre prochaine étape…

Mercredi 7 juin : Départ pour Alausi !

La famille Bouvier va un peu mieux, départ pour Alausi. Quelques heures de bus nous attendent. Alausi, 3323 m, est le point de départ du train touristique La Nariz del Diablo que nous avons prévu de prendre le lendemain. Pendant notre voyage, nous aimerions prendre le train pour nous déplacer mais en Equateur les quelques portions de voies ferrées en activités sont à vocation touristiques avec des circuits allers-retours et sont très chères. Nous dormons à l’hôtel Europa qui a un certain cachet extérieur mais qui se révèle très bruyant la nuit à cause d’un camion à 4h30 du matin…

Jeudi 8 juin : Train Nariz del Diablo

Pour la premier fois depuis le début des vacances, nous mettons le réveil à sonner à 6h30. Les enfants font la tête ! À 8h, on prend le train du Nez du diable, un train rétro en bois. La Nariz del diablo est une falaise de 765 m. En 1902, des ingénieurs trouvèrent un moyen de la gravir en taillant une série d’épingles à cheveux à flanc de montagne. Le train avance lentement jusqu’au bout du rail, où un aiguillage le place sur une autre voie qu’il descend ou monte en marche arrière, puis un aiguillage le fait passer sur une autre voie et ainsi de suite jusqu’au sommet ou au bas du Nez du diable. Prune et Maryline appréhendaient le trajet mais finalement tout se passe très tranquillement.

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Dans le train une guide présente en espagnol et anglais l’historique du train et les principaux points de vue. Le trajet aller-retour dure 2h30 avec deux arrêts dont un d’une heure à Sibambe, où nous sommes accueillis par des danseurs. Gros sketch ! Tout a été pensé pour les touristes : snack, mini marché, mini musée. Soyons francs, l’attente a été un peu longue.

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Retour à l’hôtel pour récupérer nos sacs, petit repas et nous reprenons un bus pour 3h de route direction Cuenca. Le trajet se fait en partie dans les nuages et sous la pluie. Difficile de voir les paysages.

Arrivée à Cuenca, nous prenons un taxi pour aller dans un hôtel repéré dans un guide et recommandé par Tout Equateur. Plus de place et un peu sinistre. On reprend un taxi pour finalement s’installer à l’Hostal Casa del Barranco. Superbe ! Tout confort !

Vendredi 9 juin : Cuenca

Cuenca, 2530 m, après Quito est la plus importante ville du pays. Datant du XVIeme siècle, le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. L’ambiance ne ressemble pas à celle de Quito. Il fait bon se promener dans les rues à l’architecture coloniale : maisons, églises, parcs… Nous passons une partie de la journée à découvrir à pied le centre de Cuenca.

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Le soir nous mangeons dans un restaurant colombien. Et vu que le wifi fonctionne très bien, avant de se coucher, c’est vidéo pour Abel, Prune et Maryline !

Samedi 10 juin : Cuenca jusqu’à Saraguro

Dernière piqûre et dernier jour de grosse attelle pour Jb !

Avant de quitter Cuenca, nous avons prévu de visiter quelques musées. Nous commençons la journée par un tout petit musée de squelettes d’animaux d’origines équatoriennes « Museo de esqueletologia Dr Gabriel Moscoso E. » ! Puis, nous avons prévu d’enchaîner avec le Museo del Banco central  » Pumapungo » qui présente les diverses cultures indigènes d’Equateur mais en arrivant à l’accueil nous apprenons que l’étage qui nous intéresse est en maintenance !

Finalement, nous retournons au centre ville et nous visitons le musée du sombrero. Un guide nous explique en français, espagnol, anglais tout le process de fabrication du célèbre chapeau panama, qui porte par erreur le nom d’un autre pays. En effet, le panama est fabriqué en Equateur et particulièrement dans la ville de Montecristi. Le quiproquo date des années 1800 quand des commerçants espagnols commencent à exporter ces chapeaux via le Panama puis quand les ouvriers du canal du Panama au XIXeme siècle portaient ces chapeaux pour se protéger du soleil. Les panamas sont fabriqués avec les fibres du palmier toquilla. Seul l’Equateur possède ce type d’arbre. La réalisation des chapeaux nécessite un long travail. Ils sont classés selon la densité du tissage et peuvent coûter de 15 à 800€. Pour un super fino qui ne laisse passer ni lumière ni eau, il faut compter quasi 3 mois de tissage !

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Petit repas, retour à l’hôtel pour récupérer nos sacs et direction la gare routière pour prendre un bus pour Saraguro qui est à 3h de Cuenca. Saraguro est une étape d’une nuit avant d’arriver à Vilcabamba, notre destination finale en Equateur. Sur une grosse partie du trajet, la route est bordée d’herbes de pampa et la terre est rouge, jaune, blanche.

Arrivés à Saraguro, désaccord sur le choix de l’hôtel. On visite deux hôtels qui proposent des tarifs du simple au double. On choisira finalement le moins cher. Jb décide de tester sa petite attelle pour aller manger. On trouve un restaurant gastronomique qui propose des tapas a des prix très raisonnables. La serveuse parle un français impeccable, elle a vécu à Toulouse pour ses études. Prune ne se sent pas très bien.

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Dimanche 11 juin : Saraguro

Prune est fatiguée, elle reste couchée pendant que Jb, Maryline et Abel vont déjeuner. Petit tour dans la ville, très animée en ce dimanche matin. Les habits traditionnels sont vraiment beaux. Les femmes portent des chapeaux blancs avec des tâches noires, de longues jupes plissées et des colliers de perles. Les hommes portent des chapeaux en feutre et des pantalons noirs s’arrêtant aux genoux.

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En fin de matinée, nous prenons le bus pour Loja puis Vilcabamba. À Loja, nous en profitons pour nous renseigner sur les horaires de bus pour le Pérou.

A Vilcabamba, 1500m, il fait chaud (mais pas trop) et relativement sec. Les paysages sont toujours montagneux et verts mais la végétation change : bananiers, papayers, palmiers, flamboyants…

Abel a vraiment hâte d’arriver à l’hôtel « Izhcayluma » que nous avons repéré, il y a déjà 3 semaines, sur un prospectus à l’hôtel à Quito.

L’hôtel tient ses promesses : en retrait et sur les hauteurs de la ville, superbe vue sur les montagnes, végétation luxuriante, piscine, restaurant plein air, jeux, espace de massage, chambre très confortable, terrasse avec hamacs … Jb et Maryline sortent les shorts, Abel et Prune les maillots de bain !

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Lundi 12 juin : Vilcabamba

Jb se lève avant tout le monde. Il a besoin de marcher, de courir… son pied va mieux, il peut à nouveau mettre sa deuxième basket avec la petite attelle. Après un petit déjeuner très copieux ( pain à la volonté ) pour le bonheur d’Abel, Jb et Maryline décident d’aller à pieds au village. Abel et Prune qui espèrent prendre un taxi, ralent et traînent des pieds !

 

De grosses villas sont construites autour de Vilcabamba. De nombreux américains semblent y vivre ou y séjourner. La ville est devenue célèbre dans les années 1950 suite à des articles dans la presse mettant en avant ses nombreux centenaires ! Nous prenons notre repas en ville, près du beau parc devant l’église. Petit tour en ville, pour acheter des provisions : fruits, snickers, oreo et bières. Le retour à l’hôtel se fait en taxi, au bonheur des enfants ! Le temps ne permet pas de se baigner. C’est donc apprentissage du ping pong pour Abel et Prune et beaucoup de patience pour Jb.

Le soir, repas au restaurant en plein air mais couvert de l’hôtel. Le temps est frais. Abel se régale d’une crêpe à la glace et au chocolat et Prune d’une banane flambée au chocolat.

Mardi 13 juin : Vilcabamba

Après négociations, Maryline et Jb arrivent à convaincre Abel et Prune pour une balade. Durée du circuit 2 à 3h. La marche commence à travers bananiers, caféiers… Tout au long du chemin, les chiens sont au rdv. Ils tiennent bien leur rôle de garde… ils ne donnent vraiment pas envie de s’approcher des maisons de leur maître. Dans la descente du retour, la pluie arrive en quelques minutes ! Abel ne rigole pas du tout … le chemin est glissant. Chanceux, nous arrivons vite près d’une route où un taxi nous ramènera à l’hôtel. Le temps n’est pas avec nous, la pluie continue à tomber. Impossible de profiter de la piscine. C’est à nouveau ping pong mais aussi billard.

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Mercredi 14 juin : Fin de l’aventure en Équateur !

Maryline et Jb vont à Vilcabamba pour donner à un médecin généraliste la grosse attelle et les béquilles. Les enfants restent à l’hôtel regarder un film. Il pleut toujours. C’est vraiment dommage car ce soir nous quittons l’Equateur.

La journée se passe à l’hôtel. Nous devons libérer notre chambre à 12h. En attendant de prendre un bus vers 18h, Abel, Prune et Jb continuent leur entraînement de ping pong et de billard. Maryline en profite pour se faire faire un massage.

Vers 18h, nous prenons un taxi pour Vilcabamba puis un bus pour Loja. Arrivée à Loja vers 19h30. Notre bus pour Piura au Perou part à 23h. Nous attendons dans un restaurant de la gare routière le départ du bus. Déception, nous nous attendions à un super bus mais ce n’est pas le cas. 8h de trajet nous attendent … Le début du trajet se fait dans les montagnes et le brouillard. Abel et Prune arrivent à s’endormir. C’est plus compliqué pour Jb et Maryline.

Vers 4h du matin, nous quittons l’Équateur et commençons notre aventure au Pérou !

La famille Bouvier

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Lundi 29 mai : Volcan Cotopaxi

Jb est le premier homme à avoir fait l’ascension du volcan Cotopaxi, avec des béquilles, de mémoire de guides du parc national !!

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Arrivés à l’entrée du parc, pneu crevé du taxi 4×4, pas de guide officiel qui nous accompagne… petit moment d’interrogation, surtout qu’on ne comprend pas vraiment ce qu’on nous dit ! On nous laissera finalement passer et un guide officiel nous rejoindra au pied du volcan, pour nous accompagner et donner des explications en espagnol !

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Le taxi nous a déposé à 4600 m pour rejoindre un refuge. Abel et Prune, impressionnés par l’ambiance, le froid, le vent, les consignes de sécurité (inspirer par le nez et expirer par la bouche , marcher doucement) sont restés dans le taxi.

Jb et Maryline sont montés à 4869 m (au dessus du Mont Blanc !!!) au niveau du refuge. Le sommet à 5897 m est inaccessible depuis que le volcan s’est réveillé en 2015. Le Cotopaxi est un des volcans actif les plus haut du monde. Au sommet, neige et glaciers. 

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Au retour, les enfants ont été contents de voir des chevaux et lamas sauvages et des condors !

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Mardi 30 mai : En route pour la lagune de Quilotoa !

Nous quittons Machachi direction Quilotoa. La propriétaire de l’hôtel nous emmène en voiture jusqu’au bord de la « Panaméricaine » (route principale qui traverse le pays) afin que nous puissions prendre directement un bus. 

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Les paysages de montagne sont magnifiques. 

Quilotoa est un petit village de 150 habitants, à 3914 m d’altitude, très touristique. Il se situe au bord d’un fabuleux lac volcanique, Laguna Quilotoa. 

Nous trouvons un hôtel assez sympathique mais Maryline est gelée. Impossible de se réchauffer malgré les multicouches de vêtements !!! Jb et les enfants, eux ne semblent pas souffrir du froid…

Mercredi 31 mai : De la lagune de Quilotoa aux thermes de Baños

Petite balade au bord du lac Quilotoa. Le pied de Jb ne permet pas encore de partir en randonnée. Abel, Prune et Maryline ne s’en plaignent pas ! Le vent est toujours froid. Nous comprenons pourquoi, les équatoriens mettent des bonnets sous les casquettes ! Des chiens sauvages nous suivent. Depuis le début de notre voyage, nous en voyons d’ailleurs énormément aux bords des routes et chemins. Ils sont beaucoup plus beaux que ceux du Sénégal ! Mais il n’y a pas que des chiens sauvages en Equateur car nous avons également vu plusieurs chiens en laisse avec de gilets !!!

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Direction le sud pour trouver un climat moins rude. Il est vraiment facile de se déplacer en transport en commun. Pas d’horaire, pas d’arrêt. Il suffit de lever la main au bord de la route et d’attendre mais jamais très longtemps. 

Camionnette puis deux bus pour arriver à Banos, à 1800 m. La végétation change complètement. On passe d’ une espèce de Taïga à une végétation quasi tropicale. Nous mangeons au bord de la route, sur un trottoir, en attendant notre deuxième bus. Une femme vend des repas tout prêts ( riz, patate, viande, salade et sauce) qu’elle a du préparer à l’avance dans des casseroles. Elle nous sert notre repas dans un gros pot en plastique à emporter avec une citronnade. Nous touchons du bois, mais bien que nous mangeons systématiquement « local » et que nous buvons l’eau du robinet, pour l’instant pas de vrais problèmes intestinaux. 

Banos est très fréquentée par les touristes. Tout le monde parle anglais dans les rues. 

Jb nous a trouvé un hôtel très sympa. C’est le royaume de backpakers ! 

Jeudi 1 juin : Farniente à Baños

Journée farniente. Lecture, écriture de carte postale, blog, dessin animé sur l’ordinateur de l’hôtel, devoirs, balade en ville… Les rues de Banos se suivent et se ressemblent : tour-opérateurs pour du rafting, vélo, escalade, excursions dans la jungle, salons de massage, restaurants, magasins de souvenirs … L’ambiance est décontractée. Chose marrante, dans les pharmacies sont vendues des sodas, des chips, des chocolats … Des vendeurs ambulants ou fixes vendent de la nourriture toute la journée et de partout dans les rues mais aussi dans les bus. À Banos, Jb trouve plus facilement de la bière. Jusque là étonnement, quasi pas de bière et en plus elle est très souvent vendue à température ambiante. Par contre, l’Equateur est le pays des jus de fruits frais ( fruits de la passion, fraise, banane, ananas …)

Coté espagnol, Jb fait beaucoup de progrès. Maryline se repose beaucoup sur lui … Merci en tous les cas aux copains de nous avoir prêté votre mini dico et guide de conversation franco-espagnol qui sont toujours dans nos poches !

Vendredi 2 juin : Farniente à Baños… suite !!

On décide d’aller visiter les alentours,  » la route des cascades » en Chiva, une grosse camionnette aménagée en mini bus pour touristes ! Musique de discothèque à fond, on s’arrête tous les 500 mètres pour une attraction : petites télécabines qui passent au dessus du Rio Pastaza, tyroliennes, ponts de singe… avec pour destination finale les cascades du Pailon del Diablo. Chaque activité est bien entendue payante, avec la possibilité aussi d’acheter à manger ! On est bien loin de la culture traditionnelle mais il y a beaucoup d’équatoriens avec nous, la saison touristique n’a pas encore commencée.

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Samedi 3 juin : De Baños à Salinas de Guaranda autour du Chimborazo

Nous quittons l’hôtel Chiminea où nous nous trouvions plutôt bien. On commence à prendre l’habitude de refaire nos sacs à dos. À chaque fois, il ne faut rien oublier. 

Les paysages entre Banos et Riambomba sont superbes. On passe au pied du volcan Tugurahua (5016m). Cerise sur le gâteau, un film avec Stalone dans le bus ! Puis de Riobamba direction Guaranda, en contournant par le sud, l’impressionnant volcan Chimbirazo (6310m) recouvert au sommet d’un glacier. Il est le point culminant du pays mais aussi le point à la fois le plus éloigné du centre de la Terre et le plus proche des étoiles ! On voit de nombreuses vigognes (cousines du lama).

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Arrivée à Guaranda, nous rejoignons en taxi collectif, Salinas, petit village à 3500 m. Nous descendons à l’hôtel La Minga, recommandé par « Tout Equateur ». La lumière au moment du coucher du soleil est superbe sur les montagnes alentour. On se sent bien dans ce petit village isolé.

Demain nous irons le découvrir…

Ce soir, c’est pizza et spaghettis à la carbonara ! Un italien tient une pizzeria, juste à côté de notre hôtel. Délicieux ! Faut dire que la cuisine équatorienne que nous avons mangé ces derniers jours n’était pas très variée et assez grasse.

Dimanche 4 juin 

Déjà … On a perdu la notion du temps. Salinas est renommée en tant que modèle développement rue. D’après le Lonely Planet Salinas est un parfait exemple de projet de tourisme communautaire. On a prévu de visiter la coopérative de fromages de vache, la chocolaterie, les petites fabriques artisanales… mais c’est dimanche et les portes sont fermées. On se balade finalement près d’une ancienne (?) exploitation de sel. Pour le casse croûte de 15h, on goûte le fromage et le nougat produits à Salinas. L’activité au village est sur la place avec des hommes qui jouent au volley. Une balançoire est installée dans un champ qui surplombe le village : vue et sensations garanties.  Le soir c’est à nouveau pizza et pâtes !

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La famille Bouvier en Équateur

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Amis voyageurs, amoureux de la montagne, l’Équateur est un magnifique terrain de jeu !

L’ascension des sommets, et notamment des nombreux volcans, est un immanquable si vous aimez la randonnée en altitude. Avec une dizaine de sommets à plus de 5000 mètres, c’est un vrai paradis pour les aventuriers.

Bien sûr, la haute-montagne nécessite de prendre des précautions pour vivre une belle expérience. La topographie particulière du plateau andin équatorien donne un accès relativement rapide à de nombreux volcans et la plupart des ascensions se font un jour (ou en une nuit), sans requérir de longues expéditions pour accéder au sommet. Cependant, accessibilité ne signifie pas facilité ! Vous vous douterez qu’à plus de 5000m d’altitude les conditions sont particulières et que se lancer à l’assaut des sommets nécessite une bonne condition physique, un équipement et une préparation adaptée.

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À partir de 4000m la température chute rapidement, surtout quand le soleil se voile et le vent se lève. Prévoyez :

  • Des vêtements chauds, des bonnes chaussures, bonnets, gants et vêtements de pluie.
  • Des barres énergétiques et petits encas pour recharger les batteries.
  • Un téléphone avec une carte Sim local.
  • De l’eau en grande quantité !

À cette altitude, le corps peut souffrir du mal aigu des montagnes (appelé « Soroche » en Equateur). Ce mal est lié à une montée rapide en altitude et à un manque d’acclimatation. Les symptômes peuvent se faire ressentir dès 2500-3000m et consistent en nausées, étourdissements, maux de tête ou insomnie. À partir de 5000m, les complications peuvent être graves (troubles du comportement, de la vue ou encore œdème cérébral, qui peut être fatal). Il est important de détecter ses symptômes rapidement et d’apprendre à lever le pied et redescendre en altitude même si cela peut parfois être frustrant. Il va s’en dire qu’une bonne hydratation et un bon sommeil sont aussi à prendre en compte pour une bonne acclimatation.

Pour certains volcans, notamment ceux avec de la neige éternelle (Cayambe, Cotopaxi, Chimborazo), être accompagné d’un guide est indispensable, surtout que ces ascensions requièrent du matériel spécialisé et une formation préalable sur glacier.

Les périodes les plus propices aux ascensions en Équateur sont décembre / janvier et juillet / août avec parfois quelques particularités selon les sommets. Cependant, vous pouvez faire des randonnées toute l’année. Quel que soit le mois, pensez toujours à vous renseigner auprès des autorités compétentes sur les conditions avant de vous lancer dans l’aventure !

Allez, je vous sens impatient, voici donc 10 idées d’ascensions pour tous les goûts et tous les niveaux :

Les ascensions les plus accessibles :

Ces sommets sont accessibles en autonomie et sans nécessiter l’aide d’un guide. Gardez à l’esprit que même si ces sommets sont moins techniques et ardus que les sommets enneigés d’Équateur, ils n’en restent pas moins dangereux surtout en cas de mauvais temps. Faîtes toujours attention pour vivre de belles expériences en montagne !

  • Volcans Rucu et Guagua Pichincha :

C’est le massif volcanique qui domine Quito. Il est constitué de plusieurs volcans dont le plus accessible depuis la capitale est le Rucu Pichincha. Rucu signifie « vieux » en kichwa car le volcan est aujourd’hui paisible et endormi.

Son ascension est très accessible et demeure largement facilitée par le téléphérique qui part depuis Quito et vous emmène directement, à près de 4000m d’altitude, à la Cruz Loma. De cet endroit, il est possible d’entreprendre la randonnée vers le sommet du Rucu Pichincha (4696m). Il est aussi possible de démarrer à pied sans le téléphérique.

La première partie se fait facilement à travers un paysage de landes d’altitude. La deuxième partie, qui amène au sommet et surplombe le cratère, est un peu plus technique (marche sur sable et cailloux) et comporte quelques passages vertigineux. Ce tronçon étant peu balisé, n’hésitez pas à demander votre chemin aux randonneurs qui redescendent ou suivez les traces de vos prédécesseurs. En cas de pluie, il est déconseillé de s’aventurez en direction du sommet. Nous vous conseillons de vous y rendre le matin afin de vous assurer la meilleure météo possible. Le téléphérique ouvre à partir de 9 heures.

L’ascension est parfaite pour s’acclimater et tester ses capacités physiques mais aussi pour profiter de la vue sur Quito, le Cotapaxi, l’Antisana et le Cayambe (quand il fait beau).

Pour savoir ce qui vous attend là-haut, voici un petit aperçu en vidéo !

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Encore un petit effort, le sommet est en vue !

Si vous voulez un challenge un peu plus dur, vous pouvez faire sur 2 jours/1 nuit les ascensions du Rucu et Guagua Pichincha au départ de Quito et jusqu’à Llo (où des thermes vous attendent !). Toujours une belle expérience !

  • Volcan Imbabura :

L’Imbabura est un volcan endormi, qui culmine à plus de 4600m d’altitude entre Otavalo et Ibarra, au nord de Quito. Dans les légendes kichwas locales, on le nomme Taita Imbabura (le père) et il serait l’époux de Mama Cotacachi (la mère), le volcan situé en face. On raconte que quand la neige saupoudre le sommet du Cotacachi au petit matin, c’est que l’Imbabura est venu rendre visite à son épouse durant la nuit. C’est une montagne sacrée pour les habitants de la région et cela donne un sens particulier à l’ascension.

Le départ de l’ascension se fait depuis le petit village d’Esperanza tout proche d’Ibarra. La montée s’étale sur environ 5h avec un dénivelé de 1400m (possibilité de faire la première partie de la balade à cheval ou en 4×4). Si l’Imbabura est une ascension plutôt facile, la fin, et notamment la partie sur roches, peut être délicate à négocier.

Si vous désirez entreprendre l’ascension accompagnée d’un membre d’une communauté locale (les habitants connaissent parfaitement la montagne), n’hésitez pas à me contacter. Regardez aussi la liste de mes partenaires !

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L’Imbabura se dévoile depuis la lagune de San Pablo

  • Volcan Fuya Fuya :

Situé au nord de Quito et surplombant les Lagunas de Mojanda, le Fuya Fuya est un volcan éteint dont le sommet culmine à plus de 4200m d’altitude.

Le départ pour le sommet se fait depuis les Lagunas de Mojanda et l’ascension est relativement simple et rapide (quelques heures). Il est possible de se rendre aux lagunes depuis Otavalo en taxi pour environ 25 $US l’aller-retour. L’ascension en plein cœur du páramo équatorien vous offrira une vue somptueuse sur la Laguna Caricocha en contrebas mais aussi sur les sommets de l’Imbabura et du Cotacachi.

C’est, avec le sommet du Rucu Pichincha, une bonne option pour commencer un programme d’acclimatation à des sommets plus élevés.

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Le sommet du Fuya Fuya garantit une vue somptueuse par temps clair

  • Volcan Pasochoa :

Le Pasochoa est un volcan éteint qui s’élève à 4200m d’altitude. Il se situe à quelques kilomètres au sud de Quito et a comme voisin l’imposant Cotopaxi. Le cratère est aujourd’hui une réserve naturelle, couverte d’une forêt andine très riche en espèces animales et végétales et relativement bien protégée. Par beau temps, vous aurez peut être la chance d’apercevoir un condor survolé le cratère.

C’est le lieu rêvé pour associer découverte d’un écosystème unique et vous lancer dans une ascension plutôt tranquille.

Un accès à la réserve se fait depuis le village d’Amaguaña. Une fois sur place, de nombreux itinéraires de randonnées s’offriront à vous et vous permettront de découvrir l’extraordinaire diversité naturelle du lieu. Pour conquérir le sommet, prévoyez entre 4 et 5h d’ascension. Vous avez aussi des chemins depuis Santa Ana de Pedregal ou le long du Rio Pita.

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Les bords du cratère du Pasochoa

Les ascensions intermédiaires :

  • Volcans Illinizas

C’est un volcan qui se situe au sud de Quito, sur la cordillère occidentale, quasiment en face du Cotopaxi. Le massif se partage entre 2 sommets séparés par un col étroit.

L’Illiniza Norte est le sommet le plus abordable des deux. Il est très prisé car il constitue un exercice parfait pour l’acclimatation à l’altitude. Il culmine à 5116m d’altitude et bénéficie d’un climat plutôt sec et n’a, pour cela pas de neiges éternelles. L’approche du sommet reste cependant assez technique avec un risque d’éboulement et des chutes de neige en cas de mauvais temps. Un casque est fortement recommandé. Être accompagné d’un guide est une bonne idée, je vous recommande d’ailleurs El Gato.

L’Illiniza Sur est un peu plus haut (5248m) que son frère et est recouvert d’un glacier. Son ascension est beaucoup plus technique et s’adresse aux alpinistes aguerris.

La manière la plus simple de grimper le volcan consiste à partir du village d’El Chaupi. De ce point, on rejoint l’entrée du parc pour continuer jusqu’au parking de la Vierge. D’ici, l’ascension commence, d’abord jusqu’au refuge à 4700m, puis en direction de l’un des deux sommets.

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Le sommet sud des Illinizas

Les ascensions les plus dures

Les sommets qui suivent présentent un challenge plus important. Ils dépassent tous les 5000m d’altitude et sont coiffés de glaciers. Il faudra faire avec les difficultés liées à l’altitude et aux conditions de marche sur glace. Le service d’un guide est indispensable pour pouvoir négocier les difficultés de l’ascension et ne pas se perdre.

Les ascensions de ces géants se font souvent de nuit pour arriver au sommet le matin. La raison principale étant que le froid de la nuit durcit et stabilise la glace rendant la marche moins dangereuse. En plus, quoi de plus grandiose qu’un levé de soleil au dessus du monde !

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La journée s’annonce plutôt bien…

  • Volcan Cotopaxi :

L’ascension la plus connue et réputée du pays est depuis le 4 octobre 2017 de nouveau possible ! Culminant à 5897m, le Cotopaxi est un cône presque parfait toujours recouvert d’une épaisse couche de neige, c’est un véritable emblème de l’Équateur.

Le départ se fait depuis le Refuge Jose Ribas au milieu de la nuit pour arriver au lever de soleil au sommet. Il faut compter généralement 5 à 6 heures de montée. Comme tout volcan aussi haut, l’ascension est technique et nécessite une bonne condition physique. Ne la prenez pas à la légère, vous risquez de vous mettre en danger mais aussi de gâcher l’expérience de vos compagnons de cordée.

D’ailleurs, après une bonne acclimatation et pour s’entraîner à la marche sur glacier, il est possible d’aller au Cayambe. Contactez mes partenaires, ils vous expliqueront tout ça.

  • Volcan Cayambe :

Le Cayambe est un volcan culminant à 5790m d’altitude situé à 70km au nord-est de Quito. C’est le troisième sommet le plus élevé du pays. Il est traversé par l’Equateur ce qui en fait le point le plus haut de la ligne équatoriale.

Son sommet est couvert d’un imposant glacier qui cependant, perd en superficie à cause du réchauffement climatique. S’il est beaucoup moins fréquenté que d’autres sommets équatoriens, son ascension reste majestueuse avec une marche sur glacier et un panorama imprenable sur le nord de la Sierra.

C’est un sommet plutôt technique qui présente des difficultés inhérentes à son altitude mais aussi à la marche sur son imposant glacier. Le départ pour l’ascension se fait en 4×4 depuis le village de Cayambe pour atteindre le refuge à 4600m. C’est ici que l’on teste le matériel et sa condition physique avant la montée.

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L’imposant glacier du Cayambe

  • Volcan Chimborazo :

Voilà le géant du pays ! Seul sommet équatorien à dépasser les 6000m (6310m ou 6268m selon la dernière étude…), c’est le point sur terre où vous serez le plus proche des étoiles ! Sa position si proche de la ligne de l’Équateur fait que son sommet est le point terrestre le plus éloigné du centre de la terre et, par conséquent, le plus proche du soleil.

Si ce tableau peut vous faire rêver, il va sans dire que son ascension n’est pas une mince affaire !

La montée est relativement abordable d’un point de vue technique mais elle reste très exigeante à cause de l’altitude extrême et de la longueur de la marche (environ 7 heures de montée). Les voies principales passent par un faux sommet avant de rejoindre le point culminant ce qui inclut un changement de dénivelé à l’aller comme au retour.

Les départs se font principalement depuis Riobamba et l’ascension débute au refuge Whymper (5000m).

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Un défi de taille pour approcher les cieux

  • Volcan Antisana :

Situé à l’est de Quito dans la province du Napo, ce volcan culminant à 5753m d’altitude a la réputation d’être l’un des sommets les plus difficiles du pays. Sa situation sur la cordillère orientale et très proche de l’Amazonie fait que le lieu est très exposé aux changements climatiques brutaux (son sommet est d’ailleurs souvent dans les nuages).

Vous l’aurez compris, ce défi se réserve plus aux alpinistes aguerris habitués aux techniques de marche sur glacier.

Les routes d’accès au volcan obligent à traverser le páramo avant de se rendre à la base du volcan. Sa difficulté et son isolement par rapport à d’autres volcans en font un sommet très peu fréquenté. L’ascension prend environ 7-8h et moitié moins pour redescendre. En récompense de tous ces efforts, le Cotopaxi juste à coté et la naissance du bassin amazonien 5000m plus bas !

Il n’y a pas de refuge sur les flancs du volcan et il est donc nécessaire d’établir un camp de base avant de se lancer dans l’ascension.

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Le sommet de l’Antisana perçant les nuages

  • Volcan El Altar :

Ce volcan situé à l’est de Riobamba, dans le Parc National Sangay, se compose de neufs pics dressés autour d’une caldeira à la suite d’une gigantesque éruption (il aurait pu être plus haut que son voisin Chimborazo avant son explosion !). Si le volcan est aujourd’hui endormi son ascension est l’une des plus techniques du pays. L’objectif est le pic Obispo, le plus haut des neufs sommets du volcan qui atteint 5320m.

Monter au sommet demande une bonne acclimatation à l’altitude et surtout une parfaite connaissance de la haute montagne. Mais l’Altar ouvre aussi ses portes aux randonneurs qui pourront l’approcher et découvrir la magnifique Laguna Amarilla. Pour en savoir plus sur cette randonnée c’est ici !

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Les pics escarpés de l’Altar

Pour ceux qui graviront le sommet, la récompense est à couper le souffle : le Chimborazo, le Sangay, une bonne partie de l’Avenue des Volcans et la forêt tropicale humide s’étaleront devant vous ! Vous comprendrez pourquoi les Kichwas de la région estiment que c’est la plus belle montagne du pays.

L’ascension débute à l’Hacienda El Releche. Un trek qui traverse la vallée de Collanes vous emmènera au pied du volcan. Le camp de base « des italiens » est l’accès à la voie normale pour l’ascension. C’est ici que les grimpeurs s’entrainent et testent le matériel avant l’ascension.

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La récompense est largement à la hauteur de l’effort…

Ce Top 10 n’est pas exhaustif et l’Équateur regorge de volcans tout aussi beaux : Corazón, El Reventador, Sangay, Cotacachi, Rumiñahui, Sincholagua… Si vous aimez la randonnée, les possibilités sont infinies, En plus, comme il y a encore très peu de voyageurs, vous serez souvent seuls, un vrai plaisir !

Allez, j’attends vos plus belles photos très bientôt,

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

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Lundi 22 mai : De Lyon à Quito !

Lever à 2h, pour un départ à 3h et une arrivée à l’aéroport de Lyon St Exupery à 4h15 ! Merci à notre chauffeuse, Anne-Célia, la sœur de Jb. La compagnie aérienne Iberia nous avait conseillé d’arriver 3 heures à l’avance pour demander une place confortable pour JB. On était bien les premiers au guichet d’enregistrement mais on a déjà dû attendre une heure avant qu’il n’ouvre ! Finalement Jb ne sera pas surclassé ou n’aura pas de place particulière… On pouvait toujours rêver !

Decollage comme prévu à 7h15. Arrivée à Madrid à 9h05. Puis attente jusqu’à 13h35 (une heure de retard) que notre second avion décolle direction Quito. Le vol s’est bien passé : repas, encas, petit déjeuner, films, jeux, siestes… sans turbulence. Heureux tout de même d arriver car jambes, dos et cous en compote. Arrivée à Quito, lundi 22 mai, 17h30 heure locale. Attention, il y a 7 heures de décalage avec la France ! En France, il etait donc mardi 23 mai, 00h30 !

Un chauffeur de taxi nous attendait à l’aéroport, qui se situe à une petite heure du centre de Quito. La nuit était entrain de tomber. Épuisés, après quasi 24h de voyage, arrivés à l’auberge de jeunesse, nous nous sommes couchés, pour se réveiller à 4h ! Ah les joies du décalage horaire…

Mardi 23 mai : Quito

Réveil collectif vers 4h ! Il ne faut pas faire de bruit car dans l’auberge de jeunesse comme dit Prune « les murs sont en carton ». La tâche n’est pas simple… Prune et Abel finissent par descendre dans le salon pour regarder un film sur notre tablette achetée pour le voyage. Quelques minutes plus tard ils remontent, les films ne sont plus sur notre clé USB !!! Fausse manipulation de la part des enfants ? Dans tous les cas l’affaire est réglée pour les 3 mois ! Autre problème non négligeable, Maryline avait scanné et mis les livres qu’Abel devait lire pour l’école sur cette même clé USB… 

Premier petit déjeuner, premiers « échanges en espagnol » pour toute la famille : formules de politesse, aliments… Je vous rappelle que personne ne parle espagnol. Prune et Abel s’aident de l’italien appris à l’école et c’est assez efficace. Jb et Maryline s’interdisent de parler anglais.

Puis départ en bus (0,25$et 0,12$pour les enfants) pour une visite de Quito. Pour commencer, on veut prendre le téléphérique qui monte à 4100 m et qui permet de surplomber toute la ville qui est à 2800 m ! Manque de chance, arrivés à la billetterie, on nous annonce qu’il est en maintenance jusqu’à samedi. Du coup, taxi direction la vieille ville historique. La ville nous semble très polluée (nuages et odeurs de gasoil) et bruyante. Elle est en travaux pour la construction du métro. Maryline est déçue par l’architecture, plus de temps pour flâner est sûrement nécessaire… mais Jb galère avec les béquilles. Des marchands vendent de tout et dans toutes les rues : nourriture, gadgets… À midi, nous allons manger au marché central. Des stands proposent des plats (3$) et des jus de fruits frais (1$). Abel et Maryline se régalent avec la peau de cochon grillée. 

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Retour à l’auberge de jeunesse pour un peu de repos pour le pied de Jb avant d’aller dans un parc public. Abel trouve marrant de se faire « compresser » dans le bus. Au parc, il y a beaucoup de monde qui regardent des matchs de volley, des stands de nourriture, des jeux pour enfants…18h, la nuit tombe, petit repas pas très convaincant, Maryline est heureuse car il y a de l’eau chaude pour la douche. Vers 19h, impossible de résister au sommeil !

Mercredi 24 mai : Départ pour la région de Cotocachi !

Maryline a contacté par mail la veille au soir l’équipe de « Tout Equateur » afin d’avoir des conseils pour les premiers jours du voyage qui se complique un peu avec le pied de Jb. François de « Tout Equateur » nous rejoint à l’auberge de jeunesse vers 10h et nous donne des bons plans en dehors des lieux traditionnellement touristiques, accessibles en bus et taxi et sympas avec des enfants. Pour commencer, il nous propose d’aller au nord de Quito, près de Cotacachi. L’idée nous plait et on lui demande de réserver pour nous, notre espagnol n’étant pas encore suffisant pour assurer une discussion au téléphone ! 

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Après une bière avec Francois et les sacs à dos remballés, direction la gare routière au nord de Quito, en taxi. La banlieue de Quito nous fait penser à un mélange de la Grèce et de La Réunion. À la gare routière, un bus pour Otavalo part dans 5 minutes, juste le temps de s’acheter un casse croûte. Quito-Otavalo, 2h30 et 10,80 $ pour tous les 4. Bus très confortable. Des marchands montent régulièrement pour vendre des glaces, des chips… Une personne est également montée dans le bus pour donner des conseils de santé aux passagers. À Quito, nous avions déjà vu dans des jardins publics, des sortes de stand de prévention de santé. 

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À Otavalo, changement de bus pour Cotacachi, où là nous devons prendre un taxi. Les seuls renseignements que nous avons sont chez Segundo et Virginia Morales en face de l’église et Jb a du mal à relire ses notes ! Le chauffeur de taxi nous pose, on se rendra compte après coup, dans une rue au hasard. On se retrouve donc, avec nos sacs à dos, un peu perdu. Après plusieurs tentatives pour demander notre chemin, on reprend un taxi, qui cette fois-ci nous amène à notre destination finale en empruntent une route de terre. Virginia, la mère de famille, Grazelia, une de ses filles, Rusti, un de des fils et Heidi, son petit fils nous accueillent. Nous découvrons notre chambre. Elle est assez sommaire mais nous avons des toilettes et une douche. À l’extérieur, il y a leur jardin, leurs champs de maïs et de fraises, des tomates shepakwa, des avocatiers, des grenadines, des physalis, des citronniers… Petit à petit, tous les autres membres de la famille arrivent : Violletta, Lyssia… et Segundo, le père de la famille. Tout le monde se retrouve dans la cuisine où Virginia prépare le repas du soir à la fois sur une gazinière et un feu de bois. Le repas est préparé avec leurs productions. Tout est bio et excellent ! Le mini dictionnaire et le mini guide de conversation français-espagnol nous sont vraiment utiles. Finalement, nous arrivons à nous comprendre et à échanger sommairement mais suffisamment pour faire connaissance. La famille est bilingue : espagnol-quechua. 

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Abel est épuisé et se couche avant la fin du repas. Toujours ce décalage horaire… Prune, Jb et Maryline ne tardent pas après lui !

Jeudi 25 mai : Sources thermales de Chachimbiro

Réveil encore très tôt… Après un petit déjeuner (desayuno) délicieux préparé par Virginia, nous allons ramasser un peu de mais avec elle, dans le champ derrière la maison. Le maïs est une des bases de leur alimentation. Plusieurs variétés selon l’utilisation ( farine, soupe, grillés, soufflé, bouilli… ) Pas de produit chimique, ramassage à la main, la production est loin d être intensive. Il y a beaucoup de perte. 

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L’après midi nous partons en taxi à environ une heure au nord aux sources thermales de Chachimbiro. Rusti nous accompagne. Il n’y a quasiment personne sur le site qui est kitsch à souhait. L’eau naturellement à plus de 35 degrés est dans tous les cas super agréable. Les enfants en profitent un maximum. Jb reste au bord des piscines avec un livre et une bière, il ne semble pas non plus malheureux ! Avant de partir on en profite pour se laver car dans notre chambre l’eau à la douche est froide ! 

Retour après la nuit tombée à la « maison ». Le soir à nouveau toute la famille se réunit dans la cuisine autour du feu. Si la journée les températures sont douces, voire chaudes vers midi, le matin et le soir elles sont très fraiches. Nous dormons avec plusieurs couches de couvertures.

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Vendredi 26 mai : Cotacachi & Otavalo

Aujourd’hui c’est férié : le jour de l’indépendance de l’Equateur. 

La famille Morales fait partie d’une communauté qui compte environ 650 habitants dont la moitié d’indigènes, à 2500 m d’altitude. Cette communauté vit de l’agriculture : maïs, pois, fèves, quinoa , blé, orge, pommes de terre… ; de l’élevage : cochons, cochons d’Inde, poules, lapins, moutons, vaches…  ; de l’artisanat : articles en laine, broderie, bijoux… Et la famille Morales d’un peu du tourisme. Virginia, la mère de famille porte la tenue traditionnelle : blouse blanche brodée, longue jupe de laine foncée, ceinture tissée, sandales de toiles et bijoux de mini perles. Segundo, le père de famille porte un chapeau de feutre sur ses longs cheveux noirs tressés. 

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Départ en taxi pour Cotacachi, où nous trouvons de nombreux magasins vendant des articles en cuir de qualité et peu chers. Pas possible de faire des achats pour l’instant car nos sacs à dos sont pleins ! Il faudra attendre les derniers jours pour faire des achats. Puis bus direction Otavalo, où se trouve le plus grand marché d’Equateur. Le marché est en fait composé de 3 pôles : le marché artisanal (laines, broderie, bijoux, tissus…)pour les touristes, le marché du quotidien ( fruits, légumes…) et le marché aux bestiaux mais qui n’est ouvert que le samedi. Les tentations sont nombreuses ! 

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On visite également un peu la ville. Dans toutes les villes, il semble y avoir de belles places publiques et des parcs de jeu pour les enfants. Les rues sont très propres. 

Avant de rentrer, nous nous faisons déposer par un taxi au bord de du lago del san Pablo (le plus grand d’Equateur )au pied du volcan d’Imbabura dont le sommet (4609m) est dans les nuages comme beaucoup d’autres sommets.

Le soir toute la famille est à nouveau au complet autour du repas. Nous rigolons ensemble car ils recherchent un prénom pour le futur bébé de la soeur de Virginia qui doit naître en août.

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Samedi 27 mai : Départ pour Machachi par Cayambe

Nous avons décidé de partir pour avancer vers le sud. Il faut refaire les sacs à dos. Nous ne trouvons plus la lampe frontale d’Abel. Est-elle restée à Quito ? Tout le monde prend une douche chaude et pour l’occasion nous testons les fameuses paumes de douche chauffantes ( l’eau arrive froide et est chauffée au niveau de la paume de douche par une résistance).

Les adieux sont émouvants.

Une bonne journée de bus (4h -7$) nous attend : Quiroga, Otavalo, Cayembe, Machachi. Nous profitons de ce trajet pour nous arrêter, à 7 km de Cayembe, à El Reloj Solar Quitsato, un gigantesque cadran solaire situé sur la latitude 0, soit pile sur la ligne imaginaire de l’équateur !! Un guide nous explique les équinoxes, l’heure solaire, les fausses croyances liées à l’équateur…

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En sortant du site, nous rencontrons un couple grec à vélo. Ils arrivent de France où ils ont fait une partie de la Via Rhôna. Maintenant ils souhaitent aller jusqu’à Ushuaia  qui est à plus de 6000 km !! On les recroisera peut être plus tard …

Notre dernier bus est bondé. Plus de place assise. Maryline et Prune se retrouvent assisent a côté du chauffeur, aux premières loges pour le paysage. Abel doit rester sur la jambe valide de Jb !Nous arrivons à destination vers 18h. Le chauffeur nous pose devant un hôtel mais ce n’est pas celui où nous souhaitons aller. On demande donc à un chauffeur de taxi de nous emmener mais une fois de plus nous n’avons pas d’adresse, juste un nom  » Hosteria Chiguac ». Les enfants et Maryline sont super contents, l’hôtel est un peu plus confort même si Maryline est glacée !

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Dimanche 28 mai : Machachi

La nuit à été très fraîche, voir froide. Pas de chauffage, juste beaucoup de couvertures ! La journée sera tranquille. On profite du wifi à l’hôtel pour lire nos mails, mettre des articles sur le blog, télécharger nos photos sur la drop box… Nous profitons également de la machine à laver le linge de l’hôtel. Notre hôtesse nous conseille un lieux pour ses beaux paysages ou d’aller à la piscine de Guïtig. 

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À midi, repas au marché. Nous avons vu nos premiers cochons d’Inde grillés mais personne n’a eu le courage d’en manger. 

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Anecdote, il est possible de trouver des toilettes publics payants (0,10$ sans papier toilette ou 0,15$ avec papier toilette) à différents endroits en ville ( marchés, terminaux de bus…), ce qui est bien pratique quand on voyage ! Attention, interdit de jeter le papier toilette dans les WC, une poubelle est à disposition juste à côté (bof).

Finalement, ne trouvant pas le bus pour la balade, nous avons pris un taxi pour les sources de Guïtig qui sont un lieu d’embouteillage d’eau minérale. Les enfants étaient persuadés que l’eau de la piscine serait chaude comme les sources thermales de Chachimbiro. Et bien non, l’eau était gelée. Prune très courageuse à tout de même réussie à nager. Jb et Maryline en ont profité pour faire une sorte de planning de leur voyage en Equateur, en pointant les différents lieux conseillés par « Tout Equateur ». Le retour s’est fait en taxi pick up, les enfants étaient ravis d’être dans l’arrière découvert de la voiture.

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Résultat de la journée : coups de soleil pour tout le monde !

Fin d’après-midi studieuse, Abel fait des fiches d’orthographe et Prune écrit un article sur le blog pour sa classe.

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La famille Bouvier en Équateur

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L’Équateur est un véritable paradis pour les amoureux de nature et de grands espaces !

La petite superficie du pays et les bonnes infrastructures donnent un accès assez simple aux sites naturels. La météo unique à chaque région permet la pratique de la randonnée tout au long de l’année. Le pays vous offrira un nombre incalculable d’itinéraires qui sauront s’adapter à votre niveau et à vos envies. De la randonnée immersive et sauvage de quelques jours à la balade tranquille et reposante, il ne vous reste plus qu’à chausser vos chaussures et partir sur la chemin de la découverte.

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Pour les treks ou randonnées qui nécessitent d’être accompagnés d’un guide, vous pourrez vous organiser sur place depuis de nombreux endroits (Quito, Riobamba, Latacunga, Cuenca…) en passant par les partenaires du Réseau Solidaire.

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La question de savoir s’il est préférable d’entreprendre une randonnée avec guide ou sans guide dépend du niveau du trek envisagé et de votre expérience. Pour les grands aventuriers, mais surtout les trekkeurs chevronnés, certains itinéraires peuvent être abordés sans guide mais avec une bonne préparation en amont. Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas habitués aux marches de plusieurs jours, la sécurité reste une priorité, il est préférable de louer les services d’un guide.

Quelques conseils pour le randonneur en Équateur :

  • Ne partez pas seul ! Il est dangereux de s’aventurer en solitaire en pleine nature peu importe l’endroit. Même si vous partez sans guide, préférez partir à plusieurs et pensez à prévenir l’hôtel dans lequel vous résidez ainsi que vos proches de votre itinéraire.
  • Préférez partir le matin car la météo est souvent plus clémente à ce moment de la journée.
  • Certaines portions de chemin passent par des propriétés privées. Demandez toujours l’autorisation pour traverser un terrain. Il vous sera parfois demandé de vous acquitter d’une petite participation pour entrer dans certains endroits. Idem pour le camping : ne plantez pas votre tente dans le jardin de quelqu’un sans demander l’autorisation. Et surtout respectez les lieux que vous allez investir !
  • Dans les zones habitées, méfiez vous des chiens en liberté.

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Voici mon top 10 des randonnées et treks : 

  • La lagune de Quilotoa :

La boucle du Quilotoa est le trek le plus connu d’Équateur. Il est très accessible et offre un panorama sur de beaux paysages andins. S’engager dans la boucle offre un certain confort par rapport à d’autres treks car chaque soir, vous aurez la possibilité de faire étape dans un petit village. Bref, un mélange parfait entre nature et rencontres humaines.

La boucle se fait généralement en 4 jours mais vous pouvez vous contenter d’une étape (portion Quilotoa - Chugchilan par exemple). Le trek se fait sans guide en étant bien renseigné (cartes, indications) alors n’hésitez pas à me demander conseils ! D’ailleurs, j’ai fait une chronique sur la boucle de Quilotoa.

Pour ceux qui ont peu de temps, le tour du cratère du Quilotoa par les crêtes est également une belle expérience . Une balade de 5 heures environ autour du volcan le plus occidental du pays dont le cratère a été investi par des eaux turquoises formant une magnifique lagune. Il est également possible de descendre au fond du cratère, aux rives de la lagune pour profiter du paysage et faire un peu de kayak si le cœur vous en dit.

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Pour un aperçu de la balade qui vous attend voici un blog de voyageur ainsi qu’une vidéo.

  • Le volcan Rucu Pichincha :

Ce volcan, situé au dessus de la capitale équatorienne, permet une bonne acclimatation à l’altitude et promet une vue imprenable sur Quito et ses alentours. Le TelefériQo (le téléphérique) vous emmènera depuis Quito jusqu’à la Cruz Loma (environ 4000m). De cet endroit, il est possible d’entreprendre la randonnée vers le sommet du Rucu Pichincha (4696m). La première partie se fait facilement à travers un paysage de landes d’altitude. La deuxième partie qui amène au sommet et surplombe le cratère est un peu plus technique (marche sur sable et cailloux) et comporte quelques passages vertigineux. Ce tronçon étant peu balisé, n’hésitez pas à demander votre chemin aux randonneurs qui redescendent ou suivez les traces de vos prédécesseurs. La randonnée n’est pas difficile mais demande d’être vigilent avec la météo. En cas de pluie, il est déconseillé de s’aventurer en direction du sommet. Pensez à vous équiper de bonnes chaussures, d’une petite laine et d’un vêtement de pluie. Voici un aperçu en vidéo de ce qui vous attend la haut Article-randonnées-treks-tout-equateur (4 of 8)

  • Le Parc National Cajas

Ce parc national, situé à quelques kilomètres de Cuenca, fourmille de centaines de lacs d’origine glaciaire qui scintillent au milieu du páramo (landes d’altitude). C’est un endroit extrêmement sauvage qui se prête parfaitement à des randonnées d’un ou plusieurs jour(s) en pleine nature. Dans le parc, de nombreux itinéraires sont prévus et le refuge de la Toreadora, facilement accessible depuis la route, offre un joli point de vue sur la lagune en contrebas. Le camping est autorisé dans le parc, moyennant quelques dollars. Concernant les précautions à prendre, sachez qu’il vaut mieux partir avec un guide si vous souhaitez suivre les longs itinéraires. Renseignez-vous à l’entrée du parc pour savoir quelles randonnées peuvent être entreprises seul. Le brouillard épais peut être très désorientant et le froid peut être saisissant (prévoyez des vêtements adaptés).

  • La cascade de San Rafael et le Reventador

Au nord-est de Quito, sur la route menant en Amazonie, et dans la partie orientale de la réserve de Cayambe-Coca, se trouve l’un des volcans les plus actifs ainsi que la cascade la plus haute du pays (150m).

Les chemins qui gravitent autour de la cascade de San Rafael sont nombreux et vous permettront une immersion dans la forêt humide, pour une expérience différente des plaines andines. D’ici, d’autres innombrables cascades sont accessibles et il est possible de récupérer des sentiers menant au Reventador. Le lieu est idéal pour observer le volcan qui grondera au dessus de vous.

De nuit, si le volcan le décide, le spectacle de sa lave rougeoyante sur les flancs est incroyable. C’est un lieu de balade encore peu emprunté, car plutôt isolé, mais qui permet d’embrasser une grande diversité naturelle dans les forets d’altitudes coincées entre les Andes et l’Amazonie.

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  • Le volcan El Altar et le Parque Nacional Sangay :

Un trek inoubliable qui vous permettra d’approcher l’un des plus beaux volcans équatoriens. La marche passe par la vallée de Collanes pour arriver jusqu’à la caldeira du volcan formée par une ancienne éruption. Par beau temps, la vue sur les pics enneigés du volcan et sur la laguna amarilla est grandiose. Dans cette région, on peut encore observer des condors. Pensez à contacter mon partenaire pour plus d’information sur les différentes possibilités !

Le trek jusqu’à la Laguna Amarilla peut s’envisager sans guide mais il est conseillé de partir accompagné car le lieu reste extrêmement sauvage et isolé, avec une météo qui peut être capricieuse (la zone est très arrosée). Le plus simple pour s’y rendre est de partir de Riobamba jusqu’à l’Hacienda Releche à 3200m. D’ici, on peut se reposer et louer les services d’un guide.

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  • Le Trek du condor :

Cette randonnée de 4 jours vous conduira des flancs de l’Antisana, près de Papallacta jusqu’aux environs du Cotopaxi. C’est un des itinéraires les plus connus en Equateur. Si il est très couru, le trek requiert cependant une très bonne condition physique car le terrain est accidenté et certaines parties culminent à plus de 4000m.

Il faut aussi noter que dans la région, la météo est très capricieuse et le terrain peut se transformer en une vaste étendue boueuse. L’aide d’un guide est vivement recommandée car l’orientation est difficile. Passés ces petits désagréments propres à la montagne, c’est un itinéraire qui vous promettra des paysages inoubliables et une expérience unique et sauvage au cœur du páramo équatorien.

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  • Le chemin de l’Inca :

Ce chemin, d’une quarantaine de kilomètres, est une ancienne portion du chemin royal emprunté par les Incas pour relier Cusco à Tomebamba (actuelle Cuenca) alors centre administratif important de l’empire. Vous suivrez donc les pas de cette grande civilisation en partant du village d’Achupallas pour terminer aux ruines d’Ingarpica, important site archéologique Cañari puis Inca.

Au programme de cette marche de 2 à 3 jours : des panoramas somptueux, les scintillants lacs andins, des vestiges incas (ponts, murs…) et une incroyable sensation de remonter le temps ! Le trek étant assez long, les possibilités de se perdre sont importantes et c’est pour cela qu’il peut être judicieux de louer l’aide d’un guide. Un GPS,  des cartes et un bon équipement peuvent faire l’affaire pour les plus expérimentés.

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  • De Lloa à Mindo :

Un petit trek de 2 jours très sympa, entre Lloa juste à côté de Quito et la forêt de nuage de Mindo. Parfait, non ?

C’est une randonnée en descente d’environ 60 kilomètres le long d’une rivière, que vous devrez d’ailleurs traverser plusieurs fois (sans pont !). Il est donc préférable de la faire pendant la saison sèche entre juin et novembre. C’est l’occasion d’observer des animaux, des insectes et des oiseaux en toute genre. Vous verrez aussi le changement de végétation avec le changement d’altitude.

Vous avez plusieurs spots pour camper. Le chemin est plutôt bien indiqué mais prévoyez quand même Maps.Me sur votre téléphone. Ce trek est aussi possible en VTT à la journée.

  • La lagune de Cuicocha

Près d’Otavalo et du village de Cotacachi, la laguna de Cuicocha présente les vestiges d’un ancien volcan aujourd’hui effondré et inondé. Les petits ilots qui se dressent sur le lac sont le résultat d’explosions volcaniques. Un sentier qui suit les rives du lac part du poste à l’entrée de la lagune. C’est l’endroit rêvé pour une balade dans une atmosphère bucolique. Une marche près de lagune (environ 4-5h) s’intègre très bien avec une visite du marché d’Otavalo. Un trek de plusieurs jours permet de rejoindre les lagunes de Mojanda, trois perles turquoises au pied du volcan Fuya Fuya.

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  • Le Parc National Podocarpus :

Situé à l’extrême sud du pays, près de la frontière péruvienne, ce parc s’étend des hauteurs andines jusqu’à la forêt équatoriale du côté amazonien. Le secteur haut du parc est jalonné de nombreux lacs au milieu d’un paysage typique de páramo, alors que les basses terres sont recouvertes de forêts humides et d’innombrables cascades. On y accède par Loja, Vilcabamba ou par Zamora pour la partie basse et l’entrée au parc coûte 2$. Les itinéraires dans le parc s’adaptent à tous les niveaux (balades à cheval possible) et l’ensemble du parc est un paradis pour l’observation de la faune, notamment les oiseaux (plus de 600 espèces recensées). La végétation qui couvre le parc présente de nombreuses espèces endémiques.

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  • Le Parc National Machalilla :

Pour ceux d’entre vous qui souhaiteraient changer de paysages et respirer l’air marin équatorien, sachez que les Andes n’ont pas l’exclusivité des randonnées. Situé sur la côte au centre du pays, le Parc National Machalilla vous donnera un aperçu de ce à quoi pouvait ressembler le littoral avant l’implantation massive des populations humaines dans la zone. Les chemins qui sillonnent le parc vous amèneront de plage en plage (notamment à la magnifique plage de Los Frailes). Vous pourrez aussi admirer des sites archéologiques et visiter la communauté indigène d’Agua Blanca. Le risque principal des randonnées dans le parc reste le soleil. Prévoyez crème mais aussi chapeau, et surtout de l’eau… beaucoup d’eau.

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Vous connaissez déjà mon petit secret dans le Parc ? Oui, le guide Rosendo et le chemin Guayacan de los Monos ! Vous avez plusieurs randonnées à pied et à VTT. N’hésitez pas à me demander le contact.

 

Ne partez pas à la légère :

La randonnée est une activité qui demande de la préparation et un équipement adéquat, surtout si vous comptez vous couper de la civilisation pendant quelques jours. Voici ce qu’il ne faut surtout pas oublier au risque de transformer votre balade en stage commando.

  • Bonnes chaussures de marche, bons vêtements de pluie.
  • Équipement de camping, si vous souhaitez planter la tente (un bon duvet, une tente solide, un réchaud à gaz).
  • Provisions de nourriture (nourriture déshydratée et barre de céréales sont un classique qui fonctionne bien) et d’eau en quantité nécessaire (prévoyez toujours pour un ou deux jours de plus si vous vous rendez dans des lieux sauvages). Pensez à vous approvisionner dans les villes avant de partir car les petits villages ont une offre bien moindre.
  • Crème solaire, chapeau, bonnet ou casquette pour se protéger contre le soleil d’altitude.
  • Anti-moustique (de nombreuses zones humides sont un terrain de jeu apprécié de ces petits insectes).
  • Trousse de premier secours.
  • Matériel d’orientation. Les carte de l’IGM (institut géographique militaire équatorien) ne sont pas toujours très précises et actualisées mais peuvent, malgré tout, vous éclairer. A cela, ajoutez la boussole ou un GPS.

Si vous ne disposez pas de tout l’équipement dans vos bagages, il vous sera possible de trouver tout le nécessaire dans les grandes villes andines (Quito, Riobamba et Cuenca).

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Alors, quelles randonnées comptez-vous effectuer pendant votre voyage en Équateur ?

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

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La sécurité, lors d’un voyage, est un sujet primordial. On ne vous le dit jamais assez, soyez vigilants et faites preuve de bon sens !

Vous avez peut-être entendu toute sorte d’histoire sur l’Équateur. Je préfère vous rassurer tout de suite, ce n’est plus du tout vrai. Le pays a fait des efforts conséquents pour améliorer la sécurité des Équatoriens et des voyageurs. Lisez les carnets de voyage, vous verrez que les voyageurs se sont toujours sentis en sécurité ici.

L’Équateur n’est pas un pays dangereux. Cependant, comme beaucoup d’autres en Amérique Latine, c’est un pays qui présente de grandes inégalités de richesse. Il y a donc une petite criminalité, certes en baisse, mais toujours présente dans les principales villes, notamment Quito et Guayaquil. Il est important de prendre des précautions d’usage pour vivre une belle aventure en solo, en couple, en famille ou entre amis.

Je touche du bois, vous n’aurez pas de problème pendant votre voyage. En cas de pépin, un seul numéro à retenir : 911. De plus, s’il vous arrive quelque chose, n’hésitez pas à téléphoner à l’équipe qui fera tout son possible pour vous aider ! L’assistance francophone 24h/24 et 7j/7 est justement faîte pour ces urgences.

Dans cette chronique, je vais vous présenter les différents risques à prendre en compte lorsque vous visitez l’Équateur, l’un des pays les plus sûrs d’Amérique latine, pour vous aider à partir l’esprit serein et à profiter de votre voyage. Rassurez-vous, les faits mentionnés ci-dessous sont très exceptionnels et il n’y a pas de quoi s’inquiéter si vous êtes conscients de l’attitude à adopter une fois sur place. Avec les précautions d’usage et du bon sens, tout se passera bien !

Voici quand même quelques situations :

 1 - À pied :

De jour comme de nuit, faîtes toujours attention lorsque vous marchez seul(e) (en particulier les femmes !), surtout dans les parcs ou certains quartiers des grandes villes, où sévissent le plus souvent les malfaiteurs. Pour éviter d’attirer l’attention, je vous conseille de ne pas porter d’objets de valeur (collier, montre, bracelet, etc.) et ne pas garder votre appareil photo en permanence autour du cou. De même, ne gardez jamais des affaires dans vos poches arrière de pantalon ou de sac, privilégiez une banane ou les poches intérieures de votre veste. Si vous pouvez ne pas emporter toutes vos affaires importantes (passeport, argent, cartes bancaires, etc.) et les laisser en sécurité à votre hébergement, c’est bien sûr mieux.

Si vous vous asseyez dans un restaurant ou un café, pensez à toujours garder un œil à votre sac. Si vous le pouvez, gardez-le sur les genoux ou évitez au moins qu’il soit accessible, depuis l’extérieur ou une table voisine. Bien sûr, ne laissez aucun objet traîner sur la table. C’est trop tentant pour beaucoup de petits voleurs à la sauvette. Et oui, pour eux, c’est un revenu considérable.

Dans les transports en commun, souvent bondés, c’est encore plus simple de se faire voler sans s’en rendre compte. Même si les voleurs locaux sont moins bons qu’à Paris ou Barcelone, faîtes attention et privilégiez de garder votre sac dans vos bras, avec toutes vos affaires à l’intérieur. Attention aux vendeurs, certains sont experts pour fouiller vos poches même de devant. Il existe aussi maintenant des outils adaptés :

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Les quartiers dits « populaires » en l’Équateur sont : le centre de la vie nocturne de Quito « La Mariscal » ou de Guayaquil « Las Peñas » , les alentours du Panecillo et le quartier de San Blas à Quito et tout le centre de Guayaquil. Ces zones devront être abordées avec prudence, surtout le soir. Depuis quelques années, vous noterez une forte présence policière, elle est très dissuasive. D’ailleurs, ils n’hésiteront à vous déconseiller certaines rues ou ruelles, voire même à vous raccompagner jusqu’à votre hôtel.

Au nord du pays, la frontière avec la Colombie demande aussi un niveau de vigilance plus accru que dans le reste du pays même si la situation s’est là-aussi calmée.

Même si vous êtes plusieurs, prenez toujours les précautions d’usage ! Certains pickpockets sont très exercés et sauront profiter de votre inattention pour vous dérober un objet de valeur. Vous serez d’accord avec moi, c’est toujours mieux d’éviter ces petits soucis pour un voyage réussi. Et ça ne demande pas beaucoup d’efforts.

Astuce : Dans le doute, privilégiez les rues plus fréquentées aux rues vides ! Surtout, évitez les objets de valeur pendant vos sorties, c’est le plus simple pour se balader en toute sécurité. Et souvent, ils ne sont pas indispensables.

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 Le centre historique et le Panecillo, Quito.

article-danger-blog-forum-tout-equateur-6 Le quartier de Las Peñas, Guayaquil

2 - Le soir :

Le soir, comme partout dans le monde, veillez à ne jamais laisser votre verre seul ! L’utilisation de la scopolamine, une drogue qui fait perdre conscience et toute volonté de résister à son agresseur, est rare en Équateur mais cela peut arriver tard la nuit dans les quartiers festifs des grandes villes. Elle se présente sous forme de poudre et fait effet immédiatement après son contact. Attention également aux individus qui insistent pour vous donner un tract, il peut arriver qu’ils déposent la drogue sur ce type de supports. Pas de quoi s’alarmer, ce type d’attaque reste très rare.

Bon, comme je sais que ça arrive en voyage et surtout assez rapidement en altitude, si vous buvez un peu trop, ne rentrez pas seul à pied. Soyez toujours bien accompagné et privilégiez un retour en taxi, si possible commandé par l’établissement lui-même ou une application sur votre téléphone. Même si ça vous coûte 2 ou 3 USD, c’est de l’argent bien investi.

Astuce : Comme partout, refusez les verres des inconnus… Si vous le pouvez, dans les bars de nuit et discothèque, préférez les bières en bouteille ouvertes sous vos yeux. Et surtout, évitez d’abuser !

 Uarticle-danger-blog-forum-tout-equateur-8 Plaza Foch – Quito

3 - Les taxis :

Les taxis officiels (jaunes, avec plaque orange et numéro de coopérative visible) sont sûrs, mais le risque de « kidnapping express » ne peut jamais être complètement écarté. Agression très peu commune, elle est cependant plus fréquente à bord de taxis clandestins, que, par précaution, nous vous conseillons d’éviter. S’il vous arrive quoi que ce soit, coopérez plutôt que de jouer les héros !

Aujourd’hui, les applications sur vos téléphones sont aussi très courantes : Easy Taxi, Uber ou encore Cabify. C’est pratique pour commander un taxi sûr, notamment le soir. Si vous n’en avez pas, sachez que la majorité des établissements (hôtels, bars, restaurants) pourront appeler un taxi pour vous. C’est beaucoup mieux que d’en prendre un dans la rue, surtout que ce n’est pas très agréable d’attendre dans le froid à Quito.

Astuce : Si vous disposez d’un Smartphone, vous pouvez télécharger l’application « EasyTaxi » qui vous permet d’appeler des taxis sûrs et dotés de GPS. Les taxis officiels disposent aussi d’un bouton d’urgence à l’intérieur.

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 Les taxis officiels à Quito (jaunes avec plaque orange)

 4 – Escroqueries et petites arnaques :

Les petites arnaques sont parfois le lot du voyageur. Si un taxi refuse de mettre le taximètre (souvent le cas à Guayaquil et le soir à Quito !), essayez de négocier le prix de la course au début du trajet. Les prix sont généralement connus de tous les locaux. Avec les étrangers, ils en profitent pour gratter quelques dollars.

Dans les bus nationaux et dans certains petits magasins, cela peut aussi être le cas. Soyez vigilants si vous voulez payer le prix juste !

Il en est de même sur les marchés artisanaux, où il n’est pas mal vu de marchander les prix, à condition bien sûr de rester raisonnable ! Vous pouvez négocier environ 20 à 25% de réduction, surtout si vous êtes les premiers clients. Et oui, ils pensent que vous leur porterez chance.

Conseil : Demandez conseil aux locaux, ils connaissent généralement les prix et se feront un plaisir de vous aider.

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Le marché artisanal d’Otavalo

5 - Volcans :

Les magnifiques paysages andins qu’offre l’Équateur peuvent aussi présenter une menace. Le pays se trouve sur une des zones les plus volcaniques au monde et compte plus de 80 volcans, dont une vingtaine sont présumés actifs. Les éruptions sont cependant rares et la grande majorité sans gravité. Vous pouvez visiter la page de l’institut géophysique équatorien pour avoir les dernières nouvelles de l’activité volcanique du pays. Pas de tracas : l’activité volcanique est surveillée 24H/7 !

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Le volcan Tungurahua en éruption

 6 – Séismes :

La Ceinture de Feu, cet alignement de volcans qui borde l’Océan Pacifique, coïncide avec une faille entre deux plaques tectoniques. Elle inclut l’Equateur, mais rassurez-vous, le risque de séismes n’est pas plus élevé que dans d’autres pays de la région. Tout comme pour l’activité volcanique, vous pouvez consulter l’activité sismologique en Équateur sur la page de l’institut géophysique équatorien.

Pour plus de conseils sur l’attitude à adopter en cas de séisme, vous pouvez consulter la page Séismes du site France Diplomatie.


7 - Les animaux :

Si vous vous rendez du côté de l’Amazonie, vous aurez la chance de découvrir une incroyable flore et faune… Certains animaux que vous rencontrerez peuvent être dangereux et c’est une des raisons pour lesquelles nous vous conseillons vivement de ne pas tenter de découvrir l’Amazonie seuls mais avec des guides certifiés qui vous éviteront bien des pépins !

Pensez aussi à emporter votre spray anti-moustique lorsque vous voyagez en Amazonie, sur la côte Pacifique ou aux îles Galápagos. Bon, privilégiez quand même des vêtements à manches longues pour respecter la nature.

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En bref, être conscients des possibles dangers sans tomber dans la paranoïa, c’est la clef pour profiter de votre séjour !

Si vous avez des questions, l’équipe y répondra lors du briefing Chez Léon à Quito. En attendant, je suis aussi bien sûr disponible sur le Forum pour vous aider à préparer votre aventure en Équateur.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Arthur est passionné de la mer et de ses animaux. Un jour il est rentré de l’école tout excité :

« Maman, est-ce que pendant notre voyage on va aller aux îles des Galápagos ?

– Oui, pourquoi ?

– Ah, supeeer ! Parce que dans un livre que j’ai emprunté à la bibliothèque de l’école, j’ai vu que c’est le seul endroit au monde où on peut voir des iguanes marins ! Et moi, j’adore les iguanes marins !!! »

Ça avait commencé à peu près comme ça, avec l’idée délicieuse de réaliser un rêve de gosse, de notre gosse.

Enfin, pour tout dire, les Galápagos étaient aussi un rêve pour Fanny.

Il est vrai que certains noms de lieux résonnent particulièrement, parlent à tout le monde, même si chacun y met ce qu’il veut ; « Galápagos » est l’un de ces noms, et quand on s’est renseigné un peu plus sur ces îles, cela nous a donné encore plus envie. Il nous tardait de découvrir ce tableau grandeur « Nature » créé par la Terre et la Mer à coups d’éruptions volcaniques, de tectonique des plaques et de sélection des espèces. Les Galápagos sont un endroit unique au monde, un grain de beauté sur le visage de la Terre : génétiquement différentes, préservées du métissage depuis des millions d’années. Minuscules et sorties de nulle-part, enfantées par les failles du Pacifique.

Bref, fascinantes.

Dans ce petit paradis pour six jours, suite aux conseils de Fernando et Catherine, nos amis d’Otavalo, nous avons jeté notre dévolu sur deux îles parmi les 41 (mais seulement 5 habitées) qui composent l’archipel : Santa Cruz et Isabela.

Santa Cruz est l’île la plus construite de l’archipel. Mais c’est tout relatif. Puerto Ayora, la ville principale de l’île, compte environ 12 000 âmes.

C’est sur cette île que nous avons visité le Centre Charles Darwin, sur le site de l’ancienne maison du naturaliste. Dans ce lieu nous avons appris comment sa visite de l’archipel et son observation de la faune et de la flore, notamment des tortues, a été le déclencheur de sa théorie de l’évolution des espèces. Les Galápagos, c’est un peu sa pomme de Newton, si on veut. Le lieu est aussi un refuge pour les tortues mal en point et une nurserie pour celles en danger d’extinction.

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Partout ailleurs, les reptiles rois ce sont les iguanes, les fameux iguanes marins qu’Arthur rêvait de rencontrer. Ils se dorent la pilule sur le port de Puerto Ayora, se prélassent dans le sable chaud des plages, ou somnolent sur la roche volcanique… Arthur était ravi et fasciné ! Nous étions tous les quatre impressionnés par leur taille, ainsi que par leur démarche quand ils daignaient bouger.

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Mais les tortues restent le symbole et l’attraction officielle de l’île ! Nous avons pu visiter une ferme où elles se baladaient en liberté, impressionnantes !!  Dans cette ferme nous avons aussi emprunté un tunnel de lave… Rassurez-vous, il n’était plus en fusion depuis belle lurette, mais il témoigne de manière intimidante du passé volcanique de l’archipel… Passé qui se conjugue aussi au présent car les Galápagos sont l’un des spots volcaniques les plus actifs au monde !

Ce qui nous a marqués aussi, c’est la proximité de la nature vis-à-vis des hommes. Ici les animaux les plus communs sont pour nous exotiques et sauvages, mais vivent leur vie, tranquilles autour de nous, dans la ville, sur les plages, comme dans les endroits plus vierges. Passereaux, iguanes marins, lions de mer montrent une nonchalance presque insolente… Même les crabes paraissent vous faire coucou depuis leur rocher (Jusqu’à ce que vous approchiez, car alors ils filent à une vitesse jamais égalée dans nos coins de Bretagne ; ils feraient passer une étrille pour un tourteau !). Dans le (tout petit) port de pêche de Puerto Ayora, les pélicans et les lions de mer attendent patiemment tels des animaux de compagnie, sous l’œil médusé des visiteurs, que les pêcheurs aient fini de dépiauter le poisson fraîchement pêché pour en engloutir la peau, d’un coup d’un seul. Seules les frégates restent farouchement dans les airs, puis d’une acrobatie virtuose chipent parfois à la hussarde leur repas directement dans la gueule des pélicans.

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Si tous ces animaux semblent se sentir en sécurité malgré notre présence, c’est sans doute lié aux règles strictes mises en place partout sur les îles. Il y a tant d’endroits touristiques dans le monde où nous défigurons le paysage, piétinons les plantes, harcelons les animaux sauvages comme des bêtes de foire, jetons nos déchets, envahissons l’espace sonore avec nos bruits… Mais aux Galápagos à l’inverse, j’ai senti pour la première fois à quel point les règles de préservation des écosystèmes peuvent être vécues comme des contraintes. Avec quelques jours de recul, je me dis que c’est peut-être une question d’habitudes, de culture, que c’est le contraste avec le tout-permis habituel qui est rude. Je crois aussi que ce sont ces règles même qui nous permettent en retour de frôler du bout des doigts une nature presque intacte, et les émotions que cela procure en valent vraiment la peine !

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Nous avons aussi découvert sur Santa Cruz des endroits paradisiaques comme Tortuga Bay, une plage où les tortues viennent pondre. A défaut de tortues, nous y avons nagé avec Arthur avec de petits  requins (1m50 !), réputés inoffensifs, mais impressionnants tout de même !

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La faille rocheuse de Las Grietas nous a aussi charmés, avec son eau cristalline et ses bancs de poissons sortis des documentaires de Cousteau… Un endroit propice aux sauts depuis la falaise, histoire de se remémorer les bons moments passés entre potes à Roch’Tur et Toc Gwenn… « Jean-Yyyyyyves !!! »

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Sur les plages, Arthur et Agathe se font des amis en discutant, et on fait connaissance avec des familles de vacanciers et de marins au long cours. L’ambiance est à la détente et à l’émerveillement, simplement heureux d’être là, reconnaissants envers la vie de nous avoir offert une telle opportunité, reconnaissants envers nous-même d’avoir su la saisir.

Qu’il est bon de prendre soin de soi.

Nous avons passé la suite de notre séjour sur Isla Isabela, la plus grande île de l’archipel, réputée plus sauvage. Nous n’en aurons eu qu’un aperçu succinct, puisqu’une grande partie de l’ile est intégrée au parc naturel et interdite au public et que le centre de l’île, composé de cratères encore actifs, se découvre sous forme de longs treks que nous n’avons pas voulu tenter avec les enfants.

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Qu’importe, après 4 mois de voyage, nous sommes déjà accoutumés à l’idée que nous ne verrons pas tout, et que là est sans doute la clef pour jouir au maximum de l’instant présent… C’est d’ailleurs une pensée qui devrait s’appliquer aussi à notre retour, durant notre vie de tous les jours et pas seulement pendant notre voyage !

Nous resterons donc sur la côte Sud de l’île, mais cela sera suffisant pour nous émerveiller tout au long de ces 4 jours.

Notre hôtel était les pieds dans l’eau ou presque, 10 mètres nous séparant du sable fin et de l’eau cristalline. Idéal pour jouir de moments simples comme construire des châteaux de sable, apprendre à nager avec un gilet gonflable pour Arthur, admirer le coucher du soleil ou encore la Croix du Sud quand vient le soir… Que de bons moments !

Et puis entre deux, découvrir les environs et leurs trésors de biodiversité. Comme à Concha Perla, où nous avons nagé au milieu d’un banc de milliers de poissons avec des manchots… Dont un qui a été très surpris en relevant la tête et en tombant nez à bec avec NiCo ! Après une seconde d’hésitation, il a finalement plongé entre ses jambes et est reparti à la pêche !

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Nous avons aussi visité le Muro de las Lagrimas, vestige d’une prison tristement célèbre sur l’île pour les abus de pouvoir dont elle a été le théâtre… En pensant un instant avec émotion aux gens pour qui ces scènes se perpétuent aujourd’hui.

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Pour rejoindre le Muro situé à 6,5 kilomètres du village et découvrir l’île autrement, nous avions loué des vélos. Siège bébé pour Agathe, et pour Arthur après une petite hésitation on avait finalement opté pour un troisième vélo. Quelle bonne idée, Arthur s’est éclaté au guidon et a parcouru avec nous les 13 km de balade sur son petit vélo, un vrai petit champion ! Sur la route du Muro, nous avons eu la surprise de croiser des tortues géantes en pleine nature ! Sur le bas-côté, voire carrément sur le sentier, elles broutaient ou marchaient d’un train de sénateur, dont elles paraissaient avoir le flegme et l’âge (certaines peuvent vivre jusqu’à 200 ans !!!).

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De retour du Muro de las Lagrimas, nous avons pique-niqué devant le spectacle fascinant de dizaines de pélicans qui pêchaient ! Sublime.

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Nous nous sommes ensuite arrêtés à une petite plage « Playa del Amor » formant une piscine naturelle, idéale pour les enfants avec ses crabes, ses fous à pattes bleues, ses pélicans, ses mouettes, ses iguanes, ses poissons…

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Seule ombre au tableau de cette superbe journée, à la fin de notre virée en vélo, on s’est aperçu qu’on avait perdu la Gopro ! NiCo a refait les 13 km pour la retrouver mais en vain ! La vidéo du manchot curieux restera donc dans les souvenirs de NiCo… Nous avons fait une petite annonce à la radio le lendemain matin (car ici tout le monde est à l’écoute des prévisions maritimes)… Mais en vain. Encore un objet paumé au palmarès de NiCo, décidément indétrônable !

Le dernier jour, nous sommes retournés à Concha Perla, qui nous avait tant charmés avec ses multitudes de poissons. Cette fois-ci, c’est Fanny qui a vécu la plus belle rencontre, en nageant avec une tortue de mer… Moment magique, tellement captivant que lorsque Fanny a relevé la tête hors de l’eau, elle a eu la surprise de se retrouver au milieu du port d’Isabela, à quelques brassées de Concha Perla, où elle avait dérivé avec les courants !

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Puis est venu le moment du dernier bain à la plage aux pieds de l’hôtel… Ou Arthur a perdu un masque de plongée que nous avions loué (tel père tel fils !).

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Nous avons quitté les Galápagos (et l’Equateur par la même occasion) le lendemain, à regret, avec l’impression d’avoir effleuré un paradis où les hommes vivent dans un lieu dont ils connaissent la richesse naturelle, un lieu où les animaux et les hommes peuvent cohabiter pour le plus grand émerveillement des petits et des grands.

« Alors, les enfants, ça vous a plu ? »

Oui, carrément :

« C’est magique, les Galápagos ! »

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Fanny Nico Arthur et Agathe de l’Aventure Naud

Pour suivre toutes leurs aventures autour du monde, c’est par ici : aventurenaud.wordpress.com

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Vous êtes à Quito et vous souhaitez découvrir un marché andin ? Pourquoi pas celui d’Otavalo ? Vous connaissez sûrement déjà le nom, c’est quand même le plus connu d’Équateur ! Par contre, je suis sûr que vous ne savez pour tout et c’est pour ça que je vais vous aider un peu !

Et oui, par exemple, est-ce que vous saviez qu’en fait Otavalo compte 3 marchés ? Et oui, avant d’aller découvrir la ville et ses environs, il est important de savoir quand y aller selon le marché que vous voulez explorer :

  • Le marché d’artisanat sur la Plaza de los Ponchos ;
  • Le marché aux bestiaux à l’ouest de la ville ;
  • Le marché de fruits et légumes sur la Place 24 de Mayo.

Le marché d’artisanat se tient tous les jours de 7h à 19h environ sur la place de los Ponchos. On y trouve un peu de tout : lainage (pull, hamac, sac, etc.), sculpture, bijoux, cuirs, etc. Tout est aux goûts du jour et « made in Ecuador » bien sûr ! Le samedi, les indiens Otavalos des villages avoisinants se joignent à l’événement et le marché s’étend considérablement. Autour de la place, vous trouverez facilement des petits restaurants pour goûter des plats typiques. Une spécialité de la région ? La « Chicha del Yamor », une boisson élaborée à partir de 7 maïs différents ! Aujourd’hui, Yolanda Cabrera est l’une des rares à la proposer en dehors de septembre, vous la trouverez au coin des rues Estévez Mora et Sucre.

En vous promenant sur le marché, vous entendrez peut-être parler Kichwa. Une chose est sûre, vous verrez des indiens Otavalos porter l’habit traditionnel. Le marchandage est une pratique courante, n’hésitez pas à vous y essayer même si vous ne baragouinez que quelques mots d’espagnol ! En général, vous pouvez baisser le prix d’environ 10 à 20%. Si vous êtes le premier client de la journée, par superstition, ils vous feront de meilleures offres. Bien sûr, si vous achetez plusieurs articles, ils baisseront les prix sans hésitation.

Au fait, le saviez-vous ? Le costume des hommes Otavalo est composé d’une chemise et d’un pantalon blanc reflétant la « pureté spirituelle » de l’individu. Les femmes ont des tenues magnifiques différentes selon leur région. Regardez les attentivement, vous vous en rendrez compte.

Le petit plus du samedi, c’est le marché aux bestiaux ! Il faut y arriver tôt pour profiter pleinement du spectacle offert par les vaches, canards, hamsters, et compagnie. Tout ce beau petit monde donne de la voix, une vraie cacophonie. Si vous comptez découvrir ce spectacle, privilégiez de dormir à Otavalo ou chez Virginia et Segundo, mon petit secret dans la région, pour arriver vers 8h00.

Comme toutes les principales villes d’Équateur, Otavalo compte aussi un marché aux fruits et légumes ouverts tous les jours de 7h00 à 18h00 (sauf le dimanche jusqu’à 13h00). C’est l’occasion idéale de goûter des jus frais et smoothies.

Si vous restez toute la journée à Otavalo, vous pouvez en profiter pour faire un petit tour au parc des condors pour « les démonstrations de vol ». En chemin, vous pourrez jeter un œil à l’arbre sacré El Lechero, son histoire est passionnante. Les environs d’Otavalo offrent également de nombreux trésors, comme la lagune de Cuicocha, la cascade de Peguche, le village de tanneur Cotacachi, les lagunes de Mojanda ou encore le volcan Fuya Fuya. Pensez aussi au train Tren de la Libertad si vous y êtes du vendredi au dimanche.

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Et si vous restez à Otavalo pour la nuit, n’hésitez pas à faire une petite promenade digestive après le diner sur la place Simon Bolivar. Les illuminations lui donnent un côté magique qui ravira vos mirettes.

Certes, le marché d’Otavalo est le plus connu, peut-être aussi parce qu’il y en 2 en 1 ! Cependant l’Équateur compte de très nombreux autres marchés (plus au moins grands, plus ou moins connus) tout aussi intéressants et hauts en couleur. D’ailleurs, le plus grand marché aux bestiaux du pays est celui de… Guamote tous les jeudis matins. Pensez aussi à celui de Saquisili, le même jour, quand vous voyagez dans la région de la lagune de Quilotoa et du volcan Cotopaxi.

D’une façon générale, les marchés équatoriens débutent souvent à l’aube et sont beaucoup plus animés le matin. N’oubliez pas de prendre cela en compte dans votre programme ! Aller dans un marché, c’est partir à la rencontre des habitants de la région, c’est découvrir des produits locaux, c’est vivre un moment authentique. Ne passez pas à côte de cette belle expérience !

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À bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

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Durant les derniers jours d’Octobre et les premiers de Novembre, dans beaucoup de pays d’Amérique latine, on fête la Toussaint et la Fête des morts. Bien sûr, l’Équateur ne fait pas exception à la règle !

Comme d’autres festivités, le Dia de los Difuntos, célébré le 2 novembre, combine d’antiques traditions indigènes à une fête catholique. Selon des historiens, les premiers peuples indigènes d’Équateur célébraient déjà les morts sous forme d’hommages à leurs accomplissements ainsi qu’à l’héritage laissé derrière eux. Lors de la conquête espagnole, ces derniers mélangèrent les rituels indigènes à leur « Toussaint » créant ainsi la « Fête des morts ».

Désormais, cette fête représente un syncrétisme religieux composé de croyances ancestrales indigènes et de catholicisme, propre aux pays Andins.

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En Équateur, le « jour des morts» est aujourd’hui marqué par des messes, des veilles et des visites aux cimetières durant lesquelles les équatoriens partagent leur nourriture traditionnelle et déposent des fleurs sur les tombes de leurs défunts. Le feriado du 2 novembre est le moment de véritables « retrouvailles » avec ceux qui sont partis : en plus de leur donner des plats et offrandes, les équatoriens font part aux défunts des nouveautés dans leurs famille, depuis leurs départ ou leur dernière visite au cimetière, ils leurs demandent conseils et prient. Ils leurs demandent aussi de les aider et de les protéger pour l’année à venir. Certaines communautés indigènes, comme les Quechua de la province de Cañar, les Salasaca de Tungurahua ou les Andoas de Pastaza, maintiennent particulièrement cette tradition de façon à garder la mémoire de leurs défunts « en vie ». Chaque région du pays a ses propres coutumes. Par exemple, à Ambato, un grand marché artisanal a lieu où l’on a l’habitude d’offrir des jouets aux enfants, ce qui vaut au jour des défunts le surnom de « Petit Noël ».

Dès les premiers jours d’Octobre, sur l’ensemble du pays, mais surtout dans la Sierra, vous pourrez observer dans les restaurants, boulangeries ou encore dans les rues et sur les places des mets traditionnels préparés spécialement pour la fête des morts. Il s’agit de petits pains au lait en forme d’enfant, qui peuvent être fourrés de confiture de goyave, figue, chocolat, tamarillo ou encore de raisin sec et crème, de formes et avec des décorations différentes : les « Guagua de Pan » (guagua signifie enfant en kichwa), ainsi que la « Colada Morada ».

La Colada Morada est une boisson confectionnée à partir de farine de maïs noir ou violet, de sucre de canne ou panela, de fruits rouges comme le mortiño, de pulpe de naranjilla et d’épices comme la cannelle, le clou de girofle, la verveine…Elle accompagne les Guaguas de Pan sur toutes les tables de la Sierra à cette période et se déguste chaude… un régal !

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Si les Guaguas de Pan et la Colada Morada sont les éléments principaux de cette célébration, leur origine et symbolique sont controversées. Il n’y a pas de certitude sur le moment où la coutume des Guaguas de Pan a été intégrée. Si certains pensent qu’ils ont été introduits par les espagnols (en même temps que la farine de blé), tous s’accordent à dire que leur élaboration est une tradition basée sur la croyance indigène de la vie après la mort. Non seulement sur le point spirituel mais aussi matériel, c’est pour cela que les morts étaient enterrés avec des offrandes matérielles, les guacas. On raconte que certaines communautés offraient des Guaguas non comestibles, confectionnés en boue par exemple, ainsi que d’autres trésors aux défunts afin qu’ils se trouvent « confortables » dans l’autre monde.

Une croyance répandue voudrait que les Guaguas de Pan représentent le monde de la vie et la Colada Morada celui de la mort. Aujourd’hui, la Colada Morada est une boisson emblématique du métissage équatorien, qui fusionne la spiritualité païenne et catholique, ainsi que le mélange des cultures indigènes et hispaniques.

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En plus des célèbres Guaguas de Pan et de la Colada Morada, les équatoriens apportent à leurs défunts d’autres plats typiques lors des célébrations : cochons d’inde, pomme de terre, oies et fèves ne sont que quelques exemples.

Si vous avez la chance d’être à cette période en Équateur, prévoyez de vous immerger pour la journée avec des locaux pour mieux comprendre leur culture et leurs traditions. Ils seront très fiers de partager avec eux un moment si particulier de l’année.

À bientôt,

Léon de Quito

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