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Léon Tout Équateur

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Installé à Quito, je vous aide avec plaisir à préparer votre séjour en Équateur. Dès aujourd'hui, inspirez-vous des carnets de voyage sur notre Blog et posez-moi toutes vos questions sur le Forum ! À très bientôt, Léon de Tout Équateur

TINTIN & TITINE en ECUADOR ou deux retraités qui se prennent pour des jeunes….
Nous n’aurions jamais osé dire cela, c’est bien Philippe qui a fait ce commentaire. Au programme de ce parcours de jeunesse, trois semaines réparties entre Amazonie, avenue des volcans et la région d’Otavalo au nord de Quito.

Comme son prédécesseur reporter belge, Tintin et son assistante Titine ( Christine de son petit nom) ont fait un compte-rendu détaillé bourré de bonnes infos.

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JUIN 2019. Excellente période car la saison touristique n’a pas vraiment commencé. Vous trouverez de la place partout sans pré-réservation. Parfois vous aurez même la sensation d’être seul touriste.

21 JOURS : En gros 1 semaine Oriente, 1 semaine en voiture de location (allée des volcans), 1 semaine en bus dans le nord.
Quito/Cuyabeno/El Coca/Banos/Chimborazo/Quilotoa/Cotopaxi/Otavalo/Ibarra/Mindo/Quito.

- Une idée comme ça… terminez le voyage par la forêt EQUATORIALE. Parce que après toutes les affaires sont humides et sales…
L’essentiel n’étant pas de vous bassiner avec nos souvenirs (c’est quand même les nôtres non ?)Mais de vous permettre de préparer votre voyage je vais tenter d’être factuel.

Commençons par le commencement. Au premier jour nous rencontrâmes « Tout Equateur ». Enfin au premier jour… On a cherché un peu quand même. Pour être exact nous rencontrâmes LEON de TOUT EQUATEUR. Personne ne le voit jamais. Je l’imagine comme le Créateur ou un grand chamane. Bref ne posez pas trop de questions mais sachez qu’il existe bien ! Vous ne rencontrerez que ses disciples…

Je vous conseille réellement de souscrire à la carte (60$ ce n’est pas la mort). Après quoi vous préparez votre voyage à votre sauce mais vous pouvez leur casser les pieds sans hésitation aucune… Léon et l’équipe sont hyper réactifs, de bons conseils, si vous manquez d’idée ils en ont à revendre, une connaissance approfondie du pays, ils s’occupent volontiers des réservations avec leurs partenaires. A l’arrivée une rencontre est prévue pour les derniers tuyaux et dernières recommandations (merci Valentin). Sur place vous pouvez les joindre 24h/24h en cas de pépin (merci deux fois Hélène). Une rencontre avant le départ pour échanger le vécu du voyage (demandez Hélène, elle a l’avantage de ne pas trop parler).
Et pour répondre à la question que tout le monde se pose : OUI C’EST GRATUIT !

Pour les sceptiques : Nous avions commencé la préparation de ce voyage par l’intermédiaire d’une agence mondialement connue qui nous a mis en relation avec une petite agence locale. Meilleurs tarifs garantis ! Par rapport au devis proposé, le voyage avec Tout Equateur comme Co-équipier nous est revenu à demi-tarif. Je n’en dis pas plus.

BUDGET:
Ben oui, je vous comprends. Trois semaines sur place, tout compris à deux sans être vraiment regardants (on est quand même retraités, y’a plus que nous à qui y reste des moyens …) nous ont coûtées 3600$ + Le billet d’avion 1700€.

LOGEMENT: Hôtel, lodge, communauté. Le moins cher, 18$ / personne. Le plus cher 75$/personne. Il faut savoir que les tarifs les moins chers ne comprennent souvent que le petit déjeuner. A partir de 45$ on a souvent un dîner inclus voir les trois repas.

CETTE P….. DE VALBONDE ? Eh oui fait 30° dans l’Oriente et 5° sur les volcans… Casse-tête…

Le minimum suffisant pour un séjour en forêt Equatoriale :
- 1 T-shirt / une chemise manches longues /1 short /1 pantalon /tout le nécessaire pour se protéger du soleil/ anti-moustique. (Ponchos et bottes fournies par les lodges).
- 1 paire de chaussures montantes étanche style Palladium nous a fait tout le voyage.
Les volcans :
- Vous rajoutez un pantalon rando
- 1 polaire légère avec capuche
- 1 doudoune légère et facilement pliable
- 1 poncho qui fera coupe-vent
En empilant le tout, vous êtes plus qu’à l’abri. Même en grimpant au Cotopaxi on a été obligés de retirer des couches. En résumé, nous avons plutôt eu trop chaud que froid. Messieurs remerciez moi, vos moitiés vont voyager léger. Il y a des « laundries » dans toutes les agglomérations et très souvent dans les hébergements. On est partis avec trois fois trop de bagages.
Sachez que le passage obligé pour la réserve de Cuyabeno est l’hôtel « D’MARIO »à LAGO AGRIO. Vous pouvez laisser des bagages en consigne pour 4$/jour. Les consignes sont possibles dans tous les hébergements.

ATTENTION au SOLEIL. Que ce soit en Amazonie ou ailleurs !

CONDUITE :
- Plus intuitive que réglementée mais sans problème particulier.
- Moyenne, comptez 50 km/h sur routes normales. Peut-être 70 à 80 sur la Panaméricaine. Permis français (Ho Léon je ne fais pas un peu ton boulot là ? Faut pas exagérer). Aller, on lui doit bien ça.
- GPS : L’on ne saurait que trop vous conseiller l’application Maps Me. Mais décochez bien la case « éviter les chemins non revêtus » dans les paramètres sinon votre vie va rapidement devenir un enfer.
- BUDGET voiture : 9 jours 800$ (merci Léon). Environ 1500 kms parcourus pour un budget essence de 64$. (1,85$ le gallon = 3,85 litres).
- Une suggestion : la combinaison bus/taxi vous permet d’aller vraiment partout pour un petit budget. C’est plus long…

RETRAIT CARTE BLEUE :
- Les seuls distributeurs qui nous ont servis de l’argent sont ceux de la banque Pichincha (jaunes, les distributeurs et la banque) mais y’en a partout… Seul endroit où tout le monde semble avoir des problèmes de retrait : MINDO.

SÉCURITÉ :
Fallait bien en parler à un moment ou un autre. C’est un peu, même beaucoup la question qui fâche. Mettons-nous d’accord. Nous ne nous sommes jamais sentis en danger physiquement. Ouf ! Mais y’a quand même un sacré gros problème de pickpockets dans les lieux publics et nous avons obtenu des aveux : le phénomène est en train de prendre de l’ampleur ces derniers temps. J’en suis arrivé à imaginer m’asseoir sur les urinoirs pour être certain que personne ne me fasse le sac à dos pendant que je pisse. J’exagère à peine.
- Nous concernant : A peu près 1000€ de vol en liquide et matériel photo à Quito et sur le marché d’Otavalo.
- 50% des touristes rencontrés ont une expérience « pickpocket » à raconter.
- 1 jeune couple qui a subi un début d’agression dans un bus.
Bon c’est du matos, y’a pas mort d’homme mais c’est dommage, vraiment dommage car l’on finit par se méfier de tout et tout le monde, même des meilleures intentions. Le but du voyage c’est quand même l’échange et quand y’a plus la confiance… Aller nous n’en parlons plus !
ALLEZ-Y QUAND MEME. C’EST DEJA UN MERVEILLEUX SOUVENIR !

LE PAYS :
- Des paysages à couper le souffle dans la Sierra principalement.
- Un séjour en forêt Amazonienne est vraiment une expérience unique même si les agences sont incontournables.
- Par contre tout l’urbanisme, du petit bled à la capitale, est à vomir. Exception faite du Quito historique, du quartier de la Floresta et de la Mariscal. Bon cela n’engage que nous mais lorsque Léon parle de la merveilleuse Quito on a eu un peu de mal à suivre.
- Etant habitués à l’Asie, notre premier contact avec les équatoriens nous a quelque peu déstabilisé. Ils ne sont pas très souriants ni avenants, les enfants encore moins. Les choses changent lorsque l’on passe deux ou trois nuits dans les communautés ou en famille.

LA METEO :
- Le soleil n’est jamais bien loin, la pluie non plus… !

BON ON Y VA ?

J1 / 25 mai : ARRIVEE QUITO :
Arrivée aéroport 19h25. Nous faisons au plus simple pour rejoindre le centre historique de Quito en 45 minutes. Taxi (26$). Nuit chez Léon COLONIAL. Excellent pour une étape d’arrivée.
Première nuit, premier tremblement de terre (127 secondes, magnitude 8,2). Heureusement c’était à la frontière péruvienne mais ça fait drôle quand même comme accueil.
J2 / 26 mai : PREMIERE JOURNEE A QUITO
Briefing à l’hôtel. Derniers conseils, derniers changements de programme en fonction des bons plans de tout Equateur (merci Valentin !).
C’est parti pour prendre contact avec le Quito historique ! Première journée, première expérience pickpocket. On a dit que l’on en parlait plus.

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Attente du bus pour Lago Agrio devant le Blue House- Old Town. En remontant et tournant le coin de la rue à gauche vous trouverez le « café Romance » Le patron nous a laissé attendre dans son établissement jusqu’à 23h et nous a accompagné. « Le quartier est calme mais nous avons des mauvaises expériences » a-t-il dit.

7 heures plus tard hôtel D’MARIO à Lago Agrio.

J3 / 27-30 mai : Réserve de CUYABENO

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On débarque vers 7h devant le D’MARIO. C’est le point de rendez-vous de toutes les agences. Aucun intérêt si ce n’est de prendre un petit dej et laisser des bagages en consigne. Embarquement vers 9h dans des bus pour Puente Cuyabeno. Deux heures plus tard embarquement dans des pirogues pour les différents lodges. Deux à trois heures plus tard vous êtes immergés en forêt amazonienne ! Un séjour de trois nuits est idéal. Moins c’est un peu court, plus c’est du remplissage. Vous trouverez le programma sur tous les sites des lodges. C’est une expérience unique à ne pas manquer. Seul le chamane de la tribu des Siona n’a trompé personne. Il se présente comme le plus jeune des 5 chamanes de cette communauté, cela explique certainement qu’il ait un BTS de marketing en poche mais tout le monde a joué le jeu… sans être dupe pour autant. Nous conseillons le Guacamayo lodge sans réserve, les autres étaient rentrés depuis bien longtemps que nos guides nous faisaient encore découvrir la faune des lieux.
Ecologiquement, chacun réglera avec sa conscience le problème de la nécessité de sa présence dans ce sanctuaire…

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J6 / 30 mai : SUR LA ROUTE DE PUYO…
Retour à Lago Agrio vers 14h. Le représentant de la location de voiture nous attend au D’Mario. Prise en compte du véhicule de location et nous voilà partis pour El Coca où nous comptons faire étape sur la route de PUYO. (L’étape Lago Agrio – Puyo peut aussi se faire en 9h de route).Nous sommes au paradis de l’exploitation pétrolière par les lobbies. La route est assez monotone, ce n’est pas l’enthousiasme. El Coca : Surprise car il est assez facile de se loger mais l’on comprend tout de suite que les gens ne sont pas là pour rire. C’est Germinal des temps modernes. On échoue au Coca Impérial. A trois pas l’on découvre une sorte de hangar ouvert sur la rue. Mi resto , mi club et … nous passons une très bonne soirée.

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J7 / 31 mai : EL COCA / FATIMA (7kms avant PUYO)
L’E45 traverse la forêt amazonienne à une altitude moyenne de 1000m. C’est beau et assez monotone. Décidément l’Orienté n’est pas notre tasse de thé…
Arrivée à Fatima et … gros coup de cœur pour « Los Yapas holistic center » domaine dédié à la reforestation. Accueillis par Gabriela, sympa, souriante, passionnée de plantes médicinales, vegan et parlant même un excellent français. Découverte des plantes médicinales, bain d’argile en rivière.

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On se sent si bien que nous décidons de rester une nuit supplémentaire. Seul bémol, un peu cher.

J8 / 1er juin : LA FAMEUSE ROUTE DES CASCADES…

Banos est à 1h de route de Fatima. Nous nous échauffons à la cascade de Machay.

Arrivons à EL PAILON DEL DIABLO à midi sous la pluie. Nous décidons de déjeuner. Le soleil n’est jamais bien loin, la pluie non plus ! L’endroit est très moche. La truite fraîche d’il y a longtemps… Et voici les « chivas » pleins de touristes locaux, la sonorisation à fond. Même pas besoin de se consulter, nous renonçons à la visite. Nous poursuivons vers le voile de la mariée. La succession de toutes les attractions faites pour le tourisme de masse et dénaturant le paysage finit de nous dégouter. Un coup d’œil à Banos, petit centre-ville aux allures espagnoles entouré de montagnes suisses mais les agences, hôtels et boutiques vendant de l’artisanat made in china nous achèvent. Retour chez Gabriela !

Nous sommes en Equateur depuis une semaine. Vous aurez compris qu’il n’y a pas eu vraiment de coup de cœur à part les 72h en immersion amazonienne…

J9 / 2 juin : PUYO – CHIMBORAZO

Maps Me annonce un trajet de 4 heures. Nous partons très confiants. Nous longeons le Chimborazo par l’est lorsque brutalement Maps Me nous fait prendre un chemin impraticable. C’est le début d’une galère de trois heures. Nous tournons en rond au sud du Chimbo et Maps Me s’entête à vouloir nous faire grimper directement…En désespoir de cause nous rejoignons GUARANDA (merci Hélène) et remontons la E291 en direction d’AMBATO. Nous arrivons au CHIMBORAZO LODGE à la nuit. OUF ! 270 degrés autour du volcan pour atteindre notre objectif au bout de presque dix heures mais la route suivie nous a fait passer dans des décors époustouflants.

Le CHIMBORAZO LODGE ? Un « berghaus » suisse en Equateur. Ce petit coup de folie vaut le détour. Ca y est le voyage décolle…

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Une telle journée vaut bien une cerveza non ? A peine le repas terminé nous ressentons les premiers symptômes du mal de l’altitude. Nous passons une nuit blanche épouvantable. Chacun surveille l’autre. A 4 heures du matin j’envisage de tenter de rejoindre la ville la plus proche (75kms) pour trouver un hôpital. Nous tiendrons jusqu’au petit déjeuner.

J10 / 3 juin : CHIMBORAZO – POSADA DE TIGUA

Après le petit dej nous trouvons la force de rouler jusqu’au parking du Chimborazo à 4800m. Epoustouflant de beauté mais nous ne ferons que quelques pas compte tenu de notre forme olympique.

Nous arrivons vers 16h à la POSADA DE TIGUA au pied de la lagune de QUILOTOA. On nous explique que FELIPE  le propriétaire des lieux est absent. Nous mangeons seuls dans une ambiance de presbytère. Rien à voir avec ce que nous avions lu.

J11 / 4 juin : LAGUNE DE QUILOTOA

Surprise au réveil. FELIPE nous accueille pour le petit déjeuner. Ce jeune homme est solaire, rayonnant, il a appris le français à Strasbourg. La Posada de Tigua prend vie de manière inattendue.

Nous partons pour la lagune de Quilotoa. Nous faisons une rando de 4h sur les crêtes. Souvenir d’un jardin botanique dans un décor majestueux à 3800 m d’altitude. Retour vers 16h30 pour s’essayer à la traite des vaches et la confection de confiture de lait.

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En soirée nous avons droit à l’histoire passionnante de la famille de Felipe, du domaine et des communautés indiennes du coin. Une leçon de vie et …de mort.

J12 / 5 juin : RANDO A DOS DE MULES

A l’initiative de Felipe nous repartons vers la lagune à dos de mulets. Départ de la Posada après le petit dej pour une rando de 4h30. C’est notre gros coup de cœur du voyage. Le parcours est très beau mais ce n’est pas de tout repos. Vertige s’abstenir, il faut aussi parfois mettre pied à terre pour soulager les bêtes qui ne peuvent plus supporter la charge. Les quelques dizaines de mètres faits à pieds donnent une bonne idée de l’effort fourni par elles. Pour atteindre le Quilotoa il faut franchir un canyon profond je ne dis rien de plus que : A ne pas manquer !

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J13 / 6 juin : COTOPAXI

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Nous arrivons vers 10h au CUSCUNGO cotopaxi. Petit hôtel récent tenu depuis 6 mois par un jeune couple. Nous sommes à 7 kms de l’entrée du parc (entrée gratuite). C’est sans prétention, sympa, très propre et c’est une porte pas chère ouverte sur le parc. Nous entrons dans le parc vers 10h30 et ressortons vers 17h. Le dernier parking est accessible en SUV. Nous entrons dans la couche nuageuse à 3200m et en sortons à…3400m. Le Cotopaxi se découvre majestueux. Nous marchons jusqu’au refuge (2 heures, ça grimpe et ça manque d’oxygène !). Une petite soupe entourés que de gens sympas. Merveilleuse journée.

J14 / 7 juin : VERS OTAVALO

Transit vers OTAVALO où nous restituons le véhicule à l’hôtel Dona Esther.

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Nous voici en bus ! L’endroit est pittoresque et donne sur un patio intérieur agréable. Il est de plus très bien situé au centre-ville. Le romantisme de la soirée un peu gâché par l’arrivée d’un groupe de touristes des pays du nord de l’Europe qui se sont approprié la soirée avec grand bruit et manque de savoir-vivre…

J15 / 8 juin : Marché OTAVALO

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Un taxi nous attend à 6h30 devant l’hôtel pour nous conduire au marché aux bestiaux d’Otavalo. Nous ne regrettons pas notre lève-tôt. Retour à l’hôtel vers 8h30 pour un petit dej, mise en consigne des bagages et nous voici sur le plus grand marché d’Equateur à deux pas de l’hôtel. C’est vraiment l’endroit où faire les cadeaux souvenirs.

A trois minutes de quitter l’endroit… Nous avons dit que nous n’en parlerons plus mais le coup est rude ! Nouvelle aventure pickpocket ! Nous sautons dans le bus pour Ibarra notre prochaine étape mais le cœur n’y est plus !

J16 / 9 juin : SAN CLEMENTE (IBARRA)

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D’aucuns nous avait dit que « San Clemente » était devenue une communauté un peu touristique. C’est peut-être le cas en saison. Nous concernant nous sommes les seuls touristes et logeons chez Manuel, l’instigateur de cette aventure communautaire. Cet homme est une encyclopédie ouverte sur les traditions de son peuple et les plantes naturelles. Il parle suffisamment français pour nous faire passer ses connaissances et passer du temps en sa compagnie est passionnant. Ce havre de paix nous remonte le moral.

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J17 / 10 juin : SAN CLEMENTE

Lundi de Pentecôte. Ballade en ville avec nos hôtes, style on se connait de longue date, quelques courses et l’on déguste une excellente et célèbre glace. Je pense que nous allons quitter l’endroit avec émotion…

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J18 / 11 juin : IBARRA – MINDO

Manuel et son épouse Loreta nous conduisent au terminal routier vers 8h30. Gagné ! Beaucoup d’émotion. Nous grimpons dans le bus pour Quito (2h30 et 6$). Transfert entre Carcelen et La Ofelia en taxi (5 $). Et bus pour Mindo (6$ , 4 bus par jour et 3h de trajet). Utilisation des toilettes à Carcelen… j’envisage de m’asseoir sur l’urinoir pour ne pas tourner le dos à de potentiels pickpockets… LOL.

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J18-19 / 12-13 juin : MINDO

MINDO est une grosse bourgade axée exclusivement sur le tourisme mais en juin nous sommes … presque seuls ! Les autochtones sont souriants et avenants, cela change des andins et nous sommes assez vite en confiance attablés à une terrasse devant une bonne « cerveza ». Il y a de quoi occuper deux jours : balades au sentier des cascades, tarabita, observation de la faune et flore et les incontournables raftings et autres… Mais c’est cool. Embarras du choix pour manger et dormir. Nous avons séjourné au EL DESCANSO et à la cabana ARMONIA. Nous conseillons vraiment le second pour 18$ personne /nuit. Attention les deux distributeurs de Mindo sont fâchés avec les cartes bleues. Retirez de l’argent avant de vous rendre à Mindo.

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J20 / 14 juin : MINDO – QUITO

Nous rejoignons l’hôtel chez Léon Tradition dans l’après-midi pour notre débriefing avec Hélène. Comment dire… elle a un certain bagout, on ne l’arrête plus. C’est une personne charmante et passionnante.

J21 / 15 juin : DERNIÈRE JOURNÉE A QUITO

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Notre vol est prévu à 20h. Nous partons pour le « teleferico »… En maintenance ! Nous nous rabattons sur le « Quito city bus tour ». Le gros truc à touristes quoi ! Et bien surprise car cela permet en trois heures d se faire une vue d’ensemble de la capitale. De découvrir des endroits où nous ne serions pas allés et d’autres où nous n’irons plus. Traverser « la floresta » est surprenant et « la Mariscal » donne envie de venir se détendre. Je pense qu’en cas de séjour de plusieurs jours il peut être intéressant de commencer par cette activité qui permet d’orienter ses choix de visite.

Nous sommes enregistrés lorsque Titine est demandée au comptoir d’embarquement. Je la vois partir entre deux policiers pour vérification de sa valise… Heureusement ils me la rendent rapidement…

Comme nous avons quelques insomnies liées au décalage horaire, nous sommes déjà sur le site « TOUT PÉROU » ….

Salut à tous et merci TOUT EQUATEUR.

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En Equateur, il y en a pour tous les goûts! Aujourd’hui, suivez l’aventure de Nejma et Oscar qui ont fait un volontariat varié et haut en couleurs pendant presque 1 mois, près d’Arenillas, à la frontière avec le Pérou. 

Voici son récit:

« Après 3 superbes semaines en volontariat à la finca HAPPY FRUIT, nous sommes ravis de vous partager cette belle aventure.

En totale immersion pendant ces 3 semaines, nous avons été accueillis les bras ouverts par le jeune couple Tanya&Jorge, leurs 3 enfants Isabella (6 ans), Lucas (3 ans) et Baby Martin (8 mois). Il y avait aussi les salariés de la finca qui ont été adorables avec nous: Fabian, Lebby qui s’occupent des plantations et des jardins, et Leydy, une jeune fille qui aide à la maison avec les enfants et la gestion du quotidien.

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Tanya et Jorge se sont lancés dans l’aventure HAPPY FRUIT il y a 5 ans avec comme projet de promouvoir la vente de délicieux fruits organiques (pour de vrai!), à l’état pur (en fruits frais ou en jus) ou à l’état transformé (mangues et pitahayas déshydratées délicieuses !), la vente de supers aliments bio (Moringa, Lemon detox) et de délicieux assaisonnements bios (Albaca (basilic) et Aji (piment)).

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Afin de sensibiliser au maximum, Jorge propose un HAPPY TRAIL, au cours duquel il propose une visite de la finca avec une large dégustation de fruits frais et un succulent jus pour clôturer le tour. Il propose aussi un atelier « Compost  » très instructif, tandis que Tanya propose des ateliers cuisines vraiment tops (lait d’amande, pancakes, légumes sous différentes forme, houmous…).

Happy Fruit c’est aussi une cuisine végétarienne faite maison, avec des produits ultra frais, venant pour la plupart de la propriété, préparé avec soin et beaucoup d’amour ! Il est possible de prendre chaque repas de la journée pour une somme toute aussi sympathique que la saveur de chaque aliment (5$ le repas). On peut aussi se procurer le fabuleux pain maison du grand panadero Jorge.

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Happy Fruit c’est aussi une très jolie cabane en bois bâtie sur les principes de l’écoconstruction. Entre coin hamacs, grandes douches extérieures, supers toilettes sèches et pour couronner le tout, une grande piscine pour barboter, il y a vraiment tout ce qu’il faut ! Et si l’envie est de vivre quelque chose d’encore plus authentique, pourquoi pas une petite baignade dans la rivière avec un gommage au café maison ! Autant dire que ce petit havre de paix invite grandement à la détente et au bien-être. L’endroit est rempli de papillons colorés, de mini colibris, d’oiseaux en tout genre, et Luna, le chien de garde est un amour ! (ça ne paraît pas mais Luna est une excellente gardienne de la propriété, elle prend son rôle très au sérieux !)

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Happy Fruit c’est aussi Happy School, une école créée par Jorge et Tanya, qui propose aux enfants de la communauté des ateliers pédagogiques l’après-midi lorsqu’ils ont des intervenants ou des volontaires motivés.

Et dans tout ça, que font les volontaires ??

La mission principale des volontaires est avant d’aider au quotidien : préparer les repas pour tout le monde, ranger et laver la cuisine, et s’occuper de temps en temps des enfants qui sont encore petits.

Il s’agit aussi d’aider à accueillir les touristes et à mener à bien les ateliers proposés. Par exemple, il s’agit de cuisiner et servir les dégustations ou les repas servis aux visiteurs, ou dans le cas d’un atelier cuisine, de subordonner Tanya, c’est à dire de faire en sorte que l’atelier se passe bien en nettoyant au fur et à mesure, préparant les prochaines recettes…etc.

Dans cette dynamique gastronomique, en participant aussi activement, nous avons énormément appris de la cuisine végétarienne d’une part et d’une cuisine facile faite maison d’autre part. Nous avons eu le plaisir d’apprendre à faire du pain avec Jorge, de la marmelade avec des fleurs de Jamaica, divers laits végétaux (amande, courge, avoine), différents types de houmous, de la viande végétale hyper complète, des tortillas du matin…et j’en passe. Nous sommes allés cueillir des gousses de cacao un matin et avons suivi toutes les étapes de la confection d’un chocolat maison. Complètement séduits par cette délicieuse façon de faire, nous n’avons pas hésité de profiter de la cuisine et de cette ambiance « faite maison » pour nous lancer nous aussi dans de nouvelles recettes personnelles à la fois gastronomiques et cosmétiques, ce qui a permis aussi de partager de nouvelles idées à Tanya et Jorge.

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Au-delà de ces « missions » générales qui ne prennent déjà pas mal de temps sur une journée, nous avons pris le temps avec Tanya quelles seraient nos autres missions durant 3 semaines. Les missions de chaque volontaire dépendent de ce que le volontaire aimerait apporter et surtout des besoins de Tanya et Jorge du moment. Par exemple, ils ont en projet d’ouvrir un, voire deux points de vente prochainement, et auront sans doute besoin de volontaires pour les aider dans ce nouveau projet. Nous, par exemple, nous avons accompagné Tanya un samedi matin pour animer un stand de dégustation dans un restaurant fréquenté de Machala.

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Ou alors, si vous avez une compétence particulière, vous pouvez proposer de l’utiliser. Par exemple, le volontaire avec nous était chargé de mettre à neuf tout le site internet, et la volontaire qui arrivait après nous, allait proposer des ateliers cuisine, étant chef cuistot.

Pour notre part, nous avons décidé d’un commun accord avec Tanya&Jorge, de créer et mener un atelier de français pour 10 enfants de la communauté pendant 5 jours tous les après-midi. Ce fut une expérience géniale pour nous et pour eux, qui ont eu l’opportunité d’en apprendre un peu plus sur la France, sa culture et ses monuments les plus connus. L’objectif étant d’apprendre un peu de français, nous avons proposé plusieurs ateliers/jeux pédagogiques sensibilisant au vocabulaire des couleurs, des chiffres et aux expressions courante de la vie quotidienne. Les enfants âgés de 3 à 15 ans, ont montré beaucoup d’enthousiasme et ont terminé leur semaine d’atelier avec un grand sourire et la tête remplie de nouvelles choses. Ils ont particulièrement apprécié les jeux ludiques à l’extérieur et les ateliers cuisine (jus de fruits, muffins, pain, crumble, salade de fruits). Une super expérience pour tous !

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Une autre de nos missions fut de diffuser au maximum le projet de Happy Fruit sur les réseaux sociaux, de chercher des partenaires et d’élargir au maximum la publicité avec les guides français. Il s’agissait aussi d’alimenter régulièrement Instagram et Facebook en faisant des photos et en proposant une mise en page attractive.

Pour être complètement sincères, nous avons travaillé bien plus que les 5h par jour, mais quelque part, lorsqu’on est intégrés comme ça et qu’on est accueilli comme à la maison, c’est un peu compliqué de vraiment faire la part des choses, et de rester strict sur les horaires. Il y a des journées ou on a fait plus, et des journées ou on était plus cools. Mais globalement, on se n’ennuie pas, et c’est ce qui nous a plu aussi !

Mais Happy Fruit en tant que volontaire, c’est aussi participer à quasi tous les bons moments en famille !! Manger des fruits dans le jardin avec les enfants, partager les bons repas conviviaux, découvrir les mangroves avec Tanya, fêter les anniversaires ensemble… nous nous y sommes sentis comme dans notre famille !

Afin de profiter au mieux des 2 jours de congé par semaine, il est possible soit de rester sur place et de profiter de la beauté du lieu, de la bonne nourriture, et de se prélasser entre piscine, rivière et bibliothèque pleine de supers bouquins ! Soit de partir à la conquête de la forêt pétrifiée de Puyango, ou de la jolie ville de Zaruma !!

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Voilà, vous savez tout sur notre belle expérience à Happy Fruit : du boulot certes, mais beaucoup de bonheur, de bons moments et de régals ! »

Si vous êtes intéressés, il faut s’y prendre à l’avance car c’est 4 volontaires maximum pour 3 semaines minimum. Pour plus d’informations, contactez Tout Equateur !!

Résumé d’une experience hors du commun, avoir la chance de rencontrer Baltazar, dernier témoin d’une coutume centenaire, celle de récolter la glace du Chimborazo pour la descendre dans la vallée, à Riobamba. Lynda et Martin ont eu la chance de passer un peu de temps avec ce personnage d’un autre temps. Chéri des équatoriens, Baltazar a même vu la création d’une route touristique en train de Riobamba à Urbina, pour les voyageurs avides de connaître ses récits.

« Avant l’arrivée des réfrigérateurs, la glace du Chimborazo était essentielle à la conservation des aliments et à la fabrication de la crème glacée paila. La famille Ushca, comme de nombreux autres habitants de la région, était responsable de l’ascension du volcan, de la collecte de la glace au sommet et de son transport vers les marchés de Riobamba, transportant entre six et huit blocs par personne et par jour. 

Au fil des ans et de l’arrivée de la technologie, le secteur de la glace a cessé d’être rentable et la plupart des fabricants de glace se sont retirés. Il ne reste plus que Baltazar, qui, avec ses fidèles mules, monte inlassablement chaque semaine sur les pentes de Taita Chimborazo. »

Source: Tren Ecuador

Mais retour à nos moutons et au récit de Martin et Lynda !!

Nous avons fait un long périple en Équateur de décembre 2018 à avril 2019. Ce voyage de découverte était pour nous le point de départ d’un projet de film documentaire. Fraîchement débarqués à Quito nous avons approché Léon et Valentin de TOUT ÉQUATEUR. Nous tenons à les remercier chaleureusement pour leurs conseils et leurs contacts. Pendant 5 mois nous avons découvert un pays d’une diversité incroyable et fait des rencontres inoubliables. C’est difficile de résumer et de raconter un si long périple. Par où commencer…?! Les Andes…! Nous avons passé près d’un mois à sillonner le cœur andin du pays…Riobamba, Guaranda, Salinas, Guamote, Ambato et le volcan Chimborazo…un coup de cœur!

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Grâce à la route qui monte jusqu’au Refuge Carrel et au sentier qui donne accès au refuge Whymper, le flanc nord-ouest du volcan est le plus visité. Les paysages sont grandioses…même par temps couvert. Les nuages bas et la neige ajoutent une touche dramatique au décor. Sur le versant sud-est du volcan, peu visité, nous avons vécu une belle expérience qui sort des sentiers battus et que nous partageons ici!

Sur le Chimborazo, il existe une tradition très ancienne qui consiste à extraire des blocs de glace de la moraine située en contrebas du glacier, à environ 5000 mètres d’altitude. Baltazar Ushca, souvent appelé el ultimo hielero, est un personnage bien connu en Équateur. Pendant des décennies Baltazar a récolté la glace du Chimborazo pour la vendre aux marchés de Riobamba. Avant l’avènement de la glace industrielle, cette ressource était essentielle. Pour la petite histoire, Baltazar Ushca ne monte plus à la « mine » de glace. Il est maintenant âgé de plus de 70 ans. Son gendre, Juan Ushca, a cependant pris la relève et perpétue maintenant le métier (rare) de hielero. Juan monte deux fois par semaine (les jeudi et vendredi) à 5000 mètres d’altitude pour récolter des blocs de glace qui seront vendus au marché de La Merced de Riobamba. Certains marchands proposent des batidos (ces jus de fruits glacés très populaires en Équateur) faits avec la glace millénaire du Chimborazo!

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Le petit village de Urbina est une excellente base pour découvrir cette tradition. Par l’entremise de Rodrigo (un guide de montagne qui possède une petite auberge à Urbina) nous avons organisé la randonnée jusqu’à la « mine » de glace du Chimborazo. (Rodrigo parle anglais…mais pas français!) Pour rejoindre la « mine » il faut partir très tôt le matin (6h30-7h00). En jeep, et accompagné de Rodrigo, le première partie du trajet se fait sur une piste raide et défoncée jusqu’à 3900 mètres (un véhicule 4×4 et la connaissance du terrain sont essentiels). Ensuite, ça continue à pied jusqu’à 5000 mètres. La dernière partie, dans la moraine, est assez raide. Compter 2 à 3 heures de marche jusqu’à la « mine » de glace. Il faut bien sûr être acclimaté à l’altitude avant d’entreprendre cette visite. C’est une expérience qui plaira à des voyageurs aventureux et curieux qui veulent découvrir autrement la région du Chimborazo. Le prix: 60$ / pers. pour les services de Rodrigo – incluant transport en jeep, déjeuner et contribution à Juan. Prévoir des vêtements pour pluie/neige/grêle…lors de notre passage – 4°degrés Celsius et des vents de 80km/h.

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L’auberge de Rodrigo est juste en face de la station de train de Urbina. On y trouve plusieurs chambres avec salle de bain partagée (15$ / pers.) et possibilités de manger sur place (petit déj. 6$ / dîner 9$). C’est rustique, bon et chaleureux. On peut accéder à l’auberge en voiture mais aussi en bus (c’était notre cas). Il suffit de demander au chauffeur d’arrêter au km 423 sur la Panaméricaine (entre Ambato et Riobamba). C’est la croisée de la route qui mène à la station de train de Urbina. De là, il n’y a qu’à marcher 700 mètres pour rejoindre l’auberge.

Bon voyage et belle découverte à tous!

Lynda y Martin

Si vous voulez partir à la découverte du Chimborazo et rencontrer Baltazar, Contactez Tout Equateur pour avoir tous les bons plans.

Retrouvez les aventures de Martial et Olivia qui ont consacré 2 mois de leur tour du monde à l’Équateur et qui n’ont pas été déçus ; ) Moi bien sûr je suis convaincu que c’est un pays à part qui a tout son sens comme étape en Amérique Latine mais lisez plutôt la suite pour vous en persuader ! je crois qu’ils résument bien la situation en parlant d’une « bonne surprise » et de « synthèse » des pays voisins ! Ils ont eu l’occasion pendant ces deux mois de voir Mindo, Cuenca, Banos, les Galapagos, Le Cotopaxi, le Chimborazo, l’Amazonie (Cuyabeno), Vilcabamba, Canoa et Puerto Lopez ! Toute une aventure ; )

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En préambule, je dirais que l’Equateur a été une belle découverte.

Nous y avons passé presque deux mois et nous ne nous sommes pas ennuyés un seul instant. Nous aurions même pu y rester quelques semaines de plus si nous n’avions pas eu un planning à respecter. Ce pays est extraordinaire dans le sens où il est la synthèse des paysages que nous avons été amenés à voir au sein des différents pays andins.

Afin d’aider les personnes qui souhaiteraient partir à la découverte de ce petit coin de paradis, voici un résumé du circuit que nous avons fait avec les adresses que nous avons testées. Comme vous pourrez le constater à la lecture, certaines vous seront vivement recommandées, d’autres moins. Cela reste, bien sûr, une appréciation toute personnelle.

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Après avoir quitté Trujillo au Pérou, nous sommes arrivés directement à Vilcabamba le 8 mai. Si vous aimez la nature, cet endroit est fait pour vous. L’atmosphère y est calme, le cœur de ville est paisible, bref on s’y sent bien et en sécurité tout de suite. En revanche, ce n’est pas ici que vous trouverez le meilleur reflet de la culture équatorienne ; Vilcabamba est le repère de retraités américains et de quelques français.

Nous avons logé dans une super auberge de jeunesse : « Le rendez-vous ». La chambre individuelle est très confortable, décorée avec goût et bien pensée. Le petit-déjeuner est varié, frais et bon. La cuisine est grande et bien équipée et le jardin, un vrai bonheur.

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Côté restauration, nous avons essayé le Timothy’s (bons burgers), le Mexibamba (bonne cuisine mexicaine), le Murano (pas exceptionnel) et le United Falafel (excellent). Nous avons également gouté les viennoiseries, le pain, la charcuterie et les fromages de la « Baguette française ». Tout était vraiment bon.

Dans les environs, nous avons fait plusieurs randonnées :

-          celle dite « Agua de Hierro » ne nous laisse pas un souvenir impérissable,

-          celle allant à la cascade del Palto (jolie cascade d’une trentaine de mètres) dans le parc national Podocarpus, en revanche, nous a plu. Le chemin était assez raide et parfois difficilement praticable,

-          celle du Cerro Mandango nous a offert une magnifique vue sur la ville et ses environs. Attention toutefois si vous souhaitez continuer sur le chemin des crêtes, il faudra être équipé d’un GPS et d’un pantalon car il n’est pas balisé et pas très bien entretenu. Même avec l’application Maps.me, il est possible de se perdre…

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Nous avons également testé un massage du corps un soir. Pas très cher (25$ pour une heure) et bien fait. Nous ne nous souvenons pas du nom du salon mais d’après le propriétaire de l’hôtel, il y en a plusieurs dans la ville et ils ont tous un très bon rapport qualité-prix.

Le 11 mai, nous avons pris le bus pour Loja (1h) puis pour Cuenca (4h20), notre destination finale. C’est une jolie ville, très agréable. Nous avons logé à l’auberge de jeunesse « Casa Macondo ». Super adresse : la chambre individuelle est confortable et calme et le petit-déjeuner agréable. Le personnel a tout fait pour que nous nous y sentions bien.

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En adresses culinaires, nous avons gouté Origami sushi (pas terrible), Nuna (bons sandwiches) et le Mediterraneo (super adresse que nous avons tout simplement adorée et à laquelle nous sommes retournés).

Cette ville présentant de jolies façades, nous avons beaucoup flâné. Nous avons visité l’ancienne cathédrale (audioguide en français vraiment bien fait) et sommes montés en haut de la nouvelle cathédrale. La vue est jolie et le coût est très raisonnable. Par ailleurs, la ville possédant un savoir-faire historique dans la fabrication de panamas, plusieurs musées et boutiques en expliquent la fabrication (avec plus ou moins de détails et d’arrière-pensée commerciale).

A côté de la nouvelle cathédrale, sur la plaza de las flores, nous avons pris une Agua de Pitimas à l’échoppe monacale. Contre 50 cents, nous avons testé cette boisson traditionnelle qui agit sur les mauvaises énergies. Un conseil si vous êtes plusieurs, prenez un verre à partager d’abord et voyez ensuite. Le goût est spécial !

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Nous nous sommes également rendus au parc national Cajas. Après 30 min de bus, l’ascension du Cerro Luis permet d’avoir un beau panorama sur les montagnes et les lagunes. Si, comme nous, vous avez du beau temps, vous allez en prendre plein les yeux.

Le 16 mai, nous sommes partis en direction de Guayaquil (4h15 de bus). Nous n’avons pas du tout apprécié cette ville ; si nous n’avions pas eu notre vol pour les Galapagos, nous n’y serions certainement pas allés.

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Nous avons logé à l’hôtel Simmonds. Le nom affiché sur place n’était pas le même et le bâtiment est de type forteresse imprenable avec fils électrifiés et des murs de 3 mètres. La chambre est glauque et le petit-déjeuner franchement immangeable. Ce n’est pas une adresse que nous garderons en mémoire.

Une fois installés, le gérant de l’hôtel nous a montré sur un plan dans quelles rues nous pouvions nous balader. En gros, deux rues pour rejoindre l’avenue principale, l’avenue principale mais sans traverser le parc qui est au milieu, le malecon, le quartier de las Penas (et encore, pas toutes les rues) et c’est tout. Il nous a rayé quasiment tout le plan en nous disant de ne pas nous y rendre car il n’y avait rien à voir et que c’était dangereux.

L’avenue principale ne présente pas beaucoup d’intérêt, il y a essentiellement des magasins. Le malecon, en revanche, est plutôt agréable, bien aménagé et animé. Le quartier de Las Penas n’est pas mal non plus, très coloré. Son phare (gratuit) offre une jolie vue sur la ville et la mer. Après, il faut aimer la présence policière car il y avait des agents tous les 10 mètres pour nous dire « c’est par là le chemin, n’allez pas par là c’est dangereux ».

Il y a également le Parque Seminario qui permet d’observer gratuitement et de très près de nombreux iguanes. Si vous allez ensuite aux Galapagos, ce n’est pas indispensable.

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En restauration, nous n’avons fait qu’un seul restaurant, La Fondue, que nous déconseillons fortement. C’était vraiment hors de prix, pas très bon et les portions étaient ridiculement petites.

Le 18 mai, nous avons pris l’avion pour l’île de San Cristobal aux Galapagos. Nous avons tout simplement adoré les Galapagos ; ça a été le point culminant de cette année de voyage.

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Nous avons passé 10 jours dans l’archipel et avons visité trois îles (San Cristobal, Isabela et Santa Cruz). Très honnêtement, nous avons regretté de ne pas avoir pris plus de temps sur place. Nous nous étions dit que ce serait suffisant vu la taille des îles mais la douceur de vivre et l’environnement exceptionnel font que, à notre sens, 15 jours sont un minimum.

Par ailleurs, si vous souhaitez découvrir ces trois îles, nous vous conseillons d’atterrir sur une île et de décoller d’une autre ; les navettes entre les îles sont relativement chères et mal adaptées (bâteaux type plongée pour transporter une vingtaine de passagers, bruyants et remuants).

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Sur San Cristobal, à notre arrivée, nous avons logé dans un AirBnb. Nous n’avons pas testé beaucoup de restaurants puisque nous avions accès à une cuisine mais le Midori, sur le port, nous laisse un bon souvenir.

Nous avons fait une plongée au Leon dormido en espérant voir des requins marteaux. Le site est joli mais nous n’avons malheureusement quasiment rien vu car il y avait du courant et donc une visibilité réduite.

Nous avons également fait la balade jusqu’à la plage Baquerizo (où on peut nager au milieu de dizaines de tortues) en passant par le ponton Tijeretas (où il est possible de nager avec des otaries particulièrement joueuses bien que non apprivoisées).

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Le 20 mai, nous sommes partis en direction d’Isabela. Nous avons logé à l’auberge Punta Arena. Très bonne adresse ; les chambres sont propres et confortables et les propriétaires sympathiques. Il est possible d’y cuisiner et des vélos sont à disposition.

Nous avons testé le restaurant Booby Trap qui était très bien. Le bar qui est devant, le Beto’s beach bar, était agréable ; il est possible d’y prendre un verre les pieds dans le sable, face à la mer.

Nous avons testé la lagune Concha de perla qui est à côté du port. C’est gratuit et on peut y observer de nombreux animaux marins en liberté, on a adoré et nous y sommes allés tous les matins. Bon, il y a un peu de monde, ce n’est pas le cadre idyllique, mais c’est top pour observer les raies, tortues, et jouer avec les otaries.

Nous avons également fait une sortie snorkeling à Los tuneles avec l’entreprise Rose Delco. Ce fut une bonne journée, nous avons pu observer de nombreux requins, des boobies, des raies, des pingouins…

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Le 23 mai, nous sommes partis sur l’île de Santa Cruz où nous avons logé dans un Airbnb.

Mon conjoint a fait une sortie plongée (2 plongées) à Gordon Rocks avec le centre de plongée Macarron scuba diver. C’est l’un des centres de plongée les plus chers (180 dollars) mais la qualité de la prestation le vaut. De plus, il a pu voir de nombreux requins marteaux, avec une visibilité excellente, ce qui lui laisse encore aujourd’hui un souvenir impérissable. Attention, il faut réserver d’avance ; les créneaux sont pris d’assaut. Et toutes les agences conseillent d’avoir un minimum de 20-25 plongées.

Le 26 mai, nous sommes retournés sur l’île de San Cristobal afin de prendre notre avion le lendemain. Nous avons logé à l’auberge de jeunesse Casa Celeste. Les chambres sont agréables, la cuisine est minimaliste mais la terrasse offre une jolie vue. En revanche, c’est assez éloigné du centre de la ville et ça grimpe.

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Le 27 mai, nous avons pris notre avion pour Guayaquil. A peine atterri, nous avons pris un bus pour Riobamba (4h30). L’aéroport et la gare routière sont très proches, nous avons fait le chemin à pied.

A Riobamba, nous avons logé à l’hôtel Casa 1881. Une adresse exceptionnelle : les chambres sont spacieuses et agréables, la salle de bain également et le petit-déjeuner est tout simplement délicieux (frais et différent tous les jours). Le propriétaire est adorable et la décoration intérieure recherchée. Vraiment une super adresse qui nous restera longtemps en mémoire !

En restaurants, nous avons testé la Pizza D’baggio (bonnes pizzas), Crêpe & cie (une chaine qui propose de bonnes crêpes) et El Chacarero (très bon restaurant).

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En activités, nous avons visité la ville qui est plutôt agréable avec sa vue sur les volcans. Nous sommes montés au parc la Loma de Quito, qui devait permettre d’avoir une vue d’ensemble sur la ville. Nous n’avons pas trop vu l’intérêt, le parc n’étant pas particulièrement entretenu et la vue pas dégagée (on ne pouvait pas voir le Chimborazo).

Nous avons également fait la descente en VTT du Chimborazo avec Probici. L’organisation était au top, tout comme la sécurité. Nous recommandons vivement. La journée s’est déroulée de la manière suivante : un guide est venu nous chercher à l’hôtel à 6h30 du matin avec un van déjà chargé des vélos. Nous nous sommes arrêtés dans une boulangerie pour prendre un casse-croute puis avons roulé jusqu’au Chimborazo en faisant quelques pauses afin de limiter le mal des montagnes. Une fois arrivés en haut, nous sommes montés à pied jusqu’au refuge (sentier balisé) puis sommes redescendus rejoindre notre guide. Nous nous sommes équipés et avons commencé la descente. Notre guide nous a attendu à plusieurs endroits pour s’assurer que tout allait bien et pour nous donner quelques explications sur la nature et les paysages environnants. Une fois la descente achevée, nous avons remis les vélos sur le van et nous avons été déposés à notre hôtel. Ce fut une belle expérience, même pour moi qui ne suis pas très sportive.

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Le 31 mai, nous avons mis le cap sur Baños (2h00 de bus). Nous avons logé à l’hôtel Balcon del Cielo. Nous recommandons cet établissement car il donne sur une gorge et les montagnes. Il est donc très calme et la vue est vraiment belle. Par ailleurs, les gérants sont vraiment agréables.

En restaurants, nous avons essayé le Zumo (pas top), le Alto Caribe (excellent), la pizzeria Leonie (très bon), le café Arte y café (excellentes crêpes) et le café del cielo (jolie vue).

En activités, nous avons fait du rafting avec la société MTS Adventures (pas bien organisé et avec un guide pas sympathique), un parcours de tyroliennes et de via ferrata réservé avec MTS adventures (très bien), une balade jusqu’à la casa del arbol (possibilité de faire de la balançoire dans le vide) et enfin, une balade à vélo sur la route des cascades (la cascade Pailon del diablo est vraiment impressionnante).

Le 5 juin, nous avons pris le bus en direction de Latacunga (2h en bus). Nous avons séjourné à l’hôtel Rudulu. Nous n’avons pas du tout aimé cet hôtel ; la chambre était glauque et chère et le petit-déjeuner vraiment pas bon. Même les gérants n’étaient pas sympathiques.

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Nous nous sommes restaurés chez El gringo y la gorda (très bon) et chez El Submarino (bons burgers)

Nous avons fait une randonnée dans le parc national Cotopaxi. Après 20 minutes à la lagune de Limpiopungo, direction le Cotopaxi avec une ascension de 2 heures jusqu’au refuge. Magnifique vue sur le volcan, qui n’est pas souvent dégagé mais on a encore eu de la chance côté météo ! Et prévoir des vêtements chauds car ça souffle sur le trajet !

Nous sommes également allés à Quilotoa en bus. La route est magnifique et une randonnée permet de faire tout le tour du lac, sur la crête du volcan. Superbe.

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Le 8 juin, direction Quito. Nous avons logé à l’hôtel Chez Léon Colonial. L’hôtel est pas mal et donne accès à une cuisine. Deux points négatifs toutefois : les chambres donnant sur la rue sont vraiment bruyantes (si vous pouvez, demandez la chambre sur le toit qui est sur une grande terrasse) et le petit-déjeuner mériterait d’être amélioré.

C’est à Quito que nous avons rencontré François de Tout Equateur autour d’un petit-déjeuner à l’hôtel. Ce fut un moment d’échange convivial et instructif. C’est grâce à lui que nous avons réservé notre séjour en Amazonie.

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Concernant la restauration, nous avons testé Llama love (bons burritos), Galletti (bon mais cher) et le café Romeros (boissons chères mais très belle vue sur la place Santo Domingo).

En activités, nous avons surtout déambulé au gré de nos envies. Nous sommes montés jusqu’au parc Itchimbia qui offre une belle vue sur la ville. La rue de la Ronda est bien animée le soir.

Le 10 juin au soir, nous avons pris le bus pour nous rendre à Lago Agrio, la porte vers l’Amazonie. Ce trajet a été tellement long ! Après 7 heures de bus de nuit (mais dans un bus de jour), 3 heures d’attente dans un café, 2 heures de minibus (avec un chauffeur qui s’endormait) et 1 heure 45 de pirogue, nous sommes enfin arrivés à notre lodge.

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Nous étions au Guacamayo lodge. Lodge plus que convenable avec une équipe sympathique. La chambre était de bonne taille, avec moustiquaires sur les lits (même s’il n’y avait pas de moustiques) mais le guide était top, la nourriture bonne et les activités variées (observations de caïmans, de singes, de serpents, d’oiseaux, de tarentules, de dauphins roses, pêche de piranhas, …). Très bons souvenirs de ce séjour.

Le 14 juin, chemin retour jusqu’à Quito (nouvelle nuit Chez Léon où nous avions laissé nos sacs) puis le 15 juin, départ vers Puerto Lopez (11h de bus). Une fois sur place, nous avons logé dans un Airbnb.

En terme de restauration, nous avons beaucoup utilisé la cuisine de notre logement mais avons souvent pris l’apéritif sur la plage. Les bars testés proposaient tous de bons jus de fruits frais.

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Pour les activités sur place, nous avons fait une excursion pour observer les baleines (super) et avons fait une plongée avec des raies manta géantes (centre de plongée Native diving, tenu par un couple de Français, top).

Le 19 juin, nous avons pris un taxi pour nous rendre à Canoa. Le choix du taxi était uniquement lié au gain de temps par rapport au bus. Nous avons aussi pu, grâce à ce choix, faire une halte à Montecristi (ville renommée pour ses panamas, sans grand intérêt sinon).

A Canoa, nous avons dormi à l’hôtel Canoa suites. Une des plus belles chambres que nous ayons eu en 1 an de voyage. Somptueuse avec vue sur la mer, grande terrasse privative, immense chambre comprenant une cuisine,… Nous recommandons fortement cet hôtel où le personnel est adorable par ailleurs.

Ayant un peu craqué sur le prix de la chambre, nous n’avons fait qu’un seul restaurant sur place : le Shak burger qui est une bonne adresse.

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En terme d’activité, nous nous sommes principalement baladés sur la plage, la ville n’étant pas formidable et ne présentant pas d’intérêt.

Le 22 juin, après 2 heures de bus et 3 heures de taxi, nous sommes arrivés à Mindo.

Nous avons logé dans 2 hôtels différents : El Eden Tree House (top car les chambres donnent sur la forêt de nuages et de nombreux oiseaux et les propriétaires sont adorables) et le Coffee Lodge Spa (belles chambres, piscine et petit-déjeuner buffet agréable).

En restauration, nous avons testé un seul endroit : le Mecha qui propose des pâtes fraîches maison.

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En activités, nous avons pris le téléphérique permettant d’accéder à la route des cascades. C’est une ballade agréable et il est possible de se baigner. Nous avons également essayé la tyrolienne Canopy : sympa.

Le 27 juin, nous sommes partis en direction d’Otavalo (2h de taxi pour aller jusqu’au péage où on a pris un bus en direction d’Otavalo pendant 1h).

A Otavalo, nous avons dormi à l’auberge de jeunesse El andariego (top). En terme de restauration, nous avons essayé le restaurant Mi Otavalito (bien).

Pour les activités, nous avons randonné jusqu’à la cascade de Peguche puis jusqu’au sommet El Lechero (belle vue sur le lac San Pablo et Otavalo). Nous avons également fait une randonnée jusqu’à la lagune Cuicocha (magnifique), visité le marché des animaux, le marché d’Otavalo (uniquement le samedi) et le marché 24 de mayo, un de plus grands marchés d’Amérique du Sud).

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Le 1er juillet a signé la fin de notre périple en Equateur et le début de celui de la Colombie !

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Suite à des questions récurrentes de voyageurs, j’ai pris les choses en main et ai recompilé toutes les informations à savoir sur le Mal des Montagnes. Il est normal de s’inquiéter lors d’un voyage dans un pays andin où les hautes altitudes sont monnaie courante. Je vous garantis, le niveau de globules rouges ici est élevé ;-) Au programme,  des informations sur l’acclimatation et conseils pratiques. L’ascension du Cotopaxi, Chimborazo, Cayambe et autres volcans n’auront plus de secrets pour vous. Préparez vos piolets et crampons !

Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) touche à des degrés divers, toutes les personnes qui participent à des courses, trekkings ou expéditions en altitude Ses signes sont le plus souvent bénins : mal de tête, fatigue, difficultés du sommeil, œdèmes localisés.

Mais ses manifestations peuvent être graves : oedème pulmonaire de haute altitude, Œdème cérébral de haute altitude, et mettre en danger la vie des sujets atteints.

Tout malaise ou symptôme en altitude doit a priori être considéré comme un défaut d’acclimatation.

Des idées fausses:

• Mal de tête = soleil, alcool

• Nausées = indigestion, nourriture inhabituelle.

• Insomnie = inconfort.

Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) n’est ni une malédiction, ni la preuve d’un défaut d’entraînement, Ce n’est que le signe d’une acclimatation incomplète à l’altitude.

Au dessus de 3500m sujet sur deux est atteint du MAM bénin, un sur cent de complications graves (œdème pulmonaire et œdème cérébral).

Les signes de reconnaissance du MAM : Les troubles surviennent 4 à 8 heures après l’arrivée en altitude et le plus souvent à partir de 3500 mètres, parfois plus bas.

Ils sont caractérisés par un ensemble associant:

• Maux de tête dans 96% des cas

• Insomnies dans 70% des cas

• Pertes d’appétit dans 38% des cas

• Nausées dans 35% des cas

Bien souvent sont associés une asthénie, un essoufflement de repos et parfois des vertiges. Cette « mal adaptation » peut également se traduire par des œdèmes localisés : yeux, face, mains, chevilles. Certains sujets notent eux-mêmes une diminution du volume de leurs urines.

Un score peut être établi à partir des signes observés:

1 point Céphalées (maux de tête) Nausées et anorexie (perte appétit) Insomnies Vertiges, sensation de tête dans du coton

2 points Céphalées ne cédant pas aux antalgiques 1g aspirine Vomissements

3 points Essoufflement au repos Fatigue anormalement importante Baisse du volume d’urines (diurèse)

Conduite pratique : à partir du score total

Score de 1 à 3 points MAM léger antalgique habituel : 1 g Aspirine

Score de 4 à 6 ponts MAM modéré antalgique, repos et stopper la progression en altitude Score sup à 6 points MAM sévère descente (ou caisson) obligatoire

A faire : l’apport de boissons abondantes, une bonne hydratation, facilite l’adaptation à l’altitude. Boire suffisamment pour que vos urines restent claires.

Une idée fausse: en cas d’œdème, s’arrêter de boire ou prendre un diurétique.

 Ne pas méconnaître les signes du mal aigu des montagnes

Le mal aigu des montagnes ne doit être ni méconnu ni caché. Souvent par ignorance, on incrimine l’inconfort du refuge, le changement de nourriture, la fatigue pour expliquer ces malaises. Beaucoup croient qu’il s’agit de signes de faiblesse et cachent leurs troubles. Les meilleurs alpinistes ressentent le mal aigu des montagnes, comme les meilleurs marins le mal de mer! Si vous ressentez quelques-uns de ces troubles, votre acclimatation à l’altitude est encore incomplète.

Que faire?

Prenez un gramme d’aspirine ou de paracétamol: les signes s’estompent, vous pouvez continuer à monter; ils persistent, arrêtez-vous jusqu’à ce qu’ils diminuent. S’ils s’aggravent, redescendez jusqu’à ce qu’ils disparaissent, et remontez avec prudence. Ne prendre aucun autre type de médicament. Si le mal aigu des montagnes est sévère, la meilleure solution est de placer le sujet une heure dans un caisson hyperbare.

Que risquez-vous?

Tous ces troubles vont disparaître dès que vous redescendrez. Si la descente est proche ou si le séjour en altitude ne dépasse pas 48 heures, vous n’aurez que l’inconvénient d’avoir gâché une nuit ou une journée. Si la progression en altitude doit continuer ou si le séjour se prolonge, il faut absolument parfaire votre acclimatation pour ne pas risquer les deux accidents exceptionnels mais redoutables de la haute altitude: l’œdème pulmonaire et l’œdème cérébral de haute altitude.

L’Œdème Pulmonaire de Haute Altitude (OPHA) Il est marqué par une sensation d’étouffement, une respiration bruyante. Les lèvres et les oreilles deviennent bleues (cyanose), des crachats mousseux, parfois roses peuvent apparaître. Il survient souvent la nuit, après une journée d’efforts intense. La fatigue est majeure, parfois une toux sèche fait croire à un début de bronchite La saturation en oxygène, mesurée par un oxymètre portable est abaissée.

L’Œdème Cérébral de Haute Altitude (OCHA) Il est caractérisé par une lassitude extrême, des vomissements parfois brutaux et en jet. Le mal de tête devient épouvantable et n’est plus calmé par l’aspirine. Les sujets ont de la peine à se tenir debout, ils ont des vertiges, et peuvent avoir un comportement bizarre. Le coma s’installe rapidement. Parfois il n’y a pas de mal de tête, mais simplement une grande lassitude ou des troubles de l’équilibre ou seulement des troubles du comportement (abattement, agressivité). En cas d’OPHA ou d’OCHA, l’urgence est extrême, la redescente ou la mise en caisson hyperbare avant la redescente est impérative. Le passage en caisson permet de descendre dans de bien meilleures conditions et parfois de le guérir. En cas d’OPHA, la prise de bloqueurs calciques (nifédipine, nicardipine) ou les inhibiteurs de PDE5 (sildenafil, tadalafil) semble efficace. Dans les deux cas, l’injection la plus précoce possible de corticoïdes est souhaitable.

Danger : les quatre hypos !

• Hypoxie manque d’oxygène

• Hypoglycémie manque de sucre

• Hypothermie manque de chaleur

• Hypohydratation manque d’eau Prévention du mal aigu des montagnes

Quatre facteurs essentiels déterminent la survenue d’un MAM :

• vitesse d’ascension,

• altitude atteinte

• durée du séjour

• susceptibilité individuelle

Quatre règles d’or pour bien s’acclimater :

• ne pas monter trop vite trop haut, en moyenne 400 mètres entre chaque nuit au-dessus de 3500m en début de séjour.

• éviter les efforts intenses en début de séjour

• monter suffisamment haut pour s’acclimater, si l’on doit aller en très haute altitude ( plus de 5000)

• ne pas rester trop haut trop longtemps Ne pas monter trop vite trop haut : Cette règle est particulièrement effective en début de séjour, alors que l’acclimatation ne s’est pas encore mise en place : moins de 400 mètres par nuit en moyenne, entre deux jours consécutifs, au-delà de 3500 mètres dans la phase d’acclimatation en début de séjour.

• Exemple 1 : 1ère nuit à 3500m, 2ème nuit à 4000m, 3ème nuit à 4300m

• Exemple 2 : 1ère nuit à 3500m, 2ème nuit à 4300m, 3ème nuit repos à 4300m

Dans les deux cas, la différence d’altitude moyenne entre deux nuits est de 400 mètres. Eviter les efforts intenses en début de séjour Le taux d’oxygène dans le sang diminue lorsque l’on fait un effort, même minime, en altitude.

Ainsi, au sommet du Chimborazo (6310 mètres) ce taux est de 43% à l’effort !

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Faire une pause de 5 minutes toutes les 30 minutes de marche permettra non seulement de récupérer, de se réhydrater mais également de se ré-oxygéner naturellement… et de regarder le paysage plutôt que ses pieds!

La montée en « dents de scie » peut être favorable à l’acclimatation, à condition qu’elle ne s’accompagne pas d’un effort excessif. A chacun d’adapter son effort à ce qu’il ressent de son degré d’acclimatation : absence de maux de tête, bon appétit, bon sommeil sont les meilleurs signes d’une bonne acclimatation. Monter suffisamment haut pour s’acclimater Cette règle concerne essentiellement le choix (pas toujours possible !) de l’altitude du camp de base dans une expédition.

Selon l’objectif visé, il sera nécessaire d’établir un « camp d’acclimatation » : pour un sommet supérieur à 6000 mètres, l’altitude idéale pour ce camp se situe entre 4800 et 5200 mètres. L’organisme a besoin d’avoir été confronté à une altitude suffisante pour stimuler correctement ses mécanismes de défense contre le manque d’O2.

Ne pas rester trop haut trop longtemps L’homme n’est pas fait pour vivre au-delà de 5500 mètres. D’ailleurs, aucune population ne vit en permanence à ces altitudes. En effet, l’organisme s’y dégrade de façon irrémédiable (perte de poids, perte de muscle et vraisemblablement … de neurones !) d’autant plus vite que l’on reste et surtout que l’on dort haut, d’autant plus vite que l’on y réalise des efforts intenses. La prise d’aliments et surtout de boissons y est insuffisante.

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Au total, un séjour en altitude se décompose en quatre phases successives dont la durée relative dépend essentiellement de l’altitude.

Phase « blanche » : pas de signes anormaux avant 4 à 8 heures après un gain en altitude.

Phase d’acclimatation : quelques jours pendant lesquels on pourra souffrir du MAM et où se développeront les mécanismes d’acclimatation. S’abstenir d’y faire des efforts très intenses.

Phase d’acclimatement : c’est la phase optimale où l’organisme est acclimaté et encore performant: 1 à 4 semaines. Les andinistes déjà habitués à l’altitude qui se concentrent sur une ascension peuvent s’acclimater de 5 à 7 jours. Généralement celle-ci commence avec l’ascension du Rucu Pichincha, collé à Quito, puis ensuite celle du Fuya Fuya. Elles peuvent être suivies par celle du volcan Corazon ou encore du Rumiñahui. Ensuite, montée en puissance ! Direction l’Illinizas Norte et nuit en refuge pour voir comment s’adapte le corps pendant une nuit en altitude. Le Cotopaxi peut être envisagé si toutes ces étapes se sont déroulées sans incident.

Pour vous donner une idée, je vous laisse le carnet de voyage des « Rochers autour du monde » et leur acclimatation. Avouez que ça donne envie !!

Phase de dégradation : l’organisme perd progressivement son efficacité, « s’épuise » pour des efforts de plus en plus faibles.

L’importance relative de ces phases dépend de l’altitude considérée A partir d’environ 5500 mètres, il existe toujours une phase de dégradation. Au delà de 7000 mètres, la phase d’acclimatement est très courte.

L’équipement est également d’une importance vitale. Etre bien couvert et protégé vous assure  de vous concentrer sur l’effort, u lieu de se plaindre de froid aux mains, pieds…

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L’acétazolamide (Diamox®) mythe ou réalité ? :

Le Diamox® est le seul médicament d’utilisation simple dont l’efficacité a réellement été prouvée dans la prévention du MAM. Ce médicament est un inhibiteur de l’anhydrase carbonique (il s’oppose à l’alcalinisation du sang). Contrairement à ce qui est généralement pensé, son effet principal est l’augmentation de la ventilation pulmonaire et non son effet diurétique. Il diminue les symptômes du MAM, mais ne protège sans doute pas contre un œdème pulmonaire ou un œdème cérébral. Comme son action met 12 à 24 heures pour se développer, il sera beaucoup plus efficace en préventif.

Dans quel cas l’utiliser? Sur prescription médicale, dans deux circonstances:

• Quand les règles d’acclimatation (voir plus haut) ne peuvent être facilement respectées, ex. : arrivée à La Paz, à Leh ou à Lhassa en avion, ascension de sommets d’accès rapide à la haute altitude : Kilimandjaro, Aconcagua …

• Chez les personnes ayant des antécédents répétés de MAM, qui connaissent leur intolérance à l’altitude ou qui présentent au test à l’exercice en hypoxie des signes de médiocre réponse physiologique.

Son utilisation n’est pas justifiée chez une personne qui possède a priori une tolérance normale à l’altitude et qui suit les règles habituelles, physiologiques et d’acclimatation à l’altitude.

Quand? A commencer 24 heures avant l’arrivée à 3000 mètres, et à poursuivre jusqu’à ce que l’on ait atteint l’altitude maximale (généralement, une semaine suffit). On arrête dès que l’on redescend.

La majorité des informations sont tirés de « Santé Altitude  » et de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade ».

Je vous attends pour toutes vos questions concernant les ascensions et les petits secrets que j’ai tout au long de l’avenue des volcans.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Retrouvez le carnet de voyage de Brigitte et Janot et leurs trois semaines dans le pays entre Andes et Galapagos ! Ils sont rentré avec des étoiles plein les yeux ; )

 

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Mon mari et moi avons adoré ce pays encore sauvage et tellement attachant. Une leçon de courage lorsque lorsque l’on voit la vie de ces habitants surtout dans les campagnes. Des paysages à couper le souffle.des rencontres humaines enrichissantes et chargées de bcp d’humilite. Bref un pays à faire absolument et une leçon de vie pour nous français qui passons notre temps à râler pour tout et surtout pour rien. Une sensation de liberté immense quand on se retrouve seule dans ces paysages de rêves. Les montagnes sont envoûtantes et épuisantes à gravir mais quel bonheur quand on arrive au bout.
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Les plus :
  • le marché de guamote immersion dans un autre temps.
  • Banos et ses cascades .
  • La lagune de quilotoa un peu physique, à faire absolument la descente et la remontée à pieds au courage. Les mules laissons les tranquilles des endroits pareil ça se mérite!!!
  • Les volcans ces géants qui vous font sentir tellement petits.

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les Galápagos une immersion dans la nature. J’ai adoré Santa Cruz et Floreana. Que dire des fonds marins on nous avons été témoins d’une faune extraordinaire . Requins, raies, poissons en tout genre, étoiles de mer de toutes sortes. Des fous à pâtes bleues avec leur ballets aériens pour se nourrir.
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12 jours dans ce décor et vous n’avez plus envie de revenir.
Côté nourriture :
  • À cuenca découverte d’un super resto le sofy une nourriture excellente et fait du Vegas en plus
  • A Isabella el sorbets Island avec un breakfast delicieux.
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Avoir sa voiture me paraît  indispensable : gain de temps et on peut se perdre pour découvrir des vues imprenables . Rien de mieux que les chemins inattendus. Bref nous sommes sous le charme.
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Les conseils de Léon ont été d’une aide précieuse. Sa disponibilité pour nous faciliter la vie face à nos questionnements. Et son aide lorsque nous avons oublié notre tablette dans la voiture le loc. un grand merci et je conseille fortement les futurs voyageurs à utiliser son site.
Voici notre Road Book :
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3 semaines de rêves de sport et d’emerveillement.
Merci pour tout,
Brigitte et janot

 

Petit séjour en amoureux aux îles Galapagos entre croisière et séjour terrestre. Vous aussi vous voulez passer 2 semaines au paradis ? Retrouver les aventures de ce couple au milieu des animaux et des plages magnifiques de l’archipel dans ce carnet de voyage. Un bon équilibre entre détente et découverte !

Nous avions décidé de séparer notre voyage sur l’archipel en 2 entre terre et mer … la première partie de découverte des îles et de son incroyable faune et la seconde pour nous reposer, profiter des plages et de la gastronomie locale.

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Pour cette première partie nous avons embarqué sur le Santa Cruz II pour une semaine. A bord, c’est le grand luxe et nous avons beaucoup profité de cette semaine d’exploration mais le bateau est gros (le plus gros des Galapagos avec 90 passagers et 60 membres d’équipage) et n’a pas accès à tous les sites, il n’est en général pas possible d’arriver avec autant de personnes pour préserver les points d’intérêt et nous avons tourné autours des îles habitées.
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Arrivés tôt le matin on vient nous chercher à l’aéroport, nos bagages sont pris en charge et on nous amène sur le bateau pour un petit rafraîchissement et une « petite » visite suivie d’un premier repas de rois. Nous verrons ensuite que tous les suivants seront du même niveau ! Ensuite nous avons droit à un Brief sur la sécurité, les règles du parc et la sortie à venir. Les règles sont simples et compréhensibles :

Rester avec son guide, ne pas sortir des sentiers balisés, ne pas manger sur les sites (les scientifiques se sont rendus compte que ces dernières années à cause des miettes laissées par les touristes et les restent de nourriture dans les zones habitées les oiseaux commençaient à changer physiquement et de comportement), ne pas toucher les animaux, ne pas utiliser de flash,… Ces Briefs seront récurrents pendant le séjour pour comprendre la journée du lendemain.
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Notre premier arrêt fut sur l’îlot de Mosquera où nous avons vu nos premiers animaux (enfin presque parce que déjà en sortant de l’aéroport nous avions pu observer jusqu’à l’embarcadère de nombreux oiseaux dont des pélicans et fous à pattes bleues, des crabes et un iguane) et prendre notre premier bain (le tout premier : ) ! Nous avons donc pu goûter à la température de l’eau qui était beaucoup plus chaude que l’on ne pensait avec tout ce que l’on avait entendu (même un peu trop chaude à mon goût pour nous rafraîchir de ce soleil de plomb). Un peu emballé par l’émotion, je finis la tête dans un rocher et m’ouvre le front … pas de panique, c’est superficiel et il y a un médecin à bord mais il faudra par la suite que je fasse attention au soleil !

Pour le retour nous aurons droit comme tous les soirs à un apéritif sur la terrasse du bateau où il était très agréable de regarder le coucher de soleil sur une île différente chaque soir dans un canapé à déguster des sushis … Une fois la nuit tombée commençait un autre balai (tous les soirs), un banc de requins s’amassait au bord du bateau. il y en avait au moins 200 attirés par les plus petits poissons venus manger les algues de la coque. Venaient alors des nuées de poissons volants provoquant les requins qui se débattaient pour les attraper. Nous avons aussi pu voir des tortues et otaries venus prendre leur part du gâteau bravant tous les dangers. Ces requins que nous pouvions approcher dans la journée et qui semblaient bien inoffensifs se transformaient de nuit en machine à tuer. (On nous a dit de ne jamais sauter d’un bateau dans l’archipel, que si les snorkelling sont sans danger, des accidents avaient été reportés suite à des gens se lançant des bateaux).
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L’avantage de la taille du bateau, c’est que l’on peut choisir la langue que l’on préfère, dans ce cas anglais, espagnol, allemand ou français puisque de toute façon la tribu sera divisé en 6 groupes. L’autre avantage est de pouvoir choisir ses activités, sur un même site il y avait en général le choix selon les cas entre marche, snorkeling, balade en zodiac (panga), bateau à fond de verre, kayak et padle ou encore rester à bord pour profiter des jacuzzi, ou se reposer car non ça n’est tout de même pas de tout repos d’enchaîner autant d’activités dans une journée !

Nous avons ensuite fait route vers San Cristobal où le matin nous avons vu une première espèce de tortues de terre, puis direction Punta Pitt pour voir les fous en pleine période de reproduction. Nous avons aussi comme chaque jour à bord du bateau des conférences sur les Galapagos, son histoire, ses animaux, la géologie, … passionnant !
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Le lendemain, petit arrêt à Santa Fé pour une belle promenade avec des iguanes et un magnifique snorkeling (les meilleures conditions du voyage) et dans l’après midi, autre arrêt à Plazas pour une nouvelle randonnée à la découverte d’un autre type d’iguane de terre. On a aussi vu un aigle des Galapagos (le Gavilán qui n’est en fait pas un aigle), des raies, d’autres fous et comme toujours de nombreuses otaries et des paysages incroyables !

La journée suivante nous la passons sur Santa Cruz, comme nous passerons ensuite du temps sur l’île ce n’était pas l’idéal mais on profite du groupe pour avoir un maximum d’informations au centre Charles Darwin et pour faire du vélo jusqu’au centre de l’île voir les trapiches (fermes avec production de canne et d’eau de vie, de café, de chocolat) et les tortues géantes (différentes de celles de Cristobal).
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Le bateau met alors le cap sur Espanola où nous allons voir les premiers albatros revenus de leur migration, un Gavilan de très très près, et les iguanes de l’île en train de faire leur nid. Nous passons aussi au travers de colonies de fous de Nazca avec leur petits. L’après midi nous contournons l’île pour découvrir une des plus belle plage de l’archipel et découvrir dans l’eau requins, raies et tortues.

Le dernier jour d’expédition nous passerons par Éden et Seymour Norte pour 2 derniers snorkeling dans des conditions difficiles mais où nous avons de nouveau vu énormément de vie marine, une balade en zodiac et une randonnée pour voir la parade nuptiale des frégates magnifiques. Puis dernier dîner à bord avant de se mettre en route vers Baltra. Nous passerons la nuit à bord, dans la zone d’embarcation à côté de l’aéroport.
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Le dernier jour nous avons peu de temps à bord, nous regardons quand même les photos prises par le photographe pendant le séjour puis on nous dépose à l’aéroport (déjà …) mais pour commencer notre deuxième séjour à terre. Nous prenons donc le bus de la compagnie Lobitos (5$) puis le bac (1$) puis un autre bus jusqu’à Puerto Ayora (5$) où nous logerons pour les 2 prochaines nuits.

Sur Santa Cruz nous logerons dans l’hôtel Vista al mar, a 20$ la nuit par personne c’est correct et il y a une cuisine à disposition. Mais si on sent un potentiel important dans cet hôtel avec terrain en plein centre il nous a semblé assez mal tenu (même si les chambres étaient propres). Comme nous ne voulions pas faire de tour à la journée nous profiterons de ces 2 jours pour découvrir par nous mêmes las Grietas et Tortuga Bay et nous balader un petit peu. Nous profitons aussi de l’occasion pour découvrir de bons restaurants et nous avons particulièrement apprécié les petits kiosques de la rue Charles Binford et le restaurant Al mar (dans un tout autre style : il est préférable de réserver).
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Nous traversons ensuite en bateau au petit matin vers Puerto Baquerizo Moreno et trouvons un hôtel agréable mais très mal situé : Arena Blanca. En dernière minute, nous négocions une belle chambre avec petit déjeuner à 25$/personne (40$ sur booking) mais regretterons ce choix car les presque 2km qui nous séparent du centre seront ensuite assez peu confortables (comme ça on était obligé de marcher).

Pendant ces derniers jours de repos, le maître mot sera tranquillité. Comme en plus le soleil n’était plus de la partie et que la mer avait drastiquement chuté en température nous n’avons pas forcé sur les activités… Nous avons quand même passé une journée à lézarder sur la plage Mann dans le centre nord, un jour avec une belle balade plus au nord avec de magnifiques points de vue et des petites plages, et une dernière excursion jusqu’à Playa Loberia (la route n’est pas très agréable à pied même si en 30min on peut joindre le centre à la plage en marchant bien). Ici côté restaurants, nous avons beaucoup aimé le Midori et un petit secret de Léon pour manger una menestra.
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Le dernier jour, un peu handicapés par les valises nous restons le matin à l’hôtel où l’on nous laisse profiter de la piscine, puis départ pour l’aéroport (facilement accessible à pied) puisque nous repartons de San Cristobal et Zou ! À la maison

 Aline et Richard ont voyagé 15 jours  dans le Cuyabeno et dans la sierra équatorienne en février 2019: un voyage pluvieux mais heureux, relaté avec un humour délicieusement piquant qui vous donnera envie d’explorer à votre tour les merveilles de mon pays d’adoption ;)

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Jour 1 (jeudi 31 janvier) – Quito

Quito, capitale de l’Équateur, Province de Pichincha, 2 850 m d’altitude, 2 007 000 habitants.

Arrivée à Quito en soirée, bien fatigués du vol, mais heureux d’entamer notre périple. Nous rejoignons en taxi notre hôtel, situé dans le centre historique. On nous dit que les taxis pratiquent des prix fixes, mais j’ai aussi entendu dire qu’on pouvait descendre jusqu’à 16$ (à négocier directement dans le hall de l’aéroport).

L’hôtel de La Posada Colonial (J. Paredes S 1-49 y Rocafuerte, / 28$ la chambre double + 2$ par personne le petit déj) est simple, mais très sympa. Nous avons une superbe vue sur la colline du Panecillo (allez faire un tour sur la terrasse pour l’admirer de nuit). Pour les sensibles au bruit, demandez plutôt une chambre qui ne donne pas sur la rue, surtout le week-end.

Jour 2 (vendredi 1 février) – Quito

Petit déjeuner en compagnie de Valentin, du réseau Tout Équateur (https://www.toutequateur.com/). Il nous briefe sur l’état des routes, les hôtels et nous donne de super conseils touristiques. Grâce à lui, nous peaufinons notre programme. On ne remerciera jamais assez Tout Équateur pour leur patience et leur gentillesse.

11h : départ pour une visite de la ville… sous les nuages. Ah, un détail : quoi que dise la météo sur internet, ne vous y fiez jamais ! Il faut savoir qu’en Équateur, le temps n’en fait qu’à sa tête. Un peu de soleil le matin, pas mal de nuages l’après-midi, une éclaircie inespérée le soir… Vous n’aurez malheureusement aucun moyen de prévoir en amont.

Nous partons donc -sans crème solaire- visiter Quito… qui s’avère un peu décevante. À part le centre historique et ses parcs, c’est une ville qui n’est pas spécialement jolie et assez polluée. Cela nous permet cependant de nous acclimater à l’altitude et avoir un premier contact culturel avec l’Équateur.

Dans les choses sympas à faire :

- El Mercado central : petit, mais sympa, foutraque, coloré. J’aime particulièrement les poulets avec les pattes en l’air comme si on les avait braqués.

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Mercado Central, Quito – © AR

 - La Floresta : sorte de quartier bohême et hipster de Quito. Les gens y vont surtout pour ses cafés indépendants, ses boutiques et ateliers. Rien à voir cependant avec nos petits centres-ville français où se concentrent restos et boutiques. Pour tout dire, nous sommes là aussi un peu déçus, on s’attendait à quelque chose de plus vivant. Ici les rues sont tracées au cordeau et il faut pas mal marcher pour aller d’un bar à un autre. Je n’y ai pas vraiment vu de boutiques, mais peut-être avons-nous loupé la rue… ? Deux lieux que nous recommandons tout de même : « Ocho y Medio » (Valladolid N24-353 et Vizcaya), un cinéma indépendant qui renferme également un joli café-bar où l’on peut découvrir quelques bières artisanales, le lieu est vraiment joli ; le « Literato » (Mallorca N24-282 : http://literatoclubdelte.com), un salon de thé tenu par une propriétaire très sympa, amatrice de jazz. Un lieu particulièrement recommandable pour les amateurs de thé.

Nous reprenons le bus pour rentrer vers le centre historique, mais nous ne résistons pas à une petite sieste… au soleil (eh oui, il est enfin sorti !), dans un parc.

- Parc El Ejido : sorte de frontière naturelle entre l’ancienne et la nouvelle Quito, il est apparemment particulièrement animé la fin de semaine lorsqu’il y a le marché. Cet après-midi-là, tout y est calme, mais on peut tout de même trouver quelques stands avec des produits artisanaux locaux (ponchos, bijoux, etc.). On s’y pose une bonne heure et sommes rejoints par un des nombreux errants, mais néanmoins adorables chiens qui parcourent les rues de Quito. Nous le câlinons, puis nous sombrons dans une sieste réparatrice sous un soleil bienveillant (du moins, on le croyait… Nous avons tous deux pris un gros coup de soleil qui nous a duré 4 jours… méfiez-vous, malgré les nuages, le soleil tape !).

- La Ronda : jolie rue étroite bordée de balcons fleuris, avec des ateliers d’artisans, de nombreux restos (souvent bruyants) et des petites boutiques artisanales. Particulièrement sympa le soir, très animée.

- La rue Junin, toute colorée.

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Rue Junin, Quito – © AR

 Jour 3 (samedi 2 février) – Otavalo, Iluman (Cascade de Peguche)

Otavalo, province d’Imbabura (à 2h au nord de Quito), 2500 m d’altitude, 41 000 habitants.

Nous partons « tôt » (bon… on a dû mal à partir vraiment tôt, il faut l’avouer ;)) pour prendre le bus pour Otavalo, et plus précisément pour Iluman, un petit village un peu plus au nord. Vu que la gare routière est loin du centre (environ 45min) et que nous sommes peu réveillés, nous prenons le taxi jusqu’au terminal de Carcelen (comptez environ 7 à 10$ en Uber).

Je précise ici une chose qui nous a agacés à Quito : les taxis n’enclenchent jamais leur compteur, donc ils fixent le prix en fonction de leur humeur… ou de votre tête (de touriste). Nous parlions tous les deux bien espagnol, ce qui nous a permis plus d’une fois de négocier et faire abaisser la course au prix « normal », mais sachez qu’ils tentent souvent d’arnaquer. Renseignez-vous auprès de votre hôtel avant afin d’avoir une idée des prix.

Nous prenons donc le bus, direction Otavalo. Les bus partent du Terminal environ toutes les 15 min, on a le choix. Le prix du billet est lui fixe : 2,5$ + 10c (à prendre au guichet). Comptez 2h de bus jusqu’à la gare routière d’Otavalo. Nous complétons notre trajet pour le village d’Iluman par un bus local. José, el tio del « Hostal Tio » nous y attend (local à gauche derrière la petite élise) et nous emmène en voiture à notre AirbnB. Cet hostal est un peu paumé, un peu hippy (pas de serviette de bain, pas de petit déj, ni de wifi, et douche peu -voire pas- chaude selon l’heure de la journée), mais c’est isolé du bruit et des touristes, et tout ce que nous aimons. José, super sympa, nous fait le tour du propriétaire et nous montre les plantes et arbres du jardin, connus pour leurs vertus médicinales.

Infos pratiques : Airbnb « Hostal Tio Cajas » : 11,20€ la nuit pour deux dans la chouette chambre ronde en terre et en pierres, remplie de bonnes ondes.

Pour se rendre à l’hostal à pied depuis Iluman, redescendez la route d’Otavalo et au niveau du « Sub Centro de Salud » (juste avant une petite supérette), prenez le premier chemin à droite situé entre les deux ponts (à environ 5 min du village). Après 10 minutes de marche en montée -suivez le rio à votre droite- tournez à gauche : la ferme est là.

Nous décidons de profiter de cet après-midi ensoleillé en allant à la Cascade de Peguche. Pour s’y rentre, petite rando à pied d’environ 45 minutes, en longeant la route en direction d’Otavalo. On s’aide de MapsMe, l’appli qui nous a aidés tout le long du voyage (son avantage principal par rapport à Google Map étant que nous n’avons pas besoin d’internet pour avoir le GPS). Un peu avant Otavalo, on prend une petite route à gauche et longeons un champ, puis un stade de foot. Arrivés à un carrefour, des panneaux indiquent la cascade, nous sommes sur la bonne voie.

Cela se confirme quand on voit plein de stands de produits artisanaux à l’entrée du parc. L’entrée est gratuite, mais nous faisons un don symbolique d’1$ pour la communauté. Un peu avant la cascade, nous prenons les marches à droite et pour profiter de la superbe piscine (1$/personne). Il fait beau, l’eau est fraiche, mais agréable, les familles et les groupes de copines rient dans l’eau, bref, il y a une ambiance sympa, on adore.

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Cascade de Peguche – © AR

 

 

A quelques mètres de là, au-dessus du petit torrent issu de la cascade, broutent des alpagas.

Quelques mètres au-dessus, gronde la cascade de Peguche, 30m de haut et 6m de large. Des gens s’amusent à se prendre en photo, perchés sur un gros rocher. Ils repartent trempés, mais heureux.

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Cascade de Peguche – © AR

 

Nous rentrons en longeant la petite rivière qui coule paisiblement en haut du parc (sorte de petit canal). Le lieu est apaisant, ça sent l’eucalyptus et le week-end, les gens sont détendus, on s’y sent bien. J’ai appris plus tard que le lieu est encore considéré comme sacré : les locaux y viennent pour se purifier et des danses rituelles pour remercier la Pachamama ont lieu le 21 juin.

Jour 4 (dimanche 3 février) – Otavalo, Iluman

Pour le petit déj, nous nous rendons à pied sur la place d’Iluman, en face de l’église. Nous y savourons deux petits chaussons au fromage recouverts de sucre (dit comme ça, ça ne fait pas envie, mais c’est pas mauvais !) et une soupe dans une des petites tiendas. Sur la place a lieu le marché hebdomadaire, avec des produits très locaux (« hornados » et soupes de tripes…).

Les femmes s’habillent d’une jupe mi longue, noire ou bleu marine, d’un chemisier en dentelle et d’une magnifique ceinture colorée. Au pied, des petits escarpins noirs. Les hommes, eux, ont les cheveux longs, nattés, tout de coton blanc vêtus. J’ai trouvé ces gens très beaux, leurs traits sont gracieux et humbles. Nous aimons beaucoup l’atmosphère de ce village…

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Hornado (cochon grillé), Place de l’église, Iluman – © AR

Moi qui venais à Iluman spécialement pour voir les ateliers de chapeaux en feutre, déception : nous sommes le week-end, et ici, « le samedi on se repose, et le dimanche on se repose encore plus » (dixit l’ami de José).

Nous allons donc voir la première attraction d’Otavalo : son marché artisanal, Plaza de los Ponchos. Comme son nom l’indique, c’est le royaume des ponchos et écharpes en alpaga. Tissus colorés à perte de vue, bijoux, petits lamas et cuy (cochons d’Inde) tout fluffy en laine d’alpaga… il y en a pour tous les goûts.

On finit notre journée par une superbe rando dans la montagne. La chienne Cristal (que l’on surnomme Monoreja, car elle n’a plus qu’une seule oreille) nous accompagne tout du long, ce qui nous rassure un peu, car nous nous perdons plus d’une fois. On s’arrête dans un champ où broutent des vaches (chacune d’elle a son petit nom : Barbie, Chila, Doris…). C’est vallonné, il y fait frais, on se croirait en Normandie !

12 1314Campagne d’Iluman – © AR

On rentre à Quito en fin d’aprèm, car nous partons le soir même pour l’Amazonie (pour info, Iluman>Otavalo en taxi c’est max 3$).

Nous attendons au Terminal de Carcelen notre bus pour Lago Agrio (12$/personne, 7h de trajet). On nous a conseillé de prendre le dernier bus de la journée (de nuit) pour éviter d’attendre trop longtemps au petit matin à Lago Agrio. Franchement, si c’était à refaire, je prendrais un bus en fin de journée pour voir un peu de paysage, quitte à réserver une -courte- nuit et dormir dans un vrai lit en arrivant à Lago Agrio. Je peux vous dire que les 7h de bus, de nuit, dans les routes sinueuses avec un seul arrêt pipi, et ce malgré un bus confortable, ça a été l’épreuve du séjour… Pour tous ceux qui sont malades comme moi dans les transports, je vous conseille d’insister pour être tout devant et de prendre un médoc pour dormir.

Jour 5 (lundi 4 février) – Amazonie, Cuyabeno

Nueva Loja (= Lago Agrio), province de Sucumbíos, nord-est de l’Équateur, Amazonie, 418 m d’altitude,34 100 habitants.

Une fois arrivés à Lago Agrio (une des plus importantes villes dans le nord-est équatorien à cause du pétrole), nous récupérons du long trajet en bus et attendons notre guide en picorant un petit déj, puis reprenons la voiture 2h. Nous attendons de nouveau à l’entrée de la réserve, puis montons dans une pirogue à moteur pour un trajet de 2h encore (après les 7h de bus, c’est du gâteau !). Le paysage est magnifique, tout est vert, luxuriant, époustouflant.

17h plus tard (la forêt amazonienne, ça se mérite), nous voici enfin dans notre lodge, « le Guacamayo » (270$/4 jours : https://www.toutequateur.com/sejour-amazonie/decouverte-cuyabeno/), en plein milieu de la jungle. L’aventure peut commencer ! Affamés, nous engouffrons un délicieux déjeuner (mention spéciale au chef cuistot du Guacamayo, nous nous sommes vraiment régalés tous les jours), puis, vautrés dans les hamacs, nous sombrons tous dans un profond sommeil réparateur.

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Guacamayo lodge, Cuyabeno – © AR

Le soir, première balade en bateau (lancha) jusqu’à la Laguna Grande, une magnifique étendue d’eau où l’on peut se baigner et qui, il faut le voir pour le croire, est à sec plusieurs mois par an. Quand on voit toute cette eau, on a vraiment du mal à se l’imaginer, mais le fait que seules les cimes des arbres émergent ainsi de la surface me pousse à y croire.

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Laguna Grande, Cuyabeno – © AR

Petit aparté concernant la météo : nous on s’était dit, c’est l’Amazonie, donc ça veut dire soleil et chaleur tropicale (un peu comme en Colombie). Que nenni ! Humidité oui, mais soleil… on le cherche toujours. Sur les quatre jours, nous avons une seule après-midi de soleil et trois jours de pluie, dont une après-midi particulièrement torrentielle. Il y règne un microclimat, provoqué par la jungle je suppose, par conséquent il y fait sans cesse humide et le ciel est couvert. Prévoyez donc des vêtements de pluie (genre pantalon imperméable de chez Décathlon et k-way léger) et plusieurs teeshirts à manches longues, contre les moustiques. Je dis bien « plusieurs » parce que là- bas, sans soleil, rien ne sèche. Pour vous donner une idée, nous avons fait une lessive à la main le jour de notre arrivée. 4 jours plus tard, c’était toujours aussi humide et en plus, ça sentait le moisi ! Les lodges vous prêtent bottes et ponchos en cas de grosse pluie, donc pas besoin de vous charger davantage.

Ici, pas de réseau, pas de wifi, et le lodge est entièrement alimenté par de l’énergie renouvelable, donc plus de lumière ni d’électricité après 22h. Parfait pour déconnecter…

Jour 6 (mardi 5 février) –  Amazonie, Cuyabeno (communauté Siona, Shaman)

Cuyabeno : réserve fondée en 1979, province d’Orellana, Amazonie. Superficie : 6 034 km², 280m d’altitude. Communautés : Sionas, Shuar, Quichuas.NB : seul un lac sur 13 est ouvert au public.

Nous partons, sous le soleil cette fois (!), voir la communauté Siona. C’est une très belle journée et nous sommes heureux de quitter enfin nos ponchos (sans capuche, c’est quand même plus facile de voir le paysage…). Nous sommes accueillis par une femme du village pour apprendre à confectionner une denrée de base en Amazonie : la galette de Manioc (appelée « Casabe »). Moi qui craignais le côté voyeurisme, je dois avouer que j’ai été agréablement surprise. C’était vraiment une chouette expérience et un vrai moment d’échange. Nous partons à quelques mètres plus loin arracher nos racines de manioc (eux appellent cela également yucca, à ne pas confondre avec la plante, dit « Pied d’éléphant »). On les décortique puis on les frotte contre une sorte de grosse râpe pour en faire de la farine. On passe au tamis, on essore en mettant la fécule encore gorgée d’eau dans une natte que l’on serre à fond, et voilà, c’est prêt ! On étale sur un récipient en argile tout plat, on laisse le feu cuire notre galette, et hop : le déjeuner peut commencer. Elvis, notre guide, nous prépare pendant ce temps-là une merveilleuse salade de thon, tomates, oignons et jus citron vert, mélange que nous fourrons dans la galette : un délice.

 

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Fabrication des casabes, galettes de manioc, communauté Siona, Cuyabeno – © AR

Une fois repus, nous partons rencontrer le fameux Shaman. Là aussi j’étais méfiante : allait-on tomber sur un « faux-shaman-spécial-touristes » ? À l’entendre raconter son histoire, on comprend qu’il ne fait pas semblant pour divertir le public, et qu’accéder à ce statut n’est pas évident. Il nous explique les nombreuses années d’enseignement qu’il a dû cumuler, et les multiples voyages pour rencontrer les autres Shamans à travers l’Amérique latine (petite anecdote en passant : ce Shaman est le sosie local d’Eddie Murphy). Il nous explique entre autres que les femmes enceintes ne sont pas autorisées lors des cérémonies, sous risque de provoquer la mort du Shaman. Là, Stephie et moi, les deux filles du groupe, tiquons quelque peu… On lui demande en quoi cela peut porter malheur à ce point, mais nous n’obtenons pas d’explication. En même temps, comment justifier une croyance, n’est-ce pas le principe même d’une croyance de ne pas être discutée ?…

Nous passons ensuite un à un pour le rite de « purification ». Richard passe en premier, le Shaman lui fait passer des feuilles de je-ne-sais-quoi en rond au-dessus de la tête, lui fait un bisou sur le crâne, souffle pour évacuer les mauvaises ondes puis le fait se rassoir. Rassurée, j’y vais confiante. Malheureuse : moi je n’ai pas eu le droit au bisou… mais aux orties ! Et je peux vous dire que leurs orties n’ont rien à voir avec les nôtres : elles piquent autant que des ronces. Me voilà donc fouettée aux orties sur tout le dos, j’endure bravement, à tel point que Stephie, la suivante dans le groupe, n’imagine pas à quel point cela pique et me remplace, confiante elle aussi. À son tour d’être fouettée aux orties, mais elle ne fait pas du tout la même tête. C’est plus fort que nous, le fou rire nous prend et ne nous lâche pas jusqu’à la fin de la rencontre avec le Shaman, lequel doit bien se marrer aussi au vu de son petit sourire goguenard… Une fois tous rassis, les dos endoloris et marqués par les piqures d’orties (la douleur nous durera une bonne heure), encore secoués par le fou rire, nous obtenons l’explication « médicale » du Shaman : les orties permettent de libérer des douleurs de dos et d’évacuer le stress. Après avoir tant ri, nous confirmons : nous avons bien évacué les tensions !

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Rencontre avec le Shaman, communauté Siona, Cuyabeno – © AR

Quelques tentatives de lancers de sarbacane plus tard (je passe à 4 millimètres de la cible, #fierté), nous rentrons enfin.

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Laguna Grande, Cuyabeno – © AR

Le soir, coucher de soleil exceptionnel sur la Laguna Grande, un moment inoubliable.

Nous ressortons à la tombée de la nuit pour une balade à travers la jungle afin d’observer les insectes. Quelque peu phobique, je prends sur moi et m’emmitoufle mains et visage dans mon k-way (j’avoue, j’ai un peu chaud). On voit des insectes dignes de films d’horreur, le premier prix revenant au « scorpion-araignée », une sorte d’araignée triangulaire avec des pattes immenses, absolument inoffensif (Nancy se le fait même poser sur la tête), mais terrifiant visuellement. Scorpions, tarentules aux poils de velours… tout y passe. Quel soulagement quand on rentre au lodge : un petit tour chez le shaman pour enlever toutes ces nouvelles tensions accumulées me ferait le plus grand bien !

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Jour 7 (mercredi 6 février) – Amazonie, Cuyabeno

Départ pour une randonnée de 3h à travers la forêt primaire. Elvis, notre guide, partage avec nous ses connaissances sur la faune et flore. Il nous explique le coup de la fourmi zombie (qui se fait coloniser le cerveau par un champignon, ce dernier prenant possession de son corps et la dirigeant là où il sera le plus à l’aise pour proliférer, en passant par la colonie pour contaminer les copines bien sûr. Glaçant…).

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« Fourmi zombie », Cuyabeno – © AR

On voit pas mal de singes dont les « bebe leche » (appelés « boit du lait » en raison des poils blancs qui entourent leur bouche). Il pleut encore, mais sous les arbres, on ne sent quasiment pas la pluie et l’ambiance est magique. Elvis nous montre des arbres aux vertus médicinales, et une feuille qui sert de carte postale : avec un simple petit bâton, on peut y écrire ce que l’on veut et les mots apparaissent, comme s’ils avaient été écrits avec de l’encre. On joue également à Tarzan avec les lianes (qui sont en fait des branches, ne confondons pas) et on déguste de petites fourmis au goût acidulé comme des citrons.

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Feuille « carte postale », Cuyabeno – © AR

Au bout de 2h30, déjà bien épuisés de notre rando sous la pluie, nous arrivons sur une zone marécageuse plutôt délicate. Un groupe y est déjà présent et regarde le sol comme une poule devant un couteau. À la queue leu leu, nous voilà en train de tâter du bout de la botte pour savoir si oui ou non on va s’enfoncer jusqu’aux genoux dans la boue. Ça n’a pas loupé, plusieurs d’entre nous se font piéger. J’en ressors à demi héroïque, une jambe au sec, l’autre couverte de boue, la botte droite remplie d’eau. Cela nous vaut plus d’un fou rire.

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Zone marécageuse, jungle de Cuyabeno – © AR

On repart au lodge en pirogue, en ramant (!), complètement vannés.

Jour 8 (jeudi 7 février) – Amazonie > Quito

Observation d’oiseaux à 6 heures du matin, depuis la tour d’observation. On n’est pas trop réveillés, mais ça vaut quand même la peine, car on voit pas mal d’oiseaux (toucans, perroquets, cormorans, aigles et autres trucs à plumes que nous n’avons pas en Europe). C’est assez magique de voir le jour ainsi se lever sur la jungle.

Fin de matinée, on quitte avec regret notre groupe (un super groupe, il faut le dire !). Retour à Lago Agrio où nous attendons la navette pour Quito (20$/personne). C’est reparti pour 7h de route. Le chauffeur est super sympa et s’arrête souvent pour les pauses-pipi et pauses-photo. Il joue le rôle de guide tout le long et nous amène sans encombre à l’hôtel Blue House dans le centre historique (à environ 1km de la Posada Colonial). Retour à l’hôtel, nous sommes épuisés.

Jour 9 (vendredi 8 février) – Cotopaxi (Rio Pita)

Cotopaxi, 5 897m d’altitude (plus haut volcan actif du pays), sud-est de Quito, province de Pichincha.

Au revoir l’Amazonie, bonjour la cordillère des Andes.

Par le biais de Tout Équateur, nous louons une voiture. Il est prévu que nous ayons un petit 4×4 (370$/5jours : il faut savoir que les locations de véhicules sont très chères en Équateur), mais il y a un couac et Auto-Rent nous amène finalement, avec 2h de retard, une berline. Le patron en est tout désolé (une histoire de révision qui a été retardée), et finalement – grâce notamment à l’aide de Tout Équateur- il nous rembourse une partie du prix.

Nous voilà donc sur la route, direction l’entrée nord du Cotopaxi, « Loreto de Pedregal », en passant par Sangolqui. Valentin nous rappelle de faire très attention à notre vitesse – surtout au niveau d’Ambato –, car depuis quelques semaines, le gouvernement a fait passer une loi pour augmenter les amendes. Pour un dépassement de moins de 10km/h au-dessus de la vitesse autorisée, c’est 100$, et au-dessus, c’est 400$, l’équivalent d’un salaire mensuel (autant vous dire qu’on a plus d’une fois entendu râler les Équatoriens à ce sujet). Nous voilà prévenus ! Du coup, on est complètement paranos et on cherche sans arrêt – souvent en vain – les panneaux des vitesses. Là aussi, petit aparté concernant la conduite en Équateur : ne cherchez pas de logique, il n’y en a pas ! Quand il faudrait rouler à 70km ils vous collent un panneau à 30, et quand dans un virage serré il faudrait être à 50, ils vous autorisent à rouler à 110… La panaméricaine est une 2 x 4 voies en parfait état, mais les routes secondaires ont des trous hallucinants, sans aucun panneau pour prévenir les automobilistes. En gros, il faut être sans cesse vigilants, y compris vis-à-vis des bus qui doublent dans les hauts de côtes (et dans les virages, tant qu’à faire !) et coupent la route de manière intempestive. Bref, conduire en Équateur, ça se fait, mais il faut faire bien attention aux autres… et aux trous.

On s’arrête dans un tout petit village pour goûter un des plats locaux qui fait bondir plus d’un Français : le cochon d’Inde grillé (« cuy »). On les voit tous alignés en brochettes comme des kebabs. On teste, mais on ne peut pas dire que l’on adore. C’est vaguement gras, un peu cartilagineux, et y’a pas beaucoup de chair à manger. Mais on l’aura fait !

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Cochon d’Inde rôti (cuy) – © AR

On file par l’entrée nord du Cotopaxi. Enfin, on « file »… c’est un bien grand mot, car là débute une toute autre aventure. On se retrouve sur une petite route pavée de galets (une double voie, tout de même !), tout à fait adaptée à un 4×4… mais pas à une berline ! Nous voilà donc à rouler à 15km/h sur une route toute cabossée. MapsMe (qui n’est pas connecté à internet, rappelons-le) nous indique avec un très grand optimisme une arrivée dans 45 minutes : il nous aura en réalité fallu plus de 2h30 pour arriver à notre hostal. MAIS (il y a toujours un mais), si c’était à refaire nous le referions sans hésiter : le paysage est absolument magnifique, on est seuls au monde, et on s’arrête en chemin au bord du rio Pita pour faire une petite marche de 3h, le plus joli chemin que j’ai vu à ce jour je crois. On longe la rivière et remontons vers la cascade du Condor Machay : on passe les ponts, les cascades, on observe la nature tantôt pleine de mousses, tantôt pleine de fougères, bref, on adore !

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Rio pita, chemin des cascades, Cotopaxi – © AR

Un violent orage nous contraint à revenir en courant jusqu’à la voiture. Même avec nos k-way, nous sommes littéralement trempés comme des soupes. On repart sous une pluie battante jusqu’au magnifique hostal du (NDLR: attention, petit secret :)  (28$ par personne, dîner, nuit et petit déj inclus), conseillé par Tout équateur et à juste titre : ce lieu est absolument fabuleux. On fait sécher tant bien que mal nos affaires autour de la cheminée et on se régale de la fameuse truite que nous n’avons malheureusement pas pu pêcher nous-mêmes car nous sommes arrivés trop tard.

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Cotopaxi – © AR

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Jour 10 (samedi 9 février) – Cotopaxi

Le lendemain matin, un soleil rayonnant nous accueille, le Cotopaxi est dégagé, les chiens boivent dans le ruisseau, les vaches paissent paisiblement derrière l’étang. La vie est belle !

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Hostal Cotopaxi – © AR

Nous décidons de faire une balade à cheval autour du volcan Cotopaxi, via le Tambopaxi lodge (30$/personne pour 3h : http://www.tambopaxi.com/index.php/es/actividades/cabalgatas). Nous sommes époustouflés par tant de beauté : quelques chevaux sauvages, des rivières, un grand canyon… On traverse de grandes plaines aux herbes touffues et faisons une petite pause au bord d’un étang. Bucolique. Nous repartons moulus (3h de cheval quand on a perdu l’habitude ça fait mal aux fesses tout de même), mais hyper heureux.

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Rando à cheval au Cotopaxi – © Tous droits réservés

Direction la lagune de Quilotoa. On suit bêtement MapsMe qui nous indique non pas les grands axes, mais une route à nouveau pavée avec ces fameux petits galets (ancienne route inca ?). Et c’est reparti pour 2h de route à 15km/h. Mais une fois de plus, nous ne le regrettons pas, car le chemin est magnifique.

 

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Sur la route pavée du Cotopaxi à Quilotoa – © Aline Rocheron

On passe par Zumbahua (que l’on surnomme « le village le plus moche de l’Équateur » : toutes les maisons y sont rectangulaires, grises et pas finies). Il est 17h et la fête bat son plein à Zumbahua : l’orchestre joue des cumbias sans fin et les hommes déambulent, ivres à en tomber par terre. L’un d’eux passe devant nous en titubant, puis s’allonge sur le trottoir. Je pense qu’à l’heure où j’écris ces lignes, il y dort toujours.

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Zumbahua – © AR

Quant à la mode locale, là je ne comprends pas trop non plus. Il fait froid dans la région, et puis c’est la montagne, donc ça grimpe… Et bien pourtant les femmes portent des jupes plus courtes qu’à Otavalo et ont des escarpins… à talon ! Une paire de chaussettes blanches remontées jusqu’aux genoux, un poncho coloré sur les épaules, un petit chapeau de feutre, et les voilà parées pour le froid (moi je ne tiendrai pas plus d’une heure habillée ainsi). Les hommes eux, contrairement à Otavalo, ne semblent pas porter d’habit traditionnel.

On suit le canyon du Toachi river, assez impressionnant, et on arrive à Quilotoa. On dort dans le village même, au Runa Wasi Quilotoa (27$ par personne, dîner, nuit et petit déj. inclus). Ce n’est pas l’hôtel du siècle, mais c’est convenable, il y a un petit poêle pour nous réchauffer dans la chambre, et puis je doute qu’il y ait beaucoup mieux aux alentours proches de la lagune.

Jour 11 (dimanche 10 février) – Lagune de Quilotoa

Lagune de Quilotoa, ancien cratère, ‎3 914m d’altitude, province de Cotopaxi, sud-est de Quito.

C’est parti pour la rando. Deux solutions s’offrent à nous : soit on descend au lac (30min) puis on remonte (1h30), soit on fait le tour de la lagune en passant par la cime. Dans ce cas, il faut compter 4 à 5h… à 4000 m d’altitude, n’oublions pas.

La vue est impressionnante : au soleil, l’eau prend des reflets bleu turquoise et on s’attend d’une minute à l’autre à voir émerger le monstre du Loch Ness. Partout de magnifiques fleurs bleues jalonnent le chemin. Côté lagune, c’est beau, mais côté extérieur, c’est magnifique également : des champs vallonnés à perte de vue.

 

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Lagune de Quilotoa – © AR

Motivée par ce beau soleil, j’accepte bravement d’accompagner Richard dans son projet fou de faire le tour complet, accompagnés de l’adorable chienne de l’hôtel : Sheila. Mais au bout d’une heure, je jette l’éponge : c’est clairement trop dur pour moi. Essoufflée, je dois m’arrêter tous les 10 mètres, sachant que nous n’avons pas encore entamé la partie la plus dure. Je le laisse donc poursuivre seul et remonte, non sans peine, au point de départ.

46Alors que le soleil nous a accompagnés toute la matinée, la pluie et le froid reviennent à mon retour au village. Je me réfugie dans un petit resto et commande une soupe de pomme de terre (« locro de papas ») qui me sauve moi et mes doigts congelés. Je comprends mieux pourquoi autant de stands vendent des pulls, gants, ponchos et écharpes en alpagas…

Mais alors que je pensais attendre au moins 3h Richard, voilà qu’il arrive, tout frais, à peine 2h après que nous nous sommes quittés. Il a réussi à faire – en trottinant ! – le tour en 3h30 (#warrior). Je suis terriblement impressionnée et un peu jalouse, je l’avoue.

On part pour Baños (en faisant hyyyyper gaffe aux radars en passant à Ambato). Peu à peu, le soleil ressort. Plus on avance, plus on se réchauffe, et nous voilà dans la très animée petite ville balnéaire. On est dimanche, les Équatoriens profitent des dernières heures du week-end dans la fameuse piscine de la Virgen (3$/adulte). Un des bassins est en maintenance (il se re-remplit tout doucement), nous voilà donc tous agglutinés dans le tout petit bassin situé sous la cascade. C’est trop demander pour Richard qui part sans avoir trempé ne serait-ce qu’un orteil. Moi je reste un peu, histoire de m’imprégner de l’ambiance. Mais bon, il y a effectivement un peu trop de monde, pas moyen de bouger un bras, je finis par sortir moi aussi. (NB : on nous conseille las Piscinas El Salado, mais nous n’avons pas testé).

Le soir, on se régale dans un resto italien, le « Pappardelle Ristorante » (Av. Rocafuerte Y 16 De Diciembre). C’est un peu plus cher que la moyenne des restos, mais franchement, on ne regrette pas.

Nous passons la nuit au Centro Ecoturístico Alpinar, un hostal un peu en dehors de la ville, situé dans les hauteurs, après le pont où les gens sautent à l’élastique. On y est seuls, on y est bien ! Notre hôte est adorable, aux petits soins pour nous. Elle accepte de prendre notre linge qui sent toujours le moisi depuis l’Équateur, malgré nos moult tentatives de séchage sur la banquette arrière de la voiture. Elle nous le rend le lendemain soir, tout propre, tout sec. Le bonheur tient à peu de choses…

Jour 12 (lundi 11 février) – Baños

Baños de Agua Santa, dit Baños, province du Tungurahua. 1 840 m d’altitude,20 000 habitants.

En route pour les cascades, direction Puyo. Nous nous arrêtons à la seconde tarabita (sorte de nacelle suspendue) pour un aller-retour au-dessus de la cascade Manto de la Novia (2$/personne). Ayant le vertige, je ne fais pas la maline, mais c’est assez marrant et la vue est splendide, il faut l’avouer.

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Dans la tarabita, passage au-dessus de la cascade « Manto de la novia »,Baños – © Richard Fuentes

 On s’arrête ensuite al Pailón del Diablo, réputée pour être la cascade la plus impressionnante. On descend à pied un sentier, très joli, mais avec plein de marches. En bas, on paye l’entrée (2$/personne) et on découvre la fameuse cascade, au débit impressionnant. Richard passe derrière le torrent… et ressort trempé.

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Cascade Pailón del Diablo, Baños – © AR

 Il pleut, encore et toujours, ça commence à entacher notre bonne humeur. Direction el Machay (1$/personne), connue pour être la seule cascade dans laquelle on peut baigner. Humm… C’était sans compter les pluies torrentielles qui rendent le lieu impraticable. On descend le joli chemin (boueux…), ses nombreuses marches (non sans difficulté parfois) et on arrive à un pont digne d’Indiana Jones. C’en est trop pour mon vertige, je reste bloquée au bout de trois pas et reviens, en marche arrière, jusqu’à la terre ferme. Richard prend pitié de moi et on emprunte un autre petit chemin qui descend vers la rivière. On s’arrête sur de gros rochers pour apprécier le paysage, magnifique, sauvage à souhait. Le temps reste couvert, mais on trempe les pieds. Pas plus, le courant étant décidément trop fort. On gardera aussi en souvenir un condor passer lentement puis se poser sur la rive d’en face, devant nos yeux ébahis.

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Cascade el Machay, Baños – © RF / AR

On en a plein les pattes et on s’apprête à rentrer pour nous réfugier à l’hôtel quand apparaît enfin le soleil (il était temps…), alors on va bien vite au spa Luna Runtún (20$ par personne) profiter du coucher de soleil. Les bassins sont nombreux et on a une vue exceptionnelle sur la ville. Ça fait du bien au corps et au moral. Vous l’aurez compris, on en a marre de la pluie.

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Spa Runtún, avec vue sur Baños – © AR

Jour 13 (mardi 12 février) – Baños > Quito > Cuenca

Retour à Quito, nous avons un vol pour Cuenca en fin d’après-midi et on a hâte de découvrir cette ville dont tout le monde nous dit le plus grand bien. À juste titre, ce sera notre coup de cœur du voyage. Dès notre arrivée, je m’y sens bien. Le taxi est gentil, met le compteur (« taximetro ») dès le début, et nous payons la dérisoire somme de 3$ jusqu’à notre hôtel, le Selina Cuenca hôtel (Calle Larga 7-93, 4 étoiles, 45$ la chambre double avec petit déj). On aime bien le côté roots quand on voyage, mais là je dois avouer que ce très joli hôtel tombait à pic pour me remonter le moral. Un graaaand lit, une couette super moelleuse, une douche enfin chaude… et du shampoing ! (eh oui, en Amérique latine, il n’est pas usuel de mettre du shampoing dans les chambres d’hôtel). Les gens à l’accueil sont super sympas et nous nous lions d’amitié avec le barman. On nous conseille le resto « Goza », à quelques mètres de l’hôtel : on s’y régale (là aussi, mon estomac commençait à saturer des locros de papas, du maïs bouilli et de la carne seca). Premier contact réussi, donc.

Jour 14 (mercredi 13 février) – Cuenca

Cuenca (de son nom complet « Santa Ana de los Cuatro Ríos de Cuenca »), province de l’Azuay, 2 500 m d’altitude, 560 000 habitants.

On part, presque sous le soleil, direction le Mercado 10 de Agosto. Et là, c’est le choc : que de vie, de couleurs, de senteurs : tout est beau ! Rayons légumes, fruits, patates, viandes, poissons, graines et farines, fleurs médicinales, je pourrais y rester des heures…  On refait trois fois le tour des étales, on en a plein les yeux, on adore.

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10 de Agosto, Cuenca – © AR

 On finit par monter à l’étage, dans la zone de restauration. On y goûte l’hornado, le fameux porc braisé à la chair tendre et la couenne croquante, accompagné d’un jus frais pressé de mûre. On se régale.

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Hornado (cochon grillé) au Marché 10 de Agosto, Cuenca – © AR

 On monte les 155 marches de la cathédrale de la Inmaculada Concepcion(2$/personne) pour profiter de la vue et voir de plus près ses jolis dômes bleus et blanc. Lesdits dômes sont en travaux, mais ça vaut quand même la peine.

On poursuit notre visite par la Plaza de las flores, une adorable placette recouverte de stands de fleurs. Les femmes portent les traditionnels jupons rouges et ont un tendre côté enfantin avec leurs petites nattes. À ce propos, nous sommes frappés par le choc des générations : les grands-mères portent toutes, sans exception, l’habit traditionnel, tandis que les nouvelles générations s’habillent à l’occidentale, jeans et baskets pour les plus jeunes. Dans dix à vingt ans, je doute qu’il subsiste un seul jupon en velours, comme c’est dommage…

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Place des fleurs, Cuenca – © AR

Deux enfants jouent à glisser et se faire tourner dans un grand carton au sol. Je discute avec une petite dame qui vend toutes sortes d’encens (bâtonnets recouverts de poudres, pierres et bouts de bois). Elle m’en offre un petit morceau, en souvenir, ponctué par un « para ti, corazón » et un grand sourire. Il règne dans cette ville une vraie douceur de vivre.

On termine la journée par un petit tour à vélo (on les loue directement à l’hôtel Selina pour 1,5$/heure) dans le parc El Paraíso, là où se rejoignent les deux rivières : la « propre » et la « sale », comme on les surnomme : l’une (le rio Yanuncay) semble charrier toute la boue des volcans, tandis que l’autre (rio Tomebamba) est pure comme de la cristalline. Le parc est sympa, mais la pluie nous chasse plus vite que prévue et nous rentrons nous réfugier, dépités, à l’hôtel.

Jour 15 (jeudi 14 février) – Cuenca (parc national El Cajas)

Parc national El Cajas, parc national à 45 min à l’ouest de Cuenca, 3 979 m d’altitude (entrée gratuite).

9h30, nous voilà en route pour une jolie ballade dans le Parc national El Cajas, situé à moins d’1h de bus de Cuenca (2,10$). Personnellement, après 15 jours à courir à droite à gauche, je n’ai pas la force de me lancer dans une des grandes randos de plus de 3h. Nous choisissons de faire le tour le plus court, celui de la laguna Toreadora. Petite boucle certes, maisqui nous aura tout de même occupés 2h bonnes heures. Nous avons pris notre temps, c’est vrai (le paysage est magnifique), mais le sentier est boueux, parfois gorgé d’eau. La ballade en soi n’est pas difficile -c’est relativement plat-, mais il faut vraiment être vigilants à chaque pas pour ne pas glisser, ce qui nous ralentit considérablement.

NB : les sentiers du parc sont très bien balisés et on vous demander d’indiquer votre chemin avant de partir, au cas où vous vous paumeriez. Pas besoin de guide donc.

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Lagune Toreadora, parc national El Cajas © AR/RF

Le temps est couvert, mais il ne pleut pas (pour une fois). Un timide soleil ponctue même notre arrivée. Nous sommes bien contents d’aller nous réchauffer à la cafétéria. Pour le retour, nous attendons patiemment, mais congelés, dans le petit abri-bus situé sur le bord de la route à l’entrée du parc, lorsque nous avons la chance d’être pris en stop. Nous sommes ravis !

De retour à Cuenca, on craque : c’est la Saint-Valentin et on a envie de se faire plaisir, alors on file à « Baños de Cuenca », une petite ville thermale située à 20 minutes à l’est de Cuenca. Pour y aller, on peut prendre soit le bus (0,30c/personne, 45min), soit le taxi (5 à 6$, 20 min). Petite précision concernant les bus : sachez qu’il faut impérativement être munie d’une carte « Mobilizate ». Pas moyen de payer son billet à l’unité directement en montant dans le bus. Cette carte est rechargeable dans quelques (rares) boutiques et pharmacies.

On nous a conseillé le spa « Novaqua » (Hostería Durán : http://www.novaqua.com.ec) et on ne regrette pas. Sauna, hammam, bains brûlants, bains glacés, etc. La grande piscine extérieure doit être à 37° et on pourrait y rester des heures. Mais le clou du spectacle réside dans les « baños de cajón », sortes de caisses en bois carrées dans lesquelles l’on s’assoit. On ferme le couvercle, seule la tête dépasse, et on a l’air totalement idiot ! On peut alors contrôler la température de la vapeur avec une petite manette située à l’intérieur. Par deux fois on nous verse un seau d’eau glacée (genre douche écossaise). On en ressort revigorés !

Quelques photos : ce n’est pas nous, mais c’est histoire de vous donner une idée de la tête d’imbécile heureux que l’on a quand on est dedans :

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Baños de cajón -© Tous droits réservés

Jour 16 (vendredi 15 février) – Cuenca > Quito > Paris

Nous avions prévu de visiter le village de Sigsig, connus pour ses ateliers de chapeaux de paille, mais il est situé à 1h30 à l’est de Cuenca et nous n’avons pas le temps d’y aller avant notre vol. Nous nous contentons donc du petit musée du chapeau (« Museo Del Sombrero De Paja Toquilla » : 10, Padre Aguirre, Calle Larga 41, entrée gratuite). Ce n’est pas bien grand, mais un des vendeurs nous explique atelier par atelier les différentes étapes de fabrication d’un chapeau. On peut même monter voir les chapeaux sécher au premier étage. C’est assez magique, il faut le dire. Et évidemment nous craquons : on s’achète tous les deux un chapeau, en prévision de l’été (et du soleil que nous avons si peu vu ces jours-ci !).

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Museo Del Sombrero De Paja Toquilla, Cuenca -© AR

 

Retour à Quito, puis à Paris, en avion (on en aura fait des kilomètres, et explosé notre bilan carbone !).

Au revoir Équateur, ces 15 jours sont passés bien trop vite…

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Mireille est venue en Equateur 21 jours pour booster son espagnol et tenter l’aventure en sac à dos! Un beau défi et une première exploration en solo bien remplie et réussie! 

26 février 2019 : Mon arrivée à Quito dans ma famille d’accueil

J’ai atteri à Quito, capitale de l’Équateur, ville ou j’ai décidé de perfectionner mon espagnol avec une immersion totale dans la langue et la culture. À mon arrivée, le directeur de l’école de langues « Banana spanish school » m’attend à l’aéroport. Il me reconduit à ma famille d’accueil qui est dans le centre de la ville de Quito, pas très loin du centre historique et de l’école de langues.

Je suis resté à Quito pendant 8 jours avec un couple équatorien. Vivre avec une famille équatorienne m’a permis de voir la vie de habitants du pays et de parler espagnol. À l’école, je suis seule avec le professeur puisqu’ils n’ont pas eu assez d’inscriptions pour former un groupe. J’ai été déçue de cela, car je pensais rencontrer d’autres étudiants là bas. Il aurait fallu que je m’assure avant mon départ que je pouvais bel et bien joindre un groupe.

école

Quito

Quand je n’ai pas de cours d’espagnol, j’en profite pour visiter la grande ville de Quito. Pour moi, qui vit dans un petit village canadien, la ville de Quito est très bruyante, les maisons sont entassées et l’air n’y est pas sain. C’est un choc pour moi car je n’ai pas l’habitude de grandes villes comme celles là. Partout, il y a des vendeurs de rues et les rues sont très achalandées. Les autobus de ville sont vraiment vieux, font du bruit et émettent un écran de fumée noire nauséabond!

Je m’empresse de visiter la « Basilica del Voto Nacional » car je sais qu’il est possible de monter dans une des tours et d’avoir une vue sur la ville. J’adore les vues en hauteur! Je marche aussi dans les rues de la partie coloniale de Quito.

basilica

Bien que je ne suis pas une grande fan des églises, une deuxième église m’attire puisqu’on me la recommande pour son architecture (recommandé par Léon). Il s’agit de la  » Iglesia de la Compania de Jesus », le coût d’entrée est de 5$. Je n’avais jamais rien vu de tel auparavant, j’ai adoré la visite! L’architecture et le style valent la peine d’être vus et des guides sont sur place pour répondre à nos questions.

Près de mon école d’espagnol, il y a la  » Plaza Mariscal Foch », un endroit touristique ou j’aime bien prendre un café après les cours. La place est aussi connue pour son night life. J’ai aussi aimé le  » Mercado artesanal » de Quito ou j’y ai acheté un tableau peint à la main comme souvenir. Les créations équatoriennes sont très colorées et jolies.

marie_foch

La Mitad del Mundo

Je prends un bus de ville pour me rendre à la Mitad del Mundo. Les autobus à Quito, je trouve cela infernal! Mais bon… je m’en sors, c’est une expérience culturelle pour moi. Il fait très chaud là bas, c’est insupportable. La seule chose qui m’a incité à aller là bas c’est que mon professeur d’espagnol m’avait parlé de la possibilité d’y visiter une ruine Incas, chose que je n’avais jamais vu.

À mon arrivée là-bas, je visite le monument… c’est plutôt un  attrape touriste, il n’y a  pas grand chose d’intéressant et le prix est de 5$. La plupart des gens prennent une photo avec le monument…Ensuite, pour voir la ruine, il faut s’y rendre en voiture et débourser un autre 6$. La ruine est très petite mais elle est bien à voir, l’endroit est très joli. Il s’agit d’une ruine assez récente, la ruine Rumicucho.

mitad_mundo

 

Le guide qui m’y emmène prend des roches et des débris sur le site pour les mettre dans ses poches. Mais où est le respect pour ce site historique? Cette pratique est déplorable selon moi. Je constate aussi que la ruine n’est pas vraiment protégée… n’importe qui peut y accéder facilement .

Rumicucho

Téléphérique de Quito

Pour profiter pleinement de la vue en haut du téléphérique, je m’y rend le matin. J’ai l’opportunité d’observer les montagnes aux alentours et la ville mais tout s’ennuage une quinzaine de minutes après mon arrivée.

telepherique

Mon week end à Otavalo

Comme je n’ai pas de cours la fin de semaine, je décide de sortir de la ville de Quito pour 2 jours à la ville de Otavalo. C’est la fin de semaine du Carnaval équatorien. La tradition est de se lancer de l’eau ou de la mousse dans les rues et puis le vendredi et le lundi sont des jours fériés.

Je prends un autobus de ville pour me rendre au terminus Carcelen de Quito, chaque fois qu’on veut sortir de la ville de Quito, c’est 1h d’autobus au moins (un peu long!). Comme les autobus sont vieux, on a une panne dans la ville de Quito et on doit attendre un autre autobus. Enfin, je rejoins un autobus pour Otavalo et je fais le trajet de quelques heures.

À ma sortie de l’autobus, un gamin m’asperge les cheveux et le sac avec une mousse blanche, les joies du Carnaval équatorien! Tout au long du week end, je vois des gens qui crient et qui se lancent de l’eau ou de la mousse, il y a de l’excitation dans l’air!

Le samedi matin, je me rend au fameux marché d’Otavalo. J’y vois beaucoup beaucoup d’indigènes. Ils sont vêtus d’habits traditionnels et transportent des marchandises dans des camions et sur leur dos. Le marché est immense, c’est une découverte culturelle. De la viande, des légumes à profusion, de l’artisanat de toute sorte etc… Comme c’est un congé férié, l’endroit est un peu trop achalandé à mon goût.

Otavalo

Ma deuxième journée, je fais l’ascension du Fuya Fuya près de la lagune de Mojanda. Il me faut prendre un taxi pour y aller (30$) car l’endroit est reculé. La randonnée n’est pas trop difficile mais une fois au sommet, un gros orage se lève, la vue s’embrume et je me fais mouiller!

Fuya_fuya

 

Samedi le 9 mars 2019 – Baños

Une fois mes cours d’espagnol terminés, j’ai 10 jours devant moi pour aller explorer les Andes seule avec mon sac à dos! Je prend un autobus vers Banos. Encore une fois, c’est une aventure de prendre un autobus de ville pour sortir de Quito.

Je sors de l’autobus à Baños, à peine sortie qu’une foule de vendeurs me tend des cartes d’affaires pour les auberges et les autres activités. Ouf, ils sont insistants! Je me rend ensuite à pied à mon auberge le » Santa Cruz Hostel « , la place est très bien et la dame à la réception m’informe bien sur les activités. Le restaurant juste en face, le « good café » est juste parfait! Des bon repas à bon marché! Je le recommande vraiment.

Je fais une visite aux Hot Springs el Salado. Il me faut prendre un taxi pour me rendre mais ce n’est pas très cher. La place ne me plait pas vraiment, c’est plutôt petit et pas très propre. Il y a énormément de gens et les enfants sautent partout et crient à tue tête…. mon expérience n’est pas trop relaxante ni agréable!

10 mars 2019

Je rencontre un groupe de voyageurs, 2 australiens et 2 irlandais et nous décidons de partir ensemble vers « La ruta des cascada ». Nous louons les vélos au géotours, une compagnie qui offre plein d’activités, nous avons eu un très bon service! La balade de vélo se fait presque exclusivement très près des voitures sur une route assez passante. Il y a du bruit et une odeur de tuyau d’échappement…. pour moi qui n’a pas l’âme d’une cycliste, ce n’est pas l’idéal. En plus, je fais un faux mouvement avec mon vélo et je tombe! Heureusement, plus de peur que de mal!

velo

Pendant la balade, il est possible de s’arrêter à de nombreux points de vue sur des chutes. Plusieurs activités sont offertes comme des tyroliennes et des téléphériques. La balade est en descendant presque tout le long, au bout d’environ 3 heures de vélo, nous arrivons à Monte Verde. Nous posons les vélos là bas pour aller explorer la plus grosse des chutes « El Pailon del diablo ».

Il faut faire une randonnée pour s’y rendre et payer 2$, l’endroit est beau et la marche est agréable. Après une bonne marche (1h environ) nous arrivons au point de vue de la chute avec les escaliers. Wow c’est beau!  Cette chute vaut quand même la peine d’être vue.

chute

 

Pour aller aux autres points de vue, il faut ramper sous des abris de roches et gravir d’autres marches. J’ai envie d’y aller sauf que personne ne respecte son tour et le tunnel est petit sous les roches et les gens circulent dans les 2 sens. C’est le chaos! Il y a trop de monde et les gens manquent vraiment de civisme sérieux! Je commence à paniquer dans un tel endroit avec autant de gens je décide de rebrousser chemin et de ne pas aller au dernier point de vue…

La chute El Pailon del diablo conclut notre balade. À Monte Verde, il est possible de monter dans une camionnette pour revenir à Banos en transportant les vélos. Le conducteur était fou et nous a donnée la frousse! Mais nous sommes rendus à bon port et le repos sera bien mérité.

11 mars 2019

Toujours avec le même groupe, nous prenons un taxi vers la casa del arbol et le vuelo del fantasma. Il est possible de s’y rendre en autobus je crois mais comme nous somme 5 à débourser, le taxi est un option facile pour nous.

La casa del arbol, c’est très joli et nous avons eu beaucoup de plaisir à le faire! Rires garantis! Le cout est de 1$.

Plus tard lors de mon séjour à Banos, je parviendrai à pied au sommet là ou il y a la casa del arbol. C’est une bonne marche de 3 heures avec une vue sur Banos, parfait pour ceux qui aiment marcher!

casa_arbol

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, nous allons faire une balançoire géante « El vuelo fantasma » au cout de 10$. Adrénaline garantie! J’ai crié ma vie mais j’ai adoré l’expérience. De la balançoire, on voit la ville de Banos tout en bas et les montagnes au loin, c’est magnifique.

balancoire_banos

 

Nous nous rendons ensuite au « Bridge jumping », 2 du groupe décident de le faire. C’est vraiment fou! La vue sur la rivière est belle.

pont

 

Je termine ensuite ma journée au spa Luna Runtun qui est situé tout en haut de Banos. L’endroit est impeccable et très relaxant. Le cout d’entrée est de 20$ mais je ne l’ai pas regretté du tout. Il parait qu’on peut y voir un volcan par temps dégagé mais malheureusement je n’ai pas pu l’apercevoir.

spa

 

J’ai passé mes deux dernières nuits à Banos au « Great Hostel Backpackers » que j’ai adoré. Il y a un bar et un restaurant dans la salle commune ou j’y ai fait de belles rencontres. J’ai aussi pu festoyer un peu dans les bars de Banos avec d’autres voyageurs.

 15 mars 2019

Je quitte Banos avec un ami que j’ai rencontré à l’hostel pour me rendre au parc de Cotopaxi. À la station d’autobus, je demande au chauffeur de me laisser à l’entrée du Parc de Cotopaxi, il accepte sans hésiter. Une fois près de l’entrée, des camionnettes blanches et vertes nous attendent pour nous transporter jusqu’à notre hébergement. Je doutais du plan au départ puisque je devais descendre de l’autobus sur le bord de l’autoroute mais ça s’est super bien passé ou nous nous sommes rendus rapidement sans problèmes! Nous avions choisi le Cuscongo Lodge.

Cette lodge vient tout juste d’ouvrir ses portes. L’endroit est impeccable et les gens sont vraiment sympathiques et offrent un excellent service! À l’intérieur, il y a des sofas avec un foyer et dehors, une table à pique nique ainsi qu’on observatoire pour observer les volcans. De la lodge, j’ai pu apercevoir les volcans Illiniza et Cotopaxi, quelle vue époustouflante! Aussi,ils offrent d’excellents repas pour 4,50$.

16 mars 2019

Comme il faut un transport pour se rendre dans le parc, il est possible de réserver les activités avec les gens du Cuscongo Lodge. La première journée, nous nous rendons à la réserve écologique Illiniza, départ vers 8h30 le matin. On aperçoit le Cotopaxi au loin. C’est la première fois que je vois un volcan! C’est très beau et notre guide nous renseigne sur le volcan et la région.

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Nous faisons une randonnée de 1h30 environ jusqu’à une cascade et une source d’eau chaude. Nous revenons ensuite à notre hébergement vers 14h00. Bien que très agréable, l’activité est un peu trop courte à mon gout car une fois à la chambre il n’y a pas beaucoup à faire…

Il est toujours préférable de faire les activités le matin car dans l’après-midi, le ciel se couvre. Lors de notre retour, le volcan n’est même plus visible.

cascade

 

17 mars 2019

Nous sautons dans une camionnette vers 8h30 le matin encore une fois pour nous rendre à la lagune de Limpiopungo dans le parc National de Cotopaxi. Pour faire le tour, c’est une marche assez facile d’environ 1h. Nous avons la chance d’observer encore une fois le volcan Cotopaxi mais de plus près cette fois. Tout autour de la lagune, nous observons les plantes et les animaux.

 

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Ascension jusqu’au refuge

La prochaine étape est l’ascension jusqu’au refuge qui est au pied du volcan. Nous embarquons dans la camionnette pour emprunter la route du parc jusqu’au stationnement qui est en hauteur. Le paysage est gris puisque le sol est composé de terre volcanique. La température est plus froide, il vente et il pleut aussi. Nous débutons la marche qui est sur un sentier pas très difficile mais comme c’est en altitude (4800 m) c’est notre souffle court qui nous rend la tâche plus difficile! Nous sommes très essoufflés et je sens une pression sur ma poitrine. Heureusement, nous mettons seulement 1h pour nous rendre au refuge ou nous prenons le temps de déguster un bon chocolat chaud. La descente s’est fait par un autre chemin plus court.

18 mars 2019

Nous repartons encore une fois en transport privé vers la Lagune de Quilotoa pour faire la randonnée autour du cratère. Le Cuscongo Lodge nous offre de nous inclure une boite à lunch au lieu du petit déjeuner qui est normalement inclu. C’est environ 2h de route pour s’y rendre mais le paysage est époustouflant! Très montagneux, on y aperçoit plusieurs petits villages et un canyon. Je comprends pourquoi le fameux trek de Quilotoa est si prisé par les touristes car cette région vaut vraiment la peine d’être vue! Une fois arrivés, nous prenons le petit déjeuner à Quilotoa avant d’emprunter le sentier autour de la lagune. Le sentier est étroit et à plusieurs endroit on marche sur un crête, donc 2 paysages différent s’offrent à nous de chaque côté de la crête. Nous arrêtons diner quelque part sur la crête. La randonnée nous prend environ 4h30 et c’est de toute beauté!

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C’est cette marche qui conclut mon voyage en Équateur puisque le lendemain je dois me rendre à Quito pour prendre mon vol bientôt. Je pars à pied de la lodge pour aller prendre un autobus sur le bord de l’autoroute. Je repars la tête remplie d’aventures et avec un espagnol grandement amélioré!

A bientôt Mireille ;)

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L’Amazonie, quelle aventure! Le Cuyabeno est un réservoir incroyable de biodiversité situé au coeur de la forêt équatorienne. Thibaud et Virginie ont eu la chance d’y passer 4 jours, époustouflés par le spectacle que la nature leur a offert!

Jour 1

Le rendez-vous avec le guide du lodge est à 9h à l’hôtel D’Mario à Lago Agrio. Notre périple débute donc la veille, avec un bus de nuit au départ de Quito. Environ 7h30 de trajet un peu sportif mais c’est la solution la plus économique pour s’y rendre. Arrivés à 5h30, nous patientons avant de rejoindre l’hôtel à 2 kms du terminal de bus. Petit déjeuner à l’hôtel (non-inclus) en attendant la navette du lodge.

Le départ se fait à 9h30, nous sommes 10 touristes dont 7 francophones, plus notre guide pour tout le séjour, Jairo. Une centaine de Km plus loin, nous voilà aux portes du parc. Nous embarquons dans une pirogue à moteur pour descendre le Rio Cuyabeno jusqu’à notre lodge.

Rio Cuyabeno

2/3h de trajet où nous en prenons plein la vue. La végétation est non seulement magnifique mais surtout pleine de vie : Iguane Golden Tegu qui sèche au soleil, des singes Saki qui traversent le fleuve d’arbres en arbres, plusieurs toucans qui nous survolent, un cormoran Snake-neck et un héron qui guettent le poisson, de nombreux Greater Ani, un Trogon, un vautour roi, un martin-pêcheur vert. Nous avons même le privilège d’observer un anaconda adulte !

Anaconda

Nous sommes accueillis au Guacamayo vers 14h, on nous y sert le déjeuner puis nous sommes conduits à nos chambres respectives.

Lodge Cuyabeno

Temps libre jusqu’à 17h. J’en profite pour me reposer, tandis que Thibaud fonce à la tour d’observation du lodge. Il y aperçoit un toucan à Gorge blanche, des aras bleus (aussi appelés Guacamayo !) et un couple de Dacnis.

Ara Bleu

À 17h donc, nous reprenons la pirogue pour se rendre à la Laguna Grande. Sur le chemin, on a la chance de croiser un paresseux perché au sommet d’un arbre, quelques Hoatzin  et des perroquets. L’écosystème ici est unique au monde, l’Arapari, arbre emblématique du parc, émerge des eaux du Cuyabeno, superbe!

Et hop, tous à l’eau au milieu du lac avant le coucher du soleil ! Après ce petit bain rafraichissant, il est déjà temps de sortir les lampes torches à le recherche de … caïmans ! Et là encore nous sommes gâtés. Un premier caïman noir d’environ 2m qui se laisse observer de très (trop ?) près. Puis un second, beaucoup plus massif, facilement 3m, et là, même le guide ne faisait pas le malin.

Caïman noir

Sur le chemin du retour, nous sommes escortés par des chauves-souris (fishing-bat) et nous apercevons les grands yeux et la silhouette d’une espèce de raton-laveur, le Kinkajou.

A l’arrivée au lodge nous découvrons notre voisinage nocturne, les mygales Avicaria! Douche avant le repas à 20h et couvre-feu (coupure de l’électricité) à 22h.

Jour 2

Le petit déjeuner est servi à 8h tout les matins, mais nous choisissons de nous lever à 6h30 pour aller observer les oiseaux. Et ils sont au rendez-vous : une quinzaine de Aras bleus, un toucan à Gorge blanche, un Cotinga à col nu, et même des singes capucins et des singes écureuils !

Toucan à gorge blanche

Départ 9h pour une balade dans la jungle, des bottes nous sont fournies, et c’est tant mieux ! Notre guide nous fait part des légendes et vertus médicinales associées aux arbres du parc (Quinine, Curare…). Nous observons bons nombres d’insectes (Paper ants, Lemon grass ant) dont la fameuse fourmi Conga (Bullet ant), sa piqure est considérée comme l’une des plus douloureuses au monde. Le venin de la grenouille Poison d’Equateur lui peut tuer 3 personnes en une seule sécrétion ! Au loin se fait entendre une horde de sangliers d’Amazonie. Avec Jairo, nous quittons le sentier pour tenter de les voir mais ils sont loin. Finalement, l’un d’eux un peu perdu me passe juste devant!

Grenouille Poison

La balade se poursuit par la traversée d’un marécage. Chaque pas dans la boue (qui nous arrive jusqu’en haut des bottes) libère des bulles de méthane qui se forment avec la décomposition des végétaux.

Retour en pirogue à la pagaie. Et au milieu du lac, surprise, 4 dauphins roses chassent autour de la pirogue ! Leur poursuite à la rame nous épuise, nous nous faisons finalement tractés par une pirogue à moteur. Mais notre embarcation baptisée « Titanic » commence à prendre l’eau (si si !). Nous arrivons tout juste au ponton du lodge avant de finir comme l’original.

Déjeuner, petite pause sieste/coinche avant la préparation de chocolat maison. Des fèves torréfiées, broyées avec du beurre, du sucre et une pointe de cannelle, simple et délicieux !

Nouvelle excursion pirogue vers la quebrada La Hormiga, où nous pêchons un superbe piraña orange que nous relâchons dans la foulée.

Coucher de soleil sur le lac où nous croisons plusieurs espèces de perroquet (orange wing parrot, Crem-billed Parrot) puis nous nous dirigeons vers un sentier sur une berge pour une marche de nuit. A la lumière de nos frontales, c’est une tout autre faune que nous découvrons. 3 espèces de mygales, des araignées-scorpions, un scorpion, une sorte de langouste terrestre, une sauterelle verte fluo, une énorme blatte… Appétissant!

Grosse Sauterelle_crevette nocturne

Retour de nuit, repas et dodo, grosse journée en perspective demain !

Jour 3

Réveil 6h30, pas de repos pour les braves, direction la tour d’observation. Malheureusement le temps est orageux, les oiseaux ne sont pas tellement au rendez- vous. Belle pluie tropicale pendant le petit-déjeuner. Et mauvaise nouvelle, Jairo, notre guide doit nous quitter pour une mission urgente à Lago Agrio. C’est son frère Jimmy qui le remplace.

Départ 9h en pirogue pour s’enfoncer un peu plus dans le parc, direction le village de San Victoriano où vivent des familles de la communauté Siona. Sur la route, nous croisons à nouveaux des singes écureuils, des toucans (gorge blanche et arasari), un martin pêcheur et des dizaines d’Ani qui sèchent leurs plumes au soleil. Nous faisons une étape sur le chemin pour voir un magnifique Cebo bicentenaire.

Singe titi à mains jaunes

Arrivés au village, une femme de la communauté nous accueille sous la grande case commune. Nous allons préparer puis déguster avec elle la kassav ou pan de yuca, c’est une galette traditionnelle de manioc. Nous goûtons également une boisson alcoolisée à base de raisins de palmier fermentés. Un repas était prévu par le lodge mais nous n’avons plus tellement faim !

Nous quittons le village pour nous diriger vers la case du chaman. Cette rencontre ne se déroule pas tout à fait comme nous l’aurions souhaité. Nous nous retrouvons devant unsemblant de show maladroit pour 20 touristes… Malgré tout, le chaman semble sincère et passionnant. Nous aurions préféré un échange en plus petit comité, cela aurait pu nous permettre d’apprendre de son savoir et de son expérience en pleine nature amazonienne. Le retour au lodge se fera sous une pluie « qui mouille » et repos bref jusqu’à 17h, une nouvelle virée en pirogue nous attend. De nouveaux compagnons hollandais nous accompagnent, pas de bol, ils sont malades. Nous nous arrêtons pour une petite chasse au piraña. Thibaud réussi à en pêcher un mais sa canne se prend dans une branche, et le poisson réussit finalement à s’échapper. L’unde nos compagnons hollandais n’est vraiment pas en forme, nous faisons finalement demi-tour pour le déposer au lodge. Le soleil va bientôt se coucher et la ciel qui se reflète dans l’eau est magnifique.

Coucher de soleil Lago Grande

Sur le chemin du retour, il me vient alors l’idée d’attendre sur un des arbres qui poussent sur le lac pour profiter de cet instant en attendant que la pirogue fasse l’aller-retour. Le guide se marre à l’idée de nous laisser planté là et accepte. Mais une fois sur l’arbre, je change d’avis, les branches ne semblent pas si solides, et je repense à toutes les bestioles vues précédemment dans le coin. Seuls Thibaud et les 2 couples de français restent perchés dessus. 30min plus tard, nous les retrouvons sains et sauf, pile pour la fin du coucher de soleil, sublime ! Il fait suffisamment nuit, c’est parti pour une nouvelle chasse nocturne. On rate de peu un énorme caïman qui fuit à notre arrivée, mais nous croisons 3 boas, eux aussi restent tranquillement perchés dans les arbres… Retour au lodge, comme toujours escortés par des fishingbats.

Boa juvénile

 

Jour 4

Ca y est, déjà le dernier jour. Evidemment, nous nous levons à l’aube pour ne pas en rater une miette. Thibaud est déjà en haut de la tour d’observation lorsque j’entends le sifflement si particulier du toucan, il est sur la berge d’en face, superbe, mais invisible de  la tour. Thibaud descend en courant pour venir l’observer, mais trop tard, l’oiseau n’y est déjà plus. Il remonte alors la tour lorsqu’un 2ème toucan vient se poser dans l’arbre pile au dessus de ma tête, et toujours invisible de là-haut. Thibaud descend à nouveau et devinez quoi ? Quand il arrive en bas, le toucan s’est envolé… Le petites blagues de la Nature!

Le départ du lodge se fait à 9h30, avec nouveau guide pas tellement intéressé et un  super « motorista » à l’oeil affuté, et heureusement. Nous nous régalons sur la route du retour. Pleins de toucans, des chouettes pygmées, des singes écureuils et capucins, des aras bleus et même des aras rouges ! J’arrive même à repérer un groupe de singe Yellow- handed Titi tout proche. Belle manière de conclure le séjour!

Singe Saki

Puis le temps se gâte, les animaux se planquent. Arrivés au ponton, nous avons tout juste le temps de nous mettre à l’abri lorsqu’un bon gros orage éclate, ouf ! 30min à patienter puis nous prenons la navette pour Lago Agrio.

Le parc Cuyabeno est un bijou à préserver, un écrin de nature. La flore qui se mêle aux eaux paisibles du rio y est unique au monde. La faune, diurne, nocturne ou aquatique, mammifères, insectes ou oiseaux est d’une diversité époustouflante.

Cette brève expérience en Amazonie équatorienne a répondu à toutes nos espérances. Notre guide Jairo n’y est pas pour rien, à la fois expérimenté, passionné et passionnant.

Quand au lodge Guacamayo, la chambre était agréable et propre, les repas étaient généreux et variés et la tour d’observation est un vrai plus. Le rythme et la programmation des activités quotidiennes nous ont plutôt emballés, entre tours de pirogue, marches et temps de repos (pour moi) et observation (pour Thibaud). Nous recommandons !