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Monthly Archives: janvier 2019

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Les Galapagos, c’est forcément en croisière ? Bien sûr que non ! Vous pouvez aussi explorer les îles enchantées en séjour d’île en île à votre rythme pour profiter de ses trésors naturels selon vos envies du moment. Allez, je vous partage quelques informations et conseils pratiques pour vous aider à organiser votre aventure de rêve !

Petite introduction toujours utile, vous avez 5 îles habitées aux Galapagos. San Cristobal est la capitale administrative, Santa Cruz est la capitale économique, Baltra accueille uniquement l’aéroport de cette dernière, Isabela est la plus grande île de l’archipel et Floreana la plus sauvage.  Vous avez donc 4 options de séjour, chacune offrant des trésor magiques et méritant à mes yeux quelques jours de votre voyage. Vous l’aurez compris, il faut du temps pour découvrir les îles enchantées en séjour d’île en île. Personnellement, je conseille au minimum 10 jours sur place.  Si vous avez 2 ou 3 semaines à consacrer à l’archipel, encore mieux.

Galapagos Naud 44

Plus de 95% de la surface est protégé par le Parc National des Galapagos. les visites sont très encadrées pour préserver la nature. Contrairement aux idées reçues, vous ne pouvez donc pas faire ce que vous voulez. Pour accéder à de nombreux sites, généralement éloignées de la ville principale, il faut être accompagné d’un guide. Comme pour les croisières, les groupes sont limités à 16 personnes. Ne vous inquiétez, chaque île offre quand même des spots accessibles librement, dont je vous parle dans la suite de cette chronique. Et l’équipe vous montrera tout ça sur des cartes pendant le briefing Chez Léon à Quito.

Allez, je vous sens impatient, passons aux choses sérieuses :

  • Transport :

Pour arriver et repartir des Galapagos, l’unique solution est l’avion via Quito ou Guayaquil sur le continent et Baltra (aéroport de Santa Cruz) ou San Cristobal sur l’archipel. Bon, ce n’est pas totalement vrai, quelques voiliers particuliers arrivent parfois de la côte Pacifique mais c’est trop exceptionnel pour être mentionné.  Il faut compter environ 400 à 500 $US par personne, quel que soit la compagnie (Tame, Latam, Avianca). Attention, un tarif réduit est réservé aux Équatoriens. Si vous vous trompez, la différence vous sera demandée à l’aéroport. Si vous optez pour un billet multi-destinations incluant l’aller-retour aux Galapagos, ça peut être plus intéressant.

Comme pour la croisière, les taxes diverses d’entrée sont de 120 $US à ce jour, à payer uniquement en espèces entre votre aéroport de départ et votre aéroport d’arrivée. Oui, vous avez fait le calcul, il faut compter 500-650 US$ pour poser le pied sur l’archipel. C’est aussi pourquoi je vous recommande d’y séjourner le plus longtemps possible !

Sieste au paradis - Marc - Décembre 2017

Sur place, entre San Cristobal, Isabela, Floreana et Santa Cruz, vous pouvez voyager en bateau ou « lancha » en espagnol. Vous serez toujours obligé de passer par Santa Cruz, située au centre de l’archipel.  Pensez à réserver la veille ou même avant si vous avez déjà vos dates et à vous installer à l’arrière. Les hôtels peuvent d’ailleurs généralement vous aider. Sinon, vous pouvez contacter Transgal – Nautidiving (053016735, info@nautidiving.com). Ci-dessous, pour information, les horaires indicatifs :

  • Santa Cruz -> Isabela : 07h30 et 14h30
  • Isabela -> Santa Cruz : 06h00 et 15h00
  • Santa Cruz -> San Cristobal : 07h00 et 14h00
  • San Cristobal -> Santa Cruz : 07h00 et 15h00
  • Santa Cruz -> Floreana : 08h00
  • Floreana -> Santa Cruz : 15h00

La durée des traversées est d’environ 2 à 3 heures et le prix est de 30 $US.

Entre Santa Cruz, San Cristobal et Isabela, si vous n’avez pas le pied marin (ça peut parfois secouer selon les conditions climatiques !), vous avez aussi une avionnette gérée par Emetebe (trajet de 30 minutes) pour un prix de 200$us par personne.

Ah oui, pensez à vérifier les restrictions pour les bagages ! Vous ne pouvez pas emporter ce que vous voulez sur les îles. Les aliments et les graines sont notamment interdits. Les bagages  » en soute » sont généralement limités à 20 kg et seulement à 11kg si vous prenez les vols inter-îles avec Emetebe.

Sur chacune des îles, ça sera généralement à pied ou à vélo que vous vous baladerez, les distances étant courtes. Vous pouvez aussi parfois utiliser les services de taxi pour quelques distances plus longues. Pensez à demander aux locaux les tarifs et même leurs contacts (surtout en saison haute), ça sera plus économique. Il existe aussi des bus publics pour rejoindre les aéroports. Par exemple sur Santa Cruz, entre le canal d’Itabaca et Puerto Ayora, ça vous coûtera 2 $US en bus ou 20-30 $US en taxi (+ 1 $US pour la traversée du canal). Depuis quelques mois, il faut rajouter le prix du bus entre l’aéroport de Baltra et le canal, qui coûte 5$us.

  • Hébergement :

Les Galapagos, c’est trop cher, c’est un refrain que vous entendrez sûrement en boucle (très souvent par des voyageurs qui n’y ont même pas été !). Pourtant, 30 $US pour une chambre double au cœur d’un paradis naturel situé à 1000 km des côtes, ça vous semble exagéré ? À moi, non ! Bien sûr, il y a des hébergements de luxe qui atteignent jusqu’à 500 $US la nuit mais vous avez beaucoup d’autres options bien plus économiques. En effet, il y en a pour tous les goûts, tous les budgets et toutes les envies sur les îles principales et même sur Floreana.

D’ailleurs, ne vous fiez pas à Booking ou aux sites de réservations, peu d’hôtels y sont référencés. Privilégiez plutôt la liste de mes partenaires pour trouver votre bonheur ! Pour le même prix qu’un Formule 1 à Paris, je crois que vous trouverez beaucoup mieux. En saison basse, vous n’avez même pas besoin de réserver à l’avance, vous trouverez facilement directement sur place. Et ça sera plus simple pour négocier si jamais les prix vus sur Internet vous effrayent.

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En juillet, août et pendant les fêtes de fin d’année, je vous conseille de réserver au moins la première nuit à l’avance. Pour les autres nuits ? C’est à vous de voir si vous voulez jouer ou non !

Petite astuce maline, certains hôtels proposent des cuisines libres, c’est pratique pour éviter de manger à chaque repas au restaurant. C’est l’occasion d’ailleurs de préparer d’excellents poissons achetés à la criée. D’autres mettent des vélos ou des masques à votre disposition, ça permet aussi de faire des petites économies toujours bienvenues.

  • Restauration :

Je dois avouer, ça sera plus cher que sur le continent d’environ 25% à 50%. Cependant, par rapport à un jambon-beurre sur les Champs Élysées ou une crêpe à Saint Malo, ça reste raisonnable. Pour un repas, ça sera à partir de 5 $US.  Vous trouverez des plats typiques comme le ceviche pour environ 15 $US. Si vous avez des coups de cœur, partagez-les nous pour en faire profiter tous les voyageurs du Réseau Solidaire !

Allez, déjà quelques idées que certains d’entre vous m’ont envoyé : Langostina, Cangrejo Loco, El Descanso Marinero et Nativo (San Cristobal), El Rincon de la Madrina, El Toque, Le Cesar et Iguana Point (Isabela) et El Capi, Galapagos Deli  et Al Mar ( au bout du malecon) avec une superbe vue sur le front de mer (Santa Cruz). Ce dernier est le coup de coeur de Sylviane et sa famille, avec des plats goûtus et sympas pour le porte-monnaie.

Pacifique

Les boissons sont aussi un peu plus chères. Cependant, déguster une limonada bien fraîche face à une plage paradisiaque pour 3 $US, ça ne me dérange pas personnellement. Et vous ? Si vous préférez, vous trouverez aussi des bières et cocktails pour des prix totalement abordables au vu de la situation. Certains font d’ailleurs des happy hour en fin d’après-midi.

  • Activités :

Aïe aïe aïe, je crois que nous arrivons au sujet qui fâche ! Oui, sur chaque île, si vous voulez vraiment découvrir toute la richesse naturelle des Galapagos, vous devrez recourir à des excursions. Mais bon, je vais commencer par les bonnes nouvelles, vous avez aussi plein de sites gratuits et libres d’accès sur chaque île, dont voici une liste non-exhaustive :

  • Santa Cruz : Tortuga Bay, Playa Los Alemanes, Centre Charles Darwin, Finca El Chato 2 (ok, c’est 2-3 USD), Volcans Los Gemelos, Las Grietas (via un bateau-taxi), El Garrapatero, etc.
  • San Cristobal : Cerro Tijeretas, Playa Mann, Centre d’interprétation, La Loberia, El Junco, Puerto Chino, Centre de reproduction « Jacinto Gordillo », Punta Carola, Galapaguera de Cerro Colorado, etc.
  • Isabela : Los Humedales, Muro de las Lagrimas, Playa Grande, Centre de reproduction « Arnaldo Tupiza », Concha y Perla, etc.
  • Floreana : Playa Negra, Cerro Allieri, Asilo de la Paz, Post Office Bay, etc.

Il est également possible de faire du surf pour les amateurs de vagues, vous trouverez ici toutes les informations concernant ce sujet.

surf galapagos

L’équipe pourra vous partager quelques petits secrets en briefing pour profiter de tous ces trésors !

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Je crois que je ne peux plus m’échapper, il faut parler des tours. C’est un passage obligatoire pour compléter votre découverte des Galapagos. À bord d’une petite lancha de maximum 16 personnes, toujours accompagné d’un guide et souvent équipé de votre matériel de snorkeling, vous partirez découvrir des sites privilégiés. Le prix ? Il faut compter environ 80-120 $US pour une demi-journée et 200-250 $US pour une journée, voire plus si vous voulez faire de la plongée avec bouteille. N’hésitez pas à contacter les partenaires du Réseau Solidaire pour des réductions et avantages. Sur place, c’est souvent possible de négocier surtout si vous en prenez plusieurs et voyagez en saison basse.

Les excursions sont toutes top ! Ne me demandez pas de choisir pour vous, je ne pourrai pas et je ne veux surtout pas faire de jaloux entre toutes les îles. Sincèrement, ça dépend vraiment de vos envies. Et toujours bien sûr un peu de la chance concernant les conditions climatiques et les espèces présentes. En tout cas, vous avez le choix entre les options principales suivantes :

  • Santa Cruz : Beagle, Cousins ou Gordon Rocks en snorkeling ou en bouteille, Île Floreana, Île Mosquera, Île Santa Fe, Île South Plaza, Île North Seymour, Île Daphne et bien sûr Île Bartolomé, la plus connue de toute !
  • San Cristobal : Kicker’s Rock (Leon Dormido en espagnol) en snorkeling ou en bouteille, tour à 360° de San Cristobal et Île Española, célèbre pour accueillir des albatros une partie de l’année.
  • Isabela : Volcan Sierra Negra, Las Tintoreras et Los Tuneles.
  • Floreana : l’activité touristique est trop faible sur l’île, il n’y a pas d’agence à ma connaissance ! Et oui, sur place, vous serez vraiment en immersion dans l’univers des Galapagos, une expérience vraiment atypique et tellement magique.

Encore un petit point, les drônes sont-ils autorisés aux Galapagos ou pas? Et bien non! Il est strictement interdit de faire voler son drône, qui sont réservés à l’usage scientifique et la surveillance des espèces. Si l’on vous prend en flagrant délit, c’est confiscation et amende salée.  Il est en revanche possible d’utiliser son drône sur le continent, voici les règles à respecter.

Je n’ ai rien oublié ? N’hésitez pas à me le dire, je n’ai pas la chance de voyager aux Galapagos tous les 4 matins !

Isabela iguane Galapagos - Valerie Florval

Je crois que j’ai été assez exhaustif, non ? Cela vous a déjà bien aidé à éclaircir votre voyage aux Galapagos ? Si vous avez encore des questions, vous avez bien sûr le Forum et aussi le briefing avec l’équipe à Quito. Et n’oubliez pas de lire ma chronique sur la croisière avant de faire votre choix.

Allez, j’attends maintenant votre discussion. Et oui, à votre tour de travailler aussi !

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Nos explorateurs Alain et Françoise sont partis à l’assaut du continent avant de découvrir les Galapagos. Leur voyage plein de couleurs est un vrai dépaysement, entre lagunes andines, marchés ruraux et un détour par l’Amazonie marqué par une rencontre avec… un anaconda! 

Nous voici en Equateur après un  très bon voyage de 20 heures, escales comprises. Un taxi nous attend à l’aéroport, le luxe, cette année !!!

En effet, Paulina, chez qui nous séjournerons  3 jours nous avait proposé de nous envoyer un taxi.

L’arrivée chez elle est très sportive, on ne peut y accéder que par un escalier de 70 marches. Belle entrée en matière !

Oui, Quito est perchée à 2820 mètres d’altitude et ses constructions sont à flanc des nombreux pics qui l’entourent.

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Quito est classée au patrimoine de L’UNESCO, sa vieille ville est magnifique et les bâtiments coloniaux sont intacts.

Cette année, à force de fouiller sur Internet, Françoise a trouvé un site « Tout Equateur » qui propose gratuitement de donner des informations sur leur pays d’adoption, ils sont français.

Du coup nous avons pris contact avec eux et dès le lendemain de notre arrivée nous avons rencontré Valentin.

Nous avons passé deux bonnes heures avec lui et sommes repartis avec un maximum d’informations.

Sitôt après l’avoir quitté,  nous étions déjà dans le petit restaurant  qu’il nous avait suggéré. Nous avons pris un  almuerzo, c’est-à-dire un  menu complet (comme nos formules complètes) sauf que c’est un peu moins cher! Exemple :

  • Une bonne soupe
  • Salade de crudités
  • Sauté de porc au riz

Un petit gâteau et un excellent jus de fraises et tout ça pour 3 dollars ( soit 2,50 euros) .

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Nous avons visité le palais présidentiel qui surplombe la Plaza Grande. Oh, on est loin du palais de l’Elysée, mais enfin  les beaux lustres en cristal de Baccarat nous ont éblouis, et les plafonds en caisson bien plus.

Puis, visite de la Basilica del Voto National et de la somptueuse Iglesia de la Compania de Jesus. La construction de cette église Jésuite a été commencée en 1605 pour s’achever 160 ans plus tard.

Dommage  que les photos soient interdites, mais, Françoise étant indisciplinée, a pu en faire une ou deux à la sauvette.

La Ronda est une jolie rue pavée bordée de belle maison du XVIIe siècle abritant des restaurants.

Valentin nous disait qu’il se plaisait beaucoup en Equateur, qu’il ne reviendrait pas à Paris où il vivait avant. Les Equatoriens semblent effectivement assez « cools ».

L’Equateur c’est la diversité. En seulement 200 kilomètres à vol d’oiseau on peut grimper de la côte pacifique  aux sommets enneigés (le point culminant est le volcan Chimborazo qui culmine à 6310 mètres) à la forêt vierge équatoriale qui couvre encore la majeure partie des plaines de l’Oriente.

Les écologistes ont désigné l’Equateur comme l’un des «  hauts lieux de la biodiversité ». Cette petite nation est l’une des plus riche en espèces du monde.

Ce matin, il fait très beau le soleil brille, si bien que nous décidons de ne pas rater le téléferico qui nous emmène à 4000  mètres et de la haut on découvre de nombreux pics enneigés de la cordillère andine un vrai régal.

Nous n’avons pas trop souffert du manque d’oxygène, mais nous avons pris nos précautions. Nous prenons 6 granules par jour de coca, ce qui évite en principe le mal des montagnes. Il s’avère que ce soit efficace, car nous avions certes le souffle court, mais pas plus.

En fin de voyage, nous retrouvons Quito et ses 2825 mètres d’altitude, nous reprenons nos granules de coca , mais notre souffle  est quand même court.  Il fait très beau, 23°. Hier c’était 30° à Santa Cruz, mais la transition est correcte.

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Nous redécouvrons la ville coloniale avec plaisir, nous retournons sur les sites déjà visité deux mois avant.

Nous avions prévu  pour notre dernier jour, la visite de la « Mitad del mundo » le milieu du monde. En effet, c’est en 1736 que le Français  Charles Marie de la Condamine procéda aux relevés  qui permettent de situer l’Equateur.

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Du coup un monument marque le lieu où l’équateur (ligne équinoxiale) traverse l’Equateur (pays) et partage la terre en deux.

Mais en fait, maintenait on sait que le ligne jaune qui, selon Condamine partage le monde, n’est pas précisément « la Mitad del Mundo », mais à 250 mètres plus loin.

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Pour terminer notre visite de  Quito et juste avant de prendre notre avion pour le grand retour, nous sommes  allés voir « El Panecillo » qui culmine à 3030mètres.

Un site emblématique  de la capitale. Une immense  statue de la vierge de Quito. Les Quitenos  s’enorgueillissent  du fait qu’elle serait la seule vierge ailée au monde. De là, on une vue magnifique sur tout Quito et les volcans environnants, dont le Cotopaxi enneigé.

Otovalo, le marché et sa foule colorée

Cette ville andine de la Sierra du Nord est très connue pour  son marché  centenaire du samedi matin, ce serait le plus grand marché des Andes.

Dès 5 heures du matin, les paysans sont sur place pour vendre leurs bêtes : veaux,  vaches, taureaux,  moutons, agneaux, chèvres,  poules, coqs, énormes cochons  d’Inde, lapins. ça meugle, couine et bêle, caquette  partout. C’est un joyeux bazar qui se passe tout près du centre ville.

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Les indigènes sont vêtus de leurs habits traditionnels. Les dames portent un chapeau fait d’une  longue bande de tissu qu’elles plient soigneusement sur leur tête, un corsage blanc brodé, un foulard bleu et une jupe noire en laine sur un jupon blanc, une grosse ceinture brodée et un gros collier de perles, et des sandales en tissu

Les hommes portent un  chapeau en feutre, un poncho bleu et un pantalon blanc, les chaussures sont les mêmes que les femmes.

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Hommes et femmes ont les cheveux longs, très noirs nattés magnifiquement.

Le  marché est quotidien, mais le samedi,  le Parque del ponchos  en centre ville ainsi que les rues adjacentes sont envahis par des centaines d’artisans. Les Otovalenos sont réputés pour la qualité de leur textile et leur talent de tisserands.

La ville d’Otovalo n’est pas très belle, mais il suffit de lever un peu les yeux pour admirer les montagnes environnantes.

D’ailleurs nous avons fait une superbe randonnée avec un dénivelé de 380 mètres dans une forêt d’eucalyptus et ça nous a suffit, pour aller voir un arbre soit disant curatif (il faut y croire) en arrivant là haut, on était bien fatigués, on a demandé à l’arbre de nous détendre et en fait au bout d’une demi heure à le regarder et profiter du point de vue sur le lac, nous sommes repartis, un peu moins fatigués…Normal, non ??

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Puis nous avons repris notre chemin vers le  Parque Condor, il s’agit d’une fondation  qui réhabilite des rapaces, dont les magnifiques condors des Andes. Nous avons assisté à une démonstration en vol libre de certains rapaces. Beauval c’est chouette, mais ici de voir des énormes rapaces voler au dessus des montagnes, prend un autre sens.

On ne pouvait pas quitter Otovalo sans aller visiter  le cimetière indigène. On n’a rien compris à l’architecture du cimetière, les tombes sont dans tous les sens, et c’est un lieu de vie, à l’entrée les vendeurs de sodas font recette ainsi que les marchands de fleurs et fruits.

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Les enfants jouent sur les tombes pendant que les parents sirotent les sodas et mangent, tout en discutant en famille.

Nous repartons d’Otovalo pour 4 jours en Amazonie, d’où nous n’aurons pas Internet.

Escapade en Amazonie: sans wifi mais avec anaconda!

Nous prenons un petit bus à 23H30 de Quito pour Lago Agrio, une ville à la porte de l’Amazonie, à 9 heures du matin nous  en reprenons  un autre pour encore 2 heures de voyage. Enfin nous arrivons  à une  espèce d’embarcadère  informel, nous montons dans  une pirogue qui nous emmène à l’éco-lodge Guacamayo. Il faudra 1h30 heures de navigation sur le rio Cuyabano avant d’atteindre notre éco-lodge, mais en route le guide nous montre déjà différents animaux de  la forêt qui borde le rio.

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Cet éco-lodge est bien, en bordure du rio Cuyabeno, les chambres sont évidement très rustiques mais nous avons la douche chaude, ce qui est très agréable le soir au retour de l’expédition.

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En revanche, l’électricité fait défaut. En principe l’électricité est fournie par des panneaux solaires, mais pendant notre séjour, nous avons eu 3 jours à la bougie, ça augmente la véritable sensation d’aventure.

Il était possible de se baigner dans le rio et d’utiliser des lianes pour jouer à Tarzan. Nous n’avons pas tenté l’expérience mais des jeunes, l’on fait bien sûr, Et, le lendemain, nous apprenions que la veille, un beau caïman était de passage près du ponton. Brrrrrrrr !

L’amazonie  Equatorienne c’est 30% de la superficie  du pays

Nous arrivons à 13 heures, pile poil pour déjeuner. Notre groupe de 9 personnes est composé de quatre  Danois, un Américain, une Argentine, un Français. Martin le jeune Français nous a bien aidé pour les traductions, merci à lui.

Dès la fin de soirée, nous reprenons une pirogue  pour aller découvrir cette forêt si fascinante. On nous a prêté des bottes et des grandes capes de pluie qui nous serons très utiles tout au long du séjour.

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Le guide nous montre un  énorme anaconda de 7 mètres, endormi dans un trou. En fait, ce serpent avait mangé un caïman et il le digère en 5 mois. Et ainsi de suite, il ne mange que 3 fois par an.

Nous avons vu un magnifique caïman de quelques  mètres. Un beau petit paresseux, de nombreux minuscules singes roux , des singes hurleurs rouges, et des dauphins roses, qui ne  vivent  qu’en Amazonie et dans le Mekong. Cette espèce est en voie de disparition. Les oiseaux sont très  nombreux et leurs plumages le plus souvent multicolores.

Le guide nous expliquait que dans un hectare de forêt  poussaient 400 espèces d’arbres. Les indigénas connaissent parfaitement les vertus de chaque plante, ils se servent de l’arbre à curare pour chasser, ils utilisent la sarbacane  dont les  flèches de bambous sont enduites de ce poison.

Nous avons eu le plaisir d’aller dans une communauté Siona, pour y faire le pain.

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Le guide a arraché des bulbes de Yucca, puis avec  l’aide de la maîtresse de maison nous avons extrait la farine  de la plante, nous  avons fait cuire les galettes dans un plat en terre sur la braise . Le jus extrait des bulbes sert à faire de la soupe ou de la pâte pimentée.

Ce pain ressemble un peu aux galettes bretonnes mais en moins bon.

Nous avons continué notre découverte de la culture indigènas, en allant voir le chaman.

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Il nous a longuement expliqué  en quoi consistait son travail. Il lui faut 12 ans d’apprentissage avant de pouvoir exercer ses pouvoirs de guérisseur. Avant d’être élu chaman il a consommé  une plante hallucinogène mélangée à une autre ce qui  lui a permis  de se libérer des démons et d’avoir des « visions » comme il le dit  afin de mieux soigner les gens. Cependant il nous a dit qu’il ne pouvait pas soigner tout et que lorsqu’il était impuissant devant un cas, il envoyait son client à l’hôpital.

La vie en Amazonie est ponctuée de soleil et de pluie, mais la pluie est tout de même très très très présente, et pourtant nous sommes en période sèche !!!. Nous aurons eu  de la pluie tous les jours, mais chaude celle-ci. Là température n’est pas très élevée, 25 degrés environ.

Le guide nous disait qu’il pleuvait 4 mètres d’eau par an. En période de saison sèche, le niveau des rios augmentent beaucoup.

Le matin lorsque nous prenons nos vêtements, ils sont déjà humides.

Nous avons fait également une sortie de nuit dans la forêt, bien évidemment ce fut un moment assez fort. Heureusement que nous avions un bon guide, nous le suivions semelles de bottes à semelles de bottes.

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Nous avons vues de belles tarentules, une énorme araignée scorpion dont les pattes devaient bien mesurer 7 centimètres, des grenouilles, des insectes  très phosphorescents.

Cette expérience est très riche, mais   comme on dit chez nous, pour « vivre en  Amazonie il faut y être né »!

Le Cotopaxi, joyau volcanique des Andes

Nous voici à nouveau dans l’avenue des volcans. Oh ça n’est pas difficile, puisque l’Equateur ne compte pas moins de 84 volcans, dont 27 en activité.

Nous sommes donc au pied du Cotopaxi, l’un des volcans préférés des équatoriens, il culmine à 5897 mètres et ce n’est pas le plus haut. Le parc fait 32000 hectares. L’éruption du  Cotopaxi a détruit la ville de Latacunga par deux fois, mais à chaque fois elle a été reconstruite, les habitants vouent un véritable culte à cette ville. Sa dernière éruption date de 2015, le parc national a été fermé pendant un an.

Le volcan le plus élevé, d’Equateur est le Chimborazo qui culmine à 6310 mètres. Situé sur le renflement équatorial de la planète, il est à la fois le point le plus éloigné du centre de la terre et le plus proche des étoiles. Après cette parenthèse, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos lamas.

Nous sommes donc arrivés de Quito  en  bus. Nous logeons dans un super petit hôtel, le « Rondador » (Le rondador est un instrument qui ressemble à la flûte de pan).

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L’hôtel est perché à 3300 mètres, géré par Fernando et Jenny. L’accueil est très chaleureux, ils nous offrent thé et café.

Notre chambre est malheureusement très petite, c’est le seul défaut.

Dans la salle de restaurant, le feu brûle dans la cheminée et nous passerons tout l’après midi à nous réchauffer.

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Juanito le lama tondeuse du jardin est très sympathique également, il adore les carottes et ni crache ni mord, nous affirme Fernando.

Le soir après le dîner Fernando a pris son Chazango (une sorte de  toute petite guitare)  et nous a joué et chanté une petite chanson Andine. Dehors il doit faire 15 ° environ.  Françoise aura droit à une bouillotte artisanale, avant d’aller se coucher. On est comme à la maison.

Et comme dans tous les logements des Andes, il n’y a pas de chauffage dans les maisons, sauf de temps en temps une cheminée.

Notre chambre n’est évidemment  pas chauffée, mais on nous a mis un minuscule petit chauffage électrique qui réchauffe quand même l’atmosphère.

Nous avons demandé à Fernando comment faire pour s’approcher du Cotopaxi. Du coup, la sœur de Jenny qui est guide, nous emmènera.

Notre premier jour dans le coin a été d’aller  randonner dans un parc. Très téméraires, nous voilà partis, pour quelques heures de marche, sauf que…………. Au bout de deux heures de marche à 3700 mètres, le souffle est court, et bien qu’Alain ait un GPS, nous étions perdus. Pas une fois nous n’avons rencontré quelqu’un, nous étions seuls sur un chemin des Andes, Oups !!!! Nous décidons donc de rebrousser chemin et revenir sur nos pas. Au total nous avons fait 12 kilomètres, mais là haut l’oxygène se raréfie, et les chemins ne sont pas plats, loin s’en faut.

Evidemment les paysages sont magnifiques, les petites fleurs  émergent tout juste du sol, ce qui est une caractéristique  du paramo qui se situe au dessus des forêts de nuages.

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Il est couvert  de plantes en coussinet de graminées et de petites herbacées qui se sont adaptées à cet environnement.

Le lendemain, Diana, notre charmante guide de haute  montagne nous emmène dans son 4X4 jusqu’au parking  au pied  du volcan, qui permet ensuite de monter jusqu’au refuge à 5000 mètres.

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La montée est assez éprouvante, tant pour le souffle que pour le dos. La route est très bien aménagée  en lave et la fin en terre ou cendre mouillée et pleine de trous.

Les paysages sont vraiment très beaux, mais les nuages omniprésents  gênent parfois la vue.

Arrivés au parking, il fait froid, il pleut et il vente, mais là haut il pleut toujours nous dit Diana.

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Nous sommes à 4800 mètres, nous essayons de gravir les 200 mètres de dénivelé qui restent  pour atteindre le refuge mais en vain pour Françoise, elle rebrousse chemin car l’oxygène lui manque. Alain et Diana continuent encore un peu, mais Alain également revient au parking. Evidemment pour Diana, native de la région, c’est facile. Elle qui a gravi le Chimborazo à plus de 6000 mètres. En anecdote, elle nous disait qu’elle ne pouvait pas aller au bord de l’océan car son corps ne supportait pas la pression atmosphérique. Alors imaginez nous, inversement la haut dans les Andes !!!.

Nous sommes donc redescendus jusqu’à un beau lac, dont on peut faire le tour. Les chevaux et les vaches sauvages y sont très nombreux, les oiseaux également.

Le Quilotoa, légendaire lagune dans un cratère

Après nos 3 jours chez Fernando et Jenny nous avons repris le bus sur la panaméricaine et 1 heure après nous étions déjà à Latacunga.

Cette ville n’est pas très belle, bien que son petit quartier colonial soit agréable. Très peu de touristes s’y promènent. Ceux qui viennent à Latacunga , c’est essentiellement pour le Quilotoa et ses environs.

Le Quilotoa, c’est un magnifique lac de cratère situé à 3914 mètres d’altitude. L’eau turquoise miroite à 400 mètres plus bas.

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On peut y descendre, et même faire du kayak, mais la remontée est difficile. Il faut penser au dénivelé à 3900 mètres !!!! alors il est possible de louer une mule, mais comme on dit « têtu comme une mule », et si elle n’a pas envie de remonter eh bien on reste en bas, et parfois, inversement elle remonte comme une folle si bien que la personne qui est dessus en voit de toutes les couleurs (témoignages de personnes ayant vécu l’aventure).

Nous avons loué les services d’un guide pour faire la balade au Quilotoa, il faut environ 2 heures pour atteindre le cratère. La route est très bonne, et les paysages époustouflants.

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Les collines sont cultivées, et on se demande comment les gens font pour cultiver ces pentes abruptes. En fait, ils sont à genoux dans les champs, car il est presque impossible de se tenir debout pour travailler sans être emporté dans le vide. Les cultures sont essentiellement les pommes de terre, le poireau, l’ail, les fèves, les pois.

Bien évidemment tout se fait à la main, aucun engin n’est capable d’aller sur ces pentes.

L’élevage est également assez important, vaches, cochons, moutons et lamas.
Alors, quelle est la différence entre le lama, l’alpaga et la vigogne ?

Le lama est un animal de trait que l’on l’utilise pour porter des charges de 30 à 40 kg, mais il ne peut pas être monté. Il mesure environ 1,70m. On l’utilise pour sa viande et son lait. On dit que le lama est asocial et crache, ce qui n’est pas tout à fait vrai. II crache s’il se sent menacé, sinon c’est un animal assez intelligent qui répond bien a de nombreux ordres.

L’alpaga est plus petit, on peut l’utiliser pour sa viande, mais c’est surtout pour sa laine, réputée dans le monde entier.

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Françoise a eu l’occasion d’en câliner un, elle confirme que c’est doux comme une peluche.

La vigogne est plus petite, de couleur rousse, et elle est sauvage, tandis que les deux précédents sont domestiqués.

Nous avons longés de magnifiques canyons dont le dénivelé est de 800 mètres, on se serait cru dans le Colorado !!

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Puis au retour, nous sommes passés au marché de Pujili, absolument pas touristique du tout, les indigènes]s, viennent vendre leurs productions, patates, maïs, mélasse, farine de blé moulue sur place, ustensiles de cuisine et de culture artisanaux, cordes pour attacher les animaux dans les champs.

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La plupart des bêtes dans les champs sont attachées, car il n’y a pas de parcs fermés. Il n’y a des bergers que lorsque le troupeau est important sinon, ce sont 3 ou 4 bêtes dans un champ. Même les cochons sont attachés à une longue corde.

Le marché de Saquisili est immense, il s’étale sur 8 places de la petite ville de 8000 habitants.

Pour être typique il est typique, les indigénas y sont majoritaires. Ils descendent de leur village de montagne pour y vendre leurs productions ou leurs animaux.

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Et toujours, ils sont chaleureux et calmes. Les transactions entre eux semblent courtoises. Ils ne parlent pas l’espagnol mais le Quechua, du coup on ne comprend absolument rien.

Pour la première fois nous avons mangé du cuy (cochon d’Inde). C’est très très bon, beaucoup plus fin que le lapin.

Les marchés abondent de bananes, L’Equateur est le 1er exportateur mondial de ce fruit.

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Dans ce pays, les fruits abondent, tous ceux que l’on trouve en Europe et tous les fruits tropicaux, c’est formidable.

Quant aux légumes, idem, il y a pléthore.

En ce qui concerne les fleurs, c’est identique, d’immenses serres sont installées sur le flanc des collines, on y cultive les roses et toutes autres sortes de fleurs qui sont exportées dans le monde entier. L’Equateur est le premier exportateur de roses au monde.

D’ailleurs dans les églises les bouquets composés et les gerbes de roses sont extraordinaires.

L’autre jour on a vu un homme acheter deux gros bouquets de fleurs pour 5 dollars……….ça fait envie.

Baños de Santa Agua, entre thermes et volcans

Banos, 1800 mètres d’altitude, où il fait très bon la journée. Baños est une ville thermale, très touristique.

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Outre ses thermes elle propose de nombreuses activités sportives, et surtout sports de l’extrême. Escalade, rafting, canyonning, VTT, motos, saut à l’élastique et bien d’autres encore.

Nous séjournerons 3 jours  dans cette agréable ville,  coincée dans une vallée verdoyante et  « chapeautée »  par le volcan Tungurahua  qui culmine à 5016 mètres.

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Nous sommes très bien logés dans un hôtel qui surplombe un rio. A deux pas nous avons un super spectacle chaque jour, car du pont qui enjambe le rio, on peut y faire une nouvelle forme de chute libre appelée puenting (sorte de saut  à l’élastique  sans rebond) qui consiste à sauter  d’un pont  avec une corde  et à se laisser balancer dans le vide.

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Pour les spectateurs c’est très impressionnant, mais pour les « voltigeurs », selon leurs témoignages, c’est extraordinaire.

En ce qui nous concerne nous avons fait deux tours organisés en chiva. Il s’agit d’un camion, dont la plate forme arrière est aménagée avec des sièges.

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Et pour que le tour prenne un air festif, la musique à fond nous accompagne tout au long du voyage. Nous avons donc descendu la routes des 7 cascades, et sur la route il était possible de faire de la tyrolienne, et de traverser un canyon dans une nacelle, nous avons opté pour la 2ème formule.

Les cascades sont très belles mais la dernière est carrément exceptionnelle. Elle s’appelle Pailon del diablo. On arrive par le haut du canyon et on descend jusqu’au niveau du rio.

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Il faut passer sur un pont suspendu puis descendre encore un escalier pour enfin arriver au niveau  de l’eau.

En soirée nous avons profité des bains traditionnels de la Virgen. Ces bains portent ce nom car la vierge serait venue ici se tremper les pieds……,  L’eau ferrugineuse est à 45 ° dans le premier bassin, puis un autre  à 36°, et enfin un autre est glacé. Nous n’avons pas pu entrer dans le plus chaud, et pourtant nous avons vu pas mal de personnes tremper dans celui-ci, tout comme dans le glacé. En revanche nous avons pu aller du bain très chaud  sous la cascade d’eau bien froide, un régal !

Le lendemain nous sommes allés aux thermes el Salado , qui sont en dehors de la ville, mais d’un coup de taxi , on y était 5 minutes plus tard.

Ils sont  peu différents. En fait le bain le plus chaud doit être à 37°/ 38°,  en revanche, ce bassin est directement fait sur les sources chaudes, si bien que ça bouillonne toujours et si on se met sur les sorties d’eau naturelles, on se brûle les pieds. Et pour se rafraîchir, au lieu d’aller sous la cascade, on va directement dans le rio glacé. Françoise à essayé, en vain, trop froid.  Qui dit Ville thermale, dit massages bien sûr, vous pensez bien que nous n’avons pas raté l’occasion  de se faire masser, et nous étions très satisfaits du résultat.

Un autre tour a été de monter à 2630 mètres avec la chiva, afin d’aller faire de la balançoire au bord d’un précipice.

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Cette activité est très prisée, il faut d’ailleurs faire la queue pour faire son tour. L’un et l’autre avons profité de cette expérience inédite et  impressionnante surtout pour Françoise.

A l’office de tourisme on nous a donné des idées de randonnées. L’employé nous donne un plan de la ville et de ses environs, il nous explique que de nombreuse randonnées sont possibles a faire à partir de Banos. Celles avec une barrette sur la carte sont faciles et ceci jusqu’à 3 barrettes. On décide donc de faire celle à une barrette. Eh bien on s’est bien demandé comment étaient celles à 3 points ………….. Car notre randonnée a été abandonnée  lorsqu’il a fallu traverser le rio sur un pont suspendu et s’attaquer à la montagne dans un sentier abrupt. Ah ces Equatoriens des Andes, ils n’ont pas du tout les mêmes standards que nous.

A plusieurs reprises nous avons vu de aigles, mais très difficiles à photographier.

Détour par Riobamba

Nous quittons Baños sous le soleil. La route qui nous mène à Riobamba est magnifique, les cultures sur les flancs de montagne sont étonnantes, les vaches qui paissent dans les champs ont intérêt de ne pas avoir le vertige, car elles sont dans des pâturages à pic.

De très loin on voit le toit de l’équateur, le Chimborazo, qui culmine à 6310 mètres.

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Un énorme glacier le coiffe, les neiges y sont éternelles. Les indigénas de la région l’appellent « Taïta » (le père).

Nous logeons chez Nancy, Airbnb. Elle est absolument très drôle et très chaleureuse. Nous avons un appartement d’au moins 80 mètres carrés, et de la terrasse on contemple rien de moins que 4 volcans enneigés, c’est absolument merveilleux. Ce qui nous étonne, c’est qu’à Riobamba il fait vraiment chaud, alors que nous sommes à 2750 mètres d’altitude. A Quito il faisait plus froid à seulement  2820 mètres pas beaucoup plus haut qu’ici. Si quelqu’un peut nous expliquer cette énigme pour nous, on  est preneur.

Selon nous, Riobamba n’est pas une ville extraordinaire. Nous y avons visité le musée des arts religieux situé dans un ancien, bien joli couvent et le quartier de la cathédrale.

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Nous sommes ici, surtout, pour aller visiter des villages environnants.

Ce matin nous avons pris le bus, très local pour aller dans un tout petit village sans intérêt majeur, mais nous voulions nous immerger un peu dans un bled paumé, surtout pas touristique. Nous avons été accueillis  très chaleureusement, tout le monde dit bonjour et un monsieur est même venu nous serrer la main et nous souhaiter la bienvenue. Pulingui, c’est le nom du village vit tranquillement de la culture. Les rues ne sont pas goudronnées, et personne n’a entendu parler du tout à l’égout…………

En revanche l’école est immense, nous supposons que les enfants des hameaux alentours viennent en classe  à Pulingui.

Nous étions près de l’école  à l’heure de la récréation. Des femmes viennent vendre des  petits plats chauds cuits sur place et friandises aux enfants.

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Elles ont leurs victuailles dans une brouette et passent les petits repas aux enfants à travers les trous du grillage de la cour d’école. Certains parents apportent eux même la collation à leur progéniture, tout ça est assez cocasse pour nous. Si les écoliers et lycéens des villes portent l’uniforme, ici à Pulingui, les enfants sont habillés comme ils le souhaitent ou plus tôt, comme ils le peuvent.

Nous avons vus quelques enfants qui n’étaient pas à l’école, mais qui travaillaient. Ils chargeaient des sacs de terre dans le haut du village, et  les descendaient dans le bas.

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On ne sait pas pour quel usage étaient prévus ces sacs horriblement lourds pour des gamins de 9 ou 10 ans.

De retour à Riobamba, nous avons repris un autre bus pour aller à la laguna de la Colta.

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Il s’agit d’un très joli lac, très bien aménagé, ou poussent les mêmes roseaux que sur le lac Titicaca de Bolivie.

La colta est  l’origine de la ville de Riobamba, mais en 1797 un tremblement de terre la détruisit, il  reste  que la façade de l’église. Riobamba  a été reconstruite à son emplacement actuel, soit à 17 kilomètres plus loin.

Guamote, incontournable marché

Ce village à 40 kilomètres de Riobamba est intéressant pour son marché du Jeudi. Du coup nous sommes arrivés mercredi midi, et logeons  dans un  charmant  petit hôtel, de toute façon on n’a pas eu  beaucoup de choix car il n’y en a que deux dans le village.

Actuellement Guamote est en GRAND chantier, et le mot est faible. En effet, des travaux de réfection des rues est en cours.

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Auparavant les rues étaient en  terre, désormais elles seront pavées, ah mais pas avec n’importe quel pavé, des trucs qui pèsent au moins 15 kg pièce.

Mais ce qui est effarant, c’est que toutes les rues sont en travaux, si bien que pour la circulation c’est quelque chose. Heureusement  que les voitures sont pour la plupart des 4X4, et qu’ils peuvent rouler sur les tas de sable gros cailloux, etc ………

Pour le marché du jeudi, les travaux cessent afin de laisser la place aux exposants.

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Etant arrivés à 11 heures, nous avions tout l’après midi pour nous balader dans ce bled paumé  très pentu, donc fatigant pour nos jambes  de Français des plaines, nous avons fait le tour du village, en enjambant sans arrêt les tas de terre et de pavés, et  en respirant la poussière produite par les voitures .En revanche, les gens sont toujours aussi charmants et nous disent tous bonjour, certains s’exercent à nous demander d’où on vient. Il faut dire que nous devions être les seuls touristes dans Guamote.

Ici vivent 96% d’indigénas, on voit beaucoup de très jeunes filles avec leur bébé attachés dans leur  dos.

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L’école est pleine d’enfants, on en voit partout.

Diana notre guide du Cotopaxi nous disaient que les indigénas avaient des enfants dès 13 ou 14 ans et qu’à 20 ans elles en avaient déjà 3. On pourrait supposer que le planning familial  n’est pas un projet pour le gouvernement. Mais après recherche il semblerait que Correa, le président de la république actuel, socialiste et catholique pratiquant, serait favorable à l’abstinence. Une ineptie selon certaines associations caritatives et les opposants au président, car chez lez indigénas, c’est culturel que de faire des enfants très tôt. Du coup personnes ne s’en occupe vraiment et la démographie augmente toujours chez les indigénas.

Ceci étant dit, nous nous sommes plus que régalés de ce marché extraordinaire, et s’il n’y avait qu’un marché à voir en Equateur ce serait absolument celui de Guamote.

Dès 8heures du matin les exposants sont dans toute la ville, y compris sur la voie de chemin de fer.

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Les camions défilent par dizaines pour emmener les bêtes sur un immense terrain à l’extérieur du village et dans l’arène de corrida.

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Les animaux se vendent à grands coups de dollars qui passent de mains en mains. Ce sont des centaines et centaines de bêtes qui sont exposées chaque jeudi, et autant dire que  ça fait du bruit.

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Au marché aux légumes, idem, ce sont des montagnes de fruits et  légumes, et on a contrasté que les légumes étaient énormes, on suppose que les engrais chimiques sont largement utilisés, hélas !

Le marché aux vêtements est très beau aussi, on peut y acheter chapeaux, ceintures brodées, jupe en laine, corsages brodés,  ponchos, etc ……….

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Les costumes des gens sont différents selon les villages  d’origine.

Nous garderons un excellent souvenir de ce marché très haut en couleur.

Cuenca la coloniale

La route qui va de Guamote à Cuenca est très tortueuse, les paysages sont sublimes, on est parfois dans le fond de canyons et parfois dans les forêts de nuages à plus  3500 mètres d’altitude, c’est très très beau. C’est la sierra du sud.

Nous arrivons à Cuenca 2506 mètres d’altitude. Très belle ville coloniale, certainement  la plus belle avec Quito.

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Il fait bon, nous avons délaissé le pantalon et le polaire pour le short et le tee shirt.

Notre hôtel est dans le quartier ancien, ce qui est agréable.

Cuenca regorge de belles maisons coloniales,  musées, théâtres, églises, c’est la ville culturelle  Equatorienne par excellence. Nous nous y sentons bien.

Cuenca c’est également la ville du panama, ce chapeau de paille  qui est d’ailleurs  inscrit au patrimoine  culturel immatériel mondial  de l’UNESCO.

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En fait ce chapeau a été crée à la fin du 19ème siècle, par les équatoriens, pour les ouvriers qui construisent le canal de Panama afin de se protéger du soleil, d’où le nom de ce chapeau  de paille. Il est en fibres  de paja de toquilla. Le terme de panama ne s’applique  pas à une forme mais à une matière. Plus les fibres employées pour la fabrication sont fines, plus le panama coûte cher. Certains modèles peuvent demander 8 mois de travail, les fibres utilisées sont alors  extra fines. Evidemment les prix peuvent atteindre des sommes astronomiques.

En 1906  Théodore Roosevelt porte ce chapeau  lors de sa visite aux  chantiers du canal, ce  qui le  popularisera. Les Français l’adoptent rapidement et il parait que le mot Panam, qui  désigne la ville de Paris, viendrait du nom de ce chapeau.

Nous avons visité la fameuse fabrique de Homero Ortega, qui a été crée en 1887.

Nous sommes tombés sous le charme de ces chapeaux indémodables et sommes repartis avec chacun notre Panama.

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Le quartier du rio Tomebamaba bordé de très belles maisons anciennes est très agréable, et bien aménagé.

La cathédrale, construite en la fin du 19ème siècle est impressionnante, trois dômes de céramiques la coiffent.

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La plaza San Francisco  est en réfection, du coup nous n’avons pas pu la visiter correctement.

Outre la visite de Cuenca, nous avons pris des bus pour visiter des villages environnants, dont l’un d’eux nous a laissé sans voix. Il s’agit de Chordeleg.

Ce village était déjà réputé  pour ses bijouteries bien avant l’arrivée des Incas soit au 16éme siècle. Il est réputé pour ses bijouteries. Le filigrane est la caractéristique de la bourgade.

On n’a pas compté le nombre de bijouteries, mais on pense qu’il y en a bien une centaine pour un bled de quelques milliers d’habitants.

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Le village est très propre, la place du village parfaitement arborée. Les maisons sont belles, bref, on croirait avoir quitté l’équateur pour la Suisse.

Loja, escapade au Sud

Ah Les Andes, quelle beauté, mais pour faire 200km nous avons mis 4 h 30. On pense que nous n’avons pas fait 2 kilomètres en ligne droite, ça tourne, ça monte et ça descend toujours.

Les paysages sont époustouflants, peu après Cuenca, les montagnes sont désertiques, peu de végétation, et beaucoup de canyons, mais après une heure et demie de route on arrive dans une région très verdoyante, les vaches et les moutons paissent dans les vastes étendues andines, bien sûr à pic et ce qui est étonnant c’est que les quelques maisons isolées sont construites juste au bord des précipices, pas de photo (dommage pour vous), hélas le bus roule, et ça ne fait que tourner, du coup, on n’a pas assez d’équilibre pour bien tenir l’appareil photo.

Comme nous le disions dans d’autres articles, l’Equateur, ce magnifique petit pays est peu touristique, du coup nous sommes souvent les seuls touristes dans les bus, avec les gens du pays.

De 3500 mètres parfois nous sommes arrivés à Loja à 2100 mètres et il fait chaud.

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La ville est assez sympa avec son petit quartier colonial.

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Nous sommes dimanche, et tous les magasins et presque tous les restaurants sont fermés, on en a quand même trouvé un pour notre dîner.

Mais dès lundi matin la ville se réveille, et du coup, nous la voyons vivre. Les indigénas vendent leurs légumes sur les trottoirs, et les rues  sont encombrées  de passants. Ceci dit Loja n’a rien d’une grande métropole avec ses 180 000 habitants.

A 45 kilomètres de là, il y a une toute petite ville, Vilcabamba, de 4800  habitants, très connue pour ses centenaires en pleine forme.

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Dans les années 1955, elle a fait l’objet d’études sur la longévité des gens. Il s’avère que de nombreuses personnes auraient dépassés  120 ans. Certains disent que c’est peut être exagéré.

En tout cas ce qui explique cette longévité serait lié

  • A l’habitude de fumer du datura, qui combinerait les effets de la marijuana et de la cocaïne, sans nuire à l’organisme, et c’est d’ailleurs ce qui a attiré les hippies dans les années 1970
  • Les gens du coin mènent une vie simple, dans un environnement sans pesticide et au climat très doux
  • A la présence de nombreuses sources chargées en oligo éléments surtout du magnésium
  • A La consommation de café, ce qui a permis de développer la production et l’exportation.

Toujours est il que de nombreux nord américains et certains européens se sont installés dans cette grosses bourgade et y vivent doucement et heureux. Évidemment les prix de l’immobilier ont augmenté dans cette contrée.

Dès 10H30 nous avons vu pas mal de personnes d’un certain âge, parlant anglais, se réunir au café et siroter des bières et fumer. Ceux là, on ne sait pas s’ils vivront 100 ans et plus……..

Cette petite ville est en tout cas très sympa, avec son « parque central », sa petite église et les commerces qui l’entourent.

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Il est possible de faire des randonnées à cheval, mais pour nous, ça n’est pas notre truc, du coup nous avons gentiment marché dans des chemins  qui embaumaient la citronnelle.

Notre dernier jour à Loja a été consacré à des visites de musées.

Le musée de la musique, bien mignon, mais on s’attendait à voir de nombreux instruments, or il n’y en avait que très peu.

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L’objectif de ce musée est d’honorer les grands musiciens Equatoriens. Bon, ça ne nous a pas emballés, en revanche nous avons pas mal discuté avec la gardienne du musée (ici ce sont des policiers municipaux) et on pense franchement qu’ils doivent s’ennuyer, (heureusement que le smartphone existe !!!) car il y a peu de visiteurs. Alors quand ils peuvent coincer un touriste, et  de surcroit français, c’est le bla bla bla à n’en plus finir. Bref, tout ça est bien chaleureux. On nous sert la main en arrivant et en partant.

Puis nous avons filé vers le musée del monasterio de Madrez conception. Alors là, idem, il s’agit d’un monsieur d’un certain âge qui nous a fait toute la visite et on a compris son espagnol, tant il était appliqué dans sa diction.

Ce musée est une partie  d’un monastère de carmélites qui date du  16eme siècle, de très belles pièces d’ornements sacerdotaux y sont exposées et on visite également les anciennes cuisines, la buanderie, l’atelier de couture le réfectoire. Aujourd’hui on suppose que les nones sont mieux loties qu’au 16ème siècle. Elles ont peut être machines à laver, four à micro ondes, etc…. Au 16eme siècle  elles étaient 25, aujourd’hui elles ne sont plus que 17.

Ce qui est très drôle, c’est qu’elles vendent différentes tisanes que l’on  vient boire sur place. Comme toutes carmélites, elles n’ont pas droit de voir le  public, du coup elles ont une tour (type tour d’abandon) où vous mettez votre dollar dans une des cases du tour qui correspond à la tisane choisie. La tisane arrive, vous buvez, et hop le verre repart dans la tour ; ni vu ni connu. Nous avons vu plusieurs jeunes filles boire leur potion ce matin.

Puis pour finir notre journée, nous sommes montés au mirador teleferico, sauf que le téléphérique ne fonctionne plus. Ceci dit la vue est déjà sympa du parc.

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Notre  très beau voyage est terminé et pour faire un très bref résumé, nous dirons que l ‘Equateur est une destination de choix, car ce petit pays offre tant de possibilités que chacun peut y trouver son compte. L’Amazonie , son énorme réseau fluvial et sa jungle, la cordillère des Andes , ses volcans et cimes enneigées, la côte Pacifique , ses plages , ses villes thermales , ses magnifiques villes coloniales , et  bien évidemment les mythiques Galápagos, dont nous  garderons un souvenir impérissable.

Vous pensez venir découvrir l’Equateur? Vous vous posez des questions ou avez encore des doutes? Ce carnet de voyage va terminer de vous convaincre!!! Entre Amazonie, Andes, Galapagos, quelques rencontres te situations improbables, Camille et Baptiste vont vous donner envie de faire votre valise et venir rapidement nous voir !!

« L’Equateur est un parc d’attraction grande nature ! Émerveillés du début à la fin, chaque jour de nouvelles sensations, des découvertes extraordinaires, de la faune, de la flore, des paysages, des autochtones, une culture. C’est un pays qui nous a complètement conquis et vaut le coup d’y passer du temps.

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Sur nos 20 jours sur place nous avons choisi de découper notre séjour en trois : l’Amazonie, la Cordillère des Andes et les îles Galápagos. Nous n’avons pas eu le temps de découvrir la côte pacifique. Ce sera pour la prochaine fois !

AMAZONIE :
Nous étions au Dolphin Lodge pendant ces 4 jours et notre première expérience de l’Amazonie a été très réussie grâce à eux ! Les guides sont très professionnels mais également conviviaux, les lodges sont simples et très bien entretenus et la cuisine absolument délicieuse : les plats sont variés et équilibrés, plein de saveurs.
Durant ce séjour nous avons pu voir une multitude d’animaux : un paresseux, de magnifiques papillons, de nombreux oiseaux dont un toucan et des perroquets, des dauphins de rivières, des caïmans, plein d’insectes en tout genre, des piranhas, plusieurs anacondas, des chauves-souris, différents singes dont les plus petits au monde (monkey pocket), des tarentules… Un rêve éveillé tout au long de la journée.

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Nous avons pu nous promener dans la forêt, découvrir une communauté amazonienne où nous avons cuisiné le manioc avec une des habitante, rencontré un shaman, nous baigner dans le Rio et voir de superbes coucher de Soleil.

CORDILLERE DES ANDES :
Pour la petite anecdote, sur le chemin entre l’Amazonie et la Cordillère des Andes, nous avons voulu découvrir une des plus grandes cascades d’Equateur : la cascade de San Rafael !
Nous accédons au parc dès l’ouverture et au bout de plusieurs dizaines de minutes de marche, nous tombons nez à nez avec…. Un ours et son ourson qui traversent le chemin que nous empruntions ! Une magnifique expérience !
Les guides, à qui nous avons narré notre découverte, ont été très surpris et vraisemblablement ne pensaient pas que des ours séjournaient dans le parc.

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Pour la suite de notre séjour nous avons fait les thermes de Pappalacta. Ce lieu est peu touristique, nous sommes entourés d’Equatoriens en famille !
Arrive ensuite le Cotopaxi, où nous sommes venus par l’entrée Nord, conseillé par Tout Equateur et complètement validé par Baptiste et moi-même : la route est absolument agréable.
Durant nos quelques jours au Cotopaxi, nous décidons de monter jusqu’au refuge du volcan.
Pas évident ! Nous ne sommes pas suffisamment acclimatés à l’altitude et pas suffisamment habillés. Ce jour-là les températures avoisinaient les -5 degrés et il y avait un vent très fort.
Nous avons également fait le tour du lac, puis promené dans le parc du Cotopaxi avec notre voiture. Ce parc est très grand et les paysages changent énormément en fonction de l’endroit où on est. Avec la voiture nous pouvons facilement nous éloigner de la masse touristique pour découvrir des paysages charmants, sans personne !
Nous avons fait une balade à cheval de 2h. Nous avons passé un super moment ! Les chevaux sont très bien élevés et connaissent très bien le chemin.

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Arrive ensuite Quilotoa, que nous rejoignons en voiture par les petits villages plutôt que la nationale. Le trajet est super ! Nous descendons au cratère, la vue est top et la randonnée également.
Ayant peu de temps, nous décidons de partir directement pour le Chimborazo. Peu de choses à raconter sur ce volcan : malheureusement nous nous sommes embourbés dans un chemin du parc. Les routes en dehors de la principale, sont très peu orientées et sans nous en rendre compte nous nous sommes aventurés dans un chemin pour 4X4. Le résultat a été fatal : embourbement.
Merci encore à Tout Equateur qui a su être un super médiateur entre nous et l’hôtel !

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Nous passons par Riobamba pour la suite de notre séjour : la ville est mignonne et cela fait plaisir de retrouver un peu de civilisation, cependant Riobamba est une ville « étape ».
Direction Guayaquil ! La route est agréable, nous descendons la montagne et les nuages, nous traversons de nombreux villages, des kilomètres de champs de bananes, de nombreux marchés sur le bord de la route… Arrivée à Guayaquil nous devons rendre la voiture, ce qui
prend beaucoup de temps, puis nous nous promenons sur la Malecon 2000 ainsi qu’au parc aux iguanes. La ville est surpeuplée, beaucoup de monde de partout, tous les quartiers ne se valent pas et vaut mieux faire attention où on va.

ILES GALAPAGOS :

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C’est parti pour ces îles mythiques, historiques et envoûtantes, pas question de découvrir l’Equateur sans passer par ici !
Souci de budget, nous ne faisons pas de croisières mais dormons directement sur l’île. On est très contents d’avoir vécu les îles Galapagos comme ceci et ne le regrettons absolument pas.
Nous avons pu séjourner sur Santa Cruz et Isabela.
Il faut savoir que sur les îles Galapagos il y a de nombreuses taxes ! Partout, encore plus que ce qu’on nous avait raconté. Vaut mieux bien l’avoir en tête avant d’y aller, et surtout tirer suffisamment d’argent à Guayaquil ou Quito !

Ce qui nous a le plus émerveillé est ce sentiment général que l’animal est roi en Equateur et encore plus sur ces îles. Sentiment que nous ne connaissons pas, nous, occidentaux chez nous. C’est absolument merveilleux, une perpétuelle remise en question sur la place de l’homme face à la nature.

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Sur place nous sommes entourés d’otaries, d’iguanes marins, de crabes rouges et de nombreux oiseaux comme les fous à pieds bleus.

Sur les deux îles que nous avons faite nous pouvons très facilement faire du snorkelling par nos propres moyens et passer de supers moments : nager avec des bancs de raies, des requins, des poissons; des iguanes marins et otaries avec un peu de chance…
Nous avons également participé à une sortie en snorkelling avec un tour opérateur. Cette sortie nous avait été recommandé et nous n’avons pas été déçus, loin de là ! C’est Los Tunneles où nous découvrons de super paysages et une faune incroyable. Nous avons la chance de pouvoir nager d’encore plus près avec différentes sortes de raies, d’observer des requins encore plus gros, découvrir de nombreuses tortues marines, et voir un petit et
unique hippocampe, caché, au milieu de tous ces animaux.
Plusieurs randonnées sont accessibles et sont très agréables à faire. Là encore on découvre sur notre passage plusieurs animaux dont des flamands roses et des tortues géantes.
Les plages sont magnifiques et super pour se promener de longs moments, pieds dans le sable, regard sur l’océan.
Nous finissons notre séjour avec un rapide arrêt à Mindo où nous avons été extrêmement bien accueillis à La Bicok Ecolodge, tenu par un français. Nous avons découvert la ferme aux papillons qui est extraordinaire, survolé la forêt grâce à trois tyroliennes longues de plusieurs centaines de mètres, vu de nombreuses cascades et enfin observer de nombreux colibris pendant leur repas.

Si cela vous intéresse, voici une vidéo qui résume nos vacances en 2min ! :)

Camille COLEOU et Baptiste