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Monthly Archives: janvier 2020

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On retrouve Cécile et Gérard qui continuent de nous faire voyager avec eux! Au programme, des randonnées enneigées au Cotopaxi, des vigognes au Chimborazo, de la zipline à Baños, et un petit détour en territoire Shuar pour arriver à Cuenca. Attendez-vous à vous en prendre plein les mirettes :) 

Nous sommes le 1 juin à Quito où nous avons passé la nuit à la « Posada Colonial » afin de récupérer le véhicule retenu par l’intermédiaire de Léon. A la place du petit 4×4 on nous propose un SUV tout neuf, qui nous convient.

Nous avons hâte de découvrir l’avenue des volcans et le sud du pays.

Nous partons pour Machachi avec « Maps me » pour guide, mais c’est vite la galère entre les travaux et les rues fermées pour cause de marché, nous mettrons 2 heures pour faire 37km !!!

Heureusement Gérard s’était habitué à la conduite équatorienne la semaine précédente et s’est faufilé dans la circulation comme un poisson dans l’eau.

 

Nous serons les seuls clients de « l’hostal Chiguac », petite auberge de style andalous très accueillante. Au beau marché du village nous ferons le plein de fruits et légumes, 4 ananas pour 1$, qui dit mieux ?

 

LE COTOPAXI

Sans doute un des plus dangereux volcans des Andes. Bien entendu nous ne sommes pas de taille à faire l’ascension jusqu’au sommet, mais comme il dort profondément, nous avons la ferme intention de grimper au moins jusqu’au refuge.

7 Cotopaxi

8 Cotopaxi

Partis tôt, nous passons par l’entrée sud. Sur place artisanat et restauration. On s’enregistre auprès des gardes qui nous donnent une carte et quelques conseils.

La jolie route se transforme vite en piste de plus en plus dégradée, le brouillard puis la neige s’en mêlent, quand les véhicules qui nous précèdent se mettent en travers c’est la tuile ! On arrivera à passer mais on s’arrêtera avant le parking.

C’est le week-end et nous ne sommes pas seuls ! une file ininterrompue monte à l’assaut du refuge, certains totalement inconscients en tennis ou même en bottes de ville une couverture sur le dos.

Nous entamons la montée par le chemin en zig-zag, plus long mais moins raide et surtout moins fréquenté. La météo se dégrade, un vent violent s’est levé, la neige nous fouette le visage, le souffle est court, le cœur cogne, je suis sur le point de capituler quand une bande de joyeux drilles Colombiens m’encourage.

 

 

Au refuge je m’écroule devant un thé bien chaud alors que Gérard continue un peu.

Quelques instants plus tard nos efforts sont récompensés quand le Cotopaxi nous fait l’honneur de se dévoiler. C’est magnifique, il ressemble à un vaisseau spatial posé sur la montagne !

10 Cotopaxi

Au retour le ciel s’est éclairci, nous découvrons des prairies couvertes de fleurs multicolores. Nous nous arrêtons à la laguna » Limpiopungo » dont nous faisons le tour, les chevaux sauvages nous entourent alors que le volcan nous fait un dernier salut.

13 chevaux Cotopaxi

11 Cotopaxi

Super journée !

 

AVENTURES VERS QUILOTOA

Ce matin le soleil brille dévoilant les volcans alentours parfois coiffés de neige. Ça nous donne des envies d’escapade, nous décidons de prendre les chemins de traverses pour nous approcher des volcans « Ilinizas » et rejoindre en 2 ou 3 jours Quilotoa.

Au début la piste est jolie et le paysage agréable jusqu’à ce qu’un rio ait eu la mauvaise idée d’emporter la fameuse piste ! Demi-tour et on se fie à « Maps me » pour rejoindre Insilvi.

Malheureusement pour nous l’appli a perdu la boule ou plutôt le nord, nous sommes au milieu de nul part entre 2 volcans sur un sentier de chèvres et personne dans le coin.

16 Zumbahua

Enervés et fatigués on arrive à Zumbahua en fin de journée. Le seul hôtel dispo est plutôt rustique : un lit en 120, un tuyau de douche sans eau chaude et le vent glacial des Andes qui s’infiltrera toute la nuit par les fenêtres !!!

17 Zumbahua

18 Zumbahua

Au matin petit dej épique dans la maison des propriétaires. Au menu une grande assiette chacun garnie de riz, de spaghettis, de thon et de légumes, une plus petite avec des bananes frites et un sandwich au fromage le tout arrosé d’un jus de fruit et d’un café. Tout ça entourés par l’ensemble de la famille (bébé compris) et un jeune couple d’allemands aussi perdus que nous

Au final nous nous sommes quittés avec de grandes embrassades : un sacré souvenir.

Nous embarquons les allemands dans la voiture pour rejoindre la lagune toute proche. On roule parmi les montagnes couvertes de cultures jusqu’au sommet, on longe des canyons tout en évitant les cochons, les lamas, les moutons et les innombrables chiens.

 19 paysanne Quilotoa

20 paysage Quilotoa

23 troupeau route Quilotoa

 

LA LAGUNA QUILOTOA

A 4000m ce site vertigineux fait partie des paysages qui nous font bondir le cœur. Pour nous le plus bel endroit d’Equateur.

24 lagune Quilotoa

Le cratère gigantesque est couronné de hautes falaises, l’eau qui frissonne au gré du vent varie du bleu turquoise au gris foncé en fonction des nuages et de la course du soleil.

25 lagune Quilotoa

26 montagne quilotoa

27 lagune quilotoa

Nous posons nos sacs pour quelques jours dans le bel hôtel communautaire « Princesa Toa » (jolie déco et chauffage) pour nous imprégner de ce lieu enchanteur et sauvage.

Enfin sauvage plus pour longtemps car le village (entrée payante) installé sur la corniche est un vrai chantier de construction, les hôtels poussent comme des champignons de façon totalement anarchique. Dommage !

28 hotel Quilotoa

29 village quilotoa

En grande forme, Gérard fera le tour du cratère en 2h50, moi je me contenterai d’une portion plus petite sur le sentier couvert de lupins en fleurs. J’aime par-dessus tout m’assoir et contempler. Nous ferons aussi de jolies balades alentours.

30 cratere quilotoa

Ici, la communauté indienne a pris son destin en main et gère l’ensemble du village : hôtels, commerces, restos. Nous y avons été très bien accueillis.

31 village quilotoa

33 troupeau quilotoa

34 lama quilotoa

PS : Si vous n’êtes pas en jambes, avant de descendre au fond du cratère ayez pitié de ces pauvres mules qui souffrent pour vous remonter. Et ne cédez pas aux sollicitations d’enfants espiègles qui vous réclament des $.

35 mules quilotoa

Nous avons un petit pincement au cœur quand nous laissons ce cadeau de la nature pour reprendre la route.

Nous comptions nous arrêter dans la communauté « Ahuana » dont on nous avait parlé, mais les villages traversés ne nous emballent pas, pour la première fois les visages sont fermés. Quand arrivés à « Ahuana » une vieille femme s’accroche à la voiture en nous réclamant des dollars, nous sommes définitivement refroidis. Nous irons dormir à Riobamba, grosse ville animée, sans grand intérêt touristique, mais proche du Chimborazo.

 

LE CHIMBORAZO

Ce matin, nous sommes motivés pour aller fouler les pentes de l’emblématique Chimborazo qui culmine à 6310m.

Devant ce dieu protecteur, il convient de rester humble, en témoignent les dizaines de mémoriaux plantés près du refuge.

36 Chimborazo

Encore une fois, nous ne sommes pas spécialistes de haute montagne, mais notre défi du jour est de dépasser les 5000m.

Nous nous enregistrons à l’entrée de la réserve puis une bonne piste nous conduit jusqu’au refuge « Carrel » dans une purée de pois !

37 rando Chimbo

38 rando Chimbo

La montée se fait sans aucune difficulté sur un chemin bien tracé. Bien sur les poumons tournent à plein régime, le froid se fait sentir, le grésil et le vent nous ralentissent, mais on avance jusqu’au refuge « Whymper » qui est fermé !

Nous passons les 5000 et pour le fun nous continuons jusqu’à une toute petite lagune à 5100m.

39 CondorCocha

Pari gagné, plus haut que le Mont Blanc, nous sommes fiers de nous !

On nous avait prévenu, le volcan est facétieux, il ne nous montrera qu’un petit bout de ses pentes verglacées, heureusement les gracieuses vigognes (que j’adore) combleront notre frustration

40 vigognes

41 vigognes

L’après-midi nous faisons un tour au « Bosque de Polylepsis » (arbres de papier)

Encore une bonne piste, vigognes à droite, vigognes à gauche, étendues désertiques aux couleurs changeantes : on adore !

43 vigognes

44 vigognes

45 Chimbo voiture

Un petit sentier qui serpente entre les roches nous amènera sur un site étrange mais tellement fragile qu’on devrait nous en interdire l’accès ! (Certains ont coupé des arbres pour faire un feu de camp)

 

46 Chimbo polylepis

C’est le lendemain matin, en route pour Banos (par Ambato) que nous prendrons le Chimborazo par surprise alors qu’il profitait du soleil pour quelques minutes.

49 Chimbo dégagé

 

BANOS DE SANTA AGUA

Nous faisons une petite pause dans cette station thermale très animée, nichée au pied du volcan Tungurahua qui fait régulièrement son show. Hélas pour cause de nuages nous ne verrons pas la plus petite étincelle.

Près de la cascade, nous avons déniché un petit hôtel sympathique le « Chiménéa ».

Proche de l’Amazonie, les pluies sont fréquentes et la végétation encore plus verte et touffue.

L’originalité de cette ville est son église en pierre volcanique, elle abrite une vierge à qui les fidèles attribuent de nombreux miracles (parfois très farfelus).

52 Baños route

Sa réputation est due à ses thermes nourris par les eaux chaudes du volcan. Nous n’avons pas testé (il pleuvait trop) pas plus que les « banos de cajon), ces boites dans lesquelles circule de la vapeur, seule votre tête reste en dehors. Humm !!!

En revanche nous sommes montés à bord des tarabitas. Se balancer au-dessus des gorges du rio, c’est franchement impressionnant !

56 tarabita manto de la novia

57 manto de la novia

58 tarabita

Gérard plus téméraire et amateur de sensations fortes a tenté le « zipling » moi, je me suis dégonflée !

59 Zipline Baños

Nous avons également passé une journée au « Paillon del diablo ».

60 pailon del diablo

Revêtus de nos ponchos de pluie, nous avons exploré les deux rives (2 entrées différentes).

Empruntant des ponts suspendus, nous faufilant sous les roches glissantes, on débouche sur des balcons sculptés dans la pierre, inondés par les eaux tumultueuses qui surgissent bruyamment d’une infructuosité et tombent 80m plus bas : diabolique et assourdissant en effet.

61 Pailon del Diablo

62 Pailon del diablo

Nous avons profité d’être dans le coin pour nous rendre à Puyo.

En chemin un déluge s’abat sur nous, la route est inondée et les éboulements nous inquiètent.

A l’arrivée nous sommes déçus, Puyo est une ville de béton en travaux et plutôt laide. Heureusement un bon resto « l’Escobar café » nous réconforte.

63 Puyo

64 Puyo

65 Puyo vers

66 Puyo

Nous avons apprécié la visite du « Parque etnobotanico » menée sous des trombes d’eau par un indien shuar (ceux qui réduisaient les têtes). Il nous a démontré l’importance des plantes dans leur quotidien et la nécessité de protéger l’Amazonie.

Cet homme a momentanément quitté son village à deux jours de bus et pirogue, pour que sa petite Monica 6 ans soit scolarisée. C’est beau non ?

 

CUENCA

La route depuis Banos, en mauvais état nous parait interminable. Aucun endroit pour s’arrêter que ce soit pour se reposer ou prendre des photos.

A l’approche de la ville, nous sommes agréablement surpris, les villages sont de plus en plus jolis, finis les ramassis de tôles et de parpaings, place aux maisons crépies aux toits colorés, aux jolies prairies où paissent vaches et chevaux, on pourrait se croire quelque part en Europe.

67 Route Banos Cuenca

Cuenca est à cette image. Nichée à 2500m au fond d’une riche vallée c’est LA jolie ville d’Equateur.

Dans les rues où prédominent de belles maisons coloniales, les chiens, les ordures et l’entremêlât de fils électriques ont disparus !

68 Cuenca

69 Cuenca

70 Cuenca

71 Cuenca Tomebamba

C’est une ville propre et bien vivante dans laquelle de nombreuses églises se chamaillent les fidèles

72 Cuenca eglise

73 Cuenca eglise

La cathédrale (moderne) est plutôt réussie

74 Cuenca vue cathedrale

 

Les parcs et les places sont agréables, les marchés une fois encore regorgent de fruits et légumes, il y a des bars sympas et de bons restos, ainsi que des musées plus ou moins intéressants. Nous avons beaucoup aimé celui de Pumapungo et sa collection de têtes réduites, qui occupe l’ancien site inca.

76 Cuenca shuar

Les quartiers modernes avec leurs bâtiments de briques rouges ressemblent aux villes espagnoles.

77 Cuenca vue

La région est réputée pour la fabrique des fameux panamas. La petite boutique à l’ancienne « Casa del sombrero » nous a enchanté.

78 Cuenca panama

 

79 Cuenca Panama

Nous ferons deux séjours à Cuenca. Pour ce premier passage nous avons logé dans le vieux quartier à l’hôtel « Mariscal in » très bon accueil. 

 80 Cuenca marché aux fleurs

81 Cuenca tienditas

82 Cuenca sombreros

Vous avez raté le début des aventures de la saga « Cécile et Gérard en Equateur »? Retrouvez ici la première partie de leur périple!

Et pour découvrir la suite et fin de leurs aventures, cliquez-ici ;)

Cécile et Gérard ont voyagé près de deux mois en Equateur en mai et juin 2019. Ils ont eu le temps de sillonner le pays, profiter des Galapagos et de toutes les facettes étonnantes de mon petit pays à la si grande diversité. Première partie de leur périple!

QUITO

Malgré quelques péripéties (temps d’escale trop court à Madrid pour le changement d’avion, bagages qui n’étaient pas à l’arrivée) nous débarquons plein d’enthousiasme à Quito le 1 mai. Nous y resterons 4 jours avant de rejoindre les Galapagos. Nous logeons à la « Posada Colonial » (base de Léon), un petit hôtel familial dans une vieille maison coloniale, les portes grincent, les escaliers craquent, le petit dej est bon, la cuisine est à disposition, le patron souriant et attentionné, vous l’aurez compris : on adore, nous y reviendrons 3 fois.
Après le briefing de la sympathique Isabelle, nous mettons à profit ces quelques jours pour visiter Quito.

1 Quito

 

 

2 Quito

Perchée à 2800m cette ville tentaculaire s’étire sur 47 km et monte à l’assaut des collines. Nous nous intéressons principalement au vieux quartier, aujourd’hui en pleine rénovation, de jolies maisons aux tons pastel s’alignent le long de rues étroites et pentues (oui ça grimpe !). Certes il y a encore beaucoup à faire mais c’est déjà très chouette.

3 Quito
Nous y avons retrouvé avec bonheur cette atmosphère propre à l’Amérique du sud où les rues grouillent de vie, où les jeans côtoient les habits traditionnels.
On flâne parmi les petits marchands, les cireurs de chaussures, les musiciens, on visite de nombreuses églises, des musées, on déjeune dans le marché coloré où sur la place  » Indépendencia » et on se régale de glaces à la « république du cacao »

On aime cette ambiance, mais évidemment tout n’est pas rose, outre la pollution, la pauvreté et la précarité engendrent quelques problèmes même si de gros efforts sont déployés pour la sécurité. Nous sommes donc restés vigilants et tout s’est bien passé.

Habitués à l’altitude et au décalage horaire, nous partons à la rencontre de notre premier volcan : le Ruccu Pichincha qui surplombe Quito.

12 Rucu

 

Un taxi nous conduit jusqu’au « TéléfériQo ». Dans la cabine qui nous hisse à 4000m, nous discutons avec des gens d’Otavalo, mes cheveux blonds intriguent leur petite fille !

A l’arrivée, on se rend compte que l’endroit est très touristique et dès les premiers pas on sent la différence entre les 2800m et les 4000m.

Après un petit tour de balançoire, nous commençons la grimpette, facile si ce n’est le manque d’oxygène. Peu à peu les pentes se couvrent de fleurs et le panorama sur Quito est superbe. Chaque personne rencontrée nous salue en souriant, certains nous donnent des conseils, d’autres m’encouragent lorsque je faiblis, nous prenons la mesure de la gentillesse de la population.

L’arrivée au pied du cratère est un moment de fierté pour nous qui vivons au niveau de la mer.

Sur le chemin du retour nous faisons la connaissance d’une famille de Quito, ils nous ramèneront en voiture à l’hôtel, nous sommes restés en relation avec eux, c’est sympa.

 

10 JOURS AUX GALAPAGOS

C’est un voyage dans le voyage que nous ferons sans agence ni croisière.

Le premier contact avec l’archipel est surprenant, nous avons le sentiment d’atterrir sur une planète inconnue, désolation volcanique balayée par un vent chaud.

Nous traversons un bras de mer pour rejoindre Santa Cruz puis un bus bringuebalant nous conduit jusqu’à Puerto Ayora.

Là, le paysage est tout autre, hibiscus, bougainvilliers, palmiers, cactus, bambous géants, eau turquoise et ciel bleu : une vraie carte postale !

15 Gala

Nous nous installons à l’hôtel « Germania » bien situé, confortable et prix raisonnable.

Nous pensions passer quelques jours sur « Isabela » hélas lors d’une journée snorkeling (sortie la Isla Del Pinzón que je recommande) les vagues du Pacifique ont eu raison de mon estomac, je n’ai pas voulu récidiver. Finalement nous avons pu profiter pleinement de Santa Cruz et de sa faune extraordinaire.

J’ai réalisé un rêve d’enfant en allant par 2 fois à la rencontre des fameuses tortues géantes, vraiment géantes ! une fois en taxi pour 45$ une autre en « chiva » plus 40mn de marche sur une jolie piste ombragée pour 1$. On peut également le faire en vélo (belle piste cyclable)

Le site est très réglementé mais reste sauvage et c’est fabuleux de voir ces énormes tortues évoluer dans leur milieu naturel.

18 Gala tortue

17 Gala tortue

16 Gala tortue

Nous nous sommes régalés dans les eaux chaudes de l’océan en nageant parmi les poissons multicolores, les tortues de mer, les raies, les iguanes et même les requins (ça j’ai moins aimé), nous avons eu la chance de voir une baleine qui n’a pas voulu se prêter à la photo !

Quant au snorkeling à « Las Grietas » ce n’est pas banal ! Nous y avons plongé plusieurs fois sans voir les murènes !

20 Gala otarie

19 Gala Grietas

22 Gala Grietas

23 Gala Grietas

24 Gala iguane

A l’ombre de la mangrove nous avons bien profité des plages posant notre serviette entre les iguanes et les pinsons. Nous avons apprécié la visite instructive du centre Darwin, admiré le ballet des frégates, des fous à pattes bleues et des pélicans, et plein d’autres chose encore.

25 Gala iguane

26 Gala fou

28 Gala warbler

31Gala plage

Comme beaucoup nous avions un petit rituel le soir : aller voir les requins, les otaries et les raies nager dans les eaux du port. Le plus dur : trouver une place sur un banc, ils sont souvent occupés par les lions de mer (otaries).

30 Gala baleine

29 Gala otarie

10 jours magiques dans ce petit paradis passés beaucoup trop vite !

 

OTAVALO ET SA REGION (1 semaine)

Nous voici de retour sur le continent ou la vie est plus rude mais pas moins intéressante.

De l’aéroport de Quito un taxi nous emmène au terminal de Carcelén pour prendre un bus direction Otavalo, ce sera notre point de chute pour visiter la région.

Nous posons nos sacs aux « Cabanas de Buenos Aires » sur les hauteurs de la ville. L’endroit est très rustique mais la vue sur la ville et les volcans est magnifique et le propriétaire aux petits soins pour nous.

34 Imbabura

33 Imbabura

Nous avons été conquis par le peuple d’Otavalo, fier et élégant. La plupart sont avides d’échanger avec nous, on ne compte plus le nombre de fois où nous nous sommes fait accoster dans la rue pour tailler la bavette !

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Le marché aux animaux du samedi matin est à voir.

De bonne heure un taxi nous dépose au milieu d’une foule haute en couleur : qui des volailles en bandoulière, un cochon au bout d’une corde ou des cuys au fond d’un sac.

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Le bébé dans le dos les femmes s’arrachent un lot de poulets tandis que les hommes poussent au fond d’une camionnette une vache ou un cochon récalcitrant.

Je refuse poliment une soupe de tripes de moutons et les cuys à la broche qu’on me propose, il est 7h du matin !

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Vraiment pittoresque ce marché même si le bien-être animal n’est pas de mise. Celui du centre-ville dédié à l’artisanat est aussi intéressant.

LA LAGUNA MOJANDA ET LE FUYA FUYA

On arrive à la laguna par une piste pavée pleine de trous et d’effondrements. Le soleil est timide puis les nuages gagnent du terrain, je ne serai pas étonnée que le monstre du Lock Ness ait un cousin équatorien

52 Fuyafuya

51 Fuyafuya

50 Fuyafuya

 

48 Fuyafuya.

Nous sommes à 3700m notre but est le sommet du volcan à 4270m. On attaque la montée à pas lents, le paysage est superbe et se transforme au gré des nuages puis le terrain devient glissant, heureusement la nature est bien faite et de grosses touffes d’herbes sont là pour nous aider à se hisser, les derniers mètres sont un peu plus durs.

Cette ascension se fait parfaitement sans guide. Pour l’anecdote le chauffeur est venu nous rechercher avec un gros camion et son chargement, j’ai cru mourir dans la descente sous la pluie !

PEGUCHE

Entre 2 randos, nous allons voir la cascade dont tout le monde nous parle à 4 km d’Otavalo.

55 Peguche

56 Peguche

Nous y allons à pied en suivant un petit sentier dans une forêt d’eucalyptus jusqu’à une cascade de 18 m. L’endroit est plaisant mais n’a rien d’extraordinaire jusqu’à la rencontre d’un jeune indien, son fils sur le dos que nous suivons dans sa communauté.

Il nous parle alors de ce lieu sacré jeté en pâture aux touristes, il nous parle de ses ancêtres enterrés tout autour, des bébés inhumés sous les racines d’arbres sacrés souvent piétinés par les randonneurs, il nous parle longtemps de la terre nourricière et de leurs rapports avec l’univers etc…

Un bel exemple de vie, une belle personne ; il nous a touché.

Toujours dans la communauté, un peu plus loin, une femme s’affaire dans une hutte en chaume, une marmite chauffe sur le feu. Elle nous propose de pêcher et manger une truite. Nous déclinons la pêche mais acceptons le repas, un grand moment !

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59 Otavalo

 

60 Otavalo

Quelle journée !

 

LA LAGUNA DE CUICOCHA

Encore un beau lac de cratère qui a la particularité d’avoir 2 îles en son milieu.

Un bus jusqu’à Quiroga puis un taxi nous emmènent jusqu’à la lagune. N’ayant pas pour ambition de faire une grande rando, nous sommes partis la fleur au fusil. Mais de photos en photos, de fil en aiguille nous nous retrouvons sur une jolie crête bordée de fleurs, nous atteignons les 3500m, nous croisons des colibris mais pas âmes qui vive pour nous renseigner sur la distance ou les difficultés restantes. Nous jugeons plus raisonnable de faire demi-tour. Bien nous en a pris car au final c’est une rando de 14km qui se fait en 5-6 heures.

Il y a une possibilité de faire une promenade en bateau sur le lac.

61 Otavalo

Un jour de pluie nous sommes allés toujours en bus jusqu’à Ibarra pour essayer de régler un problème de téléphonie avec « claro » (faire attention que votre portable soit compatible avec l’Equateur) la ville nous a parue sans intérêt excepté les délicieuses « helado de paila » de « Rosalia Suarez ».

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Nous avons également fait un tour à Cotacachi, village connu pour sa maroquinerie. Il y a effectivement de belles boutiques, hélas conçues pour des américains à des prix très américains, nous n’avons pas aimé.

Durant cette semaine nous avons principalement fait notre popote nous- même (les étals regorgent de fruits et légumes savoureux) Mais nous avons gouté le fameux « hornado » dans une gargote du marché

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et sur les conseils de notre hôte nous avons testé le typique « Yamor » dans un restaurant très couru des locaux, nous étions les seuls touristes. Dans l’assiette du porc et du maïs sous toutes ses formes, accompagné d’un verre de chicha heureusement pas très fort !

 

3 JOURS DANS LA VALLEE DE L’INTAG.

Nous laissons une bonne partie de nos sacs à Otavalo pour rejoindre Apuela. Le voyage se fait sous la pluie, nous ne verrons rien du paysage, dommage !

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Nous avons réservé à l’hôtel « Pacheco farmhouse » au bord de l’Intag, les argentins aux fourneaux nous ont régalé de leur cuisine !

Ici le climat est plus chaud et la végétation subtropicale. Nous avons fait de belles randos parmi les bananiers et les caféiers, l’après-midi nous avions les thermes pour nous seuls, génial !

Le top fut la visite d’une plantation de café bio, faite par Pepe, le propriétaire, homme passionné et passionnant, dans un domaine superbe qui domine la vallée. Nous lui avons même donné un coup de main.

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Nous avons beaucoup appris et beaucoup aimé, un moment fort de notre voyage.

DE MINDO A CANOA

Ayant abandonné l’idée d’aller en Colombie, c’est à bord d’une petite voiture louée à l’aéroport de Quito (sixt)que nous prenons la direction de la côte pacifique.

En chemin nous nous arrêtons à Calacali pour immortaliser la ligne de l’équateur, puis nous continuons jusqu’à Mindo, village touristique mais sympathique et animé, caché dans la forêt de nuages. C’est pourquoi il pleut tous les jours dès 17h.

71 Mitad

 

Nous passerons 2 nuits dans les « Cabanas Armonia » jolie chambre parmi les colibris.

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73 Mindo

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C’est là que nous avons testé notre première tarabita lors de la belle balade des cascades au milieu d’une végétation luxuriante. Nous avons assisté aux bains rituels des indiens dans une eau plutôt fraiche. Avant la côte nous faisons une autre étape à Santo Domingo dont on nous avait vanté le mérite. Hélas la ville est laide et pour la première fois nous nous sommes sentis en insécurité. Nous ne sortirons pas de notre bel hôtel, le Zacaray, bien sécurisé (clôture électrique et mirador !)

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Tôt le matin, destination Canoa. Rapidement la route se dégrade, nous traversons des villages poussiéreux et délabrés, puis le paysage change, nous roulons parmi les bananiers, les papayers et autres cultures, les maisons sont sur pilotis et les vaches ont des bosses !

 76 santo domingo78 Canoa

 

CANOA

Réputée pour le surf, cette station balnéaire n’a rien d’extraordinaire, nous sommes hors saison, seuls les pêcheurs occupent la grande plage, le village semble à l’abandon. Cependant nous y avons trouvé une petite chambre sympa face à l’océan à l’hôtel « Canoa mar ». Ce fut l’occasion de prendre du repos et de faire une jolie sortie en bateau et pirogue sur la « Isla Corazon » une île d’estuaire qui abrite plusieurs colonies d’oiseaux dont de nombreuses frégates. Notre guide Raphael nous a embarqué dans son univers, un bon moment.

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Voilà, ainsi s’achève le mois de mai et la première partie de mon récit. J’espère qu’il vous plaira et intéressera les futurs ou anciens voyageurs.

Envie de continuer à suivre la saga « Cécile et Gérard en Equateur? Par ici pour la suite: 

- L’Equateur au mois de juin: du Cotopaxi à Cuenca

- L’Equateur au mois de juin: sur les traces de l’Inti Raymi 

 

 

 

 

Voici le carnet de voyage de notre séjour en Equateur au mois d’août 2019. Etant attirés par la nature et les grands espaces, notre séjour en Equateur nous a comblé ! Les paysages sont magnifiques et grandioses, et les équatoriens très accueillants, bienveillants et désireux de faire découvrir leur pays.

Préparation du voyage :

Même si l’Equateur est un petit pays par sa taille, les distances se comptent ici en durée et non en kilomètres. Nous avons donc décidé de faire des choix pour profiter pleinement des lieux que nous souhaitions découvrir, et par conséquent de passer 2 à 3 nuits dans le même hébergement. Comme nous et nos fils (8, 13 et 16 ans) sommes attirés par la montagne, nous avons surtout accès notre séjour sur la découverte de la cordillère des Andes (2 semaines), en faisant un crochet vers la côte pacifique. Nous avons organisé notre circuit en montagne en prenant en compte la montée en altitude, afin de limiter le risque de mal des montagnes : 2 nuits à Quito (2 900m), 3 nuits dans la région d’Otavalo (2 900m), 3 nuits à Chugchilan (3 200m) près de Quilotoa, 3 nuits dans le parc de Cotapaxi (3 500m), puis région de Chimborazo (2 nuits). Notre itinéraire s’est ensuite poursuivi par Cuenca (2 nuits), Ayampe près de Puerto Lopez (4 nuits) et Mindo (2 nuits) avant notre retour à Quito. Aucun de nous n’a souffert du mal des montagnes, mais on ressent forcément les effets de l’altitude sur nos capacités physiques.

L’aide et les conseils de Tout Equateur ont bien évidement été très utiles pour les préparatifs ! Nous nous sommes également aidés des guides de voyage (Routard et Lonely Planet), et pour préparer les randonnées, du guide de randonnée (Equateur de la randonnée littorale à l’alpinisme, Vincent Geus) et du site Wikiloc.

Concernant les transports, nous avons opté pour une location de voiture et nous ne regrettons pas ! Cela permet une grande autonomie et une totale liberté. Côté conduite, il faut bien entendu laisser de côté quelques règles de base du code de la route, mais globalement le réseau routier principal est de bonne qualité (sauf une partie au nord de Cuenca) et les pistes des parcs sont bien entretenues. Comme Léon le conseille, il est quand même préférable de louer une voiture avec une bonne hauteur de bas de caisse (pistes, et nids de poules !).

Nous avions réservé une grosse partie de nos hébergements en avance, et en particulier le début (Quito à Cotopaxi) et la fin (Ayampe à Quito). Ce n’était sans doute pas nécessaire d’en réserver autant à l’avance. Les équatoriens utilisent Whatsapp, et c’est très facile de réserver directement sur place. L’avantage de la voiture est de profiter d’hébergements à l’extérieur des villes.

Les étapes du circuit :

Quito

Jour 1 : Après un long voyage en avion et en transit, nous sommes arrivés en pleine nuit chez Léon Colonial. L’arrivée à Quito nous plonge directement dans la sierra andine. L’unique journée à Quito permet de s’imprégner de l’atmosphère de la ville, de s’acclimater à l’altitude, et bien entendu de profiter des conseils de l’équipe Tout Equateur et de leur passion pour ce pays. Après un premier repas au marché central pour découvrir la cuisine locale, nous avons visité la basilique du Vœux National. La particularité est qu’il est possible d’accéder à la flèche de l’édifice. C’est assez engagé, mais les marches aériennes permettent de déboucher sur un superbe point de vue de la ville.

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Otavalo et sa région

Jour 2 : Le lendemain matin, nous avons récupéré notre voiture de location réservée par l’intermédiaire de Tout Equateur. La voiture était conforme aux attentes, et le coffre juste assez grand pour nos bagages. Après une acclimatation à la conduite équatorienne, nous avons fait un arrêt à la Mitad del Mundo près de Cayambe. C’est un endroit tranquille et finalement assez peu touristique, avec une belle vue sur le volcan Cayambe. Nous nous sommes ensuite dirigés vers l’hôtel Luna Equateur, situé sur la route menant à las lagunas Mojanda depuis Otavalo. C’est un endroit très relaxant, avec une superbe vue sur la vallée et le volcan lmbabura. Un bon feu de cheminée nous attendait pour profiter de notre soirée.

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Jour 3 : C’est la journée consacrée à la Laguna Cuicocha, et à notre première rando en Equateur. Nous avons entamé le circuit depuis l’entrée principale par la droite. La marche sur la crête du cratère est magnifique, avec une vue panoramique sur la laguna et le massif montagneux. L’altitude se fait quand même sentir sur les parties les plus raides. Nous décidons de faire notre pause déjeuner au point de vue proche du paramo, et nous rebroussons chemin par le même sentier.

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Jour 4 : Journée galère ! Nous sommes tout d’abord allés au marché aux animaux d’Otavalo. C’est le lieu de rencontre de tous les éleveurs de la région pour la vente d’animaux vivants : cochons, vaches, lamas, volailles et bien sûr cochons d’Inde. Cela reste un endroit typique et tout en couleur. Nous avions ensuite prévu de faire une balade depuis la piste menant à Pinan, mais le sort en a décidé autrement. Après quelques mètres, le pot d’échappement s’est détaché. Après un bricolage de fortune, nous avons réussi à rejoindre Otavalo pour une réparation express. Un grand merci à Tout Equateur pour leur assistance et leur aide. Finalement, nous avons décidé de visiter Parque Condor et de profiter du spectacle de vol des rapaces.

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Jour 5 : Transition vers Quilotoa. Après réflexion, nous décidons de partir directement vers Otavalo sans passer par la laguna Mojanda. C’est vraiment dommage car cet endroit a l’air magnifique. En chemin, sur la route des volcans, nous avons la chance d’apercevoir le Cotopaxi parfaitement dégagé : c’est vraiment grandiose. La route vers la Laguna Quilotoa est magnifique, avec des paysages de paramo et d’agriculture andine. Arrivés à Quilotoa en fin de soirée, un arrêt s’impose pour découvrir la laguna. Nous terminons notre chemin pour descendre à Chugchilan et nous poser au Cloud Forest Hostal. La vue sur les montagnes et la vallée est superbe, et l’auberge possède une ambiance randonneur.

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Quilitoa et sa région

Jour 5 : La Laguna Quilotoa. La météo nous sourit encore pour profiter pleinement de cet endroit exceptionnel. Nous commençons notre randonnée par la droite en suivant la crête pour profiter de la couleur bleue azur du lac. Un vent frais nous saisit et les bonnets et gants sont obligatoires. Nous faisons demi-tour au point de vue du Monte Juyende, et nous descendons vers la lagune à partir du col par un sentier en lacet peu emprunté. L’ambiance au bord de la lagune est aussi époustouflante que depuis l’arrête du cratère. Nous poursuivons le long du rivage jusqu’à l’arrivée du chemin principal. Une balade en kayak permet d’avoir une vue panoramique depuis l’intérieur de la lagune.

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Jour 6 : Balade dans le Rio Toachi. Nous empruntons le sentier qui mène à Isinlivi depuis Chugchilan pour descendre dans une vallée encaissée verdoyante. Nous avons vraiment apprécié cet endroit apaisant qui permet de découvrir l’activité des agriculteurs équatoriens.

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Jour 7 : Transition vers Cotopaxi. Il fallait que cela arrive, mais la météo a changé et nous quittons Chugchilan sous la bruine et dans le brouillard. En chemin, nous avons la chance de pouvoir nous arrêter au marché de Pujili. C’est principalement un marché de fruits et légumes qui reste peu touristique. Nous en avons profité pour goûter la cuisine locale. Nous sommes arrivés sous la bruine à notre hébergement (le secret de Léon) dans le parc Cotopaxi, et nous avons péché les truites pour notre repas.

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Parc Cotopaxi

Jour 8 : Le volcan. Déjeuner avec une superbe vue sur les montagnes du parc ! Le trajet sur la piste vers le parking du volcan est magnifique, avec des très belles vues sur le paramo et les sommets enneigés. La piste du parc est très bien entretenue, mais nous sommes cependant obligés de nous arrêter 500 m avant la destination finale. C’est une ambiance « haute montagne » avec un fort vent glacial. Dans ces conditions, la montée vers le refuge Rivas (4 870 m) par des pierriers n’est pas de tout repos, mais le chocolat chaud du refuge est revigorant. Dans l’après-midi, nous commençons une balade le long de la rivière Machay que nous devons écourter à cause de la météo.

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Jour 9 : Les crêtes du Rumiñahui. Le sentier débute au fond de la laguna Limpiopungo. Comme nous sommes les premiers sur le parking, la montagne est à nous ! Cette balade suit globalement la crête reste assez sauvage et sans indication. Cependant, elle permet de profiter du panorama vers les sommets de Rumiñahui et le parc de Cotapaxi : c’est vraiment magique ! Une super balade très sauvage !

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Jour 10 : Transition vers la région du Chimborazo. Une surprise nous attend au réveil : une roue de la voiture est dégonflée ! Le gérant de l’hacienda nous aide à regonfler la roue avec une pompe à vélo, mais ça marche ! Après avoir traversé le parc, nous nous arrêtons au bord de la route pour une réparation express. Le midi, l’arrêt au marché couvert de Latacunga permet de déguster un plat local (porc, maïs grillés et bouillis, fèves, et lupins). Notre hébergement est situé dans la communauté de San Francisco de Cunuguachay près du Chimborazo.

Chimborazo

Jour 11 : Chimborazo et aiguilles de Whimper. En route vers le parking du refuge Carrel (4850), nous pouvons profiter de la vue sur l’impressionnant volcan Chimborazo et les troupeaux de vigognes. Par rapport au Cotopaxi, même si l’altitude est plus élevée, la température est clémente et l’ascension vers le refuge Whimper est beaucoup plus facile. Du refuge, nous prenons le sentier escarpé à droite vers les aiguilles de Whimper (5270) et nous poursuivons notre ascension sur l’arrête jusqu’à 5 415m. Le glacier est face à nous et la vue imprenable.

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Jour 12 : Transition vers Cuenca. Nous écourtons avec regret notre séjour dans la région de Chimborazo car la météo n’est pas terrible. Nous entamons notre long trajet vers Cuenca mais la route est très belle avec une superbe mer de nuage dans la région de Nariz del Diablo.

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Cuenca

Jour 13 : Une journée pour se promener dans cette ville coloniale où l’on croise des églises à chaque coin de rue. Cependant, nous avons été déçus par le trafic routier et la pollution automobile qui enlèvent du charme à la vieille ville. Cela est resté pour nous une petite déception. Nous avons apprécié la visite du museo de las Culturas Aborigenes. Ce petit musée présente des pièces d’artisanat précolombien dans une atmosphère apaisante. Un repas au marché couvert permet de découvrir le porc hornado.

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Jour 14 : Trajet vers la côte pacifique. Une longue journée de route nous attend. En chemin, un arrêt dans le parc de Cajas s’impose. L’ambiance est austère, avec un vent froid et du brouillard, mais le paysage lacustre est magnifique : nous regrettons de ne pas avoir passé une journée ici. Après la traversée sportive et stressante de Guayaquil, nous avons longé la côte pour atteindre Ayampe (20 km au sud de Puerto Lopez). C’est une plage vraiment tranquille bordée d’une végétation verdoyante contrairement au reste de la côte qui est très sèche au mois d’aout. Notre logement (Vistamar Guest House) offre une très belle vue sur la mer et l’embouchure de la rivière.

SONY DSCAutour de Puerto Lopez

Jour 15 : Parc de Machalilla et la Playa de los Frailes. Matinée de détente en attendant que la bruine cesse : cela fait du bien de nous poser un peu. L’après-midi est consacrée à la Playa de los Frailes. Nous avons eu la chance de pouvoir observer des baleines près de la côte, et nous avons profité de notre première baignade dans les vagues de l’Océan Pacifique. Au retour, nous faisons une halte à Puerto Lopez pour voir l’arrivée des pécheurs. C’est un endroit authentique, et nous en profitons pour acheter des crevettes pour notre repas.

 

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Jour 16 : Isla de la Plata. Impossible de venir dans la région sans visiter ce lieu. Après une heure de bateau, nous débarquons sur l’île et notre guide nous fait découvrir les fous à pieds bleus et les frégates superbes au cours d’une petite randonnée. Le bateau nous a ensuite arrêté près de la côte pour faire du snorkeling : l’eau est un peu fraîche, mais les fonds marins sont assez riches (coraux et poissons multicolores). Au retour, nous avons pu approcher les baleines à bosse et admirer leurs sauts lors de leur parade nuptiale : c’est un moment exceptionnel et très impressionnant.

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Jour 17 : Randonnée dans la communauté d’Agua Blanca. Nous avons loué les services d’un guide pour une balade autour du village. Cette randonnée permet de découvrir la forêt sèche et la forêt humide sur la crête des montagnes. Notre guide nous a également fait découvrir la faune et la flore, et les vestiges d’une civilisation précolombienne.

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Jour 18 : long trajet vers Mindo. Nous arrivons en fin de journée à destination et nous sommes heureux de poser nos valises à las Cabañas Armonía.

Mindo

Jour 19 : Le changement de paysage avec la côte est considérable, et la forêt tropicale de montagne est vraiment charmante. Au petit déjeuner, nous pouvons déjà profiter de la végétation et des colibris. En chemin vers le sanctuaire des cascades, nous nous arrêtons pour faire une activité attendue de tous : la tyrolienne au-dessus de la forêt. Nous nous sommes ensuite promenés sur le sentier des cascades jusqu’à la cascade la Reina pour y prendre une douche froide (et même très froide !). Au retour, la traversée avec la Tarabita permet de franchir la vallée au-dessus la canopée.

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Jour 20 : Avant notre retour sur Quito, nous profitons de notre dernière matinée pour visiter une fabrique de chocolat (et le goûter aussi) et observer les papillons au Mariposario. Dans l’après-midi, il est malheureusement le moment de revenir à Quito et de laisser notre voiture de location.

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Jour 21 : Réveil matinal pour l’aéroport et notre long trajet de retour.

 

 

 

 

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Après quelques jours à Quito pour visiter la ville et rencontrer l’équipe de Léon, nos 3 voyageurs suisses sont partis à la découverte des Andes en passant par le Cotopaxi, le Quilotoa puis le Chimborazo. Après cette escapade andine, ils sont allés terminer leur séjour sur la côte à Puerto Lopez sans oublier de visiter l’île de la Plata. Le tout, armés des bons plans donnés par Tout Equateur !

 

21.12. Après la prise de la voiture de location à l’aéroport de Quito, nous avons suivi la petite route que nous avait indiquée Matthias (de Toutéquateur), lors du briefing, jusqu’au parc du Cotopaxi, quel plaisir ! En chemin nous nous sommes arrêtés pour déguster une bonne truite surement pêchée dans les environs, merci encore pour ce bon tuyau !
Nous traversons le parc du Cotopaxi par le Nord et passons la nuit au Rondador (le patron, Fernando, est adorable).

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22.12. Un détour par le refuge de Cotopaxi et nous voilà partis pour Chugchilan.
Notre coup de cœur: le Black Sheep Inn. A côté de la cuisine végétarienne, le petit plus pour nous (nous sommes flexitériens), la possibilité de chauffer la chambre au feu de bois nous a enchanté. 2 nuits ne furent rien de trop pour découvrir le coin: 1 ballade de 4,5 heures autour du Quilotoa, retour au Black sheep Inn, puis le lendemain descente au lagon pour un tour en canoë.
(par contre l’ambiances du village de Quilotoa et ses villageois ne nous ont pas laissé une bonne impression; ils sont distants, demandent 2 dollars pour une simple photo, les restaurants, tout comme les shops du reste, restent vides,…..etc, nous étions très contents de loger à Chugchilan)

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24.12. Après un peu plus de 4 heures de route le majestueux volcan “Chimborazo“ nous accueille avec son chapeau blanc et il resta, pour ainsi dire, 2 jours durant découvert ! joli cadeau de Noël.

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25.12. Grâce à Matthias qui nous avait donné les coordonnées d’Edison, nous avons une fois encore vécu une excursion comme nous les aimons. Edison nous monte en pickup jusqu’au pied du Chimborazo d’où nous poursuivons à pied jusqu’au refuge Whimper (5000m). De là, nous primes conscience de l’ampleur de la beauté du panorama de la région. Le trail en VTT ne se prête pas aux débutants, mais Edison nous expliquera par la suite que si il remarque que les participants ont quelques difficultés, il adapte le trajet à leur niveau.image4

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26.12.  Nous quittons cet endroit magique, le Chimborazo Lodge, car la côte Est de l‘Equateur nous attend pour de nouvelles aventures. Le trajet se fait sans problème en un jour!

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27.12. Nous avons choisi l’hôtel « Nantu“ juste au bord de la plage de Puerto Lopez pour notre séjour sur la côte.
Quelques plongées (« native diving » très bon partenaire) et excursions par ci, par là (Isla de la Plata) et le départ pour Quito est déjà là!

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30.12. Longue route, très longue route…..dû à un éboulement sur la route entre Santo Domingo et Quito nous furent contraints de rebrousser chemin et de passer par la route du nord. Fatigués nous arrivons à Quito sains et saufs après 13 heures de route. Heureusement que vous m’aviez donné deux bonnes adresses, le cadre de l’hacienda de Jimenita nous remet d’entrée en forme.

Ni mon mari, ni moi n’étions attirés par l’Amérique du sud et pourtant nous sommes des pigeons voyageurs. En fait nous venions rendre visite à notre fille qui fait un voyage de 8 mois en Amérique du Sud. Nous sommes venus sans attentes et repartons avec de merveilleux souvenirs, tant ce pays est riche en diversité et en couleurs. Un de nos plus beaux voyages.


Merci aussi à vous Léon d’avoir contribué à ce que notre voyage soit parfait!