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Monthly Archives: mai 2019

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Suite à des questions récurrentes de voyageurs, j’ai pris les choses en main et ai recompilé toutes les informations à savoir sur le Mal des Montagnes. Il est normal de s’inquiéter lors d’un voyage dans un pays andin où les hautes altitudes sont monnaie courante. Je vous garantis, le niveau de globules rouges ici est élevé ;-) Au programme,  des informations sur l’acclimatation et conseils pratiques. L’ascension du Cotopaxi, Chimborazo, Cayambe et autres volcans n’auront plus de secrets pour vous. Préparez vos piolets et crampons !

Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) touche à des degrés divers, toutes les personnes qui participent à des courses, trekkings ou expéditions en altitude Ses signes sont le plus souvent bénins : mal de tête, fatigue, difficultés du sommeil, œdèmes localisés.

Mais ses manifestations peuvent être graves : oedème pulmonaire de haute altitude, Œdème cérébral de haute altitude, et mettre en danger la vie des sujets atteints.

Tout malaise ou symptôme en altitude doit a priori être considéré comme un défaut d’acclimatation.

Des idées fausses:

• Mal de tête = soleil, alcool

• Nausées = indigestion, nourriture inhabituelle.

• Insomnie = inconfort.

Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) n’est ni une malédiction, ni la preuve d’un défaut d’entraînement, Ce n’est que le signe d’une acclimatation incomplète à l’altitude.

Au dessus de 3500m sujet sur deux est atteint du MAM bénin, un sur cent de complications graves (œdème pulmonaire et œdème cérébral).

Les signes de reconnaissance du MAM : Les troubles surviennent 4 à 8 heures après l’arrivée en altitude et le plus souvent à partir de 3500 mètres, parfois plus bas.

Ils sont caractérisés par un ensemble associant:

• Maux de tête dans 96% des cas

• Insomnies dans 70% des cas

• Pertes d’appétit dans 38% des cas

• Nausées dans 35% des cas

Bien souvent sont associés une asthénie, un essoufflement de repos et parfois des vertiges. Cette « mal adaptation » peut également se traduire par des œdèmes localisés : yeux, face, mains, chevilles. Certains sujets notent eux-mêmes une diminution du volume de leurs urines.

Un score peut être établi à partir des signes observés:

1 point Céphalées (maux de tête) Nausées et anorexie (perte appétit) Insomnies Vertiges, sensation de tête dans du coton

2 points Céphalées ne cédant pas aux antalgiques 1g aspirine Vomissements

3 points Essoufflement au repos Fatigue anormalement importante Baisse du volume d’urines (diurèse)

Conduite pratique : à partir du score total

Score de 1 à 3 points MAM léger antalgique habituel : 1 g Aspirine

Score de 4 à 6 ponts MAM modéré antalgique, repos et stopper la progression en altitude Score sup à 6 points MAM sévère descente (ou caisson) obligatoire

A faire : l’apport de boissons abondantes, une bonne hydratation, facilite l’adaptation à l’altitude. Boire suffisamment pour que vos urines restent claires.

Une idée fausse: en cas d’œdème, s’arrêter de boire ou prendre un diurétique.

 Ne pas méconnaître les signes du mal aigu des montagnes

Le mal aigu des montagnes ne doit être ni méconnu ni caché. Souvent par ignorance, on incrimine l’inconfort du refuge, le changement de nourriture, la fatigue pour expliquer ces malaises. Beaucoup croient qu’il s’agit de signes de faiblesse et cachent leurs troubles. Les meilleurs alpinistes ressentent le mal aigu des montagnes, comme les meilleurs marins le mal de mer! Si vous ressentez quelques-uns de ces troubles, votre acclimatation à l’altitude est encore incomplète.

Que faire?

Prenez un gramme d’aspirine ou de paracétamol: les signes s’estompent, vous pouvez continuer à monter; ils persistent, arrêtez-vous jusqu’à ce qu’ils diminuent. S’ils s’aggravent, redescendez jusqu’à ce qu’ils disparaissent, et remontez avec prudence. Ne prendre aucun autre type de médicament. Si le mal aigu des montagnes est sévère, la meilleure solution est de placer le sujet une heure dans un caisson hyperbare.

Que risquez-vous?

Tous ces troubles vont disparaître dès que vous redescendrez. Si la descente est proche ou si le séjour en altitude ne dépasse pas 48 heures, vous n’aurez que l’inconvénient d’avoir gâché une nuit ou une journée. Si la progression en altitude doit continuer ou si le séjour se prolonge, il faut absolument parfaire votre acclimatation pour ne pas risquer les deux accidents exceptionnels mais redoutables de la haute altitude: l’œdème pulmonaire et l’œdème cérébral de haute altitude.

L’Œdème Pulmonaire de Haute Altitude (OPHA) Il est marqué par une sensation d’étouffement, une respiration bruyante. Les lèvres et les oreilles deviennent bleues (cyanose), des crachats mousseux, parfois roses peuvent apparaître. Il survient souvent la nuit, après une journée d’efforts intense. La fatigue est majeure, parfois une toux sèche fait croire à un début de bronchite La saturation en oxygène, mesurée par un oxymètre portable est abaissée.

L’Œdème Cérébral de Haute Altitude (OCHA) Il est caractérisé par une lassitude extrême, des vomissements parfois brutaux et en jet. Le mal de tête devient épouvantable et n’est plus calmé par l’aspirine. Les sujets ont de la peine à se tenir debout, ils ont des vertiges, et peuvent avoir un comportement bizarre. Le coma s’installe rapidement. Parfois il n’y a pas de mal de tête, mais simplement une grande lassitude ou des troubles de l’équilibre ou seulement des troubles du comportement (abattement, agressivité). En cas d’OPHA ou d’OCHA, l’urgence est extrême, la redescente ou la mise en caisson hyperbare avant la redescente est impérative. Le passage en caisson permet de descendre dans de bien meilleures conditions et parfois de le guérir. En cas d’OPHA, la prise de bloqueurs calciques (nifédipine, nicardipine) ou les inhibiteurs de PDE5 (sildenafil, tadalafil) semble efficace. Dans les deux cas, l’injection la plus précoce possible de corticoïdes est souhaitable.

Danger : les quatre hypos !

• Hypoxie manque d’oxygène

• Hypoglycémie manque de sucre

• Hypothermie manque de chaleur

• Hypohydratation manque d’eau Prévention du mal aigu des montagnes

Quatre facteurs essentiels déterminent la survenue d’un MAM :

• vitesse d’ascension,

• altitude atteinte

• durée du séjour

• susceptibilité individuelle

Quatre règles d’or pour bien s’acclimater :

• ne pas monter trop vite trop haut, en moyenne 400 mètres entre chaque nuit au-dessus de 3500m en début de séjour.

• éviter les efforts intenses en début de séjour

• monter suffisamment haut pour s’acclimater, si l’on doit aller en très haute altitude ( plus de 5000)

• ne pas rester trop haut trop longtemps Ne pas monter trop vite trop haut : Cette règle est particulièrement effective en début de séjour, alors que l’acclimatation ne s’est pas encore mise en place : moins de 400 mètres par nuit en moyenne, entre deux jours consécutifs, au-delà de 3500 mètres dans la phase d’acclimatation en début de séjour.

• Exemple 1 : 1ère nuit à 3500m, 2ème nuit à 4000m, 3ème nuit à 4300m

• Exemple 2 : 1ère nuit à 3500m, 2ème nuit à 4300m, 3ème nuit repos à 4300m

Dans les deux cas, la différence d’altitude moyenne entre deux nuits est de 400 mètres. Eviter les efforts intenses en début de séjour Le taux d’oxygène dans le sang diminue lorsque l’on fait un effort, même minime, en altitude.

Ainsi, au sommet du Chimborazo (6310 mètres) ce taux est de 43% à l’effort !

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Faire une pause de 5 minutes toutes les 30 minutes de marche permettra non seulement de récupérer, de se réhydrater mais également de se ré-oxygéner naturellement… et de regarder le paysage plutôt que ses pieds!

La montée en « dents de scie » peut être favorable à l’acclimatation, à condition qu’elle ne s’accompagne pas d’un effort excessif. A chacun d’adapter son effort à ce qu’il ressent de son degré d’acclimatation : absence de maux de tête, bon appétit, bon sommeil sont les meilleurs signes d’une bonne acclimatation. Monter suffisamment haut pour s’acclimater Cette règle concerne essentiellement le choix (pas toujours possible !) de l’altitude du camp de base dans une expédition.

Selon l’objectif visé, il sera nécessaire d’établir un « camp d’acclimatation » : pour un sommet supérieur à 6000 mètres, l’altitude idéale pour ce camp se situe entre 4800 et 5200 mètres. L’organisme a besoin d’avoir été confronté à une altitude suffisante pour stimuler correctement ses mécanismes de défense contre le manque d’O2.

Ne pas rester trop haut trop longtemps L’homme n’est pas fait pour vivre au-delà de 5500 mètres. D’ailleurs, aucune population ne vit en permanence à ces altitudes. En effet, l’organisme s’y dégrade de façon irrémédiable (perte de poids, perte de muscle et vraisemblablement … de neurones !) d’autant plus vite que l’on reste et surtout que l’on dort haut, d’autant plus vite que l’on y réalise des efforts intenses. La prise d’aliments et surtout de boissons y est insuffisante.

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Au total, un séjour en altitude se décompose en quatre phases successives dont la durée relative dépend essentiellement de l’altitude.

Phase « blanche » : pas de signes anormaux avant 4 à 8 heures après un gain en altitude.

Phase d’acclimatation : quelques jours pendant lesquels on pourra souffrir du MAM et où se développeront les mécanismes d’acclimatation. S’abstenir d’y faire des efforts très intenses.

Phase d’acclimatement : c’est la phase optimale où l’organisme est acclimaté et encore performant: 1 à 4 semaines. Les andinistes déjà habitués à l’altitude qui se concentrent sur une ascension peuvent s’acclimater de 5 à 7 jours. Généralement celle-ci commence avec l’ascension du Rucu Pichincha, collé à Quito, puis ensuite celle du Fuya Fuya. Elles peuvent être suivies par celle du volcan Corazon ou encore du Rumiñahui. Ensuite, montée en puissance ! Direction l’Illinizas Norte et nuit en refuge pour voir comment s’adapte le corps pendant une nuit en altitude. Le Cotopaxi peut être envisagé si toutes ces étapes se sont déroulées sans incident.

Pour vous donner une idée, je vous laisse le carnet de voyage des « Rochers autour du monde » et leur acclimatation. Avouez que ça donne envie !!

Phase de dégradation : l’organisme perd progressivement son efficacité, « s’épuise » pour des efforts de plus en plus faibles.

L’importance relative de ces phases dépend de l’altitude considérée A partir d’environ 5500 mètres, il existe toujours une phase de dégradation. Au delà de 7000 mètres, la phase d’acclimatement est très courte.

L’équipement est également d’une importance vitale. Etre bien couvert et protégé vous assure  de vous concentrer sur l’effort, u lieu de se plaindre de froid aux mains, pieds…

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L’acétazolamide (Diamox®) mythe ou réalité ? :

Le Diamox® est le seul médicament d’utilisation simple dont l’efficacité a réellement été prouvée dans la prévention du MAM. Ce médicament est un inhibiteur de l’anhydrase carbonique (il s’oppose à l’alcalinisation du sang). Contrairement à ce qui est généralement pensé, son effet principal est l’augmentation de la ventilation pulmonaire et non son effet diurétique. Il diminue les symptômes du MAM, mais ne protège sans doute pas contre un œdème pulmonaire ou un œdème cérébral. Comme son action met 12 à 24 heures pour se développer, il sera beaucoup plus efficace en préventif.

Dans quel cas l’utiliser? Sur prescription médicale, dans deux circonstances:

• Quand les règles d’acclimatation (voir plus haut) ne peuvent être facilement respectées, ex. : arrivée à La Paz, à Leh ou à Lhassa en avion, ascension de sommets d’accès rapide à la haute altitude : Kilimandjaro, Aconcagua …

• Chez les personnes ayant des antécédents répétés de MAM, qui connaissent leur intolérance à l’altitude ou qui présentent au test à l’exercice en hypoxie des signes de médiocre réponse physiologique.

Son utilisation n’est pas justifiée chez une personne qui possède a priori une tolérance normale à l’altitude et qui suit les règles habituelles, physiologiques et d’acclimatation à l’altitude.

Quand? A commencer 24 heures avant l’arrivée à 3000 mètres, et à poursuivre jusqu’à ce que l’on ait atteint l’altitude maximale (généralement, une semaine suffit). On arrête dès que l’on redescend.

La majorité des informations sont tirés de « Santé Altitude  » et de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade ».

Je vous attends pour toutes vos questions concernant les ascensions et les petits secrets que j’ai tout au long de l’avenue des volcans.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Retrouvez le carnet de voyage de Brigitte et Janot et leurs trois semaines dans le pays entre Andes et Galapagos ! Ils sont rentré avec des étoiles plein les yeux ; )

 

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Mon mari et moi avons adoré ce pays encore sauvage et tellement attachant. Une leçon de courage lorsque lorsque l’on voit la vie de ces habitants surtout dans les campagnes. Des paysages à couper le souffle.des rencontres humaines enrichissantes et chargées de bcp d’humilite. Bref un pays à faire absolument et une leçon de vie pour nous français qui passons notre temps à râler pour tout et surtout pour rien. Une sensation de liberté immense quand on se retrouve seule dans ces paysages de rêves. Les montagnes sont envoûtantes et épuisantes à gravir mais quel bonheur quand on arrive au bout.
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Les plus :
  • le marché de guamote immersion dans un autre temps.
  • Banos et ses cascades .
  • La lagune de quilotoa un peu physique, à faire absolument la descente et la remontée à pieds au courage. Les mules laissons les tranquilles des endroits pareil ça se mérite!!!
  • Les volcans ces géants qui vous font sentir tellement petits.

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les Galápagos une immersion dans la nature. J’ai adoré Santa Cruz et Floreana. Que dire des fonds marins on nous avons été témoins d’une faune extraordinaire . Requins, raies, poissons en tout genre, étoiles de mer de toutes sortes. Des fous à pâtes bleues avec leur ballets aériens pour se nourrir.
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12 jours dans ce décor et vous n’avez plus envie de revenir.
Côté nourriture :
  • À cuenca découverte d’un super resto le sofy une nourriture excellente et fait du Vegas en plus
  • A Isabella el sorbets Island avec un breakfast delicieux.
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Avoir sa voiture me paraît  indispensable : gain de temps et on peut se perdre pour découvrir des vues imprenables . Rien de mieux que les chemins inattendus. Bref nous sommes sous le charme.
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Les conseils de Léon ont été d’une aide précieuse. Sa disponibilité pour nous faciliter la vie face à nos questionnements. Et son aide lorsque nous avons oublié notre tablette dans la voiture le loc. un grand merci et je conseille fortement les futurs voyageurs à utiliser son site.
Voici notre Road Book :
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3 semaines de rêves de sport et d’emerveillement.
Merci pour tout,
Brigitte et janot

 

Petit séjour en amoureux aux îles Galapagos entre croisière et séjour terrestre. Vous aussi vous voulez passer 2 semaines au paradis ? Retrouver les aventures de ce couple au milieu des animaux et des plages magnifiques de l’archipel dans ce carnet de voyage. Un bon équilibre entre détente et découverte !

Nous avions décidé de séparer notre voyage sur l’archipel en 2 entre terre et mer … la première partie de découverte des îles et de son incroyable faune et la seconde pour nous reposer, profiter des plages et de la gastronomie locale.

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Pour cette première partie nous avons embarqué sur le Santa Cruz II pour une semaine. A bord, c’est le grand luxe et nous avons beaucoup profité de cette semaine d’exploration mais le bateau est gros (le plus gros des Galapagos avec 90 passagers et 60 membres d’équipage) et n’a pas accès à tous les sites, il n’est en général pas possible d’arriver avec autant de personnes pour préserver les points d’intérêt et nous avons tourné autours des îles habitées.
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Arrivés tôt le matin on vient nous chercher à l’aéroport, nos bagages sont pris en charge et on nous amène sur le bateau pour un petit rafraîchissement et une « petite » visite suivie d’un premier repas de rois. Nous verrons ensuite que tous les suivants seront du même niveau ! Ensuite nous avons droit à un Brief sur la sécurité, les règles du parc et la sortie à venir. Les règles sont simples et compréhensibles :

Rester avec son guide, ne pas sortir des sentiers balisés, ne pas manger sur les sites (les scientifiques se sont rendus compte que ces dernières années à cause des miettes laissées par les touristes et les restent de nourriture dans les zones habitées les oiseaux commençaient à changer physiquement et de comportement), ne pas toucher les animaux, ne pas utiliser de flash,… Ces Briefs seront récurrents pendant le séjour pour comprendre la journée du lendemain.
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Notre premier arrêt fut sur l’îlot de Mosquera où nous avons vu nos premiers animaux (enfin presque parce que déjà en sortant de l’aéroport nous avions pu observer jusqu’à l’embarcadère de nombreux oiseaux dont des pélicans et fous à pattes bleues, des crabes et un iguane) et prendre notre premier bain (le tout premier : ) ! Nous avons donc pu goûter à la température de l’eau qui était beaucoup plus chaude que l’on ne pensait avec tout ce que l’on avait entendu (même un peu trop chaude à mon goût pour nous rafraîchir de ce soleil de plomb). Un peu emballé par l’émotion, je finis la tête dans un rocher et m’ouvre le front … pas de panique, c’est superficiel et il y a un médecin à bord mais il faudra par la suite que je fasse attention au soleil !

Pour le retour nous aurons droit comme tous les soirs à un apéritif sur la terrasse du bateau où il était très agréable de regarder le coucher de soleil sur une île différente chaque soir dans un canapé à déguster des sushis … Une fois la nuit tombée commençait un autre balai (tous les soirs), un banc de requins s’amassait au bord du bateau. il y en avait au moins 200 attirés par les plus petits poissons venus manger les algues de la coque. Venaient alors des nuées de poissons volants provoquant les requins qui se débattaient pour les attraper. Nous avons aussi pu voir des tortues et otaries venus prendre leur part du gâteau bravant tous les dangers. Ces requins que nous pouvions approcher dans la journée et qui semblaient bien inoffensifs se transformaient de nuit en machine à tuer. (On nous a dit de ne jamais sauter d’un bateau dans l’archipel, que si les snorkelling sont sans danger, des accidents avaient été reportés suite à des gens se lançant des bateaux).
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L’avantage de la taille du bateau, c’est que l’on peut choisir la langue que l’on préfère, dans ce cas anglais, espagnol, allemand ou français puisque de toute façon la tribu sera divisé en 6 groupes. L’autre avantage est de pouvoir choisir ses activités, sur un même site il y avait en général le choix selon les cas entre marche, snorkeling, balade en zodiac (panga), bateau à fond de verre, kayak et padle ou encore rester à bord pour profiter des jacuzzi, ou se reposer car non ça n’est tout de même pas de tout repos d’enchaîner autant d’activités dans une journée !

Nous avons ensuite fait route vers San Cristobal où le matin nous avons vu une première espèce de tortues de terre, puis direction Punta Pitt pour voir les fous en pleine période de reproduction. Nous avons aussi comme chaque jour à bord du bateau des conférences sur les Galapagos, son histoire, ses animaux, la géologie, … passionnant !
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Le lendemain, petit arrêt à Santa Fé pour une belle promenade avec des iguanes et un magnifique snorkeling (les meilleures conditions du voyage) et dans l’après midi, autre arrêt à Plazas pour une nouvelle randonnée à la découverte d’un autre type d’iguane de terre. On a aussi vu un aigle des Galapagos (le Gavilán qui n’est en fait pas un aigle), des raies, d’autres fous et comme toujours de nombreuses otaries et des paysages incroyables !

La journée suivante nous la passons sur Santa Cruz, comme nous passerons ensuite du temps sur l’île ce n’était pas l’idéal mais on profite du groupe pour avoir un maximum d’informations au centre Charles Darwin et pour faire du vélo jusqu’au centre de l’île voir les trapiches (fermes avec production de canne et d’eau de vie, de café, de chocolat) et les tortues géantes (différentes de celles de Cristobal).
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Le bateau met alors le cap sur Espanola où nous allons voir les premiers albatros revenus de leur migration, un Gavilan de très très près, et les iguanes de l’île en train de faire leur nid. Nous passons aussi au travers de colonies de fous de Nazca avec leur petits. L’après midi nous contournons l’île pour découvrir une des plus belle plage de l’archipel et découvrir dans l’eau requins, raies et tortues.

Le dernier jour d’expédition nous passerons par Éden et Seymour Norte pour 2 derniers snorkeling dans des conditions difficiles mais où nous avons de nouveau vu énormément de vie marine, une balade en zodiac et une randonnée pour voir la parade nuptiale des frégates magnifiques. Puis dernier dîner à bord avant de se mettre en route vers Baltra. Nous passerons la nuit à bord, dans la zone d’embarcation à côté de l’aéroport.
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Le dernier jour nous avons peu de temps à bord, nous regardons quand même les photos prises par le photographe pendant le séjour puis on nous dépose à l’aéroport (déjà …) mais pour commencer notre deuxième séjour à terre. Nous prenons donc le bus de la compagnie Lobitos (5$) puis le bac (1$) puis un autre bus jusqu’à Puerto Ayora (5$) où nous logerons pour les 2 prochaines nuits.

Sur Santa Cruz nous logerons dans l’hôtel Vista al mar, a 20$ la nuit par personne c’est correct et il y a une cuisine à disposition. Mais si on sent un potentiel important dans cet hôtel avec terrain en plein centre il nous a semblé assez mal tenu (même si les chambres étaient propres). Comme nous ne voulions pas faire de tour à la journée nous profiterons de ces 2 jours pour découvrir par nous mêmes las Grietas et Tortuga Bay et nous balader un petit peu. Nous profitons aussi de l’occasion pour découvrir de bons restaurants et nous avons particulièrement apprécié les petits kiosques de la rue Charles Binford et le restaurant Al mar (dans un tout autre style : il est préférable de réserver).
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Nous traversons ensuite en bateau au petit matin vers Puerto Baquerizo Moreno et trouvons un hôtel agréable mais très mal situé : Arena Blanca. En dernière minute, nous négocions une belle chambre avec petit déjeuner à 25$/personne (40$ sur booking) mais regretterons ce choix car les presque 2km qui nous séparent du centre seront ensuite assez peu confortables (comme ça on était obligé de marcher).

Pendant ces derniers jours de repos, le maître mot sera tranquillité. Comme en plus le soleil n’était plus de la partie et que la mer avait drastiquement chuté en température nous n’avons pas forcé sur les activités… Nous avons quand même passé une journée à lézarder sur la plage Mann dans le centre nord, un jour avec une belle balade plus au nord avec de magnifiques points de vue et des petites plages, et une dernière excursion jusqu’à Playa Loberia (la route n’est pas très agréable à pied même si en 30min on peut joindre le centre à la plage en marchant bien). Ici côté restaurants, nous avons beaucoup aimé le Midori et un petit secret de Léon pour manger una menestra.
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Le dernier jour, un peu handicapés par les valises nous restons le matin à l’hôtel où l’on nous laisse profiter de la piscine, puis départ pour l’aéroport (facilement accessible à pied) puisque nous repartons de San Cristobal et Zou ! À la maison