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Yearly Archives: 2016

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Cuyabeno Dolphin Lodge

Quel rêve de gosse de partir en Amazonie ! Durant 4jours et 3nuits j’ai découvert l’Amazonie équatorienne au sein de la réserve du Cuyabeno avec le Cuyabeno Dolphin Lodge.Dolphin Lodge

En effet cette réserve naturelle a été créée en 1979 et possède une superficie de 590 112 hectares qui englobe une grande diversité de faune et flore. Composée de forêts tropicales, rivières et forêts immergées ou les dauphins, caïmans, piranhas, anacondas, et singes ont élu domicile la réserve. Cette zone protégée a été nommé après la rivière Cuyabeno qui l’a traverse formant un complexe de 14 lagunes et la plus grande zone humide de toute l’Amazonie équatorienne. On peut aussi compter 5 groupes indigènes amazoniens : Les Sionas, Secoyas, Cofáns, Kichwas et les Shuars. C’est parti pour l’aventure!

La veille au soir départ depuis Quito au terminal de Quitumbe en bus public à 23h15. J’ai choisi la compagnie de bus « Baños », le bus était assez confortable. Pour un trajet Quito-Lago Agrio il faudra compter environ 8 heures de bus et 12$.Quitumbe
Jour 1 : Arrivée à 6h15 du matin à Lago Agrio. L’atmosphère est lourd et humide, en voyant les flaques d’eaux par terre, il semblerait qu’il ai plu durant la nuit. Pour 2$ le taxi m’emmène du terminal jusqu’au point de rendez-vous à l’Hôtel-Restaurant D’Mario. Je décide de me balader dans le centre ville avant de prendre mon petit-déjeuner chez D’Mario. Après une attente assez longue, à 9h30 la navette du Dolphin Lodge vient chercher ses voyageurs. Après 2h-2h30 de trajet nous arrivons à l’entrée de la réserve du Cuyabeno ou nous prenons un déjeuner. Notre groupe est composé de deux allemands, deux australiens et notre guide Véronica. Nous descendons ensuite la rivière en pirogue ou nous apercevons oiseaux (perroquets, hoatzins, caciques…), singes etc… !
15h30 : Arrivé au lodge, nous nous installons et profitons un peu des hamacs avant d’observer le coucher de soleil et de nager à la Laguna Grande.Dolphin LodgeDolphin LodgeDolphin LodgeDolphin LodgeDolphin LodgeDolphin LodgeDolphin Lodge Nous finissons la soirée avec un délicieux dîner, un jeu de cartes et des éclats de rire bercés par les sons et les bruits de la nuit.
Jour 2 : Petit-déjeuner à 8h et départ à 9h pour une balade de 3h dans la forêt et les marécages où notre guide nous explique les plantes utilisées comme cures naturelles par les populations indigènes.Balade forêt

L'écorce de cet arbre est utilisé pour traiter le malaria
L’écorce de cet arbre est utilisé pour traiter le malaria
Les singes et perroquets se nourrissent de ces petits fruits provenant des palmiers
Les singes et perroquets se nourrissent de ces petits fruits provenant des palmiers
Le palmier marcheur se déplace grâce à ces racines-échasses
Le palmier marcheur se déplace grâce à ces racines-échasses
Minuscule grenouille
Minuscule grenouille
Énorme formillière
Énorme formillière
Cette espèce de fourmis est utilisée en tant que répulsif à moustiques. Il faut les laisser monter sur le bras puis vite les écraser contre la peau. L'effet dure environ une heure
Cette espèce de fourmis est utilisée en tant que répulsif à moustiques. Il faut les laisser monter sur le bras puis vite les écraser contre la peau. L’effet dure environ une heure

Balade forêt

Deux singes qui nous obversent
Deux singes qui nous obversent
Sentier à travers les marecages, pas facile!
Sentier à travers les marecages, pas facile!

Après un copieux déjeuner et une bonne sieste, vers 17h30 nous rejoignons la Laguna Grande pour une baignade et une fois la nuit tombée nous partons à la recherche de caïmans.pirogue Cuyabeno rio

Un dauphin!
Un dauphin!
Le point rouge au milieu des branches est l'oeil d'un caïman!
Le point rouge au milieu des branches est l’oeil d’un caïman!

Jour 3 : La troisième journée est dédié à visiter les communautés locales. Après le petit-déjeuner, nous embarquons sur la pirogue et finissons par une balade d’une heure à travers la forêt.GrenouilleGrenouilleBalade Balade

Caféier
Caféier

Nous arrivons finalement à la communauté siona Tarabeaya. Nous apercevons les enfants de la communauté jouer au ballon et un chien de la communauté nous suit jusqu’à la hutte.Communauté sionaCommunauté sionaCommunauté sionaCommunauté siona Nous retrouvons Mireilla avec qui nous préparons des galettes à base de manioc (Yucca en espagnol) appelées Carabe.

La racine de Manioc
La racine de Manioc
Mireilla qui incise le Manioc pour que nous puissions l'éplucher
Mireilla qui incise le Manioc pour que nous puissions l’éplucher
Retour à la hutte
Retour à la hutte
Lavage du Manioc
Lavage du Manioc
Maintenant il faut le râper
Maintenant il faut le râper
Avec le manioc râpé Mireilla extrait tout le liquide du Manioc
Avec le manioc râpé Mireilla extrait tout le liquide du Manioc
Passage au tamis pour obtenir la farine de Manioc
Passage au tamis pour obtenir la farine de Manioc
Carabe sur le feu!
Carabe sur le feu!
Bon appétit!
Bon appétit!

Après un riche déjeuner nous regagnons la pirogue. Le long de la rivière nous voyons d’autres communautés avec des femmes lavant le linge ou des enfants jouant sur les rives. Après 45 minutes nous atteignons un lieu excentré ou un shaman nous reçoit. Pour les communautés indigènes d’Amazonie le shaman (autrefois considéré comme un chef, un roi…) est actuellement considéré comme un médecin/guérisseur. Il maintient cependant un rôle central pour ces communautés ; un des outils qu’utilise le shaman est l’ingestion d’un breuvage appelé Ayahuasa.Shaman Il nous explique en Airu pâín (langue utilisé par la communauté siona) l’utilisation de l’Ayahuasa (Yajé) et notre guide Véronica nous sert d’interprète. L’Ayahuasa lui sert de lien entre le monde surnaturel et le monde réel, grâce à ce breuvage il apprend toujours plus sur la nature et plantes curatives qui l’entourent.
Après une courte démonstration et un concours de sarbacane, nous rejoignons le Dolphin Lodge. Pour la dernière fois nous nous rendons à la Laguna Grande pour apprécier le coucher de soleil. Nous finissons la journée par une balade nocturne pour observer crapauds, araignées et autres petites bêtes.pirogue Cuyabeno rioLaguna Grande CuyabenoLaguna Grande CuyabenoBalade nocturneBalade nocturneBalade nocturneBalade nocturne
Jour 4 : Pour la dernière matinée une observation d’oiseaux était prévu à 6h du matin cependant la pluie est venue bouleverser le planning. Nous profitons alors un peu plus de nos lits. 12h retour à la civilisation.

BILAN :
• Immersion totale en forêt amazonienne, je suis rentrée la tête pleine de souvenirs !
• Véritable découverte de faune/flore propre à la région
• Déconnection totale avec le monde moderne (pas de WiFi ou réseau téléphonique)
• Petit conseil : Ne pas emmener de nourriture sinon cafards assurés dans les chambres !Dolphin LodgeDolphin LodgevautourDolphin Lodge

Pose tes questions dans les commentaires et j’y répondrai dès que possible!

 

 

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La 2e partie de mon voyage sera centrée sur un trek dans la cordillère qui mène au Volcan Quilotoa et à sa lagune turquoise, à 4000m d’altitude.

SAQUISILI MARKET

De retour à Guayaquil par le bus en fin d’après midi, je regarde les horaires de bus pour rejoindre la ville de Latacunga, point de chute idéal pour qui veut s’attaquer à la « boucle du Quilotoa ».

Cette ville, située à 1900m d’altitude, est idéale lorsque l’on vient de l’océan pour s’acclimater une nuit avant de franchir la barre des 2500m le lendemain.

J’ai de la chance : il y a de nombreux bus qui font Guayaquil – Latacunga. J’en trouve un à 8$ (6 heures de route) tout confort, qui part à minuit (une nuit d’hôtel économisée et une demi journée de gagnée !). Je retire de l’argent, fais quelques emplettes, et dépose des affaires à l’hôtel Dreamkaptur pour alléger mon sac. A 00h05 je m’évanouis dans le bus (marche, surf, voyage, petites nuits…) et me réveille à l’approche de Latacunga.

Nous sommes jeudi, et c’est jour de marché à Saquisili, à 10minutes de bus de Latacunga. Perché à presque 2000m d’altitude, il est considéré comme le 2nd plus beau marché d’Equateur. Je décide de m’y rendre, et à 8h je déambule devant les étales… Les gens ont revêtu leur plus beau costume traditionnel en laine d’alpaga et viennent vendre toutes sortes de choses. Il y a un secteur pour les animaux, un secteur pour la viande, les fruits, les vêtements… On peut même manger du cochon d’inde rôti (le « cuy », prononcez, « couille » ! bon appétit !) mais je suis végétarien, et quand bien même…SaquisiliSaquisili

Ce marché vaut le détour, comme les photos ne le montrent pas. En fait, je n’ai pas osé photographier cela, c’est tellement authentique et peu touristique que cela me gênait de faire mon touriste au milieu de tant d’authenticité.

Je m’en ressort avec une boucle d’oreille en argent et un poncho en laine d’alpaga superbe, lourd et chaud, fait main par une vieille femme, pour la modique somme de 15 $… J’aurais acheté d’autres vêtements si j’avais eu de la place dans mon sac à dos.

=> Marché de Saquisili, le jeudi matin de 6h à 13h. Venir en bus via Latacunga.

TREKKING DAY 1 : ISINLIVI => CHUGCHILAN

Après avoir réussi à dégoter le bus qui mène à Isinlivi (peu de départs : un seul à 13h je crois, annoncé à 11h puis à midi…) ce sont 2h de routes sinueuses et cahoteuses qui m’attendent pour rejoindre l’auberge « Lullu Llama ». C’est de là que je vais débuter 2 jours de marche (presque 25km) pour rejoindre le Quilotoa. Les paysages qui défilent à la vitre sont grandioses : c’est ma première rencontre avec la cordillère et je ne l’oublierai jamais. Je me suis dit « J’y suis !!!! ».Isinvili

Il est possible de faire la boucle en 3 étapes (Sigchos – Isinlivi – Chugchilan – Quilotoa) , mais j’ai choisi de n’en faire que 2 (les 2 dernières) et je le regrette un peu. Je vous conseille de faire les 3, d’abord parce que depuis le marché de Saquisili, il y a beaucoup de bus pour Sigchos et presque pas pour Isinlivi. Et puis c’est moins long d’aller à Sigchos. Et puis ce trek est magnifique.

Arrivé à isinlivi, je gagne l’auberge « Lulu Llama » donc, super adresse : allez-y et ne cherchez pas ailleurs. Le dortoir est super cosy, calme, propre, top. C’est une AJ de marcheurs, donc on se couche assez tôt après le repas et une petite partie de carte. J’y ai laissé mon guide du routard 2016 en français pour ceux qui veulent le consulter, demandez-le :-)

J’y ai aussi rencontré des gens super sympa, Arnaud et sa copine, 2 français qui travaillent là-bas. Egalement 3 Allemands avec qui je vais passer les 5/6 jours qui viennent : Judith, qui fait 6 mois de backpacking du Panama jusqu’à Ushuaia, et Johannes et Thomas, qui viennent de faire le Kilimanjaro et qui s’attaquent à la cordillère !

Je sors voir le paysage autour de l’hostal, ça m’inspire. C’est l’occasion d’y croiser deux lamas (Serge et Bernard ?)Llamas

=> Hostal Lulu Llama, Isinlivi. Possibilité d’acheter des bouteilles d’eau, et un repas casse-croute « maison » pour le lendemain: Nuit + petit dej + repas : 18 ou 20$

Après une soirée conviviale dans le douillet Lulu Llama, c’est l’heure de prendre la route : Thomas et Johannes partent devant, nous les suivons moi et Judith, la jeune Allemande, et deux Islandaises partent en dernier. Demandez un plan du trek à l’hotel Lulu Llama, ils en ont à disposition (en anglais et espagnol, version française en préparation) . Ca peut être un peu compliqué sans plan ni indications, car le trek suit des sentiers muletiers nombreux. Avec ce petit plan gratuit, aucun problème. Et le sentier est très bien foulé, c’est de la terre battue. Après seulement 10 minutes de marche, de magnifiques paysages s’offrent à nous :Isinviliob_12621f_00

Dès la sortie de l’hotel, 2 chiens errants gentils comme tout nous suivent : ils suivent Johannes et Thomas depuis Sigchos ! Hélas nous serrons obligés de les abandonner à Quilotoa au moment de monter dans le bus, c’est triste…

Les Allemands n’ont pris que peu d’affaires, alors que moi j’ai mon sac de 14 kg sur le dos, une nuit de 5h dans un bus et 5 jours de surf derrière moi, la dernière montée en plein soleil a été éprouvante ! En prenant votre temps, vous pouvez faire ce trek avec un « gros » sac, mais dans l’idéal ne dépassez pas 10kg. Avec l’altitude, on est bien moins performants et à l’arrivée de cette 1ere étape je le ressens… (voir conseils pour le trek en bas de l’article).
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Après 12km, 4h30 de marche (une pause de 30 minutes et des séances photo) avec un beau dénivelé positif final, nous arrivons à Chugchilan, petit village perché à (je crois) 2900m d’altitude.

Trekking

Nous choisissons un Hotel parmi les 3 ou 4 qui sont proposés : « Mama Hilda ». Très belle adresse ! Environnement, chambres, communs et cuisine sympa comme tout pour 20$ la nuit en dortoir (2 lits) petit dej et (bon) repas du soir inclus ! Boissons en sus.

Possibilité d’acheter des bouteilles d’eau, de se faire préparer un repas casse-croute pour le lendemain.

=> Hostal Mama Hilda, Chugchilan.

Après une bonne douche, une courte sieste dans un gazon fabuleusement doux et moelleux, c’est l’heure du repas du soir : très bon, végétarien sur demande. Nous terminons par une partie de cartes, un bon cigare en regardant les étoiles et au dodo !

Hélas je ferai une insomnie, apparemment par manque d’acclimatation (trop gros effort avec mon sac lourd et une cadence trop rapide, sachant que je surfais au niveau de la mer 36h plus tot…). Bref, malgré la fatigue je ne dormirai que 4h de 4h à 8h du matin !

Après un bon petit dej, à 9h nous commençons la 2nde journée, direction la lagune du cratère de Quilota. Le début de cette deuxième partie est vraiment beau, avec pas mal de dénivelée. Petite photo avant de se lancer :Trekking

Le trek commence par sortir de Chugchilan, puis il faut prendre à gauche où l’on a une belle vue (hostal sympa ici d’ailleurs), puis on descend dans la vallée…ob_295bb0_03ChucchilanChucchilan

 

 

 

 

 

… avant de remonter pour arriver sur un plateau (il y a une petite échoppe pour acheter à manger / à boire à l’entrée et à la sortie du village). Vous traversez ce petit village et la dernière « ligne droite » vous attend, dans une montée pas très violente.

Nous rencontrons de temps à autre des autochtones qui font de ce trek leur trajet quotidien (on a même croisé un indien en costume de ville avec de petits souliers noirs en cuir… il allait sans doute à un « buisness lunch » !).Chucchilan

Une coutume (récente) veut que l’on offre des bonbons (« caramello ») aux enfants qui guettent les marcheurs étrangers le long des chemins. Ils viendront vous accoster gentiment, n’en doutez pas !ChucchilanQuilotoa

Après 4heures de marche, nous voilà arrivés au Quilotoa, la dernière montée laisse penser qu’une vue sur le cratère va nous être offerte sous peu… Et là, magie. Peut-être la plus belle chose qu’il m’ait été donné de voir apparaît devant nous. La lagune du Quilotoa que survolent quelques nuages poussés par un vent frais.QuilotoaQuilotoa

Nous suivons le sentier qui fait le tour du cratère sur environ 2km (le tour complet dure 4h à pied), le cratère faisant 3km de diamètre. Après avoir joui du spectacle et pris un bon repas dans un petit restaurant, je redescends sur Latacunga en stop (un monsieur charmant me prend tout de suite, me pose à Latacunga et refuse le moindre dollar pour ce servie ! Je « prie » pour lui et sa gentillesse).Quilotoa

Je retrouve mes chers Allemands dans une AJ vraiment cool (Hostal Tiana, 9 dollars la nuit) et bien située. Je fais un long tour en ville (j’aime marcher !) et nous mangeons une pizza au restaurant avant d’aller boire une bière et dormir.Latacunga

LATACUNGA

Cette ville est vraiment sympa comme point de chute : nombreux commerces, ville équatorienne qui n’est pas surfaite, quartiers peu touristiques, nombreux hostals et agences de tours organisés (Latacunga et les autres volcans alentours). Terminal de bus bien desservi (Quito, Guayaquil, Latacunga, Banos…).

Le lendemain, départ pour ma 3e étape (improvisée) : Banos.

NOTES ET CONSEILS pour faire la boucle du Quilotoa :

  • Arriver le mercredi à Latacunga, profitez de la ville l’après midi.
  • Passez la nuit du mercredi soir à Latacunga (acclimatation en douceur) : Hostal Tiana par exemple (TB rapport qualité-prix, sécure, dortoir féminin, communs nickels, etc)
  • Le jeudi matin, laissez vos affaires dans un gros sac à l’hostal, et dans un sac à dos (30litres) ne prenez qu’une tenue confortable type jogging molleton avec sweat pour les soirs, caleçons, chaussettes, trousse de toilette légère, appareil photo, crème solaire, veste de pluie) et papiers, portefeuille. Partez tôt (7h) pour rejoindre le marché de Saquisili en bus (renseignements à l’hostal).
  • Vers 11h/ midi, quittez le marché en bus direction Sigchos. Dormez sur place le jeudi soir
  • Rejoignez Isinlivi à pied en trekking le lendemain matin (11km, 4h – 5h). Dormez à Lulu Llama, le vendredi soir.
  • Rejoignez Chugchilan à pied le samedi matin, dormez sur place (cf : récit ci-dessus).
  • Rejoignez Quilotoa à pied le dimanche matin (cf : récit ci-dessus)

Après libre à vous de dormir à Quilotoa et de faire le tour du cratère, de descendre faire du canoé dans la lagune (je ne l’ai pas fait et je le regrette). Retour à Latacunga en bus (3 / 4 par jour).

=> Emmenez des encas sucrés pour la randonnée

=> Achetez des bonbons pour les enfants

=> Les Hostal des villages vendent des bouteilles d’eau, ne vous encombrez pas inutilement

=> Possibilité de laver votre linge à la main (dans une sorte de lavoir bien clean) à Mama Hilda

  • Chaussures : bonnes chaussures de marche, pas forcément montantes, même si c’est mieux car il y a des gravillons et de la poussières. Des « mid », c’est le top.
  • Bâtons de marche : fortement conseillés pour ceux qui portent plus de 10kg.
  • Météo : en plein mois de février, nous n’avons pas eu une seule goutte de pluie, et avons randonné en t-shirt à plus de 3000m. Autour du Quilotoa, très exposé au vent, coupe vent et sweat de rigueur.

Ce trek est idéal car vous n’avez pas à porter votre couchage (auberges nombreuses avec repas et literie) et le temps de marche quotidien (comptez 5h) laisse le temps de faire des pauses, de se reposer. Ne partez pas des auberges après 13h toutefois.

Visite le blog d’Arnaud GS on the Road pour suivre ses aventures!

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L’Equateur est la dernière étape de notre tour du monde en famille, avec notre petit garçon de 2 ans et demi.

Après quelques semaines passées dans la Sierra du nord et l’Amazonie, nous décidons de prendre la route pour nous promener de Mindo à Banos, avec une voiture de location, pour plus de confort et de liberté! Nous arrivons à Mindo, où une jolie petite guesthouse nichée au milieu des orchidées nous attend. Ici à 1200m d’altitude, on s’endort dans la fraîcheur de la nuit. Les deux jours suivants se passent au ralenti, à déambuler le long des cascades et à visiter une ferme de papillons.MindoMindoMindoMindoMindoMindoMindoMindo

Nous retrouvons ensuite un ami équatorien qui nous invite dans sa maison de famille proche de l’endroit où nous sommes, au fond d’une petite vallée cernée par la brume. On se sent un peu hors du temps dans cette maison tarabiscotée à la décoration improbable, entourés par une végétation étrange où la mousse s’immisce dans les champs de canne à sucre.

Retour à Quito le lendemain, après un détour par le cratère de Pululahua et la fameuse « Mitad del Mundo », lieu de passage de la ligne équatoriale!Mitad del mundoMitad del mundo

Nous récupérons notre voiture de location à l’auberge pour démarrer notre road trip, avec l’aide précieuse de l’équipe du réseau solidaire Tout Equateur, qui nous a donné plein de bons conseils sur la préparation du voyage (Merci à Marie et Marco !!)QuitoQuitoQuitoPululahuaQuito

Direction la boucle Quilotoa et sa lagune du même nom. Deux heures après le départ, nous voilà à 3500m sur une route cahoteuse. On arrive enfin à Chugchillan, petit village indigène où nous passons la nuit dans une auberge douillette. Après un bon dîner, nos hôtes nous invitent à souffler les bougies d’un de leurs trois jeunes fils. Fou rire garanti pour Nino après que la grand-mère a mis la tête du gamin dans le gâteau! Il paraît que c’est une tradition ici…et on a tous beaucoup ri! Plusieurs jours après, Nino en parlait encore…ChucchilanChucchilan

Le lendemain, Manue et Lulue partent à cheval sur les hauteurs à 4000m. La sensation de hauteur est incroyable! Sous un soleil lumineux, elles croisent des femmes qui se rendent dans le paramo avec des ânes, au milieu des herbes hautes. Si haut et si loin, la nature à la fois sauvage et douce, semble protectrice. Nous filons tout ensemble jusqu’à la lagune. Ouah!!! Sa couleur est magique! Et dire qu’il s’agit d’un cratère…QuilotoaQuilotoaQuilotoaQuilotoaQuilotoa

Plus loin sur la route, au milieu d’une campagne vallonnée et bucolique, on aperçoit petit à petit le majestueux Chimborazo, qui apparaît finalement dans toute sa splendeur alors que nous arrivons Riobamba. La lumière de fin de journée se reflète dans ses innombrables glaciers, ce qui encore plus d‘ampleur à ses 6263m. Avec le renflement de la Terre dans cette zone, il est aussi le point le plus haut du monde!Chimborazo

Nous passons la journée du samedi à Riobamba, jour de marché, et nous régalons du spectacle de la ville qui s’anime dans une ambiance toute indigène. Peu de touristes à l’horizon…et surtout beaucoup de chapeaux! Les indigènes descendus des vallées voisines portent de magnifiques tenues, et notre veste Quechua parait franchement palotte tout à coup!RiobambaRiobambaRiobambaRiobambaRiobamba

Et enfin, la dernière étape du séjour, Banos réputée pour ses cascades, ses bains thermaux et ses sports extrêmes. Manque de chance pour nous, on enchaîne deux jours de pluie, alors on en profite pour tester les restaurants, la piscine chauffée et la fameuse Casa del arbol avec sa balançoire panoramique !!BanosBanos

Pour notre dernière nuit en Equateur, nous choisissons de retourner à Tumbaco, où nous profitons du jardin autour d’une bière, d’un bon repas et d’un bonne nuit dans une chambre douillette. Très tôt le lendemain matin, nous quittons le pays la tête pleine de paysages et le coeur chargé de belles rencontres.

Si vous souhaitez voir plus de photos et le récit complet de nos aventures en Equateur, vous pouvez visiter notre blog onestqueljourdeja.wordpress.com

Bon voyage!

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Une journée aventure au Cotopaxi!

Après avoir appris que le Cotopaxi avait ré-ouvert, me voilà partie en direction du Volcan du Cotopaxi pour une petite excursion d’un jour en direction du Cotopaxi!

L’accès au volcan avait été réduit en Août 2015 après son réveil. L’accès était alors autorisé jusqu’à la Lagune du Limpiopungu, cependant après la baisse de son activité volcanique, il est maintenant autorisé jusqu’au refuge.

Départ à 7h30 avec l’agence EcoSportTour depuis Quito. Le ciel est dégagé et depuis le bus nous pouvons apercevoir tous les volcans qui jalonnent l’allée des volcans : Cayambe, Guagua Pichincha, Corazon, Illinizas Nord et Sud, Rumiñahui et bien évidemment le Cotopaxi…

Allée des volcans
Après un copieux petit-déjeuner à Machachi, nous arrivons à 10h dans le parc national du Cotopaxi. Le majestueux volcan Cotopaxi se dresse devant nous. La vue est dégagée et nous avons la chance de prendre quelques clichés.

CotopaxiCotopaxi
Nous nous dirigeons ensuite vers le parking pour entamer l’ascension jusqu’au refuge. Le parking se situe à 4500m d’altitude, après 45 minutes d’ascension nous rejoignons enfin le refuge situé à 4864m d’altitude.CotopaxiCotopaxi
Au début de l’ascension l’altitude se fait ressentir, il faut alors bien respirer et prendre son rythme de marche. Chacun évolue au rythme qui lui convient.CotopaxiCotopaxiCotopaxiCotopaxiRefuge Cotopaxi
Retour dans le bus, ou nous sommes descendu à mi chemin entre le parking et le limpiopungu et nous avons terminé jusqu’au Limpiopungu en VTT.CotopaxiCotopaxi
Matinée forte en aventure ! Nous finissons notre journée par un déjeuner à Machachi puis retour à Quito !

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Durant les 5 prochaines semaines nous publierons un article par semaine du voyage d’Arnaud (en 15 jours: la côte Pacifique, les Andes, l’Amazonie en solo) qui est passé par le Réseau Solidaire Tout Équateur!

LA CÔTE PACIFIQUE : DE MONTANITA À AYAMPE, ENTRE SURF ET NATURE

Après avoir atterri à Guayaquil (2e ville du pays, 4 millions d’hab), je rejoins mon hostal, le Dreamkaptur. Cette belle adresse pour voyageur est à mi-chemin entre auberge de jeunesse et hôtel, puisqu’il est possible d’y dormir en dortoir (15$ petit dej inclus) ou en chambre avec seulement un lit 2 places (28$ avec clim, sdb et petit dej inclus). Le lieu est bien situé (petit shop et stand de nourriture « maison » fort bonne juste en face) depuis l’aéroport ou pour rejoindre le terminal de bus (taxi à 5$ dans les 2 cas). Petite piscine, cuisine commune, cour intérieure, dépôt de bagages possibles en consigne sécurisée à 1$/ jour.Dreamkaptur Hostel GuayaquilDramkaptur Hostel Guayaquil

Je rejoins donc le terminal de bus (appelé ici « terminal terrestre », une sorte de maxi centre commercial avec plusieurs dizaines de quais) en taxi (5$).Taxi
Vous achetez les billets de bus sur place, les horaires pour chaque destination sont affichés, plusieurs compagnies possibles pour chaque destination. Bus de nuit pour les longs trajets. Env. 1 à 2$ par heure de trajet, selon les bus et les destinations. Je me rends donc à Montanita, petite ville sur la côte pacifique à 2h30 de Guayaquil, réputée pour être fêtarde à souhait, mais je n’y vais pas pour boire, juste pour profiter d’une des plus belles vagues du pays. Prix du billet 6$ (c’est la destination la plus chère). 6 départs par jour : 5h 6h 9h 11h 14h 17h.

Notez que les bagages sont en sécurité dans la soute, seul le chauffeur y a accès et il vous donne un ticket numéroté correspondant à votre sac.terminal de bus

MONTANITA

Arrivé à Montanita, l’ambiance change. Il fait chaud, des odeurs pas toujours agréables émanent, c’est assez sale et peu entretenu. Le quartier du centre est plus accueillant et agréable, certes, avec pas mal de boutiques et de restos, de bars sympa. Les tarifs ici sont plus élévés qu’ailleurs sur la côte, car c’est très touristique, les backpackers se suivent et s’enchainent. Mon conseil : n’y passez qu’une nuit (une soirée) afin de faire la fête. C’est bruyant le soir et visiblement trop arrosé d’alcool les week ends. Je suis resté 2 soirs en semaine et franchement, c’est sympa et cool les soirs, loin de la beuverie généralisée annoncée. Par contre cela reste un peu sale (gobelets, papiers que la marée emporte… :-/ ). Bref, n’y restez qu’une nuit, ça vaut le coup de faire les petites échoppes et boutiques, de manger un bon yoghurt aux fruits, de boire un verre, d’essayer le surf.Montanita

C’est justement pour le surf que j’ai choisi de rester dans cet endroit 3 jours et 2 nuits, car la vague est vraiment belle et lorsqu’il y a un peu de houle, ça déroule propre et c’est facile à prendre. C’était idéal pour les débutants et intermédiaires. Location de planches sur la plage pour environs 5/10$ les 2 heures. Préférez les loueurs au nord de la plage, un peu avant les rochers : meilleur matos, et moins cher.SurfMontanita
En ce qui concerne le logement, il y a plein de chambres à louer, mais je ne sais pas si la propreté et l’insonorisation sont de la partie… J’ai pour ma part loué une cabane au sud de la plage, d’où je n’ai pas entendu un seul bruit : « La Gondola Hostal ». Veillez à réserver à l’avance, et à bien prendre contact par mail avec l’hôte après votre réservation. N’oubliez pas de l’avertir que vous serez là une semaine avant en lui rappelant le nom de votre cabane.

Ambiance calme, cool, propreté et confort acceptables. Un peu cher, mais c’est Montanita… (35 $ / nuit pour une cabane 2 places avec cuisine et SDB).La Gondola Hostal

OLON

Un peu plus au nord, je continue vers Olon. Pour y aller, c’est simple : remontez sur la route nationale en haut de Montanita, arrêtez d’un geste le 1er bus qui passe, montez dedans en disant « Olon », 5/10minutes et 0.50$ plus tard vous êtes à Olon !C’est déjà plus calme que Montanita. Un peu trop calme diront certains. Ce lieu m’a plu, j’y suis resté 2 nuits. Je pense que c’est un meilleur camp de base que Montanita, et depuis Olon vous pouvez y aller facilement.

Pour surfer : c’est possible de louer sur la plage de 9h à 19h.Surf
J’ai dormi à l’Hostal OLONCITO, un peu cher mais le mec (un américain sympa) m’a fait un prix puisque j’étais seul dans une chambre double avec clim. Confort au top, douche extérieure, hamacs, cuisine énorme, jeux… 40$ / 2 pers par nuit. Petit dej vraiment top. C’est à 5 min à pied du centre de Olon, en marchant sur la plage. Ruelle calme et secure. Nikel.

=> Hostal Mi Oloncito : 2 nuits + 2 petis dej : 80 $Hostal OLONCITO
Après 2 jours et 2 nuits sur cette petite place tranquille, à surfer matin et soir, à manger et à me promener sur la plage en écoutant de la musique, je rejoins Ayampe plus au nord, dernière étape de la côte Pacifique.

Pour vous rendre à Ayampe, c’est simple : attendez un bus le long de la route à l’Est d’Olon (ruta del spondylus), et demandez qu’il vous pose à Ayampe. 1.50$ et 35 minutes de trajet plus tard, me voilà à Ayampe : c’est verdoyant, propre, il y a un peu de relief… Ca me plait ! J’ai une réservation au Finca Punta Ayampe Lodge pour une nuit. J’ai longtemps hésité à faire Isla de la plata, Puerto Lopez ou Agua Blanca, mais finalement je vais surfer une dernière fois. Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix, car la location était assez chère (15$ / 2h) et le vent cassait les vagues (qui devaient être belles sinon). L’océan est également un poil plus frais qu’à Montanita et Olon. Mais la plage est d’une toute beauté.

AyampeAyampeAyampeAyampe
Ayampe est vraiment un tout petit village. Il y a une loc de surf, une micro épicerie, des hostal. Le mien, le Finca Punta Ayampe était vraiment super ! Nourriture végétarienne à la demande, cadre magnifique, personnel trop cool, piscine ! Bon, les prix demeurent un peu élévés, notamment pour la bouffe (qui est très bonne), prévoyez donc un peu à manger dans votre sac.

=> Finca Punta Ayampe : 42$ 1 nuit + petit dej.AyampeAyampeAyampeAyampe
La météo sur la côte en Février: Nuageux, éclaircies (parait pour le surf, car le soleil tape fort sous l’équateur, même avec les nuages !), 28-35°. Nuits chaudes. Océan 28-30°. 2 averses en 5 jours, uniquement la nuit.

Après 5 nuits au bord de l’océan et 7 ou 8 sessions de surf, quelques ballades et bons repas, c’est l’heure de quitter l’océan. Direction le terminal de bus de Guayaquil pour rejoindre la cordillère des Andes. Un dernier regard sur ce petit écrin de verdure…

On laisse la combinaison jersey et on enfile les chaussures de trekking !Ayampe

Quelques conseils supplémentaires :

  • Facile de manger végétarien sur la côte ;
  • La ville de Canoa est semble-t-il extrêmement calme et agréable, plus au nord sur la côte Pacifique. J’ai eu des retours très positifs ;
  • Retirez de l’argent, car on n’en trouve pas dans la plupart des villages. Arrivez à Montanita avec une somme, et retirez-en au besoin dans cette même ville (parfois plusieurs distributeurs sont à sec).
  • Pour ceux qui surfent : spots agréables et calmes près de Manta ; vagues idéales pour le longboard à Olon et Montanita.
  • Hotel Oloncito top pour ceux qui voyagent en famille : calme, confort, plage avec eau à 30°, en pente douce et sans courants.
  • Eviter Montanita le week end sauf si vous voulez faire la fiesta ! Ville très jeune, des rencontres à faire. Surfers sympatiques.

Visite le blog d’Arnaud GS on the Road pour suivre ses aventures!

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Suchipakari EcoLodge

3 Jours en Amazonie avec le Suchipakari EcoLodge

Dimanche 3 Juillet : me voilà partie pour une folle aventure au Suchipakari Lodge. Niché entre Puerto Misahuallí et les rivières Pusuno et Napo, l’ecologde Suchipakari propose activités, hébergements et bien plus aux portes de l’Amazonie équatorienne. Une excursion de 3 jours m’attendait.

La réception et la piscine du lodge
La réception et la piscine du lodge

Depuis Quito réveil à 5h du matin pour pouvoir prendre le bus de 6h10 à Quitumbe (terminal Sud de Quito) en direction de Tena, qui est une petite ville située à 6h en bus de Quito. Durant ce long trajet, plusieurs paysages défilent devant moi. Tout d’abord les montagnes et volcans de Quito, la toundra, la forêt montagneuse puis finalement la forêt tropicale. À certains endroits la route est un peu endommagée à cause de récents glissements de terrain.
Après être arrivée vers 12h30 à Tena, j’ai attendu 1h dans le terminal. Vers 13h45 j’ai pris un taxi avec José notre guide Suchipakari. Nous sommes arrivés au lodge vers 14h20. Un délicieux déjeuner nous attendait composé de trois plats : Sancocho (soupe traditionnelle), riz accompagné d’haricots rouges et viande de porc, et pour le dessert quelques fruits découpés.

Chambre au Suchipakari EcoLodge ambiance nature
Chambre au Suchipakari EcoLodge ambiance nature

Composé de 3 français et un américain, notre petit groupe est parti explorer la jungle avoisinant le logde. Notre guide José nous a fait découvrir les plantes médicinales utilisées par les indigènes Quichua. Au préalable, José nous avait fabriqué des couronnes et ornements de feuilles pour entrer dans la jungle. Selon lui, cela nous aidait à ne faire plus qu’un avec la nature.

Arbre centenaire dans la fôret du Suchipakari
Arbre centenaire dans la fôret du Suchipakari
Notre guide José nous expliquait que les termitières étaient utilisées contre le diabète et en tant que répulsif moustiques par les peuples Quichua
Notre guide José nous expliquait que les termitières étaient utilisées contre le diabète et en tant que répulsif moustiques par les peuples Quichua

15h30 : Nous avons commencé notre première activité. Le tubing ! À l’aide d’une bouée nous avons fait la descente de la rivière Pusuno.

17h30 : Retour au lodge. Après le dîner nous sommes partis à la recherche d’un caïman dans le lac du lodge. Nous avons pu apercevoir ses yeux. La nuit tombée beaucoup d’insectes et petites bêtes se dévoilent : crapauds, scarabées, papillons, sauterelles…

Suchipakari

22h : Le bruit des grillons sonne comme une berceuse envoutante.

Suchipakari

Lundi 4 Juillet : réveil à 7h par le chant des coqs. Après un charmant petit déjeuner, nous nous sommes rendus à Puerto Misahualli en 4×4.

Petit-déjeuner en deux parties: Bolón (banane plantain et fromage) et omelette, Miam!
Petit-déjeuner en deux parties: Bolón (banane plantain et fromage) et omelette, Miam!
La deuxième partie du petit déj: Fruits et jus frais!
La deuxième partie du petit déj: Fruits et jus frais!

Depuis le village nous avons marché une dizaine de minutes à travers la forêt tropicale pour rejoindre la cascade (Cascada de Latas). L’eau était transparente et rafraichissante. Nous avons descendu la cascade de 14 mètres en rappel.

cascade en rappel

Nous avons continué notre marche pour rejoindre une piscine naturelle à 15 minutes de la cascade.

piscine naturelle

À quelques mètres de la piscine naturelle se trouvait une petite cabane ou nous avons pu déjeuner. Après le déjeuner nous sommes repartis en 4×4 vers la lagune « Hoatzin & Caiman ». De là notre guide José nous a emmener en canoë ou nous avons pu apercevoir singes, oiseaux (Hoatzin oiseau pré-historique), et caïmans se cacher sous l’eau…

lagune

Nous nous sommes ensuite rediriger vers Puerto Misahualli ou nous avons récupéré nos bouées. Depuis le port nous avons rejoins le lodge en tubing. Cela nous a pris plus d’1h15 sur la rivière Napo (affluent de l’Amazone). Puis au croisement de la rivière Napo et Pusuno nous avons continué le retour à pied. 17h30 retour au lodge.

tubing

Mardi 5 Juillet : 6h50 le bruit de la pluie me réveille. J’entends un arbre s’abattre dans la jungle au loin. La nature fait partie intégrante du lodge, je me sens comme faisant partie de la nature, brusquement la pluie s’est arrêtée.

Suchipakari

Suchipakari

8h : Nous avons pris le petit déjeuner puis à 10h nous avons confectionné du chocolat avec le cacao de Suchipakari.

Petit déjeuner deuxième jour! Toujours aussi délicieux: Yuca frite et omelette :)
Petit déjeuner deuxième jour! Toujours aussi délicieux: Yuca frite et omelette :)

petit déj

Le cacao pousse sur la propriété du Suchipakari EcoLodge
Le cacao pousse sur la propriété du Suchipakari EcoLodge

Grâce au savoir de José qui nous a guidé tout au long du processus du chocolat, le produit final était une réussite !

De huile de coude pour moudre les graines de cacao!
De huile de coude pour moudre les graines de cacao!

11h : Nous avons été accueillis par la communauté Shiripuno. Cette communauté indigène Quichua vit au rythme de leurs coutumes millénaire. Tout d’abord Marina une femme du village nous a montré une énorme roche qu’ils appellent « piedra sagrada » (pierre sacrée).

Échange d'énergie avec la piedra sagrada de Shiripuno!
Échange d’énergie avec la piedra sagrada de Shiripuno!

Puis nous avons pu assister à la préparation de la chicha. La chicha est une boisson andine que la communauté boit à chaque repas. Elle est composée à base de Yucca et est fermentée durant 2 à 3 jours (contient peu d’alcool). La fermentation peu également durer plusieurs semaines pour une teneur en alcool plus élevée (10% vol). Finalement les filles de la communauté nous ont présenté une de leur danse et chants traditionnels.

Suchipakari

Petit garçon de la communauté montre son serpent
Petit garçon de la communauté montre son serpent

Dernier stop avant le retour : Puerto Misahualli pour voir les petits singes !

singe

Le taxi de Puerto Misahualli jusqu’à Tena nous a pris 20 minutes. Puis j’ai réussi à prendre le bus de 13h50 pour Quito.
19h : Arrivée à Quito.
Bilan : Immersion totale en Amazonie, dépaysement faune et flore. Si vous aimez l’aventure, la nature, et les animaux vous serez régalé aux portes l’Amazonie chez Suchipakari EcoLogde !

Suchipakari
Suchipakari EcoLodge
Suchipakari
Suchipakari EcoLodge
Suchipakari
Vue sur la foret depuis le Suchipakari EcoLodge

Pose tes questions dans les commentaires et j’y répondrai dès que possible!

Alors voici le récit de nos aventures !
Cela commença par le bus de nuit pour El coca, où nous arrivons au petit matin, le temps de prendre un petit déjeuner et prendre la lancha (chaloupe) pour Rocafuerte (à la frontière péruvienne sur le Rio Napo) pour 10h de plaisir ou d’inconfort, à choisir, et $15 par personne.

En route, ou plutôt en rivière, on nous conseille de rencontrer Guillermo à notre arrivée, guide qui propose aussi un hébergement à son domicile.

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Après quelques négociations, nous voilà donc partis pour le Parc du Yasuni avec le programme suivant :

Samedi : Nuit chez Guillermo, équipement sommaire et un premier contact avec la nature : les poules de son jardin.

Dimanche : journée dans le parc, bateau et rando dans la selva (jungle) au programme.

Sous ses apparences un peu bonhomme, Guillermo possède une vue hors pair pour nous montrer dauphins, caïman, singe et oiseaux; ainsi qu’une sacrée connaissance de la jungle et ses délices (fourmis, vers de palmier, plantes etc..).

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Le soir, pêche nocturne, barbecue avec la pêche du jour, enfin surtout celle du guide sinon nous n’aurions pas beaucoup mangé !! Et nuit sur une petite île du parc en tente sans oublier l’observation de quelques caïmans.

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Lundi : Départ au petit matin pour arriver à Rocafuerte à 6h et attraper le bateau rapide de 7h, qui remonte la rivière en 7h au lieu de 12 !

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Antoine et Charles-Igor

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Nous avons quitté San Cristobal et après 4 heures épouvantables de bateau (2 fois 2 heures, avec une pause sur l’île de Santa Cruz pour aller nous baigner dans les eaux bleues turquoise des gorges de Las Grietas), nous sommes enfin arrivés sur l’île d’Isabela. Nous logerons dans un petit palais pour passer la semaine. Après un rapide tour du quartier, nous n’avons pas trouvé moins cher que 30$ la nuit pour 2 mais nous sommes vraiment dorlotés (un peu trop même) avec des draps/serviettes changés tous les jours!
Aujourd’hui, nous avons pu vivre le rêve galapingouin ! Après une brève pause au shop du coin pour réserver notre sortie snorkeling à Los Tuneles (les tunnels de laves qui renferment hippocampes, raies et requins, 80$/pers), nous louons une combinaison pour nous rendre à la Concha de Perla, un bassin de mer protégé par des coulées de lave, juste à côté du petit port. Nous y sommes déjà allés la veille mais cette fois-ci, nous pourrons rester plus longtemps dans l’eau et aller plus loin que le bassin, sans souffrir du froid !

Chapichette est toute fofolle dans l’eau. Elle voit des poissons arc en ciel et nage avec un lion de mer ! Puis, deux énormes poissons perroquets font leur apparition ! Ils se laissent approcher des très très près, ils sont vraiment imposants et leur bouche laisse apercevoir un bec féroce !

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Puis, Chapichette découvre un petit poulpe au détour d’un rocher. Il n’est pas facile à trouver car il change de couleur lorsqu’il s’accroche à la pierre, passant d’un joli violet à un noir tacheté de blanc, mimant cette dernière.

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Nous croisons de jolies étoiles de mer colorées et tombons nez à nez avec un poisson ballon.

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Puis, grand moment de satisfaction, nous atteignons le summum en rencontrant une tortue qui se laisse approcher. Elle n’est pas du tout farouche et nous observe. Nous sommes à 10 cm d’elle et sommes submergés par la vue de cet ovipare dont nous avons tant rêvé ! Nous nageons avec elle et l’observons de tous les côtés de très près !

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Une raie pastenague (avec une jupe qui fait un peu soucoupe volante) fait son apparition et se met à nager pour fuir.

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Nous ne sommes pas au bout de nos surprises car quelques brasses plus loin, nous nous retrouvons dans le coin des iguanes qui sont allongés par dizaines sur des rochers au bord de l’eau. Puis, nous apercevons un pingouin à quelques mètres de nous ! Mais ça ne s’arrête jamais ici ! Sommes-nous réellement en train de vivre ce moment ou commençons-nous à avoir des illusions ? En regardant de plus près les iguanes, nous pouvons nous poser sérieusement la question !

Le pingouin nage à la surface et plonge à l’occasion. Nous tentons de le suivre un peu et après 3 approches plus ou moins proches, nous le laissons partir au loin, il nous aura eu à l’usure et nous aura épuisés.

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Nous sommes sur les palmes (enfin, les genoux) et décidons de rentrer avant de nous noyer. Nous traçons tout droit et coupons le bassin en son centre (où il y a beaucoup plus de profondeur) pour aller plus vite. Nous ne passons pas par ici habituellement car la visibilité est moins bonne. Alors que nous pensions avoir tout vu et nous en être mis plein les yeux pour au moins une décennie, le rêve de Chachou apparait sous ses pieds. Un banc de raies, mais cette fois-ci, elles n’ont pas une jupe mais des ailes ! Oh là là, ce sont des raies aigles et il y en a une dizaine. A notre grand étonnement, la visibilité est parfaite et nous les voyons voler à 10 mètres en dessous de nous. Allons voler un peu avec elles ! La fatigue s’est estompée et Chachou se voit pousser des poumons pour descendre dans cette ambiance fabuleuse. Elles sont magnifiques avec leur dos tacheté, leur grosse tête munie d’une bouche impressionnante et leur longue queue, bien que certaines n’en aient pas. Elles ressemblent vraiment à des oiseaux ! Au bout de quelques apnées, elles sont de moins en moins farouches et s’habituent à la présence de Chachou qui peut alors les filmer sous tous les angles (enfin presque car elles n’en sont quand même pas eu point de jouer avec lui comme les lions de mer).

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Nous sortons de l’eau ébahis, les pupilles plus que dilatées et ne faisons pas de vieux os avant d’aller nous coucher !
Les jours suivants, nous irons explorer les différentes facettes de cette île à la roche volcanique et retrouverons nos amis les « dinosaures-iguanes » (monstrueux mais inoffensifs) ainsi que les foux à pattes bleues (eh oui vous ne rêvez pas, ces îles abritent des oiseaux aux pattes bleu pétant!)

Et pour suivre le reste de nos aventures autour du monde (en photos et vidéos) c’est ICI !

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Isinliví, 1er jour
10h. Je quitte l’hostal Mama Hilda, après un petit déjeuner assez typique du pays : œufs brouillés, pain brioché généreusement tartiné de beurre et de confiture, céréales et yogourt (ou lait au choix), jus de fruits fraîchement mixés et café ou thé. Il est si copieux que je peux facilement tenir jusqu’au soir !
Je prends ce matin la direction d’Isinliví, petit village situé au nord-est de Chugchilán. Avant de partir, je demande à Dario s’il n’aurait pas en réserve une carte de l’itinéraire que je m’apprête à emprunter. Il me dégotte la photocopie d’une carte plutôt très imprécise… C’est mieux que rien. Ah, que je regrette nos belles cartes IGN au 1:25000ème ! En même temps, ça donne à la balade un petit côté aventurier qui me plaît bien.
Me voilà donc reparti, mon sac sur le dos. J’emprunte une route non asphaltée pendant un moment puis bifurque sur un petit sentier après vérification auprès d’un habitant du coin. Le paysage qui défile lentement sous mes yeux est toujours aussi spectaculaire, malgré les nuages qui grisent un peu le tableau…

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Rideau de pluie sur la verte campagne équatorienne

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Habitation typique des campagnes équatoriennes

Je tombe une demi-heure plus tard sur un homme assis devant sa maison. Je lui demande confirmation que je suis en bon chemin puis nous nous mettons à discuter. Il m’indique à quelques dizaines de mètres de là un belvédère aménagé que je n’avais pas encore vu et m’y accompagne. Je tombe instantanément sous le charme du panorama qui s’offre à moi : un profond canyon (toujours le Toachi) s’étire sur 180° en contrebas, filant vers le Pacifique en tailladant le plateau.

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Canyon du Toachi

Miguel est agriculteur et charpentier/sculpteur à ses heures. Il crée de jolis tableaux en bois sculptés puis peints à la main. Nous bavardons pendant trois bons quarts d’heure devant ce fabuleux paysage. Miguel redescend. Je reste de mon côté encore une bonne demi-heure à attendre que le soleil daigne se montrer entre les nuages pour photographier ce tableau. Il n’est pas décidé aujourd’hui, c’est bien dommage !

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Miguel devant son paysage quotidien…

13h. C’est reparti. Je passe dire au revoir à Miguel dans son atelier puis entame la descente du canyon, sur un sentier pentu et ensablé. J’arrive assez rapidement au fond du canyon et tombe sur une chapelle jouxtant une école en pleine effervescence. Les enfants, tous revêtus de leur tenue d’écolier, jouent dans la cour. Qu’il est agréable de naviguer dans ce décor et d’observer la vie quotidienne de ses habitants ! Je poursuis vers l’aval sur un chemin de terre. Des enfants traînent des branchages en direction de l’école pour je ne sais quelle raison (allumer un feu me semblant être la plus probable). J’essaie de prendre une photo de cette scène un peu originale, sans demander l’autorisation je l’avoue (il aurait été très difficile d’être spontané et de saisir l’instant si j’avais arrêté les enfants pour leur demander…). L’un des écoliers me demande 200$ pour la photo en passant à ma hauteur, puis cinq, puis un dollar. Le petit audacieux a tenté le coup !

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Enfants portant des branchages vers l’école

Je poursuis mon chemin, m’enfonçant de plus en plus dans le canyon. Je croise un homme à pied menant des chevaux bâtés de lourdes planches en bois traînant sur le sol… Vision d’un autre temps. J’arrive au même moment au niveau d’un superbe pont suspendu au-dessus du Toachi.

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Chevaux transportant des planches de bois

Avant de me m’aventurer sur le pont de singe (le plancher ne m’a pas l’air très solide…), je jette un coup d’œil à ma carte et me rend compte qu’il y a un autre pont un peu plus loin (« logbridge » que je traduis par « pont fait de rondins »). Je décide de poursuivre, espérant que l’édifice est toujours là et qu’il est en état. L’adrénaline commence à monter en moi. Cet itinéraire est à l’évidence très peu fréquenté, le sentier est à peine marqué par endroit et la signalétique est plus que fragmentaire (quelques flèches défraîchies de ci de-là)… Je n’ai qui plus est croisé aucun autre randonneur jusqu’à présent. Et si je me perdais dans ce joli décor ?…

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Pont suspendu au-dessus du Toachi

L’autre pont est bien là : un simple tronc d’arbre abattu au-dessus de la rivière. C’est un passage de fortune mais c’est du solide. Je traverse sans aucune difficulté, content d’être passé en rive droite et de progresser.

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Tronc d’arbre faisant office de pont

Je perds momentanément le sentier au niveau d’un pré où paissent quatre chevaux (tous attachés par une patte, comme la plupart des animaux domestiqués ici). Pas de panique, mon fil d’Ariane est forcément quelque part ! Je me rends compte qu’un glissement de terrain l’a coupé sur quelques mètres. Je poursuis le long du Toachi puis commence à m’élever sur le versant est du canyon.

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Habitation isolée dans le canyon du Toachi entourée de petits champs de maïs

Des sentiers courent un peu dans tous les sens. La signalétique a totalement disparu. Mais qui gère donc cet itinéraire ?! Je suis mon instinct, essayant de garder le cap vers l’Est. J’aperçois bientôt un village en contre-haut. Je me dis que ça ne peut être qu’Isinliví, même si le doute subsiste. J’arrive à un embranchement. Droite ou gauche ? Droite. J’entame une montée raide dans un goulot étroit et fortement ensablé puis débouche sur un petit plateau enherbé. Je vois que je me suis éloigné du village et décide de redescendre jusqu’à la patte d’oie pour emprunter l’autre sentier. Je me sens de nouveau sur les rails et poursuis l’ascension…

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Sentier ensablé quelque peu… étroit !

Au bout d’une bonne heure de marche, j’atteins enfin un chemin de terre dont les lacets mènent à l’évidence tout droit au village. Je croise des écoliers en train de redescendre vers leurs maisons respectives, disséminées un peu partout dans la campagne. Encore une vision d’un autre temps. Des images de « La petite maison dans la prairie » me reviennent en tête, quand Laura et ses frères et sœurs se rendaient à l’école à pied, en suivant eux aussi un chemin de terre et en coupant à travers champ… Je demande à l’un des enfants s’il le village est bien celui que je crois. « Sí señor». Ouf ! Je grimpe, je grimpe. Les mollets commencent à tirer un peu et le sac à peser sur les épaules.
Vers 16h, j’atteins enfin le village et tombe directement sur l’hostal tant convoité ! Alix, volontaire néo-zélandaise en charge de l’hostal en l’absence de sa propriétaire, m’accueille chaleureusement. Je tombe instantanément sous le charme du lieu : un ancien corps de ferme entièrement restauré, meublé et décoré avec beaucoup de goût. La salle à manger est entièrement vitrée, offrant un panorama superbe sur la campagne environnante. L’hostal est qui plus est « eco-friendly » (toilettes sèches, consommation raisonnée d’eau et l’électricité, etc.). et reverse un pourcentage de ses bénéfices à la communauté locale.

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Hostal Llullu Llama

J’opte pour un lit à l’étage (qui accueille un dortoir et quelques loges semi-privatives) et y prends mes quartiers. 19$ avec dîner et petit-déjeuner : rapport qualité/prix excellent. Un couple d’Allemands (Robert et Micaela) arrivent peu de temps après moi. Nous ne serons que trois ce soir à partager l’hostal et la compagnie d’Alix. C’est décidément une période calme dans la micro-région !

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Salle à manger de l’hostal Llullu Llama

19h. Nous passons à table et là, l’hostal grimpe encore dans mon estime ! Gladys, cuisinière hors pair, nous a en effet concocté un délicieux et copieux dîner : soupe de quinoa, gratin dauphinois, gâteau… Je me régale et partage un très agréable moment avec mes trois convives.
21h30. Je me glisse dans un lit incroyablement douillet, repu de ce festin de nourriture, de conversations et de découvertes ! C’est décidé, demain, je reste une journée de plus à Isinliví pour profiter à nouveau, le temps d’une soirée et d’une nuit, de ce havre de bien-être…

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Les lits douillets du premier étage…

Isinliví, 2ème jour
Je profite de cette journée « off » pour partir explorer les environs du village d’Isinliví.

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Le village et ses environs

Je tombe en chemin sur quelques jolies espèces végétales.

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Une espèce aux petits chaussons jaune d’or…

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Jolie fabacée aux fleurs bleues

En me baladant au milieu des pâtures, je tombe aussi sur deux lamas plutôt sympas…

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Lamas : Sont-ils pas mignons ces deux là ?

Le soleil n’est pas très décidé aujourd’hui malheureusement et le temps se gâte dans l’après-midi. Je rentre au bercail vers 15h. Peu de temps après, le brouillard envahit le village et une petite averse se met à tomber. Je suis bien content d’être au chaud et au sec !
S’ensuit une soirée tranquille à l’hostal en compagnie d’Alix et de deux nouveaux hôtes (canadiens anglophones). Le repas est un régal, comme la veille… Extinction des feux vers 22h.
Ah, j’allais oublié cette jolie petite bouille : Mélanie, la fille de Gladys, qui a passé un peu de temps avec nous… Des yeux qui pétillent pour une fillette pleine de vie !

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Mélanie

Latacunga
9h : je mets les voiles et dis adieux à l’hostal Llullu Llama et Isinliví où j’aurais passé de très agréables moments. Aujourd’hui, je dois rejoindre Sigchos, bourgade située à une douzaine de kilomètres au nord d’Isinlivi, pour y prendre un bus et rejoindre Latacunga. Pour cela, il me faut emprunter pendant environ 3 heures une route non asphaltée serpentant comme un diable dans le relief tourmenté. Je traverse une troisième et dernière fois le canyon du Toachi, toujours aussi beau.

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Merveilleuse campagne de la Sierra équatorienne

Je crois régulièrement des gens en plein travail dans les champs. Mon regard s’arrête sur un homme en train de butter des pieds de pomme de terre. Ici, les tracteurs sons rares et les travaux se font bien souvent à la force des bras… et des jambes pour braver les pentes souvent très prononcées.

blog-Isinlivi-Nicolas-tout-equateur (20 of 21)Le dur labeur des campagnes…

12h30. J’atteins, après une longue montée en lacets, le bourg de Sigchos. Contrairement à Isinliví, c’est un endroit plutôt glauque, sans charme. On sent aussi qu’il est davantage rattaché à la civilisation, route asphaltée oblige. Je me rends compte qu’il y a beaucoup de petits terrains à vendre, sans trop comprendre pourquoi ici plus qu’ailleurs. Étant en avance sur l’horaire de mon bus, je me promène. Les gens me regardent souvent de la tête aux pieds, comme si je débarquais de la planète Mars. Ils ne croisent pas beaucoup de touristes par ici, ça saute aux yeux.

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Je rejoins la gare routière et retrouve David et Jessica, les deux canadiens de l’hostal qui ont préféré louer les services d’une camioneta pour rejoindre Sigchos (10$). Notre bus part comme prévu à 14h30. S’ensuit une bonne heure et demi de route pour rejoindre Latacunga.
J’ai presque l’impression de rentrer chez moi lorsque j’arrive à la porte de l’Hostal Central. Je retrouve avec plaisir Viola, la propriétaire et Rocio, qui gère l’intendance. Je suis content aussi de récupérer mon sac à dos, resté en lieu sûr dans l’appartement de Viola. J’ai de nouveau une chambre donnant sur la place centrale de la ville. Je me pose quelques heures puis ressors en début de soirée pour dîner (encore un repas qui cale bien pour une bouchée de pain !).
Je me couche vers 23h, heureux d’avoir bouclé ce superbe itinéraire…

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De retour d’un voyage merveilleux ! Passons sur les nombreux superlatifs et voici un petit résumé de nos découvertes. Nous sommes parties à 3 copines pendant une grosse quinzaine de jours (du 27 février au 15 mars).
- Arrivée à Quito. Hôtel Léon Colonial au coeur du vieux centre. Top – avec super terrasse pour le petit dej. Journée de balade dans le centre historique. De grandes places, églises, vues sur les montagnes autour, petit tour dans un parc dans les hauteurs… Ca monte et ça descend bien ! Déjeuner au mercado central bien sympa..Diner dans la petite rue de la Ronda.. Parfait pour une journée [nous sommes plus nature que ville !]

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- Départ à Quilotoa. Nous sommes en mode « bus » pour la semaine ». Hyper pratique en Equateur, même en parlant un espagnol catastrophique. Horaires tjs approximatives mais ça a tout son charme. Très belle route avec des paysages impressionnants. Arrivée à Quilotoa : cratère époustouflant. Marche sportive pour y descendre… et remonter ! Mais petit coup de froid le soir ! Hotel Cabanas Quilotoa avec poêle qui ne marche pas… [négocier les prix ! Ce que nous n'avons pas fait bien sûr... c'est plutôt 13 dollars la nuit par personne que... 25 :)]

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- Résultat le lendemain à la recherche de la chaleur ! Passage à chugchillan (en taxi camionnette). Deux petits hotels supers mignons (pour petit dej et dégustation de jus), plus sympas qu’à Quilotoa. Paysages superbes. Puis descente à Latacunga et attrapage du bus pour Banos sur l’autoroute #normal
- Arrivée à Banos, petite ville touristique entourée de montagnes et de cascades. Magnifique. Et surtout le volcan (dont j’ai oublié le nom) qui crache sa fumée ! Top. Hotel génial et très raisonnable (50 dollars la nuit pour 3 Plantas y blanco) terrasse de dingue sur le toit et petit déjeuner (non compris) à tomber. L’un des meilleurs restau du voyage [nous aimons bien les repas !!] : Casa Hood, juste à côté. Canyoning dans la jungle, inoubliable ! Descente en vélo jusqu’à Puyo, au rythme des cascades… pareil ! On a aussi profité des nombreux salons de massage … Vraiment le luxe ! [3 nuits]

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- Départ pour Tena (3-4h de bus environ). Les portes de l’amazonie. Ville moins jolie mais un malecon agréable. Avec des déco en mode « disneyland » plus qu’étonnantes :) Hotel très bien (en mode old school) Las Yutzos – juste à côté du malecon. Session de rafting super sympa grâce à une agence d’activités dirigée par une Française (juste au début du malecon) // Une journée à cheval dans une propriété privée bien sauvage, pour finir au bord d’une très belle rivière. Café sympa : La Tortuga / Pour boire des verres le soir : Aragna [2 nuits]
- Retour vers Quito (4-5 heures de bus) cette fois-ci chez Léon Mariscal. Hotel toujours très bien, au coeur de ce coin touristique rempli de bar. On a plus l’impression d’être dans le même Quito qu’au début ! Restau absolument génial avec l’équipe de tout équateur #immenseMERCI
- Départ pour la côte. On a loué une voiture pour cette dernière partie de voyage. C’est cher mais vraiment pratique dans ce coin. 6h de route jusqu’à Canoa. Route absolument fabuleuse entre Quito et Santo Domingo ! La plus belle qu’on ait faite en Equateur. Puis descente vers la mer.. changement de paysage… Passage par des petites bourgades avec des espèces de touk-touk improbables ! Canoà : mignon, pas mal touristique, gros rouleaux d’écumes… Petit hôtel très défraichi qu’on avait booké via internet et bien plus cher que les prix des autres en fait… (Posada Olmito – mais très bien situé et super accueil !! ptêt éviter de passer par Internet et prendre une chambre en arrivant dans la ville – les trois quarts des hotels où l’on a dormi étaient quasi-vides !). [1 nuit]
On découvre à côté la ferme Rio Muchacho qui a l’air top : on est allées y faire un tour pendant deux jours (une nuit sur place dans un lodge magnifique au milieu de la jungle). Avec tout plein d’activités au programme : on a fait du café, du chocolat, on est allées ramasser les légumes et les fruits.. cheval… cascades… Le tout en mode méga relax dans la nature avec un guide adorable… A ne rater sous aucun prétexte !

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Retour à Canoa le soir pour une nuit [hôtel Amalur - très bien]
- Départ pour Puerto Lopez (à 2-3h). La petite ville et la plage de la côte qu’on a préférées ! Un peu délabrée, plage interminable… personne… au top ! Et notre hôtel coup de coeur : Mandala, tout au bout du malecon. Au bord de la plage, dans un jardin luxuriant chambres superbes… Et un restau muy muy bien ! Plus cher que d’habitude par contre (90 dollars la nuit pour 3), avec desayuno. Mais ça vaut le coup !!! Magnifique coucher de soleil. On est allé faire un tour sur l’Isla del plata une journée ! Bien sympa ! Petite marche sportive (avec une chaleur de plomb !), quelques oiseaux aux pieds bleus :) (on est pas trop passionnées d’oiseaux donc bon…) de beaux paysages et surtout : totalement sauvage (inhabitée). Petite session snorkeling avant de reprendre le bateau… bon, on a vu une étoile de mer et 3 poissons :) mais ça rafraichit !

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- Dernière étape : direction Olon, à une petite heure de voiture. Jolie plage, des sessions surf super pour les débutantes que nous sommes. Hotel Samai Lodge [super hôtel, perdu dans la pampa.. très belle vue sur la jungle et la mer... petite piscine ... jacuzzi :) mais un peu cher quand même, on s'attendait à un truc plus ouf !] – Une soirée à Montanita ! Marrant !!! Mais un peu étonnée de voir tant de monde et de revenir en « ville » :) Restau Papillon très bon ! (avec des crêpes pour les fans)
- Direction l’aéroport :( Guayaquil (3h de route), décollage et retour à 8 degrés !

Voilà… quelques petits conseils anecdotiques qui peuvent être utiles :
- tout se paie en cash, la carte bleue c’est vraiment l’exception
- la conduite équatorienne est… sportive :) en ville en tous cas, ça va dans tous les sens. Mais les routes sont vraiment belles et praticables
- Le réseau de bus est top, faut juste se laisser porter par les horaires du coin et ne pas être pressé
- le soleil attaque bien violemment

… Voilà, et si vous lisez ce billet c’est que vous avez la chance de partir bientôt en Equateur donc enjoy !!!!

Et surtout un grand merci à Tout Equateur, qui s’est plié en quatre pour que notre voyage soit parfait !

Prochain voyage : la Colombie (on a eu tellement d’échos positifs sur ce pays qu’on est obligées d’y aller). Et on essaiera de monter « Tout Colombie » pour pouvoir y rester plus que deux semaines !