Les petites bêtes à plumes vous fascinent ? L’objectif de votre voyage est d’en observer le plus possible et de les photographier ? Alors suivez les aventures et la préparation de Adeline et Mathieu qui vous partage les détails de leur aventure dans le pays. Il nous régalent en plus de superbe photos et d’une petite vidéo pour finir Préambule Nous sommes de jeunes naturalistes français passionnés par la nature et rêvant de mettre un jour un pied en Amazonie. Après avoir lu de nombreux comptes rendus ornithologiques (Réseau solidaire Toutequateur, LPO…) et identifier les hotspots ornithologiques (grâce à Ebird notamment), nous avons décidé d’établir notre propre circuit. Nous avons écarté l’idée de la voiture qui n’était pas très rentable à la journée pour le peu de liberté qu’elle apportait. N’ayant pas non plus envie de courir et ne voulant pas exploser le budget, nous avons également décidé de ne pas aller jusqu’aux Galápagos ou Isla de la Plata, ce sera pour un autre voyage. Nous nous sommes concentré sur le nord du pays, autour des Andes et jusqu’en Amazonie. Nous aimons voyager en autonomie, découvrir les espèces par nous-même, prendre le temps d’observer et d’identifier les animaux que nous voyons. Nous sommes donc partis avec notre livre d’identification sous la main (Guide Helm, Birds of Ecuador), notre matériel et nous n’avons pas pris de guide professionnel afin de nous aider dans nos observations. N’ayant pas d’expérience en Amérique du Sud et n’ayant pas beaucoup de temps pour tout organiser, nous avons privilégié les réservations par internet (Booking et compagnie). Malheureusement, ce n’est pas le moins cher et nous nous sommes rendu compte qu’il était bien plus rentable de réserver progressivement sur place (nous n’étions pas en période touristique). Quito Arrivé à l’aéroport de Quito le vendredi soir à 22h avec une heure de retard, nous prenons un taxi pour nous rendre à l’hôtel Léon Colonial. Le lendemain matin, l’équipe Toutequateur vient à notre rencontre pour nous faire un breifing sur l’Equateur, les transports, comment se rendre à notre première escale, nous parler des choses incontournables à faire, etc… Nous avons beaucoup apprécié ce moment rassurant qui nous a permis de commencer notre voyage sans perdre de temps et avec sérénité. Après un premier bus qui nous emmène au terminal de La Ofelia plus au nord, nous prenons un second bus pour nous rendre à Mindo (attention en période de vacances, les bus vers la côte étaient pleins). Mindo Après deux heures de route, nous arrivons au magnifique village de Mindo. Nous avons réservé 4 nuits à l’hôtel Cabañas Armonía y Jardín de Orquídeas. L’hôtel est à un prix très raisonnable (20$ la nuit), le personnel est très gentil, souriant et arrangeant. Le jardin d’Orchidées qui l’accompagne est superbe, il y a plusieurs mangeoires à bananes qui sont très fréquentés (Euphonia et Tanager). Le petit-déjeuner, installé devant les mangeoires à colibris, est très copieux et il est inclus dans le prix de la nuit. On peut notamment y observer en nombre le Brown violetear, le White-necked Jacobin et plus rarement le Violet-tailed sylph ou encore le White-whiskered Hermit. La ville de Mindo est un petit paradis. Les gens sont ouverts, accueillants, très respectueux de l’autre et de l’environnement. En tant que végétariens, nous avons adoré cet endroit avec un grand nombre de restaurants totalement végé/vegans (les restaurants à touristes style Italien sont à éviter, les prix sont exorbitants et ils n’ont aucun intérêt). Il y a même une microbrasserie qui vient d’ouvrir ! Durant notre premier jour, nous avons pris un taxi qui nous a emmené à Milpe Bird Sanctuary. L’entrée est payante et peut être mutualisée avec celle de Silanche Bird Sanctuary pour réduire le coût (26$ pour les deux par personne). C’est relativement cher mais cela vaut vraiment le détour. Les mangeoires à l’entrée permettent une superbe proximité avec le Green honeycreeper, le Choco toucan, ou encore le Red-headed barbet. Nous avons également observé le Broad-billed Motmot. Les petits sentiers sont bien aménagés et permettent d’y passer la journée si on a amené de quoi manger. Nous sommes rentrés de la réserve en stop car en période de vacances, les bus revenant de la côte étaient pleins et ne s’arrêtaient pas).

Green honeycreeper
Green honeycreeper

Silanche Afin de nous rendre dans la réserve de Silanche, nous avons dû nous arranger la veille avec un taxi car il y a de la route (1h15) et un 4×4 est nécessaire. Le coût du trajet est relativement élevé car le taxi reste sur place en nous attendant mais cela vaut le détour (50$ AR). Les milieux sont très différents et c’était pour nous l’endroit le plus à l’ouest où nous allions en Equateur. La majorité des observations ont été réalisés en haut du mirador qui permet d’avoir une vue sur la canopée. Nous y avons notamment observé le Rose-faced parrot, le Tiny Hawk avec une superbe proximité, le Masked Tytira, toucans et araçaris ou encore plusieurs espèces de Pics. Mindo Nightwalk Nous avons réservé une balade nocturne avec Mindo Nightwalk dans un des centres de tourisme du village. La personne vient nous chercher en minibus et nous emmène en groupe de 8 personnes environ pour une balade découverte des animaux nocturnes sur un sentier qui lui appartient. Les explications étaient très pédagogiques et malgré l’absence de serpent durant notre passage, nous avons pu observer de nombreux phasmes, de superbes araignées, plusieurs espèces d’amphibiens et un Kinkajou à seulement quelques mètres de nous ! Au retour, nous avons observé sur la piste un Common parauque ! Las cascadas Le lendemain, nous prenons un taxi qui nous emmène au niveau de la Tarrabita permettant d’accéder à différents sentiers menant à des cascades. La télécabine permet d’observer la rivière et d’être au-dessus de la canopée. Le ticket pour un AR est de 5$. Comme partout, il faut marcher lentement et discrètement pour observer et nous n’avons donc pas fait l’ensemble du circuit. Nous y avons notamment observé le White-capped Dipper et le White-tailed Hillstar. Bellavista Le dernier jour, nous partons avec un taxi en direction de Bellavista Cloud Forest Lodge. Nous n’avons pas réservé au lodge qui était trop cher pour nous mais à un Airbnb (Hill cottage) géré par le même organisme et qui est 3 fois moins cher (40$ la nuit). Le logement est situé à 40 minutes du lodge principal et il faut donc marcher pour manger au restaurant. Si on amène à manger, on peut être en autonomie car il y a une cuisine. Néanmoins, le logement manquait cruellement d’aménagement, pas d’eau chaude, pas de chauffage, matelas très dur… Les repas au restaurant sont très chers (26$ par personne) mais ils sont vraiment trop copieux (fait pour une clientèle américaine…). Le responsable a été très arrangeant avec nous et nous avons pu partager un repas pour deux à chaque fois. Malgré ces inconvénients l’endroit est réellement magique et c’est un des endroits que nous avons préféré de tout notre périple. Les ambiances sont incroyables tant par la lumière, les nuages dans la forêt ou les chants d’oiseaux (comme celui du Andean solitary). L’observation des oiseaux est très difficile à Bellavista. Il faut avancer très lentement et écouter le moindre bruit. Nous avons eu la chance d’observer le Golden-headed quetzal, un grand nombre de Plate-billed mountain toucan, le Toucan barbet, le Chestnut-crowned Antpitta ou encore le Masked trogon. Les mangeoires à colibris du lodge principal sont très actives et la proximité avec les oiseaux est incroyable. On y retrouve notamment le Buff-tailed Coronet en grand nombre, le Colared Inca, le Violet-tailed sylph, le White-booted Racket-tail, le Sparkling Violetear et plusieurs Flowerpierciers et Tanagers comme le Blue-winged Mountain Tanager. Pour les amoureux de nature, de calme et d’observation, cet endroit est incontournable. Le soir lors du repas au lodge principal, il est possible d’observer plusieurs espèces de mammifères attirées par un tas de bananes dans les arbres. On y observe fréquemment l’Olinguito (différencié de l’Olingo récemment et endémique de cette forêt), le Kinkajou et plus ponctuellement l’Opossum.

Plate-billed mountain toucan
Plate-billed mountain toucan

Millay lodge Millay lodge est un projet d’écotourisme éthique dans la réserve de Cuyabeno en Amazonie équatorienne. Le projet est assez récent et c’était son côté plus « authentique » et moins « touristique » qui nous a plu. Il est porté par une communauté Kichwa et Isaac qui en est à l’origine. Ce projet permet à la communauté de développer une activité sans nuire aux écosystèmes et de proposer une alternative à l’exploitation du pétrole, à l’exploitation agricole et de la forêt. Il a pour objectif de préserver le milieu naturel et les territoires de la communauté ou encore faire perdurer les traditions locales et transmettre leurs savoirs. Malgré le peu de commentaires sur ce nouveau projet, il nous a beaucoup plu et nous avons voulu tenter l’expérience. Lors de notre passage en Amazonie, notre but n’était pas spécialement de trouver le séjour le moins cher, mais plutôt de trouver un projet éthique et de sortir des lieux très attractifs au niveau touristique. Millay lodge a entièrement tenu ses promesses. Nous sommes partis de Bellavista en minibus jusqu’au terminal de Carcelen dans la partie nord de Quito, puis nous avons pris un bus de nuit jusqu’à Lago Agrio (aussi appelé Nueva Loja). Nous avons ensuite attendu le lever du jour avant de sortir de la gare routière et nous nous sommes rendu au lieu de rendez-vous ou Isaac et le reste du groupe (nous étions 8 au total) nous attendaient. S’en est suivi un long périple de plusieurs heures de minibus puis de pirogue à moteur en remontant le Rio Aguarico jusqu’à un plus petit cours d’eau pendant plusieurs heures. Nous avons eu la chance d’observer plusieurs Dauphins roses d’Amazonie durant ce trajet. 2 Le programme (sur une durée de 4 nuits et 5 jours pour un total de 390$ par personne) était vraiment bien construit. Nous n’avions pas l’impression d’assister à une simple attraction touristique mais à un vrai beau projet de partage. Les activités étaient variées, généralement nous partions au lever du soleil explorer les environs en pirogue à la recherche d’animaux puis nous revenions au lodge pour le petit-déjeuner. Nous partions ensuite pour un périple plus long où nous apprenions grâce à un guide ancien de la communauté l’utilité de chaque plante tout en restant attentif à la faune observable. Nous avons ainsi eu la chance d’observer plusieurs espèces de mammifères (dont certaines visibles devant le lodge) comme le Red titi monkey, le Common squirrel monkey, le Black Mantle Tamarin, le Monk Saki, le Red Howler Monkey (singes hurleurs), des Mono nocturno, un Kinkajou ou encore un paresseux à trois doigts. Il y a également une diversité de papillons incroyable autour du lodge.

Common squirrel monkey
Common squirrel monkey

Niveau ornithologie, l’observation est relativement difficile en comparaison des lieux où il y a des mangeoires, mais ce n’est que plus authentique. La plupart des observations se faisaient de la pirogue où le paysage est plus dégagé. Bien évidemment, ce n’est pas un projet tourné exclusivement sur l’ornithologie, c’est donc parfois un peu frustrant et sans appareil-photo, l’identification est quasi-impossible. Nous avons observé 14 espèces de parrots dont 4 espèces de Macaw (Blue-and-yellow Macaw, Chestnut-fronted Macaw, Red-bellied Macaw et le Scarlet Macaw), 4 espèces de Toucans (White-throated Toucan, Channel-billed Toucan, Lettered Aracari et Many-banded Aracari) ou encore le Black caracara. Malgré nos recherches dans une tour d’observation de la Harpie féroce, elle restera invisible durant notre séjour. Les explorations de nuits (en pirogue ou à pieds) nous ont permis d’observer de nombreux arthropodes comme la Fourmi balle de fusil (Congas), des Amplypiges, des mygales, plusieurs espèces de lézards et d’amphibiens ou encore le Common potoo de très près et furtivement la Ferruginous Pygmy Owl. L’observation des reptiles reste compliquée car ils sont très discrets, un seul serpent observé durant notre séjour mais pas des moindres : un Anaconda vert ! Les Caïmans sont par contre très fréquents et présents juste devant le lodge. Les temps libres du programme étaient également très agréables afin d’explorer la forêt autour du lodge par nous-même. Après ce superbe séjour, nous repartons avec tristesse pour notre dernier voyage en pirogue à moteur. Sur le retour, nous observons de nombreux oiseaux comme le Capped heron et avec de la chance, deux King vultures en vol et plusieurs Swallow-tailed kites !

Red titi monkey
Red titi monkey

Rio bigal Nous partons par la suite de Lago Agrio en bus avec une correspondance à Coca pour rejoindre Loreto où nous logeons dans un hôtel. Le lendemain matin, Thierry nous rejoint et nous partons en taxi à la réserve biologique de Rio bigal. Son projet a pour objectif d’acquérir et de protéger une vaste zone tampon de forêt entre le Parc national de Sumaco et l’agriculture intensive qui s’étend. Il a de nombreux projets en cours et fait venir régulièrement des volontaires pour l’aider (inventaires, suivis, production de supports de communication, etc). Nous avions prévu de rester 3 nuits (on ne peut pas y rester moins) afin de visiter sa réserve. Nous étions entre deux sessions de volontaires et nous étions donc seuls. Pour s’y rendre, il faut marcher une petite heure. Le lieu est très beau, au milieu de la forêt, il n’y a pas l’électricité mais des douches à l’eau de pluie. Le confort est rudimentaire mais suffisant. Comme nous visitions en tant que touristes, nous avons pu profiter d’une vraie chambre avec une vue magnifique sur la forêt. Chaque jour, nous partions le matin en exploration sur les sentiers de la réserve. La diversité est incroyable à Rio bigal, néanmoins l’observation y est particulièrement dure et cela peut être très frustrant. Nous n’avons pu observer/identifier que peu d’espèces car les conditions sont difficiles (faible luminosité notamment) et les oiseaux très discrets. Les temps libres où nous avons pu explorer certains sentiers seuls étaient très agréables. Parmi les observations notables, on peut citer le White hawk, le Great tinamou, le Gilded bartbet, le Blackish pewee, le Green-backed Trogon ou encore au chant la nuit la Band-bellied Owl et le Nocturnal Curassow. On peut également noter la présence d’un grand nombre d’invertébrés et d’amphibiens (nous avons notamment observé une grenouille de verre et une salamandre). Les mammifères sont très présents à Rio bigal et nous avons vu des traces de Tapirs et de Jaguarundi. Nous avons pu observer des Olingo la nuit et des singes très furtivement en journée (difficile en sous-bois). Nous sommes heureux d’avoir pu contribuer à ce beau projet, le prix reste un peu élevé pour le confort sur place mais il faut le voir comme un don au projet afin qu’il puisse continuer à acquérir des terrains et les protéger (65$ par jour et par personne grâce à la réduction Toutequateur + 50$ AR de taxi). Cosanga Etant sur sa route, Thierry nous dépose gentiment à notre arrêt suivant : Cosanga. Nous avions loué un Airbnb auprès de Toni à Cabanas San Luis. Le prix y est très correct pour les gens qui n’ont pas le budget pour dormir au lodge San Isidro et l’accueil chaleureux. La personne a été très arrangeante et s’est même déplacée en ville pour régler un problème avec notre taxi. Durant l’après-midi, nous avons fait une balade au niveau de la Cordillera Guacamayos en bord de falaise. L’endroit est très joli et très intéressant pour l’ornithologie. Nous y avons vu plusieurs nouvelles espèces dont le Green-and-black fruiteater, le Dusky piha et l’Undulated antpitta. Le lendemain matin, nous partons pour la journée à San Isidro lodge. Au lieu de payer 130$ la nuit là-bas, nous y passons la journée pour seulement 5$ par personne. Le responsable Alejandro a été très accueillant et bienveillant avec nous. Il nous a notamment donné une indication afin de trouver par nos propres moyens le Coq-de-roche par la suite… Les mangeoires du lodge sont bien occupées ici aussi et on y retrouve notamment le Fawn-breasted Brilliant, le Bronzy Inca, le Lesser Violetear. Nous y avons également observé le magnifique Inca jay de très près. L’endroit est magique mais nous n’avons malheureusement pas le temps de nous éterniser plus d’une journée. Nous repartons à pied avec notre valise jusqu’à la route. De là, nous arrêtons un bus afin de nous rendre à Baeza.

Inca jay
Inca jay

Baeza Nous logeons pour une nuit à l’hotel Kopal dans le vieux Baeza. La chambre est correcte mais le nettoyage pas terrible, le restaurant (pizzeria) est presque au même prix qu’en France et la nuitée n’est pas donnée pour le peu de service (45$ sans petit-déjeuner). Tôt le lendemain, nous partons faire une balade à proximité d’une cascade autour de Baeza durant laquelle nous aurons la chance d’observer le Crested Quetzal.

Crested quetzal
Crested quetzal

Nous revenons à notre hôtel pour payer la chambre puis nous prenons un bus jusqu’à Guango lodge, endroit apparemment incontournable pour ses mangeoires à colibris. Et effectivement, la diversité y était incroyable. Comme pour San Isidro, nous payons 5$ chacun pour profiter du lieu. La diversité et la proximité avec les colibris est incroyable. Nous y observons le Chestnut-breasted Coronet, le White-bellied Woodstar, le magnifique Tourmaline sunangel, le Tyrian Metaltail, le Buff-winged Starfrontlet, le Colared Inca, le Long-tailed Sylph, le Gorgeted Woodstar, le Buff-tailed coronet et enfin le rare Sword-billed hummingbird (seul oiseau avec le bec plus long que le corps) !! Pour les autres groupes, on y observe également le Turquoise jay, le Crimson-mantled Woodpecker et la Spectacled Whitestart. Après cet après-midi très riche en observations, nous reprenons un bus en direction de notre dernier arrêt : Papallacta.

Sword-billed hummingbird
Sword-billed hummingbird

Papallacta Lorsque nous préparions notre voyage, nous avons eu du mal à trouver où nous loger à Papallacta. Nous avons opté pour l’hosteria Pampallacta mais les prix étaient élevés. Il y a des hotels moins chers sur place et cela ne vaut pas le coup de réserver. Nous sommes malheureusement tombé malade car nous avons mangé dans un restaurant local pas cher, grave erreur car nous avons perdu une journée et demi à rester au lit… Nous n’avons pas pu aller au-dessus de Papallacta comme nous l’avions prévu à la réserve Cayambe-Coca. Nous nous sommes contentés des petits sentiers dans la forêt naine d’altitude (3400 mètres) au-dessus des thermes. L’endroit s’est avéré très riche en oiseaux et nous avons tout de même pu compléter notre liste par de nouvelles espèces : Andean gull, Shining sunbeam, Viridian metaltail, Mountain Velvetbreast, plusieurs espèces de Tanagers, Conebills, Warblers, Flowerpiercers et Tyrannulets. Nous terminons par un magnifique Masked trogon, le Tawny antpitta, un Black-chested Buzzard-Eagle qui survole le secteur et enfin, alors que nous avions abandonné l’idée de le voir, le Condor des Andes qui traverse les nuages comme un mirage devant nous.

Masked trogon
Masked trogon

Nous repartons sans regret en bus jusqu’à Quito puis en taxi jusqu’à l’aéroport. Au final, nous terminerons ce voyage avec 320 espèces d’oiseaux observés en quasi-intégralité en self-found et un budget maximum de 1900 euros par personne tout inclus (parking aéroport, avion, repas, activités, trajets, etc). Nous avons adoré l’Equateur et nous avons déjà hâte d’y retourner pour y découvrir le reste. Les gens sont très accueillants, bienveillants envers les touristes, on se sent en sécurité et le transport y est très facile. La richesse naturelle y est incroyable.

A travers nos jumelles

Commentaires

Laissez un commentaire