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Léon Tout Équateur

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Installé à Quito, je vous aide avec plaisir à préparer votre séjour en Équateur. Dès aujourd'hui, inspirez-vous des carnets de voyage sur notre Blog et posez-moi toutes vos questions sur le Forum ! À très bientôt, Léon de Tout Équateur

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Récit d’un périple en Equateur

Voici un voyageur passionné de trek, de trails et de nature. Nous vous présentons Sébastien qui a jeté son dévolu sur l’Equateur, terrain de jeu parfait pour se préparer à un Ultra-trail! Voici ses tribulations !!ultra tra

Automne 2018 : Ce qui constitue à la fois une envie et une opportunité potentielle commence à me trotter dans la tête : en début d’année 2019, un voyage lointain d’une quinzaine de jours probablement en solo, que je pourrais coupler avec une participation à un ultra-trail, …

Décembre 2018 : Depuis toujours attiré par l’Amérique du sud et la Cordillère des Andes, après quelques recherches et réflexions, c’est décidé, ce sera l’Equateur. Reste plus qu’à organiser cela, armé du Routard, que je complète rapidement avec Tout Equateur, qui m’aideront beaucoup dans mes différents choix que ce soit d’itinéraires, d’options de transport, d’hébergement et d’activités … choix que je n’ai pas regretté !

Jour 1

Voyage aller Madrid-Quito de nuit … très « time saving ». Le vendredi à 17h, je sors du boulot, le lendemain matin à 7h, je suis à Quito !

Premier sommet et bout de terre d’Amérique de Sud vu d’avion …

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Récupération d’un 4×4 à l’aéroport (via partenaire Tout Equateur). En effet, après en avoir discuté avec Léon, il semble tout à fait possible de conduire en solo en Equateur. On verra bien …

Me voilà parti pour rejoindre la posada de Tigua dans les environs de la Laguna Quilotoa. Contournement de Quito par l’est pour rejoindre la panaméricaine jusqu’à Latacunga et déjà un peu de folklore : assez peu d’indications, pas facile de s’orienter, … Sur la « pana » (que j’imaginais comme une « autoroute » de chez nous), c’est la foule sur le bord (avec agitation des drapeaux !) et il y’a des feux tricolores ! Bon, on s’habitue vite mais çà dépayse bien d’emblée …

Les paysages sont agréables, assez vallonnés, avec pas mal de constructions quand même et on devine les sommets environnants (Pasochoa, Ruminahi, Los Ilinizas, …).

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Bifurcation à Latacunga vers Pujili / Zumbahua. Longue ascencion, beaux et grands panoramas sur Latacunga,

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Les constructions se font plus clairsemées pour disparaître et arriver sur une sorte de haut-plateau en plein brouillard … Ambiance.

Peu après, toujours via de belles portions de routes, arrivée vers 12h à la posada de Tigua, ferme isolée dans un bel environnement … avec des hôtes charmants.

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4h de trajet environ entre l’aéroport de Quito et la posada de Tigua en prenant son temps, ayant déjà permis d’apprécier une certaine diversité de paysages et ambiances …

De là, je me rends à Zumbaha, à quelques minutes, où se tient le marché hebdomadaire … Belle immersion dans la vie équatorienne, je suis quasiment le seul touriste …

Le temps de s’imprégner de l’ambiance, d’assister à quelques danses et chansons, de visiter une bonne partie des stands du marché, de manger sur le pouce et goûter à quelques spécialités : petites bananes succulentes, empanadas … sucrés bien sur, …

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Et me voilà parti pour rendre une petite visite à la lagune Quilotoa, non sans manquer de s’arrêter au cañon del rio toachi et à divers points de vue …

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Arrivée à la lagune, pas mal ennuagée en ce milieu d’aprem, je fais un A/R jusqu’à la plage de la lagune. Belle ballade …

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Sur le retour, je joue un peu au taxi en prenant une mère avec son enfant sur quelques centaines de mètres, expérience bien sympa que je renouvellerais à plusieurs reprises permettant d’échanger quelques mots à chaque fois …

Excellent repas à a la posada en compagnie d’une famille d’autrichiens. Fabrication du fromage en live que nous dégusterons le lendemain matin …

Jour 2

Après un excellent ptit dej, retour à la lagune Quilotoa en profitant au passage de magnifiques points de vue avec une superbe lumière …

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Au programme, tour de la lagune en mode entrainement (rando-course) mais en profitant bien quand même. Résultat : superbe rando effectuée sous un beau soleil : on peut admirer la lagune sous différents points de vue … de l’autre coté, les larges panoramas sur les environs sont pas mal non plus ….en baissant la tête, on découvre une belle flore variée … et tout çà sur un sentier parfois délicieusement aérien ….

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Pour ceux qui se poseraient la question (je me la suis posée), le tour de la lagune me semble tout à fait pouvoir être effectuée sans guide (ce que j’ai fait). J’ai d’ailleurs croisé plus de randonneurs sans guide qu’avec …

 

Reprise de la voiture pour rejoindre le village de Chugchilan, toujours via de belles routes et dans un bel environnement.

 

Je tombe encore sur le jour de fête / marché du village et déguste mon premier almuerzo … Ensuite, je pousse jusqu’à Sigchos, qui ressemble un peu à un immense village fantôme même si le centre est un peu animé … Hésitations : j’avais repéré un itinéraire retour (via Isinlivi) mais semble s’engager d’emblée sur une piste … Finalement, je m’y engage en prenant encore un duo femme-enfant qui me rassure sur les possibilités de revenir à la posada par ce réseau de pistes … Jusque-là, la piste était vraiment pas terrible et je ne me vois pas encore arrivé ! Mais ça s’améliorera par la suite. Après avoir déposé le duo et avant d’arriver à Isinvili, je prends un autre duo, père-enfant ce coup-ci, qui restera une très belle rencontre … Il marchait déjà depuis 1h30 depuis Sigchos, et si moi ou quelqu’un d’autre ne les avait pas pris, ils en auraient eu pour autant encore pour arriver chez eux … Respect.

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Ce réseau de pistes passe par de très beaux endroits avec des constructions clairsemées mais bien présentes, plusieurs hameaux et villages, passe au fond d’un canyon et remonte pour rejoindre la route entre la lagune Quilotoa et Zumbahua. C’est un peu long, il faut un 4×4, mais c’est une belle aventure …

Encore un excellent repas à la posada. Je suis le seul invité mais cela me permet de pas mal échanger avec mes hôtes …

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Jour 3

Après le ptidej, visite guidée de la posada avec de nombreuses explications sur son fonctionnement, notamment l’antique système hydraulique. Très intéressant …

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Je reprends la route vers Latacunga … dans l’autre sens et avec du soleil ce coup-ci au lieu du brouillard de l’aller. Du coup, nouveaux paysages …

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Petit détour rapide pour traverser Pujili, petite ville animée … Je remonte un bout de panaméricaine vers Quito pour arriver à l’entrée Sud du Parc National de Cotopaxi …

La route traverse une végétation brute et sauvage (« sub paramo » et « paramo ») qui ressemble sous certains aspects à la végétation océanique que l’on peut trouver aux Açores ou aux Canaries par exemple. Il fait bien gris mais cela est en parfaite adéquation avec le lieu …

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Petit arrêt au centre d’interprétation, sommaire mais efficace. Peu après, on prend pied sur un plateau, beaucoup plus désertique, sur les bords duquel on arrive à la lagune de Limpiopungo, qui fait l’objet d’une ballade bucolique. Les nuages sont toujours bien présents mais quelques éclaircies font changer la lumière et les couleurs … et me font parfois entrevoir furtivement des bouts de pentes enneigés du volcan Cotopaxi …

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Départ de la lagune, après quelques hésitations (déjeuner au tambopaxi à l’intérieur du parc pour aller au refuge ensuite ?), en partie à cause de l’ennuagement du sommet qui laisse peu d’espoir, je décide finalement de mettre le cap directement vers mon prochain hébergement via l’entrée nord du parc … par des pistes bien cahotiques !

L’hébergement en question est le « Secret Garden Cotopaxi » qui m’a semblé à priori le plus adéquat dans mon cas de figure (voyageur seul, pack 3j/2n intéressant, …)

On y arrive par une piste qui aboutit dans un petit bout du monde … au milieu desquels s’intègrent bien les quelques constructions. Par moment, on se croirait à « La comté » dans « Le seigneur des anneaux » … D’ailleurs, il y’a des cabanes « Hobbits » !

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Accueil très sympa avec un bon repas puis installation dans la « bird house ». Génial !

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Le temps de se poser un peu puis me voilà partie pour une rando-course aux alentours, objectifs le chemin des cascades, moitié au feeling moitié au GPS. Je tombe sur une rivière et je croise les randonneurs sur le retour qui étaient partis bien avant moi …

Eux traversent la rivière avec des bottes … moi, de manière un peu plus acrobatique de rocher en rocher mais finalement au sec !

Beau sentier qui s’enfonce dans une sorte de jungle le long de la rivière et arrive à la cascade.

Retour hors sentiers au milieu des vaches et pâturages …

Après une séance Jacuzzi bien agréable, je profite oisivement des superbes points de vue sur le volcan Sincholagua … d’autant plus lorsque le soleil rasant à la bonne idée de faire son apparition et de nous gratifier d’une lumière « Wouaw !

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Repas du soir partagé dans une bonne ambiance … quasi totalement anglophone, alors que mon espagnol commençait à peine à se fluidifier un peu !

Fin d’une journée bien remplie …

Jour 4

Après une bonne nuit dans ma cabane, au programme aujourd’hui, une randonnée au volcan Pasochoa en partant directement du secret garden. RDV 8h aprés le ptidej et nous voilà partis en groupe d’une dizaine de personnes …

Nous traversons d’abord une belle forêt humide …

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… émaillée de quelques jolis arbustes fleuris

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Après la forêt, nous atteignons une sorte de steppe herbeuse avec une flore de toute beauté et de superbes vues dégagées sur les massifs du PN de Cotopaxi …

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Nous atteignons un petit col qui marque le départ d’une bonne grimpette qui nous mène jusqu’à la crête principale … Le parcours nous réserve de fabuleux panoramas … Le Cotopaxi reste ennuagé mais ses flancs enneigés se devinent parfois au loin …

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Arrivée au sommet (4200m). Nous apercevons le volcan Antisana au loin avec son sommet enneigé.   Du versant Nord-est, nous ne verrons que des vagues de brumes et brouillards … Ici aussi, nous trouvons une flore étonnante …

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Nous amorçons une belle descente pleine pente et j’en profite pour me dégourdir les jambes … Séquence très plaisante. Nous traversons un très joli bosquet de « arbol de papel » pour récupérer un sentier qui passe en dessous de notre trace de l’aller, tout cela au milieu d’une herbe épaisse couleur paille … Le groupe apprécie.

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La descente se poursuit alternant de belles séquences « courses » et des arrêts photos …Peu avant d’arriver, « just in time », le Cotopaxi se découvre presque entièrement … furtivement …

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Nous terminons par un passage dans la forêt humide. 6H de randonnée à un rythme tranquille en compagnie d’un groupe sympathique … Le repas est apprécié car la pause sandwich est déjà loin !

L’après-midi sera consacré à du repos bien mérité entre cabane, espace commun… et jacuzzi dans lequel je pourrais enfin admirer le volcan Cotopaxi dans son intégralité … dans une atmosphère un peu irréelle.

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Le repas du soir sera l’occasion d’une rencontre sympathique avec Michael, un biker américain ayant vécu en Equateur et habitué à y revenir en vacances. L’occasion de discuter de nos conditions respectives, notamment en matière de congés, qui me fait penser que la France reste quand même un pays où il fait bon vivre … Cette rencontre s’ajoute aux nombreuses autres de divers horizons : canadiens, australiens, américains, européens, …   et de diverses conditions : retraités, backpacker, … Enrichissant mais un peu raté pour l’immersion dans la culture équatorienne !

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Après une autre bonne (et dernière) nuit dans ma cabane, je décide de partir après le ptidej malgré le fait qu’il soit possible de partir uniquement en début d’aprèm après le repas … Non pas que je ne sois pas bien ici, mais il en reste encore des choses à découvrir !

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Me voilà donc reparti du Secret Garden. Direction Quito avec l’objectif d’arriver pas trop tard.

Je suis une assez longue piste qui descend doucement vers Machachi. Paysages verts tendance « agricole » avec des habitations éparpillées.

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Machachi : retour à la civilisation. Je croise un groupe de jeunes cyclistes en plein entrainement … Je retrouve la panaméricaine pour arriver à Quito. Je m’attends à des axes urbains embouteillés … mais il s’agit plutôt d’un « périph » qui dessert les différents secteurs de la ville … Malgré ma vigilance, je rate la bonne sortie. En effet, même en sachant pertinemment où je dois aller, les indications ne m’aident pas beaucoup. Ce ne sera pas la dernière fois … Heureusement, à certains endroits, malgré le fait que nous soyons sur des 2 x 2 voies, il y’a des voies centrales pour faire demi-tour ! Ça passe … avec une petite dose d’adrénaline quand même …

Arrivée directement dans le Quito Colonial, je trouve le parking après quelques tergiversations et l’utilisation du « GPS du passé » : je m’arrête sur le bord, rentre dans une boutique et demande mon chemin … solution qui s’avérera efficace.

En trimbalant mes valises du parking à l’hôtel, je prends déjà un peu la mesure des lieux : des barrios accrochés aux collines environnantes, quelques aperçus d’architecture coloniale dans la rue que j’arpente, … Il n’est pas tout à fait midi. Arrivée Chez Léon Backpack, dépose des bagages et petite visite. Les lieux sont vraiment très sympas : architecture coloniale, petit jardin intérieur, …

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J’entame ma visite de Quito … avec un objectif court-terme de trouver un lieu de restauration (le marché couvert) en passant par la place centrale … Je me retrouve bloqué, l’hypercentre à l’air fermé. Je contourne en effectuant un petit crochet par la place San Francisco. Arrivé au marché couvert, ambiance « de marché » et dégustation d’un combiné Corvina + Ceviche dans un des nombreux restos (difficile de faire un choix … mais celui-ci s’avérera bon !).

plaza san francisco

marché central

corvina

Retour à l’hôtel toujours en faisant le tour de l’hypercentre car celui-ci est toujours bouclé … RDV sur place avec un membre de l’équipe Tout Equateur pour le traditionnel briefing. Même si une partie du voyage est effectué, les conseils pour la suite seront bien utiles …

Je repars déambuler dans le Quito colonial : hypercentre toujours bouclé mais il reste quand même de quoi faire : visite guidée du convento San Francisco, qui me permet de redécouvrir l’histoire de Saint Francois d’Assise, illustré de nombreuses oeuvres d’art, dans un bel environnement.

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Passage à l’hôtel pour m’installer … en dortoir. 1ère expérience de ce genre pour moi plutôt réussie : les dortoirs sont grands, les « box » plutôt fonctionnels, propreté OK, … Pour 11$, difficile de faire meilleur rapport qualité prix !

Une dernière sortie avant la nuit. Quelques emplettes dans la sympathique boutique-galerie de la place San Francisco. Puis en passant par la place Santo Domingo, je découvre ce qui est peut-être la cause de la fermeture du centre-ville : un rassemblement de manifestants, bien encadré par les forces de l’ordre … Flâneries autour de la calle de la ronda en profitant de la lumière de fin de jour …

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Repas (très correct) et soirée tranquille à l’hôtel … ayant écouté scrupuleusement les divers conseils n’engageant pas à sortir après la tombée de la nuit.

Jour 6

Compte tenu de mon échec de la veille à visiter certaines parties de la ville, je décide de partir faire un tour au petit matin … Je remonte la longue calle Venezuela jusqu’à la basilica del voto nacional, via la plaza grande … Pas déçu, l’ensemble est très harmonieux et très agréable au petit matin …

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basilique

panecillo

D’après le guide (du routard), on peut monter dans une des tours de la basilique à partir de 7h … mais ce n’est pas le cas ! Tant pis, les alentours (et l’intérieur) de la basilique sont quand même bien sympas …

Sur le retour à l’hôtel, de belles façades coloniales et des intérieurs d’églises tapissés d’or des conquistadors … pour terminer en fanfare au-dessus de la calle de la Ronda !

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Après le ptidej et avant de quitter la ville, je prévois de monter en voiture au Panecillo … ce qui me vaudra quelques tours et détours dans le trafic embouteillé … alors que l’objectif est visible à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau ! S’orienter « à vue » dans une ville comme Quito n’est pas forcément approprié …

Bon, arrivé au Panecillo, on ne le regrette pas, les panoramas sur la ville sont grandioses. Nous sommes cernés de toute part par « la ville » qui semble avoir envahi à perte de vue les collines et montagnes environnantes …

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Incontestablement, une visite à ne pas manquer à Quito. Il n’est pas loin de 11h et grand temps de partir … L’objectif est d’arriver à Ibarra ce soir en profitant des points d’intérêts au gré du parcours. Mis à part de rater encore le bon embranchement au premier coup … la sortie de Quito se fait de manière assez fluide. La conduite à l’équatorienne n’a plus de secret pour moi !

Entre Guayllabamba et Tabacundo, la végétation se fait moins luxuriante en passant par des canyons arides …

Avant d’arriver à Otavalo, je sors de l’itinéraire principal pour faire le tour du lago San Pablo. Pause déjeuner dans un snack (Daniel’s) autour de la place. L’occasion de gouter de délicieux « bolos » et « empanadas » … Une petite adresse sympa qui ne paye pas de mine.

Une petite visite du site des « cascadas de Peguche » … La ballade A/R à la cascade se fait dans un bel environnement verdoyant et une ambiance un peu mystique … Le lieu est parsemé « d’arbres de la fertilité » ce qui explique peut-être les nombreux couples que j’ai pu croiser (à moins que ce soit la saint-valentin … ou les 2 !).

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Ensuite, direction lagune de Cotacachi. Malgré le ciel bien grisonnant, le site est superbe. Une petite visite au centre d’interprétation, une courte ballade pédestre et une exploration motorisée des environs … avant de partir vers Ibarra. En chemin, beau panorama sur le volcan Imbabura presque entièrement dégagé.

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Après une traversée d’Ibarra un peu embouteillé, j’arrive sur le site de la lagune de Yaharcuocha à la tombée de la nuit … et à l’hôtel (Quinta San Miguel) « just in time » pour le briefing de la course … Nous ne sommes pas très nombreux (une dizaine). Je sympathise avec un couple d’espagnol, lui va participer au trail et, coïncidence, nous nous sommes croisés le matin au Panecillo. Je rejoins ma grande et confortable chambre sans trop tarder car il faut finaliser les préparatifs pour le départ de la course demain … et faire « le plein de sommeil ».

Encore une journée de transfert bien remplie …

Vous voulez savoir les suites des aventures de Sébastien, rendez-vous pour la partie 2 !!

De Mindo à Puerto Lopez, en passant par les Andes et l'Amazonie, nos amis ont sillonné l'Equateur en voiture pour un formidable road trip de 3 semaines.

Annick, Danielle, Jil et Joé sont 4 luxembourgeois qui ont décidé de traverser le pays en voiture pour profiter au mieux de la diversité du pays. De Mindo à Puerto Lopez, en passant par les Andes et les portes de l’Amazonie, nos amis ont eu tout le loisir de profiter au mieux des merveilles qu’offre l’Equateur.

Nos 4 voyageurs luxembourgeois ont débuté leur périple par la visite de Quito et de son centre historique. Il ont visité le Panecillo, la basilique gothique du « Voto Nacional » et la Plaza grande pour s’imprégner de la ville.

 

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Le deuxième jour, ils ont profité de Quito et du « Teleferico » pour tester leurs aptitudes à la marche à plus de 4000m en montant en haut du Rucu Pichincha. Ils ont adoré la magnifique vue qu’offre ce site sur la ville de Quito.

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Après un petit arrêt à la « mitad del mundo », nos jeunes luxembourgeois se sont rendus à Mindo où ils ont pu observer des colibris, visiter une finca de cacao et se distraire au milieu de la « cloud forest » grâce aux nombreuses tyroliennes.

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Ils sont ensuite repartis vers le Parc National du Cotopaxi par de petites routes pavées, jalonnées de cascades. En traversant le parc national jusqu’au volcan, ils ont croisé des lamas et des chevaux sauvages avant de s’attaquer à la montée jusqu’au refuge puis jusqu’au glacier du Cotopaxi.

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Nos 4 baroudeurs se sont ensuite rendus au Quilotoa. Ils sont notamment descendus dans la lagune pour aller y faire du kayak après un petit tour le long de la crête.

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Puis direction Puerto Misahualli pour nos 4 aventuriers. Ils ont profité d’être aux portes de l’Amazonie pour visiter un refuge d’animaux et rencontrer une communauté locale.

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La 6ème étape de leur voyage les a menée à Banos où ils ont pu profiter des thermes pour se relaxer et faire la route des cascades. Ils ont aussi testé les différentes activités qu’offre cette ville enclavée dans un canyon. Au programme : escalade, canyoning et rafting.

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Ils se sont ensuite rendus à Cuenca où ils ont déambulé dans les rues afin de profiter au mieux de la capitale culturelle de l’Equateur. Ils ont notamment visité la fameuse fabrique des chapeaux de Panama et la cathédrale.

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Les 2 dernières étapes de leur voyage ont eu lieu sur la côte. Tout d’abord à Puerto Lopez pour visiter le parc de Machalila et sa fameuse plage de « Los Frailes » mais aussi pour y faire de la plongée sous marine. Ils se sont surtout rendus sur l’Ile de la Plata afin d’y voir des fous à pattes bleues et pour observer les baleines qui leur ont offert un spectacle grandiose.

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La dernière étape de leur voyage aura lieu à Montanita pour y prendre quelques cours de surf et terminer leurs vacances par quelques soirées bien arrosées.

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Stéphanie, Bruno et Lucie ont découvert l’Equateur en famille et en voiture pendant 20 jours. Une première approche entre Ande et Amazonie qui les a laissé ravis! 

Nous voici rentrés à Paris. Il est temps de faire le débrief de notre voyage. En 1 mot, c’était un voyage exceptionnel. Tout s’est très bien passé. Beaucoup de (très bonnes) surprises. Nous étions 3 (2 adultes et notre fille de 20 ans). Pas besoin de faire le point sur les repas : c’était toujours excellent ! que ce soit dans la rue, dans un tout petit « boui-boui » au bout du monde ou dans un restaurant classique. Pas de problèmes digestifs ! ! On a testé tout ce qu’on pouvait ! Les routes sont bonnes : aucun problème pour conduire. Aucun problème avec la location de voiture (Merci Léon ! Et merci pour tous vos conseils précieux !)

Les équatoriens sont adorables, plein d’humour et toujours prêts à aider des voyageurs un peu perdus qui ne parlent presque pas espagnol mais qui font beaucoup d’efforts (et qui ont appris quelques mots de Shuar et Queshua ! « A cha chaï » = « ça caille ! ») Peu de monde : ça, on aime ! Aucun problème de sécurité (alors, bon, c’est sûr, on n’est pas allé se perdre dans n’importe quel quartier… mais franchement, on a bien vadrouillé et on s’est toujours senti en totale sécurité) Pas besoin de réserver les hébergements à l’avance. Il n’y a qu’à Cuenca qu’on n’a pas eu l’hébergement qu’on voulait mais le 2ème choix était parfait.

En revanche, il faut toujours avoir beaucoup de liquide sur soi. Et des toutes petites coupures (de 10 ou 20 dollars max). Au début, ça fait bizarre. Température un peu fraîche (max : 25 max à Quito et jusqu’à seulement 5 degrés dans le parc Cajas) : on n’a jamais sorti nos jupes ni shorts ! Mais quasiment pas de pluie. Une seule chose nous a gêné dans les grandes villes : on sentait bien la pollution (des voitures) …

- Quito 3 nuits : hotel « Casa Montero » : bon accueil, un peu impersonnel mais vraiment agréable. Jolie chambre, salle de bain agréable, bon petit dej’. La ville nous a beaucoup plu. Les déplacements en taxi sont très pratiques. Visites : Musée Guayasamin : magnifique ! Téléphérique : waouh !

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On a eu la chance d’avoir un temps qui permettait de voir le Chimborazo.

L’observatoire : très intéressant.

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Le marché artisanal : toutes les boutiques se ressemblent mais les prix sont abordables.

Virgen de Panecillo : beau point de vue.

La plaza grande où il se passe toujours quelque chose ! déambuler dans les rues… un régal.

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Sur la route de Mindo : 2 coups de coeur : El mitad del mundo (à côté de Cayambe) : il n’y a avait que nous.Le guide, adorable, était passionné. Nous aussi ! On a beaucoup discuté. Il était intarissable.

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2ème coup de cœur : site archéologique de Cochasqui. La route (ou plutôt piste) est un peu longue. Du coup on est arrivé à la fermeture… Mais le gardien nous a quand même laissé entrer en voyant notre mine dépitée pour faire le circuit. C’est très joli et intéressant. Ils nous a aussi ouvert les portes du musée du coup. Il n’y avait que nous une fois de plus !

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- Mindo 3 nuits : la route pour y arriver est un peu compliquée quand il fait nuit (on n’a pas fait exprès…) hébergement : cabanas armonia : parfait ! Activités : tyrolienne, tarabita, ballade des cascades, fermes aux papillons, balade nocturne et notre coup de coeur pour l’exploitation »Cacao Mindo » où le patron (Juan Carlos) est passionné et passionnant quand il nous parle de son métier et nous fait faire notre propre chocolat. il y a une excellente surprise à la fin de la visite…

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- Parc du Cotopaxi : 2 nuits (Une à l’auberge (attention petit secret!;): le site est exceptionnel. Complètement perdu au milieu de nulle part. les propriétaires étaient très (trop ?) discrets. Nous n’avons pas réussi à établir le contact. Ils ne sont pas venus nous saluer (on n’a eu affaire qu’à une femme, très gentille mais nous n’avons jamais rencontré les autres personnes qui restaient dans la salle à côté). Nous avons pêché nos propres truites !)

Nous n’y avons passé qu’une nuit car nous y avons très mal dormi (migraine due à l’altitude) ; l’autre nuit à Latacunga à l’hotel Endamo : très bon accueil, tout parfait !). La journée dans le parc avec le guide francophone Javier était idéale. il nous a emmené dans les coins reculés du parc (exactement ce que nous voulions). Nous avons eu la chance de voir un groupe de 8 condors ! Il nous a également beaucoup renseigné sur l’Equateur en général.

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- Parc du Quilotoa : 2 nuits (Posada de Tigua : à faire absolument ! Felipe est un hôte qui aime partager avec qui le souhaite. il est passionnant quand il parle de son hacienda. Mais ce qu’il faisait froid ! et le vent !!! Mais quels paysages ! nous avons fait un bon quart de tour de la lagune (par la gauche !). A cette altitude, c’est fatigant. Mais inoubliable ! grand ciel bleu !

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- Banos : 2 nuits : hotel Miramelindo : le style atypique de l’hôtel nous a beaucoup plu. Le restaurant et la partie SPA aussi ! Le patron beaucoup moins… il a essayé à 2 reprises de nous faire payer plus cher que prévu et s’est trompé dans le rendu de monnaie…  Visites : la ville est agréable, beaucoup d’artisanat. Cascade Del Diablo : exceptionnelle !

- Puyo dans la famille Shuar de Carlos (3 jours / 2 nuits) : Notre plus beau souvenir ! On s’est tout de suite senti très à l’aise avec eux, comme chez nous (et pourtant, c’est bien différent !) on a beaucoup rigolé, chanté, fait un foot (France/Equateur), et puis on a découvert l’Amazonie et ses secrets, les villages alentour…

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- 1 nuit à Banos (étape). Visite du refuge « paseo de los monos » : A faire ne serait-ce que pour les aider financièrement. Et en plus, c’est une belle visite.

- 3 nuits à Cuenca (Posada Cuencana : on était les seuls clients 2 nuits sur 3 mais c’était bien). Visites : Mirador de Turi pour avoir une belle vue sur Cuenca (en taxi), visite de la ville, Visite du parc de Cajas : le temps était couvert et il faisait très froid. Il faut vraiment penser à se couvrir… il mérite qu’on y passe au moins une journée.

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- 1 nuit à Riobamba : Casa 1881 :  accueil très impersonnel et très « commercial ». On n’avait plus l’habitude… mais Sinon, l’hôtel est très bien. On est arrivé tard le soir mais on a fait un tour dans cette ville qui, malgré ce qu’on en dit est très sympa. On a pu faire nos achats de cadeaux au marché de la plaza Roja. C’est vraiment très bon marché (moitié moins cher qu’à Cuenca par exemple…) Sur la route pour Tababela : Départ à 8h pour avoir le temps de visiter un minimum le Parc du Chimborazo.

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Le clou du spectacle… Il faisait très beau (très froid). C’était féérique. On n’a pas l’impression d’être à une telle altitude. Sauf quand on se met à marcher ;-). Une fois de plus il n’y avait vraiment pas grand monde…

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Coup de cœur pour le marché de Parroqui Pilahui. Grand marché découvert par hasard en traversant ce village. Là, on peut dire que c’était typique. Pas sûr qu’ils aient déjà eu affaire à des voyageurs ! Visite du marché de Saquisili : il nous a beaucoup plu ! il est étalé à différents endroits dans la ville. Très sympa. On y a bu du lait d’une chèvre traie sur place, à la demande.

- 1 nuit à Tababela : Quinta Constanza : presque trop beau pour n’y passer qu’une nuit ! Accueil parfait. le site est très beau : jardin/parc très bien entretenu, colibris, arbres fruitiers, tonnelle zen… A noter : on entend les avions jusqu’à 22h et à nouveau à 8h.

Voilà, c’est la fin de ce fabuleux périple…

Vous avez besoin d’un peu d’aide pour l’organisation de votre voyage ? Voici un carnet de voyage qui va vous éclairer un peu sur la partie organisationnelle ; ) Ils ont visité les Andes et l’Amazonie mais leurs conseils de voyage pourront surement vous aider pour l’ensemble du votre. 

 

Fraîchement rentré d’un voyage en terre du Milieu qui en a fait bavé plus d’un, nous apportons notre pierre à l’édifice en partageant notre ressenti et notre humble expérience sur ce petit pays qui regorgent de surprises et de paysages incroyables.

Alors on ne va pas raconter notre vie (on a aussi le droit à notre vie privée!), on va tenter d’apporter des infos fraîches et utiles, à toi le voyageur qui souhaite sauter le pas.

  • Préparation du voyage :

Nous avons préparé notre voyage en amont avec le Lonely Planet, qui est plutôt bien foutu, et à la lumière des articles du site de toutequateur. Nous nous sommes également servi du guide le Petit Futé (cadeau de dernière minute, merci les copains) qui avait l’avantage d’avoir une version numérique consultable sur smartphone.

Nous sommes partie début Août 2019 (Marseille/Quito via Madrid et Miami) pour 17 jours de vadrouille sur place.

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  • Notre itinéraire :

Sur les 4 mondes, nous avons choisi un parcours plus « sportif » en privilégiant la Sierra centrale et l’Oriente (on se garde le Sud, la côte et les Galápagos pour nos vieux jours). Cela nous a permis de limiter les déplacements au Sud et à l’Est de Quito, ce qui était plutôt une bonne chose pour optimiser les temps de visite (les trajets sont plutôt fastidieux).

Après, rien d’exceptionnel sur notre parcours, tout le monde fait plus ou moins la même chose dans un sens ou dans l’autre, mais avec les conseils de Léon et l’improvisation du moment, tout s’est très bien goupillé.

  • Généralités :

Météo :

Beau temps tout le long du séjour (surtout le matin, levez-vous tôt), ciel partiellement couvert dans la Sierra, une nuit de pluie en Amazonie et grosse chaleur sur Mindo. Par contre, question température… Si comme moi, pauvre sudiste, tu pensais qu’en Equateur il faisait chaud et que tu pouvais te passer de pull et de moufles, grossière erreur !

Me doutant bien qu’au sommet d’un volcan, ça piquerait un peu, nous avions prévu un minimum pour le Cotopaxi, mais la vérité, c’est que dans toute la Sierra, Quito compris, on s’est pelé. Sans parler de la boucle de Quilotoa où « mucho viento » est un euphémisme (ce qui est apparemment propre au mois d’Août dans la région).

Alors, sachant que les manches courtes en Amazonie sont très appréciées des moustiques, tu peux immédiatement remettre ton short et tes débardeurs dans ton placard et rajouter une petite polaire dans la valise, si tu ne veux pas garder la même tous les jours de ton séjour. L’accessoire indispensable: le cache-cou qui nous a permis tout au long du voyage de ne pas manger la poussière et de sauver nos lèvres de la gerçure.

Déplacement :

Comme nous l’avait dit Léon, il est relativement facile de circuler en Equateur du moment qu’on anticipe bien ses déplacements, les trajets étant assez longs. N’ayant pas loué de voiture sur place du fait de nos longs séjours dans la boucle de Quilotoa et en Amazonie, les options suivantes se sont offertes à nous :

Bus : Le moins cher, ça ne coûte presque rien (15$ pour 9h de bus pour l’Amazonie) et on peut monter et descendre n’importe où sur le trajet, en payant au prorata de la distance si vous arrivez à repérer le bon bus, ce qui n’est pas évident par contre, c’est la meilleure option.

Taxi : A Quito, c’est le top! Simple, rapide et pas cher, il ne faut pas s’en priver. En dehors de Quito, mieux vaut privilegier les autres moyens de transport.

Stop : A défaut de bus, n’hésitez pas. Beaucoup de gens s’arrêtent, c’est dans la pratique, il faut néanmoins contribuer financièrement de quelques $ (à négocier avant, ça évite les embrouilles) et se sera bien moins cher que les pick-up qui vont vous facturer l’aller-retour.

Camionnette : C’est l’ultime recours, car ça coûte relativement cher par rapport aux autres moyens de transport, mais c’est parfois indispensable pour aller dans des endroits reculés ou à des horaires improbables. (De ce qu’on a pu constater, c’est du 40$/H environ)

A pattes : C’est gratos mais avec le nombre de randonnée à faire dans le pays, vous n’aurez sans doute pas la foi de marcher entre deux. (Sauf à Mindo où aller vers les lieux touristiques en taxi peut vite plomber votre budget).

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Hébergements :

Nous avons réservé quasiment tous nos hébergements via whattsapp ou par mail, à partir de la liste des partenaires de toutequateur, le jour pour le lendemain (sauf les 2 premières nuits et le séjour en Amazonie). Malgré quelques problèmes de pression et d’eau chaude dans les sanitaires et l’absence de chauffage, la plupart des hébergements étaient tout à fait convenable.

Attention toutefois, certains hôtels sous-traitent les réservations et quelques fois la personne qui vous répond n’est pas la même qu’à la réception. Nous conseillerons de réserver plutôt 2 jours à l’avance que le jour même, on a eu quelques déboires dans la boucle de Quilotoa…

Un petit mot sur la carte prémium toutequateur : Nous n’avons pas hésité à la prendre en arrivant, étant donné que son coût (60$) était inférieur à la remise consentie sur notre séjour en Amazonie (qui était à notre grande surprise dans la liste des partenaires). Tous les restes étant du bonus, cet investissement à été largement rentabilisé tout le long du voyage et nous n’avons été déçu par aucun des partenaires du réseau.

Nourriture :

Très bonne surprise ! Repas copieux et très healthy. Beaucoup d’échoppes sensibilisées aux produits naturels (organico), végétarien, végan… Du coup, je pense que ce fut les vacances les plus saines jamais passées. Il faut dire qu’après une bonne journée à grimper, boire 1 grand bol de soupe (qui sont excellentes) et un jus de fruit (on ne peut plus frais), on a pas forcément envie de descendre 1 litron de bière locale.

Niveau prix, on trouve effectivement des plats à 3$/tête, dans les marchés ou quelques petites enseignes mais ce n’était pas si courant, contrairement a ce qu’on peut lire. Comptez plutôt 10$ pour un plat et une boisson dans un établissement correct. Sur Quito, l’addition peut vite monter sans pour autant être meilleur que les restos à 3$ le plat…

Après, à moins de 3$, c’est qu’il y a un cuy dans le potage (désolé…) [demandez à Léon l'explication de la blague]

Langue :

Aucun de nous ne parlant espagnol, je ne vous cache pas que c’était un peu rock n’roll et que l’immersion vers l’inconnue était totale, surtout pendant les 4 jours au sein de la communauté kechwa. Mais l’oreille s’habitue assez vite et la réminiscence de vieilles vacances en Espagne, ajouté à un poquito de google trad nous a permis de nous en sortir dignement. Après c’est sûr, qu’on a dû louper pas mal de choses mais il ne faut pas que ce soit un frein au départ.

Télécommunication :

Le wifi est présent dans quasiment tous les hébergements, bien que la qualité du signal varie d’un endroit à l’autre.

Par sécurité, nous avons acheté une carte Sim locale (marque Claro) avec 1G d’internet pour 1 mois (10$). Ce n’était peut-être pas indispensable mais pour le prix, c’est quand même sécurisant. Attention toutefois, c’est assez surprenant mais il faut demander à ce qu’un équatorien active votre carte avec son n° de carte d’identité, sinon ça ne fonctionne pas…

Sécurité :

Par rapport à ce que j’avais pu lire ici ou là, on a été plutôt prudent, surtout à Quito, Lago Agrio… mais aucun sentiment d’insécurité et des Equatoriens généralement avenants et sympathiques. Après c’est vrai qu’on est impressionnant…

Histoire :

Riche histoire éco-socio-politico-culturelle que celle de l’Equateur, entre la colonisation, la corruption, les alternances politiques, la reconnaissance des natifs, la dépendance économique liée à l’exploitation du pétrole et les problèmes liés à l’environnement, ça donne de quoi réfléchir…

N’hésitez pas à écouter le point du vue de tout le monde, c’est très intéressant.

Notre parcours dans les grandes lignes :

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2 jours : QUITO

- Free-walking tour : Visite du Centre historique avec le très recommandable Ivan de « Quito street tours ». Au programme, 2h30 de visites du marché, des places et monuments en lien avec la culture et l’histoire du pays. On termine par une dégustation de chocolat. A la fin, chacun donne au guide en fonction de ses moyens et de son enthousiasme.

- Ascension du Rucu Pinchincha : Du haut du TeleferiQo, vue imprenable sur Quito. Ensuite 2h de marche jusqu’au sommet. Pas bien acclimaté à l’altitude le 2ème jour, la montée fut rude, surtout à partir de 4500m où le dénivelé était mortel. Cela reste toutefois faisable et les paysages sont magnifiques.

2 jours : COTOPAXI

- Départ en bus pour Machachi, et trajet en pick-up côté entrée nord du parc jusqu’au Petit secret de Léon, perdu au milieu de nulle part, pour un après-midi balade/pêche/détente.

- Randonnée à cheval (et 1ère gamelle) au-dessus de Santa Anna en mode « desperado » avec le super Guide/Cowboy équatorien Patricio, qui nous a fait rêver avec son parcours. La vue au sommet sur la vallée et les volcans était juste sublissime.

- Non prévu au programme, l’ascension jusqu’au refuge du Cotopaxi (4850m), avec en bonus une petite « promenade de santé » jusqu’au glacier (5100m) avec un Patricio en grande forme. Un de mes meilleurs souvenirs de mon séjour (un peu moins pour Anaïs qui nous a attendu au refuge).

- Nous finissons cette bonne journée par un peu de bon temps à l’hôtel le Rondador, situé à l’entrée sud du parc, avec Juanito le lama et un Fernando aux petits soins.

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4 jours : BOUCLE DE QUILOTOA (ISINLIVI / CHUGCHILAN / QUILOTOA / ZUMBAHUA / TIGUA)

- Après avoir fait la rencontre de Felipe à la Poseda del Tigua, où nous avons laissé nos sacs à dos, direction Isinlivi en pick-up et nuit au Tati Cristobal que je recommande vivement!

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- Rando jusqu’à Chugchilan : Paysages ma-gni-fiques du début à la fin, avec mention spéciale pour le mirador du canyon del Toachi. Nuit et Hammam à El Vachiero.

- Trajet en stop vers la lagune de Quilotoa, et grosse claque ! Même si on avait vu des photos, c’est magique ! Le panorama est sublime et le lac hypnotique. La descente au fond du trou permet de bien s’imprégner du lieu et de changer de perspective.

Nuit à l’hôtel Chukirawa. A noter que plus on se rapproche du lac, plus le prix des logements suit une courbe inversement proportionnelle à la qualité des prestations, qui restent néanmoins tout à fait acceptable.

- Trop de vent pour faire le tour de lac alors nous décidons de faire une escale à Zumbahua. La ville est sans grand intérêt, si ce n’est de faire une étape et manger au restaurant de l’hôtel Oro Verde (6$ pour 2 menus du jour).

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Puis un bus nous permet de rejoindre tranquillement la Poseda del Tigua, où nous passons un excellent après-midi avec Felipe et sa famille, qui nous font participer aux activités de la ferme et avec qui nous avons pu longuement discuter (en français). Le repas du soir était juste succulent.

1 jour : MARCHE DE SAQUISILI

- Seulement le jeudi matin (jusqu’à 13/14h), il y a 8 places différentes où on peut acheter à peu près tout, c’est très étendue.

A faire : le marché aux animaux (c’est local), acheter son poncho, flâner entre les places et manger sur le marché (4$ pour 2).

4 jours : PARC YASUNI

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Point d’orgue du voyage, notre séjour aux portes du parc naturel Yasuni organisé par Victor et son association Ecolodgical Indillama Yaku. Cette association familiale se démarque par son projet de tourisme responsable, loin des luxueuses lodges présentent dans le parc, et le coût du séjour comprend notamment 20% de réinvestissement dans des projets de développement local en faveur des familles kichwa (ce qui était important pour nous).

L’immersion est totale, nous étions seuls au milieu de la communauté et l’expérience humaine, tournée vers la valorisation de la culture kichwa d’Amazonie et la richesse de leur environnement, prend tout son sens à la vue de la présence des plateformes d’extraction pétrolières aux alentours, pour nous européens, sensibilisés aux actions en faveur d’un développement durable, mais loin des réels enjeux environnementaux de notre planète.

Bref, le séjour en lui-même de 4 jours/3 nuits était bien équilibré entre découverte de la forêt, activités ludiques et culturelles et échange avec les familles. Gerardo et son fils nous ont permis de ne pas nous perdre sur le trajet, nos guides Freddy et Miguel ont été très patients et professionnels dans le déroulement des activités et les cuisinières nous ont régalés tout le long du séjour.

Notre seul regret, s’il y en a un, c’est d’avoir vu très peu de faune (mis à part insectes, papillons et oiseaux) mais c’est la loi de la jungle (on n’est pas au zoo) et l’échange culturel était pour nous primordial.

3 jours : MINDO

MINDO n’était pas prévue au programme, nous devions rester dans l’Oriente près du volcan Reventador mais des circonstances imprévues sur la route (glissement de terrain) et une météo incertaine nous ont fait changer d’avis.

J’ai été un poil déçu par Mindo, au regard de tout ce que nous avions vu avant et du fait de la couleur très touristique de la ville, qui tranchait nettement avec le sentiment d’être « seul au milieu de nulle part » lors de nos étapes précédentes. Toutefois, nous avons apprécié le côté détendu de la ville qui nous a revigoré avant le fastidieux trajet de retour au pays. Le centre-ville est relativement dense et les principales activités se situent dans un rayon de 5km aux alentours.

- Visite du Mariposario : Il se situe dans un hôtel restaurant, et permet d’observer une quantité impressionnante de papillons, tous plus colorés les uns que les autres. C’est plutôt cher (7.5$/pers pour au mieux 1h de visite) mais on est chez les bisounours. (Attention, d’autres fermes aux papillons existent à Mindo, si vous visez celui-là, ne vous trompez pas).

 

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- Côté logement, nous avons passé 2 nuits aux cabanas Harmonia, qui a été un de nos logements « coup de cœur » du séjour, avec cabane privative, hamac, jardins d’orchidées et colibris à foison.

- Routes des cascades : C’est un peu loin à pied, les taxis font cracher 8$ pour vous y emmener et arrivé sur place on doit payer une nacelle pour se rendre dans la réserve privée. Ensuite, il y a plusieurs cascades à voir sur 3 parcours, pour une durée totale de 30 minutes à 4h si on les fait toutes. C’est sympa mais ça vaut pas tripette, on a vu mieux mais c’est sympathique et rafraîchissant.

- Mindo Canopy Adventure : Ce prestataire propose un parcours de 10 tyroliennes à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la forêt. Deux moniteurs se chargent de vous faire monter l’adrénaline en toute sécurité (40 min environ). Sensation garantie!

Puis triste retour à Quito, pour passer la nuit près de l’aéroport chez le très sympathique Felipe dans son BNB Chapelet Hostal, pour un décollage plus que matinal. (Felipe nous à emmener à l’aéroport à 3h du matin avec le sourire et un petit dej’ à emporter, c’est pas beau ça!)

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Conclusion

Les + : Les paysages de malade, les randonnées magnifiques, les soupes, les avocats, les jus de fruit, les rencontres (Hélène, Patricio, Fernando, Felipe et tout notre village kichwa…), l’histoire du pays et la musique dans les rues

Les - : Le froid (et oui, on a été surpris), l’eau froide, le vent froid et le retour

Si c’était à refaire…

On partirait en doudoune et moon-boots mais on changerait rien ;p

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Avec des plages infinies, un niveau de vagues pour tous les goûts, l’Équateur est un pays reconnu pour le surf. La preuve en est qu’il y a eu des championnats du monde. La température chaude de l’eau sur la Côte de l’Equateur rend les vagues très compétitives dans le contexte du surf mondial, une compétition nationale annuelle a même lieu durant le mois de février.

Tout le monde te parlera de Montañita comme « La » destination pour faire du surf en Equateur, mais c’est un secret de polichinelle que même les non surfeurs pourront te partager. Nous préférons t’amener dans des lieux moins connus mais néanmoins très appréciés par les surfeurs de la planète. Il y a en effet tout au long de la côte équatorienne des spots géniaux pour la pratique de ce sport « sauvage ». Le fait de pouvoir prendre une vague avec des otaries ou se retrouver en face d’une forêt luxuriante sont les atouts qui font du surf en Equateur une expérience unique. Il y en a pour tous les goûts ici !

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Province d’Esmeraldas:

Les 560km de côte équatorienne offrent de nombreux de nombreuses opportunité pour la pratique de ce sport. Un bon exemple est la plage de Mompiche, un des derniers lieux de la côte équatorienne qui soit encore bordé de forêt humide tropicale où vivent des singes hurleurs, des toucans, des tatous et des ocelots. Ses vagues de type « Point Break » (qui se brisent sur un point rocheux, qu’il soit naturel ou artificiel) font jusqu’à 500m de long et sont très appréciées pour leur stabilité, ce qui en font unes des préférées des surfeurs équatoriens.

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Province de Manabi:

À Manabí, c’est l’un des endroits où il y a le plus d’endroits pour surfer. Nous allons commencer par Ayampe et les figuiers de barbarie, deux petites communautés de surf qui possèdent de belles plages et leurs longs kilomètres de plages. Canoa se distingue en revanche par son style rustique et son atmosphère bohème et vous invite à vous immerger dans ses vagues. C’est une plage de sable blanc et il y a aussi généralement du parapente, du ciel aquatique, du deltaplane et même de l’équitation. Elle est parfaite pour les débutants de la pratique. Ses vagues « Beach Break » (qui se brisent sur la plage) sont très pratiques pour apprendre car elles sont plus stables, qu’elles se forment près du rivage et ne sont pas trop grandes. On y trouve aussi des écoles de surf et des prof particuliers à un prix raisonnable : l’opportunité parfaite pour te lever pour la première fois sur une planche et crier « Eureka ! ». San Lorenzo est l’une des plages les plus importantes et les plus fréquentées de la région. Nous pouvons trouver les plus grosses vagues de la région. Ne manquez pas les piscines naturelles formées dans la mer. Manta est une plage puissante avec de bons tubes. De plus, cette plage casse une vague de type rebond avec les vagues du nord. Elle est le siège de l’édition 2019 de la compétition nationale de surf.

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Province de Santa Elena :

Les plages de Salinas aussi attirent les adeptes de ce sport. Pour se faire une idée, le mondial de Surf de 2004 y était organisé. San Lorenzo, à côté du Yacht Club, offre des vagues pour tous les niveaux 365 jours par an. Au nord-est de la ville, sur la Base Navale de Salinas, se trouve la Chocolatera. C’est le point le plus à l’ouest de l’Amérique Latine. Son nom est dû à l’effet des vagues qui s’écrasent sur les rochers et font remonter le sable à la surface donnant une couleur marron à l’eau. C’est une zone réservée aux sportifs expérimentés car les courants et les vagues sont forts. Avec un peu de chance tu y retrouveras les otaries qui habitent la région. Punta Lobería se distingue par ses vagues féroces et son lever de soleil impressionnant. De plus, c’est le site le plus sensible aux ondes. On dit que s’il n’y a pas de vagues à Punta Lobería, il n’y en a pas ailleurs. Punta Carnero est une plage idéale pour le surf car la combinaison du vent et des vagues provoque les vagues les plus tubulaires et les plus lourdes de la côte équatorienne. Si vous êtes un surfeur expérimenté, c’est la meilleure plage pour faire vos preuves. Salinas compte plus de 20 points de surf de toutes sortes, mais elle vous permet également de profiter du tourisme au soleil et à la plage de manière plus calme. Consideré la Mecque du surf en Equateur, vous ne pouvez pas manquer de Montañita, car elle a des vagues constantes et fortes qui peuvent atteindre trois mètres de haut en plus de bons tubes.

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Province des Galápagos:

Aux Galapagos, nous trouvons deux plages: Carola, impressionnante par sa faune et sa forêt sèche, en plus de la combinaison parfaite entre la mer et les vagues, qui permet aux surfeurs de se sentir montés dans des vagues audacieuses. N’oubliez pas que durant les mois de décembre et mars, des otaries fréquentent la région. Tongo Reef, vous y trouverez des récifs amusants qui sont l’une des meilleures vagues du monde. Juste pour attraper une de ces vagues et surfer avec les lions de mer, cela vaut la peine d’aller dans ces îles magnifiques et enchantées.

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Les catégories de vagues pour les novices ( ou moins novices, un petit rappel ne fait de mal à personne! ) :

Beach break: ce sont des vagues qui se brisent sur les terres de la plage, et par conséquent, il s’agit d’un type d’onde plus variable, en raison des mouvements de terrestres par l’action des courants marins.

Reef Break: Des vagues qui se brisent sur le rocher. Deux sont distingués sous-groupes plus: dans la roche volcanique et la roche non volcanique. Ces fonds rocheux peut aussi être: plat avec des algues, des cailloux ou pointu ou émergent .

La qualité des vagues de récif comprend d’autres facteurs, tels que l’orientation du spot, la position des rochers, les canaux où coulent les rochers, les courants, etc.

Point break: Vagues qui se brisent sur un cap ou une pointe de côte, comme dans la pointe de Montañía, ou la Chocolatera

Circuits avec vents du nord :

Inclut des plages où s’observent tout au long de l’année des vagues avec des vents du nord.

Les « vents du nord » arrivent sur les côtes équatoriennes entre décembre et janvier. Ce circuit est particulièrement concentré dans la province de Santa Elena, car environ 30% des plages enregistrées dans cette province ont des vagues de vents du nord. De même, il existe des points situés dans les provinces de Guayas, Manabí et Galápagos.

Les points proposés sont:

1. Paco Illescas Santa Elena

2. Playero de Miramar Santa Elena

3. Salinero de Miramar Santa Elena

4. Chipipe Santa Elena

5. Cautivo Santa Elena

6. Chuyuipe Santa Elena

7. El Castillo Santa Elena

8. Capaes Santa Elena

9. El Espigón Santa Elena

10. La Entrada Santa Elena

11. La Tiñosa Manabí

12. El Murciélago Manabí

13. San Mateo Manabí

14. El Pajonal Manabí

15. La Rotonda Manabí

16. Canoa Manabí

17. Mompiche Esmeraldas

18. Atacames Esmeraldas

19. Punta Piqueros Galápagos (S. Cristóbal)

20. Los Cráteres Galápagos (S. Cristóbal)

21. Puerto Grande Galápagos (S. Cristóbal)

22. Manglecito Galápagos (S. Cristóbal)

23. Playa del Muerto Galápagos (S. Cristóbal)

24. Punta Carola Galápagos (S. Cristóbal)

Circuit avec vents du sud :

Inclut uniquement des plages qui ont des bonnes conditions pour surfer sur des vagues avec des vents du sud.

Les « vents du sud » sont présents en Equateur tout au long de l’année. Ce circuit a, contrairement au précédent, une concentration de plages de la province de Guayas. Il y a aussi des points dans les provinces de Santa Elena et Manabi.

Las playas propuestas son:

1. Humboldt Guayas

2. Chabela Guayas

3. El Sapo Guayas

4. Las Tetas Guayas

5. Olas Verdes Guayas

6. Shark Bay Guayas

7. Las Cuevas Guayas

8. La Posada Guayas

9. Mal Paso Guayas

10. El Faro Guayas

11. El Pelado Guayas

12. Engabao Guayas

13. La Diablica Santa Elena

14. Dead point Santa Elena

15. Chocolatera Santa Elena

16. Río Chico Manabí

17. Ligüiqui Manabí

18. El Faro Galápagos (Isabela)

19. Playa del Hospital Galápagos (Isabela)

20. Cerro Gallina Galápagos (Sta. Cruz)

21. Punta Blanca Galápagos (Sta. Cruz)

22. El Pelado Galápagos (Sta. Cruz)

23. Tortuga Bay Galápagos (Sta. Cruz)

24. Tres Picos Galápagos (Sta. Cruz)

25. La Chupadora Galápagos (Sta. Cruz)

26. Piedra Ahogada Galápagos (Sta. Cruz)

27. Punta Lobo Galápagos (Sta. Cruz)

28. Los Alemanes Galápagos (Sta. Cruz)

29. La Ratonera Galápagos (Sta. Cruz)

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Je vous laisse ce lien très intéressant et détaillé si vous voulez plus d’informations sur le surf en Equateur.

Si vous avez encore des questions, vous pouvez me les poser en commentaires de article ou commencer une nouvelle discussion sur le Forum.  Je vous réponds avec plaisir pour vous aider à organiser votre voyage et profiter des trésors de chaque région de mon pays d’adoption.

Amis voyageurs, je vous attends !

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Sophie nous partage ses aventures durant deux semaines le long des Andes et également lors d’une escapade en Amazonie, dans la réserve du Cuyabéno. Au programme balades le long de l’avenue des volcans, une photo des deux côtés de la Mitad del Mundo, un coup de balançoire à Baños, une descente en vélo du Cotopaxi, un plongeon dans les thermes de Papallacta, élaboration de galettes de manioc dans le Cuyabéno. Sinon, ils voulaient goûter du cochon d’inde, à votre avis, ils se sont lancés? 

Nous revenons tout juste d’un voyage extraordinaire en Équateur. Notre trio était composé de mon conjoint JP de notre filleul Maxim et de moi Sophie. Nous avons découvert un pays remplis de paysages formidables, d’écosystèmes différents et de températures différentes. Et nous avons fait de belle rencontres. Ce fût un voyage mémorable. Voici les découvertes que nous avons faites ainsi que l’itinéraire que nous avons suivi. À noter, il y a autant d’itinéraires possibles que de gens en Équateur.

Jour 1 – Quito

Nous sommes arrivés hier soir tard et avons été accueilli par la gentille dame de l’hôtel San Augustin dans le quartier historique. Après une courte nuit de sommeil, nous prenons notre petit déjeuné composé de granola, yogourt, rôties, œufs, fruits, pancake, jus et café, nous sommes prêts à découvrir un peu la ville. Depuis notre arrivée hier soir, puisque Quito est en altitude, nous avons un peu de difficulté à respirer. L’entrée d’air est un peu plus difficile et pourtant, nous sommes des personnes très active. J’imagine que nous allons nous habituer. Première activité, nous marchons dans les rues jusqu’à la Plaza Grande. Comme dans plusieurs villes de l’Amérique centrale et du Sud, le parc central est l’endroit de rassemblement des gens de la ville (jeunes, vieux, performeurs, etc..) et aussi de quelques touristes. Deuxième activité, se rendre à la Statue de la Virgin. Nous prenons un taxi qui nous coûte presque rien quand le « taximetro (compteur) » est activé. La vue de la ville est formidable. Il est l’heure de déjeuner donc nous partageons une assiette de brochette de saucisse, servie avec Pour notre descente, nous décidons d’utiliser les escaliers qui nous ramènent dans le quartier historique. Ce n’est pas compliqué de retrouver son chemin jusqu’au bas de la colline et ça prends environs 30 minutes. Ensuite nous nous régalons d’une bonne crème glacée sur une petite rue piétonnière. Nous arrêtons également dans une chocolaterie. L’Équateur étant producteur du meilleur chocolat au monde, on y retrouve une multitude de petite boutique pour en manger et en acheter. Nous sommes en fin d’après-midi et nous avons besoin d’un peu de repos, la nuit ayant été courte. Ce soir nous dînons chez Omotos un resto que nous avons trouvé sur TripAdvisor et qui semble selon les commentaires être très bon. De retour de notre repas, effectivement, ce fût délicieux. Maxim s’est donné à cœur joie en mangeant comme dessert une crêpe chocolat. Il est 20h et nous sommes épuisés et demain, nous avons de la route à faire.

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Jour 2 – Quito – Baños

Après une longue nuit de sommeil d’une durée de 11h, nous sommes prêts à faire le trajet en bus pour se rendre à Baños. Le terminal Quitumbe est à environ 25m en taxi du centro historico et il en coûte $6.75 pour s’y rendre. Il y a plusieurs bus en direction de beaucoup de ville du pays. Tous les destinations sont très bien indiquées et c’est facile de s’y retrouver. De Quito à Baños nous payons $12.75 usd pour nous 3. Les autobus sont confortables. Par contre les toilettes à l’intérieur sont fermées à clé. Donc l’autobus fait des arrêts environs aux 3 heures. Il est toujours possible de demander d’arrêter si on ne peut plus se retenir. Attention à vos sacs dans l’autobus car on nous à volé des espadrilles, un sac de taille ainsi qu’un imperméable, parce que nous avions mis notre sac à dos un peu sous le siège. Le voleur n’a eu qu’à ouvrir la fermeture éclair sans déplacer le sac. La ville de Baños n’est pas très grande et les déplacements se font facilement à pied. Après avoir rejoint notre hôtel La Chimenea que je recommande de par sa location ainsi que la vue sur la magnifique cascade de la Virgin. Les chambres avec eau chaude sont bien et le petit déjeuné raisonnable, par contre si vous désirer autre chose que le menu inclus avec la chambre il faut payer un léger supplément. Les propriétaires sont sympathiques, attachants et feront tout leur possible pour bien répondre à vos besoins. Il ont lavé notre linge sale pour $1usd/kilo. Nous nous rendons ensuite chez Wonderful Ecuador pour réserver notre place en rafting et faire le paiement. À Baños, c’est l’endroit idéal pour profiter d’un bon massage. Il y a plusieurs endroit pour se faire masser. Même que quand vous marcher sur le trottoir les massothérapeutes vous interpellent. Le coût est de $20 usd. Après le massage, pourquoi ne pas aller essayer les thermes Salados. Le coût de l’entrée est de $3usd/chq. Et le taxi nous à coûté $1.50usd. Ces thermes ne sont pas vraiment super. Et les vendredis, samedis, dimanche, il y a énormément de monde. Beaucoup de famille. Nous étions dans un bassin d’environ 150pi carré, plus de 60 personnes. Et en plus les Équatoriens se déplacent dans le bassin. Certains essaient de nager. Donc nous sommes restés comme 3 piquets en formation de triangle sans bouger. Après 30 minutes nous avons quitté. Nous avons pris notre repas ce soir là au Swiss Bistro. Le repas fût délicieux ainsi que la bouteille de vin. Le vin en Équateur débute à environ $25 bouteille et plus. Épuisé et repus nous sommes retournés à notre hôtel.

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Jour 3 – Baños

À 5h du matin des hommes chantent en cœur dans la rue. Je ne les voient pas mais je crois que ce sont des policiers qui s’entraînent, peut-être. En tout cas, ils viennent de me réveiller. Ce que je remarque en me levant, c’est que ce n’est pas chaud à Baños à cette période de l’année le matin. Il faut une veste ou bien un manteau. Dommage que je n’ai pas apporté avec moi ma doudoune de plume. Aujourd’hui, c’est notre activité de rafting. Tout est très bien organisé. Le camion vient nous chercher à l’agence. Après un peu plus d’une heure de route, nous arrivons au départ. L’expérience fût géniale. Nous en avons eu pour notre agent. Le guide était très bon. Nous nous sommes senti en sécurité et en confiance. Et les rapides de classe III et IV. Ceci inclus également un repas dans un petit restaurant traditionnel choix de poulet, poisson, bœuf ou végétarien. Nous avons payés $84 usd/3 personnes. En cette fin de journée, nous réitérons l’expérience des thermes mais cette fois-ci aux thermes de la virgin juste à côté de notre hôtel 2 min à pied. L’endroit est récent et bien aménagé et propre. Le coût est de  6 usd/p.p. À Baños il faut aussi goûter à la melcocha une spécialité locale. Bonbon fait à base de canne à sucre avec différents arômes. Nous n’avons pas eu le courage d’essayer le cochon d’inde en plat. Donc je ne peux vous dire ce que ça goûte. Mais quand on ne sais pas ce que ça goûte, on dit que ça goûte le poulet ! Nous essayons plutôt le restaurant Pappardelle. Qui est très bon. Et ensuite de retour à l’hôtel pour dormir. Avec les journées remplies que nous avons, nous nous couchons tôt.

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Jour 4 – Baños

Il a plu toute la nuit et les nuages sont bas. Il pleut tellement fort que même avec des imperméables nous seront trempés. Et Max n’a plus d’imperméable, donc dès que le temps le permet, nous allons lui en acheter un autre à $12usd. Il est 14h et nous arrêtons
prendre un sandwich ainsi qu’un bon chocolat chaud avec de la crème. Ensuite, puisqu’il ne pleut plus, nous décidons de louer un jeep pour 2 heures à $25usd/h pour se rendre à la casa del arból. Après 30min. de route, nous sommes rendus et sommes dans les nuages.Les fleurs sont magnifiques. Sur le trajet, on peut voir de superbe cascades. La végétation est abondante. Nous sommes chanceux, il y a peu de gens avec la pluie qui vient juste dese terminer. Donc pour essayer les balançoires, nous attendons très peu. Environ 5 min.La sensation de se balancer comme ça à cette hauteur est particulière et à vrai dire, après 5-6 aller retour, j’en ai assez. Il y a aussi en haut de cette montagne un spa, qui la nuit tombée est illuminé et on peut le voir d’en bas. Celui-ci semble suspendu dans le vide comme dans une rêve car tout autour tout est noir. Donc nous sommes juste curieux devoir à quoi ça ressemble. Le coût d’une nuitée à cette endroit est vraiment dispendieux. À défaut d’y séjourner, nous aurons la chance de le voir chaque soir illuminé. Pour le repas du soir, nous nous rendons dans un petit resto Mexicain 4-5 tables. Le repas est super bon et vraiment pas cher. Nous nous régalons. Et ensuite nous retournons à l’hôtel.

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Jour 5 – Baños

Aujourd’hui est notre dernier jour complet ici. Nous ferons l’activité de vélo la route des cascades d’une durée d’environ 30km. Contrairement à ce que je pensais, le trajet n’est pas si pire. Il y a des sections du parcours où l’on partage la route avec les véhicules,mais les sections où l’on contourne les tunnels et la vue est tellement spectaculaire qu’elle nous fait oublier les mauvais côtés de la randonnée. Nous essayons le canopy à la façon superman/superwoman et descendons aux 2 dernières cascades pour faire encore de l’exercice. El Paílon del Diablo est grandiose et il faut s’attendre à être trempés de la têteau pied si on va derrière la chute. Pour se rendre tout prêt des cascades, il faut payer des droits d’entrées qui ne sont pas cher $1/pp. Pour revenir à Baños, ce qu’il y a de bien est que celui-ci, peut se faire en camion à $2/vélos. Les gars retournent relaxer au thermes et moi j’en profite pour faire un peu de lecture. Ce soir nous allons manger au Stray Dog.Micro-Brasserie/resto/Pub. Le proprio est un jeune homme de Chicago super gentil. Et surtout, il brasse de la bonne bière.*

Jour 6 – Baños – Nuevo Loja

Pour le petit déjeuner, nous retournons boire un dernier chocolat chaud et manger au même resto tout près du parc. Le tout accompagné d’une tartine œuf-avocat, muffins et croissants. Ce que j’ai remarqué à Baños est que les policiers non pas d’armes, donc c’est très sécuritaire. Et on nous à dit qu’ici tous les locaux se connaissent. Notre autobus part à 11h. À 14h nous sommes à Tena et l’autobus arrête pour se dégourdir aller aux toilettes et se prendre quelque chose à manger. Durant les trajets en bus, il arrive fréquemment que des locaux montent pour offrir de la nourriture et des boissons et ensuite ils redescendent un peu plus loin. À 17h nous venons de passer la ville de Loreto. Rendu à la ville de Coca, on nous avise que l’on doit changer de bus. Donc on ramasse nos sacs et changeons de bus. Ce que l’on ne sait pas est que le nouveau bus s’arrête constamment pour débarquer et embarquer de nouveaux gens. C’est un autobus de ville. Peut-être que lorsque j’ai acheté les billets, j’aurais dû demander si le trajet été direct sans arrêts. Il y a beaucoup de monde dans le bus et le nouveau est beaucoup moins confortable, il fait très chaud et en plus, il nous reste environ 60km encore avant d’arriver. 30 minutes après avoir changé de bus, nous avons une crevaison à l’arrière. Le bus arrête pour faire réparer la crevaison et tout le monde reste dans le bus durant la réparation qui prends environ 10min. Nous repartons ensuite jusqu’à Nuevo Loja au terminus. Du terminus, nous prenons un taxi jusqu’à l’hôtel D’Mario. Qui est aussi le point de rassemblement pour le départ des excursions en Amazonie. Nous mangeons au resto de l’hôtel, puisqu’il est 21h avant d’aller nous coucher.

Jour 7 – Nuevo Loja – Lago Agrio – Amazonie

La nuitée à l’hôtel inclus un petit déjeuné que nous prenons avant notre départ pour l’Amazonie. Les départs doivent se faire à 9h. Mais en réalité, je n’ai vu aucun groupe partir avant 9h30-10h. Différents représentants provenant des lodges arrivent avec des feuilles de présences. Il faut donc demander à ces personnes pour trouver le bon lodge sur lequel notre nom apparaît. La dame du Guacamayo lodge où nous avons réservé arrive la dernière. Où comme dirait ma famille pour se souvenir du nom, c’est facile c’est guaca_mole+mayo_naise ! Nous payons la dame et elle nous mentionne que nous devons attendre les autres membres du groupe. Après avoir reçu notre paiement, l’organisatrice disparaît. On se demande ce qu’il se passe. Seul le chauffeur est encore là. Nous n’avons pas de détails et la seule chose qu’elle nous a dit avant de disparaître est que les autres gens sont pris dans le trafic en quelque part. Il est 11h20 et ils ne sont toujours pas arrivés. Finalement la dame réapparaît. Et nous quittons sans les autres car il y a quand même plus d’une heure de route pour se rendre à Lago Agrio. Arrivés sur place, nous remarquons que tous les autres lodges qui sont partis avant nous attendent les pirogues et certains sont encore à manger le repas du midi (poulet, riz, haricot, légumes) fourni avec le séjour. On nous sert également un repas à notre arrivée. Ensuite, les plus gros bagages sont embarqués séparément sur une pirogue et ils sont recouverts d’une bâche. Et nous embarquons dans une autre pirogue. Les retardataires sont également avec nous. Durant la traversée le guide essaie de nous montrer des spécimens reptiliens et des oiseaux. Nous sommes impatients de votre notre 1er anaconda. Les autres bateaux repèrent un anaconda. Notre guide décide de passer tout droit sans s’arrêter. Nous sommes un peu déçus, mais l’expérience de se promener dans la rivière sinueuse est quand même agréable. Finalement, nous verrons un oiseau et des singes et un anaconda. Il est 17h30 et nous arrivons à notre lodge. Le Guacamayo Ecolodge est super. Des petites cabanes sur pilotis avec des passerelles qui les relies ainsi qu’un très haut observatoire à oiseaux, un espace pour prendre les repas en groupe, un coin relaxation avec des hamacs et de l’espace par recharger les piles de nos appareils de 6am-6pm et un coin fumeur. Et selon mon filleul le meilleur, une corde à tarzan pour se jeter dans la rivière. Puisque nous avons eu très chaud aujourd’hui, une petite baignade ne sera pas de trop. L’eau est douce et rafraîchissante. Une jeune fille nous avise qu’il y a un caïman tout près de son habitation. Tout le monde se déplace pour aller voir. Le temps de de changer (de 19h-22h, il y a de la lumière dans les chambres) et à 8h la corne d’appel retenti pour nous inviter à prendre le repas et à faire plus ample connaissance des membres de notre bateau qui partagerons les aventures avec nous. On nous sert une soupe de pomme de terre, du tilapia, riz, légumes et pour dessert un riz au lait. Tout est très bon et après ce repas très consistant, nous allons nous coucher en rêvant à notre journée de demain.

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Jour 8 – Amazonie

Au petit matin, nous entendons plusieurs chants d’oiseaux nouveaux à nos oreilles. C’est formidable d’être ici en ce moment. Nous sommes choyés et privilégiés. Notre habitation étant près de la cuisine à 5h30, nous entendons le cuisinier et ses aides s’activer. À 8h la corne d’appel retenti. On nous sert des œufs, granola, yogourt, fruits. À 9h15 nous partons en exploration avec notre guide Mauricio et notre chauffeur Dubert. Notre guide est vraiment très bon, il nous explique la faune et la flore. Et lorsque l’on croise un spécimen d’une des 2 catégories, il ajoute beaucoup d’information pertinente. Nous marchons ensuite dans la jungle pour nous rendre à la communauté. Notre guide avec son oreille affinée entend au loin des cochons sauvages. Nous essayons d’aller à leur rencontre en ne faisant pas beaucoup de bruit. C’est tout un troupeau qu’il y a tout près de nous. Nous devons par sécurité, rebrousser chemin. À la communauté des Siona, nous participons à une activité de fabrication de galette de yucca. Ensuite nous remontons dans notre pirogue pour aller zieuter la fête qui est donnée pour la communauté dans un autre endroit. Nous n’y restons pas longtemps. Il y a un band rock et on entend Highway to Hell. Notre autre activité de la journée est la rencontre avec le chaman. Il nous explique quel est sont rôle et nous pouvons lui poser des questions de type générales. Nous revenons ensuite au lodge pour une période libre avant de repartir pour une randonnée à la noirceur avant notre repas du soir. On en profite pour se baigner. À 18h, il pleut, on nous prête des ponchos et nous voilà repartis. Il pleut vraiment très fort et ceux qui sont à l’arrière du groupe dans le sentier, avons de la difficulté à entendre ce que le guide nous explique. C’est moyennement intéressant de ne rien entendre et d’être tout trempés. À un moment, le guide nous arrête et nous demande d’éteindre toute source de lumière. À ce moment c’est génial. Entendre le son de la pluie sur les gigantesques feuilles des plantes amazoniennes et de ne rien voir et ne rien dire. Quel moment de calme ! De retour au lodge juste à temps pour le repas, on nous sert de la soupe pomme de terre, spaghetti et des fruits comme dessert. Les journées sont longues et bien remplies et nous allons nous coucher.

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Jour 9 – Amazonie

Ce matin j’ai décidé de me lever tôt à 5h30 et d’aller voir les oiseaux en haut de la tour. Tous les matins, un des guides est en haut de la tour pour nous aider à voir les oiseaux et nous parler d’eux. Il pleut encore donc pas de chance de ce côté-là nous ne voyons pas grand-chose. Au petit déjeuner, on nous sert de petits pain, fruits, œuf et empanadas. Aujourd’hui nous avons une randonnée de 3h sur le sentier El Saladero. Où l’on peut voir un moment érigé sur la ligne de l’Équateur. Nous voyons quelques animaux et goûtons à des fourmis au citron. C’est très bon. Au retour, nous croisons des dauphins. De retour au lodge c’est le déjeuner et nous avons une salade de choux rouge servi avec une galette de polenta, du poulet, des frites, légumes et comme dessert des bananes avec coulis de chocolat. Cette après-midi nous ferons une barre de chocolat à partir de la fève de cacao grillée et nous la dégusterons ce soir. À 17h, nous quittons en pirogue pour aller voir le coucher de soleil dans la lagune et pour se baigner pour ceux qui le veulent. Nous revenons au lodge pour manger de la soupe, du bœuf dans une délicieuse sauce, légumes, riz et plantain et pour dessert des fraises et notre fameuse tablette de chocolat fait plus tôt dans la journée. Il est 22h et nous profitons de notre dernière soirée en ces fabuleux lieux.

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Jour 10 –Amazonie – Lago Agrio – Nuevo Loja

Ce matin le réveil du voisin d’en dessous, sonne à 6h, nous devons rejoindre notre guide pour une courte sortie en pirogue pour tenter de voir des dauphins ainsi que d’autres type d’oiseaux, mammifères ou reptiles. Nous avons 1h30 avant le petit déjeuner. Pas de chance ce matin, nous n’apercevons qu’un type d’oiseau. De retour au lodge, tous les autres groupes sont réveillés et nous partageons le repas composé pour notre départ de crêpes, œufs, petit pain et fruit. Ensuite nous ramassons nos bagages car à 9h15 c’est le départ. C’est à regret que nous laissons ce paradis. J’aurais été capable d’y passer une semaine. J’aurais aimer avoir encore plus de temps libre pour relaxer, lire, me baigner et observer les oiseaux et animaux. On nous remet un sandwich, un jus et une pomme comme boite à lunch. Durant le trajet de retour, le chauffeur de la pirogue essaie de repérer des choses à nous montrer. Nous voyons des singes et oiseaux seulement. Un autobus dépose les gens qui nous remplacerons. C’est agréable de les observer car ils sont comme nous à nos débuts, ils sont curieux et se demandent comment les choses vont se passer car ils s’en vont vers l’inconnu et l’aventure. Il est 14h et nous sommes maintenant de retour à Nuevo Loja. Certaines personnes ont descendu de l’autobus directement à l’aéroport car ils ont réservé une navette d’autobus privé. Nous aurions pu y descendre nous aussi sans avoir réservé à l’avance, mais cette navette quitte pour aller à Quito et nous ne voulons pas arriver de nuit à Quito. Nous avons donc réservé une nuit supplémentaire à l’hôtel D’Mario. Nous en profitons pour faire laver notre lignes sale. Je reçois la facture et il m’en coûte $40usd pour juste un peu plus de linge que nous avons fait laver à Baños. Nous allons également acheter nos billets pour rentrer à Quito à la gare d’autobus. Le coût est de $36usd pour 3. Ce soir nous dinons chez Lucas Wings, c’est un bon resto de type bar sportif donc au menu il y a des burgers, ailes de poulet, salade, poisson, un peu de tout finalement. De retour à l’hôtel pour relaxer avant le dodo.

Jour 11 – Nuevo Loja – Quito

Nous nous réveillons à 7h30 après 11h de sommeil. C’est fou comment nous sommes fatigués et les journées sont bien remplies. Le départ du bus est à 12h15 donc nous avons du temps devant nous. Vers 12h20 nous partons et à la sortie de la ville, nous avons un contrôle routier de policiers. Les Équatoriens sortent du bus et nous un agent vient vérifier nos passeports à l’intérieur du bus. La route que nous empruntons est aussi sinueuse et montagneuse que celle entre Quito-Baños. Le bus arrête vers 15h30 pour que nous puissions aller aux toilettes. Vers 17h30, c’est l’arrêt complet car il y a quelques semaines, plusieurs portions de la route se écroulée. Des passages temporaires ont été réaménagé. La route est ouverte de 18h à 6h. En passant devant les sections en réparation, nous remarquons l’ampleur des dégâts. Des pans de montagne se sont détachés et ont détruit la route, donc nous devons passer un derrière l’autre à basse vitesse sur une route de cailloux, d’eau et de terre et tout près des ravins. Nous avons soudainement très hâte d’être arrivés à destination. Arrivés à Quito, je demande au chauffeur si nous sommes près du centre historique car nous ne voulons pas se rendre à Quitumbe et reprendre un taxi jusqu’au centre historique. On me dit que je peux descendre immédiatement, ce que nous faisons rapidement. Un taxi nous mènera pour $4 directement à notre camp de base final, l’hôtel Mia Leticia. C’est un très bel immeuble historique situé de l’autre côté de la rue de la gare d’autobus Terminal Marín. Il est 21h30 et nous avons faim un peu, mais puisqu’il est tard, nous optons pour une pizza 10pouces à $2usd que nous achetons par un vendeur itinérant. Car le soir, dans ce quartier, il y a peu de restaurants d’ouvert. Il faut aller vers la Plaza Grande. Nous mangeons notre pizza à notre hôtel et allons nous coucher.

Jour 12 – Quito

Nous nous réveillons à 7h30 et à part nous 3 à cet hôtel, il y a seulement un autre client. Pourtant c’est beau, nos hôtes sont très gentils, le prix était super abordable. Le seul point négatif qui est aussi un point positif est l’emplacement. Puisqu’il est près d’axe routier et d’un terminal d’autobus, il y a de la circulation. Donc nous entendons les véhicules de la chambre. Et devant la porte, il y a une petite place publique avec une fontaine donc les gens s’y rassemble sous la supervision de policiers. Il y a plusieurs vendeurs de nourritures tout près.

Le plan de la journée est en matinée, la Mitad Del Mundo et en pm le Téléférico. Pour se rendre à la Mitad Del Mundo, la dame à la réception, nous indique gentiment quel autobus nous devons prendre. Donc nous traversons la rue et achetons un billet à $0.25usd chacun en direction Ofélia et nous devons sortir tout au bout du trajet pour ensuite prendre le bus sur lequel est écrit Mitad Del Mundo sur le devant et le derrière à $0.15usd chq. Le préposé à l’intérieur du bus à qui nous payons notre passage nous indique à quel moment il faut sortir. En fait il le dit à haute voix car nous ne sommes pas les seuls à débarquer à cet arrêt. Le trajet nous prends 45min jusqu’au dernier arrêt et un autre 45min jusqu’à la Mitad Del Mundo. Il en vaut la peine de se déplacer pour aller à la Mitad Del Mundo. Ce n’est pas tous les jours où nous avons l’occasion de se retrouver sur la ligne de l’Équateur. Ensuite, puisque nous allons directement au Téléférico, nous décidons d’y aller en taxi. Il en coûte $15usd pour 20 minutes de route. La montée dans le téléférique est à $8usd pour les adultes et $7.50usd pour les enfants mais la vue en vaut la peine. La ville de Quito qui est immense est toute petite vue d’en haut. Par contre il y a du vent, il faut bien se couvrir. Il est possible aussi de faire de la descente en vélo de montagne à $35usd vélo, protection et montées incluses. Mais parait-il que le niveau est assez difficile. Nous n’avons pas essayé. Pour le retour, nous reprenons le téléférique et ensuite, nous choisissons de marcher un peu avant de reprendre un taxi qui nous dépose à la Plaza Grande. Nous profitons du soleil et regardons les passants. Maxim à demandé de retourner au restaurant Omotos car il veut manger une dernière crêpes banane chocolat avant de repartir. Selon lui, c’est la meilleure qu’il ait mangée depuis longtemps. De retour à l’hôtel en début de soirée, nous décidons de se coucher tôt car demain nous devons nous réveiller à 6h30.

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Jour 13 – Quito – Cotopaxi

Le programme de la journée d’aujourd’hui est qu’à 7h30 une jeep vient nous chercher avec des vélos de montagnes sur le toit et nous conduit jusqu’au Cotopaxi. Nous monterons à 4,500 mètre et ferons une descente en vélo de montagne. Après 1h30 de route, nous arrivons au point d’accueil. Un local prendra les commandes du jeep afin que notre guide expert nous accompagne pour la descente. Nous avons choisi la descente privée, c’est-à-dire que nous aurons le guide seulement pour nous et celui tiendra compte de nos avis. Si nous voulons arrêter ou aller moins vite, etc… tout sera fait selon nos goûts. Premier constat là haut, il fait froid. Heureusement, nous avons nos tuques, cache-cou, gants, chandails chaud, lunette de soleil, manteau de pluie et chaussure avec une bonne adhérence pour bien se tenir sur le pédalier. Nous avons plusieurs épaisseurs de vêtements sur le corps. Tout en haut du volcan, il y a de la neige. Le coup d’œil est époustouflant. La première section du parcours est un peu moins agréable. Car les 7-8 premiers kilomètres, la descente se fait sur la route que nous avons emprunté pour monter en jeep. Donc il y a un peu de voiture que nous croisons et la chaussée est en roche, ce qui peut être glissant. C’est facile de perdre le contrôle si on va trop vite où si on fait des freinages trop brusques. Je suis prudente, n’ayant jamais fait de vélo de montagne auparavant.

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Malgré le fait que Maxim en est aussi à sa première expérience, il suit le guide. Il a du talent le petit qu’on nous dit. Les vélos sont de bonnes qualités. Des Trek 7. Par contre pour le restant de la descente, nous nous retrouvons hors route sur de petits sentier au milieu des montagnes entrecroisées d’une rivière et de chevaux sauvages. C’est un paysage que je n’avais jamais vu auparavant et c’est grandiose. Il y a plusieurs descentes, des montées (assez difficiles), des plats et des faux-plats. Juste du bon exercice et du bon air pour nos poumons et notre cerveau. Je pourrais ici employer tout les adjectifs que je connais pour décrire ce paysage mais je suis époustouflée. Il y a un peu le manque d’oxygène qui se fait sentir mais ce n’est pas un obstacle. Après 2 h de vélo, nous prenons une pause déjeuner. On nous sert un délicieux sandwich végétarien, un petit pâté végétarien, un délicieux thé qui nous réchauffe et un brownie pour dessert. Nous faisons approximativement 30km de descente. La dernière portion est sur l’asphalte et nous pouvons la faire ou non c’est au choix. Sur l’asphalte, la vitesse atteinte peut être très rapide. Selon mon amoureux, nous allions à +/- 40km/h. Il faut faire attention pour ne pas tomber à cette vitesse car un accident peut si vite arriver. Nous revenons à l’hôtel et milieu d’après-midi. Un peu de repos à la chambre et nous sommes prêt pour aller manger à la micro-brasserie Bandido’s Brewing. C’est un endroit populaire à Quito, il y a beaucoup de monde et les lieux se remplissent rapidement. La bière est bonne et l’ambiance également. Nous jouons une petite partie de dés pour agrémenter le tout. Nous mangeons une pizza qui est très grosse et partageons des ailes de poulet et une salade. Bien remplis nous revenons à l’hôtel pour nous doucher et dormir.

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Jour 14 – Quito – Papallacta

Aujourd’hui nous avons décidés d’aller nous reposer aux thermes de Papallacta. Hier c’était exercice et aujourd’hui repos. À 9h nous quittons et demandons à un taxi de nous y conduire. Nous payons $90uds aller-retour et le taxi va nous attendre le temps qu’il faudra. On nous à dit que certaines personnes avaient payées $60usd pour le même service. Il faut donc négocier. Durant le trajet, Henri notre chauffeur me parle de l’Équateur et de ses habitants, ses coutumes, etc. Je lui pose également plusieurs questions. Il est très gentil. À 11h nous sommes aux thermes. C’est un bel endroit. L’eau est bonne et chaude. Par contre après une heure de baignade, nous en avons assez, nous sommes un peu étourdis par la chaleur malgré le fait que nous buvons beaucoup d’eau. Nous prenons notre collation dans le stationnement avant de repartir vers Quito. Nous avons décidé de retourner chez Bandido terminer notre tournois de dés et pour savoir qui sera le grand champion. Finalement Max sera le grand vainqueur et pour conséquence, il doit faire la dance du floss. Heureusement qu’il a gagné car n’y JP ou moi ne savons comment exécuter cette dance ! Ce soit on se paie un gros restaurant, le Carlita. La présentation des assiettes est soignée et les mets délicieux. Pour terminer notre séjour en beauté, il nous faut aller à la Républica del Cacao. Je me gâte et m’offre une tablette de chocolat à $16usd dans une belle boîte en bois sellée par un certificat d’authenticité. Je vais la déguster à mon anniversaire en décembre. J’espère qu’elle en vaudra le coût ! Il est 20h et demain nous devons nous réveiller tôt car Henri l’homme du taxi vient nous prendre à 3h pour nous conduire à l’aéroport.

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Jour 15 – Quito – Maison au Québec, Canada

C’est maintenant terminé. Notre belle aventure à pris fin. C’est la tête remplis d’image, de souvenir, de moments inoubliables et de quelques kilos en plus à cause du chocolat que nous revenons chez nous. Assurément ce fût un de nos plus beaux voyages de par la diversité des environnements et des choses que nous avons vues et faites. Le pays est petit mais il y a tant à voir. Un jour nous y reviendrons, car une parcelle de nous est maintenant en ce pays.

 

 

 

Un carnet de voyage bien détaillé « des Michel(e)s » ; ) et une fois n’est pas coutume, commençons par leur petit résumé : Notre beau voyage est terminé, et nous gardons de l’Equateur l’image d’un petit pays aux paysages très contrastés, de la haute montagne avec ses volcans aux cimes enneigées, à l’Amazonie avec sa jungle à la faune et la flore très diversifiées et peuplée de tribus d’indigènes, et ses cotes splendides sur l’océan pacifiques. Un seul petit regret de ne pas être allé aux Galapagos, mais ce sera surement pour une prochaine fois. 

Et en effet ce voyage était bien complet avec au programme : Quito, le Cuyabeno en Amazonie, le Cotopaxi, le Quilotoa, Puerto Lopez, Cuenca, le Chimborazo, Banos et Saquisili. 

 

Nous sommes partis de Paris pour faire un vol escale de 2h à Madrid avant de s’envoler pour Quito où nous atterrissons en fin d’après-midi au bout de 10h. Aussitôt les bagages récupérés, nous avons pris un taxi, direction Chez Léon Colonial, une des bases de Léon situées dans le centre historique de Quito. Le soir nous sommes allés dans la Ronda, située à deux de l’hôtel, pour boire un verre de Canelazos chaud

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et fêter notre arrivée en Equateur. Nous avons dîné dans un restaurant de la Ronda, animé par un orchestre, beaucoup de monde et d’ambiance en cette fin de semaine. Les Equatoriens aiment faire la fête le week-end !

Nous avons passé trois nuits à l’hôtel Chez Léon Colonial pour visiter la capitale équatorienne et s’acclimater à l’altitude (Quito située à 2800 m d’altitude est une ville très encaissée entourée de montagnes).

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Le souffle se fait court. Un taxi nous à conduit à la colline du Panecillo, où se trouve la vierge. De la terrasse de l’hôtel on peut la voir protégeant la ville et ses habitants des tremblements de terre et des éruptions volcaniques.

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Nous avons pris le téléphérique qui nous a monté à 4000 m d’altitude. De là-haut une très belle vue sur la ville de Quito et la chaîne des volcans. Pour le fun, un tour de balançoire dans le vide pour se faire peur ! une belle balade à pied pour respirer le bon air et se mettre en jambe avant de faire toutes les marches que nous avons prévues en montagne.

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Nous avons visité la basilique del voto Nacional, et monté dans les tours et dans la flèche.

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Cela vaut le coup d’œil ! Nous avons visité le Convento San Francisco, très riche en tableaux et objets d’art. Un midi nous avons déjeuné pour deux fois rien au Mercado central, dans une ambiance toute équatorienne !! le repas était très bon.

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Nous sommes allés de l’autre côté de la ville, dans les quartiers modernes visiter la Capilla del Ombre, musée et maison du grand peintre équatorien Guaysamin. Nous avons adoré ses tableaux qui font penser un peu à Picasso, mais qui expriment toute la souffrance, la laideur, l’amour, ressentis et vus par l’artiste. Tout passe par les mains chez lui !!

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L’Oriente (Séjour de 4 jours dans la réserve de Cuyabeno)

Départ en bus navette de nuit pour arriver à 6 h du matin à Lago Agrio. Petit déjeuner à l’hôtel D’Mario et attente de la navette jusqu’à 9h30 pour nous emmener en 2h30 de route à El puente, l’embarcadère des pirogues pour les lodges situés dans la réserve de Cuyabeno. Sous une pluie battante nous enfilons nos grands ponchos avant de prendre place dans la pirogue qui va nous mener après 2h de navigation, jusqu’au Delphin Lodge. Nous arrivons trempés …, le temps de déposer nos affaires dans notre chambre, assez spacieuse et très propre, avant de se rendre au bâtiment central pour prendre notre déjeuner et faire la connaissance de notre guide Galo pour tout le séjour. Après le briefing, petit rappel des consignes de sécurité, comme penser à secouer ses bottes avant de les enfiler, regarder dans et sous le lit s’il n’y a pas quelques « invités ». Ces consignes ne sont pas superflues, car le soir même avant de se coucher, j’ai inspecté le lit, soulever les oreillers, et là stupeur, il y avait 3 énormes cancrelas qui se prélassaient bien au sec !! C’est cela l’Amazonie, il y a plein de petites et grosses bêtes

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Malgré la pluie qui n’a pas cessé pendant une bonne partie de notre séjour, notre groupe constitué en grande partie de jeunes de différentes nationalités, était fort sympathique, et notre guide Galo s’est efforcé de nous montrer, et faire découvrir au cours de promenades en pirogue ou à pied, autant d’oiseaux-chasseurs, de singes, de boas et anacondas, des tarentules, ou encore les fameux dauphin roses de la lagune !!

Nous avons également fait une marche de nuit dans la forêt vierge, et notre guide nous a montré comment confectionner une torche avec des feuilles de palmier de la résine provenant des arbres !!

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Nous avons été reçus dans la communauté Siona. Diana, notre hôte, nous avait préparé un petit repas composé de produits de la forêt : bananes, papaye, manioc, canne à sucre …. ; c’était délicieux. Après ce repas nous avons accompagné Diana dans son champ pour arracher de terre des racines de manioc.

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Ramené dans la case, certains d’entre nous ont lavé les racines, coupé en morceaux, puis râpé à l’aide de plaque de fer trouées. Ensuite nous avons pressé la farine de manioc à l’aide d’une natte pour en extraire l’eau, avant de l’étaler sur une plaque de fer mise sur un feu de bois. Une fois cuite, les galettes de farine de manioc ont été dégustées, garnies de légumes coupés comme une fajita, délicieux !!

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Avant notre départ nous avons rencontré le chamane de la communauté. Il a étudié pendant de longues années les plantes médicinales. Il peut chasser les malédictions, les mauvais esprits qui peuvent habiter certaines personnes. Nous avons goûté un alcool confectionné par le chamane, et certains d’entre nous se sont prêtés à de petites séances d’apposition des mains, ou à se faire fouetter aux orties.

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Les volcans en 4×4

Le 11 juin nous récupérons notre 4×4. Nous nous apercevons que le GPS ne fonctionne pas ! Heureusement sur les conseils de Léon avant notre voyage, nous avions chargé dans notre smartphone l’application MAPS.ME avec les cartes de l’Equateur. Sage conseil car nous avons pu rouler dans tout le pays sans aucun souci d’orientation pendant nos 18 jours de location du véhicule.

Un fois les bagages chargés dans la voiture, nous quittons Quito, direction l’entrée nord du parc du Cotopaxi, toujours selon les petits secrets de Léon. Le véhicule ayant été pris avec seulement un quart du réservoir d’essence, nous décidons de faire le plein dès la première station sur la « Panaméricaine », histoire de ne pas tomber en panne d’essence dans le Parc national des volcans !! Arrêt à la première station, et impossible de redémarrer la voiture !! Le jeune pompiste devant nos mines interrogatives me fait signer d’ouvrir le capot, et bricole les cosses de la batterie qui n’étaient pas très bien serrées, permettant ainsi de faire démarrer le moteur ….

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Après cet intermède nous repartons, direction la lagune de Limpiopungo. A midi nous arrêtons dans un petit restaurant juste avant l’entrée dans le parc du Cotopaxi, où le patron pour quelques dollars nous cuisine une superbe viande de bœuf, cuite sur une pierre de lave. Un vrai délice, la viande fond littéralement dans la bouche !!

Arrivée à la lagune, nous en faisons le tour à pied, apercevons de nombreux oiseaux et quelques chevaux qui viennent se désaltérer et brouter une herbe bien verte.

Avant la tombée du jour, nous rebroussons chemin vers l’entrée nord du parc pour trouver le lodge Tombopaxi, où nous devons passer la nuit avant de s’attaquer au Cotopaxi !!

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Le lodge Tombopaxi est superbe. Notre chambre possède une grande baie vitrée donnant sur le volcan Cotopaxi, et un poêle en fonte qu’un employé est venu garnir de buches et fait un bon feu pour la nuit. Le bonheur assuré !! Il n’y a que nous qui apprécions la vue sur le Cotopaxi. Nous avons de charmants voisins : une famille de colibris qui nichent sous les poutres au-dessus de la fenêtre et qui nous fascinent par les incessants aller-retours jusqu’à la nuit tombée pour nourrir leurs petits. Nous ne pensions pas que cette espèce de petits oiseaux puissent vivre à cette altitude et par des températures hivernales…

Le lendemain nous montons en 4×4 jusqu’au parking situé à 4600m du refuge José Ribas. Nous sortons doudounes, Kway, bâtons, gants, … pour affronter un vent à décorner les bœufs ainsi que des bourrasques de grêles qui s’abattent sur nous et nous obligent après quelques temps à rebrousser chemin….

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En début d’après-midi nous reprenons la route vers Quilotea. La route est longue, sinueuse à travers la Sierra avec de beaux paysages. En chemin nous nous arrêtons pour prendre une photo du paysage, ce qui est difficile dans ce pays où les routes sont dépourvues d’accotements. Surprise de constater que nous avons crevé !! Il faut changer la roue, content que ce soit en un lieu propice et proche d’un centre artisanal. Maria est venue au-devant de nous et m’a proposé de venir voir les peintures de son mari José Cuyo pendant que Michel changeait la roue. J’ai discuté peinture avec lui et je lui ai acheté une petite aquarelle.

Nous arrivons à Quilotea en fin d’après-midi à l’Hostal Chukirawa après 60 km de virages en montagne. A la réception au moment de prendre notre chambre, la dame de l’accueil fait tomber le portable de Michel, en le rendant après avoir contrôlé notre mail de réservation. Catastrophe, écran brisé !! le téléphone est inutilisable…., mais heureusement par précaution Michel avait pris soin avant note voyage de charger tous nos documents sur la carte mémoire « micro SD » du téléphone. Parlant espagnol, je demande où trouver un magasin vendant des téléphones portables. Joséfa, accompagné de son petit-fils, se propose de m’emmener jusqu’au prochain village. Nous partons tous les quatre en voiture. Pendant le trajet d’une vingtaine de kilomètres, je fais la conversation …

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Arrivé au magasin, qui en fait ressemble davantage à un bazar où l’on vend de tout, Joséfa demande à la vendeuse de nous faire une remise sur le prix d’un smartphone d’occasion. Ouf ! nous sommes très heureux d’avoir pu trouver ce téléphone qui va nous permettre de continuer à utiliser l’application « MAPS.ME », indispensable pour s’orienter dans ce pays. J’ai sympathisé avec Josefa qui venait me voir et me parler le matin avant de partir en randonnée. On a fait le tour de la lagune de Quilotea. On a piqueniqué avec un panorama grandiose. Le lendemain, Michel est descendu au fond du cratère au bord de la lagune, et en remontant il a croisé les mules utilisées pour remonter les randonneurs fatigués.

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La cote pacifique

Le lendemain nous partons pour Puerto Lopez, gros bourg balnéaire avec son petit port de pêche. Le matin nous avons assisté au retour des bateaux de pêche de nuit, chargés de thons, espadons, et autres poissons des mers du Pacifique. La vente de la pêche auprès des restaurateurs, et autres acheteurs se fait directement à la décharge du bateau…

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Le lendemain nous partons visiter en bateau l’Ile de la Plata avec les fous à pattes bleues et les frégates à gorge rouge. Nous avons fait du snorkeling pour voir des tortues marines, des étoiles de mer, et une multitude de poissons multicolores. Nous avons passé une magnifique journée, et ramené tous pleins de souvenirs dans la tête et l’appareil photo !!

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Nous avons adoré la grande plage de Los Fraïles au sable blanc. A la mi-journée, les pélicans font leur spectacle en plongeant à la verticale pour pêcher du poisson. Moment de détente et de plaisir en se baignant dans une eau à 25°C.

Le lendemain nous sommes partis à Agua Blanca visité le musée ethnologique près-colombien, où se trouve 3 tombes dans lesquelles il y a 2 adultes et un enfant en position fœtale. Dans le village il y a une communauté de 86 familles où chacun participe à la vie collective. Agua Blanca est également connu pour son eau sulfureuse et ses bains de boue réputés pour traiter les problèmes de peau.

Départ pour Guayaquil, la plus grande ville économique du pays. Nous piqueniquons dans le parc aux iguanes, situé à côté de la cathédrale néogothique que nous avons visité. L’après-midi nous avons flâné sur le Malecon 2000 qui borde le Rio Guayas jusqu’au quartier de Las Penas, le plus vieux quartier réhabilité avec ses vieilles maisons colorées qui nous mènent jusqu’au phare et à la chapelle Santa Anna. Ce jour-là il y a un grand rassemblement des communautés des « Témoins de Jehova » qui chantent et dansent. Michel a pris des photos tandis que j’étais entrainé dans cette farandole de gens costumés.

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De retour dans la Serria

Cuenca où nous logeons dans le Bed & Breakfast de Casa Montalvo, une ancienne demeure coloniale magnifiquement restaurée. La maîtresse de maison, très souriante, fait des petits déjeuners exquis. C’est la fête du Corpus Christi, il y a une procession dans la ville. Des marchands de gâteaux et de sucrerie, ainsi que les fleuristes sont installés aux abords de la cathédrale. Nous avons visité la cathédrale et monté sur le dôme avec une belle vue sur la ville. Nous avons également visité l’ancienne cathédrale, situé en face de la nouvelle, qui est devenue un musée.

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Le lendemain nous avons visité la fabrique du chapeau « Panama » de Homero Ortega. Michel achète un de ces chapeaux, cela lui va bien.

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Parc national de Cajas : Nous faisons une superbe balade à la laguna Toreadora, située à 4200 m. Il a plu, le sol est glissant. Nous mettons 2h30 pour en faire le tour, mais le paysage nous surprend de sa beauté.

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Ingapirca : village qui célèbre ce jour là la fête de l’Inti Raymi. Sous une petite pluie nous visitons le site archéologique Inca, reliant par une route de pierres le fameux site du Machu Picchu au Pérou.

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C’est la fête de la Cosecha et del sol. Nous assistons à une incantation au dieu Soleil, au 4 éléments (l’eau, la terre, le feu, et l’air). Les paysans remercient et implorent la Pacha Mama, la terre nourricière. Ensuite on nous présente une démonstration de tonte des brebis, le lavage, l’essorage, le filage de la laine pour en faire des ponchos. Je participe aux danses qui viennent animer ces incantations, tandis que Michel fixe dans son appareil photo ces moments colorés.

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Le Chimborazo

Après avoir passé la nuit à l’hôtel de Montecarlo de Riobamba, sous un soleil magnifique nous arrivons avec notre 4×4 au parking du premier refuge Whymper à 4850 m d’altitude. Ayant du mal à respirer à cette altitude, je décide de rester à la cafetaria tandis que Michel part à l’ascension du second refuge situé à 5260 m d’altitude. Au cours de cette montée, le vent souffle de plus en plus fort au point que Michel a failli se faire emporter à plusieurs reprises, et termine son ascension à 4 pattes dans les derniers mètres en se cramponnant au sol, content de son exploit !!

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Nous avons passé la nuit à l’Estrelia del Chimborazo, un magnifique lodge propriété de Marco Cruz, célèbre alpiniste sud-américain. Ce magnifique lodge, véritable musée dédié à l’alpinisme, a l’avantage d’avoir toutes ses chambres avec une vue splendide sur le majestueux volcan !! les repas et petits déjeuners étaient supers !!

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Banos la cité thermale

Nous nous sommes baignés dans les eaux chaudes de la piscina de la Virgen. J’ai fait des jeux dans l’eau avec des petits équatoriens qui ne savaient pas nager et sans bouée. Ils se sont bien amusés et moi aussi.

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Durant notre séjour au Spa Miramelindo, le patron ayant eu des ancêtres français, s’est mis en tête d’apprendre le Français en vue d’un futur voyage en Europe. Il essayait de nous parler français, nous demandant de le corriger, et de lui apprendre de nouvelles expressions.

Nous avons fait la ballade à pied jusqu’à la cascade du Paillon del diablo, toute proche de l’hôtel.

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Le lendemain nous avons pris la voiture pour nous rendre à Banos, avec une petite halte en chemin à la cascade du « voile de la mariée » pour faire un aller-retour en tarabita au-dessus de la rivière, à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Sensation garantie, et sujets au vertige s’abstenir !!

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A Banos nous avons fait l’ascension du mirador de la Virgen par le « chemin des mules », itinéraire plus court mais plus raide jusqu’au sommet de la colline avant de redescendre les 600 marches. Du mirador nous découvrons une superbe vue panoramique sur la ville, et sur le volcan Tangurahua, toujours en activité, où la statue de la vierge à l’enfant semble être là pour protéger la ville de tout nouvelle éruption du monstre somnolant !!

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La fin de notre voyage en Equateur approche, dernière étape à Saquisili, où nous passons la nuit chez Consuela et Homero, un couple charmant, souriant, qui nous a accueilli les bras ouverts !! avec eux nous avons partagé un repas copieux dans une ambiance familiale près d’un feu de cheminée. Nous avons passé une excellente soirée en leur compagnie.

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De retour à Quito après notre dernière nuit à La Posada Colonial, nous avons retrouvé après le petit déjeuner, Hélène et Thomas de Tout Equateur pour le traditionnel debriefing.

Notre beau voyage est terminé, et nous gardons de l’Equateur l’image d’un petit pays aux paysages très contrastés, de la haute montagne avec ses volcans aux cimes enneigées, à l’Amazonie avec sa jungle à la faune et la flore très diversifiées et peuplée de tribus d’indigènes, et ses cotes splendides sur l’océan pacifiques. Un seul petit regret de ne pas être allé aux Galapasdos, mais ce sera surement pour une prochaine fois …

Un grand merci à l’équipe Tout Equateur pour ses conseils et son aide, tant pour la préparation de notre voyage que pour l’assistance au cours de notre voyage.

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Cette famille de voyageurs vous transporte du Cotopaxi à Cuenca en passant par le parc de Las Cajas pour finir aux Galapagos. Ils ont été marqués par l’authenticité des gens et des paysages surtout à Isabela (leur coup de coeur) dans ce paysage de bout du monde. Ils ont adoré l’extraordinaire faune environnante et vous donne quelques petites astuces.

La famille NGuyen qui aime voyager de façon autonome tout en laissant une grande part à l’improvisation a été charmée par l’authenticité du pays, de la population mais aussi par la beauté des paysages dans cet endroit encore méconnu.

Ils ont tout d’abord été marqués par la gentillesse des gens. Bien qu’ayant visité les « hotspots », ils ont été étonnés de ne pas avoir été abordés ou sollicités plus que de raison. Au contraire cela a toujours été fait avec le sourire ou un mot gentil. A se demander, si ce tourisme « presque courtois », loin des méfaits du tourisme de masse, est une consigne gouvernementale.

La population, sans tomber dans un angélisme extrême, est toujours prête à vous renseigner, à vous aider à prendre le bus ou à vous montrer quelque chose à découvrir.

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Du Cotopaxi à Cuenca, en passant pas le parc de Las Cajas, la famille Nguyen a été frappée par l’immense beauté des paysages. Le temps étant très variable et changeant très vite, ils recommandent de prendre le temps de s’imprégner de l’atmosphère mais aussi d’attendre le bon moment pour profiter des belles lumières. En 18 jours, ils ne pouvaient qu’avoir un aperçu du pays, et ont donc décidé de prendre leur temps dans les endroits qu’ils ont trouvé les plus beaux.

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Selon cette famille, si vous êtes naturaliste dans l’âme et que Darwin et Humbolt vous sont familiers alors les Galapagos vous combleront. Ils ont trouvé que le tourisme était très respectueux de l’environnement avec des rues très propres, pas de pollution plastique et des pistes cyclables, des gîtes locaux, une gastronomie locale qui résiste encore à la malbouffe américaine sauf dans les grandes villes mais c’est normal. Ils espèrent que les voyageurs continueront à encourager cette tendance par leurs comportements et leurs choix…

L’île d’Isabela, clairement leur coup de cœur avec ses rues ensablées, son atmosphère de bout du monde, sa nonchalance et ses promenades. A conseiller absolument, les « Tintoreras » pour nager avec les tortues, les requins et lobos marinos sans oublier les pingouins…De nombreuses balades en bord de mer ou sur les volcans sont possibles et magnifiques aussi.

 

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Après avoir visité le marché de Saquisili, Natalia et son amie ont marché 4 jours sur la boucle du Quilotoa et autour de sa lagune. Elles ont pu profiter des magnifiques paysages qu’offrait la région. Elles sont ensuite redescendus dans la vallée vers les fameuses ruines incas d’Ingapirca, du superbe marché de Guamote en passant  par les lagunes d’Ozogoche pour y faire un petit trek … bien arrosé !

 

Première étape, le marché de Saquisili, vers 7h du matin. C’était notre premier marché en Equateur et les quantités d’animaux et de fruits nous ont véritablement impressionnées!

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Nous sommes ensuite partis pour 4 jours dans la région du Quilotoa. Nous avons passé la première journée autour de la lagune.

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Puis nous avons marché de Quilotoa à Chugchilan, puis une journée autour de Chugchilan, pour finir avec une dernière journée pour se rendre à Isinlivi. Prendre le temps de randonner sur 4 jours a vraiment été un plaisir.. et il faut noter que la boucle est plus facile dans ce sens! 1ère journée de Quilotoa à Chugchilan 2019-08-06 04.01.00

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Nous avons ensuite passé la journée autour de Chugchilan pour aller jusqu’à un petit village et visiter une fromagerie. De là, nous avons marché jusqu’à Isinlivi.

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Après ces 4 jours, nous avons pris la direction de Guamote. Au départ de Guamote avec une camioneta, nous avons mis 1h15 pour aller aux lagunes d’Ozogoche. Nous avions renoncé à y faire un trek de 2 jours car c’est plutôt la saison des pluies là-bas, mais cela valait quand même le détour pour y faire 2-3 heures de marche…

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Le jour suivant, nous faisons le marché très authentique et très coloré de Guamote, puis la visite du site d’Ingapirca. Un beau site dans un superbe paysage qui nous fait regretter de ne pas avoir pris le temps de marcher sur le chemin des incas pendant quelques jours..

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Lynda et Martin ont décidé de partir à la découverte de la « vraie » jungle amazonienne dans le Yasuni. A la recherche d’une expérience plus atypique, ils ont privilégié la proximité avec la nature en désirant faire du camping. Ils ont donc descendu le Rio Napo de Coca à Nuevo Rocafuerte pour retrouver leur guide Fernando. Au détour des nombreuses balades ou des sorties en bateau, ils ont pu apprécier les différents lieux et l’immense richesse de la faune locale.

L’Amazonie…on en rêvait! Notre séjour en Équateur n’aurait donc pas été complet sans la découverte de cette région mystérieuse. En suivant le Rio Napo, majestueuse rivière qui mène au fleuve Amazone, nous avons rejoint la jungle (la vraie) à l’extrémité est du pays dans le Parc de Yasuni. Au milieu des arbres gigantesques et d’un foisonnement de vie incroyable, nous nous sommes sentis bien minuscules!

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Il existe plusieurs façons de découvrir cet environnement unique. Le séjour en lodge (bien organisé et offrant un hébergement confortable) est l’option la plus populaire auprès des voyageurs. Nous avons mis de côté cette possibilité car nous avions envie d’une expérience plus personnelle (sans la présence d’un groupe, sans horaire établi). Sous les conseils de Valentin de Tout Équateur (merci!), nous avons contacté Fernando, un guide passionné, attentif et très compétent. Il est né dans la jungle et il sait partager sa passion. Fernando offre des séjours en camping dans le Parc de Yasuni. Grâce à lui, pendant 5 jours, nous avons vécu au plus près de la nature en dormant sous la tente. C’était génial…exactement ce que nous cherchions…une expérience directe avec une nature débordante mais fragile.

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Fernando possède 2 bateaux dont 1 couvert (bien pratique pour se protéger du soleil ou de la pluie). Le camp est installé au même endroit pour tout le séjour. On dort sous la tente au son des insectes ou des singes hurleurs…impressionnant! Leiza, la compagne de Fernando, toujours
souriante, prépare des repas copieux et savoureux. Les journées sont bien remplies…balades dès l’aube et randonnées nocturnes (on a adoré).

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Vous pourrez convenir avec Fernando de la durée de votre séjour et de vos intérêts. Le Rio Napo, les lagunes de Jatun Cocha et Tomba Cocha, la jungle sèche et ses arbres géants, la selva inondée, les amphibiens et les caïmans, les oiseaux, les singes, les paresseux…il y a tant à voir !
Plusieurs balades à pieds et sorties en bateau à chaque jour permettent d’observer différents lieux et différents animaux. Étions là fin mars et avons vu pas mal de singes.

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Le point de rencontre avec Fernando se fait à Nuevo Rocafuerte, un très petit village près de la frontière péruvienne. Pour rejoindre cet endroit on  doit prendre le bateau depuis Coca et suivre le Rio Napo. Deux options possibles : le bateau rapide (une quinzaine de passagers, environ 5 heures et 35US$) ou le bateau lent (plusieurs dizaines de passagers, 8-10 hres selon la saison et 15US$). Nous avons opté pour le bateau rapide! À Nuevo Rocafuerte, Fernando peut s’occuper de réserver une chambre au petit hostal faisant face au quai. C’est basique mais correcte pour une nuit en transit à l’arrivée et au départ de Coca.

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Petit conseil. Amenez impérativement : chasse-moustique, vêtements légers qui sèchent rapidement, pantalons et chemises à manches longues, poncho ou imperméable, couvre-sac, lampe-frontale. À noter que vous pourrez partir avec l’essentiel pour le séjour dans la jungle et laisser votre gros bagage à Nuevo Rocafuerte.

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Cette aventure amazonienne plaira à ceux qui ne sont pas effrayés de vivre dans des conditions rustiques quelques jours (nuit sous la tente, pas de sanitaires, chaleur et humidité constante). Pour prendre contact avec Fernando, demandez à Léon…c’est un de ses petits secrets !

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