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Monthly Archives: décembre 2017

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Oui, il était grand temps que je rédige une chronique sur la boucle de Quilotoa, la randonnée la plus célèbre d’Équateur ! Que vous soyez grand sportif ou marcheur du dimanche, de 7 ans à 77 ans, c’est fait pour vous si vous aimez les grands espaces.

Comme la lagune de Quilotoa est la cerise sur le gâteau après 3 jours d’effort, je vous conseille de commencer à Sigchos. Cependant, si vous doutez de vos capacités physiques en altitude (entre 2800 et 4000 mètres), c’est bien sûr possible dans l’autre sens – un poil plus simple – ou d’éviter une étape.  Vous pouvez aussi réserver les services d’une mule pour porter vos bagages. Ne vous inquiétez pas, si vous avez un peu de temps devant vous et une grande envie de nature, vous pourrez le faire.

Bien sûr, il faudra attaquer ce trek après quelques jours d’acclimatation à l’altitude et être bien équipé. Comme vous êtes dans les Andes, prévoyez quelques affaires chaudes et imperméables comme il peut faire froid et surtout pleuvoir. Bon et aussi de la crème solaire et une casquette comme il peut faire très beau et chaud. Emportez aussi environ 3 litres d’eau par jour, un sandwich (disponible à chaque étape) et des fruits, il est important de bien s’hydrater et bien manger pour profiter de cette aventure. Une tenue sportive est indispensable, notamment des chaussures de randonnée ou de trail. Des bâtons peuvent vous aider. Et quelques barres de céréale et gâteaux pour des petits plaisirs lors des pauses !

Petite astuce, les hôtels à Quito ou Latacunga offrent des services de consigne. Il faut compter au maximum 2 US$ par jour et c’est parfois gratuit si vous y dormez une nuit. Laissez donc votre gros sac au chaud pour voyager le plus léger possible !

Vous êtes équipé ? Acclimaté ? Allez, c’est parti :

  • Étape 1 : de Sigchos à Isinlivi !

Depuis Latacunga, du lundi au vendredi, les bus partent à 5h00, 6h00, 9h30, 10h00, 10h30 et 12h00. Le samedi, c’est à 9h30, 10h00,  10h30, 11h00 et 12h00 et le dimanche c’est à 9h30 et 12h00. Pensez à vérifier la veille si vous pouvez auprès de votre hébergement à Latacunga ou Isinlivi. Il faut compter 2 bonnes heures de trajet.

Les bus de l’après-midi ne vous permettent pas de réaliser la première étape le jour-même. Si vous êtes un peu en retard (ou voulez faire 2 étapes en 1 journée), vous pouvez dormir à Sigchos, il y a quelques hôtels basiques qui feront l’affaire pour une nuit.

Pour cette première étape, vous avez environ 12 kilomètres à parcourir (300 mètres de dénivelé négatif, 400 mètres de dénivelé positif). Il faut compter 3 à 4 heures en marchant. Pensez à m’écrire pour les indications ! Ou à demander à votre hébergement à Isinlivi. Les 2 hôtels du village sont des partenaires du Réseau Solidaire, vous les retrouvez dans la liste des hébergements. Il est assez facile de se perdre. Vous pouvez utiliser aussi l’application gratuite MAPS.ME, ça aide beaucoup à rester sur le bon chemin.

Petite astuce ? Quand vous croisez un arbre peint de toutes les couleurs, il faut peut-être tourner. Oui, je sais, ça paraît insolite mais c’est vrai !

Isinlivi Pierre Gauthier

Information pratique : vous pouvez rejoindre Isinlivi depuis Latacunga en transport public. Si vous ne pouvez pas faire toute la boucle, c’est une solution pour éviter l’étape 1 et quand même profiter des superbes paysages andins.

  • Étape 2 : d’Isinlivi à Chugchilan !

Après un petit-déjeuner matinal et avoir pris vos sandwichs, c’est reparti pour l’aventure ! Je vous conseille de décoller au plus tard vers 7h30 pour avoir le temps de profiter tranquillement des paysages. Et aussi maximiser les chances d’éviter les averses, souvent dans l’après-midi dans la région. Votre hébergement peut vous remettre une carte, ça peut aider à se repérer même si c’est plutôt bien indiqué sur cette étape.

Aujourd’hui, vous longez presque tout le temps une rivière, c’est très pittoresque ! Je vous conseille d’ailleurs de faire votre pique-nique au bord de celle-ci, c’est tellement charmant. Et de m’envoyer vos plus belles photos pour donner aux autres voyageurs envie de faire cette randonnée.

Boucle de Quilotoa Pierre Gauthier 2

Sans se perdre (oui oui, c’est quand même possible !), il faut compter 14 kilomètres (300 mètres de dénivelé négatif, 600 mètres de dénivelé positif), soit environ 5 à 6 heures de marche. Petite astuce, au niveau du hameau avec l’église, il ne faut plus traverser la propriété d’une locale mais la contourner un peu plus loin sur la droite. Ne vous inquiétez pas, ça ne rallonge pas beaucoup et le plus dur est dans tous les cas la montée suivante (qui vous offre une superbe vue sur la vallée).

Boucle de Quilotoa Pierre Gauthier 4

Boucle de Quilotoa Pierre Gauthier 3

Au village de Chugchilan, vous avez l’embarras du choix concernant l’hébergement. Pensez aux partenaires du Réseau Solidaire pour bénéficier d’avantages et de réductions !

  • Étape 3 : de Chugchilan à Quilotoa !

Voilà l’étape reine de la boucle, celle qui vous mène jusqu’à la magique lagune de Quilotoa. Et pour profiter de ce trésor, il vous faudra marcher environ 20 kilomètres (200 mètres de dénivelé négatif, 1000 mètres de dénivelé positif), soit 5 à 7 heures selon votre rythme. Oui oui, ça se mérite !

Boucle de Quilotoa Pierre Gauthier 5

Les paysages sont encore différents de l’étape précédente. Encore une fois, partez tôt le matin, ça peut aussi vous éviter d’être dans la dernière montée en plein soleil.  D’ailleurs, lentement mais sûrement, c’est la meilleure façon de grimper ! Évitez tant que possible les pauses en pleine ascension, c’est très dur de s’y remettre.

Boucle de Quilotoa Pierre Gauthier 6

Quand vous êtes arrivés au sommet, vous avez 2 options, par la droite (sens anti-horaire) ou par la gauche (sens horaire). Le premier chemin est plus court. Si vous êtes déjà bien fatigués, privilégiez-le ! Si vous en voulez encore (et que vous n’avez pas prévu de faire tout le tour de la lagune le lendemain), partez de l’autre côté.

Quilotoa est un village très touristique et peu authentique. Vous trouverez beaucoup d’auberges pour tous les prix et toutes les envies. Si vous préférez une option plus charmante, pensez à me consulter !

  • Étape 4 : le tour la lagune de Quilotoa !

Boucle de Quilotoa Pierre Gauthier 7

Selon la motivation après 3 jours de randonnée, vous pouvez juste descendre au bord de la lagune, remonter à dos de mule (10 US$ par personne) ou décider d’aussi faire le grand tour. Et là, il faut compter environ 5 heures de marche.

Pour rejoindre Latacunga depuis Quilotoa, c’est 2 US$ par personne en bus direct (5h30, 6h30, 7h00, 8h45, 10h45, 12h15, 13h45, 14h45, 15h30, 16h15 et 17h00). Si les horaires ne vous conviennent pas, vous pouvez sinon rejoindre Zumbahua en taxi collectif et prendre de là un bus.

  • Étapes additionnelles :

Une étape classique est Quilotoa – Tigua. C’est presque que de la descente sur 16 kilomètres, ça soulage après la journée précédente ! Et vous pouvez faire des rencontres insolites avec des bergers ou agriculteurs sur la route. Le chemin n’est pas très bien indiqué mais je suis sûr que vous le trouverez en demandant un peu d’aide à des locaux.

Vous avez une option peu connue via Malingua Pamba.  Le jour 2, vous partez pour ce village depuis Isinlivi et rejoignez la lagune le jour 3. Après avoir fait le tour de Quilotoa le jour 4, vous vous dirigez vers Chugchilan le jour 5 où vous terminez votre trek. À Malinga Pamba, vous devez dormir chez l’habitant.

Depuis Isinlivi, si ça colle avec vos jours, vous pouvez rester une journée supplémentaire pour découvrir le marché aux animaux de Guantualo le lundi. Sinon, il y a aussi des possibilités de randonnée à la journée comme depuis Chugchilan d’ailleurs.

  • Petits conseils en vrac :

Tout au long de la boucle, c’est très sûr. Vous pouvez rencontrer des chiens peu aimables qui « protègent » la propriété. Ce sont en fait plutôt des alarmes que des animaux de compagnie. Si vous vous baissez pour ramasser un caillou, ils s’enfuient généralement très rapidement comme ils ont malheureusement l’habitude d’être maltraités. Sinon, vous pouvez faire un petit détour, ça fonctionne aussi.

Parfois, des enfants vous aborderont peut-être pour échanger quelques mots avec vous les gringos. Si certains vous demandent de l’argent, il ne faut bien sûr pas accepter.

Vous n’avez pas de distributeur sur la boucle, pensez donc à prendre avec vous suffisamment d’argent en espèces pour vos étapes (environ 20-30 USD/nuit entre l’hébergement et les repas). Certains hôtels acceptent le paiement par carte avec un supplément de 8% correspondant aux frais bancaires.

 

Voilà, je crois que vous savez tout. Si vous avez encore des questions, je suis à votre disposition. Pour une fois, je demanderai peut-être de l’aide aux p’tits jeunes de l’équipe qui sont bien plus sportifs que moi !

J’attends vos plus belles photos avec plaisir pour les partager avec toute la communauté de voyageurs sur Facebook et Instagram.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

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Nous sommes un couple (Yves 72 ans et Hélène 61 ans) et avons voyagé en Equateur uniquement avec les transports en commun. Ce n’est pas un problème, puisque les bus, nombreux, y sont confortables et très ponctuels, ce qui est important pour voyager sans vivre de « galère », les taxis aussi et j’oubliais : extrêmement bon marché !

Nous avions préparé notre plan de voyage en France, avant de partir :

- Un séjour en Amazonie, une grande première, à observer et dormir avec les animaux de la forêt ;

- faire la route des volcans : notre séjour étant de courte durée, nous avons privilégié 2 volcans : le Cotopaxi et le Quilotoa ;

- faire une pause détente avant la reprise du travail dans les sources d’eau chaude de Baños ;

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Pour nous aider dans cette tâche, nous avons beaucoup échangé par mail avec Léon, qui répond de manière très rapide et précise – Chapeau ! Un mail envoyé le soir avant de se coucher trouvait sa réponse le lendemain matin au réveil.

Avant que nous quittions la France, nous avions donc réservé un séjour de 4 jours/3 nuits en chambre matrimoniale au Cuyabeno Dolphin Lodge par l’intermédiaire de Léon (au prix de 250$/personne). Comme les séjours dans la réserve Cuyabeno commencent généralement les lundis, mardis, jeudis et vendredis, nous avons passé une journée à profiter des thermes de Papallacta (à 67 kms de Quito sur la route nous menant à la réserve) à l’Hosteria Pampallacta Termales et nous ne l’avons pas regretté, car nous sommes arrivés frais et reposés pour profiter pleinement de notre séjour dans la forêt amazonienne. Nous avions un peu récupéré de notre voyage (15 heures de vol), du décalage horaire (7 heures), et étions détendus par nos bains d’eau chaude et l’ambiance « cool » de cet hôtel. Nous avions pour nous deux seuls les bassins d’eau chaude (couverts ou pas) qui sont propres à l’hôtel. Le soir, on nous a préparé un feu de cheminée dans la chambre et rempli une grande baignoire en pierre de source thermale chaude dans la salle-de-bains (prix de la chambre : 55$/nuit avec PDJ).

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Nous avions également réservé les nuits que nous passions à Quito à Chez Léon Tradition, très bien situé à l’entrée du centre historique, d’un très bon rapport qualité/prix, toujours par l’intermédiaire de Léon (prix de la chambre : 47 $/nuit avec PDJ).

Nous avons rencontré le lendemain de notre arrivée, Chez Léon Tradition, François (un membre de l’équipe Léon et Tout Equateur). Très disponible, il nous a donné une mine de renseignements et de bons plans pour « peaufiner » la 2ème partie de notre séjour. Il nous a aussi fourni une carte de l’Equateur (5$) et prêté un téléphone portable pour le temps de notre séjour (assistance 7j/7 – 24h/24). C’est rassurant pour voyager dans un pays dont on parle la langue approximativement.

Cuyabeno Dolphin Lodge (réserve de Cuyabeno) :

Pour atteindre la réserve de Cuyabeno, le Lodge vient nous chercher à Lago Agrio, à 9h30 à l’Hôtel D’Mario (point de ralliement) où nous avons passé la nuit (prix de la chambre : 40$/nuit avec PDJ) et nous emmène jusqu’à « El Puente » en navette (2 heures de trajet environ) ; ensuite, nous prenons une pirogue à moteur pour le Lodge pendant encore 2 heures.

Notre groupe était constitué de 7 participants : 2 français (Lilli et Sébastien), 2 allemands (Yanis et Yasmine), 1 hollandaise (Marlien) et nous deux.

Notre guide Galo, 26 ans, menait de main de maître ce petit groupe. Comme je ne parle pas du tout l’espagnol, il s’est exprimé tout le long du séjour en anglais. Merci, Galo !

Mais il est vrai que pour profiter de la nature, il n’y a pas besoin de parler, juste d’ouvrir grand ses yeux et ses oreilles …

Galo avait aussi le don de repérer les animaux, là où personne ne voyait rien … !

Une expérience unique à faire au moins une fois dans sa vie. Plein de petites bêtes (pas de très grosses, car la végétation est si dense qu’elles ne pourraient pas y circuler facilement), telles la tarentule, l’araignée scorpion, les termites qui ont le goût de carotte, les fourmis celui de citron, parce que l’expérience n’est pas que visuelle, mais aussi gustative … sans oublier les moustiques très nombreux. Au-dessus, dans la canopée, c’est le domaine des singes, et des oiseaux (500 espèces dans la réserve de Cuyabeno) : perroquets, toucans, et d’autres dont nous avons oublié le nom … et nous avons même vu un paresseux et des dauphins roses.

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Nous sommes allés de nuit à la chasse aux boas et aux anacondas et on en a trouvés.

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Bien que les caïmans rôdaient sur les berges et les piranhas étaient bien présents, nous avons plongé de notre pirogue pour prendre un bain au coucher du soleil, dans la Laguna Grande. Un somptueux spectacle et un grand moment aussi !

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Nous avons aussi passé une journée dans une « Communauté », village indien au milieu de la forêt, à 2 heures de pirogue de notre Lodge. Yves et moi-même, nous ne sommes pas vraiment amateurs de tourisme « typique » avec animations organisées pour l’occasion, mais là, nous avons apprécié ce moment partagé avec les indiens, qui semblaient volontaires de préserver leurs traditions et leur culture. D’abord, ce que nous avons aimé est que nous avons été reçus dans un lieu dédié (une case) et ce sont les habitants qui venaient à nous (pas d’intrusion dans leur propre lieu d’habitation), ensuite, nous avons partagé notre repas confectionné ensemble et dialogué. On donnera une contribution à la « Communauté » de 8$ par personne.

A cette occasion, nous avons appris à réaliser des crêpes de Yucca (le manioc équatorien) : on déracine les tubercules de manioc, on enlève l’enveloppe qui les recouvre, on les lave, puis on les râpe. Là, danger ! La râpe, artisanale, est extrêmement acérée et vous pouvez y laisser un morceau de doigt ! On met cette pulpe râpée et humide, dans une natte de bambou, qu’on tord très fort pour extraire tout le jus. Ensuite, on fait cuire sur une grande plaque chauffée au feu de bois cette pseudo farine pour en faire de délicieuses crêpes, agrémentées à la sauce de thon. C’est excellent, simple et rapide !

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Le Chaman, guérisseur de la Communauté, a partagé avec nous ses expériences et répondu à nos nombreuses questions avec beaucoup de gentillesse et de passion.

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Il nous a expliqué que la potion composée de l’ayahuasca, mélangé à une autre plante, qu’il boit, crée chez lui des « hallucinations » qui l’aident à diagnostiquer le mal chez le patient, ensuite, avec le tabac qu’il fume, le « plumeau » de plantes qu’il agite, il aspire le mal et le recrache. Il avait la sagesse de reconnaître ses limites, et envoyait dans certains cas les patients à l’hôpital.

Il est passé ensuite aux exercices pratiques : Sébastien et Marlien, souffrant l’un d’un torticolis et l’autre d’un mal de dos se sont portés volontaires pour une flagellation à coups d’orties d’Equateur (les feuilles sont couvertes de piquants) dans le dos. Ils en sont sortis tout rouges et couverts de cloques. Quand cela s’est arrêté, ils ont déclaré avoir moins mal. Soigner le mal par le mal !

Nous sommes retournés à la civilisation, en empruntant les transports en sens inverse (pirogue à moteur pour remonter le Rio Cuyabeno pendant 2 heures, navette jusqu’à Lago Agrio pendant 2 heures et retour à Quito par le bus pendant 7 heures).

Je conseille un livre, qui fait écho à ce qu’on vit lors de notre séjour en Amazonie : « D’amour et d’Amazone – L’épopée d’Isabel Godin » d’Anthony SMITH.

Quito

Quito est une très jolie capitale, avec ses maisons toutes en couleurs, en amphithéâtre à une altitude de 2850 m. Elle me fait beaucoup penser à LA PAZ (en Bolivie), mais elle est beaucoup plus étendue sur 30 kms.

Là d’où on la voit le mieux est du sommet du Telefériqo qui nous transporte jusqu’au sommet de la Cruz Loma (4100m).

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Parmi les monuments à voir :

- La Compañia de Jesus, église richement décorée d’or (vous n’avez jamais vu autant d’or) ; par contre, le prix de l’entrée 8 $ pour ne pas même pouvoir prendre une photo est prohibitif … ;

- La Basilica del Voto Nacional, église néo-gothique qui domine la vieille ville ;

- La Cathédrale et le Palacio del Gobierno (palais présidentiel) qui entourent la Plaza Grande, toujours très animée. Assister à la relève de la garde tous les lundis à 11 heures est intéressant ; et vous permet d’approcher le Président Lénin Moreno, comme nous n’approchons jamais le nôtre…

- A ne pas manquer : Le Museo Guayasamin et la Capilla del Hombre, situés dans le quartier résidentiel de Bellavista, avec une très belle vue sur Quito. Oswaldo Guayasamin, est le peintre célèbre d’Equateur ; il a fait don de l’ensemble de ses œuvres à l’Etat équatorien et elles sont exposées dans sa propre demeure et dans la Chapelle de l’Homme pour les plus imposantes. Une exposition qui marque l’esprit par le génie de l’artiste !

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- Marché artisanal dans le quartier La Mariscal : un grand choix d’objets et textiles artisanaux à prix modérés.

Le Volcan COTOPAXI (5897 m) :

Nous quittons Quito (Terminal Quitumbe) en prenant un bus pour aller au sud sur la route des volcans. Première destination : le volcan COTOPAXI.

Nous avons fait le choix d’arriver dans le Parc National COTOPAXI par l’entrée Nord (la plus belle). Atteindre le pied du volcan en prenant les transports en commun n’est pas simple, mais nous avons eu beaucoup de chance.

D’abord, prendre le bus jusqu’à Machachi, à 1 heure de Quito. Ensuite, prendre un bus pour El Pedregal, qui circule pendant 1h30 sur une route pavée très raide. Se méfier ! Il y a très peu de bus qui font la jonction avec El Pedregal …Puis, marcher une petite demi-heure jusqu’à l’Hôtel et là, vous êtes récompensés au centuple de tous les efforts fournis. Le volcan apparaît dans toute sa splendeur, un cône parfait avec son sommet enneigé.

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Séjourner ici est un pur bonheur (demi-pension 30 $ par personne). De la salle-à-manger, comme de la chambre, vous avez une vue imprenable sur le Cotopaxi, par de grandes baies vitrées. C’est aussi là que j’ai mangé les meilleures truites saumonées de ma vie (l’hôtel est aussi une pisciculture). Vous pêchez votre propre truite, celle que vous mangerez, et elle vous est servie 20 minutes après dans votre assiette. Un record de fraîcheur !

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Je reviens aussi sur la grande chance que nous avons eue, puisque Marielle et Thierry, 2 français qui avaient, comme nous, l’intention de gravir le Cotopaxi le lendemain sont arrivés à l’heure du dîner. Ils ont donc été nos compagnons de voyage d’un jour et nous ont proposé très gentiment de monter dans leur voiture jusqu’au Parking, départ de l’ascension, distant de 12 kms de l’hôtel.

L’ascension se fait aisément par un chemin bien tracé. En un peu plus d’1 heure (200 m de dénivelée), vous arrivez au Refugio José Rivas (4800m). Nous sommes montés au-delà du refuge pour atteindre les 5000m (mon 1er 5000 pour moi !).Yves a regretté de ne pas avoir l’équipement pour arriver au sommet. Ce sera pour une prochaine fois !

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Attention aussi au brusque changement de temps. Montée par grand beau temps. Le temps de prendre un petit chocolat chaud au refuge pour nous réchauffer, le temps s´est mis au grand mauvais temps et nous sommes descendus sous l´orage, la grêle, et 20 cms de neige nous attendaient au parking.

Le volcan QUILOTOA (3914m) :

Nous souhaitions « mériter » ce magnifique lac de cratère, réputé être l’un des 14 plus beaux lacs du monde. C’est ce qu’on appelle couramment dans les guides la boucle du Quilotoa, randonnée de 3 jours à travers les collines andines, vallées, rivières et campagne dont l’objectif est le volcan Quilotoa.

Nous avons donc rejoint Machachi par le bus, et pris ensuite le bus pour Latacunga (1 heure de trajet). Nous avons passé la nuit à l’Auberge de Jeunesse Hostal TIANA (prix de la chambre : 32$/nuit avec PDJ) qui offre tout le confort et le nécessaire pour les backpackers. Nous y laissons une partie de nos affaires à la consigne.

Avec l’itinéraire en main (qu’on trouve sur le site d’Hostal Cloud Forest, Chugchilan) et l’application « maps.me » chargée gratuitement sur notre téléphone portable, nous sommes prêts pour attaquer le trek.

Jour 1 : On prend un bus pour Sigchos à 9h30 du terminal terrestre de Latacunga. Arrivée à Sigchos (2900 m) à 11h30, où nous avons rapidement pique-niqué (il y a quelques magasins alimentaires). Départ pour le trek à 13 heures, pour 14 kms et 5 heures de marche. Les paysages sont fantastiques, tous les terrains sont cultivés, même les plus pentus, le contact avec la population est facile et nous avons l’impression de remonter le temps en traversant les petits villages. Les dénivelées sont importants – cela ne cesse pas de monter et descendre et ce sera le cas tout le long du trek. Nous sommes un peu trop chargés, mais nous avons besoin d’un minimum pour être bien en arrivant le soir à l’hôtel (chaussures légères et vêtements chauds). Nous avons aussi dans nos sacs 2 litres d’eau par personne et le pique-nique du midi (commandé à l’hôtel). Nous arrivons à Isinlivi (3000 m) un peu exténués après avoir marché le long de la route goudronnée pendant 45 mn. Somptueux accueil à l’Hôtel Taita Christobal (demi-pension 15$ par personne) et la douche y est chaude !

Jour 2 : Départ à 8h30 pour Chugchilan (3200 m). La balade est de toute beauté. Une descente abrupte sur le Rio Toachi, au bord duquel nous faisons un super pique-nique, avant de le traverser sur un pont suspendu « un peu délabré », puis remontée rude de 400 m sur le versant en face, pour atteindre le mirador, d’où nous avons une vue à couper le souffle ! Et pour finir la journée, 2 kms sur la route goudronnée pour atteindre le village de Chugchilan. Ça, c’est vraiment le plus dur, ces fins de journée sur l’asphalte, alors qu’on en a déjà plein les pattes …Nous avons choisi de dormir à El Vaquero Hostal (demi-pension 20$ par personne) qui se situe à l’autre extrémité du village. Excellent choix pour son accueil, son dîner, la chaleur du foyer dans la salle-à-manger et nous avons même des draps et taie d’oreiller en fourrure polaire et une douche chaude ! Nous aurons donc mis 6h30 pour parcourir 12 kms.

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Jour 3 : Départ à 8h45 pour Quilotoa (3900m). C’est l’ultime étape avant d’arriver au lac de Quilotoa. Le chemin descend juste derrière l’auberge. Nous nous faisons expliquer le chemin à emprunter auprès de nos aubergistes. Il n’y a pas (ou peu) de panneaux indicateurs sur la boucle et heureusement que nous avions l’aide de « maps.me » pour nous diriger …

Après une descente raide de 400 m, puis une montée encore plus raide (400m aussi), nous atteignons le petit village de La Moya ; un beau sentier à flanc de montagne nous amène jusqu’au village de Guyama, puis une dernière montée jusqu’au cratère, mais la fatigue des derniers jours, l’altitude, les sacs lourds, et la forte chaleur se font sentir… Et c’est avec une joie immense que nous débouchons à 15 heures sur la Caldeira, d’une beauté époustouflante ! L’eau en contrebas est d’un bleu émeraude.

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Comme nous n’en avons pas encore assez fait, ou plutôt parce que nous ne savions pas dans quoi nous nous engagions, nous n’empruntons pas le sentier de crête (à droite) qui nous mènerait en 1 heure au village de Quilotoa, mais celui qui passe à flanc du cratère. Il est par endroits très exposé (c’est ce qui fait son charme), parfois peu tracé, mais il est très sauvage (quelques lamas, lapins et même un âne). Nous arrivons à l’Hôtel Chukirawa (demi-pension 47$ pour 2) à 17h30, nous aurons mis 7h30 pour faire le trajet. La prestation est décevante (par rapport aux hôtels que nous avons connus sur la boucle), mais nous sommes maintenant dans un « spot touristique » !

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Baños :

Nous avons prévu de nous reposer avant de reprendre l’avion pour la France. Quoi de mieux que de faire trempette dans les bassins d’eau chaude de Baños ?

Pour rejoindre Baños, nous prenons un bus qui relie Quilotoa à Latacunga (à 9h30) en 2 heures de trajet ; puis un autre qui relie Latacunga (après avoir récupéré nos affaires à l’Hostal TIANA) à Baños en 2 autres heures (changement de bus à Ambato).

Une bonne adresse pour dormir au calme et avec vue sur la ville : Hôtel Llanovientos (prix de la chambre : 24$/nuit sans PDJ). Il se situe en hauteur et cela vous oblige à monter une pente assez raide pour y parvenir.

C’est sur le chemin des Thermes El Salado : Repos et détente totale dans les eaux chaudes, sorties du volcan Tungurahua. L’eau, couleur rouille, vous apporte un bienfait immédiat (la température oscille entre 30° et 42°).

Un bon restaurant pour finir la journée en beauté : Killu Wasi, au centre-ville (37$ pour 2).

Le lendemain, on prend un café (le meilleur que nous ayons bu en Equateur) au Café Hood, le café « branché », où tous les clients sont européens.

Puis, on prend le bus urbain à 11 h qui nous amène à la Casa del Arbor, tout en haut de la montagne, pour y faire un tour de balançoire dans le vide, rien de bien extraordinaire !

De là, nous sommes redescendus à Baños par un superbe sentier en 3 heures : étape à l’Hôtel Luna Runtun (pour le plaisir des yeux), au Café del Cielo (avec une vue plongeante sur Baños, 300 m plus bas), et pour finir au Mirador de la Virgen, avant d’attaquer la descente de 600 marches. Un très beau circuit !

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La spécialité de Baños, c’est la melcocha, pâte à base de sirop de canne, dont on peut assister à la fabrication dans les magasins de la ville. Excellent !

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C’est la fin de notre aventure en Equateur, avec le désir d’y retourner !

Voyage du 22 octobre 2017 au 10 novembre 2017.

Nous voilà de retour sur le forum mais pour, cette fois, vous faire un petit compte-rendu de nos 4 semaines en Equateur en Août dernier, voyage magnifique qui donnera, nous l’espérons, à d’autres l’envie de découvrir ce fabuleux petit pays. Après avoir pris de nombreux conseils sur les forums, avoir minutieusement préparé notre itinéraire et accompagnés avant et pendant par l’équipe de « Tout Equateur » que nous remercions particulièrement, nous nous lançons dans l’aventure …Voilà donc le détail de notre itinéraire (tous les hébergements ont été réservé à l’avance). Nous sommes 3 : un couple et notre dernier, ado de 15 ans, habitué à voyager.

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  • Jour 1 : dimanche 30 Juillet

Départ pour Quito depuis Paris avec la compagnie Lufthansa qui est parfaite (avions à l’heure, repas plus que corrects, beaucoup de films- en français -sur le vol transatlantique) .Vol payé 995e /pers. pris 9 mois en avance. Les 2 escales s’enchaînent sans souci (Francfort et Panama).Partis à 6h de Paris nous arrivons à Quito à 21h et quelqu’un nous attend pour le transfert à l’hôtel « Quito Airport Suite », à 10 mn de l’aéroport. A l’hôtel, l’accueil est chaleureux, la chambre est basique mais  grande et située dans un jardin, très bien pour une première nuit proche de l’aéroport.

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  • Jour 2 : lundi 31 Juillet

Retour à l’aéroport pour un départ matinal pour Lago Agrio : nous partons pour l’Amazonie ! Bien secoués par le petit avion à hélices d’une cinquantaine de places, nous pouvons admirer nos premiers volcans enneigés. Moins d’une heure plus tard, nous sommes accueillis par l’équipe du « Dolphin Lodge » à la descente de l’avion. Puis 1h30 de voiture et 1h30 de pirogue à moteur plus tard nous voilà – enfin ! – arrivés (on aura quand même enchaîné 4 vols depuis Paris…) à notre lodge au milieu de la forêt.

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« Lodge » est peut-être un grand mot pour ceux qui aiment leur confort : les chambres sont spartiates et, les murs ne montant pas jusqu’au plafond, toutes les petites bêtes sont accueillies dans la chambre (mais il n’y a aucun moustique !) mais les bungalows sont noyés dans la végétation. Bref, nous on a adoré ! Tous les repas sont excellents et pris en commun sur des grandes tables.

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Et surtout, un ponton se trouve au bord du Rio Negro et offre une vue sur la nature environnante et sur les 2 dauphins qui ont élu domicile à quelques dizaines de mètres …C’est fabuleux ! Tout juste arrivés, nous avons déjà le sentiment que ce pays va nous plaire… De plus nous avons une chance incroyable avec le temps : chaleur (mais pas trop et pas de moiteur) et ciel bleu (qui durera pendant tout notre séjour ici). En pirogue, nous avons déjà vu quelques singes et oiseaux (martins-pêcheurs , cormorans..). Au coucher du soleil, balade en pirogue jusqu’à un lac, sorte de mangrove mais aux arbres énormes dont le tronc est plongé dans l’eau, un des plus beaux paysages qu’il nous a été donné de voir (et pourtant nous avons déjà pas mal voyagé !). Nous pouvons nager dans cette eau tiède et noire : c’est vraiment magique. Les caïmans et les piranhas nagent plus au bord et nous laissent tranquillement profiter de ce bon moment ! Au retour nous verrons grâce aux bons yeux de notre guide Camillo 1 paresseux, des singes à grosses queues et des oiseaux. Dîner et nuit au Dolphin Lodge.

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  • Jour 3 : Mardi 1er Août

Départ le matin pour 2h30 de balade dans la jungle, où nous verrons essentiellement des insectes, des grenouilles et nous apercevons  des pécaris puis 2h de pirogue à travers la Laguna Grande et les bras de rivières aux alentours. Les paysages sont vraiment magnifiques. Nous voyons nos premiers Hoatzins, considérés comme les oiseaux modernes les plus anciens encore existants. L’après-midi est consacré à la détente et nous en profitons pour aller nager devant le lodge à la rencontre des dauphins. Nous resterons à une vingtaine de mètres d’eux pour ne pas les effrayer. Cela restera pour nous un moment inoubliable ! Le soir retour en barque au coucher du soleil à la Laguna Grande pour se baigner à nouveau puis petite marche nocturne pour voir des tarentules, grenouilles et chauve-souris. Dîner et nuit au Dolphin Lodge.  (sur la 2ème photo, la petite tache claire à droite, c’est un dauphin)

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Jour 4 : Mercredi 2 août

Départ en barque, toujours sous un grand soleil, pour la visite d’une communauté Siona avec laquelle nous allons partager la journée. Nous sommes un petit groupe de 8,  toujours accompagnés de notre guide Camillo. Sur le trajet d’environ 1h15, nous voyons des oiseaux (perroquets, cormorans, aigles), beaucoup de papillons (dont les beaux morphos bleus), des singes (petits ouistitis…). Là -bas, pas de danse traditionnelle ou de folklore, nous vivons une journée hors du temps qui nous permet de découvrir et partager les traditions de ce peuple indigène : ramassage, nettoyage et râpage des racines permettant de fabriquer des galettes ressemblant à du pain (un sacré boulot, très fatigant!), pressage des fèves de cacao pour fabriquer notre chocolat…puis dégustation. Ensuite, dans la jungle, nous rencontrons le chamane : explications puis dégustation de boissons (un peu de plantes et beaucoup d’alcool, ça arrache !) puis …à découvrir sur place.. !

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A peine rentrés au lodge en milieu d’après-midi, nous enchaînons avec une balade nocturne (il fait nuit vers 18h en Equateur), baignade puis recherche de caïmans. Pour nous épater, Camillo sort de l’eau un BB caïman d’environ 1 mètre, trop mignon (c’est un Black Caïman) ! Il nous montre aussi un petit boa qu’il est bien le seul à avoir repéré dans un arbre de la mangrove. Encore une excellente journée qui s’achève par un très bon repas. Malheureusement plus de batterie pour mon appareil photo car les coupures d’électricité sont fréquentes et les appareils ne peuvent être chargés que quelques heures par jour….quand ça fonctionne (penser à prendre une batterie de secours).

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  • Jour 5 : jeudi 3 Août

A 5h30, nous prenons la pirogue pour assister au lever du soleil sur la Laguna grande. En chemin nous croisons des dauphins et certains arbustes sont recouverts de hérons. Il n’y a pas de mots pour décrire cet endroit, c’est tellement magnifique,  nous espérons que l’homme préservera pour toujours cet environnement unique…car les forages pétroliers se rapprochent dangereusement.. Après une balade sur un autre bras du fleuve nous retournons au lodge pour le petit-déjeuner puis c’est l’heure du départ…

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Les 2h de pirogue au retour nous permettent d’admirer une dernière fois cette jungle, nos derniers singes, caïmans martins-pêcheurs, libellules. Puis retour à la civilisation, pique-nique vite avalé au débarcadère et voiture pour le retour à l’aéroport de Lago Agrio. C’est en arrivant à l’aéroport que les choses se gâtent ! Nous essuyons un énorme orage sur la route (mauvais présage…) et nous réalisons à quel point nous avons eu de la chance pendant nos 4 jours au lodge…Nous attendons quelques heures à l’aéroport car nous sommes en avance. Nous nous amusons d’abord du fait d’être tous seuls dans ce petit aéroport (excepté un gardien). Nous allons vite déchanter…Une heure avant l’heure du décollage, nous commençons à nous inquiéter de ne voir toujours personne…Renseignements pris auprès du gardien, il n’y a pas de vol, notre vol n’est ni annulé ni reporté, il n’existe pas !!! Et pourtant nous avons bien notre billet en main pris sur le site de la Tame …Ce « Foutu » gardien aurait pu nous interpeller (on parle un peu l’espagnol et on avait téléchargé les traducteurs en cas de besoin) au lieu de nous voir attendre pendant 3h !!! Il attendait juste qu’on s’en aille pour partir aussi et fermer l’aéroport. Il est 17h30 et nous n’avons aucune envie de dormir à Lago Agrio et de prendre le bus du lendemain qui nous ferait perdre une journée. Nous appelons donc au secours « Tout Equateur » : Adrien nous conseille alors de prendre le bus qui part pour Quito à 18h20 (merci Adrien pour ta gentillesse, tous tes conseils et pour avoir prévenu l’hôtel de notre retard !). On fonce à la gare routière et c’est parti pour la plus mauvaise nuit de notre séjour : lumière, films à fond et 2 contrôles de police qui nous obligent à descendre pour vérifier les bagages (c’est à ce moment-là que Gary se fait dérober son casque, attention à vos affaires dans les bus !). Nous arrivons à 1h30 du matin à la gare routière de Quito, taxi pour notre hôtel, le « Chez Léon Colonial », et fin de nuit plus confortable.

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  • Jour 6 : Vendredi 4 août

Malgré la nuit courte et agitée nous sommes debout tôt, pressés de découvrir la ville. Après le petit déjeuner agréable dans le patio, nous rencontrons la sympathique équipe de « Tout Equateur », Adrien qui nous a bien aidé la veille et mettons au point les derniers détails de notre itinéraire. Puis, aujourd’hui, c’est la visite de Quito qui est prévue. Nous partons tout d’abord en taxi pour les bureaux de la Tame, bien décidés à nous faire rembourser notre vol-fantôme. Après 2h de discussion et d’attente, nous finissons par obtenir le remboursement en liquide, petite victoire mais belle perte de temps…Ensuite visite de la vieille ville .D’abord la « Basilica del Voto National » : très sympa de monter en haut des tours (pour ceux qui n’ont pas le vertige) avec une jolie vue sur les toits.

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Nous déjeunons dans un excellent petit secret de Léon proche de la Basilique (de loin le meilleur rapport qualité-prix de tout le séjour) tenu par un couple franco-équatorien , le cadre est charmant et la nourriture très fraîche et bien cuisinée : à ne pas rater ! Ensuite direction la cathédrale sur la Plaza Grande puis le palais du gouverneur et la Compania, impressionnante église recouverte d’or. Dernier monument : le couvent de San Fransisco renfermant des expositions de tableaux et d’objets. La visite toute proche du magasin Tianguez est sympa avec son dédale de petits tunnels. La Casa del Sucre étant fermée, nous prenons un taxi pour « El Panecillo », célèbre colline au sommet de laquelle se trouve la statue de la vierge en aluminium. La vue est sympa, au pied de la vierge beaucoup d’Equatoriens font du cerf-volant.

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Le soir, nous allons manger sur la Ronda toute proche de notre hôtel. C’est vraiment une bonne idée, on est vendredi, c’est très animé et…nous sommes presque les seuls touristes. Beaucoup de spectacles de rue : acrobates, danseurs, peintres (nous achetons un graff), une super ambiance pour une super soirée. A conseiller vivement pour une fin de semaine .

Nuit « Chez Léon Colonial » : bien placée, chambre basique mais immense, accueil sympa et grands espaces communs.

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  • Jour 7 : samedi 5 août

Ce matin nous prenons possession de notre voiture que nous garderons 9 jours. Adrien nous accompagne ce qui nous rassure car le loueur ne parle pas anglais et nous ne parlons pas couramment espagnol. La voiture est livrée à notre hôtel ce qui est bien pratique mais il manque le GPS. Nous perdrons 2h, le temps de retourner à leur agence et d’attendre qu’ils partent en acheter un. Un autre couple de français est dans le même cas que nous ce qui nous permet de discuter et d’échanger des bons plans, nous aurons le plaisir de les revoir, bien plus tard, aux Galápagos.

Ça y est, c’est parti, nous voilà au volant de notre « Grand Vitara » mais il est déjà 11h…Nous prenons la route de la Mitad del Mundo : musée, monument, ligne de l’Equateur, photos et tampons sur nos passeports, nous jouons les parfaits touristes ! Il y a du monde et une équatorienne interpelle Gary et lui demande sa taille (il fait 1m86) : il apparait comme un géant, les équatoriens sont en effets de petite taille. Nous visitons le musée Inti Nan, amusant avec ses expériences plus ou moins crédibles et déjeunons rapidement au Subway.

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Nous reprenons la route pour Mindo mais, compte-tenu du retard pris le matin à cause de la voiture et le fait que nous avons pris tout notre temps à la Mitad del Mundo, nous n’y arrivons que vers 16h.Le Mariposario est fermé et il pleut légèrement. N’ayant pas le courage de partir randonner, nous nous rabattons sur la piscine de la « Bicok Lodge »  où nous avons réservé pour 1 nuit puis nous ferons une promenade autour de l’hôtel. Cet endroit est magnifique : le propriétaire, français, ancien architecte, a soigné la décoration et les chambres sont noyées dans la végétation. Ce sera l’hôtel le plus raffiné de notre séjour. Nous dînons sur place d’un excellent repas dans un cadre très romantique. Nous regretterons de n’y avoir passé qu’une seule nuit d’autant plus que l’accueil est charmant !

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  • Jour 8 : dimanche 6 Août

Après le très bon petit-déjeuner  près de la piscine, nous partons au « Mindo Canopy adventure » composé de 10 tyroliennes dont la plus haute est à 80 m au-dessus de la canopy et d’un saut de tarzan plus qu’impressionnant …Un moment sympa dans la nature. Nous allons ensuite au Mariposario où nous pouvons  admirer des papillons de toutes les couleurs et les prendre sur nos mains.

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Nous prenons ensuite la route pour le  Cotopaxi. Etant dimanche, le contournement de Quito est rapide et, le GPS, bien pratique  nous amène à bon port.  Nous arrivons vers 16h à l’auberge « Los Mortinos » situé à 3km avant l’entrée Nord du parc national. Le site est magnifique, une grande balade nous permet de découvrir les environs, de voir nos premiers lamas et une belle éclaircie nous fait découvrir le sommet du Cotopaxi avec ses neiges éternelles. Le soir, le dîner est servi dans la grande salle de l’hacienda. Si le site et les parties communes sont superbes, le prix reste élevé pour le pays et les chambres petites et basiques (…ou encore plus chères).

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  • Jour 9 : lundi 7 Août

Malgré le confort des lits, nous avons mal dormi (et ce sera récurrent pendant tout notre séjour), sans doute à cause de l’altitude car nous sommes à plus de 3600m. Après l’excellent petit-déjeuner avec une vue splendide sur la nature environnante, nous reprenons la route pour le parc national du Cotopaxi tout proche. En partant, nous avons la triste vision du petit poulain, aperçu la veille avec sa mère, mort noyé et de froid dans son pré pendant la nuit puis celle, plus gaie, d’un petit renard assis au bord de la route. Nous verrons dans le parc un autre renard, une belette, des chevaux et taureaux sauvages ainsi que quelques oiseaux.

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Nous sommes les premiers sur le parking et partons à l’assaut du Cotopaxi jusqu’au refuge. Ce n’est pas une partie de plaisir : le temps est médiocre, le vent est glacial, il y a du grésil et la vue est totalement bouchée. Nous sommes d’ailleurs presque seuls. Malgré notre équipement, gants, bonnets, foulards, nous sommes frigorifiés mais tellement fiers d’être montés aussi haut (4864 m tout de même !). Il nous aura fallu 40mn pour monter mais la moitié du temps pour descendre, poussés par le vent, et pour rejoindre la voiture. En arrivant, chauffage à fond…Pour nous sécher, nous faisons le tour de la lagune de Limpiopungo : pas d’animaux mais de jolies fleurs et de beaux paysages. Nous avions pris des boxlunchs (chères et succinctes) à l’hôtel mais une petite halte au point d’information du parc nous permet de les compléter pour un prix dérisoire et de manger chaud.

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Nous traversons ce joli (petit) parc jusqu’à la sortie Sud. Ce parc est plus petit que ce que j’imaginais et nous arrivons plus tôt que prévu à notre prochain hébergement à Saquisili, « Las Mercedes ». Nous en profitons pour nous promener et faire quelques achats dans cette petite ville (où nous reviendrons quelques jours plus tard pour le marché de jeudi après notre boucle pour le Quilotoa). A l’hôtel, l’accueil du propriétaire est sympathique, il nous allume un feu de cheminée, nous offre des boissons chaudes et nous mangerons en sa compagnie le soir. Nous prenons possession de notre petit appartement indépendant et au calme.

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  • Jour 10 : mardi 8 Août

Nous laissons notre voiture à l’hôtel pour 3 jours avec les bagages et partons légers en bus pour commencer la boucle du Quilotoa. Le propriétaire nous accompagne avec gentillesse à la gare routière de Saqisili et, 10 mn plus tard, nous arrivons à Latacunga. Pendant que nous attendons notre autre bus qui part à 9h30 et qui est direct pour la lagune, nous recroisons avec plaisir une famille de français rencontrés en Amazonie : l’occasion à nouveau de prendre des nouvelles et d‘échanger les bons plans. Ils reviennent de la boucle du Quilotoa où ils se sont un peu perdus ce qui nous inquiète un peu ! Le temps dans la vallée est gris mais se dégage au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude ce qui nous permettra d’admirer la lagune avec un peu de soleil depuis le point de vue. Nous achetons quelques snacks puis, il est déjà midi et il nous faut songer à démarrer notre randonnée pour Chugchilan.

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C’est 4h30 plus tard que nous arriverons à ce petit village. Nous sommes de bons marcheurs (mais avons passé la cinquantaine) et nous avons trouvé la marche difficile (elle est pourtant réputée plus facile dans ce sens..). Elle nous semble à réserver aux bon marcheurs sans enfant en bas âge. Des montées qui montent bien, des revêtements sableux ou pierreux …On perd régulièrement la trace de l’itinéraire à prendre (malgré les informations du site du Cloud Forest) mais  l’application Maps.me téléchargée auparavant sur notre portable nous remet régulièrement sur le bon chemin. Le temps est idéal, soleil, quelques nuages, il ne fait ni trop chaud ni trop froid mais, surtout, les paysages sont sublimes et variés et nous ne croiserons qu’une dizaine d’autres touristes sur la journée. C’est donc fatigués mais heureux que nous arrivons à Chugchilan à l’hôtel « El Vaquero » : c’est le gros gros coup de cœur du séjour ! Tout est parfait : la vue, la décoration (comme un chalet de montagne), la nourriture, l’accueil et la gentillesse incroyable du propriétaire et le prix très bon marché pour une demi-pension. Nous dînons près du poêle d’un excellent et copieux repas, notre hôte étant aux petits soins avec nous, puis nuit sous une tonne de couvertures bien douces !

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  • Jour 11 : mercredi 9 Août

Nous quittons avec grand regret notre charmant hôtel et poursuivons notre randonnée vers Isinlivi. La marche est plus longue mais toute aussi belle que la veille : nous traversons de minuscules villages, échangeons quelques mots avec les habitants, regardons les gens travailler dans les champs, certains forcent l’admiration, telle cette femme cultivant son champ avec une seule jambe… Nous croisons des animaux attachés au bord du chemin : ânes, moutons, cochons, veaux…

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Les enfants nous observent : certains sont timides, d’autres viennent nous tenir la main. Nous faisons une longue pause-déjeuner au bord de la rivière où nous dégustons la lunch box préparée par « El Vaquero ». Nous croisons 3 ou 4 groupes de marcheurs qui font la boucle dans l’autre sens, comme on les plaint, ce doit être encore plus dur !

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Certains d’ailleurs abandonnent et prennent les chevaux qui leur  sont proposés en cours de route par les locaux…Nous arrivons après 5h30 de randonnée à Isinlivi, à l’auberge « llullu llama » en compagnie, depuis plusieurs heures, d’un gentil chien qui habite le village et qu’un touriste nous a demandé de raccompagner chez lui. Comme j’avais lu sur les forums avant de partir, quelques autres chiens paraissent plus agressifs (mais cela reste une minorité) et les menacer simplement de leur lancer quelques pierres suffit à les faire fuir. L’application Maps.me nous a encore bien aidée, d’autant plus qu’elle nous donne le dénivelé et le temps de marche restant. Notre nouvel hôtel est très bien lui aussi : nous avions réservé un petit bungalow avec cheminée, bien agréable le soir et, après ces 2 jours de marche, le spa est vraiment le bienvenu. Le repas du soir est excellent et nous nous couchons avec le sentiment d’avoir encore vécu une bien belle journée !

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  • Jour 12 : jeudi 10 Août

Le lever est matinal car nous avons réservé un taxi à 6h pour rejoindre Saquisili et son marché. Nous emportons le petit-déjeuner qui a été préparé pour nous le matin et partons pour un peu moins de 2h de route. En chemin, le chauffeur nous propose des arrêts-photos aux belvédères, il est vrai que le paysage est magnifique, nous croisons même encore un petit renard.

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Nous récupérons notre voiture laissée à l’hôtel « Las Mercedes » et partons en direction du marché aux animaux. Après avoir demandé notre route 5 ou 6 fois, nous le trouvons enfin, un peu à l’écart de la ville. Il est amusant de voir les bébés alpagas et lamas, les petits cochons tenus en laisse, les jolis moutons…même si pour les amis des bêtes il est toujours difficile de voir quelques scènes de brutalité : porcelets et agneaux soulevés ou tirés par une patte, vache à la tête ensanglantée…

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Nous quittons ce marché pour les autres situés en centre-ville : c’est immense, bruyant, coloré, odorant et très authentique avec les habitants de la campagne habillés de façon traditionnelle et une très faible présence touristique. Nous re-petit-déjeunons au marché : avocat, purée de maïs.., nous achetons des cubes de canne à sucre et d’excellentes galettes de fromage. Il est facile pour moi de repérer mari et enfant dans cette foule, ils dépassent tout le monde d’une tête ou deux !

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Nous reprenons la voiture pour notre prochaine destination : Banos , à 2h de là. Nous déposons nos bagages à l’hôtel « Chimenea » puis partons voir le site très touristique de la Casa Del Arbol. Il y a du monde mais finalement peu d’attente et, pour un coût modique, l’attraction est amusante.

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Nous y déjeunons du breakfast donné par le Lllullu llama. Nous visitons ensuite la petite ville de Banos : c’est animé et plutôt sympa. Nous prenons des renseignements pour la visite des cascades le lendemain puis allons à pieds vers 18h aux bains de « Las Piscinas de la Virgen » proches de l’hôtel. Un peu surpris tout d’abord par ce lieu qui semble un peu « vieillot », nous finissons par apprécier l’ambiance. C’est noir de monde, aussi bien des locaux que des touristes. Il est impossible de rentrer dans certains bains, trop brûlants ou glacés. Un bon moment, sympa et amusant. Après un repas pris dans un petit resto où nous testons les plats locaux, nuit calme à l’hôtel Chimenea, qui possède une piscine …mais trop froide, elle, pour y glisser le moindre orteil.

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  • Jour 13 : vendredi 11 Aout

Nous prenons notre petit-déjeuner au Chiménéa : la vue sur les cascades depuis la terrasse est sympa, mais c’est un peu cher et peu copieux. A 8h, nous allons chercher des vélos pour la descente de la route des cascades. La première partie du chemin est quelconque mais devient plus jolie après le premier tunnel. Il y a peu de côtes, ce qui est bien agréable. Nous faisons un premier arrêt à la cascade « Manto de la Novia » et prenons une tarabita pour traverser le rio (attention quand même pour  ceux qui ont le vertige !). Sur l’autre rive, une petite balade sympa nous permet de traverser des vergers et d’arriver plus près de la chute. Nous reprenons nos vélos jusqu’à « Paillon del Diablo ». La chute est impressionnante et il est amusant de se glisser par un tunnel étroit à l’arrière de la chute et de se faire mouiller. Le retour sur Banos se fait en camion pour 10$. Il est 12h15 et nous allons au Mercado pour trouver à manger : tout est délicieux, y compris les batidos aux fruits frais.

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Nous partons ensuite en direction de Riobamba par une jolie route et nous y arrivons après moins de 2 h. Nous nous installons à l’hôtel « Montecarlo ». L’accueil est chaleureux mais la chambre est bien petite et l’unique fenêtre donne sur le hall. Par contre, son emplacement est pratique et, sur réservation, il est possible d’avoir accès à un garage. Nous allons  confirmer notre réservation pour le lendemain à l’agence « Pro-bici » toute proche. Le responsable est incroyable de gentillesse : tout nous est expliqué avec des photos, des plans, il vérifie la météo et nous essayons sur le toit de l’immeuble les vélos et tous les équipements de protection. Nous avons la chance à ce moment-là de voir depuis la terrasse une grande parade dans les rues avec musique et danseurs de toutes les régions d’Equateur. Nous faisons quelques courses pour le lendemain puis dînons au restaurant du Monte-Carlo.

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  • Jour 14 : samedi 12 Août

Nous avions demandé la veille  à pouvoir prendre notre petit-déjeuner plus tôt et on nous laisse l’accès à l’arrière-cuisine et au frigo, sympa ! A 7h30, Danielo, de Pro-bici, vient nous chercher pour passer la journée sur les pentes du Chimborazo. Ce jour-là, nous sommes les seuls clients et donc, au lieu d’avoir 2 guides, un en voiture et un en vélo, seul Danielo nous accompagne et conduira le 4×4. Il nous donnera des points de rendez-vous le long du chemin ainsi nous pourrons descendre à notre propre rythme, ce qui finalement nous conviendra bien… Ce matin , nous avons la grande chance d’avoir un ciel entièrement bleu et le volcan avec ses neiges éternelles est magnifique, entièrement dégagé. Nous nous arrêtons au parking situé à 4800m et faisons à pieds le chemin qui nous mène au premier refuge à 5100m. Les conditions météo sont bien plus favorables qu’au Cotopaxi, la montée est moins dure et nous ne souffrons pas du froid. A la lagune nous trouvons un tout petit morceau de glace : ici aussi, le réchauffement climatique se voit et les glaciers reculent.

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Après 1h20A/R, nous retrouvons le parking et Danielo a préparé nos vélos. Après nous être transformés en robocop (casque, coudières, genouillères), la descente peut commencer : environ 2000m de dénivelés/40Km de descente pour retourner jusqu’à la banlieue de Riobamba. Equipés d’un talkie-walkie en cas de besoin, nous empruntons les chemins et retrouvons la voiture à intervalles réguliers pour éviter de nous perdre…Nous sommes la majorité du temps seuls, entourés de paysages magnifiques et variés.

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Nous rencontrons des troupeaux de graciles vigognes. Selon l’altitude le paysage change : d’abord « lunaire » puis le páramo , les prairies et enfin les cultures. Les chemins sont difficiles : sable, cailloux, tôle ondulée et les mains se crispent sur le guidon : 1 chute chacun, mais sans gravité. Nous faisons un détour vers la petite forêt de polylépis, petits pins aux troncs noueux (on dirait une forêt de sorcières), et aussi vers un petit site Inca et une source d’eau légèrement gazéifiée. En bas du volcan, nous nous mélangeons aux troupeaux de moutons et de lamas. Nous revenons vers 18h à notre hôtel, enchantés par cette journée exceptionnelle. Nous remercions Danielo pour sa patience et sa gentillesse ! Il a contribué à faire de cette journée une journée mémorable. Si vous êtes en bonne condition physique, n’hésitez pas, allez dévaler les pentes du Chimborazo !

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Le soir, nous partons à la recherche d’un endroit où manger mais Riobamba n’est pas Banos, nous nous rabattons sur un petit fast-food…puis deuxième nuit à l’hôtel Monte-carlo.

  • Jour 15 : dimanche 13 août

Aujourd’hui, nous avons une longue route : nous partons pour Cuenca avec 2 arrêts prévus. Premier arrêt pour les ruines d’ Ingapirca. Pour ceux qui, comme nous, n’ont pas vu d’autres sites Incas majeurs, la visite est intéressante …mais nous savons maintenant où se trouvent tous les touristes : ici ! Nous déjeunons sur place d’une bonne truite au « Cabanas el Castillo », almuerzo pour 3.5$.

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Notre deuxième arrêt est pour le zoo de Cuenca « Bioparque Amaru » : le but est de découvrir les espèces locales difficilement visibles dans la nature. Le site est joli, sur un flanc de montagne avec une belle vue très étendue sur Cuenca. Les cages sont globalement bien aménagées et joliment présentées même si certaines nous semblent un peu petites pour leurs locataires…

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Nous arriverons à 18h à Cuenca, heure de rendez-vous pour rendre notre voiture à notre hôtel « La cigale », tenu par une propriétaire marseillaise. C’est une auberge de jeunesse à l’ambiance décontractée, bien décorée, et nous dînerons sur place en écoutant un orchestre jouer. C’est animé et très sympa…

  • Jour 16 : lundi 14 Août

La journée est consacrée à la visite de Cuenca. Tout de suite nous tombons sous son charme avec ses maisons aux jolies façades, ses rues ayant pour perspective les montagnes…Nous voyons d’abord la cathédrale de la Immaculada Conception qui est splendide et qui nous permet, du haut de son toit, d’avoir une très jolie vue sur la ville. Ensuite nous visitons l’ancienne cathédrale, l’église del Sagrario dont l’intérieur, entièrement peint, est magnifique. Nous passons par le marché aux fleurs puis, à la Casa del Mujer, proche de la Plaza de San Fransisco, nous achetons des petits animaux en Tagua (ivoire végétal). Nous déjeunons au marché central d’un délicieux repas : cochon grillé et céviche.

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L’après-midi, nous partons essayer des panamas à la Casa del Sombrero puis allons voir le surprenant tout petit musée des squelettes. Nous enchaînons avec le musée des cultures aborigènes qui renferme de superbes pièces en céramique et en métal datant des civilisations pré-incas et incas. Nous faisons une petite pause à « Angellus » pour manger des glaces et des gâteaux puis allons déambuler le long du rio Tomebamba où nous photographions les belles façades des maisons anciennes. Nous arrivons au jardin du musée Pumapungo : il renferme de grandes volières aux oiseaux rescapés de trafic et des essences de plantes variées.

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La ville est d’autant plus agréable à visiter qu’elle est petite  avec des centres d’intérêt proches. Le soir, nous dînons au très bon « Pédir de Boca », non loin de « La cigale ».

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  • Jour 17 : mardi 15 Août

Aujourd’hui, nous souhaitons visiter le parc Cajas. Nous prenons un taxi pour la gare routière puis un ticket de bus pour Cajas, bus censé partir à 9h15. Ne voyant toujours pas notre bus arriver à 9h10, nous allons nous renseigner : non, pas de bus « il est cassé ». Ah bon ? On file se faire rembourser les tickets et on saute dans un autre bus pour Guayaquil qui nous dépose devant la lagune de Toreadoras. Le temps est clément, nuage et soleil, et nous partons randonner en compagnie d’un couple rencontré à la gare routière. Nous empruntons le chemin  numéro 1 (rouge) qui nous permet de faire une grande boucle dans de beaux paysages de lagunes, de páramo, de forêts de polylépis mais il y a très peu d’animaux, uniquement quelques rares oiseaux. A la fin de la balade, nous nous postons au bord de la route pour faire signe à un bus en direction de Cuenca puis prenons un taxi directement pour le musée « Pumapungo » qui était fermé la veille (lundi) : la visite est intéressante avec des objets et des reconstitutions d’habitats des différentes cultures indigènes d’Equateur…et quelques têtes réduites…

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Le soir, il y a une messe et une petite procession (nous sommes le 15 Août). Nous partons à la recherche d’un restaurant. C’est animé : Il y a du monde dans les rues et dans le parc, beaucoup font du footing ou de la gym. Nous passons notre troisième nuit à la Cigale, bercés par la musique live d’un petit orchestre avec une harpiste.

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  • Jour 18 : mercredi 16 Août

Aujourd’hui, c’est le départ pour les  Galapagos. Voulant éviter le temps de route pour Guyaquil et une nuit sur place, nous avons opté pour l’avion avec une escale : Cuenca à Quito et Quito à Baltra. Nous avons préféré cette option moins fatigante et, même si pendant l’escale d’1h10 il a fallu récupérer les bagages pour les faire réenregistrer, tout s’est bien déroulé.

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Ensuite, à l’aéroport de Baltra, nous prenons le bus pour la lagune puis un petit bateau-taxi puis 3/4 d’heure d’un autre bus pour Puerto Ayora. Alors que le temps a alterné soleil et nuages (mais sans pluie) depuis le début du séjour, le ciel est ici tout bouché avec un petit crachin, ce qui est semble-t-il habituel à cette période de l’année aux Galapagos. Nous avons décollé à 8h30 de Cuenca et nous sommes arrivés à notre hôtel « Vista al Mar » à 14h , en ayant pris soin de reculer notre montre d’une heure. Ouf, nous sommes enfin arrivés dans ce lieu quasi « mythique » pour nous ! L’hôtel est basique mais il est bien placé près du centre, la chambre est grande, l’accueil est adorable et en plus ils prêtent des vélos !

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Et c’est sans attendre que nous partons à la visite de cette île enfourchant nos bicyclettes…Nous commençons par le centre Darwin où nous voyons nos premières tortues. Nous allons ensuite à la plage « Estacion » toute proche pour faire un premier snorkeling : quelques poissons-coffre et perroquets, 1 aiguille mais la vue sur le port ne nous emballe pas et …l’eau est froide ! Mais, au total, en seulement 2 heures nous aurons vu beaucoup plus d’animaux que sur le continent : tortues géantes, crabes rouges, iguanes noirs et, en rentrant par le port et sur la jetée : pélicans, frégates, otaries, raies et requins ! C’est surtout la grande proximité avec ces animaux qui est étonnante, c’est clair : on est chez eux !

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Le soir, la petite ville est animée, des parties de volley se déroulent sur la place centrale. Nous cherchons de quoi manger mais le moindre plat est à 10$, cher pour le pays…En s’enfonçant dans les petites rues, plus loin du port, les prix baissent.

Nuit calme à l’hôtel « vista al Mar ».

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  • Jour 19 : jeudi 17 Août

Au réveil, le temps est encore maussade. Nous prenons notre petit-déjeuner dans une boulangerie puis nous montons dans un « pseudo-taxi » pour « El Chato », la réserve de tortue au centre de l’ile. Le chauffeur est très sympa, il nous accompagne dans les tunnels de lave de la réserve, nous cueille des mandarines et nous convenons d’un horaire pour le retour. Le site est agréable à découvrir (heureusement, ils prêtent des bottes car c’est bien boueux…). La bruine semble bien convenir à ces grosses bêtes car elles se montrent très actives piquant parfois de petits « sprints », oui,oui ! La végétation ne ressemble pas à celle de la côte : ici, tout est très vert, il y a de grands arbres et des fruitiers.

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Nous passons un bon moment, nous promenant presque seuls parmi ces dizaines de tortues, c’est encore plus agréable de les contempler ici en presque liberté qu’au centre Darwin…Au retour, un arrêt à « Los Gemeles », cratères entourés d’une forêt étonnante aux troncs couverts de lichen. Au retour, nous déjeunons au « El Descanso del Dia », en face du port, recommandé par notre chauffeur de taxi pour y manger des almuerzos pas trop chers (il n’y a pas d’affichage, il faut demander) : entrée + plat + jus de fruit pour 6$, correct pour les Galapagos.

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Puis, en vélo, direction « Las Ninfas , petite lagune entourée de mangroves où nous voyons depuis la passerelle une belle raie, une grosse tortue marine et quelques échassiers puis « Tortuga Bay » : après avoir laissé nos vélos, il reste 2km de chemin à parcourir à pied , bordé de cactus géants ; La plage est magnifique : la première est pour les surfers, la deuxième, plus abritée, invite à la détente. Nous louons 2 kayaks pour faire le tour de la petite baie : nous voguons parmi des (petits) requins, des dizaines de tortues, des raies et une otarie qui nage à 1 mètre de nous…Au-dessus de nos têtes, des pélicans et sur la plage des iguanes marins, peu de monde, du sable fin, c’est top !

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De retour sur le port de Puerto Ayra, nous retournons voir les pélicans, les otaries avachies sur les bancs et les dizaines de petits requins attirés par les lumières du soir. Nous recroisons le couple de français rencontrés à Quito au moment de prendre notre voiture : ils reviennent enchantés de leur mini-croisière de 5 jours….et moins enchantés du fait que la compagnie aérienne ait perdu une de leur valise !

Nous dînons dans un hangar de bonnes brochettes qui grillent sur le trottoir puis nouvelle nuit au Vista al Mar.

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  • Jour 20 : vendredi 18 Août

Nous prenons notre petit-déjeuner au « Descanso del Guia » qui devient notre cantine : l’accueil est impersonnel mais le rapport qualité-prix reste correct. Nous prenons en face le traversier pour « Las Grietas ». Jolie petite promenade le long d’une lagune rose puis de cactus géants et enfin « la faille ». Déjà beaucoup de monde et malheureusement un temps toujours gris.

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L’eau est à 17 degrés mais nous avons nos combinaisons- shorty ! Il y a quelques gros poissons. Il faut aller au fond, dans le troisième bassin pour se retrouver seuls, le premier bassin est très fréquenté. En-dessous de nous, 10 m de profondeur et une eau qui apparait turquoise et qui est très transparente. Nous longeons ensuite le sentier qui surplombe la faille et profitons d’une jolie vue puis traversier à nouveau pour retourner à Puerto Ayora. Nous déjeunons d’un almuerzo au « Descanso del Guia » puis nous prenons un taxi pour la plage de «El Garrapatero » à 1/2h de route.

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La marée commence à descendre et nous nous dirigeons sur la gauche vers des petits lagons en passant par les rochers. Le paysage est sublime, nous sommes seuls et observons depuis la côte les bancs de raies dans l’eau très claire, juste au bord, leurs petites ailes battant hors de l’eau : c’est d’ailleurs ce bruit de clapotis qui nous a permis de les repérer. En snorkeling, nous voyons de petits requins tout proches. Autour de nous des pélicans pêchent, des crabes rouges et des iguanes noirs paressent sur les rochers. Nous avons du mal à nous arracher à ce spectacle mais notre taxi nous attend à l’heure convenue pour le retour.

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Le soir, nous décidons de changer et nous mangeons dans un tout petit restaurant mexicain, excellent, puis dernière nuit à « Vista del Mar » avant notre départ, demain, pour Isabela.

  • Jour 21 : samedi 19 Août

A 7h, rendez-vous sur le port pour embarquer pour Isabela. Il y a beaucoup de monde mais, malgré la cohue, chacun retrouve son bateau et sa bonne destination. La traversée dure 2h45 et nous plaignons les passagers qui n’ont pas pris de comprimés anti-nausée ! Dès l’arrivée, Isabela nous apparait très différente de Santa Cruz, beaucoup, beaucoup  plus calme…Des otaries et des iguanes nous accueillent sur le tout-petit débarcadère…et aussi quelques rayons de soleil…Nous partons à pieds à la recherche de notre B&B, le « Cartago Bay ».

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Il est bien placé, non loin du débarcadère et entre le site de « Concha de Perla » et le petit centre-ville. L’accueil est sympathique, la chambre très grande et des hamacs sont à disposition dans le petit jardin. L’après-midi, nous faisons une courte promenade vers les lagunes pour aller voir les flamants roses et allons au centre de protection de tortues, très nombreuses et de toutes les tailles, certaines sont minuscules. Nous essayons ensuite le snorkeling à « Concha de Perla ». Un peu déçus, nous trouvons l’eau vraiment froide et les poissons ne sont pas vraiment au rendez-vous. Nous partons à Puerto Villamil : en fait , quelques rues en sable, des petits restaurants alignés le long de l’une d’elle, une tout petite épicerie. Le soir, les petites lumières multicolores apportent une touche romantique…Ce qui nous frappe, c’est le silence…Nous réservons plusieurs tours organisés pour les jours à venir et dînons d’un almuerzo à l’ « Isabela grill ».

Bonne nuit au « Cartago Bay ».

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  • Jour 22 : dimanche 20 Août

Après le petit-déjeuner servi au B&B, nous partons à 7h30 pour le port pour aller visiter « Los Tuneles ». Nous prenons la direction de Union Rock, rocher recouvert de lions de mer et de fous de bassan. En chemin, nous voyons une magnifique raie-diable de 4 mètres d’envergure, impressionnant…puis le site de « Los Tuneles » : encore plus beau que sur les photos. Les tunnels de lave forment des arches, l’eau est tellement limpide que l’on voit les poissons et des dizaines de tortues. Nous pouvons accoster et marcher à la rencontre des fous à pattes bleues qui paradent sans s’inquiéter de nous. Quelques bébés tout duveteux nous observent.

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Le site est encore plus beau que ce à quoi nous nous attendions d’autant plus que le soleil fait une timide apparition et embellit les couleurs. Nous reprenons le bateau pour aller faire une séance de snorkeling : l’eau est froide (mais avec les combis c’est supportable) et bien agitée mais nous nageons avec une quinzaine de tortues, si proches que nous aurions pu tendre la main pour les toucher, des petits requins, quelques raies, 2 hippocampes et des poissons dont les beaux perroquets. Nous revenons au port vers 13h, enchantés : une sortie à ne pas rater !

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Nous achetons sur le port quelques empanadas pour déjeuner puis nous louons des vélos et partons jusqu’au « mur  des larmes ». En chemin nous croisons quelques tortues terrestres puis nous montons (à pieds) jusqu’au dernier belvédère : ça grimpe bien mais nous sommes récompensés par une jolie vue sur Puerto Villamil et une partie de l’île. Au retour, nous nous arrêtons à toutes les lagunes et plages. Une sortie vraiment sympa et la faire en vélo la rend encore plus agréable d’autant plus qu’il n’y a que très peu de côte, le retour n’est presque que de la descente. Le soir, nous dînons au « El Faro », après avoir déambulé dans les quelques rues en sable…Quel calme ! Nuit au « Cartago Bay ».

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  • Jour 23 : lundi 21 août

Notre B&B étant très proche d’une école, nous avons le plaisir d’assister, de bon matin, à la rentrée des petits écoliers en uniforme : ils  écoutent avec attention le discours très patriotique et « moralisateur » qui leur est donné. Puis nous retournons à  « Concha de Perla ». Nous ne verrons pas beaucoup plus de poissons, seulement 2 otaries sont dans l’eau. La marée est descendante et le courant, fort, m’entraîne vers le port. Je m’accroche à la corde qui sépare Concha de Perla du port et j’ai toutes les peines du monde à revenir jusqu’au ponton : une belle frayeur pour moi , je me voyais déjà entraînée vers le port et le large! Du coup, ce site sera loin d’être mon préféré !

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Nous allons voir la (toute petite) animation du port. Les pélicans pêchent, les bébés otaries tètent et viennent jouer à nos pieds mais il est ici interdit de se mettre à l’eau avec elles, des gardes y veillent. Nous avons réservé un tour pour « Las Tintoreras ». C’est sympa mais bien moins extraordinaire que « Los Tuneles ». Notre groupe est beaucoup plus nombreux que la veille, nous sommes encadrés : 1 guide devant, 1 autre derrière, tout est minuté…Hier, notre guide était charmant et nous avons pu prendre notre temps et profiter de ses explications. Même si aujourd’hui nous trouvons le site moins époustouflant que la veille, nous pouvons découvrir le fait de marcher sur un petit sentier entre les concrétions volcaniques coupantes comme du verre. Nous voyons 1 petit pingouin, quelques fous à pattes bleues, des centaines d’iguanes marins et dans une faille abritée des dizaines d’énormes requins. Nous partons ensuite pour une petite séance de snorkeling : quelques tortues et des petits poissons. La sortie annoncée pour 3h n’en durera que 2…

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Nous faisons un petit tour à l’église qui nous étonne par sa décoration : les fresques présentent la faune locale et l’autel est soutenu par une statue de tortue…

Nous dînons d’un almuerzo au restaurant « Los Aventureros » et apprécions à nouveau les jolies lumières multicolores allumées tous les soirs, les rues en sable et la sérénité d’Isabela.

Nuit au « Cartago Bay »

  • Jour 24 : mardi 22 août

Aujourd’hui, 2 programmes différents : plongée pour Gary qui possède le Padi. Il reviendra un peu déçu n’ayant vu rien de plus qu’en snorkeling, seulement quelques bancs de gros poissons (des balistes ). Les requins-marteaux, tant espérés,  n’étaient pas au rendez-vous…

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De notre côté, nous partons découvrir le volcan « Sierra Negra ».Nous partons en bus : à l’arrivée 2 groupes se forment : nous choisissons le guide s’exprimant en anglais car ce groupe est beaucoup moins nombreux, environ 8 personnes… A peine  l’ascension commencée, le ciel jusqu’à présent  plutôt gris se découvre et le ciel devient rapidement entièrement bleu. Grâce à ce beau temps, nous pouvons voir la grande caldeira de 10 km de diamètre entièrement dégagée. A cette période de l’année cela semble exceptionnel car d’habitude elle est le plus souvent dans les nuages…nous avons beaucoup de chance…C’est très beau : d’un côté le cratère noirci du volcan et de l’autre, vue sur la mer et les îles. Etant un groupe de bons marcheurs, nous décidons d’aller jusqu’au volcan Chico  et d’aller au point de vue plus éloigné (l’autre groupe se contentera d’une marche moins longue) : on marche dans des débris de lave, de la cendre et d’en haut où nous pique-niquons nous avons une vue magnifique. Nous reprenons le même chemin pour le retour (soit 16 km aller-retour), nous dégustons des goyaves en route et le guide nous donne de nombreuses explications sur la flore ou la géologie. Nous avons beaucoup apprécié cette journée d’autant plus agréable par ce beau temps. Nous passons la fin d’après-midi sur la plage et sur le port à nous amuser du spectacle des otaries.

Dîner d’un almuerzo dans la rue principale puis dernière nuit au « Cartago Bay ».

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  • Jour 25 : mercredi 23 Août

Après avoir quitté nos sympathiques hôtes, nous prenons le bateau de 6h pour Santa Cruz. Nous retrouvons notre hôtel « Vista al Mar » pour une nuit…et aussi le bruit et l’agitation… (enfin, tout est relatif…), on n’était plus habitué sur la toute calme Isabela…Nous nous accordons la première (et dernière) journée de total farniente. Pour cela nous choisissons la belle plage de Tortuga Bay où nous pique-niquons sous un beau soleil : les petits oiseaux viennent nous voler des bouts de sandwich en se posant sur nos mains, les pélicans plongent et attrapent des poissons, les iguanes font des pyramides empilés les uns sur les autres, une otarie est allongée sur le sable à côté des baigneurs, bref, une journée ordinaire…ici… Nous nous remplissons les yeux du spectacle de ces  animaux et de la nature environnante : magnifiques cactus géants, sable blond et atmosphère de bout du monde…

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Le soir, dîner de quelques chuletas sous un hangar et dernière nuit aux Galapagos au « Vista al Mar ».

  • Jour 26 : jeudi 24 Aout

Aujourd’hui, c’est le départ des Galapagos pour Quito et retour à la « civilisation »… Nous prenons le bus de 7h30 , puis le bateau-taxi et la navette pour l’aéroport, en tout 1h30, il faut donc penser à anticiper pour ne pas rater son vol. Heureusement les avions de la Tame sont beaucoup plus fiables sur les liaisons avec les Galapagos, nous n’aurons ni annulation, ni retard. Nous avons une escale technique à Guayaquil et arrivée à Quito à 17h. Enfin, 1h de taxi pour notre hôtel « Chez Léon Colonial »  où nous étions déjà allés 3 semaines auparavant…La boucle est bouclée ! Nous retournons dîner sur la Ronda mais le jeudi, il n’y a pas d‘animation particulière…

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  • Jour 27 : vendredi 25 Août

Nous avons le plaisir de rencontrer l’équipe de « Tout Equateur », et de faire un petit débriefing… Nous partons acheter quelques derniers souvenirs, en particulier à la boutique de la cathédrale qui propose de l’artisanat à un prix intéressant, puis nous allons dans une boulangerie où l’on achète un  sandwich nommé « big foot » de près d’un mètre de long ! Nous visitons la jolie «  Casa de sucre » puis prenons un taxi pour l’aéroport en fin de matinée. Vol pour le Panama avec 2h d’escale puis vol sans encombre pour Francfort…

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  • Jour 28 : samedi 26 Août

Nous arrivons à l’heure à Paris à 17h30

Fin du voyage

 

En conclusion :

Nos coups de cœur : il y en a vraiment beaucoup. Trois mois après, ce qui reste de plus marquant (non classé par ordre de préférence)

- le séjour en Amazonie, inoubliable

- l’ascension jusqu’au refuge et la descente en vélo du Chimborazo

- la boucle du Quilotoa, une sensation de liberté à se perdre dans ces magnifiques paysages

- les Galápagos pour la proximité avec ses animaux et des paysages et des plages sublimes : Los Tuneles, Tortuga Bay, El Garrapatero…

Nous avons beaucoup aimé aussi  (en vrac) : l’accueil des équatoriens , la facilité à se déplacer, à conduire, à réserver les activités au dernier moment, le peu de touristes, l’impression de beau temps (sauf mitigé aux Galápagos), les repas à 3$, les vêtements traditionnels  et les coutumes à découvrir, déjeuner sur les marchés et boire des jus de fruits frais, flâner à Cuenca, l’impression d’avoir fait 3 voyages en un (Amazonie, Andes, Galápagos), la propreté du pays : très peu de papiers gras visibles quand on se promène… et l’aide de Tout Equateur avant et pendant le voyage …

Nous avons moins aimé : les prix élevés et l’eau froide aux Galápagos, la Tame avec ses vols annulés sans prévenir, les petits cochons d’inde grillés sur les marchés…

Si c’était à refaire : on ne changerait pas grand chose…Il a manqué 1 nuit à Mindo pour profiter de sa forêt humide et découvrir ses oiseaux (mais on n’avait pas 1 nuit de plus…). Nous avions longuement hésité avant le départ entre les îles d’ Isabella et de San Cristobal. La plongée aurait peut-être été mieux à San Cristobal … ? Et l’on aurait peut-être davantage pu nager avec les otaries ? L’idéal avec 2 jours de plus aurait été de voir les 2 !

La famille GONEL en voyage – Richard, Isabelle et Gary