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Monthly Archives: mars 2017

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27 février 2017 – Arrivée à la réserve Cuyabeno !

6h30 du matin. Nous sommes arrivés au point de rendez-vous au Mario Hotel à Lago Agrio. Nous avons 3 heures à attendre notre 2ème mini bus qui nous emmènera à notre embarcation pour rejoindre notre lodge. Un petit-déjeuner est bienvenu tandis que la ville s’éveille doucement. Il fait un peu plus doux qu’à Quito.

Notre 2ème mini bus est là, 9h30, départ comme prévu. Chaque mini bus prend en charge les personnes selon le lodge réservé ; le nôtre est le « Guacamayo Lodge » (270 US$ par personne pour 4 jours/3 nuits avec Tout Equateur). Il nous faudra encore 2 heures pour rejoindre le bateau et à peu près 1 heure de bateau. À peine installés sur la barque à moteur, on nous distribue un poncho de pluie et les bagages sont vite recouverts d’une bâche. En effet, la pluie commence à tomber à seaux !!!

Guacamayo Cuyabeno Amazonie - Valerie Florval (7)

Nous découvrons enfin notre lodge, à la fois fatigués et excités.  Nous avons la hutte Toucan. Le lieu est magique au milieu de cette forêt luxuriante et des bruits d’animaux sauvages au bord de la rivière…  Après la présentation avec notre équipe (6 en tout : Kristina de Chicago, Mathias et Malthe du Danemark, nous trois) et de notre guide Jairo lors du petit déjeuner, nous ne résistons pas à l’envie de grimper en haut du mirador de 50 mètres de haut (le seul aussi haut, un autre lodge à 200 mètres de nous en est équipé mais moins haut !). Le guide nous explique que notre lodge est très bien placé pour l’observation des animaux car entouré de figuiers, fruits que les oiseaux raffolent ( seulement 2 miradors dans la réserve).

Guacamayo Cuyabeno Amazonie - Valerie Florval (2)

C’est en fin d’après-midi que nous partons en bateau sur la rivière « Rio Gayabeno » pour un superbe coucher de soleil et on nous déposera en route pour une balade nocturne dans la jungle à la recherche des petites et grosses bébêtes à la lueur de nos lampes torches. On y verra des araignées dont une mygale et une tarentule, des grenouilles bizarres, des serpents….

Guacamayo Cuyabeno Amazonie - Valerie Florval (9)

28 février 2017 : 2ème jour dans la jungle amazonienne à Cuyabeno

C’est une bonne journée qui nous attend…

Debout 5h45 pour l’observation des oiseaux et surtout des toucans que l’on peut observer le matin entre 6h et 7h , en haut de l’observatoire du lodge. PAS DE MOUSTIQUES!??? Le guide nous explique qu’il n’y a pas de moustiques à cause du PH de l’eau très acide.

Puis, après le petit déjeuner, nous partons pour un village typique ou nous faisons le pain au manioc. Pour cela, on déracine les tubercules de manioc, ensuite on enlève l’enveloppe épaisse qui les entoure, on les lave puis on les râpe. On met cette pulpe très fibreuse et humide dans une natte de bambou et avec une torsion on en extrait le jus qui servira après ébullition et stockage pendant 10  jours, à faire une pâte que l’on mélangera à des épices. Et nous dégustons ensuite cette grande crêpe cuite au feu de bois (on donnera 7$ à la communauté /personne). Mais avant ça, nous aurons droit au « pot de bienvenue « , une boisson traditionnelle faite par fermentation par les enzymes contenues dans la salive après avoir mâchouillé des feuilles !!! Autant dire que l’on boit une boisson aux crachats de femmes!!! Hummm !!! Mais bon, c’est offert de bon cœur… alors on en goutte tout de même du bout des lèvres.

Guacamayo Cuyabeno Amazonie - Valerie Florval (4)

Jairo colorie mon tatoo en orange avec le pigment d’un fruit…

On s’amuse à nourrir un drôle de singe (singe saki) avant de partir  à la rencontre d’un chaman. Le chaman fera un traitement à Kristina qui a mal au dos après nous avoir expliqué ce que c’est qu’un chaman et nous fera goûter l’Ayahuasca, Un puissant hallucinogène brassé à partir de plantes de la forêt tropicale, cette boisson est utilisée depuis des siècles par les communautés autochtones de l’Amazonie en médecine chamanique. Le liquide brun visqueux est fabriqué à partir d’un mélange bouilli de plantes psychotropes et est traité avec un profond respect par les indigènes de l’Amazonie… c’est très amer !

Une initiation au blow gun, sorte de longues fléchettes très fines, fabriquées en bois et qui enduitent de poison,  servent habituellement à capturer les animaux. Nous nous entraîneront sur un fruit pris pour cible.

On a repris notre embarcation sur l’eau, Raph, Mathias et Malthe (les Danois) s’activent à la rame ! Nous observons, pendant un moment , un dauphin rose. C’est très difficile à prendre en photo car il n’apparaît que très furtivement !

Guacamayo Cuyabeno Amazonie - Valerie Florval

Le soir après un magnifique coucher de soleil et une baignade dans la Laguna , on ira , le soir tombé, à la recherche des caïmans ! Nous scrutons l’eau pour repérer  les yeux brillants… mais pas de chance ce soir , aucun ne montre le bout de son nez… Nous rentrons donc au lodge par une superbe nuit étoilée qui laissera apparaître , à 20 mètres de nos chambres, un anaconda qui compte bien passer la nuit là !!! Pourvu qu’il ne lui prenne pas l’envie d’aller faire un petit tour dans nos chambres !…

1er mars 2017 – 3ème jour dans la jungle amazonienne à Cuyabeno

Nous voilà de nouveau avec Jairo notre super guide qui nous dit une fois accostés pour une autre ballade en forêt : « faites moi confiance, tout ce que je vous ferai faire aujourd’hui n’ayez pas peur et essayez »… Ça promet l’aventure…Après les boissons bizarres d’hier, on est paré pour le pire…Alors allons y pour de nouvelles expériences !

On laisse venir les fourmies, on frotte et ça fait un répulsif moustiques naturel, ça sent l’encens … On a mangé des fourmis vivantes au goût de citron… Fumé l’espèce de marijuana … Joué à  Tarzan…

Guacamayo Cuyabeno Amazonie - Valerie Florval (1)

Guacamayo Cuyabeno Amazonie - Valerie Florval (10)

Puis, avant le retour au lodge, baignade dans la Laguna Grande au coucher de soleil … Que du bonheur!!!

Le soir, veillée à la lueur des bougies… On a beaucoup ri, Jairo nous a fait goûter l’alcool de canne à sucre que l’on boit cul sec! Waouh! on le sent passer!! Puis on s’est mis à sauter dans tous les sens car des bestioles venaient nous titiller! Le plus rigolo était Mathias qui gesticulait comme un pantin en criant  ( il est musclé comme Stalone! et c’est lui qui avait le plus peur!!!

2 Mars 2017 – Fin du séjour à Cuyabeno et retour à Quito

Il est 6h quand nous nous levons pour aller , du haut de l’observatoire de 50m , admirer les quelques toucans, perroquets et autres oiseaux multicolores qui viennent se régaler de figues. Les sacs sur le dos, nous voici dans le bateau de retour qui nous amènera à nos 2 bus successifs pour un retour  Quito prévu à 15h00. On a passé un merveilleux séjour en Amazonie !

Voici le temps des  » au revoir » avec Jairo (super guide au Guacamayo Lodge dans la réserve de Cuyabeno )

Nous serons de retour au Secret Garden de Quito à 22h00. Nous faisons nos « au revoir cette fois à Kristina, Peter et un autre Australien et allons tranquillement vers notre hôtel « le Rosario » situé  à 2 pas d’ici. (43$ la chambre pour 3 taxes comprises ) ; il faut savoir que le prix affiché est souvent augmenté considérablement par les 14% de taxes + 10% de taxes supplémentaires pour certains hôtels!!! Ce qui fait en plus 24%!!!

Suite dans le prochain article…

Valérie, Raphaël et Viviane

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Carnaval de Quito - Valerie Florval (1)

20 février 2017 - On décolle pour Quito via Madrid.

Après 11h de vol de Madrid, nous voici enfin arrivés à Quito. Après les formalités, nous prenons un taxi jusqu’à Chez Léon Colonial, notre hôtel en partenariat avec l’association « Tout Équateur » (prix du taxi 28$ et un peu moins d’1h de route).

Le décalage horaire se fait sentir, 6h de moins qu’en France, il est 21h à Quito, en France c’est 3h du mat !

21 février 2017 – Briefing et découverte de Quito !

Après une bonne nuit et un petit déjeuner Chez Léon Colonial, on rencontre la très sympathique Manuela de l’équipe Tout Equateur pour les petites questions pratiques pour notre voyage et décidons de lui prendre la Carte Premium Tout Equateur à 40€ qui nous permettra de profiter de discounts lors de notre voyage avec les hotels et activités en partenariat avec eux.

C’est 1h plus tard que nous découvrons la jolie ville de Quito. Pour l’instant, les 2850m d’altitude ne nous donnent pas le mal des montagnes et nous nous arpentons les rues du vieux Quito colonial sous un beau soleil et 18 degrés. La basilique se dresse devant nous, les tickets d’entrée à 2 $ nous permettent de nous rendre en haut de la basilique d’où la vue sur Quito est magnifique. Seul Raph grimpera les 2 derniers « escaliers échelles », un peu trop dans le vide pour Viviane et moi qui sommes sujets au vertige !

Nous quittons la basilique direction le quartier San Blas. En même temps nous en profiterons pour nous présenter à l’hôtel que nous avons réservé de France via Booking.com, pour notre retour d’Amazonie tard dans la soirée. Nous y voici « hotel Sam Blas & suite » mais apparemment l’hôtel semble en travaux !!! Nous demandons à la gérante de la petite agence qui jouxte l’hôtel si elle peut joindre le propriétaire et bien nous en a pris de vérifier car après un petit coup de fil elle nous annonce que l’hôtel est fermé pendant 1 mois pour rénovation. Nous nous serions retrouvés, à minuit, porte close, pas très cool de devoir trouver un autre hotel libre à cette heure tardive !!! La gérante de l’agence nous conseillera donc un petit hôtel un peu plus loin que nous réserveront.

Apres un petit arrêt dans une cantine locale, nous nous dirigeons vers la Plaza Grande. En route nous ne résisteront pas à un chocolat chaud artisanal dans un salon de chocolat fort sympathique. La Plaza Grande est très animée. Un homme « orchestre » déambule au son d’une musique andine…les cireurs de chaussures astiquent, avec grand soin, les souliers de leurs clients qui en profitent pour lire leur journal…et sur les bancs les « vieux » observent la vie au rythme tranquille tandis que les quelques enfants jouent et rient avec les oiseaux.

En soirée, nous irons manger, dans un petit resto de la Ronda, un ceviche ( poisson cru mariné) au son de la guitare.

22 février 2017 – Départ pour Mindo

Pas trop difficile de se réveiller tôt, le décalage horaire nous aide bien. À 5h00 du mat, plus fatigués ! Nous décidons de laisser nos gros sacs à dos en consigne à l’hôtel pour les 3 jours où nous serons à Mindo puis à Otavalo . Le taxi réservé la veille nous attend, il est 7h10. Nous arriverons au terminal des bus » La Ofelia » 40mn plus tard. Après avoir réglé les 12$ pour la course, nous montons dans le bus de la compagnie « Flor del valley » en partance pour Mindo à 8h00 (3,20 $ pas personne), le bus est presque vide, pas de problème pour choisir nos places ! Les 2h de route, qui nous séparent de Mindo, à travers les paysages verdoyants et montagneux nous émerveillent (choisissez les places de droite car plus sympas pour voir le paysage ). Nous passons devant Mitad del Mundo, mais nous avons choisi de ne pas nous y arrêter aujourd’hui (nous irons dans quelques jours) car nous n’avons que l’après-midi pour la visite de Mindo.

Arrivés à Mindo, nous rejoindrons le Bicok Lodge, a 10 mn à pied du village, par un large chemin de terre, non loin de la maison du chocolat après le petit pont suspendu qui traverse la rivière. Le Lodge est très sympa. Nous nous installons dans notre chambre et demandons à Guillermo , le gérant du lodge, de nous commander un taxi pour l’après-midi. Nous irons à la Mariposario 7,50$/pers (ferme aux papillons ), puis les cascades 5$/pers ensuite le bar aux colibris 4$/pers et pour finir la maison du chocolat 10$/pers. Le taxi: 20$ pour nous 3. Avant notre petite escapade, nous allons au village où nous trouverons un petit resto typique.

Mindo - Colibri - Valerie Florval

Mindo - Papillon - Valerie Florval

TRÈS BELLE JOURNÉE !!!

23 février 2017 – En route pour Otavalo !

Le lendemain matin, le bus de 8h que Guillermo nous avait informé pour retourner à Quito n’existe pas !!! Quand nous sommes arrivés au village , on nous a dit qu’il y avait seulement un bus à 6h30 puis à 11h00 le matin…donc on n’a plus qu’à attendre 3h00. Je m’informe s’il n’y aurait pas un autre moyen pour rejoindre Quito avant 11h00…le taxi : 70$!!! Le stop??? Et là, un homme me dit que l’on peut prendre un taxi pour 4$ jusqu’à l’embranchement de la grand route et qu’il y aurait ensuite un bus pour Quito dont le terminus est Carcelen ( ce qui nous arrange mieux que le terminal La Ofelia avec l’autre bus direct du village de Mindo) car c’est de ce terminal que nous devons prendre un bus pour Otavalo. En effet, après 15mn de voiture, nous voyons des personnes qui attendent le bus au bord de cette nationale ( il y a une énorme statue de perroquet rouge à l’arrêt de bus). On attend à peine 10 minutes et nous voici installés dans le bus pour Quito pour la modique somme de 3$/pers. 1h30 plus tard, c’est dans le bus pour Otavalo que nous montons (départ 10h20, 2,5$/pers, 2h de bus jusqu’au terminal). Nous marcherons une vingtaine de minutes jusqu’à notre charmant hotel Riviera sucre, tres bien placé à côté du parc bolivar.

Otavalo - Valerie Florval

A 15h30 nous prenons un taxi 5$ jusqu’au Parque des Condors. L’entrée est à 4,50$. Nous sommes les seuls dans le parc et à l’accueil on nous prévient qu’il n’y aura pas de représentation avec les oiseaux et aigles. Nous faisons tout de même une balade d’une heure ou nous prenons quelques photos des rapaces impressionnants. La vue sur la ville est magnifique ! Le taxi est revenu nous chercher pour nous ramener à notre hôtel (5$ de nouveau).

24 fevrier 2017 - Cotacachi et la lagune de Cuicocha

6h00 du mat!!! Nous n’avons pas bien dormi car la chambre côté rue est certes jolie mais hyper bruyante. Nous demandons à Adriana la gérante pour changer de chambre côté jardin, cela ne pose aucun problème. Nous prenons notre petit déjeuner (délicieux et copieux) avant de partir en taxi pour Cotacachi et la Laguna de Cuicocha (il nous demande 35$ pour A/R et l’attente).

Cotacachi est réputée pour la fabrication et le travail du cuir. Il nous faut pas longtemps pour craquer, nous repartons ravis de nos achats (ne pas hésiter à faire baisser le prix si on paye cash).

Maintenant, direction Cuicocha. Quelques kilomètres plus loin nous voilà arrivés. Le paysage est à couper le souffle !!! Nous ne ferons pas le tour de 4 heures mais nous avançons sur le chemin. Nous prenons plein de photos pour immortaliser ce lieu magique.

Lagune de Cuicocha 2 - Valerie Florval Lagune de Cuicocha 1 - Valerie Florval

25 février 2017 – Marché aux animaux d’Otavalo

5h30 debout et cette fois ce n’est pas parce que l’on a pas bien dormi, au contraire très bonne nuit ! Ce samedi matin tôt se tient le grand marché hebdomadaire ainsi que le marché aux animaux. Il pleut, nous enfilons nos ponchos imperméables et nous voilà arrivés 1,3km plus loin à ce fameux marché très pittoresque !!! Vaches, poules, cochons d’inde, porc dans un brouhaha sont présentés par le propriétaire et les marchandages vont bon train! Ici ils mangent les cochons d’inde… On aurait bien envie de les acheter tous pour les sauver!!!

Otavalo - Valerie Florval(1)

Otavalo - Valerie Florval 3

1h30 plus tard nous rentrons à l’hôtel pour récupérer nos affaires et prendre le petit déjeuner avant de nous rendre au terminal des bus pour attraper un bus pour Quito.

26 février 2017

Aujourd’hui on se prépare pour le carnaval. On a laissé nos gros sac à dos au Solera house hôtel et pris juste le nécessaire pour les 4 jours en Amazonie.  Le départ de notre mini bus est prévu à 23h30 de l’hôtel Secret Garden quartier San Blas. Nous avons la journée pour se balader au rythme de la musique Équatoriale et profiter du Carnaval.

Quito - Valerie Florval

Panecillo de Quito - Valerie Florval

En début d’après-midi, nous prenons un taxi pour 4 $ direction le Panecillo. La vue sur Quito est superbe. On mange dans une ambiance festive un « Papi Pollo » à 2$ (poulet frite salade) et un Canelazo (boisson fruitée chaude à la cannelle). 1h30 plus tard, on redescend par les escaliers les 1000 mètres de dénivelé jusqu’au centre historique de Quito. On croise quelques courageux essoufflés qui font la montée par les escaliers, il faut dire que le manque d’oxygène dû a l’altitude rend la montée plus difficile . Nous flânerons dans les rues avant de nous asseoir sur un banc Plaza Grande ou une dame chante des chansons traditionnelles reprises en cœur par les vieux équatoriens.

Carnaval de Quito - Valerie Florval (3)

Carnaval de Quito - Valerie Florval (2)

Carnaval de Quito - Valerie Florval

Il est 18h00, le jour commence à baisser. Nous allons à pieds jusqu’au « Secret Garden Hotel », c’est de là que nous devons prendre la navette pour Lago Agrio / Amazonie. Il est 19h00 et nous avons encore 4h30 à attendre. Je me risque à demander au Secret Garden s’il est possible d’attendre à l’intérieur, et là, au delà de toutes nos attentes, il nous propose de rejoindre la terrasse ou l’on pourra manger. SUPER ! En plus d’un plat de pasta pesto délicieux et d’un verre de bière, on a une vue dégagée sur Quito de nuit splendide ! En fait, le Secret Garden est un hôtel routard genre auberge espagnole. On mange sur une grande table unique où chacun raconte ses expériences de voyage… très sympa . C’est dans un des petits salons dotés de fauteuils confortables que nous attendrons les 2h30 restantes avant notre départ pour l’Amazonie.

23h30 : nous prenons place dans le mini bus, payons les 40$/personne pour l’aller-retour. En bus public de nuit, c’est 24$ A/R du terminal de Carcelen, il faut y ajouter 24$ A/R pour le taxi jusqu’au terminal, donc c’est plus intéressant la navette si vous loger dans le centre historique de Quito car le Secret Garden Hotel est à 20 minutes à pied du Solera House (Chez Léon Colonial). Nous mettrons 6h pour arriver à Lago Agrio, point de départ pour la réserve Cuyabeno.

Suite dans le prochain article…

Valérie, Raphaël et Viviane

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Superbe séjour de 14 jours en Équateur pour 4 québécois dans la quarantaine, les précieux conseils de l’équipe de Tout Équateur ont su faire toute la différence dans la préparation de ce voyage.

Jolicoeur Quilotoa

Notre coup de cœur, toutes catégories confondues : le trek de 3 jours pour se rendre de Sigchos au cratère du Quilotoa  ! Voilà trois semaines que nous sommes de retour au pays mais notre tête est encore là-bas…

Après une demi-journée à Quito, nous voilà déjà partis en bus, direction Latacunga. Super accueil du propriétaire à l’hôtel Endamo et, chanceux, une superbe vue dégagée des volcans Cotopaxi et Tungurahua nous attend sur la terrasse du toit de l’hôtel, seul le Chimborazo est obstrué et le restera durant tout le séjour.

Jolicoeur Chimborazo

Jolicoeur Tungurahua

Jour #1 Après le petit-déjeuner et le dépôt de nos gros sacs à la réception de l’hôtel (service gratuit), nous partons en direction du terminal pour attraper le bus de 9h00 vers Sigchos pour un bon 2h15 de trajet. Sur le bus, nous rencontrons quelques backpackers qui se rendent au même endroit que nous pour débuter le même trek. Note : seule fois du voyage où nous rencontrerons des touristes sur un trajet en bus, intéressant et dépaysant. Après quelques achats de ravitaillement au village de Sigchos, nous débutons notre trajet vers Isinlivi vers 12h00 avec la rencontre d’écoliers.

Jolicoeur Ecolières

Agréable sentier avec peu de difficultés au départ, avec des paysages fantastiques, mais ils seront de plus en plus beaux durant notre trek. Nous ratons la traversée du rio Toachi au bas de la pente et devons revenir légèrement sur nos pas, mais c’est normal de se tromper à l’occasion sur ce trek. Après le rio, on attaque notre première bonne montée; un bon 400 à 500 mètres de dénivelée soutenue. Nous arriverons finalement à notre hostal (Llullu Llama) vers 16h00, un peu exténués il faut l’admettre. Notre hostal est hyper confortable et la nourriture y est excellente, elle le sera d’ailleurs durant tout le trek et ce à tous les hostals.

Jolicoeur Sentier 1

Jolicoeur Sentier 2

Jour #2 au réveil, encore un superbe soleil, nous sommes vraiment chanceux. Nous entamons notre deuxième journée vers 9h15 avec le sourire. La descente jusqu’au rio dans le fond de la vallée est de toute beauté, une des plus belles sections de ce trek.

Jolicoeur Sentier 3

Jolicoeur Sentier 4

Après la pause pour la collation près du rio Toachi, nous débutons la montée jusqu’à Chugchilan. Arrivés au petit village de Itualu, une dame est assise près du sentier et nous bloque le chemin avec un bâton en nous indiquant que le sentier passe de l’autre côté du village. Après une réunion d’équipe et l’étude de la carte, notre sentier passe bel et bien chez la dame mais cette dernière est intraitable, nous ne passerons pas! À contrecœur (il faut dire que nous sommes fatigués et n’avons guère envie de rallonger notre route), nous suivons ses instructions et réalisons que le sentier se trouve maintenant bel et bien de l’autre côté du village. Après une montée soutenue, nous arrivons à un beau belvédère avec une vue magnifique sur la vallée.

Jolicoeur Sentier 5

Jolicoeur Sentier 6

Une dernière section de 2 km le long de la route, nouvellement asphaltée, nous permet d’arriver au village de Chugchilan et de rejoindre notre hostal pour la nuit (El Vaquero). Nous aurons mis 6h30 aujourd’hui pour faire le trajet. Encore là, bel accueil par la famille et excellent repas en soirée avec un bon feu de foyer dans la salle à manger.

Jour #3 de notre escapade, un beau ciel bleu encore. Une dure journée nous attend; environ 11 km à parcourir avec 1000 mètres de dénivelée, mais nous serons récompensés par le cratère du Quilotoa. Après de belles rencontres sur la route avec des enfants et des paysannes, nous amorçons notre première montée de la journée; il fait chaud et ça grimpe rapidement. Une fois en haut, nous débouchons sur le charmant petit village de La Moya où il y a possibilité d’acheter de l’eau dans un petit magasin. Après le village, il y a une superbe section juste avant la montée finale; un beau sentier le long du flanc de la montagne qui nous mène jusqu’au fond d’un canyon et une petite montée nous amène près d’une chute juste avant le dernier village de Guayama, il est maintenant temps de casser la croûte.

Jolicoeur Sentier 7

Jolicoeur Sentier 8

Jolicoeur Sentier 9

Après le village de Guayama, c’est la montée finale jusqu’au cratère. Nous avons le souffle court et la fatigue des derniers jours commence à se faire sentir. Nous arrivons finalement au cratère en milieu d’après-midi et nous sommes récompensés par la beauté de l’endroit, et que dire de la dernière section du sentier pour atteindre le village ? Avis aux personnes souffrant de vertige : le sentier passe sur l’arrête du cratère, certains passages vous donneront peut-être du fil à retordre…

Jolicoeur Sentier 10

Au final, nous arriverons vers 16h15 à notre dernier hostal (Chukirawa) au village de Quilotoa; nous aurons mis 7 heures pour faire le trajet. Le lendemain matin, la pluie est au rendez-vous, nous nous estimons chanceux de ne pas avoir eu de pluie durant notre trek, nous devons mener de bonnes vies !

Je dois mentionner cependant que j’avais sous-estimé la difficulté de ce trek suite à mes différentes lectures au préalable, il est important de tenir compte de l’altitude (effort supplémentaire) dans le degré de difficulté associé à cette randonnée. Pour des gens comme nous dans la quarantaine avancée, je considère ce trek comme difficile et assez soutenu. J’encourage également les gens à faire le trek dans le même sens que nous car vous serez récompensés à la fin et vous en serez doublement fiers.

En résumé, voici les points positifs de ce trek :

  • Magnifiques paysages andains dans un cadre rural,
  • Contact facile avec la population et retour dans le passé dans certains villages,
  • Acclimatation graduelle,
  • Village de départ (Sigchos) facile d’accès en autobus,
  • Confort chaque soir dans un hostal (incluant un repas copieux et, surtout, une bonne douche chaude !),
  • Très peu dispendieux,
  • Une finale grandiose à l’arrivée au cratère du Quilotoa !

Finalement, je tiens à remercier l’équipe de Tout Équateur pour leur accueil, leurs conseils et leur support durant tout notre voyage. Nous adorons cette formule de tourisme solidaire-autonome et vous encourageons à sortir des sentiers battus lors de votre prochaine escapade.

Eric, Carole, Eric et Martine.