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Monthly Archives: avril 2016

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Nous avons quitté San Cristobal et après 4 heures épouvantables de bateau (2 fois 2 heures, avec une pause sur l’île de Santa Cruz pour aller nous baigner dans les eaux bleues turquoise des gorges de Las Grietas), nous sommes enfin arrivés sur l’île d’Isabela. Nous logerons dans un petit palais pour passer la semaine. Après un rapide tour du quartier, nous n’avons pas trouvé moins cher que 30$ la nuit pour 2 mais nous sommes vraiment dorlotés (un peu trop même) avec des draps/serviettes changés tous les jours!
Aujourd’hui, nous avons pu vivre le rêve galapingouin ! Après une brève pause au shop du coin pour réserver notre sortie snorkeling à Los Tuneles (les tunnels de laves qui renferment hippocampes, raies et requins, 80$/pers), nous louons une combinaison pour nous rendre à la Concha de Perla, un bassin de mer protégé par des coulées de lave, juste à côté du petit port. Nous y sommes déjà allés la veille mais cette fois-ci, nous pourrons rester plus longtemps dans l’eau et aller plus loin que le bassin, sans souffrir du froid !

Chapichette est toute fofolle dans l’eau. Elle voit des poissons arc en ciel et nage avec un lion de mer ! Puis, deux énormes poissons perroquets font leur apparition ! Ils se laissent approcher des très très près, ils sont vraiment imposants et leur bouche laisse apercevoir un bec féroce !

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Puis, Chapichette découvre un petit poulpe au détour d’un rocher. Il n’est pas facile à trouver car il change de couleur lorsqu’il s’accroche à la pierre, passant d’un joli violet à un noir tacheté de blanc, mimant cette dernière.

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Nous croisons de jolies étoiles de mer colorées et tombons nez à nez avec un poisson ballon.

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Puis, grand moment de satisfaction, nous atteignons le summum en rencontrant une tortue qui se laisse approcher. Elle n’est pas du tout farouche et nous observe. Nous sommes à 10 cm d’elle et sommes submergés par la vue de cet ovipare dont nous avons tant rêvé ! Nous nageons avec elle et l’observons de tous les côtés de très près !

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Une raie pastenague (avec une jupe qui fait un peu soucoupe volante) fait son apparition et se met à nager pour fuir.

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Nous ne sommes pas au bout de nos surprises car quelques brasses plus loin, nous nous retrouvons dans le coin des iguanes qui sont allongés par dizaines sur des rochers au bord de l’eau. Puis, nous apercevons un pingouin à quelques mètres de nous ! Mais ça ne s’arrête jamais ici ! Sommes-nous réellement en train de vivre ce moment ou commençons-nous à avoir des illusions ? En regardant de plus près les iguanes, nous pouvons nous poser sérieusement la question !

Le pingouin nage à la surface et plonge à l’occasion. Nous tentons de le suivre un peu et après 3 approches plus ou moins proches, nous le laissons partir au loin, il nous aura eu à l’usure et nous aura épuisés.

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Nous sommes sur les palmes (enfin, les genoux) et décidons de rentrer avant de nous noyer. Nous traçons tout droit et coupons le bassin en son centre (où il y a beaucoup plus de profondeur) pour aller plus vite. Nous ne passons pas par ici habituellement car la visibilité est moins bonne. Alors que nous pensions avoir tout vu et nous en être mis plein les yeux pour au moins une décennie, le rêve de Chachou apparait sous ses pieds. Un banc de raies, mais cette fois-ci, elles n’ont pas une jupe mais des ailes ! Oh là là, ce sont des raies aigles et il y en a une dizaine. A notre grand étonnement, la visibilité est parfaite et nous les voyons voler à 10 mètres en dessous de nous. Allons voler un peu avec elles ! La fatigue s’est estompée et Chachou se voit pousser des poumons pour descendre dans cette ambiance fabuleuse. Elles sont magnifiques avec leur dos tacheté, leur grosse tête munie d’une bouche impressionnante et leur longue queue, bien que certaines n’en aient pas. Elles ressemblent vraiment à des oiseaux ! Au bout de quelques apnées, elles sont de moins en moins farouches et s’habituent à la présence de Chachou qui peut alors les filmer sous tous les angles (enfin presque car elles n’en sont quand même pas eu point de jouer avec lui comme les lions de mer).

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Nous sortons de l’eau ébahis, les pupilles plus que dilatées et ne faisons pas de vieux os avant d’aller nous coucher !
Les jours suivants, nous irons explorer les différentes facettes de cette île à la roche volcanique et retrouverons nos amis les « dinosaures-iguanes » (monstrueux mais inoffensifs) ainsi que les foux à pattes bleues (eh oui vous ne rêvez pas, ces îles abritent des oiseaux aux pattes bleu pétant!)

Et pour suivre le reste de nos aventures autour du monde (en photos et vidéos) c’est ICI !

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Isinliví, 1er jour
10h. Je quitte l’hostal Mama Hilda, après un petit déjeuner assez typique du pays : œufs brouillés, pain brioché généreusement tartiné de beurre et de confiture, céréales et yogourt (ou lait au choix), jus de fruits fraîchement mixés et café ou thé. Il est si copieux que je peux facilement tenir jusqu’au soir !
Je prends ce matin la direction d’Isinliví, petit village situé au nord-est de Chugchilán. Avant de partir, je demande à Dario s’il n’aurait pas en réserve une carte de l’itinéraire que je m’apprête à emprunter. Il me dégotte la photocopie d’une carte plutôt très imprécise… C’est mieux que rien. Ah, que je regrette nos belles cartes IGN au 1:25000ème ! En même temps, ça donne à la balade un petit côté aventurier qui me plaît bien.
Me voilà donc reparti, mon sac sur le dos. J’emprunte une route non asphaltée pendant un moment puis bifurque sur un petit sentier après vérification auprès d’un habitant du coin. Le paysage qui défile lentement sous mes yeux est toujours aussi spectaculaire, malgré les nuages qui grisent un peu le tableau…

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Rideau de pluie sur la verte campagne équatorienne

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Habitation typique des campagnes équatoriennes

Je tombe une demi-heure plus tard sur un homme assis devant sa maison. Je lui demande confirmation que je suis en bon chemin puis nous nous mettons à discuter. Il m’indique à quelques dizaines de mètres de là un belvédère aménagé que je n’avais pas encore vu et m’y accompagne. Je tombe instantanément sous le charme du panorama qui s’offre à moi : un profond canyon (toujours le Toachi) s’étire sur 180° en contrebas, filant vers le Pacifique en tailladant le plateau.

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Canyon du Toachi

Miguel est agriculteur et charpentier/sculpteur à ses heures. Il crée de jolis tableaux en bois sculptés puis peints à la main. Nous bavardons pendant trois bons quarts d’heure devant ce fabuleux paysage. Miguel redescend. Je reste de mon côté encore une bonne demi-heure à attendre que le soleil daigne se montrer entre les nuages pour photographier ce tableau. Il n’est pas décidé aujourd’hui, c’est bien dommage !

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Miguel devant son paysage quotidien…

13h. C’est reparti. Je passe dire au revoir à Miguel dans son atelier puis entame la descente du canyon, sur un sentier pentu et ensablé. J’arrive assez rapidement au fond du canyon et tombe sur une chapelle jouxtant une école en pleine effervescence. Les enfants, tous revêtus de leur tenue d’écolier, jouent dans la cour. Qu’il est agréable de naviguer dans ce décor et d’observer la vie quotidienne de ses habitants ! Je poursuis vers l’aval sur un chemin de terre. Des enfants traînent des branchages en direction de l’école pour je ne sais quelle raison (allumer un feu me semblant être la plus probable). J’essaie de prendre une photo de cette scène un peu originale, sans demander l’autorisation je l’avoue (il aurait été très difficile d’être spontané et de saisir l’instant si j’avais arrêté les enfants pour leur demander…). L’un des écoliers me demande 200$ pour la photo en passant à ma hauteur, puis cinq, puis un dollar. Le petit audacieux a tenté le coup !

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Enfants portant des branchages vers l’école

Je poursuis mon chemin, m’enfonçant de plus en plus dans le canyon. Je croise un homme à pied menant des chevaux bâtés de lourdes planches en bois traînant sur le sol… Vision d’un autre temps. J’arrive au même moment au niveau d’un superbe pont suspendu au-dessus du Toachi.

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Chevaux transportant des planches de bois

Avant de me m’aventurer sur le pont de singe (le plancher ne m’a pas l’air très solide…), je jette un coup d’œil à ma carte et me rend compte qu’il y a un autre pont un peu plus loin (« logbridge » que je traduis par « pont fait de rondins »). Je décide de poursuivre, espérant que l’édifice est toujours là et qu’il est en état. L’adrénaline commence à monter en moi. Cet itinéraire est à l’évidence très peu fréquenté, le sentier est à peine marqué par endroit et la signalétique est plus que fragmentaire (quelques flèches défraîchies de ci de-là)… Je n’ai qui plus est croisé aucun autre randonneur jusqu’à présent. Et si je me perdais dans ce joli décor ?…

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Pont suspendu au-dessus du Toachi

L’autre pont est bien là : un simple tronc d’arbre abattu au-dessus de la rivière. C’est un passage de fortune mais c’est du solide. Je traverse sans aucune difficulté, content d’être passé en rive droite et de progresser.

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Tronc d’arbre faisant office de pont

Je perds momentanément le sentier au niveau d’un pré où paissent quatre chevaux (tous attachés par une patte, comme la plupart des animaux domestiqués ici). Pas de panique, mon fil d’Ariane est forcément quelque part ! Je me rends compte qu’un glissement de terrain l’a coupé sur quelques mètres. Je poursuis le long du Toachi puis commence à m’élever sur le versant est du canyon.

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Habitation isolée dans le canyon du Toachi entourée de petits champs de maïs

Des sentiers courent un peu dans tous les sens. La signalétique a totalement disparu. Mais qui gère donc cet itinéraire ?! Je suis mon instinct, essayant de garder le cap vers l’Est. J’aperçois bientôt un village en contre-haut. Je me dis que ça ne peut être qu’Isinliví, même si le doute subsiste. J’arrive à un embranchement. Droite ou gauche ? Droite. J’entame une montée raide dans un goulot étroit et fortement ensablé puis débouche sur un petit plateau enherbé. Je vois que je me suis éloigné du village et décide de redescendre jusqu’à la patte d’oie pour emprunter l’autre sentier. Je me sens de nouveau sur les rails et poursuis l’ascension…

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Sentier ensablé quelque peu… étroit !

Au bout d’une bonne heure de marche, j’atteins enfin un chemin de terre dont les lacets mènent à l’évidence tout droit au village. Je croise des écoliers en train de redescendre vers leurs maisons respectives, disséminées un peu partout dans la campagne. Encore une vision d’un autre temps. Des images de « La petite maison dans la prairie » me reviennent en tête, quand Laura et ses frères et sœurs se rendaient à l’école à pied, en suivant eux aussi un chemin de terre et en coupant à travers champ… Je demande à l’un des enfants s’il le village est bien celui que je crois. « Sí señor». Ouf ! Je grimpe, je grimpe. Les mollets commencent à tirer un peu et le sac à peser sur les épaules.
Vers 16h, j’atteins enfin le village et tombe directement sur l’hostal tant convoité ! Alix, volontaire néo-zélandaise en charge de l’hostal en l’absence de sa propriétaire, m’accueille chaleureusement. Je tombe instantanément sous le charme du lieu : un ancien corps de ferme entièrement restauré, meublé et décoré avec beaucoup de goût. La salle à manger est entièrement vitrée, offrant un panorama superbe sur la campagne environnante. L’hostal est qui plus est « eco-friendly » (toilettes sèches, consommation raisonnée d’eau et l’électricité, etc.). et reverse un pourcentage de ses bénéfices à la communauté locale.

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Hostal Llullu Llama

J’opte pour un lit à l’étage (qui accueille un dortoir et quelques loges semi-privatives) et y prends mes quartiers. 19$ avec dîner et petit-déjeuner : rapport qualité/prix excellent. Un couple d’Allemands (Robert et Micaela) arrivent peu de temps après moi. Nous ne serons que trois ce soir à partager l’hostal et la compagnie d’Alix. C’est décidément une période calme dans la micro-région !

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Salle à manger de l’hostal Llullu Llama

19h. Nous passons à table et là, l’hostal grimpe encore dans mon estime ! Gladys, cuisinière hors pair, nous a en effet concocté un délicieux et copieux dîner : soupe de quinoa, gratin dauphinois, gâteau… Je me régale et partage un très agréable moment avec mes trois convives.
21h30. Je me glisse dans un lit incroyablement douillet, repu de ce festin de nourriture, de conversations et de découvertes ! C’est décidé, demain, je reste une journée de plus à Isinliví pour profiter à nouveau, le temps d’une soirée et d’une nuit, de ce havre de bien-être…

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Les lits douillets du premier étage…

Isinliví, 2ème jour
Je profite de cette journée « off » pour partir explorer les environs du village d’Isinliví.

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Le village et ses environs

Je tombe en chemin sur quelques jolies espèces végétales.

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Une espèce aux petits chaussons jaune d’or…

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Jolie fabacée aux fleurs bleues

En me baladant au milieu des pâtures, je tombe aussi sur deux lamas plutôt sympas…

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Lamas : Sont-ils pas mignons ces deux là ?

Le soleil n’est pas très décidé aujourd’hui malheureusement et le temps se gâte dans l’après-midi. Je rentre au bercail vers 15h. Peu de temps après, le brouillard envahit le village et une petite averse se met à tomber. Je suis bien content d’être au chaud et au sec !
S’ensuit une soirée tranquille à l’hostal en compagnie d’Alix et de deux nouveaux hôtes (canadiens anglophones). Le repas est un régal, comme la veille… Extinction des feux vers 22h.
Ah, j’allais oublié cette jolie petite bouille : Mélanie, la fille de Gladys, qui a passé un peu de temps avec nous… Des yeux qui pétillent pour une fillette pleine de vie !

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Mélanie

Latacunga
9h : je mets les voiles et dis adieux à l’hostal Llullu Llama et Isinliví où j’aurais passé de très agréables moments. Aujourd’hui, je dois rejoindre Sigchos, bourgade située à une douzaine de kilomètres au nord d’Isinlivi, pour y prendre un bus et rejoindre Latacunga. Pour cela, il me faut emprunter pendant environ 3 heures une route non asphaltée serpentant comme un diable dans le relief tourmenté. Je traverse une troisième et dernière fois le canyon du Toachi, toujours aussi beau.

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Merveilleuse campagne de la Sierra équatorienne

Je crois régulièrement des gens en plein travail dans les champs. Mon regard s’arrête sur un homme en train de butter des pieds de pomme de terre. Ici, les tracteurs sons rares et les travaux se font bien souvent à la force des bras… et des jambes pour braver les pentes souvent très prononcées.

blog-Isinlivi-Nicolas-tout-equateur (20 of 21)Le dur labeur des campagnes…

12h30. J’atteins, après une longue montée en lacets, le bourg de Sigchos. Contrairement à Isinliví, c’est un endroit plutôt glauque, sans charme. On sent aussi qu’il est davantage rattaché à la civilisation, route asphaltée oblige. Je me rends compte qu’il y a beaucoup de petits terrains à vendre, sans trop comprendre pourquoi ici plus qu’ailleurs. Étant en avance sur l’horaire de mon bus, je me promène. Les gens me regardent souvent de la tête aux pieds, comme si je débarquais de la planète Mars. Ils ne croisent pas beaucoup de touristes par ici, ça saute aux yeux.

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Je rejoins la gare routière et retrouve David et Jessica, les deux canadiens de l’hostal qui ont préféré louer les services d’une camioneta pour rejoindre Sigchos (10$). Notre bus part comme prévu à 14h30. S’ensuit une bonne heure et demi de route pour rejoindre Latacunga.
J’ai presque l’impression de rentrer chez moi lorsque j’arrive à la porte de l’Hostal Central. Je retrouve avec plaisir Viola, la propriétaire et Rocio, qui gère l’intendance. Je suis content aussi de récupérer mon sac à dos, resté en lieu sûr dans l’appartement de Viola. J’ai de nouveau une chambre donnant sur la place centrale de la ville. Je me pose quelques heures puis ressors en début de soirée pour dîner (encore un repas qui cale bien pour une bouchée de pain !).
Je me couche vers 23h, heureux d’avoir bouclé ce superbe itinéraire…

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