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Départ ce samedi matin à 7h en direction du marché d’Otavalo (au nord de Quito), le plus grand marché d’artisanat d’Equateur. Nous partons à un bon groupe avec un guide motivé et très bavard !
Nous roulons donc vers le Nord et marquons un arrêt à Quitsato, la mitad del mundo près de Cayambe, pour voir le point de latitude et de longitude 0. L’horloge solaire qui s’y trouve a été installée par la civilisation Quitus, un peuple qui vivait à Quito avant les Incas depuis 200 ans avant JC! L’entrée sur la plateforme coûte 2$. Sur place, le guide nous explique les études récentes qui sont faites sur les cartes du monde. Le but est de modéliser l’orientation de la terre autrement et de façon plus intuitive afin de bien visualiser le Nord, le Sud et les parties Est et Ouest de la ligne équatoriale.

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Après cet arrêt riche en enseignement, nous reprenons le bus pour nous arrêter un peu plus loin goûter une spécialité locale, les Bizcochos . Ce sont de délicieux biscuits feuilletés servis avec de la « crema de leche », une sorte de pate de caramel. Le paquet de 9 bizcochos coûte 1$,  largement suffisant pour 2 personnes : de quoi bien se régaler !

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Juste avant d’arriver à Otavalo, on fait un dernier arrêt pour contempler la laguna San Pablo et le volcan Imbabura.

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Nous reprenons la route et arrivons au marché d’ Otavalo ! On trouve de tout sur ce marché : des plats culinaires traditionnels, des épices et de l’artisanat en tout genre (une grande partie est fait main par les indiens Otavalo). Ils sont fiers de nous expliquer l’histoire de leur artisanat et les procédés de fabrication. L’échange est très agréable. Si vous avez un peu de temps devant vous, n’hésitez pas à rester discuter, ils se feront un plaisir de vous apprendre quelques mots de Kichwa. Je me suis régalée !

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Après ces belles rencontres, nous sommes allés manger un almuerzo composé d’une soupe, d’un plat de truite grillée, riz et salade, accompagné d’un verre de jus de fruit.

Puis petit tour pour prendre un café, une glace, ou simplement le soleil, tranquillement installés sur un banc de la place centrale (« Los Ponchos ») !

Vers 15h, nous sommes partis en direction de la lagune du Cuicocha, une lagune de cratère composée de 2 ilots « wolf » et « yerovi ». La vue est à couper le souffle !

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Nous avons bien profité de cette pause nature avant de reprendre le bus pour Quito !

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On ne parle pas souvent du Nord de l’Equateur, et nous avions envie de sortir un peu des sentiers battus, alors on s’est dit qu’on allait tenter !
L’aventure commence à Quito où nous louons un 4×4 sur les recommandations de Tout Equateur afin de ne pas se planter sur les nombreuses pistes que nous allons traverser ! On fait le plein de conseils avec l’équipe avant de prendre la route.

On part ensuite en direction d’Otavalo, la route est magnifique et vient d’être refaite. On fait une petite halte aux termes de Nangulvi pour profiter des piscines d’eaux chaude et froide tout en appréciant les paysages montagneux aux alentours, agréables et très peu fréquentés en semaine !

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Il est possible d’y passer la nuit, mais on décide de reprendre la route car un peu short niveau temps et notre nuit est déjà prévue.

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Après ce moment détente, on repart donc direction les cabañas réservées pour la nuit. Nous avons hésité pour le choix de la route tellement celle indiquée était escarpée, mais c’était bien le bon chemin, les cabañas sont perchées en haut d’une ancienne forteresse Inca ! Attention au brouillard pour y arriver, mais la vue vaut vraiment le coup le matin au réveil !

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Dans la région, il vaut mieux privilégier la matinée pour les activités, car l’après-midi, on se noie dans un brouillard épais !

Dès 6h du matin le lendemain, on commence à arpenter les différents chemins environnant pour admirer la vue et le monument Inca sur la forteresse.

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Après un petit déjeuner typique cuisiné avec des produits naturels cultivés sur place : café, bananes plantains, manioc, …

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On part faire du Canopy (activité proposée par notre hôte). Très chouette et vue imprenable sur la vallée !

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D’autres activités sont possibles :  visite d’un musée, activités détente (massages aux météorites) ou encore découverte de la ferme. Malheureusement pas le temps de tout faire, même si le massage nous tente bien,  on passe simplement faire un tour au musée où sont exposés différents vestiges trouvés sur le site.

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Après ces moments sympas, on reprend la route toujours dans la vallée d’Intag ! Sur la route, on croise des « Chivas », bus camionnettes qui récupèrent les enfants pour les trajets à l’école.

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Au programme de notre deuxième journée d’expédition dans la nord du pays : visite d’une communauté de femmes travaillant l’artisanat pour lutter contre les projets d’exploitation minière. On passe quelques heures avec elles pour découvrir le processus de la fabrication de produits naturels à base d’aloe vera (savons, crèmes, shampoing). On repart même avec nos petits savons, notre fabrication du jour !

Puis, direction Ibarra et petite pause sur la route pour faire le plein d’essence … de manière assez folklo !

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Arrivée à Ibarra, on passe la nuit chez une charmante belge (Chantale) dans un hôtel coloré.

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Départ aux aurores le lendemain matin (jour 3) pour le parc El Angel afin de retrouver notre guide pour visiter la région. Au programme, matinée de randonnée dans le parc autour des lagunes Voldero.  Par beau temps, on peut voir le volcan Chiles (frontière entre l’Equateur et la Colombie), malheureusement pour nous, il y avait de la brume…

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On découvre une végétation typique et omniprésente : le frailejón. C’est un arbre qui peut atteindre jusqu’à 7m de haut en 50 ans. Il pousse avec les feuilles qui se développent à son extrémité supérieure et qui sèchent pour former le tronc à chaque saison.

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En sortant du parc, arrêt sur la route pour découvrir les forêts de polylepis et leurs particularités. Ils sont appelés « arbres de papier » car leur écorce se renouvelle en permanence afin d’empêcher la mousse et les pousses d’autres arbres de se fixer sur leurs troncs !

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En chemin pour aller voir le mirador (à plus de 4000m d’altitude), il pleut et on s’enlise… Heureusement, avec un peu d’huile de coude, on s’en sort ! Et on en rigole bien après coup, ça fera une sacrée anecdote à raconter !

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Puis le guide nous amène dans sa famille pour un repas traditionnel. Tout le monde met la main à la patte pour préparer le repas dans la petite cuisine accolée à la « salle à manger ». On se sent comme à la maison !

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Après manger, la pluie est généreuse, on en profite pour discuter. On partage nos expériences, on parle de nos modes de vie respectifs, des évènements récents…

A la première accalmie, on part pêcher des truites pour le diner.

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Après les avoir cuisinées au coin du feu, on passe à la dégustation (miam!)

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Après ce beau moment, on rejoint nos cabañas, on joue un peu aux échecs au coin du feu avant d’aller rapidement se coucher … Réveil programmé à 5h pour sortir observer les oiseaux pour notre dernier jour.

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Et après ces moments magiques, il est déjà temps de rentrer à Quito pour la suite du voyage !! (l’Amazonie)
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En venant en Equateur, nous souhaitions découvrir de manière authentique quelques communautés indigènes. Nous avons opté pour une zone assez peu connue près de la côte et avons passé 3 jours rythmés par des balades et activités dans des communautés autour de Jipijapa. Une expérience humaine riche en échanges et découvertes !
C’est grâce à une association (tourisme communautaire) que nous avons pu partager le quotidien de différentes familles au sein de communauté, proposant des activités en complément de leur activité principale : l’agriculture. Ces quelques jours nous ont permis de découvrir leurs coutumes culturelles et alimentaires tout en explorant la région.

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Le premier jour, nous nous sommes rendues à la communauté de Casas Viejas, dans le parc national de Machalilla, après un voyage d’1h30. 84 familles y vivent et environ 15 familles participent au projet de tourisme communautaire.

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Nous avons passé la journée à nous émerveiller devant la diversité des paysages à mesure des balades. Le matin, nous avons fait marche d’environ 3 heures avec 400m de dénivelé positif et sommes passées d’une forêt sèche composée d’arbustes et de « ceibo » à une forêt dense et humide. Ce changement de végétation est impressionnant… Nous avons également pu observer divers oiseaux de toutes les couleurs mais aussi des tarentules !

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Puis, l’après-midi, nous avons découvert des champs de melons, de pastèques et de poivrons de la communauté ainsi que des arbres fruitiers et plantes médicinales servant à soigner tous types de maux !

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….et des iguanes se dorant au soleil sur un mur de terre le long de la rivière !

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Ensuite, notre guide nous a montré avec fierté le petit musée des vestiges archéologiques (retrouvés sur place) de leurs ancêtres.

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Nous avons partagé chacun de nos repas avec des familles différentes, que l’on rejoignait par le biais d’une échelle car les maisons en bois sont « sur pilotis » (cela permet de les garder au sec et d’éviter que les animaux ne rentrent à l’intérieur).

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La base des repas est le riz, qui occupe une grosse moitié de l’assiette. On en sert au petit déjeuner, au déjeuner et au diner. Il est accompagné d’un petit morceau de viande salé et grillé pour le déjeuner et le diner, et de « bolones » (boules de bananes plantain et de fromage) et d’un œuf dur ou sur le plat pour le petit déjeuner. Il y a aussi une soupe en entrée pour le déjeuner.

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Le premier soir, les familles se sont regroupées pour une soirée « culturelle ». Nous avons pu découvrir les musiques et danses traditionnelles de la communauté. Ils étaient vraiment heureux de nous faire découvrir les chants de leur histoire !

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Le deuxième jour, après notre gros petit déjeuner à base de riz, nous sommes parties très tôt en direction d’une autre communauté : Pisloy Abajo. Cette communauté est composée de 93 familles ; 7 familles participent au projet de tourisme communautaire.
Nous sommes parties à la rencontre de deux familles vivants en symbiose avec leur environnement, dans un climat tropical et agréable, même si un peu chaud par rapport aux températures auxquelles nous sommes habituées.

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Après une matinée de marche, pendant laquelle nous avons découvert des plantations de café, des orangers, des mandariniers, des citronniers, mais aussi des arbres fruitiers complètements inconnus et de formes particulières, nous avons pu savourer le goût acidulé de certains de ces fruits tout en observant des oiseaux aux multiples couleurs.

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Nous avons ensuite découvert la maison en bois « sur pilotis » de notre guide et avons pu profiter d’un déjeuner rafraichissant. Au menu : ceviche de poissons avec chifles (banane plantain fris en forme de chips), yuca fris à la sauce ananas, poissons saucés et riz.

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L’après-midi, nous avons appris à torréfier et moudre du café, avant d’en déguster une tasse bien chaude ! 

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Le soir, Clever (notre deuxième guide) , nous a amené chez lui (à 30 min de marche environ) où nous avons rencontré sa femme  Eva et ses 3 enfants. Nous avons passé la soirée à échanger sur leurs coutumes et mode de vie. Après le diner, à base de riz pour ne pas changer les bonnes habitudes, nous avons passé un agréable moment avec la petite dernière de la famille (13 ans) à jouer aux cartes.

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Le lendemain, copieux petit déjeuner avec en prime une sympathique observation d’oiseaux en plein déjeuner eux aussi !

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Puis, départ en camionnette « à bétail » pour Jipijapa afin de reprendre un transport en direction de la troisième communauté sur la côte à Puerto Cayo.

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Nous avons été accueillies par un guide qui nous a fait découvrir le « sendero de los monos ». Un sentier à 15 petites minutes de marche de sa maison qui permet d’observer très facilement différents espèces de primate (dans les arbres juste au-dessus de nos têtes !).

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Après cette petite marche, notre guide nous a offert un morceau de pastèque et nous a chanté quelques chansons d’amour écrites pour sa femme.

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Il nous a ensuite déposées à Puerto Cayo. Après un bon repas de fruits de mer : crevettes accompagnées de bananes plantain et de riz, nous avons profité d’une après midi sur la plage avec un temps splendide et d’une mer à plus de 20°. Au programme: bronzette, repos et baignade ! 

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Nous avons dû quitter ce petit coin de paradis pour rentrer sur Jipijapa en fin de journée afin de reprendre le bus de nuit pour Quito.

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Bonjour a tous,
Nous sommes Christophe et Georgina, respectivement citoyens belge et philippine, … et marrie depuis peu. Apres avoir passe ces 7 dernières années a travailler dans le milieu exigeant de la construction au Moyen-Orient, nous avons pris la décision de tout laisser derrière nous afin de découvrir un peu du monde qui nous entoure et ce, pendant une année.
Apres 50 jours passe en Equateur qui nous ont conduits de la jungle amazonienne vers la cote et en passant par les iles Galápagos, nous attendions impatiemment ce périple de plusieurs jours qu’est la boucle de Quilotoa. Nous n’avons pas été déçu et voici en quelques lignes et photos les raisons pour lesquelles nous garderons en mémoire les paysages époustouflants de cette partie peu courue de l’Equateur.

Qu’est-ce que la boucle de Quilotoa?
La boucle de Quilotoa est une aventure fantastique pour ceux d’entre vous qui aiment la nature, les grands espaces mais également les destinations hors des sentiers battus. Cette partie est souvent oubliée ou sacrifiée en faveur de l’Amazonie, la côte ou encore les Galápagos. Cette boucle devrait pourtant être une partie essentielle de l’itinéraire de tout amoureux de nature ayant la chance d’être dans le pays pour plusieurs semaines.
La boucle est une randonnée à travers les collines andines, rivières, vallées, vastes campagnes, forets ou encore un lac de cratère et s’effectuant en trois à quatre jours. Vous y découvrirez de charmantes petites communautés indigènes, des animaux de ferme, oiseaux, une nature verdoyante, des paysages à couper le souffle ainsi que des auberges très confortables.

Voici une carte détaillant les différents village-étapes ainsi que leurs altitudes par rapport au niveau de la mer.

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Notre route démarre très tôt le matin depuis le centre historique de Quito, direction le terminal sud de Quitumbe via le Trolebus (0,25 USD). Apres une petite heure de trajet, nous nous dirigeons au premier étage du terminal vers l’une des nombreuses compagnies proposant la route jusqu’au terminal de bus de Latacunga (2h – 2,40 USD).
A Latacunga, plusieurs options sont disponibles : bus vers Sigchos, vers Isinvili, vers Zumbahua puis Quilotoa ou encore Chugchilan.
Ces diverses options sont autant de possibilités de découvrir Quilotoa et ses villages selon ses envies, ses capacités physiques et disponibilité de temps. Il est également tout-a-fait envisageable de faire l’itinéraire que nous avons choisi a l’inverse (plus facile car vous démarrez de l’altitude maximale de 3900m a Quilotoa et finissez a environ 2.900m a Sigchos).
Notre choix de route s’est porte sur le final au cratère de Quilotoa.

Nous avions choisi de faire la boucle complète afin d’obtenir un ressenti global le plus fidele a sa réputation. Nous avons, des lors, rejoint en bus le village de Sigchos a partir de Latacunga (2h – 2,30 USD). Contrairement aux idées reçues avant notre départ, le petit village de Sigchos possède une jolie petite place centrale ainsi que plusieurs petits convenient stores ou vous pourrez acheter snacks et boissons pour votre trek – nous avions fait nos achats le jour avant a Quito – ainsi que quelques petits restaurants locaux. Nous avons opte pour le traditionnel almuerzo del dia constitue d’une soupe, un jus de fruit frais ainsi qu’un plat de riz, poulet, pois chiches et petite salade, le tout pour 2,50 USD par personne.

Rassasie, il est 13h et nous sommes fin prêt pour démarrer notre trek depuis Sigchos vers le village d’Isinlivi.
Notez qu’il n’y a pas de bus entre ces deux villages. Seule une connexion directe est disponible depuis Latacunga.
Cette partie de trek n’est pas la plus spectaculaire de la boucle car suivant principalement une route secondaire non asphaltée ou des pick-ups et 4*4 se suivent de manière assez suivies. Le trek prend a peu près 3h a 4h et est une excellente mise en jambe pour la suite des événements.
Ci-dessous, quelques vues des paysages rencontres lors de premier troncon de trek Sigchos – Isinlivi

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Nous sommes arrive a Isinlivi sous la pluie aux environs de 16h30 et avons choisi de passer la nuit a l’hostel Taita Cristobal qui nous a été vivement recommande par un ancien compagnon de route rencontre fortuitement a Sigchos quelques heures auparavant.
Cette auberge occupe définitivement la tête des meilleurs hostels ou nous ayons choisi de rester en Equateur. Pour 14 USD/pers, nous avons dormis dans une superbe chambre simplement décorée avec un lit double et un extra bunk bed 2 personnes. Douche chaude, ce qui n’est pas négligeable a cette altitude et après plusieurs heures de trek, salle a manger avec coin cheminée au feu de bois, balcon surplombant la vallée, jeux, livres, le tout servis avec le sourire et la gentillesse d’une famille équatorienne. Le prix inclus également le diner 3 couverts ainsi qu’un très copieux petit-déjeuner qui se paieraient aisément 4 a 6 USD n’importe ou ailleurs. Ceci en fait donc l’un des meilleurs rapports valeur-qualité rencontre lors de nos voyages. Nous ne pouvons que recommander chaleureusement cette auberge.
Quelques photos :
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Apres une excellente nuit de sommeil, nous nous réveillons de bonne heure pour le petit-déjeuner et quittons cet endroit de magnifique vers 8h du matin pour notre prochaine destination: Chugchilan. Cette étape fut de très loin la plus agréable de notre parcours et plutôt que de long discours, en voici quelques illustrations qui, je l’espère, parleront d’elles-mêmes:

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Il faut être clair, la dernière montée depuis la vallee vers Chugchilan (altitude 3200m) n’est pas de tout repos et une condition physique modérée est nécessaire. Nous arrivons au village vers 14h et recherchons une accommodation. Nous nous renseignons tout d’abord au Black Sheep Inn Hostel mais a 35 USD/ pers dans un lit en dortoir, nous sommes bien au delà de notre budget. Nous continuons donc vers le Cloud Forest ou les chambres doubles seront les moins chères a 15 USD/ pers. Etant un peu trop surpeuplé ce jour la par un autre large groupe de touristes, nous continuerons 10 minutes plus loin jusqu’à l’auberge El Vaqueros ou nous établirons nos quartiers pour la somme de 20 USD/ pers y compris le dîner et un large petit-déjeuner constitue de fruits, œufs, yogourt, pain et confiture. Le dîner, servi a 19h, ne rivalisera toutefois pas avec la qualité de celui pris la veille a Taita Cristobal mais cela reste plus que correct. La vue plongeante sur toute la vallée en contrebas est simplement impressionnante.
Quelques photos de l’hostel El Vaquero:

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Le lendemain, le but est de partir des 7h du matin afin d’arriver vers 10h au plus tard au cratère de Quilotoa, en espérant ainsi bénéficier d’une vue dégagée au sommet. Nous y arriverons finalement vers 11h.
Apres une descente raide (400m de dénivelé négatif) démarrant immédiatement depuis l’arrière de l’auberge, une remontée tout aussi raide (400m de dénivelé positif) nous attend. Ensuite, le chemin continuera à monter de manière plus régulière jusqu’au petit village de Guayama San Pedro (altitude 3600m).

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La montée finale vers le cratère (altitude 3800m) prendra un peu plus d’une heure et l’arrivée au sommet nous procurera un sentiment d’accomplissement inégalé. La vue est magnifique et nous comprenons pourquoi le Quilotoa est renseigne comme étant le plus beau cratère d’Equateur.

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Une fois au point de vue, vous pouvez soit suivre le chemin balise sur votre gauche et rejoindre le village de Quilotoa en plus ou moins 3h ou partir sur votre droite et rejoindre ce même village en a peu près 1h. Nous choisirons une 3eme option qui est le chemin a flanc de cratère (en partant également vers la droite) qui nous prendra un peu moins de 2h mais comportant des passages assez « délicats ». Personnes souffrant de vertige s’abstenir …

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Le village de Quilotoa nous a déçu car résolument oriente vers le tourisme « d’un jour », c’est-a-dire offrant des prestations de qualités assez piètres vis-à-vis des prix pratiqués. Le village manque singulièrement de charme, les habitants sont loin d’être les plus accueillants rencontrés jusqu’ici mais l’attraction principale est bien entendu les vues incroyables offertes sur la vallée et le cratère le long du chemin de rime.

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Nous passerons la nuit a l’hostel Chosita, qui se révélera très bon marche (12 USD/ pers y compris dîner et petit-déjeuner) mais au final pas sympathique malgré l’accueil chaleureux et de qualité médiocre aussi bien point de vue nourriture que logement et … douche. Nous ne recommanderons pas cet endroit. Beaucoup d’autres options existent également même si d’après les dires de plusieurs voyageurs rencontres, ce n’est pas en payant forcement plus cher que le service est meilleur. Ne vous attendez donc pas a être accueilli avec bienveillance comme lors des précédentes étapes et tout ira bien. Il est cependant évident que le coucher de soleil de même que le levé sur la lagune valent largement la peine de passer outre ces petits désagréments.

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Le lendemain, après une marche de quelques heures le long du cratère (vous pouvez également y descendre et pratiquer quelques rames de kayaks. Eventuellement, remonter le chemin sur le dos d’un cheval si votre condition physique ne le permet pas), nous faisons notre route vers le village de Zumbahua (altitude 3400m).

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Le trajet (12km) se fait le long de la route asphaltée et tout en descente excepte les deux derniers kilomètres. Optez pour un pick-up collectivo (30 min – 2 USD) ou le bus local (il y en a un a 12h) vers Zumbahua. Demandez a être déposé le long de la route principale afin d’y arrêter n’importe quel bus faisant route vers Latacunga (2h – 2 USD).

Voila donc comment s’achève cette fabuleuse découverte de la boucle de Quilotoa. Nous espérons avoir pu vous convaincre au travers de ces quelques photos mais nous pensons fermement que le ressenti de cette expérience ne peut vraiment s’acquérir qu’au travers de l’effort consenti.

By Christophe et Georgina

Remarques et tips divers
1) Il existe plusieurs versions de carte détaillant les portions de trail entre Isinlivi – Chugchilan et Chugchilan – Quilotoa ainsi qu’un descriptif en annexe.
Voici un conseil qui vaut de l’or vu la précarité a suivre a la lettre les indications des cartes sans se perdre : suivez depuis Sigchos jusqu’à Chugchilan les marques de peinture jaune laissées a intervalle régulier sur les arbres, pierres ou clôtures le long du chemin. Vous ne rencontrerez que très peu de voyageurs et locaux sur le chemin donc fiez vous a ces marques. Depuis Chugchilan, il n’y a que peu d’option de se perdre jusqu’à Quilotoa et donc vous ne trouverez plus ces marques sur ce troncon.
Toujours demander confirmation du point de départ et de l’itinéraire a suivre a l’hostel ou vous avez passe la nuit précédente. Les conseils et cartes sont gratuits.

2) Choisissez de démarrer le plus tôt possible le matin afin de bénéficier d’un ciel bien dégagé et de la fraicheur du jour. Les étapes ont une durée maximale de 6h et donc vous arriverez en début d’après-midi au village-étape et pourrez vous relaxer dans l’un des hamac en attendant le diner du soir.

3) Prenez avec vous de quoi faire une pause casse-croute lors de vos treks ainsi que quelques snacks énergétiques genre barre de céréales, fruits ou tablette de chocolat. Faites votre shopping a Latacunga ou Sigchos pour les 3/4jours.
Remplissez vos bouteilles d’eau a chaque auberge avant de démarrer la journée.

4) L’Equateur n’est pas a proprement parler la destination la meilleure marche du continent Sud Americain et pourtant …
Jeter un œil ci-dessous a notre paragraphe « cost of hiking » pour vous convaincre si vous voyagez tout comme nous « on a budget ».

5) Ne vous encombrez pas et laissez votre backpack ou valise a votre hostel a Quito ou Latacunga. Seul un sac-a-dos journalier d’environ 20L vous suffira amplement.

6) Vous trouverez du wifi a Chugchilan … mais, cette boucle est l’excuse idéale pour se déconnecter complètement ne serait-ce que quelques jours.

7) Il y a une variété d’itinéraires possibles. Quelques options sont brièvement décrites dans la partie « notre récit » même si le but de cet article est avant tout de vous motiver à le faire dans son intégralité.
Par exemple, si vous voulez simplement voir le lac du cratère sans faire de randonnée substantielle, vous pouvez simplement prendre un bus de Latacunga à Quilotoa pour une excursion d’une journée.
Ou encore, vous pouvez prendre un bus depuis Latacunga pour la ville de Chugchilán, y passer la nuit et puis faire la randonnée de 5/6h vers le lac.

8) A cette altitude, il fait froid lorsque le soleil se couche et frais tôt le matin. Préparez vous également pour la pluie ainsi que le soleil (chapeau, protection solaire, anti-moustiques). Ne pas se surcharger, le poids est l’ennemi du marcheur.

9) Acclimatez-vous un minimum à l’altitude, surtout si vous venez de la cote ou des Galápagos par exemple. Il n’est pas indispensable d’être un athlète pour faire la boucle mais un niveau modéré de fitness est tout-de-même nécessaire afin de tenir 5h a 6h de marche par jour. Aidez vous de bâtons de marche pour soulager les genoux.

10) Nous n’avons pas vu de banques ou d’ATM dans les villages rencontres. Prenez donc suffisamment de cash avec vous pour l’entièreté de la boucle.

Securite
Extrêmement sur. Aucun problème d’aucun genre si vous faites appelle a votre bon sens. Faites quand même attention aux chiens le long des propriétés.

Coût :
Hébergement (92 USD):
Nuit 1 – Hostal Taita Cristobal in Isinlivi including dinner and breakfast: 28 USD
Nuit 2 – Hostal El Vaquero in Chugchilan including dinner and breakfast: 40 USD
Nuit 3 – Hostal Chosita in Quilotoa including dinner and breakfast: 24 USD

Alimentation, boisson et snacks (25 USD):
Courses (Quito): 15 USD
Almuerzo à Sigchos: 5 USD
Almuerzo à Latacunga station: 5 USD

Transport (20,80 USD):
Trolebus Quito colonial - Quitumbe: 0,50 USD
Bus Quitumbe – Latacunga: 4,80 USD
Bus Latacunga – Sigchos: 4,60 USD
Pick-up Quilotoa – Zumbahua: 2 USD
Bus Zumbahua - Latacunga: 4 USD
Bus Latacunga - Quitumbe: 4,30 USD
Trolebus Quitumbe – Quito colonial : 0,50 USD

TOTAL: 137,80 USD pour 2 personnes 3 nuits/4 jours 

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Privé de Cotopaxi pour cause d’éruption, nous nous sommes tournés vers le Chimborazo, plus haut sommet d’Equateur (6 310 m) et le plus proche du soleil au niveau planétaire. Comme l’a démontré Newton, la terre est bombée à l’équateur et aplatie aux pôles.
Nous avions envisagé de tenter le sommet du Cotopaxi mais pour le Chimborazo, la modestie s’imposait et une « balade » au dernier refuge (5 100 m) suffisait à notre bonheur.
Pas particulièrement adepte du VTT en haute altitude (en basse non plus d’ailleurs), nous avons pourtant choisi ce mode de découverte (pour la descente rassurez vous !), « tout Equateur » nous ayant recommandé un de ses partenaires à un bon prix et dans des conditions très professionnelles.

Arrivés à Rio Bamba (2 700 m), ville base de départ situé à 1H 30 de voiture du parc ceignant le massif, nous nous rendons directement chez l’opérateur conseillé qui nous briefe pendant plus d‘une heure sur le froid, l‘altitude et la conduite des vélos Après avoir hésité nous optons pour un départ le lendemain matin malgré une météo incertaine, un temps bouché serait des plus frustrant pour découvrir ce géant.

6H30 du matin, Diego, notre jeune accompagnateur vient nous chercher avec les 2 vélos à l’arrière. In English (hélas nous ne sommes pas hispanophones) nous faisons connaissance et lui faisons part de notre amertume quant-au temps pleuviotant. Il rigole (comme toute la journée d’ailleurs) ….faut dire que dans les Andes on trouve bien souvent les 4 saisons dans la même journée, si on y rajoute les 2 400 m de dénivelé que nous allons effectuer, on peut s’attendre à une certaine variabilité météo !
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Coup de bol, après une demi heure de route, les nuages s’estompent. Arrêt voiture et première vision sur le magnifique géant blanc. Diego nous décrit les quatre pics du massif , son petit frère à sa droite et nous instruit des mythes et légendes indiennes. C’est reparti par petites étapes avec à chaque arrêt un nouvel angle sur le géant qui nous écrase de plus en plus, et toujours les explications souriantes de Diego.

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La végétation change petit à petit, de plus en plus pelée. Les groupes de vigognes sauvages qui se baladent au bord de la route ne sont pas farouches et acceptent volontiers les photographies. Leur grâce féminine tranche avec le sol rude et embrumé.

8 H : Nous sommes les premiers à l’ouverture du parc; halte au bâtiment d’entrée ou l’on peut se réchauffer d’un café et recontemplation du Chimbo qui nous dévore de sa masse.
C’est reparti pour les 8 derniers Km de piste ondulée jusqu’au premier refuge (4 900 m). Les dernières vigognes ont disparu, le paysage est lunaire, au loin en contrebas on distingue les différentes strates nuageuses.

Voici le premier refuge, fin du voyage motorisé, Diego nous invite à continuer à pied dans la blancheur glacée jusqu’au deuxième (base de départ des cordées andinistes : pour ceux que ça intéresse 8 H jusqu‘au sommet, guide expérimenté obligatoire). Pour nous c’est peu plus de 200 m de dénivelés, rien pour un montagnard pyrénéen, un peu plus compliqué avec la raréfaction de l’air. On prend de l’énergie avec du sucre brun et quelques chifles (chips de banane salée). Un peu essoufflé nous y arrivons et foulons les premiers la neige du départ des cordées avec un couple de mexicain qui se prend en photo avec leur drapeau national.
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Retour facile au pick up…nous réalisons que les choses sérieuses approchent. Nous enfilons quelques fines couches de vêtement supplémentaires, foulard, casque, genouillères …
Cest parti les cyclistes, alors que qu’une bise grêlée noircit la visibilité et toque nos casques. A dieu va, on se tape les premiers 8 Km de descente sur une tôle ondulée parfois ramollie par le sable éruptif, dans une tempête martienne. Un peu cabossé et les mains gelées malgré les épais gants de cuir nous revenons aux portes du parc suivi du pick up. Boisson chaude et casse croute copieux incontournables et, petit bonus, un coup de tampon « Chimborazo 6 300 M » sur nos passeports.

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Un peu « rafraichie » dans nos ambitions, l’on se demande si on ne va pas finir le périple dans le pick up. Allons allons ! Un brin de soleil a fait son apparition, la nourriture nous a réchauffé et le plus dur est fait, même s’il nous reste 30 Km de descente dans la montagne andine.

C’est reparti, Diego nous expliquent le mode opératoire : descente par étape via des chemins de traverse, équipées d’une radio, le pick up quant-à lui, suit la route. A chaque pause il nous explique le nouveau trajet, a tout moment nous pouvons laisser le vélo et poursuivre en voiture. Les pauses sont aussi l’occasion d’explications sur le relief, la faune, l’histoire ou la culture locale.

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Les pistes sont improbables, les sols ocres parfois sableux parfois stratifiés, mais les vélos costauds accrochent facilement le sol volcanique. Nous nous arrêtons bien entendu saluer les vigognes qui n’y voient aucun inconvénient, pour des vues imprenables sur des canyons ou rios et bien sur pour examiner la végétation et les bestioles qui font leur réapparition.

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Après quelques étapes et des explications sur un site pré inca, le facétieux Diego nous explique notre nouvelle route : « ça monte un peu … ».
300 m de dénivelé avec un air encore raréfié, ça picote, à nos âges (60 et 62 ans), le taquin !
On a sa fierté, donc on y va mais dans le couple l’un a craqué et un vélo a atterri dans le pick up pour finir l’étape.

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Les suivantes sont agréables et faciles à travers la campagne andine. Nous traversons les premiers villages Quechuas et nous arrêtons pour tenter d’échanger (surtout des sourires) avec des paysannes aux fardeaux bien chargés.

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16H : nous arrivons au bout du périple cycliste dans un village où nous tombons la tenue de robocop et remisons les vélos à l’arrière du pick up. Reste une petite heure pour regagner Rio Bamba fatigués et émerveillés.

Mimi et Yvon

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Jeudi 1er Octobre : Direction les Galápagos!

Nous partons en taxi pour l’aéroport (26$) : le trafic est déjà très dense dès 6h du matin. Nous avons pris un vol via la compagnie TAME, la taxe d’enregistrement des bagages (peut importe la compagnie) est de 20$/ personne. Le vol fait une escale à Guayaquil et nous arrivons finalement sur l’île de Baltra. La taxe d’entrée sur les Galápagos est de 100$/personne et nous avons le droit à un tampon avec une tortue sur notre passeport!

Un bus gratuit nous emmène jusqu’au bateau qui fait la navette entre Baltra et Santa Cruz (1$/ pers pour à peine 5mn de trajet). Nous apercevons nos premiers fous aux pattes bleues. Sur Santa Cruz un bus nous dépose au centre ville de Puerto Ayora (1h de trajet, 2$/pers). Nous en profitons pour acheter les billets de bateau pour aller à Isabella le lendemain (30$/pers).

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Sur le port de petits iguanes se promènent. Nous essayons de les approcher mais ils s’enfuient aussitôt : nous ne sommes pas au bout de nos découvertes!

Après avoir déposé nos sacs à l’hôtel nous partons pour Tortuga Bay : le début du chemin est à 10 mn du centre ville et il faut s’enregistrer à l’entrée. On suit le chemin au milieu des cactus durant 40mn et on arrive enfin sur la plage. Sur la première plage il est interdit de se baigner car le courant est fort mais les paysages sont magnifiques. On croise des crabes rouges et des iguanes. Sur la deuxième plage on se baigne et de loin dans l’eau on aperçoit furtivement une tortue de mer. Le soir dîner dans une gargote.

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Vendredi 2 Octobre : Santa Cruz et Isabella

Tôt le matin nous partons en direction de la Station Darwin (20mn à pieds du centre ville). Sur le trajet le long du bord de mer, des poissonniers préparent les poissons fraichement pêchés entourés de lions de mer et d’énormes pélicans affamés.

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La station Darwin est déserte mais ouverte. Nous nous baladons dans les allées et on finit par tomber sur des tortues de terre au cou fripé.

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De retour sur le port, nous prenons un aquataxi (0.8$) afin de traverser la baie et le bateau nous dépose au début du chemin de los Alemanes qui mène à Las Grietas : jolie promenade (45mn) au sein d’une lagune jusqu’à un petit fjord où il est possible de faire du snorkeling. En fin de matinée on retire de l’argent au distributeur (attention il n’y a pas de distributeur sur Isabella et les hôtels et restaurants acceptent très rarement les cartes bleues) et on achète des cartes postales. On déjeune au restaurant Galápagos Planet sur le front de mer puis on récupère nos sacs à dos à l’hôtel et on se dirige vers l’embarcadère.

Le trajet en direction d’Isabella dure 2h et est assez difficile si on est sujet au mal de mer. L’arrivée à Puerto Villamil sur Isabella est extraordinaire : sur le ponton des lions de mer en pagaille prennent le soleil, des pingouins font la course dans l’eau, et il faut enjamber une bonne quinzaine d’iguanes afin de rejoindre la route principale qui mène au centre ville.

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Samedi 3 Octobre : Volcan Sierra Negra

Nous partons en pick-up à 7h30 pour une randonnée sur le Volcan Sierra Negra par un tour organisé via notre logeuse (35$/pers déjeuner inclus). Cette petite balade de 16km commence sur une colline verdoyante où il bruine et nous mènera jusque sur d’anciennes coulées de laves recouvrant l’autre moitié de l’île en plein soleil. Notre guide Alfredo est vraiment très intéressant et nous explique tout ce qu’il y a à savoir sur la région.

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Nous sommes de retour en ville vers 14h et nous nous promenons jusqu’à la petite plage près de l’embarcadère : il y a des iguanes et des lions de mer en pagaille. Julien en profite pour se baigner avec les pingouins.

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En fin d’après-midi nous achetons nos billets retour pour Santa cruz pour le lundi matin en avance (30$/pers).

Dimanche 4 Octobre : Los Tuneles

Départ depuis l’embarcadère d’Isabella à 8h en bateau pour los tuneles avec Alfredo et la même équipe que la veille (90$/pers déjeuner inclus). Après 45mn de trajet nous arrivons à destination. Los tuneles c’est une ancienne coulée de lave arrivée jusque dans l’océan et qui s’est effondré partiellement créant de petites piscines naturelles séparées par des portions de laves formant des ponts où se balader.

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Avant de commencer le snorkeling, Alfredo nous fait passer d’îlots en îlots pour observer des lions de mer, des fous à pattes bleues couvant leurs œufs et surtout on aperçoit déjà dans les piscines naturelles passer des tortues de mer!!

Nous n’avons pris que la Gopro de peur d’abîmer nos appareils photos. Nous remontons sur le bateau pour se mettre en tenue de plongée avec nos masques et tubas et c’est parti! Nous suivons Alfredo dans l’eau et nous voyons de petits requins cachés sous les tunnels de laves, une raie manta assez grande et surtout nous avons la chance d’approcher de près des tortues de mer énormes que nous essayons de suivre sans jamais les toucher bien sûr. Nous sommes enchantés!

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Au retour nous partons faire une grande balade sur la longue plage d’Isabella. Il n’y a personne en vue mis à part quelques iguanes et une tortue se prélassant sur le sable mais qui file vite dans l’eau en nous sentant approcher.

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En fin d’après-midi, nous retournons à Concha de perla près de l’embarcadère pour une dernière baignade. Des touristes ont vu une tortue de mer mais nous n’aurons pas cette chance.

Le soir nous dînons dans un des petits restos du bord de mer (pizza 8$).

Lundi 5 Octobre : Retour à Santa Cruz

Nous avons rendez-vous à 5h30 à l’embarcadère d’Isabella pour un départ à 6h. Les lions de mer terminent leur nuit sur la plage pendant que nous embarquons sur le bateau. Cette fois-ci nous nous plaçons à l’arrière du bateau où la houle est beaucoup moins forte et le voyage est presque agréable.

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En fin de matinée nous visitons un tunnel de lave (Tunel del Amor) situé à 7km du centre ville (5$ en taxi à l’aller, 2$ en stop en retour!).

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Après une sieste nous passons notre dernière après-midi aux Galápagos à Tortuga Bay. C’est le paradis…

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Pour consulter la suite des aventures de Cecilia et Julien en Equateur, c’est par ici.

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Départ à 6h50 de la Mariscal avec un groupe hétéroclite et un super guide bilingue anglais et espagnol. Il nous explique que nous partons en direction du marché de Pujili situé à environ 1h30 de Quito. Pour y arriver, nous traversons ce que les équatoriens appellent « l’avenue des volcans » car la route est entourée de volcans à droite et à gauche (Antisana, Corazón, Pasachoa, Illinizas, Ruminahui, Cotopaxi…).
Nous quittons donc Quito en prenant de la hauteur et avec une belle vue sur la ville.
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Pour aller de Quito au Quilotoa, il faut environ 4h-4h30.
Latacunga est la capitale de la province du Cotopaxi (on peut apercevoir le volcan du même nom, lorsque le ciel est clair). Nous nous dirigeons vers cette région pour aller au marché artisanal de Pujili . On y trouve des produits de toutes sortes vendus par des locaux.
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En chemin vers le volcan du Quilotoa, nous avons marqué plusieurs arrêts. Le premier pour découvrir la petite communauté de Las Cruces. Nous avons rencontré une famille vivant dans les conditions traditionnelles ancestrales : maison construite à partir de matériaux naturels trouvés dans les champs qu’ils cultivent, élevages de petits animaux pour la nourriture, de poules pour les œufs et agriculture pour compléter le tout.
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Environ une demi-heure plus tard, nous sommes descendus du bus face à la montagne sacrée, pour écouter l’histoire de notre guide. La « montaña sagrada » est l’endroit où les communautés indigènes se rassemblent pour les danses traditionnelles et les rituels. Lors de grandes périodes de sécheresse, et manque de pluie, des sacrifices et danses sont encore pratiqués au sommet de cette montagne.
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Non loin, nous avons pu visiter le village de Tigua et notamment un petit atelier/boutique traditionnel où des artisans peintres étaient à l’œuvre sur une toile en peau de bête.
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Quarante minutes plus tard, nous nous sommes arrêtés pour admirer le Canyon Toachi profond de 300 à 400m en fonction des endroits selon notre guide.
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Puis, retour dans le bus pour effectuer la fin du trajet jusqu’au Quilotoa. Pour y accéder, il faut payer 2$ par tête, cela permet à la communauté du Quilotoa de vivre et d’entretenir les lieux. Dès l’entrée, le bus nous a libérés pour que nous puissions profiter de la vue et du petit marché aux pieds de la descente dans le cratère de ce volcan encore en activité.
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Des femmes travaillant au marché m’ont laissée les prendre en photo. Elles portaient l’habit traditionnel.
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Même la nourriture est particulière… un petit stand du marché faisait rôtir des cochons d’Inde (le fameux « cuy »), un met courant dans le pays !
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Après ce petit moment touristique, nous avons commencé la descente vers le magnifique cratère du Quilotoa … vraiment splendide !
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En bas du cratère, ils proposent des canoës en location pour faire un tour sur la lagune… vraiment sympa ! Et quelle vue autour de nous… et quel silence ! Un moment privilégié avec la nature, du pur bonheur !
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Des chevaux étaient attelés aux pieds de la lagune pour porter jusqu’au sommet ceux d’entre nous ne souhaitant pas remonter à pieds. Après ça, nous sommes allés manger un « almuerzo » non loin de là, avant de nous en retourner vers Quito. Environ 4h de bus que nous n’avons pas vu passer : fatigue, sommeil après le déjeuner, ou encore moment convivial de discussion avec nos voisins ! Belle journée et beaux souvenirs !

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Voilà un petit retour sur un saut en parapente du coté d’Ibarra, dans la cordillère au nord de Quito.

L’idée de décoller d’une montagne m’attirait depuis un moment mais je n’avais jamais eu l’occasion de le faire avant. Pendant mon séjour en Equateur, en découvrant les Andes je me suis dis que ça pouvait être un lieu vraiment classe pour tenter l’expérience.

J’ai trouvé une école de parapente (super pro) sur Ibarra qui proposait des vols d’initiation partant des hauteurs de la ville.
Ibarra est une ville sympathique, avec quelques beaux monuments et beaucoup plus calme que Quito. J’ai passé une nuit là-bas car j’avais pris rendez-vous avec Franklin (mon moniteur) à 7h le lendemain.

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Le lendemain temps agréable, bien qu’un peu nuageux sur les hauteurs mais surtout super propice pour un vol (pas le moindre vent).
Franklin est venu me chercher à l’hôtel (le stress a commencé à monter lorsque j’ai embarqué dans la voiture ^^) et nous sommes partis au bord de la Laguna Yahuarcocha pour récupérer le matériel amené par un autre guide.

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A ce moment les guides ne savaient pas trop de quels cotés nous allions nous lancer à cause des nuages. Finalement nous nous sommes mis en route pour une des montagnes surplombant la lagune et la ville. C’est vrai que ce côté là était bien dégagé et toujours pas le moindre vent à l’horizon.
Nous sommes montés le long d’une route bien défoncée en 4×4. La route s’élevait rapidement et donnait déjà un bon aperçu de ce qui m’attendait. Nous sommes passé devant une superbe hacienda hôtel la « Estelita » qui domine la lagune en bas.

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Un peu plus loin le 4X4 s’est arreté et mon guide m’a montré la plateforme de décollage. En fait un champ en pente super raide qui ne me rassurait pas beaucoup mais bon… trop tard j’étais déjà entrain de me faire harnacher par Franklin. Il faut apparemment être très réactif me disaient les autres membres du club près a se lancer car le temps peut tourner très vite. Pas le temps de réfléchir donc !

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Du coup ni une ni deux après quelques recommandations nous dévalons la pente avec la grosse toile s’élevant dans le ciel. Quelques secondes plus tard, c’est à mon tour de quitter la terre ferme.
Waouhhh !!! La fin du champ finissait en falaise du coup je me suis retrouvé directement à quelques centaines de mètres du sol. Le décollage est plutôt impressionnant mais une fois en l’air la sensation est fabuleuse. Je planais au dessus de la vallée sans même avoir l’impression de bouger. La vue sur la lagune, le volcan Imbaburra et sur la ville était magnifique.

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Le parapente prenait gentiment la direction de la lagune. Franklin m’a laissé les commandes pour amorcer un virage au dessus de l’eau. C’est fou de voir comme la toile répond bien selon si on tire à droite ou à gauche.
Au moment de la descente, on ressent à nouveau la vitesse au moment où l’on s’approche de la terre. Notre piste d’atterrissage se trouvait juste au bord de la lagune.

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Nouveau pic de stress au moment où l’on approchait du sol. Les instructions rapides de mon moniteur n’ont pas été suffisantes du coup j’ai fini par terre emmêlé dans les fils mais pas de mal et un bon fou rire.

Bref superbe expérience que je conseille à tous, ne serait-ce que pour le paysage et cette incroyable sensation.

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J’avais entendu parler d’un petit village de pêcheurs, calme et idéal pour se reposer : Cojimies. Je m’y suis rendue durant les « feriado » de la Toussaint avec une amie ; ce village m’a paru beaucoup plus animé que dans la description reçue…

Notre voyage commence donc au terminal de Quitumbe où nous prenons à 6h00 un bus en direction de Santo Domingo (il existe aussi des bus directs mais ils étaient bien plus tard). Nous quittons Quito et par chance, nous apercevons le volcan Cotopaxi d’où s’échappe un nuage de cendre et de vapeur.

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Nous commençons la descente de la cordillère des Andes, ça tourne ! La végétation est plus dense, la chaleur commence à se faire sentir…Une fois à Santo Domingo, un autre bus nous conduit jusqu’à la ville côtière de Pedernales. Enfin, l’air chaud de la plage… Pour rejoindre Cojimies, c’est encore en bus en empruntant la seule route longeant la côte. La plage à perte de vue et les palmerais aux alentours rendent le paysage paradisiaque.
Après 6h00 de bus, nous arrivons enfin à Cojimies. J’apprends qu’auparavant ce village n’était accessible que par la plage en marée basse, il fut donc longtemps isolé. Aujourd’hui, il vit du tourisme, de la pêche et de l’exploitation de crevettes.

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Nous avions prévu un beau programme détente: pêche, plage, détente et bronzette…

A peine arrivée, direction le port à la recherche d’un bateau de pêcheur pour une partie de pêche dans l’estuaire et balade dans les mangroves. On va tout d’abord chercher des crevettes utilisées comme appât pour les poissons et on fabrique nos cannes à pêche avec un fil de nylon et un hameçon au bout. Maintenant, il faut attendre que ça morde.

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Autour de nous, des pélicans sont perchés dans les arbres prêts à plonger à tout moment.

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Je n’ai pêché qu’une étoile de mer et un crabe ; le même butin du côté de mon amie mais heureusement les pêcheurs étaient là.
Au retour, on découvre les mangroves entourant le village, idéal pour s’imprégner de Cojimies.

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Après cette expérience pêche, nous nous précipitons à la plage pour y observer le coucher de soleil. Manque de bol, il y a des nuages…mais nous profitons de la plage déserte.
Au diner, ce soir barbecue de poissons et bananes plantains grillés. Nous cuisinons les poissons que nous avons pêché, enfin ceux pêchés par les pêcheurs ! Hum « que rico » comme disent les locaux.

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Le lendemain, petit déj’ typique de Cojimies: l’encebollado. C’est une sorte de soupe de poisson avec plein d’épices et des chifles (banane fris). Je n’étais pas vraiment enchantée à l’idée de manger du poisson de bon matin mais ça passe tout seul…
Aujourd’hui, journée plage, bronzette et détente…mais gare aux coups de soleil. Quand on dit que le soleil tape, c’est pas une blague.
Question plage, vous avez le choix: il y a bien sûr la plage surveillée de Cojimies mais si vous vous éloignez un peu, c’est le paradis, plage à perte de vue et quasi déserte. Le plus: les palmerais en arrière plan.

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Pour le déj’, des petites cabanes sur la plage vous offrent tous les plats typiques de la côte: poissons à la sauce coco « encocado », crevette à la sauce ail « al ajillo », crevettes panées « apanado » et pour se rafraichir, jus de coco. De quoi bien vous remplir l’estomac avant de retourner aux choses sérieuses : la baignade et la bronzette…

Pour notre dernier jour, nous partons un peu plus dans les terres pour se rendre au Lodge Rio Cuasa, situé près de la réserve écologique Mache Chindul. Changement de décor ; nous découvrons une végétation beaucoup plus tropicale. Ce lieu était vraiment super pour la détente avec sa petite rivière. Au programme: détente dans les hamacs, baignade, bouées et pirogue sur la rivière, petite marche dans la réserve jusqu’au point de vue, dégustation de glaces au chocolat et de fruits tropicaux…

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On y serait bien resté une nuit mais toutes les bonnes choses ont une fin et nous devions retourner sur Quito en soirée. Nous sommes donc retournés sur Pedernales pour prendre un bus direct cette fois-ci direction Quito.

 

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Après quelques jours à Quito, nous avons décidé de nous rendre aux portes de l’Amazonie (Tena, Puerto Misahualli)…mais avant celà : escale à Baños !
Baños est parfaitement située entre les Andes et l’Amazonie…et a énormément à offrir ! Voici le récit de nos trois jours à Baños :

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Après avoir prit le bus à Quitumbe, le terminal de bus principal qui se situe au sud de Quito, nous sommes arrivés vendredi soir vers minuit… mais pas de panique : le week-end, les rues sont assez animées le soir, et nous avons pu grignoter un petit burger avant d’aller nous coucher dans notre hôtel du centre de Baños.

Le samedi matin, nous avons décidé de louer des buggys pour aller voir les cascades. La route des cascades est empruntée par voitures, camions, bus, vélos, et je n’étais pas très rassurée au départ. Heureusement, il y a une ancienne voie qui longe les tunnels, et nous n’avions donc pas à les emprunter (à l’aller…au retour c’était une autre histoire !).

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Notre petit buggy était un peu vieillot, mais j’ai vite repris confiance en la bête lorsque j’ai pris le volant…même si l’on a l’impression de conduire un jouet !
Nous avons décidé d’y aller tranquillement et nous sommes donc allés observer la cascade ‘Pailon del diablo’ uniquement.

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Pailon del diablo : Magnifique ! Nous nous sommes un peu mouillés (il faut faire attention aux appareils photos !)…mais comme il n’y avait pas un nuage dans le ciel, ce petit rafraichissement était bien venu avant d’attaquer la remontée à pied vers le parking, pour retrouver nos buggys.

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Nous sommes ensuite rentrés à Baños déguster une délicieuse truite grillée, dans un des nombreux restaurants de la rue principale. Puis repos, car le lendemain : rafting !

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Dimanche, nous avons donc descendu un peu les Andes pour aller faire du rafting…les changements de paysages et de végétations étaient tout à fait impressionnants !

Arrivés au fleuve Pastaza, Chris, notre guide, s’est assuré que notre raft soit bien gonflé, et nous a appris les bases du rafting (c’était la première fois pour nous tous !).

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La descente (d’une longueur de 17 km) a duré environ 1h-1h30 : nous avons fait le plein d’adrénaline. Il y a pas mal de rapides… (assez impressionnantes pour des débutants) et nous sommes tombés plus d’une fois à l’eau ! Heureusement, le temps était au beau fixe, et les paysages magnifiques ! Nous avons tous beaucoup aimé l’expérience !

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Le lundi, nous nous la sommes coulée douce à la ‘Casa del arbol’ : un magnifique point de vue face au volcan Tungurahua, sur les hauteurs de Baños. Il s’agit d’une propriété privée ou sont installées une cabane et deux balançoires sur un arbre.

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Elles sont surnommées les ‘balançoires de la fin du monde’, et lorsque l’on est dessus, on comprend vraiment le sens de l’expression…à couper le souffle !

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Après avoir passé près de deux heures là haut (à 2660 mètres quand même) nous sommes revenus à Baños, déguster un délicieux Llapingachos (beignets de pomme de terre frit, chorizo, salade et avocat…) au ‘Mercado central’, le marché central : super économique (nous avons mangé pour 2,50 dollars) typique..et bon !

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Voilà pour notre petit séjour détente sous le soleil de Baños. Apparemment c’est pas toujours aussi ensoleillé et nous avons eu de la chance : un ‘must-do’ ! ;) Maintenant : direction les portes de l’Amazonie !

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